La légende épique... de deux filles qui vont à l'école
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La légende épique... de deux filles qui vont à l'école
Cher journal,
Ça y est, je suis officiellement inscrite à l'Académie Tsuki ! J'ai dû me rendre au "bâtiment administratif" où ils m'ont donné plusieurs feuilles de papier à remplir et à signer. J'ai fait semblant de lire ce qui était marqué comme c'était un peu trop long, mais je leur fais confiance ! Par contre je n'ai pas voulu remplir les cases "âge" et "date de naissance". Parce que je n'en sais rien, et que de toute manière "ils" n'utilisent même pas le même calendrier !! Et puis je préfère garder mon "secret" pour moi, en attendant de voir...
En échange ils m'ont donné l'uniforme de l'académie, un emploi du temps, et une feuille indiquant mon numéro de dortoir.
Aussitôt sortie des bureaux de l'administration, Appia s'empressa de trouver un coin à l'abri des regards -les toilettes du personnel- pour revêtir son uniforme scolaire. Elle ne le trouvait pas particulièrement seyant, et elle aurait sans doute choisi une autre tenue pour partir à la découverte du vingt et unième siècle si elle l'avait pu, mais cela vaudrait mille fois mieux que les horribles vêtements avec lesquels elle était arrivée ! Profitant de la glace qui se trouvait là, elle décida aussi de se rafraîchir avant d'aller à la rencontre de ses nouveaux condisciples.
Devant son reflet, elle ne put s'empêcher -comme à chaque fois- de soupirer. Elle avait toujours la même tête qu'avant. Toujours ! Elle ne se donnait pas l'impression d'avoir plus de onze ou douze ans, et pourtant elle avait la certitude d'avoir plus ! Si cela lui avait paru rassurant au tout début de pouvoir échapper aux bouleversements que subit le corps à son âge elle avait vite déchanté, et en était maintenant à la limite du complexe ! ... Si jamais les autres se moquaient d'elle, elle ne supporterait pas !
La nouvelle étudiante appliqua donc un peu de gloss, du fard aux endroits stratégiques, et gratifia le tour de ses yeux d'un double trait d'eye-liner, espérant ainsi se donner un air plus mature... enfin moins "gamine". Bon, elle avait peut-être gagné au moins six mois en apparence ? Un an grand maximum ? Quoi qu'il en soit il était hors de question que ses futurs condisciples la prennent de haut à cause de son air trop jeune, et on ne pourrait pas dire qu'elle n'avait pas mis toutes les chances de son côté !
Cela fait, elle empoigna à deux mains le vieux sac de sport contenant ses maigres possessions et s'aventura dans les couloirs.
Le château de Tsuki était vraiment magnifique ! Et dire qu'on l'avait transformé une simple école ?! De son point de vue, et bien que son expérience en matière de riches demeures soit proche de zéro, elle en aurait au moins fait la résidence d'un roi ou d'un empereur ! Elle déambula longtemps dans les couloirs qui n'en finissaient pas, et ne se lassait pas d'admirer le somptueux décor. C'était de loin le bâtiment le plus luxueux ou elle avait jamais pénétré !
A force de marcher au hasard, et après être retournée plusieurs fois sur ses pas sans s'en rendre compte, Appia finit par atterrir dans le grand hall d'entrée. Elle s'y sentit... minuscule, dans un univers à la fois immense et hostile. Il y avait d'autres élèves, mais ils avaient tous l'air tellement... grands, et différents d'elle. Et la crainte l'envahit alors: pourrait-elle vraiment sympathiser avec ces gens qui avaient été élevés à une époque totalement différente de la sienne ? Et serait-elle capable de jouer le jeu ? De faire semblant d'être comme eux ? Finalement, avait-elle bien fait de venir ?
"Prisca" resta là, son sac serré contre elle, l'air passablement paniquée, cherchant du regard quelqu'un qu'elle pourrait aborder.
Ça y est, je suis officiellement inscrite à l'Académie Tsuki ! J'ai dû me rendre au "bâtiment administratif" où ils m'ont donné plusieurs feuilles de papier à remplir et à signer. J'ai fait semblant de lire ce qui était marqué comme c'était un peu trop long, mais je leur fais confiance ! Par contre je n'ai pas voulu remplir les cases "âge" et "date de naissance". Parce que je n'en sais rien, et que de toute manière "ils" n'utilisent même pas le même calendrier !! Et puis je préfère garder mon "secret" pour moi, en attendant de voir...
En échange ils m'ont donné l'uniforme de l'académie, un emploi du temps, et une feuille indiquant mon numéro de dortoir.
Aussitôt sortie des bureaux de l'administration, Appia s'empressa de trouver un coin à l'abri des regards -les toilettes du personnel- pour revêtir son uniforme scolaire. Elle ne le trouvait pas particulièrement seyant, et elle aurait sans doute choisi une autre tenue pour partir à la découverte du vingt et unième siècle si elle l'avait pu, mais cela vaudrait mille fois mieux que les horribles vêtements avec lesquels elle était arrivée ! Profitant de la glace qui se trouvait là, elle décida aussi de se rafraîchir avant d'aller à la rencontre de ses nouveaux condisciples.
Devant son reflet, elle ne put s'empêcher -comme à chaque fois- de soupirer. Elle avait toujours la même tête qu'avant. Toujours ! Elle ne se donnait pas l'impression d'avoir plus de onze ou douze ans, et pourtant elle avait la certitude d'avoir plus ! Si cela lui avait paru rassurant au tout début de pouvoir échapper aux bouleversements que subit le corps à son âge elle avait vite déchanté, et en était maintenant à la limite du complexe ! ... Si jamais les autres se moquaient d'elle, elle ne supporterait pas !
La nouvelle étudiante appliqua donc un peu de gloss, du fard aux endroits stratégiques, et gratifia le tour de ses yeux d'un double trait d'eye-liner, espérant ainsi se donner un air plus mature... enfin moins "gamine". Bon, elle avait peut-être gagné au moins six mois en apparence ? Un an grand maximum ? Quoi qu'il en soit il était hors de question que ses futurs condisciples la prennent de haut à cause de son air trop jeune, et on ne pourrait pas dire qu'elle n'avait pas mis toutes les chances de son côté !
Cela fait, elle empoigna à deux mains le vieux sac de sport contenant ses maigres possessions et s'aventura dans les couloirs.
ͼͼͽͽ
Le château de Tsuki était vraiment magnifique ! Et dire qu'on l'avait transformé une simple école ?! De son point de vue, et bien que son expérience en matière de riches demeures soit proche de zéro, elle en aurait au moins fait la résidence d'un roi ou d'un empereur ! Elle déambula longtemps dans les couloirs qui n'en finissaient pas, et ne se lassait pas d'admirer le somptueux décor. C'était de loin le bâtiment le plus luxueux ou elle avait jamais pénétré !
A force de marcher au hasard, et après être retournée plusieurs fois sur ses pas sans s'en rendre compte, Appia finit par atterrir dans le grand hall d'entrée. Elle s'y sentit... minuscule, dans un univers à la fois immense et hostile. Il y avait d'autres élèves, mais ils avaient tous l'air tellement... grands, et différents d'elle. Et la crainte l'envahit alors: pourrait-elle vraiment sympathiser avec ces gens qui avaient été élevés à une époque totalement différente de la sienne ? Et serait-elle capable de jouer le jeu ? De faire semblant d'être comme eux ? Finalement, avait-elle bien fait de venir ?
"Prisca" resta là, son sac serré contre elle, l'air passablement paniquée, cherchant du regard quelqu'un qu'elle pourrait aborder.
Re: La légende épique... de deux filles qui vont à l'école
Une fois les dossiers et tous les papier remplis, je me suis tout de suite sentie soulagée. Je n'ai jamais été forte avec tout ce qui était papier, je me contenté de survoler les questions en y répondant brièvement. On m'attribua une maison, une chambre et un uniforme. Je quittais le lieu d'inscription pour pouvoir visiter un peu ce bâtiment gigantesque qui me servira d'école.
A l'intérieur, l'académie Tsuki me paraissais deux fois plus grande que de l'extérieur. Je passai une porte ouverte...
J'avais atterrie dans un immense Hall qui était rempli d'élèves. Il y avait quelques personnes de mon âge et d'autres un peu plus grands avec des âges plutôt varier.
Je remarquai plusieurs personnes qui regardait dans ma direction et ricanaient. Se moquaient ils de moi?....
Je regardai alors au sol, à côté de moi et vis mon corps étalé par terre. Je me remis tout de suite à l'intérieur, toute gêné.
Soudain, je vis une jeune fille qui devait sans doute avoir le même âge que moi (j'ai quatorze ans pour ce qui ne le savait pas) se diriger vers moi. Je sentais mes joues rougir car elle devait avoir vu mon "show" pour venir en ma rencontre.
Complétement paniquée, je bougeais mes bras dans tous les sens, ce qui je dois dire était une action inutile.
Comprenant que ce que je faisait été bête, j'arrêtais de gigoter. A présent ma tête devais être plus rouge qu'une tomate.
Elle continua tout de même d'avancer jusqu'à m'adresser la parole.
C'est sûr elle devait me prendre pour une folle ou en tout cas pour une imbécile de première.
A l'intérieur, l'académie Tsuki me paraissais deux fois plus grande que de l'extérieur. Je passai une porte ouverte...
J'avais atterrie dans un immense Hall qui était rempli d'élèves. Il y avait quelques personnes de mon âge et d'autres un peu plus grands avec des âges plutôt varier.
Je remarquai plusieurs personnes qui regardait dans ma direction et ricanaient. Se moquaient ils de moi?....
Je regardai alors au sol, à côté de moi et vis mon corps étalé par terre. Je me remis tout de suite à l'intérieur, toute gêné.
Soudain, je vis une jeune fille qui devait sans doute avoir le même âge que moi (j'ai quatorze ans pour ce qui ne le savait pas) se diriger vers moi. Je sentais mes joues rougir car elle devait avoir vu mon "show" pour venir en ma rencontre.
Complétement paniquée, je bougeais mes bras dans tous les sens, ce qui je dois dire était une action inutile.
Comprenant que ce que je faisait été bête, j'arrêtais de gigoter. A présent ma tête devais être plus rouge qu'une tomate.
Elle continua tout de même d'avancer jusqu'à m'adresser la parole.
C'est sûr elle devait me prendre pour une folle ou en tout cas pour une imbécile de première.
Le théorème du vieillissement selon Appia
Cher journal,
Le château est immense et il y a plein d'élèves, mais je ne sais pas à qui m'adresser ni ou aller. Dans le hall, il y avait une fille qui était étalée par terre. Je me suis demandé si elle était morte, mais en fait non. Personne n'avait l'air de s'inquiéter, et puis elle s'est remise à bouger.
Cela veut surement dire qu'elle a un corps bizarre, elle aussi ? Peut-être comme le mien ? Je suis presque sûre que, tout comme moi, elle est capable de ne pas mourir. Si c'est le cas alors peut-être que, comme je l'espérais, Tsuki est remplie de personnes comme moi nées il y a longtemps. Ce serait une bonne nouvelle !!
