A la recherche d'une passion [Pv Caliptika et Riley N.]

J'étais tranquillement allongée dans ma chambre, seule, lorsque quelqu'un frappa. Je dû me lever pour ouvrir la porte... à Riley-chan. J'étais agréablement surprise de la voir, mais le fait qu'elle ne me dise rien sur la raison de sa venue me mettait mal à l'aise. Elle me demanda si j'étais libre et, parce que je lui avais répondu positivement, elle me prit la main et m'entraîna dans les couloirs. Je fus bien contente d'être habillée en un jean noir et un tee-shirt blanc très simple. A mes pieds, j'avais rapidement enfilé des ballerines claires. Le silence de mon amie était pesant. Heureusement, de temps à autres, elle me regardait en souriant mystérieusement mais gentiment. Sa main était douce et chaude.

Bientôt nous arrivâmes à la salle de musique. Que pouvions-nous bien faire là? Nous n'avions pas cours et nous n'avions pas été convoquées. Du moins, pas à ma connaissance! Alors, en la regardant d'un air interrogateur, je lui demandai :

- Euh... Riley-chan? Est-ce que tu veux bien me dire pourquoi tu m'as entraînée jusqu'ici maintenant?

Mais, elle me répondit pas par des mots: elle me demanda de me taire en souriant, son indexe devant la bouche. Elle m'indiqua que je pouvais m'installer tandis qu'elle se dirigeait vers le piano. Qu'est-ce que cela signifiait-il? Sans dire quoi que ce soit d'autre, mais en adoptant un air légèrement dépité. Riley-chan s'assis derrière le piano puis respira profondément. Sans que je m'y attende, j'entendis des notes, douces et magnifiques. La mélodie jouée sonnait comme le chant des oiseaux. Lentement et sans bruit pour ne pas mettre fin à cet enchantement, je me levais et me dirigeais vers l'instrument. Je découvris alors que c'était Riley-chan qui jouait en touchant les pièces blanches et noires, créant ainsi des sons mélodieux. Je fus émue par ce que j'entendais. Je pensais : Alors... c'est ça, une mélodie jouée par un instrument?

Lorsqu'elle eut terminé, je ne sus quoi faire ou quoi dire. C'était si nouveau et si envoûtant que les mots me manquaient terriblement.

Après deux heures de français éprouvantes, j'avais du temps libre jusqu'à midi. Je voulais en profiter pour honorer ma promesse à Yumiko : lui trouver une passion. Je sortais donc de classe, passais quelques couloirs, marchais un peu dehors parce que l'intérieur, à force, c' est frustrant pour l'imagination puis arrivais enfin au dortoir Saphir. Je montais les quelques marches pour aller à l'étage et toquais à la chambre 2F. Yumiko m'ouvrit presque immédiatement, comme si elle ne faisait rien ou n'avais rien à faire. Après lui avoir demandé si elle étais libre, je l'entraînais vers le bâtiment principal.

Pendant le trajet, je me retournais quelques fois avec mon faux petit sourire pour la rassurer. Je voyais bien que ça l'étonnait et cela me faisait plaisir de lui faire une surprise. Alors que nous arrivions vers la salle de musique, elle me demanda :

- Euh... Riley-chan ? Tu veux bien me dire pourquoi tu m'as entraîner jusqu'ici maintenant ?

Je ne lui répondis pas, posant juste mon index sur mes lèvres pour lui intimer le silence. Je lui fis ensuite signe de s'assoire et je m'installais à mon tour devant le piano. Je ne savais que peu de morceau mais j'en connaissais un qui pourrait lui plaire. Je posais délicatement les doigts sur les touches puis les lançais dans une mélodie douce, profonde. Mes mains semblaient voler au dessus des touches blanches et noires sans s'arrêter, la mélodie paraissait sans fin. Pourtant tout a une fin, ce morceau aussi. Quand je rouvris les yeux que j'avais fermé sans m'en apercevoir, Yumiko était proche de moi, les yeux brillants. Elle ne disait rien mais l'émotion était là et ça me soulageait que cela lui plaise.

