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Au plus noir de la nuit (solo) [Terminé]

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Message par Invité Dim 24 Sep 2017, 21:53

Plus d’un mois c’était écoulé déjà depuis ce fameux jour. Celui ou j’ai surpris Thomas en train de s’entailler les veines. Une chose en entrainant une autre son sang avait entaché ma main et à la fin de cette entrevue j’avais finis par y gouter par curiosité. Je n’ai rien oublié de tout cela, comment l’aurais-je pu ? Comment oublier une telle saveur, une telle sensation agréable comme si je revivais. Au début j’ai pensé qu’il ne s’agissait que d’un simple jeu de mon esprit et avait mis ça sur le compte de la fatigue une simple conséquence de mon horloge interne qui se décalais à force d’escapades nocturnes. J’aurais voulu chassé ces pensées pour le moins inhabituel de mon esprit mais j’en ai été incapables, plus les jours passait et plus la curiosité et l’envie me poussais à y gouter à nouveau …
 
Mais comment ? Je n’allais pas demander à Thomas de se saigner à nouveau pour moi et je me voyais mal aller commander une poche à la banque ou même l’infirmerie. Pourtant j’avais cette irrépressible envie qui me réclamait de faire quelque chose pour étancher cette soif nouvelle.
 
Alors, j’étais partie en quête d’un endroit ou m’isoler au début j’ai pensé au grenier mais je me suis vite rendu compte que tout le monde y va pour s’isoler ou quand on cherche à ne pas être vu ou déranger, au point qu’à force cette pseudo cachette secrète, ne l’était plus vraiment et je ne voulais en aucun cas être interrompus dans ce que je m’apprêtait a faire.
 
Alors j’ai choisi une autre option. Comme à mon habitude j’ai attendus que le couvre-feu passe et que la nuit tombe pour quitter le dortoir ainsi que l’établissement et rejoindre la forêt. C’est le seul endroit où je me sens bien, à ma place, loin de toute cette agitation ces sourires ce jeu d’hypocrisie masqué auxquels je prenais pourtant part et à force excellais
 
Je m’enfonçais donc dans cette étendue boisé, toujours plus loin, toujours plus sombre, là où le claire de lune de transperçait même plus la couronne des arbres, à l’abri des regards, à l’abri des autres, à l’abri de leur rires, à l’abri de leur remarques. Seul, en tête à tête avec moi-même et mes démons.
 
Je jetais un bref regard autour de moi, me montrant attentifs aux sons environnants pour m’assurer de n’être en la compagnie de quelqu’un avant de déployer l’un de mes tentacules. Cherchant rapidement avec sensitive toutes traces susceptibles de trahir la présence d’autre mais personne … il n’y avait que moi. Je ne voulais en aucun cas me montré aussi négligeant que ne l’est thomas et être déranger en flagrant délit pendant ce que je m’apprêtais à faire.
 
Je m’asseyais donc en tailleur à même le sol, adosser un grand chêne pour retrousser l’une de mes manches. Le tentacule se rabattit vers moi pointant son extrémité sur l’intérieur de mon poignet, s’approchant lentement pointant son écaille sur la chair blanche. Celle-ci était plus tranchante qu’une lame de rasoir je n’eus donc pas besoin d’exercé une forte pression que les premières gouttes de sangs ne perlent déjà. La sensation était désagréable mais néanmoins supportable me permettant ainsi que continuer le chemin de l’écaille de manière à m’affliger une entaille d’environ 5 centimètres mais peux profonde. La douleur ressentit était semblable à une coupure, comme une sorte de brulure, des picotements comme de l’alcool à désinfecter sur une plaie.
Je soufflais un coup pour me calmer. Malgré l’obscurité je parvenais à distinguer ce liquide plus sombre que ma chair s’écouler sur mon bras. Je trouvais cette visions à la fois belle et apaisante Je portais la blessure sanguinolente à mes lèvres et au moment où l’arôme ferrique stimula mes papilles je me retrouvais comme calmé, apaisé, soulagé. Je ressentais comme une sensation de béatitude la plus total, j’oubliais tous les problèmes auxquels j’étais confronté depuis mon retour, la rupture avec Yasushi, les reproches des gens, leurs remarques, leur incompréhension, les tentatives de Quiet. Plus rien de tout cela ne comptais il n’y avait que le gout ferrique dans ma bouche et ce chaud liquide qui s’écoulait dans ma gorge. Malheureusement le plaisir fut de courte durée, rapidement la saveur disparaissait et je n’arrivais plus à extraire de mon bras aucune goute.
 