Dans un premier temps, en entendant les éclats de rire Appia s'était cru visée, sans savoir pourquoi... ce qu'elle faillit prendre mal ! Mais en réalité c'était cette fille étalée par terre qui en était l'objet. Se mêlant aux autres, "Prisca" la dévisagea sans gêne: elle n'était pas très grande, pas beaucoup plus qu'elle ; vu son teint, elle était probablement originaire d'Extrême-Orient. Elle avait un visage gentil -bien que pour l'heure celui-ci était aussi rouge qu'une tomate !- et surtout... elle avait les cheveux blancs ! Alors cette fois pas de doute... d'après le théorème du vieillissement selon Appia: cheveux blancs = personne âgée. Par conséquent, cheveux blancs + résurrection = une fille sûrement plus âgée qu'elle en avait l'air,... peut-être même plus âgée qu'elle ! CQFD.
Un autre détail retint son attention: la valise que portait l'élève aux cheveux blancs. C'était donc une nouvelle elle aussi.
Sa première intention avait été de simplement observer le spectacle, puis de continuer son chemin en ignorant ce qui venait de se produire. Mais ce qui la surprenait c'était que personne ne soit encore venu à son secours, au lieu de se moquer. Soit les gens d'ici étaient cruels, ou alors ce genre d'évènement était-il tellement courant qu'il était tout juste l'objet d'une bonne blague ? Dans ce cas, allait-on se moquer d'elle aussi si elle allait à la rencontre de la fille qui était tombée ? ... Eh bien si c'était ça les humains du futur, ils étaient très décevants ! Devant le manque de réaction de l'assistance, Appia s'avança vers Chidori et s'agenouilla à son niveau. Elle avait l'air très mal à l'aise, mais c'était compréhensible vu sa situation ! Elle la dévisagea un moment, puis lui sourit gentiment et lui dit:
- Salut ! Tu as fait une belle chute je crois ! Euh... tu ne t'es pas fait trop mal ?
A la manière dont elle prononçait certains mots, on pouvait clairement deviner qu'elle ne s'exprimait pas dans sa langue maternelle.
Comme l'autre se relevait, elle lui tendit la main pour l'aider à se relever. Ce ne fut pas une mince affaire car même si la fille était menue Appia était très frêle, et elles faillirent bien retomber toutes les deux !
- Ouf ! Je m'appelle Appia. Appia Naevius Prisca ! Et toi ? Tu es nouvelle toi aussi, non ?
La réponse de la fille aux cheveux blancs sembla la ravir, et son visage s'illumina:
- Je suis perdue depuis tout à l'heure, je cherche mon dortoir... elle rit nerveusement. Ça te dirait de venir te perdre avec moi ?
Le château est immense et il y a plein d'élèves, mais je ne sais pas à qui m'adresser ni ou aller. Dans le hall, il y avait une fille qui était étalée par terre. Je me suis demandé si elle était morte, mais en fait non. Personne n'avait l'air de s'inquiéter, et puis elle s'est remise à bouger.
Cela veut surement dire qu'elle a un corps bizarre, elle aussi ? Peut-être comme le mien ? Je suis presque sûre que, tout comme moi, elle est capable de ne pas mourir. Si c'est le cas alors peut-être que, comme je l'espérais, Tsuki est remplie de personnes comme moi nées il y a longtemps. Ce serait une bonne nouvelle !!
Dans un premier temps, en entendant les éclats de rire Appia s'était cru visée, sans savoir pourquoi... ce qu'elle faillit prendre mal ! Mais en réalité c'était cette fille étalée par terre qui en était l'objet. Se mêlant aux autres, "Prisca" la dévisagea sans gêne: elle n'était pas très grande, pas beaucoup plus qu'elle ; vu son teint, elle était probablement originaire d'Extrême-Orient. Elle avait un visage gentil -bien que pour l'heure celui-ci était aussi rouge qu'une tomate !- et surtout... elle avait les cheveux blancs ! Alors cette fois pas de doute... d'après le théorème du vieillissement selon Appia: cheveux blancs = personne âgée. Par conséquent, cheveux blancs + résurrection = une fille sûrement plus âgée qu'elle en avait l'air,... peut-être même plus âgée qu'elle ! CQFD.
Un autre détail retint son attention: la valise que portait l'élève aux cheveux blancs. C'était donc une nouvelle elle aussi.
Sa première intention avait été de simplement observer le spectacle, puis de continuer son chemin en ignorant ce qui venait de se produire. Mais ce qui la surprenait c'était que personne ne soit encore venu à son secours, au lieu de se moquer. Soit les gens d'ici étaient cruels, ou alors ce genre d'évènement était-il tellement courant qu'il était tout juste l'objet d'une bonne blague ? Dans ce cas, allait-on se moquer d'elle aussi si elle allait à la rencontre de la fille qui était tombée ? ... Eh bien si c'était ça les humains du futur, ils étaient très décevants ! Devant le manque de réaction de l'assistance, Appia s'avança vers Chidori et s'agenouilla à son niveau. Elle avait l'air très mal à l'aise, mais c'était compréhensible vu sa situation ! Elle la dévisagea un moment, puis lui sourit gentiment et lui dit:
- Salut ! Tu as fait une belle chute je crois ! Euh... tu ne t'es pas fait trop mal ?
A la manière dont elle prononçait certains mots, on pouvait clairement deviner qu'elle ne s'exprimait pas dans sa langue maternelle.
Comme l'autre se relevait, elle lui tendit la main pour l'aider à se relever. Ce ne fut pas une mince affaire car même si la fille était menue Appia était très frêle, et elles faillirent bien retomber toutes les deux !
- Ouf ! Je m'appelle Appia. Appia Naevius Prisca ! Et toi ? Tu es nouvelle toi aussi, non ?
La réponse de la fille aux cheveux blancs sembla la ravir, et son visage s'illumina:
- Je suis perdue depuis tout à l'heure, je cherche mon dortoir... elle rit nerveusement. Ça te dirait de venir te perdre avec moi ?
Dernière édition par Appia le Ven 06 Mar 2015, 22:31, édité 1 fois
Re: La légende épique... de deux filles qui vont à l'école
La jeune fille qui s'était approchée de moi m'adressa la parole et à ma grande surprise ses paroles furent plus douce que ce que j'aurai pu penser. Elle commença:
- Salut ! Tu as fait une belle chute je crois ! Euh... tu ne t'es pas fait trop mal ?
Comprenant qu'elle n'était pas venue se moquer de moi et qu'en plus de ça elle avait eu la gentillesse de s'inquiéter pour moi. Un peu gainé je commençais à me lever et cette gentille fille m'aida en me tendant la main. Elle n'avait sans doute vu que mon corps au sol et pas moi a coté. C'est sans doute pour ça qu'elle s'est inquiétée. Cette jeune fille et moi manquions de retomber sur le sol mais elle rajouta:
- Ouf ! Je m'appelle Appia. Appia Naevius Prisca ! Et toi ? Tu es nouvelle toi aussi, non ?
J'ai trouver tout d'abord son nom un peu particulier, puis à ses mots, je compris qu'elle était dans la même situations que moi ( enfin pas qu'elle est laissée tomber son corps par terre mais bien qu'elle soit nouvelle). Je fit un simple oui de la tête. Elle continua:
-Je suis perdue depuis tout à l'heure, je cherche mon dortoir... et d'un petit rire nerveux elle continua. Ça te dirait de venir te perdre avec moi ?
Je ne sus pas tout de suite répondre mais avec un petit sourire je lui répondit:
- A vrai dire j'en serai ravie, après tout ça serai plus drôle non? Et puis moi aussi j'ai tendance à me perdre... hum...pour ce qui est de mon nom...C'est Chidori. hihi. A oui et, au fait... hum merci...
- Salut ! Tu as fait une belle chute je crois ! Euh... tu ne t'es pas fait trop mal ?
Comprenant qu'elle n'était pas venue se moquer de moi et qu'en plus de ça elle avait eu la gentillesse de s'inquiéter pour moi. Un peu gainé je commençais à me lever et cette gentille fille m'aida en me tendant la main. Elle n'avait sans doute vu que mon corps au sol et pas moi a coté. C'est sans doute pour ça qu'elle s'est inquiétée. Cette jeune fille et moi manquions de retomber sur le sol mais elle rajouta:
- Ouf ! Je m'appelle Appia. Appia Naevius Prisca ! Et toi ? Tu es nouvelle toi aussi, non ?
J'ai trouver tout d'abord son nom un peu particulier, puis à ses mots, je compris qu'elle était dans la même situations que moi ( enfin pas qu'elle est laissée tomber son corps par terre mais bien qu'elle soit nouvelle). Je fit un simple oui de la tête. Elle continua:
-Je suis perdue depuis tout à l'heure, je cherche mon dortoir... et d'un petit rire nerveux elle continua. Ça te dirait de venir te perdre avec moi ?
Je ne sus pas tout de suite répondre mais avec un petit sourire je lui répondit:
- A vrai dire j'en serai ravie, après tout ça serai plus drôle non? Et puis moi aussi j'ai tendance à me perdre... hum...pour ce qui est de mon nom...C'est Chidori. hihi. A oui et, au fait... hum merci...
Re: La légende épique... de deux filles qui vont à l'école
Il y a quelque chose que les professeurs n'apprécient pas. D'aucun vont vous dire que se sont les bavardages des gens placés au fond et qui ne font pas attention au cours. Mais je peux vous trouver autre chose : lorsqu'un élève n'étant pas placé derrière baille plutôt ostensiblement régulièrement pendant l'heure. Arthur trouvait les cours ennuyeux. Non pas qu'ils n'étaient pas intéressant, mais il comprenait a priori tout ce qui était apprit a ce niveau voire plus. Agacé, le fonctionnaire avait finit par lui demander de venir a la fin du cours, qu'ils s'expliquent. Seulement, le saphir n'avait pas très envie de trainer dans la salle, donc il préféra élaborer un plan. Lorsqu'il avait été interpelé, l'attention s'était tourné vers lui, et il n'avait pas aimé ça. Alors autant planifier une petite vengeance par dessus.
L'élève a côté de lui était intéressé, mais il ne comprenait pas bien alors Arthur décida de lui expliquer, en ajoutant quelques détails, inventés ou non, en disant qu'il fallait connaître cela pour la suite du programme. Évidemment il était parti sur des trucs compliqués et l'élève se retourna pour demander aux autres confirmation, du moins jusqu’à ce que le prof lui demanda de reprendre son attention. Le plan résulta en une poignée d'élèves qui vinrent vers le prof lui demander de l'aide. Ce dernier n'eut pas le temps de se consacrer a l'insolence d'un seul élève, et c'est ainsi qu'Arthur put prendre la fuite.. la fuite ? Non, pas du tout, il s'était juste éclipsé a la fin du cours comme le ferait un élève normal. Son professeur avait du même coup perdu un moment de sa pause. Allait-il arriver par derrière pour abattre une autre punition ? Il allait forcément apprendre a un moment ou a un autre que c'était le garçon qui avait dit des mensonges pour fuir. Et c'est pourquoi ce dernier se retournait a plusieurs reprise a ce moment là dans le couloir.
