Cléa L. Témew

Je ne vais pas m'attardé à raconter ma naissance ou mon enfance qui sont plutôt ennuyeuses  et je vais direct allé à l'essentiel. Depuis petite, mon père fonde de grands espoirs en moi. Il veut que je reprenne sa grande entreprise qui fait de nous les riches propriétaires d'un hôtel à Paris où nous résidons. J'ai donc vécu dans le luxe. Mon père au lieu de m'appeler "mon lapin" comme tout père normal m'appelait son "requin". Il voulait me formater à devenir imprenable. Il voulait que je sois comme lui. Je suis devenue ce qu'il a voulu jusqu'à ce que je rencontre Ben&Jerry's Cookie Dough dans mon congélateur. Ce fut une grande histoire d'amour qui commença. Je le voyais en cachette le soir, on se promenais dans les rue à faire du shopping pendant des heures. Il m'a adoucie et a créer une Cléa gentille. Etre gentille était une douce pause. J'ai donc loué un petit local en cachette de mes parents où je m'étais aménagé un canapé, un dressing moins onéreux, une bibliothèque ainsi qu'une glacière pour celui qui me changea. Au lycée, je commençais à être presque appréciée. Les gens ne me voyaient plus comme une garce mais comme une leader. Ca m'a plu. Mais il me manquait quelque chose. Il me manquait ce qu'il manquait dans toute vie d'héroïne de série ou de roman. Il me manquait quelqu'un qui ferait de ma vie un conte de fée, qui parcourait tout Paris pour le parfait cadeau de Saint-Valentin. Et un jour, dans un parc alors que j'étais en tête à tête avec Ben & Jerry's Cookie Dough, il m'est apparu. Tout droit sortit de Gossip Girl, avec son sourire charmeur, son livre dans la main, et une Ben&Jerry's jumelle dans les mains. Il s'est assis à coté de moi. Coup de foudre. Après une approche merdique mais drôle, on s'est revus plusieurs fois. Il multipliait le pouvoir de ma glace. Tout le monde nous voyais vivre la parfaite histoire d'amour entre la riche et le pauvre, la Belle et le Clochard, Serena et Dan, la Belle et la Bête ... Jusqu'à ce que j'apprenne que non. Il m'avait espionné, avait monté un dossier sur moi pour me séduire et profité de l'argent que j'avais. C'était la désillusion. Depuis j'ai traversé une dépression jusqu'à ce que je décide de me venger. En deux jours, j'avais réhydraté mon corps, mis un plan sur pieds, fermé mon cœur, pris une douche, changé de chaussettes, brûlé tout souvenir des 4 mois perdus à cause d'un prétendu coup de foudre, jeté toutes mes saisons de gossip girl, mes Disney, tout mes livres, vidé mon local pour l'aménager en salle de complot, fais des pancakes et rompu avec le véritable amour de ma vie Ben&Jerry. Sans oublié que j'ai un nouveau statut : Après la garce, après le leader, après la brisée, je vous présente le Phoenix. Je renais de mes cendres encore plus forte qu'avant. J'ai ainsi perfectionné, l'art de la séduction, de la manipulation me permettant de rester hors de la ligne de mire du directeur et enfin j'ai découvert que je pouvais animer des objets. Quand j'étais petite, j'avais déjà remarqué que j'arrivais a faire bouger des objets mais les films sur les expériences qu'on fait sur les individus différents m'ont dissuadé d'en parler. Et puis c'était pas extraordinaire à ce moment. Et puis entre temps, j'avais oublié. Mais un jour, j'ai trouvé un collier qui me rappela une certaine personne sous ma commode et j'ai craqué. J'ai pleuré et tiré sur le collier jusqu'à ce qu'un des maillons de craque. Une fois cassé en deux, je m'en suis voulue et j'ai pleuré encore plus. Je me suis excusée auprès du collier. Et comme par magie, le maillon qui s'était ouvert se rapprocha de celui à qui il était attaché avant et se raccrocha a lui. Effet de choc. C'est donc comme ça que je me suis retrouvée à animer des objets dans ma chambre. Au bout d'une semaine, ce pouvoir n'avait plus de secret pour moi. Malheureusement, mon père m'a vu et a eu peur. Je n'avais plus envie de me cacher et rêvais d'une école comme dans X-Men où je pourrais m'exprimer comme je suis. Et me voilàààààààà !!!!