Un bruit pourtant, dérangea cet instant. La porte s'ouvrit, je l'entendais mais je ne voyais pas car Yumiko était devant. Qui avait interrompu ce moment ?

Après avoir une matinée de cours tranquille, j' avais toute l' après midi pour faire ce que voulais. Je consultait le plan qu' on m'avais donné à l'accueille. Je vis alors que cette académie possédait une salle de musique. Je pris donc ma guitare rangé dans son étui et je me suis mit a cherché la salle. Malgré la carte, j' ai eu du mal à trouvé la salle. Quand j' y suis arrivée, j'entendis une douce mélodie. " Du piano classique sans queue ...", devinais-je. Quand je suis arrivée devant la porte, je m' arrêtais pour écouter et pour ne pas déranger la personne qui jouait. Je connaissais ce morceau. C'était du Chopin. Il était joué avec plus de douceur que le version original, ce qui n' empêche pas que ce soit beau. Quand les dernières notes furent tombées, je rentrai dan la pièce. Je reconnus la magnifique jeune blonde que j' avais rencontrée en arrivant a l'académie. De là ou j' étais je ne pouvais pas voir qui était au piano. Je m' avançais dans la pièce pourvoir qui jouait, je découvris alors que c'était la jeune fille au long cheveux noir et yeux magentas qui était aussi la a mon arrivée manquerai plus que le garçon a la chemise déchirée et l'autre garçon au cheveux blanc et noir et ce serait le grand rassemblement . Elle portait son uniforme et vu la broderie qu' il y a dessus, je dirais qu'elle est de la maison saphir comme la jolie blonde. Je la trouvais jolie et elle deviendra probablement magnifique dans quelques années.

"Puis-je joué un morceau s'il-te-plait ?"

Alors que je vis le visage de Riley-chan prendre un air gêné, que j'entendis une voix féminine demander :

"Puis-je joué un morceau s'il-te-plait ?"

Je me tournai pour voir une élève qui était récemment arrivée. Mince, brune aux yeux mauves, plus je la regardais, plus elle me rappelait la fille que j'avais rencontrée en même temps que ce garçon à la chemise lacérée. C'est lorsque je remarquai son katana à sa hanche que je fis le lien : c'était la même personne Penser à cette journée, émotionnellement pénible, m'était désagréable. Je ne savais pas comment réagir. C'est pourquoi je me retournée vers Riley-chan avec un air interrogateur.

Je fus triste de ne pas avoir pu féliciter mon amie pour sa prestation. J'aurai voulu lui dire que c'était aussi beau que le chant des oiseaux que j'avais écouté dans ma cage, aussi émouvant que notre rencontre et je voulais lui demander si je pouvais essayer de faire quelques notes sur cet instrument. Mais cette nouvelle arrivante, dont je ne me rappelais pas le prénom, mais que je savais appartenir à la maison Emeraude, souhaitait jouer aussi. Je ne savais vraiment pas comment réagir... Que faire?

Au son de la voix inconnue et que je supposais venir de l'intruse, Yumiko se retourna, une lueur un peu triste dans les yeux. Je me reconcentrais. Qu'avait dit la fille, car c'était assurément une fille, qui était entrée ?

- Puis-je joué un morceau s'il-te-plait ?

Oh ! J'aurais voulu apprendre à Yumiko les rudiments du piano... Je me levais; je voulais voir en chair et en os qui nous avait interrompu. Je ne fus pas déçue ; c'était la jeune fille brune portant un katana et qui semblait avoir un sourire plaqué sur le visage toute la journée. D'ailleurs, est-ce que c'était normal de sourire tout le temps comme ça ? Il faudrait que je me renseigne sur le sujet.

Cette fois je pus la regarder en détail. Des traits fins, des yeux violets, des formes et des muscles qui s'alliaient parfaitement, plus grande que moi, à peu près le même âge que Yumiko. Ses cheveux descendaient en cascade jusqu'à un peu plus loin que ses reins. A ses oreilles, des boucles d'oreilles qui attirèrent mon regard car elles brillèrent un instant dans la lumière du rayon de soleil.