Il se dirigeait vers le hall d'entrée, pour ensuite sortir et rentrer a son dortoir et profiter, lui, pleinement d'une pause. Il se rendit compte en arrivant que le hall était particulièrement bondé. Pourquoi ? Peut-être y avait-il un évènement spécial.. non, on l'aurait su, et généralement les gens auraient eut une attention fixée quelque part, mais ont voyait de nombreuses allée et venues. Alors qu'il avançait dans la grande pièce il vit qu'une personne était tombée par terre. Et cela faisait rire les gens.. c'était proprement idiot. Heureusement pour elle elle se releva très vite, l'air gênée. Cela avait-il quelque chose a voir avec la capacité que chaque élèves avait ici-bas ?
Une autre fille vint vers elle, elles étaient toute deux plutôt jeune, peut-être a peu près l'âge d'Arthur. A voir leurs airs perdus ainsi que leurs bagages elles devaient être nouvelles. Il les vit parler mais ne capta pas toute la conversation. Si ça se trouvait c'était plus intéressant que le cours du prof. Et la bien sur, il avait fait l'erreur de soutenir son regard. Il le détourna. Elle risquaient de venir lui demander ce qu'il voulait, ou s'il voulait les accompagner. Pourquoi pensait-il ça ? Voir le côté pessimiste était facile, et en plus, il y avait peu de jeunes élèves a ce moment là.
L'élève a côté de lui était intéressé, mais il ne comprenait pas bien alors Arthur décida de lui expliquer, en ajoutant quelques détails, inventés ou non, en disant qu'il fallait connaître cela pour la suite du programme. Évidemment il était parti sur des trucs compliqués et l'élève se retourna pour demander aux autres confirmation, du moins jusqu’à ce que le prof lui demanda de reprendre son attention. Le plan résulta en une poignée d'élèves qui vinrent vers le prof lui demander de l'aide. Ce dernier n'eut pas le temps de se consacrer a l'insolence d'un seul élève, et c'est ainsi qu'Arthur put prendre la fuite.. la fuite ? Non, pas du tout, il s'était juste éclipsé a la fin du cours comme le ferait un élève normal. Son professeur avait du même coup perdu un moment de sa pause. Allait-il arriver par derrière pour abattre une autre punition ? Il allait forcément apprendre a un moment ou a un autre que c'était le garçon qui avait dit des mensonges pour fuir. Et c'est pourquoi ce dernier se retournait a plusieurs reprise a ce moment là dans le couloir.
Il se dirigeait vers le hall d'entrée, pour ensuite sortir et rentrer a son dortoir et profiter, lui, pleinement d'une pause. Il se rendit compte en arrivant que le hall était particulièrement bondé. Pourquoi ? Peut-être y avait-il un évènement spécial.. non, on l'aurait su, et généralement les gens auraient eut une attention fixée quelque part, mais ont voyait de nombreuses allée et venues. Alors qu'il avançait dans la grande pièce il vit qu'une personne était tombée par terre. Et cela faisait rire les gens.. c'était proprement idiot. Heureusement pour elle elle se releva très vite, l'air gênée. Cela avait-il quelque chose a voir avec la capacité que chaque élèves avait ici-bas ?
Une autre fille vint vers elle, elles étaient toute deux plutôt jeune, peut-être a peu près l'âge d'Arthur. A voir leurs airs perdus ainsi que leurs bagages elles devaient être nouvelles. Il les vit parler mais ne capta pas toute la conversation. Si ça se trouvait c'était plus intéressant que le cours du prof. Et la bien sur, il avait fait l'erreur de soutenir son regard. Il le détourna. Elle risquaient de venir lui demander ce qu'il voulait, ou s'il voulait les accompagner. Pourquoi pensait-il ça ? Voir le côté pessimiste était facile, et en plus, il y avait peu de jeunes élèves a ce moment là.
- HRP:
- Voila désolée du retard et de la qualité, il vous fallait une réponse non ?
Désigné volontaire !
Cher journal,
-D'ailleurs, j'ai réfléchi: pourquoi "cher journal" ? Après tout, tu ne m'as pas coûté si cher, et tu ne m'es pas particulièrement précieux. Enfin... je ne voudrais pas non plus que quelqu'un d'autre te lise, mais tu n'es pas pour autant un ami ! Est-ce que je devrais quand même te trouver un nom ?
Non, ce serait vraiment bizarre ! Tant pis, "Cher journal" ce sera très bien !-
La fille que j'ai rencontrée s'appelle Chidori (ou Chi d'Eauri, je ne sais pas trop comment ça s'écrit...). Je crois qu'elle est encore plus intimidée que moi ! Ce qu'il nous faudrait maintenant, c'est un brave "quelqu'un" pour nous faire visiter.
Oui, un volontaire, ce serait parfait !
Appia considérait Chidori avec un intérêt et une curiosité non dissimulée. Il y avait tellement de choses qu'elle voulait savoir ! Mais elle devait cependant y aller doucement, pour ne pas trop la bousculer mais aussi pour ne pas gaffer à son propre sujet.
- Dis-moi, tu n'es pas une Anglaise non ? Tu viens de quel pays ? Et ça ne te fait pas bizarre de partir aussi loin de chez toi ? Moi je dois aller dans la maison des "Rubis". Toi aussi ?
Tout en bavardant, Prisca jeta un regard circulaire en direction de l'assemblée d'élèves, à la recherche de son fameux "volontaire". Mais elle ne rencontra que des visages fermés, et des regards détournés, ou faussement indifférents. C'était impressionnant comme le badaud lambda était capable de soudain donner l'impression d'être complètement désintéressé de la scène lorsqu'il risquait d'être mis à contribution !
Il y en eut pourtant un qui eut la décence de soutenir son regard. C'était un garçon, probablement du même âge que Chidori (mais la romaine avait du mal à en juger, surtout que son costume le vieillissait). Honnêtement, elle aurait préféré quelqu'un de plus âgé et plus costaud, avec un physique rassurant, dans le style "grand frère protecteur". Au moins pour pouvoir porter sa compagne si celle-ci faisait une nouvelle chute imprévue ! Mais Appia n'était pas du genre à laisser passer une occasion: le temps qu'Arthur se rende compte dans quel embarras il s'était mis, elle était devant lui, un grand sourire ravi lui éclairant le visage !
- Bonjour, garç... euh, jeune ho..., hum...
Depuis qu'elle avait émergé dans le monde moderne, Appia n'avait jamais vraiment su comment s'adresser aux autres personnes, et encore moins celles qui avaient -en apparence- son âge. Devait-elle se fier à son âge théorique et essayer de se comporter comme une adulte (et donc, par extension, traiter les autres enfants et adolescents avec hauteur) mais sans en posséder l'expérience ni la maturité, ou encore s'efforcer d'être ce à quoi elle ressemblait, c'est-à-dire une fille de onze ou douze ans avec une coiffure archaïque et un peu trop maquillée ?
Oh, et puis zut ! Elle agirait comme elle le voudrait, et ce serait tout !
- Bonjour toi ! Je m'appelle Appia Naevius Prisca. Ça fait plaisir qu'il y ait quelqu'un comme toi, qui... ait l'air de se sentir un peu concerné !
Tout en parlant, elle lui tendit la main. Elle n'était absolument pas certaine que le jeune homme eût prévu de les aider, comme elle-même faisait semblant de le croire, mais même si ce n'était pas le cas c'était top tard car la nasse était en train de se refermer ! Et même s'il résistait au grappin d'Appia, il se ferait avoir par Chidori !
- Dis-moi... tu es ancien dans l'académie ? Parce qu'on vient d'arriver, toutes les deux, mais... on est complètement perdues !
Prisca ponctua sa déclaration d'un petit rire, puis elle profita de l'avoir devant elle pour jauger son nouvel interlocuteur du regard. Excepté son air qui donnait l'impression qu'il aurait préféré être ailleurs, il avait l'air de quelqu'un de plutôt sérieux, et c'était finalement ce dont les deux filles avaient besoin.
Elle se retourna et fit un signe de tête ravi à Chidori, comme pour lui dire "regarde, je crois qu'il n'est pas méchant !". Puis, revenant à Arthur:
- Tu t'appelles comment toi ? Et tu es de quelle maison ? Il es immense ce château. Et tout sert vraiment d'école ?
Bavarde, elle ? Ce n'était que le début !
-D'ailleurs, j'ai réfléchi: pourquoi "cher journal" ? Après tout, tu ne m'as pas coûté si cher, et tu ne m'es pas particulièrement précieux. Enfin... je ne voudrais pas non plus que quelqu'un d'autre te lise, mais tu n'es pas pour autant un ami ! Est-ce que je devrais quand même te trouver un nom ?
Non, ce serait vraiment bizarre ! Tant pis, "Cher journal" ce sera très bien !-
La fille que j'ai rencontrée s'appelle Chidori (ou Chi d'Eauri, je ne sais pas trop comment ça s'écrit...). Je crois qu'elle est encore plus intimidée que moi ! Ce qu'il nous faudrait maintenant, c'est un brave "quelqu'un" pour nous faire visiter.
Oui, un volontaire, ce serait parfait !
Appia considérait Chidori avec un intérêt et une curiosité non dissimulée. Il y avait tellement de choses qu'elle voulait savoir ! Mais elle devait cependant y aller doucement, pour ne pas trop la bousculer mais aussi pour ne pas gaffer à son propre sujet.
- Dis-moi, tu n'es pas une Anglaise non ? Tu viens de quel pays ? Et ça ne te fait pas bizarre de partir aussi loin de chez toi ? Moi je dois aller dans la maison des "Rubis". Toi aussi ?
Tout en bavardant, Prisca jeta un regard circulaire en direction de l'assemblée d'élèves, à la recherche de son fameux "volontaire". Mais elle ne rencontra que des visages fermés, et des regards détournés, ou faussement indifférents. C'était impressionnant comme le badaud lambda était capable de soudain donner l'impression d'être complètement désintéressé de la scène lorsqu'il risquait d'être mis à contribution !
Il y en eut pourtant un qui eut la décence de soutenir son regard. C'était un garçon, probablement du même âge que Chidori (mais la romaine avait du mal à en juger, surtout que son costume le vieillissait). Honnêtement, elle aurait préféré quelqu'un de plus âgé et plus costaud, avec un physique rassurant, dans le style "grand frère protecteur". Au moins pour pouvoir porter sa compagne si celle-ci faisait une nouvelle chute imprévue ! Mais Appia n'était pas du genre à laisser passer une occasion: le temps qu'Arthur se rende compte dans quel embarras il s'était mis, elle était devant lui, un grand sourire ravi lui éclairant le visage !
- Bonjour, garç... euh, jeune ho..., hum...
Depuis qu'elle avait émergé dans le monde moderne, Appia n'avait jamais vraiment su comment s'adresser aux autres personnes, et encore moins celles qui avaient -en apparence- son âge. Devait-elle se fier à son âge théorique et essayer de se comporter comme une adulte (et donc, par extension, traiter les autres enfants et adolescents avec hauteur) mais sans en posséder l'expérience ni la maturité, ou encore s'efforcer d'être ce à quoi elle ressemblait, c'est-à-dire une fille de onze ou douze ans avec une coiffure archaïque et un peu trop maquillée ?
Oh, et puis zut ! Elle agirait comme elle le voudrait, et ce serait tout !
- Bonjour toi ! Je m'appelle Appia Naevius Prisca. Ça fait plaisir qu'il y ait quelqu'un comme toi, qui... ait l'air de se sentir un peu concerné !
