[EVENT - Intrigue] Méandres... (PV les inscrits)

C'est une fin de soirée qui débute à l'académie Tsuki, plusieurs semaines après le banquet de l'anniversaire de l'ouverture de ce lieu pour personnes spéciales. Vers environ 21h00, plusieurs élèves ressentent une étrange migraine ainsi qu'une phrase envahissant leur esprit: Il se passe quelque chose d'anormal dans les Jardins. Certains d'entre vous étaient peut-être déjà en direction vers ce lieu par hasard, d'autres sont venus à cause de cette mystérieuse information. Comment savez-vous cela? Que se passe-t-il encore dans cette mystérieuse académie?

Vous voyez en approchant plusieurs lumières de lampe-torche. Des professeurs et surveillants patrouillent les lieux sans doute pour éloigner les éventuels curieux. Vous avez le choix de rebrousser chemin et ignorer cette pensée qui vous tiraille le cerveau ou tenter de vous frayer discrétement un chemin dans les jardins, user de votre ruse, de votre pouvoir ou de votre réthorique pour convaincre un professeur de vous laisser passer.

Les choix multiples s'offrent à vous alors qu'un nouveau mystère attend seulement d'être résolu.

Alors que mystérieusement, le mur s’était désagrégé temporairement pour dévoiler le couloir d’où ils venaient, Yasushi profita de cette opportunité pour aller chercher du renfort. Une initiative louable, mais il eu l’unique chance de voir derrière lui une faille… Séparant l’étrange prison du sous-sol de l’académie, comme une déchirure dans le vide, se refermer après son passage. Que serait-il arrivé si la faille s’était refermée sur lui? Il ne pouvait qu’imaginer. Tout ce qu’il lui restait à faire était de courir, et courir encore jusqu’à la sortie.

Pendant ce temps, Gwendoline, Enil et Tori ne semblaient pas réaliser la gravité de la situation, ou peut-être était-ce cette réalisation même qui les paralysait, optant de discuter de leurs options dans un sentiment d’impuissance plutôt qu’agir. Le temps était une chose cruelle et continue, qui ne se souciait pas de leur peur ou de leur hésitation. Après avoir mis en cage leur nouvelle trouvaille, les deux hommes remontaient les escaliers, bien fiers de leur coup. Puis… Ils se trouvèrent face à face avec les jeunes étudiantes… et les enfants nouvellement libérés.

- Bon sang de mer--- Sonne la sécurité!!!

Sans attendre, l’autre gardien appuya d’un coup de poing sur un bouton mural, une lumière rouge aveuglante s’alluma en clignotant alors qu’une alarme assourdissante retentissait. Makumo pouvait l’entendre également mieux que quiconque. La fille qui avait communiqué avec lui télépathie parla finalement à voix haute, sur un ton qui était de mauvais augure.

Ils vont encore nous faire mal… Encore…

Un seul sentiment dominait par dessus même la peur, la confusion : le désespoir.



Plus la dame parlait, plus le teint de Marco blêmissait et ça n’avait rien à voir avec le sang qu’il perdait encore. Quoi… Qu’est-... Non il y avait bien des limites à tout cela. C’était tellement dingue. Se retrouver dans le futur à cause… À cause d’un stupide sous-sol sous une cabane? Mais-- Pourquoi? Et transformer des gens en statue d’or? Marco baissa les yeux vers ses mains, réalisant qu’elles tremblaient. Non, il ne voulait faire de mal à personne. Et Tori non plus! En fait, il y avait-il vraiment des gens à Tsuki prêts à agir comme les monstres décrits par cette femme? ...Il repensait à Narok, à Lynn’, à tout ceux qui étaient partis avec Ren’ justement. Mais, ils n’avaient pas attaqué de villes ou tué d’innocents… Ça se serait sût. Les médias n’auraient pas pu taire quelque chose d’aussi énorme. Alors comment se faisait-il que les élèves de Tsuki soient devenus de vrais tueurs dans le futur? Ça allait à l’encontre de tout ce qu’ils faisaient dans cette académie. C’était insensé. Marco ne voulait pas y croire. Et pourtant il avait peur. Il était trop occupé dans ses pensées pour voir les réactions du professeur Chu’ et Shaerina, mais elles devaient être aussi choquées que lui, non? Ils eurent comme un sursaut d’unisson en entendant un bruit venant de la cabine de toilette. Ah non. Il n’y avait personne! À moins que l’homme assommé par Shaerina ne se soit réveillé? Et pourtant à en juger par ses jambes qui dépassaient de la cabine du fond, ce n’était pas le cas. Deux personnes surgirent de la même cabine.

Tiens… Marco avait vu l’un d’eux au banquet--- et bien sûr Noa était là. Pourquoi avait-il cette impression que la présence de ce dernier ne le surprenait même pas? Allez… le futur, l’apocalypse, puis Noa… Une journée normale pour Marco. … Il avait le sentiment que c’était mieux que de devenir fou. Ou l’était-il?

Le jeune homme du banquet déclara soudainement qu’il était de leur côté. ...Du côté de qui au juste? Marco aurait voulu remonter le temps et juste… ne pas défoncer ce stupide plancher de cabane. Est-ce que tout cela était de sa faute? C’était qu’un vulgaire effet papillon provoqué par son surpoids? ...Si Noa pouvait lire ses pensées, il lui dirait sûrement qu’il s’accordait trop de crédit.