La regardant dans les yeux, je lui répondis :

- En fait... euh... ce serait avec plaisir mais... enfin, je voulais apprendre à Yumiko, je la désignais d'un petit mouvement de main, quelques bases du piano...

Ce n'était peut-être pas malin de refuser. Après tout, cette fille portait un katana, sûrement aiguisé et elle savait encore plus sûrement l'utiliser correctement. Allais-je me faire réduire en petits morceaux ? Inconsciemment, je me raidis, redoutant la réaction de l'ainée.

A leurs expressions, je compris de suite que je les gênais. Je me sentis comme une intruse et j'ai eu un pincement au cœur. Je pris un air désolé et je répondis:

"Ce n'est pas grave. Je suis désolé de vous avoir déranger. Ce que tu jouais était très beau. C'était du Chopin, non ?

Ma curiosité pris-le dessus:

" Tu joues depuis combien de temps ? Et Sais-tu joué avec d'autres instruments ? "

Je me disais que je posais trop question mais si je ne le faisais pas sa allais ma torturé l’esprit. La curiosité est un vilain défaut... parfois. En tout cas, une telle façon de jouer montre une bonne expérience. J'y joue depuis 5 ans et je pourrais sans doute refaire ce morceau. Ce qui m'étonna, c'était quelle jouait sans partition. Je savais faire de même mais c'est plutôt rare. N'en a avait-elle pas besoin ou elle ne connaissait pas le solfège. Je lui aurais bien posé la question mais je crois que sa manquerait de tact donc je la passais sous silence. Je regardais ses doigts en quête de d'info. Chez certain pianiste, au bout de plusieurs années de pratique, les doigts s’abimaient. Ces mains et ces doigts ne montraient aucun signe d'usure. Je vais devoir me contenter de ces réponses si elle veut bien me répondre.

Je ne la vis pas, mais j'entendis son ton désolé :

"Ce n'est pas grave. Je suis désolé de vous avoir déranger. Ce que tu jouais était très beau. C'était du Chopin, non ?

Du Chopin? Je ne comprenais pas. Mais ce qui me déstabilisa encore plus, c'est qu'au lieu de rester sur son état premier, elle changea du tout au tout. Curieuse. Oui, elle était curieuse lorsqu'elle reprit :

" Tu joues depuis combien de temps ? Et Sais-tu joué avec d'autres instruments ? "

Tout en l'écoutant, je me mis à marcher jusqu'à me placer derrière le piano. J'avais envie de ré-écouter ces notes merveilleuses, celles qui m'avaient transportées. Alors, je me mis à parcourir, doucement, chaque note du clavier. Mais ce n'était pas pareil... Alors, j'essayai deux notes en même temps. C'était mieux. Puis je pris mes deux mains et tentais une mélodie avec les notes devant moi. Je ne savais pas si c'était joli, ni cette mélodie quelque peu archaïque signifiait quelque chose aux oreilles de mes deux camarades. Quoi qu'il en soit, à mes oreilles, il s'agissait bel et bien d'un chant d'oiseau. C'est pourquoi, un sourire vint illuminer mon visage. Je levais alors ma tête vers elles et leur demandais d'une voix plutôt enjouée, sans peur, ni angoisse :

- Est-ce que vous voulez bien m'apprendre s'il vous plaît?

La jeune fille ne sembla pas vouloir me découper. Plutôt le contraire même, puisqu'elle me posa plein de question, d'un air enjoué.

- Ce n'est pas grave. Je suis désolé de vous avoir déranger. Ce que tu jouais était très beau. C'était du Chopin, non ? Tu joues depuis combien de temps ? Et sais-tu jouer avec d'autres instruments ?

Elle m'avait fait un compliment sur la mélodie mais je ne comprenais pas le terme "Chopin". A l'envers, cela faisait "Pain Chaud" mais je ne suis pas sûre que c'est de cela qu'elle voulait parler... Je sais ! Chopin, je crois me souvenir que c'était un célèbre pianiste. Ainsi c'est l'une de ses partitions que je jouais ? Je ne le savais même pas, on ne me l'avait jamais dit. Je me devais de répondre, ce n'étais pas poli, et alors là, elle aurait le droit de me hachis-menu. La politesse, c'est important et ça fait éviter la plupart des ennuis.