Tout en parlant, elle lui tendit la main. Elle n'était absolument pas certaine que le jeune homme eût prévu de les aider, comme elle-même faisait semblant de le croire, mais même si ce n'était pas le cas c'était top tard car la nasse était en train de se refermer ! Et même s'il résistait au grappin d'Appia, il se ferait avoir par Chidori !
- Dis-moi... tu es ancien dans l'académie ? Parce qu'on vient d'arriver, toutes les deux, mais... on est complètement perdues !
Prisca ponctua sa déclaration d'un petit rire, puis elle profita de l'avoir devant elle pour jauger son nouvel interlocuteur du regard. Excepté son air qui donnait l'impression qu'il aurait préféré être ailleurs, il avait l'air de quelqu'un de plutôt sérieux, et c'était finalement ce dont les deux filles avaient besoin.
Elle se retourna et fit un signe de tête ravi à Chidori, comme pour lui dire "regarde, je crois qu'il n'est pas méchant !". Puis, revenant à Arthur:
- Tu t'appelles comment toi ? Et tu es de quelle maison ? Il es immense ce château. Et tout sert vraiment d'école ?
Bavarde, elle ? Ce n'était que le début !
Re: La légende épique... de deux filles qui vont à l'école
- Dis-moi, tu n'es pas une Anglaise non ? Tu viens de quel pays ? Et ça ne te fait pas bizarre de partir aussi loin de chez toi ? Moi je dois aller dans la maison des "Rubis". Toi aussi ?
Je ne m'attendais pas à ce qu'elle me pose autant de questions a la fois alors timidement je répondis un petit "hum non, je suis saphir..." mais ce fut a peine si elle eu entendu tellement j'eu parlé doucement.
On dirait qu'Appia cherchait quelque chose du regard. Je suivi son regard et vie qu'elle regardait un garçon d'à peu près notre âge.
Elle commença à lui adresser la parole:
- Bonjour, garç... euh, jeune ho..., hum...
Ca manière de chercher ses mots me surprise car on aurait dit qu'elle venait d'une autre dimension ou d'une autre époque mais peut être que c'est seulement mon imagination qui va trop loin à près tout. Elle se reprit et continua en reprenant sur elle:
- Bonjour toi ! Je m'appelle Appia Naevius Prisca. Ça fait plaisir qu'il y ait quelqu'un comme toi, qui... ait l'air de se sentir un peu concerné !
Lui tendant la main elle poursuivit:
- Dis-moi... tu es ancien dans l'académie ? Parce qu'on vient d'arriver, toutes les deux, mais... on est complètement perdues !
Malgré le fait qu'elle soit légèrement plus petite que moi elle avait plus de caractère que moi. On voyait que le garçon en fasse de nous n'avait plus le choix que de répondre à nos questions.
Appia se retourna vers moi avec un air qui me rassura. Alors elle posa des questions au garçon mais je me demandais si il allait réussir à parler et non pas se faire couper la parole par Appia qui semble plus bavarde qu'elle le laisse croire:
- Tu t'appelles comment toi ? Et tu es de quelle maison ? Il es immense ce château. Et tout sert vraiment d'école ?
Je voyais qu'elle prenait les choses en main et ai décidé de simplement suivre la conversation en y intervenant que lorsque ce serai à mon tour de parler.
Je ne m'attendais pas à ce qu'elle me pose autant de questions a la fois alors timidement je répondis un petit "hum non, je suis saphir..." mais ce fut a peine si elle eu entendu tellement j'eu parlé doucement.
On dirait qu'Appia cherchait quelque chose du regard. Je suivi son regard et vie qu'elle regardait un garçon d'à peu près notre âge.
Elle commença à lui adresser la parole:
- Bonjour, garç... euh, jeune ho..., hum...
Ca manière de chercher ses mots me surprise car on aurait dit qu'elle venait d'une autre dimension ou d'une autre époque mais peut être que c'est seulement mon imagination qui va trop loin à près tout. Elle se reprit et continua en reprenant sur elle:
- Bonjour toi ! Je m'appelle Appia Naevius Prisca. Ça fait plaisir qu'il y ait quelqu'un comme toi, qui... ait l'air de se sentir un peu concerné !
Lui tendant la main elle poursuivit:
- Dis-moi... tu es ancien dans l'académie ? Parce qu'on vient d'arriver, toutes les deux, mais... on est complètement perdues !
Malgré le fait qu'elle soit légèrement plus petite que moi elle avait plus de caractère que moi. On voyait que le garçon en fasse de nous n'avait plus le choix que de répondre à nos questions.
Appia se retourna vers moi avec un air qui me rassura. Alors elle posa des questions au garçon mais je me demandais si il allait réussir à parler et non pas se faire couper la parole par Appia qui semble plus bavarde qu'elle le laisse croire:
- Tu t'appelles comment toi ? Et tu es de quelle maison ? Il es immense ce château. Et tout sert vraiment d'école ?
Je voyais qu'elle prenait les choses en main et ai décidé de simplement suivre la conversation en y intervenant que lorsque ce serai à mon tour de parler.
Re: La légende épique... de deux filles qui vont à l'école
Au risque de vous paraître cliché je pourrais vous parler de ces moments où vous sentez que vous avez fait une grosse erreur et que vous allez le regretter. Ceux où on aimerait tous remonter dans le temps et réparer cela. Et bien Arthur s'est senti dans un cas pareil a ce moment là, et bien qu'il su que penser a un voyage dans le temps était totalement irrationnel - et donc un peu idiot - malgré le fait qu'il fut dans une école avec des élèves possédant des pouvoir, il aurait bien aimé réussir a se défiler. Malheureusement il était prit dans l'étau, et il le sut, a l'instant même ou cette fille avait croisé son regard, qu'il n'avait plus d'échappatoire. Mettant son malaise de côté, il prit les quelques secondes de répit qu'il avait encore pour détailler ces filles : elles étaient nouvelles, il en avait la certitude. L'une d'elle semblait timide, restant encore un peu en arrière le temps que son amie nouvellement trouvée aille chercher quelqu'un. Cette dernière, elle, avait une coiffure qui faisait plutôt vieillot, et avait l'air d'être jeune. Pourtant.. pourtant un petit quelque chose dérangeait Arthur, mais quoi ?
Cela étant, elle finit par arriver, de toute façon tout finit par arriver, c'est la fatalité. Sauf peut-être pour ceux capables d'arrêter le temps. Quoi que... même pas vu qu'ils ne pouvaient certainement pas l'arrêter indéfiniment vu que cela serait jugé trop puissant mais.. je digresse. Le laps de temps fut court.. trop court... la jeune fille était déjà là, un grand sourire sur son visage, a prononcer les premiers mots du dialogue (ou trialogue, j'aime les néologismes) qui allait - peut-être - démarrer :
- Bonjour, garç... euh, jeune ho..., hum...
Et oh la la ce fut le drame, finalement ses premiers mots ne furent pas terrible. Il lui semblait impossible de trouver une bonne appellation pour le garçon qui se trouvait en face d'elle. Pourquoi donc ? Avait-elle du mal avec les synonymes ou les adjectifs ? Pourtant ce n'était pas dur. Ou bien elle ne venait pas du même pays. - Ne vous trompez pas, même si Arthur est assez intelligent il ne va pas deviner sur un coup de tête qu'Appia n'est même pas de ce temps -. Mais bon... elle aurait pu très bien dire simplement "bonjour" et rien d'autre. Déjà que c'était elle qui venait l'aborder lui, elle aurait pu au moins faire un effort. Enfin bon... elle finit par se reprendre après avoir laissé son interjection en suspend, pour faire bien plus simple... enfin... façon de parler.
- Bonjour toi ! Je m'appelle Appia Naevius Prisca. Ça fait plaisir qu'il y ait quelqu'un comme toi, qui... ait l'air de se sentir un peu concerné !
Et voila. "Toi". Un ridicule petit "Toi". On aurait presque dit qu'elle n'attachait pas de valeur a son interlocuteur. Arthur l'avait laissé continuer sans rien dire, sans même afficher son expression blasée habituelle, ou un sourire sarcastique, pour connaître ce qu'elle allait trouver. Et c'était pas si fameux. Ne nous attardons pas là dessus. Son nom était assez long, et avait une consonance un peut antique, peut être du fait que cela ressemblait a du latin. C'était bien étonnant quand on songeait au fait que la langue latine s'était perdue. Alors a moins que ses parents aient un sacrés sens de l'humour... Finalement cela avait éveillé la curiosité du garçon. Par contre se sentir concerné.... C'était hilarant quand on savait qu'Arthur avait juste fait l'erreur de soutenir son regard et rien d'autre. Pour sa présentation elle lui avait tendu la main. Ce signe de politesse était bien aimable, mais il ne la prit pas directement, voyant bien qu'elle n'en avait pas finit.
- Dis-moi... tu es ancien dans l'académie ? Parce qu'on vient d'arriver, toutes les deux, mais... on est complètement perdues !
Bingo, il avait vu juste. Enfin bon.. même si une expression satisfaite s'était a moitié affichée sur son visage, il fallait le dire, ce n'était pas difficile de deviner qu'elles venaient d'arriver en ces lieux. Il hocha la tête, un peu par automatisme, et la regarda sans rien dire émettre un petit rire et se retourner vers son amie. Puis vint le dernière phrase, celle qui allait lui ouvrir des possibilités de répondre :
- Tu t'appelles comment toi ? Et tu es de quelle maison ? Il es immense ce château. Et tout sert vraiment d'école ?
Ah les nouveau... enfin pas tous. En arrivant il avait, lui, bien prit ses marques et n'avaient même pas eut besoin de se faire guider. Tant pis, tout le monde ne pouvait pas avoir le même niveau. L'autre fille était restée derrière, comme si elle laissait son amie gérer la rencontre. Tien, se serait amusant d'essayer de deviner leur maison a un moment. Mais bon, vu que la politesse était de mise normalement, et qu'il n'avait plus aucun moyen de partir il accepta de lui serrer la main et répondit :
- Ancien c'est vite dit, je ne suis pas si âgé que ça. Oui le château est grand j'avais remarqué, mais c'est bel et bien une école. Quant a mon nom... je m'appelle Arthur Ward.
Tout cela d'un ton plutôt neutre. Pas comme s'il récitait un texte non, mais plus comme quelqu'un qui ne laisse passer aucun sentiments. Ah et on me dit que là je n'explique rien du tout vu que "ton neutre" a exactement cette signification. Enfin vous m'avez comprise. Cela étant, il n'était pas trop prêt a les aider et cherchait une excuse pas trop cliché pour partir. Le "je suis en retard" n'aurait pas de sens vu qu'il avait prit le temps de soutenir son regard...
- Et pour le fait de vous accompagner c'est...
Il aurait pu dire non... il aurait pu si un personnage particulièrement agacé n'était pas survenu dans le hall. Un professeur qui avait sûrement apprit qui était a l'origine du fait que sa pause avait été raccourcie, et s'était rappelé que cet élève devait le voir a la fin du cours. Arthur le remarqua vite, et s'il restait avec ces filles il pourrait être remarqué. Alors il changea très vite de fin de phrase, rapidement.
- Oui, venez c'est par ici..