Aaaah…. Aaaah…

Avec tout ça, Marco avait presque oublié la présence de la dame affolée. Cette dernière était plus pâle que jamais, comme si elle avait vu un fantôme. Elle regardait Noa… Non, l’avait-elle vu dans le futur?

Monstre--- MEURTRIER!!!

Dans un élan désespéré elle sortit un couteau de son soulier--- Elle cachait un couteau?!

Merde-- MERDEMERDEMERDE!!!

Marco n’avait ni réfléchit à l’inutilité de son geste, ni aux conséquences. Il s’était interposé entre la dame et Noa toujours à moitié dans la cabine.

Le couteau suisse se retrouva plongé dans sa poitrine.

...Urk!!!

La dame n’avait plus la moindre expression terrifiée… La démence se voyait dans ses yeux. Elle souriait, mais ses yeux étaient fous.

Hahahahahahaha!!! J’en ai eu un…. J’EN AI EU UN!!! HAHAHAHAHA!!!

Comme pour rendre cette scène encore plus irréelle, encore plus cauchemardesque. Chu’ et Shaerina se retrouvèrent au dessus d’une faille s’ouvrant dans le plancher. Chu’ fut la première à y tomber, Shaerina, par réflexe sans doute tenta d’aggriper la première chose à proximité: la jambe de la femme.

Lâchez-moi… L CHEZ-MOI!
C’est après divers coups de pieds au visage que Shaerina sombra sous les yeux de tous dans cette faille.

C’est la dernière chose que Marco vit avant de perdre connaissance.

Liam et Noa étaient maintenant pris avec un Marco inconscient, une femme instable-- Et quelqu’un qui cognait à la porte de la salle de bain.

- Est-ce que tout va bien?!

Il fallait que Liam et Noa aient un esprit vif pour sortir de ce bourbier!



Les deux jeunes femmes sont retrouvées dans l’herbe en face de l’académie. Au-dessus de leur tête, elles peuvent voir Darius, Li Wen et Archie. L’infirmier a la main plaquée sur la bouche.

- Mon Dieu…

Li Wen n’avait même plus son expression aussi calme et joueuse. Elle avait ses trois yeux écarquillés et Darius semblait sur le bord de l’évanouissement.

- Oh quelle horreur!, s’exclama-t-il.

À part pour leur confusion, et la douleur au visage de Shaerina qui lui laissera sans doutes des ecchymoses pour quelques jours, il y avait quelque chose d’autre qu’elles pouvaient remarquer. Une odeur affreuse de mort.

Chu’ pouvait entre autre ne pas sentir son bras gauche, un rapide coup d’oeil lui fit voir que ce dernier était noir, comme s’il était pestiféré. Shaerina était dans la même situation, mais c’était sa jambe droite qui était dans cette état.

- Ne restez pas là! Allez me chercher des brancards, vite!

Archie avait parlé avec une urgence dans la voix. Il se pencha au dessus de Chu’, comme pour veiller à ce qu’elle seule l’entende.

- On dirait de la gangrène… Je ne peux pas laisser ça comme ça… Vous comprenez?

Sans doute était-ce le choc, ou la douleur… Ou un mélange des deux, mais le professeur ne répondit pas.



Myo’ pouvait sentir la puissance de l’aura l’emplir, tout avec un certain sentiment de soulagement. C’était sans doute cela qui lui avait sauvé la vie.

En un éclair la pièce devint noire. Myo’ avait évité de justesse ce qui semblait être une lame, passant près de lui à une vitesse incroyable. Les autres n’eurent pas cette chance.

Un couteau acéré au design assez complexe se logea entre les côtes de Jïnn, lui arrachant une douleur aiguë, le mettant à terre temporairement. Daft évita de peu de perdre tout ce qui se trouvait au dessus de son cou, mais reçu une entaille profonde sous les clavicules tandis qu’Artemis laissa échapper un cri, une lame épaisse transperçant sa jambe gauche de part en part, ainsi que les deux bras tailladés par des lames filantes, comme si elles possédaient leur volonté propre, Cheshire avait une arme logée profondément entre l’os de son épaule et son torse, quant à Luxia, elle avait maintenant une longue taillade dans le dos qui partait de l'une de ses épaules et qui s'arrêtait au niveau du bassin de l'autre côté.

Dans tout cela, la lumière revint, comme pour dévoiler l’horreur de toute la situation. Le seul encore debout était Myo’. Lui et Jïnn pouvaient sentir une présence, mais qui se déplaçait de manière étrange, trop aléatoire. Leur ennemi semblait toujours s’obstiner à rester caché, mais il devait y avoir un point faible quelque part! Il fallait le trouver parce qu’il ne fallait pas un génie pour comprendre que la prochaine vague pouvait leur être fatale.

Jïnn pouvait sentir que cette aura lui était familière… Brisée, souillée, complètement empoisonnée si on pouvait ainsi dire… Pourtant. Il ne pouvait pas ne pas reconnaître cela. Il l’avait vu et côtoyée trop souvent. Tori Clark...