L’écoulement c’était anormalement arrêté, mes cellules alphas avait colmaté la plaie des fibres resserrèrent les bords de ma peaux pour ensuite formé une sorte de croute semblable au sang coagulé.
 
Non pas ça ! Pas maintenant ! J’en veux encore ! Pousser par ma soif de sang je m’entaillais à nouveau le bras mais rien à faire, le spectacle se répétais de plus en plus vite, me laissant de moins en moins de temps pour apprécier mes saignements.
 
J’étais exaspéré, dépité, comme quelqu’un à qui on avait retiré sa raison de vivre, son bonheur et l’idée de ne plus y avoir accès m’effrayait et éveillait en moi comme une sensation de mal être.
 
C’est toujours comme ça de toute façon, chaque fois que je pense atteindre mon but, mon idéal, quelque chose qui puisse se rapproché du bonheur, non un élément interne venait toujours tout gâcher, j’en ai assez, ça ne peut plus continuer comme ça. J’en ai assez d’être le gentils Noa qui aide tout le monde, accepte tout ce qui lui et encaisse sans broncher, c’est terminé il est hors que question que je continue comme ça. Je veux du sang et si je ne peux pas l’obtenir de moi je l’obtiendrais ailleurs !
 
Puis comme un signe divin, une réponse à mon appel, un bruissement de feuille se fit entendre et mon tentacule repéra rapidement la présence d’un autre animal à proximité. Plus gros qu’un chat mais pas tout à fait un chiens, il était seul et je crois percevoir des bruits de reniflements.
Ce comprend …Ce renard attiré par mon sang pense avoir à faire à un animal blesser ? Avec la vivacité digne d’un anaconda mon tentacules attrapa l’animal le piégeant dans mes anneau et le souleva au-dessus du sol sans aucune difficulté.
 
La peur l’instinct de survie et sans doute de la douleurs poussais l’animal à se débattre luttant en vain de toute ses forces et poussant des gémissement comme des supplications pour épargner sa vie. Une part de moi aurait voulu le libérer. J’ai beau ne pas aimer les animaux, je n’aime pas les voir souffrir, mais une autre part de moi, plus sombre en décida autrement. Une voix sifflante, faible comme un murmure m’incita à faire ce dont je ne me serais cru capable un jour …
 
Je resserrais mon étreinte mortel y mettant progressivement plus de force, telle un boa constrictor un peu plus à chaque expiration de l’animal. Je pouvais sentir mes écailles commencer à taillader sa peau. Le renard continuais de se débattre hurlant à la mort jusqu’à ce qu’un craquement se fit entendre puis plus rien, aucun son, aucune réaction si ce n’est quelque spasmes musculaires dû aux nerfs. J’ai serré tellement fort que je lui ai brisé le cou ainsi que d’autre os. La carcasse se retrouvais broyé dans mes anneaux et une grande quantité de sang s’écoula tout le long de mon appendice dans un bruit de égouttement et sucions. Je maintenant les reste du renard au-dessus de moi, me penchant en arrière bouche grande ouvert et langue sortit afin d’accueillir un maximum de fluides vital. le gout était très différent du miens ou même de celui de thomas, mais pas désagréable non plus.
 
Des gouttes de sangs tombèrent un peu partout sur moi et autour, entachant mon visage, mon coup et mes vêtements mais je m’en moquais. J’étais bien trop occupé à savourer mon repas pour m’en soucier. Il en fut ainsi jusqu’à ce que mon ventre me soma d’arrêter. En effet le sang est bien moin digeste que d’autre boissons comme l’eau par exemple je ne pouvais en absorbé indéfiniment.
 
Une fois rassasier je jetais le cadavre d’un geste négligeant a quelque mètres de moi et me relevais. Je me sentais bien, débordant d’énergie, comme revitalisé. Malheureusement je ne pouvais rentrer à l’académie ainsi … les vêtements entachés et le corps maculé de traces rouges, dégageant une odeur de mort.
 
Je rejoignais un point d’eau que je savais non loin de là pour m’y baigner et nettoyer mes affaires tant que le sang est encore frais pour en retirer le maximum. L’air glacial de la nuit et la froide caresse du vent ne me dérangeait guerre, j’avais l’impression d’être bénit d’une force tel que rien ne pouvait m’arrêté.
 

C’est ainsi que ma descentes au cœur des ténèbres avait pris un tournant décisif. Pourtant c’était loin d’être terminé, bien au contraire …
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