Six mots, en comptant le "c'" comme un mot. Un peu une manière de se rassurer. Bon là c'était sorti tout seul, il n'y avait même pas pensé. Il leur indiqua un endroit et commença a s'y diriger. Il ne leur avait pas demandé leurs maisons, il avait bien envie de le deviner lui même. Pour la fille timide il parierait sur saphir. La timidité n'était pas vraiment un tempérament de Rubis ou d’émeraude. par contre il n'avait pas encore son idée sur l'autre fille. Ç’aurait été bien d'avoir d'autres indices. Et puis quitte a se les coltiner, autant avoir un trucs "intéressant" a faire.
Cela étant, elle finit par arriver, de toute façon tout finit par arriver, c'est la fatalité. Sauf peut-être pour ceux capables d'arrêter le temps. Quoi que... même pas vu qu'ils ne pouvaient certainement pas l'arrêter indéfiniment vu que cela serait jugé trop puissant mais.. je digresse. Le laps de temps fut court.. trop court... la jeune fille était déjà là, un grand sourire sur son visage, a prononcer les premiers mots du dialogue (ou trialogue, j'aime les néologismes) qui allait - peut-être - démarrer :
- Bonjour, garç... euh, jeune ho..., hum...
Et oh la la ce fut le drame, finalement ses premiers mots ne furent pas terrible. Il lui semblait impossible de trouver une bonne appellation pour le garçon qui se trouvait en face d'elle. Pourquoi donc ? Avait-elle du mal avec les synonymes ou les adjectifs ? Pourtant ce n'était pas dur. Ou bien elle ne venait pas du même pays. - Ne vous trompez pas, même si Arthur est assez intelligent il ne va pas deviner sur un coup de tête qu'Appia n'est même pas de ce temps -. Mais bon... elle aurait pu très bien dire simplement "bonjour" et rien d'autre. Déjà que c'était elle qui venait l'aborder lui, elle aurait pu au moins faire un effort. Enfin bon... elle finit par se reprendre après avoir laissé son interjection en suspend, pour faire bien plus simple... enfin... façon de parler.
- Bonjour toi ! Je m'appelle Appia Naevius Prisca. Ça fait plaisir qu'il y ait quelqu'un comme toi, qui... ait l'air de se sentir un peu concerné !
Et voila. "Toi". Un ridicule petit "Toi". On aurait presque dit qu'elle n'attachait pas de valeur a son interlocuteur. Arthur l'avait laissé continuer sans rien dire, sans même afficher son expression blasée habituelle, ou un sourire sarcastique, pour connaître ce qu'elle allait trouver. Et c'était pas si fameux. Ne nous attardons pas là dessus. Son nom était assez long, et avait une consonance un peut antique, peut être du fait que cela ressemblait a du latin. C'était bien étonnant quand on songeait au fait que la langue latine s'était perdue. Alors a moins que ses parents aient un sacrés sens de l'humour... Finalement cela avait éveillé la curiosité du garçon. Par contre se sentir concerné.... C'était hilarant quand on savait qu'Arthur avait juste fait l'erreur de soutenir son regard et rien d'autre. Pour sa présentation elle lui avait tendu la main. Ce signe de politesse était bien aimable, mais il ne la prit pas directement, voyant bien qu'elle n'en avait pas finit.
- Dis-moi... tu es ancien dans l'académie ? Parce qu'on vient d'arriver, toutes les deux, mais... on est complètement perdues !
Bingo, il avait vu juste. Enfin bon.. même si une expression satisfaite s'était a moitié affichée sur son visage, il fallait le dire, ce n'était pas difficile de deviner qu'elles venaient d'arriver en ces lieux. Il hocha la tête, un peu par automatisme, et la regarda sans rien dire émettre un petit rire et se retourner vers son amie. Puis vint le dernière phrase, celle qui allait lui ouvrir des possibilités de répondre :
- Tu t'appelles comment toi ? Et tu es de quelle maison ? Il es immense ce château. Et tout sert vraiment d'école ?
Ah les nouveau... enfin pas tous. En arrivant il avait, lui, bien prit ses marques et n'avaient même pas eut besoin de se faire guider. Tant pis, tout le monde ne pouvait pas avoir le même niveau. L'autre fille était restée derrière, comme si elle laissait son amie gérer la rencontre. Tien, se serait amusant d'essayer de deviner leur maison a un moment. Mais bon, vu que la politesse était de mise normalement, et qu'il n'avait plus aucun moyen de partir il accepta de lui serrer la main et répondit :
- Ancien c'est vite dit, je ne suis pas si âgé que ça. Oui le château est grand j'avais remarqué, mais c'est bel et bien une école. Quant a mon nom... je m'appelle Arthur Ward.
Tout cela d'un ton plutôt neutre. Pas comme s'il récitait un texte non, mais plus comme quelqu'un qui ne laisse passer aucun sentiments. Ah et on me dit que là je n'explique rien du tout vu que "ton neutre" a exactement cette signification. Enfin vous m'avez comprise. Cela étant, il n'était pas trop prêt a les aider et cherchait une excuse pas trop cliché pour partir. Le "je suis en retard" n'aurait pas de sens vu qu'il avait prit le temps de soutenir son regard...
- Et pour le fait de vous accompagner c'est...
Il aurait pu dire non... il aurait pu si un personnage particulièrement agacé n'était pas survenu dans le hall. Un professeur qui avait sûrement apprit qui était a l'origine du fait que sa pause avait été raccourcie, et s'était rappelé que cet élève devait le voir a la fin du cours. Arthur le remarqua vite, et s'il restait avec ces filles il pourrait être remarqué. Alors il changea très vite de fin de phrase, rapidement.
- Oui, venez c'est par ici..
Six mots, en comptant le "c'" comme un mot. Un peu une manière de se rassurer. Bon là c'était sorti tout seul, il n'y avait même pas pensé. Il leur indiqua un endroit et commença a s'y diriger. Il ne leur avait pas demandé leurs maisons, il avait bien envie de le deviner lui même. Pour la fille timide il parierait sur saphir. La timidité n'était pas vraiment un tempérament de Rubis ou d’émeraude. par contre il n'avait pas encore son idée sur l'autre fille. Ç’aurait été bien d'avoir d'autres indices. Et puis quitte a se les coltiner, autant avoir un trucs "intéressant" a faire.
Dernière édition par Arthur le Jeu 04 Juin 2015, 14:46, édité 1 fois
Immortels ou pas immortels ?
Cher journal,
J'ai réussi à trouver quelqu'un pour nous guider ! C'est un garçon, plutôt jeune par rapport à la plupart des gens qu'on a croisés, mais pas plus que Chidori je crois. Mais je n'ai pas pu tirer grand-chose de lui pour l'instant. C'est peut-être de la timidité, ou alors de l'indifférence, mais je me demande s'il ne me prend pas un peu pour une idiote.
Cela dit, je n'en sais pas beaucoup à propos de Chidori non plus. Les gens sont peut-être tous comme ça ici ?
Il nous a montré la suite du château. C'était vraiment très très impressionnant ! Ça fait à la fois chic et très moderne, beaucoup plus que les autres bâtiments "actuels" que j'ai pu visiter
On se rend bien compte qu'Appia n'a aucune raison de penser que le style Victorien est plus ancien que le style contemporain!
C'est ainsi que les deux filles partirent à la suite d'Arthur, qui les guida d'un pas pressé afin de mettre de la distance entre le professeur mécontent et eux. Après avoir mis plusieurs couloirs de distance avec lui, les trois élèves purent commencer la visite à un rythme plus normal.
Peu soucieuse du manque de réaction qu'avaient jusque-là témoignée ses deux condisciples, Appia continuait à s'émerveiller devant chaque nouveau détail du château. Tout y passa: les tableaux aux murs, les bois ciselées, les tapis épais, les grandes fenêtres, la lumière au plafond...
Cela dit, elle estimait aussi que c'était jeter de la confiture aux cochons que de donner un tel palais à des élèves au lieu d'y faire loger un roi !
Elle en profita aussi pour rajouter une tartine de questions. Parce que si elle était ravie que le jeune homme ait accepté de les guider, elle était restée sur sa faim avec ses interrogations !
Son ton, toujours aimable, cachait qu'en réalité elle accordait beaucoup d’importance aux sens cachés des réponses.
- Tu dis que tu n'es pas si ancien. Mais ça fait combien de temps que tu es là ?
Pitié, pitié, pensa-t-elle, réponds que ça fait au moins trente ans... ou soixante ! Ou alors beaucoup moins longtemps, mais précise que tu es bien plus âgé qu'il n'y paraît, que je ne me sois pas trompée ! S'il te plaît...
- Et sinon, "Chydauri", "Ar-re-ture", vous connaissez bien l'Angleterre ? Vu vos noms vous ne venez pas de ce pays, si ? Vous habitez ou ?
En dépit de sa relative prudence dans ce qu'elle disait afin de ne pas paraître suspecte, sa remarque lui paraissait sensée. Évidemment, le seul nom d'une personne habitant en Angleterre qu'elle connaissait était Mr. Kazamuki, le directeur. Et avant d'y mettre les pieds elle n'avait jamais entendu parler de ce pays lointain (même autrefois, la "Brittania" était tellement à l'opposé de son monde à elle qu'elle ne se souciait même pas de son existence). Si aucun des deux noms de ses camarades n'avait de "k" ou de "z", ou de sonorité approchante, c'était que, certainement, ils venaient d'un autre pays ! Logique ! Et sa maîtrise assez moyenne de la langue de Shakespeare ne l'aidait pas vraiment à faire la différence...
- Moi, je viens de... d'Italie ! Je suis venue en train, et j'ai terminé le voyage en voiture. Mais j'ai détesté !
Elle énonça les deux derniers mots "d'Italie" (bein oui, si le "c'" compte comme un mot, pourquoi pas le "d'" ?) comme si elle trouvait la chose amusante. Quant à la voiture, qu'elle plaçait en tête des pires inventions de l'ère contemporaine, il lui paraissait totalement logique qu'on puisse ne pas apprécier une machine pareille !
Il y avait tout de même une chose dont elle aurait aimé être sure. Le garçon avait dit "je ne suis pas si âgé que ça". Devait-on interpréter que, en dépit de ses capacités (Appia supposait toujours avoir affaire à une école de personnes partageant le même "pouvoir" qu'elle, et donc ayant dépassé leur espérance de vie) il n'était pas beaucoup plus âgé que ne le laissait présumer son apparence ?
Prisca avait espéré se renseigner discrètement, simplement en grappillant des informations en fonction des réponses de ses interlocuteurs. Mais jusque-là son plan avait été contrarié par leur manque de loquacité, et elle ne savait pas trop comment s'y prendre autrement.
D'un autre côté, tout aurait été nettement plus simple pour elle si on leur avait fourni d'office un prospectus détaillé, ou mieux, un accompagnateur désigné chargé de tout leur expliquer !
Bien sûr, elle aurait pu lui poser la question directement. Mais alors, si elle se trompait, elle était presque sûre de se ridiculiser ! D'un autre côté, en y allant trop par allusions, elle risquait de se faire encore rembarrer avec une réponse sans détails, comme un simple "oui", ou un "bien sur", qui au final ne signifiaient rien !