- J'ai commencé à jouer il y a... Je réfléchis rapidement. ... environ cinq ans, mais c'est plus un passe-temps. Je ne joue que du piano.

J'avais élucidé sa première question, ne savant que répondre. D'ailleurs, peu après que je me suis tue, Yumiko avait commencé à tester les touches blanches et noires. D'abord hésitante puis un peu plus assurée, même si cela ne ressemblait pas à ce que je jouais. Au contraire même, mais cela n'empêchait pas que cela soit beau. Elle s'arrêta au bout d'un moment et, se retournant, nous posa une question :

- Est-ce que vous voulez bien m'apprendre s'il vous plaît ?

N'étions-nous pas là pour cela ? Ça lui avait plu et elle voulait jouer. Mon objectif était à moitié remplis. Mon faux sourire ressortis. Ne sachant pas si la question s'adressait plus à la brune ou à moi-même, j'acquiesçais doucement d'un hochement de tête avant de me tourner pour voir ce qu'allait répondre la brune.

Ce qu'elle avait joué était simple un peu mal enchainé mais elle avait déjà compris certaine chose. Elle demande si on veut bien lui apprendre. Ca ne me dérange pas du tout mais peut être est ce la cas pour l'autre pianiste. Je préférai ne pas m'imposer.

"Je veux bien si je ne dérange pas. J'ai déjà une idée par quel musique on peut déjà commencé a t'apprendre."

Je pensai à la Lettre a Elise de Beethoven, qui était un de mes morceaux favoris et le tout premier que j'ai appris a jouer. En attendait une réponse je me mit a observer le piano. Il était sans queue et de très bonne qualité. mais on voyait clairement qu'il avait déjà, un bon nombre d'année d'utilisation comme la plus part du matériel et des instrument dans cette salle. Je vis une guitare électrique dans un coin et qui fis monté une vague de tristesse en moi en pensant que je n'avais pas pu pendre la mienne, j'ai du me contenter de ma classique. Que j'avais dans mon dos et qui commençait a peser lourd. Je la déposait soigneusement en attendant toujours le verdict des deux autres jolies filles dans la pièce en espérant quand même qu' elle m' accepte. Je me suis fait aucune ami ici depuis les quelques jour que j'étais arriver. Je me sentait tellement seul que j'accepterai même le garçon impoli ou maladroit que j'avais rencontré devant l'académie.

"Je veux bien si je ne dérange pas. J'ai déjà une idée par quel musique on peut déjà commencé a t'apprendre."

Comm Riley-chan avait acquiescé quelques instants auparavant, je ne pu me retenir un saut de joie. C'est un geste que je n'avais jamais fait et que je ne me savais pas capable de faire. Alors, après que je m'en sois rendue compte, je piquai un fard assez impressionnant et marmonnai des excuses à peine audibles.

Après un moment pendant lequel je regardais le piano en silence, j'en vins à me demander qui était cette jolie brune. Elle avait posé son instrument avec une délicatesse rare. Qu'était-ce d'ailleurs? Mettant de côté ma question, je me concentrai sur les présentations qui devaient être faites (ou refaites?). Puis, prenant mon courage à deux mains, je nous présentais d'une voix timide :

- A-avant de commencer q-quoi que ce soit, il f-faudrait qu'on se présente. V-vous ne pensez p-pas?

J'aurais bien attendu leur réponse, mais je sentais mon courage s'envoler, fondre comme neige au soleil. Alors je continuais encore plus timidement :

J-je s-... je suis Y-yumiko... Et... et toi?

La jeune fille au katana acquiesça elle aussi à la demande de Yumiko, ce qui eut comme conséquence de la faire sautiller de... joie ? Avant de devenir rouge comme un écrevisse et de murmurer quelques mots que je n'entendis pas. La brune, pendant ce temps avait déposer délicatement un sac dans lequel je supposais qu'il contenait un instrument. Cependant je ne savais pas lequel. Yumiko reprit la parole, ce qui m'étonna un peu même si je ne le montrais pas.