Et soudain, une idée lui vint. Fouillant dans son sac, elle en tira une enveloppe, bien reconnaissable puisqu'elle contenait la lettre d'invitation à Tsuki qui lui avait été adressée à la clinique ou elle était, à Milan. Puis avec son grand sourire à la "j'ai-une-idée-derrière-la-tête", elle demanda:
- Dis-moi, "Arre-ture", -elle prononça le nom avec application, mais sans succès- toutes ces personnes, ces... élèves... ils sont... ?
En guise de fin de phrase, elle agita vaguement les mains, l'une d'elles tenant bien en évidence la fameuse lettre. Elle espérait ainsi lancer le sujet des "pouvoirs". Une manière de dire: tu sais ce que je veux dire, je sais que tu sais que je sais ce que je veux dire, mais j'attends que tu le dises toi-même.
Cette fois, elle l'espérait, elle tirerait quelque chose de son guide !!
J'ai réussi à trouver quelqu'un pour nous guider ! C'est un garçon, plutôt jeune par rapport à la plupart des gens qu'on a croisés, mais pas plus que Chidori je crois. Mais je n'ai pas pu tirer grand-chose de lui pour l'instant. C'est peut-être de la timidité, ou alors de l'indifférence, mais je me demande s'il ne me prend pas un peu pour une idiote.
Cela dit, je n'en sais pas beaucoup à propos de Chidori non plus. Les gens sont peut-être tous comme ça ici ?
Il nous a montré la suite du château. C'était vraiment très très impressionnant ! Ça fait à la fois chic et très moderne, beaucoup plus que les autres bâtiments "actuels" que j'ai pu visiter
On se rend bien compte qu'Appia n'a aucune raison de penser que le style Victorien est plus ancien que le style contemporain!
C'est ainsi que les deux filles partirent à la suite d'Arthur, qui les guida d'un pas pressé afin de mettre de la distance entre le professeur mécontent et eux. Après avoir mis plusieurs couloirs de distance avec lui, les trois élèves purent commencer la visite à un rythme plus normal.
Peu soucieuse du manque de réaction qu'avaient jusque-là témoignée ses deux condisciples, Appia continuait à s'émerveiller devant chaque nouveau détail du château. Tout y passa: les tableaux aux murs, les bois ciselées, les tapis épais, les grandes fenêtres, la lumière au plafond...
Cela dit, elle estimait aussi que c'était jeter de la confiture aux cochons que de donner un tel palais à des élèves au lieu d'y faire loger un roi !
Elle en profita aussi pour rajouter une tartine de questions. Parce que si elle était ravie que le jeune homme ait accepté de les guider, elle était restée sur sa faim avec ses interrogations !
Son ton, toujours aimable, cachait qu'en réalité elle accordait beaucoup d’importance aux sens cachés des réponses.
- Tu dis que tu n'es pas si ancien. Mais ça fait combien de temps que tu es là ?
Pitié, pitié, pensa-t-elle, réponds que ça fait au moins trente ans... ou soixante ! Ou alors beaucoup moins longtemps, mais précise que tu es bien plus âgé qu'il n'y paraît, que je ne me sois pas trompée ! S'il te plaît...
- Et sinon, "Chydauri", "Ar-re-ture", vous connaissez bien l'Angleterre ? Vu vos noms vous ne venez pas de ce pays, si ? Vous habitez ou ?
En dépit de sa relative prudence dans ce qu'elle disait afin de ne pas paraître suspecte, sa remarque lui paraissait sensée. Évidemment, le seul nom d'une personne habitant en Angleterre qu'elle connaissait était Mr. Kazamuki, le directeur. Et avant d'y mettre les pieds elle n'avait jamais entendu parler de ce pays lointain (même autrefois, la "Brittania" était tellement à l'opposé de son monde à elle qu'elle ne se souciait même pas de son existence). Si aucun des deux noms de ses camarades n'avait de "k" ou de "z", ou de sonorité approchante, c'était que, certainement, ils venaient d'un autre pays ! Logique ! Et sa maîtrise assez moyenne de la langue de Shakespeare ne l'aidait pas vraiment à faire la différence...
- Moi, je viens de... d'Italie ! Je suis venue en train, et j'ai terminé le voyage en voiture. Mais j'ai détesté !
Elle énonça les deux derniers mots "d'Italie" (bein oui, si le "c'" compte comme un mot, pourquoi pas le "d'" ?) comme si elle trouvait la chose amusante. Quant à la voiture, qu'elle plaçait en tête des pires inventions de l'ère contemporaine, il lui paraissait totalement logique qu'on puisse ne pas apprécier une machine pareille !
ͼͼͽͽ
Il y avait tout de même une chose dont elle aurait aimé être sure. Le garçon avait dit "je ne suis pas si âgé que ça". Devait-on interpréter que, en dépit de ses capacités (Appia supposait toujours avoir affaire à une école de personnes partageant le même "pouvoir" qu'elle, et donc ayant dépassé leur espérance de vie) il n'était pas beaucoup plus âgé que ne le laissait présumer son apparence ?
Prisca avait espéré se renseigner discrètement, simplement en grappillant des informations en fonction des réponses de ses interlocuteurs. Mais jusque-là son plan avait été contrarié par leur manque de loquacité, et elle ne savait pas trop comment s'y prendre autrement.
D'un autre côté, tout aurait été nettement plus simple pour elle si on leur avait fourni d'office un prospectus détaillé, ou mieux, un accompagnateur désigné chargé de tout leur expliquer !
Bien sûr, elle aurait pu lui poser la question directement. Mais alors, si elle se trompait, elle était presque sûre de se ridiculiser ! D'un autre côté, en y allant trop par allusions, elle risquait de se faire encore rembarrer avec une réponse sans détails, comme un simple "oui", ou un "bien sur", qui au final ne signifiaient rien !
Et soudain, une idée lui vint. Fouillant dans son sac, elle en tira une enveloppe, bien reconnaissable puisqu'elle contenait la lettre d'invitation à Tsuki qui lui avait été adressée à la clinique ou elle était, à Milan. Puis avec son grand sourire à la "j'ai-une-idée-derrière-la-tête", elle demanda:
- Dis-moi, "Arre-ture", -elle prononça le nom avec application, mais sans succès- toutes ces personnes, ces... élèves... ils sont... ?
En guise de fin de phrase, elle agita vaguement les mains, l'une d'elles tenant bien en évidence la fameuse lettre. Elle espérait ainsi lancer le sujet des "pouvoirs". Une manière de dire: tu sais ce que je veux dire, je sais que tu sais que je sais ce que je veux dire, mais j'attends que tu le dises toi-même.
Cette fois, elle l'espérait, elle tirerait quelque chose de son guide !!
Re: La légende épique... de deux filles qui vont à l'école
Pendant qu'Appia négocier avec notre nouvel ami, une visite guidé, je me faisais un léger rappel de la situation:
"Bon si je résume bien: Je suis arriver dans une école pour des élèves possédant des "pouvoirs magiques". Je suis allait, après mètre inscrite, dans le hall d'entré. Là bas je fais tomber mon corps parterre. Après l'avoir récupéré une jeune fille vient a mon secoure. J'ai découvert qu'elle s'appelait Appia. Et maintenant Appia discute avec un jeune garçon dont le nom est Arthur si je ne me trompe pas."
Je ne pouvait qu'écouter la conversation ne pouvant pas intervenir de peur de parler au moment "crucial" ou je ne devait pas parler.
La conversation continuait, et Arthur allait enfin accepter d'être notre guide:
- Et pour le fait de vous accompagner c'est... on aurai dit qu'il se dépêchait de finir sa phrase,
Oui, venez c'est par ici..
Je suivais donc Appia qui suivait Arthur. Nous passâmes un couloir et Appia s'adressa à Arthur en lui posent une question:
- Tu dis que tu n'es pas si ancien. Mais ça fait combien de temps que tu es là ?
Elle posa directement une autre question avant qu'il ne puisse répondre mais cette fois si elle m'était également adressée:
- Et sinon, Chidori, Arthur, vous connaissez bien l'Angleterre ? Vu vos noms vous ne venez pas de ce pays, si ? Vous habitez ou ?
On aurait dit qu'elle avait du mal à dire nos prénom mais franchement cela ne me dérangeait pas. Quand à moi, je suis née au Japon mais ai déménageait en France à l'âge de 5 ans. Mais vous vous en doutez, je n'ai pas eu le temps de lui répondre qu'elle continuait à parlait:
- Moi, je viens de... d'Italie ! Je suis venue en train, et j'ai terminé le voyage en voiture. Mais j'ai détesté !
Alors elle viendrait d'Italie. Cela expliquerai pourquoi elle n'arrive pas à prononcer nos noms. Elle dit également avoir détesté le voyage. Moi j'ai pris le bateau pour pouvoir traverser la Manche mais je crois bien que j'ai eu le mal de mer... enfin cela est une autre histoire, je n'ai pas vraiment envie de la raconter.
Donc... il y eu léger moment de silence et Appia posa a nouveau une question à Arthur:
- Dis-moi, Arthur, toutes ces personnes, ces... élèves... ils sont... ?
Au moment où elle lui demanda cela j'eu l'impression qu'il me manquait quelque chose... Nous passions devant un miroir et je vis que j'avait les yeux pourpres. En rebroussant chemin je leurs ai criée (crier c'est vite dit vu que j'ai une petite voix qui ne porte pas):
- Ah désolé! Attendez moi ici je reviens!
Ouf... plus de peur que de mal, mon corps se trouvait au tournant, dans le couloir que nous venions de passer. Je pu revenir en a peine 30 secondes pour pouvoir continuer à suivre la conversation qui semblait devenir intéressante.
"Bon si je résume bien: Je suis arriver dans une école pour des élèves possédant des "pouvoirs magiques". Je suis allait, après mètre inscrite, dans le hall d'entré. Là bas je fais tomber mon corps parterre. Après l'avoir récupéré une jeune fille vient a mon secoure. J'ai découvert qu'elle s'appelait Appia. Et maintenant Appia discute avec un jeune garçon dont le nom est Arthur si je ne me trompe pas."
Je ne pouvait qu'écouter la conversation ne pouvant pas intervenir de peur de parler au moment "crucial" ou je ne devait pas parler.
La conversation continuait, et Arthur allait enfin accepter d'être notre guide:
- Et pour le fait de vous accompagner c'est... on aurai dit qu'il se dépêchait de finir sa phrase,
Oui, venez c'est par ici..
Je suivais donc Appia qui suivait Arthur. Nous passâmes un couloir et Appia s'adressa à Arthur en lui posent une question:
- Tu dis que tu n'es pas si ancien. Mais ça fait combien de temps que tu es là ?
Elle posa directement une autre question avant qu'il ne puisse répondre mais cette fois si elle m'était également adressée:
- Et sinon, Chidori, Arthur, vous connaissez bien l'Angleterre ? Vu vos noms vous ne venez pas de ce pays, si ? Vous habitez ou ?
On aurait dit qu'elle avait du mal à dire nos prénom mais franchement cela ne me dérangeait pas. Quand à moi, je suis née au Japon mais ai déménageait en France à l'âge de 5 ans. Mais vous vous en doutez, je n'ai pas eu le temps de lui répondre qu'elle continuait à parlait:
- Moi, je viens de... d'Italie ! Je suis venue en train, et j'ai terminé le voyage en voiture. Mais j'ai détesté !