- A-avant de commencer q-quoi que ce soit, il f-faudrait qu'on se présente. V-vous ne pensez p-pas ? J-je s-... je suis Y-yumiko... Et... et toi ?

Sa dernière phrase était sûrement adressée à la brune. Il me semblait que Yumiko ne bégayait pas autant à notre rencontre... Avait-elle aussi un peu peur de se faire découper en rondelle ? Ou peut-être pas, la jeune brune me paraissait moins farouche qu'au portail. Elle pourrait faire un bon modèle, avec Yumiko. Et même, pourquoi pas faire un personnage à leur effigie dans mon monde... Mais là n'est pas le sujet. Yumiko a raison, il faut se présenter... Continuant à sa suite, je me mis à sa hauteur et dis :

- Et moi, Riley Vaneth, enchantée.

La magnifique blonde fit un geste de joie et puis rougie brusquement. Je trouvais ça mignon, voir adorable, une telle sensibilité. Je me détendis et je me suis mit a sourire franchement. Elle prononça une phrase que je ne comprit pas. Puis reprit la parole plus fort.

- A-avant de commencer q-quoi que ce soit, il f-faudrait qu'on se présente. V-vous ne pensez p-pas ? J-je s-... je suis Y-yumiko... Et... et toi ?

C'est ce moment la que je remarquais que le regard couleur rubis que posait sur mon katana la fille au long cheveux noir. Ca devait la gêné, donc je le détachais de ma ceinture et le posait près de mon étui. Ensuite je souris de manière rassurante a la fille aux yeux de Rubis. Tout en faisant ça elle se présenta.

- Et moi, Riley Vaneth, enchantée.

- Caliptika Byakuchi

Une réponse simple et directe. Je m'installais ensuite e je commençais a joué la musique que je pensais apprendre a Yumiko. Le début, se faisait avec qu'une seule mais qui jouait les aigus et l'autre venait plus tard pour les graves, rajoutant ainsi de la profondeur.

- Tu connais cette musique, Riley-san ?

A peine eussais-je terminé ma présentation que je vis quelque chose, que je ne compris pas, se passer entre les deux jeunes filles. Elles semblaient se regarder, s'observer, pour savoir comment réagir. Je craignais qu'elles ne s'entendent pas jusqu'à ce que Riley-chan se présente :

- Et moi, Riley Vaneth, enchantée.

- Caliptika Byakuchi, fit simplement la nouvelle venue.

Cette dernière avait posé son katana à côté de son paquet qui ressemblait à celui qu'avait Itami lors du cours de musique. Puis, elle vint s'installer au piano pour jouer une mélodie que je ne connaissais pas. Elle était douce, mais elle m'avait l'air si compliquée. Pourtant, cela ne m'empêcha pas de l'apprécier. Je l'aimais beaucoup bien que je n'arrivais pas à la comprendre. Puis, lorsqu'elle eu terminé, elle demandé à Riley-chan, en se tournant vers cette dernière :

- Tu connais cette musique, Riley-san ?

Elle était aussi d'origine japonaise? Cela correspondait bien au fait qu'elle portait un katana. En tous les cas, elle y ressemblait bien plus que moi. Très peu de japonais avaient les cheveux blonds et les yeux bleus comme moi.

Ne me laissant pas abattre par ce détail, je me mis à réfléchir à un surnom pour cette jeune brunette, aussi talentueuse musicienne. Son nom me paraissait trop compliqué et j'avais peur de ne pas le retenir. Après un peu de réflexion, mixée avec une observation des touches de l'instrument, je trouvai "Cali-chan". Il s'agissait d'un diminutif suivit de la marque de respect -chan. Cette trouvaille me fit sourire. Mais je n'en fis part à personne pour le moment. Je ne voulais pas les déranger dans leur discussion en attendant qu'elles m'apprennent à jouer.

Elle avait du apercevoir mon regard légèrement inquiet vis-à-vis de son arme puis qu'elle la déposa en me souriant. Ensuite, elle se présenta avant de s'installer devant le piano et de commencer à jouer. Caliptika ? Un nom bien compliqué mais que dont j'espérais pouvoir me souvenir. Ce serait un manquement au respect si j'écorchais son prénom et je n'avais pas très envie de tester ses aptitudes au katana. Vraiment pas. Sa mélodie m'emporta dans ma bulle, pas aussi rapidement que le faisait mes dessins mais presque.