Alors elle viendrait d'Italie. Cela expliquerai pourquoi elle n'arrive pas à prononcer nos noms. Elle dit également avoir détesté le voyage. Moi j'ai pris le bateau pour pouvoir traverser la Manche mais je crois bien que j'ai eu le mal de mer... enfin cela est une autre histoire, je n'ai pas vraiment envie de la raconter.
Donc... il y eu léger moment de silence et Appia posa a nouveau une question à Arthur:
- Dis-moi, Arthur, toutes ces personnes, ces... élèves... ils sont... ?
Au moment où elle lui demanda cela j'eu l'impression qu'il me manquait quelque chose... Nous passions devant un miroir et je vis que j'avait les yeux pourpres. En rebroussant chemin je leurs ai criée (crier c'est vite dit vu que j'ai une petite voix qui ne porte pas):
- Ah désolé! Attendez moi ici je reviens!
Ouf... plus de peur que de mal, mon corps se trouvait au tournant, dans le couloir que nous venions de passer. Je pu revenir en a peine 30 secondes pour pouvoir continuer à suivre la conversation qui semblait devenir intéressante.
Re: La légende épique... de deux filles qui vont à l'école
On peut dire que cette visite improvisée n'était pas vraiment au programme. C'est d'ailleurs la définition du mot "improvisé". Ça ne serait peut-être pas arrivé si Arthur était resté a discuter avec le professeur. Pourtant celui-ci ne s'en voulait pas car il savait que rester avec cet homme aurait été bien plus ennuyeux. Et ça ne voulait pas dire qu'il appréciait cette rencontre non plus. Après qu'il ai accepté de faire le guide, il se dirigea d'un pas rapide dans un couloir afin de rester loin du professeur. Ce n'était pas de la peur, mais il serait ennuyeux qu'il doive subir une colle ou autre. Une perte de temps. Une fois plus loin il ralentit. L'une des deux filles semblait suivre sagement, sans intervenir - elle n'avait pas encore parlé une seule fois actuellement - mais l'autre semblait émerveillée voir presque étonnée par le décor du château. Il était vrai que la bâtisse datait un peu et que ça pouvait ne pas ressembler a un espace scolaire, mais de la a s'émerveiller.. Toujours intrigué il prenait en compte ses réactions inattendues, ainsi que ce qu'elle disait.
Oui parce que pour parler elle parlait, et pas qu'un peu. En fait a chaque question, le temps qu'il puisse donner une réponse elle repartait sur une autre. Soit, la "conversation" continua ainsi :
- Tu dis que tu n'es pas si ancien. Mais ça fait combien de temps que tu es là ?
- Un peu moins d'un an je dirait...
Il avait répondu assez vite, mais peut-être pas assez fort, a l'interrogation pour éviter une autre question, trop rapide a son goût. Il avait fait sa rentrée le septembre précédent, donc ça datait un peu, mais pas autant que d'autres élèves, on ne pouvait donc pas franchement parler d'ancien dans son cas. En plus appeler ancien un jeune de quatorze ans il faut vraiment y croire. Quoique dans un collège normal, il en aurait surement été a sa dernière année. Elle n'était peut-être pas bien renseignée la dessus. Mais cette simple question 'allait pas l'aider a découvrir quoique se soit, il préféra continuer d'écouter. Elle ne semblait d'ailleurs pas l'avoir entendu, emportée dans son interrogatoire :
- Et sinon, "Chydauri", "Ar-re-ture", vous connaissez bien l'Angleterre ? Vu vos noms vous ne venez pas de ce pays, si ? Vous habitez ou ?
D'accord, il s'accorda que l'autre fille aux traits japonais s'appelait Chidori. Appia avait un drôle d'accent a ce niveau là, comme si les noms lui étaient totalement étrangers. Il était normal que la japonaise se nomme comme ça et que donc, de par ses origine et le pays où ils se trouvaient, l'interrogatrice se demandait d'où elle venait. Mais étrangement elle ne semblait pas se rendre compte que c'était japonais. Pourtant le japon était un pays connu pour des noms de cette consonance.. mais passons. Le plus étonnant était surement le fait qu'elle buta sur son nom a lui. Arthur... un nom plutôt commun, surtout par ici, très proche de son lieux d'origine. Elle aurait pu deviner qu'il venait bel et bien de ce pays. Bon ok.. mais elle avait ajouté "vu vos noms...", a croire qu'elle ne connaissait pas du tout l’Angleterre. Arthur ne pu d'ailleurs pas répondre car elle enchaîna :
- Moi, je viens de... d'Italie ! Je suis venue en train, et j'ai terminé le voyage en voiture. Mais j'ai détesté !
Ok elle venait d'Italie... ce n'était pas si loin quand même ! Il voulait bien qu'elle vienne d'un autre pays mais a moins de n'avoir reçu aucune éducation - ce qui se pourrait n'excluons pas cette hypothèse - ou de n'avoir vécu qu'entre quatre murs avant d'être propulsée ici.. ou bien ça avait un rapport avec son pouvoir. Comme quelque chose qui lui faisait oublier la mémoire instantanément quand elle apprenait quelque chose. Si ça se trouvait elle allait oublier qu'il existait et il pourrait filer en douce... Arthur se claqua mentalement pour avoir eut une idée pareille. Ça c'était une maladie bien réelle, pas un pouvoir comme on peut en voir ici. Cela dit... l'hypothèse comme quoi elle aurait pu vivre sans contact avec ce monde-ci n'était pas a exclure. Elle avait détesté la voiture et trouvait son pays amusant. Elle en parlait comme si c'était une première....
Soudainement on aurait dit qu'Appia avait eut une idée. Elle fouilla dans son sac et en sorti une enveloppe qui semblait lui avoir été adressée et surtout qui portait l'adresse de l'école où ils se trouvaient. Elle posa a nouveau une question, bien étrange de surcroit :
- Dis-moi, "Arre-ture", toutes ces personnes, ces... élèves... ils sont... ?
Elle n'arrivait vraiment pas a le prononcer. Avant qu'il puisse répondre une petite voix se fit entendre, pour la première fois depuis le début de cet interrogatoire :
- Ah désolé! Attendez moi ici je reviens!
Il se retourna pour la voir détaler et tourner au coin d'un couloir. Étonnant comportement. Arthur la suivit du regard jusqu'a ce qu'elle disparaisse au détour. Pourquoi avait-elle l'air si pressée ? Ça avait un rapport avec ce qui était arrivé précédemment ? Bon en a peine trente seconde elle était partie puis revenue,et a ce moment là il reporta son attention sur Appia, décidé a comprendre où elle voulait en venir. Sa dernière question en suspend ressemblait a une forme de manipulation : faire dire a quelqu'un se que l'on veut en passant par des moyens détournés. Il décida de ne pas lui donner ce qu'elle voulait, qu'elle prononce elle même ce mot qu'elle voulait entendre ou se taise a jamais. (bon ok c'est moi qui l'ai ajoutée celle là...)
- Uniques ? Anormaux ? Disparates ? Il me semble que cela va être difficile de répondre sans la fin de la question.
Volontairement il pourrait se faire passer pour quelqu'un d'idiot,mais actuellement il lui était difficile de cerner cette fin lui même. Elle avait fait ce geste des mains étrange comme si Arthur connaissait déjà la réponse. N'était-elle pas sure de savoir si tout le monde avait des pouvoirs comme elle ? Oui parce que si elle était ici elle devait bien posséder un don. D'ailleurs se serait une bonne piste de le connaitre... Il décida de prendre exemple sur elle :
- Tu veux savoir si les élève ont un don comme le tien ? Je crois qu'ils sont tous uniques aucun ne possède le pouvoir de... mmh...
Il fit mine de réfléchir, comme s'il cherchait, comme si elle lui avait déjà dit avant et qu'il l'avait zappé. Peut-être allait-il lui mettre un doute. Et si les pouvoirs étaient divulgués aux autres élèves depuis le début, pouvait elle se dire. Vu son air il aurait pu le savoir déjà, mais avoir du mal a se rappeler. Autant combattre le feu par le feu et subtiliser la technique de l'autre.
Oui parce que pour parler elle parlait, et pas qu'un peu. En fait a chaque question, le temps qu'il puisse donner une réponse elle repartait sur une autre. Soit, la "conversation" continua ainsi :
- Tu dis que tu n'es pas si ancien. Mais ça fait combien de temps que tu es là ?
- Un peu moins d'un an je dirait...
Il avait répondu assez vite, mais peut-être pas assez fort, a l'interrogation pour éviter une autre question, trop rapide a son goût. Il avait fait sa rentrée le septembre précédent, donc ça datait un peu, mais pas autant que d'autres élèves, on ne pouvait donc pas franchement parler d'ancien dans son cas. En plus appeler ancien un jeune de quatorze ans il faut vraiment y croire. Quoique dans un collège normal, il en aurait surement été a sa dernière année. Elle n'était peut-être pas bien renseignée la dessus. Mais cette simple question 'allait pas l'aider a découvrir quoique se soit, il préféra continuer d'écouter. Elle ne semblait d'ailleurs pas l'avoir entendu, emportée dans son interrogatoire :
- Et sinon, "Chydauri", "Ar-re-ture", vous connaissez bien l'Angleterre ? Vu vos noms vous ne venez pas de ce pays, si ? Vous habitez ou ?
D'accord, il s'accorda que l'autre fille aux traits japonais s'appelait Chidori. Appia avait un drôle d'accent a ce niveau là, comme si les noms lui étaient totalement étrangers. Il était normal que la japonaise se nomme comme ça et que donc, de par ses origine et le pays où ils se trouvaient, l'interrogatrice se demandait d'où elle venait. Mais étrangement elle ne semblait pas se rendre compte que c'était japonais. Pourtant le japon était un pays connu pour des noms de cette consonance.. mais passons. Le plus étonnant était surement le fait qu'elle buta sur son nom a lui. Arthur... un nom plutôt commun, surtout par ici, très proche de son lieux d'origine. Elle aurait pu deviner qu'il venait bel et bien de ce pays. Bon ok.. mais elle avait ajouté "vu vos noms...", a croire qu'elle ne connaissait pas du tout l’Angleterre. Arthur ne pu d'ailleurs pas répondre car elle enchaîna :
- Moi, je viens de... d'Italie ! Je suis venue en train, et j'ai terminé le voyage en voiture. Mais j'ai détesté !
Ok elle venait d'Italie... ce n'était pas si loin quand même ! Il voulait bien qu'elle vienne d'un autre pays mais a moins de n'avoir reçu aucune éducation - ce qui se pourrait n'excluons pas cette hypothèse - ou de n'avoir vécu qu'entre quatre murs avant d'être propulsée ici.. ou bien ça avait un rapport avec son pouvoir. Comme quelque chose qui lui faisait oublier la mémoire instantanément quand elle apprenait quelque chose. Si ça se trouvait elle allait oublier qu'il existait et il pourrait filer en douce... Arthur se claqua mentalement pour avoir eut une idée pareille. Ça c'était une maladie bien réelle, pas un pouvoir comme on peut en voir ici. Cela dit... l'hypothèse comme quoi elle aurait pu vivre sans contact avec ce monde-ci n'était pas a exclure. Elle avait détesté la voiture et trouvait son pays amusant. Elle en parlait comme si c'était une première....