J'étais... dans l'espace. Je crois. Il y avait une fille à côté de moi, accompagnée par trois créatures étranges. La fille semblait avoir mon âge mais pour l'avoir créée je savais que c'était tout le contraire. Elle me prit la main, et nous dirigeât vers une grosse planète. Je reconnus aussitôt le côté de mon monde intérieur que je connaissais. Toujours en me tenant la main, la fille nous emmenât à terre, près d'un petit village vivant et joyeux. Plus nous marchions, plus je me remémorais l'histoire de ce village, les personnages que j'y avais créé. La fille tendit un doigt que je suivis du regard...

- Tu connais cette musique, Riley-san ?

"-san" ? Sûrement un terme japonais, vu les consonances. Les paroles de Caliptika me tirèrent de mon monde assez brutalement même si je n'en laissait rien paraître. Je reconnaissais la mélodie, mais j'aurais été bien incapable de répondre de qui était ce morceau. Aussi, je dis la vérité.

- Je connais l'air mais pas le compositeur.

Je remarquais le sourire de Yumiko et ça me fit plaisir. Elle avait l'air de réfléchir a quelque chose. Je remarquais aussi pendant un instant très rapide la même expression chez Riley-san. Avant que j'ai le temps de posé la question de ce qui les taraudaient, Riley-san répondit a ma première question.

- Je connais l'air mais pas le compositeur.

J'aurai été étonné si elle ne l'avais jamais entendu, vu que ce morceau était très célèbre. Je continuais, mes mains jouais toute seule, par habitude, car j'étais concentré sur mes deux nouvelles connaissance.

- C'est la Lettre a Elise de Beethoven. Et il me semble que quelque chose vous gênes un peut, non ?

Je fit signe a Yumiko de s'asseoir a côté de moi pour lui montré les notes les accords. Je me disais que je devrai allé acheter des partitions en ville et quelque corde de guitare de rechange pour avoir un jeu complet de rechange. En pensant ça, une idée met venue a l'esprit.

-Sinon, Yumiko, Je peut te présenté un autre instrument, si tu veux.

Je lui avais dit ça en sortant ma guitare classique de son étui. C'était un instrument de très bonne qualité. J'avais collé un très beau dessin d'une guitare électrique avec en dessous une banderole ou il était marqué dedans "I love rock n' roll" le tout entourer de rose. Je l'avais fait moi même et j'étais fier du résultat même si c'était pas extraordinaire.

Je me mit a joué toute les cordes et quelques notes pour voir si elle était accordée. Elle l'était, donc je commençais a joué Wonderwall de Oasis, puis j'entamais les paroles.

-Today is gonna be the day
That they're gonna throw it back to you
By now you should've somehow
Realized what you gotta do
I don't believe that anybody
Feels the way I do about you now...

Il y eu un petit silence seulement rompu par l'air de piano avant que Riley-chan réponde à Cali-chan :

- Je connais l'air mais pas le compositeur.

La joueuse ne cessa de pianoter sur les touches noires et blanches alors qu'elle prit le temps de nous parler de ce morceau :

- C'est la Lettre a Elise de Beethoven. Et il me semble que quelque chose vous gêne un peu, non ?

Puis, elle me fit signe de m'assoir à côté d'elle. Je ne répondit rien, mais je lui souris en m'installant pour l'observer de plus près jouer. J'avais remarqué que les touches noires et blanches formaient un schéma précis. Alors, lorsqu'elle termina, je tentais de me souvenir des premières notes en pensant que je n'aurais certainement pas le même son. Je cherchais donc à retrouver à partir du schéma. C'est ainsi que, après quelques essais, je parvins à reproduire les quelques premiers sons de cette mélodie. Cette réussite me fit sourire. Mais je ne tentai pas la suite puisque la jeune musicienne me demanda en sortant un instrument étrange :

-Sinon, Yumiko, je peux te présenter un autre instrument, si tu veux.