Soudainement on aurait dit qu'Appia avait eut une idée. Elle fouilla dans son sac et en sorti une enveloppe qui semblait lui avoir été adressée et surtout qui portait l'adresse de l'école où ils se trouvaient. Elle posa a nouveau une question, bien étrange de surcroit :
- Dis-moi, "Arre-ture", toutes ces personnes, ces... élèves... ils sont... ?
Elle n'arrivait vraiment pas a le prononcer. Avant qu'il puisse répondre une petite voix se fit entendre, pour la première fois depuis le début de cet interrogatoire :
- Ah désolé! Attendez moi ici je reviens!
Il se retourna pour la voir détaler et tourner au coin d'un couloir. Étonnant comportement. Arthur la suivit du regard jusqu'a ce qu'elle disparaisse au détour. Pourquoi avait-elle l'air si pressée ? Ça avait un rapport avec ce qui était arrivé précédemment ? Bon en a peine trente seconde elle était partie puis revenue,et a ce moment là il reporta son attention sur Appia, décidé a comprendre où elle voulait en venir. Sa dernière question en suspend ressemblait a une forme de manipulation : faire dire a quelqu'un se que l'on veut en passant par des moyens détournés. Il décida de ne pas lui donner ce qu'elle voulait, qu'elle prononce elle même ce mot qu'elle voulait entendre ou se taise a jamais. (bon ok c'est moi qui l'ai ajoutée celle là...)
- Uniques ? Anormaux ? Disparates ? Il me semble que cela va être difficile de répondre sans la fin de la question.
Volontairement il pourrait se faire passer pour quelqu'un d'idiot,mais actuellement il lui était difficile de cerner cette fin lui même. Elle avait fait ce geste des mains étrange comme si Arthur connaissait déjà la réponse. N'était-elle pas sure de savoir si tout le monde avait des pouvoirs comme elle ? Oui parce que si elle était ici elle devait bien posséder un don. D'ailleurs se serait une bonne piste de le connaitre... Il décida de prendre exemple sur elle :
- Tu veux savoir si les élève ont un don comme le tien ? Je crois qu'ils sont tous uniques aucun ne possède le pouvoir de... mmh...
Il fit mine de réfléchir, comme s'il cherchait, comme si elle lui avait déjà dit avant et qu'il l'avait zappé. Peut-être allait-il lui mettre un doute. Et si les pouvoirs étaient divulgués aux autres élèves depuis le début, pouvait elle se dire. Vu son air il aurait pu le savoir déjà, mais avoir du mal a se rappeler. Autant combattre le feu par le feu et subtiliser la technique de l'autre.
Maladie ou pouvoir ?
Cher journal,
Arthur et Chidori ne parlent pas énormément ! A moins que ça soit moi qui ne sois trop bavarde, je ne sais pas...
Le château est vraiment très beau ! Et grand ! Je suis toujours étonnée qu'on me permette de vivre ici.
Chidori est partie en courant, d'un coup, sans que je comprenne pourquoi. Elle avait peut-être oublié des affaires dans le hall ? J'espère qu'il n'y avait rien de grave.
J'ai posé les questions "délicates" à Arthur, et le résultat m'a bien surprise ! Mais au moins sur ce sujet, il est plus loquace.
- Tu veux dire qu'on a tous un problème différent ?! Oh...
Elle était déçue, difficile de le cacher. Adieu donc, l'espoir de rencontrer d'autres personnes comme elle. Elle avait même cru jusqu'alors qu'elle pourrait retrouver parmi les élèves des personnes qu'elle connaissait autrefois.
Peu importe, elle continuerait d'espérer ! On ne sait jamais !
Au passage, avisant Chidori qui était revenue, elle lui demanda:
- Que t'es-t-il arrivé ? Tu avais oublié des affaires quand tu es tombée tout à l'heure ? Tu nous as fait peur à partir en courant comme ça !
Parce qu'elle considérait, sans doute possible, qu'Arthur avait partagé sa surprise et son inquiétude. Et si ce n'était pas le cas, eh bien elle venait de le lui imposer !
Malgré sa déception quant à la disparité des "anomalies" des élèves, Appia restait très curieuse ! Quels genres de maladies valaient la peine qu'on en regroupe les victimes dans un établissement spécial ?
Depuis le début, le vocabulaire employé la dérangeait. Entre le courrier qu'elle avait reçu, les formulaires d'inscriptions, et maintenant ce que disait Arthur, tous employaient des mots tels que "pouvoir", "don", "capacité", pour qualifier ce qu'elle considérait comme une maladie étrange. Pourquoi ? Étais-ce une tournure polie pour ne pas leur faire de peine ? Ou autre chose qu'elle ne comprenait pas bien ?
La ruse d'Arthur avait fait mouche: sans réaliser le moins du monde qu'elle était manipulée, la Romaine croyait désormais que tous les élèves étaient au courant de la bizarrerie qui touchait les autres. Si elle avait su, elle aurait été encore plus vague en remplissant sa fiche d'inscription ! Elle imaginait déjà, dans sa future salle de classe, un professeur annonçant à ses élèves avec un sourire narquois: "demain, nous accueillerons deux nouvelles élèves: Chidori, la fille dont le pouvoir est de tomber tout le temps, et Appia, qui sera la nouvelle doyenne de la classe !".
Elle secoua la tête ! Non, non ! Il fallait éviter ça à tout prix ! A aucun moment lors du remplissage du questionnaire elle n'avait mentionné les effets de son "pouvoir" sur son vieillissement. A la fois par paranoïa, mais aussi parce qu'elle-même n'était pas très sure d'elle à ce sujet. Quoi qu'il en soit, personne n'était sensé savoir ! Ou peut-être que si... après tout, comment ce "Mr.Kazamuki", qui lui avait envoyé sa lettre, avait-il connu l'existence de sa particularité ?
A l'interrogation de son guide, la Romaine répondit par un éloquent:
- Bein...
Elle jaugea du regard ses deux camarades. Elle avait confiance en la fille aux cheveux blancs: puisqu'elle avait déjà été victime des moqueries des autres élèves dans le hall, elle ne doutait pas qu'elle serait compréhensive. Pour Arthur c'était différent: elle avait encore du mal à le cerner. Il avait l'air sérieux, mais peu pressé d'échanger ses informations !
- Je ne crois pas avoir de pouvoir, moi. Enfin... peut-être mais...
Comment se sortir de ce mauvais pas ? Bien sûr, elle pouvait se contenter de ne dire que la moitié de la vérité. Par exemple, ne parler que de ses faibles besoins nutritifs. Mais elle n'était toujours pas certaine que l'autre n'était pas en train de lui jouer une mauvaise blague. Elle ne supporterait pas que le garçon se moque d'elle à cause de ça !
Et alors une idée lui vint ! Avec un grand sourire malicieux, elle répliqua:
- Non, toi d'abord ! C'est toi le plus grand après tout !
Arthur et Chidori ne parlent pas énormément ! A moins que ça soit moi qui ne sois trop bavarde, je ne sais pas...
Le château est vraiment très beau ! Et grand ! Je suis toujours étonnée qu'on me permette de vivre ici.
Chidori est partie en courant, d'un coup, sans que je comprenne pourquoi. Elle avait peut-être oublié des affaires dans le hall ? J'espère qu'il n'y avait rien de grave.
J'ai posé les questions "délicates" à Arthur, et le résultat m'a bien surprise ! Mais au moins sur ce sujet, il est plus loquace.
- Tu veux dire qu'on a tous un problème différent ?! Oh...
Elle était déçue, difficile de le cacher. Adieu donc, l'espoir de rencontrer d'autres personnes comme elle. Elle avait même cru jusqu'alors qu'elle pourrait retrouver parmi les élèves des personnes qu'elle connaissait autrefois.
Peu importe, elle continuerait d'espérer ! On ne sait jamais !
Au passage, avisant Chidori qui était revenue, elle lui demanda:
- Que t'es-t-il arrivé ? Tu avais oublié des affaires quand tu es tombée tout à l'heure ? Tu nous as fait peur à partir en courant comme ça !
Parce qu'elle considérait, sans doute possible, qu'Arthur avait partagé sa surprise et son inquiétude. Et si ce n'était pas le cas, eh bien elle venait de le lui imposer !
ͼͼͽͽ
Malgré sa déception quant à la disparité des "anomalies" des élèves, Appia restait très curieuse ! Quels genres de maladies valaient la peine qu'on en regroupe les victimes dans un établissement spécial ?
Depuis le début, le vocabulaire employé la dérangeait. Entre le courrier qu'elle avait reçu, les formulaires d'inscriptions, et maintenant ce que disait Arthur, tous employaient des mots tels que "pouvoir", "don", "capacité", pour qualifier ce qu'elle considérait comme une maladie étrange. Pourquoi ? Étais-ce une tournure polie pour ne pas leur faire de peine ? Ou autre chose qu'elle ne comprenait pas bien ?
La ruse d'Arthur avait fait mouche: sans réaliser le moins du monde qu'elle était manipulée, la Romaine croyait désormais que tous les élèves étaient au courant de la bizarrerie qui touchait les autres. Si elle avait su, elle aurait été encore plus vague en remplissant sa fiche d'inscription ! Elle imaginait déjà, dans sa future salle de classe, un professeur annonçant à ses élèves avec un sourire narquois: "demain, nous accueillerons deux nouvelles élèves: Chidori, la fille dont le pouvoir est de tomber tout le temps, et Appia, qui sera la nouvelle doyenne de la classe !".
Elle secoua la tête ! Non, non ! Il fallait éviter ça à tout prix ! A aucun moment lors du remplissage du questionnaire elle n'avait mentionné les effets de son "pouvoir" sur son vieillissement. A la fois par paranoïa, mais aussi parce qu'elle-même n'était pas très sure d'elle à ce sujet. Quoi qu'il en soit, personne n'était sensé savoir ! Ou peut-être que si... après tout, comment ce "Mr.Kazamuki", qui lui avait envoyé sa lettre, avait-il connu l'existence de sa particularité ?
A l'interrogation de son guide, la Romaine répondit par un éloquent:
- Bein...
Elle jaugea du regard ses deux camarades. Elle avait confiance en la fille aux cheveux blancs: puisqu'elle avait déjà été victime des moqueries des autres élèves dans le hall, elle ne doutait pas qu'elle serait compréhensive. Pour Arthur c'était différent: elle avait encore du mal à le cerner. Il avait l'air sérieux, mais peu pressé d'échanger ses informations !
- Je ne crois pas avoir de pouvoir, moi. Enfin... peut-être mais...
Comment se sortir de ce mauvais pas ? Bien sûr, elle pouvait se contenter de ne dire que la moitié de la vérité. Par exemple, ne parler que de ses faibles besoins nutritifs. Mais elle n'était toujours pas certaine que l'autre n'était pas en train de lui jouer une mauvaise blague. Elle ne supporterait pas que le garçon se moque d'elle à cause de ça !
Et alors une idée lui vint ! Avec un grand sourire malicieux, elle répliqua:
- Non, toi d'abord ! C'est toi le plus grand après tout !
- Spoiler:
- Si jamais l'un de vous révèle son pouvoir dans votre prochaine réponse, si ça peut vous aider, vous pouvez supposer qu'Appia rigole, parce qu'elle n'y croit pas vraiment.
Oui, oui, elle est prête à le faire alors qu'elle détesterait que ça lui arrive... ^^
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