Je n'eus pas vraiment le temps de lui répondre : elle s'installer déjà de sorte que à pouvoir toucher toutes les cordes de ses deux mains. Et, lorsqu'elle se mit à jouer une toute autre mélodie, je vis que ses doigts créaient des schémas qui me semblaient compliqués. Chaque mouvement créait un son différent... En réalité, cela me parut beaucoup plus compliqué que le premier instrument.

Lorsqu'elle eut terminé sa chanson, je souris sans la regarder. Je ne voulais pas décevoir la jeune fille. Mais, d'un autre côté, mon cœur me disait de ne pas tenter de toucher les cordes de ce curieux objet. Après un instant de silence, toujours souriante, je levais la tête vers Cali-chan et lui dit :

- J-je préfère le... euh... le piano?

Pour illustrer mes dires, je me retentais de jouer Lettre à Elise. Puis, comme je savais que je parviendrais à rien seule, je m'adressai à mes deux amies :

- Vous voulez bien m'apprendre, s'il vous plaît? Répétais-je.

Caliptika nous apprit le nom de la chanson ainsi que son compositeur. Bétovenn ? Je ne savais pas comment l'écrire, je n'avais jamais vu son nom avant, ce qui, devait être assez étrange. Je veux dire, j'avais l'impression que cet air, tout le monde le connaissait, donc, de fil en aiguille, l'appellation du compositeur aussi. D'une manière tordue mais sûrement vrai, je me trouvais bien inculte. Je rajoutais donc le thème "musique" à la liste de choses à lire dans la bibliothèque.

Caliptika laissa le piano pour sortir son instrument de sa house. Je m'installais sur une chaise qui trainait en détaillant le nouvel instrument. Une guitare. Je l'avais reconnu car il y en avait à l'orphelinat mais en miniature. Là, elle commença à chanter et je fus de nouveau emportée. Elle chantait fabuleusement bien aussi, je fis bien attention à l'écouter. Lorsqu'elle termina la dernière note j'en voulais encore rien qu'un petit peu, mais Yumiko avait jeté son dévolu sur le piano.

Cette dernière tenta de reproduire les notes qu'avait produit Caliptika sur le clavier mais elle abandonna assez rapidement. A dire vrai, ce qu'elle avait fait ne ressemblait pas vraiment à la dite Lettre à Elise. Elle répéta sa question :

- Vous voulez bien m'apprendre, s'il vous plaît ?

Je lui avait déjà dit oui avant mais cette musique... je ne la connaissais que d'oreilles, je ne savais pas la jouer.

- Je veux bien, mais je ne connais pas cette mélodie.

Je supposais que Caliptika voudrait bien, elle avait l'air particulièrement contente de lui montrer ses talents musicaux. Je ne pouvais qu'apprécier son niveau qui était vraiment... élevé, disons-le clairement.

Riley-chan et Caliptika-chan avaient toutes deux accepté de m'apprendre à jouer du piano. Ainsi, nous avions passé le reste de la journée à faire ça. J'avais trouvé cet exercice intéressant mais bien plus compliqué qu'il n'y paraissait. Pour être franche, bien que je sache plus ou moins accorder les notes pour faire des mélodies "très jolies", je ne comprenais que très peu ce qu'elles m'expliquaient. Etais-je très bête. Ou était-ce tout simplement plus compliqué que cela en avait l'air? Peut-être les deux, quand on y pense.

Persistant dans l'exercice, je me désintéressai bientôt de cet instrument. Ou, plus exactement, j'étais fatiguée de tous mes échecs. J'avais donc demandé à mes deux amies de me jouer quelques mélodies. Ni plus, ni moins. La fin de journée se termina donc sur un bon souvenir.
Quand vint le soir, Riley-chan et moi-même repartîmes dans la maison Saphir tandis que Caliptika-chan se dirigea vers chez les Émeraudes. j'avais hâte de raconter cette expérience à Narudgi-kun, de connaître son opinion sur celle-ci et de m'essayer à un autre exercice. Je souhaitais dessiner et écrire un peu. Je n'étais pas experte, mais ces deux passes-temps m'aidaient à avancer doucement dans ce monde que je découvrais avec mes yeux de petit enfant.