♪ Rencontre Fortuite en Salle de Musique ♫ (PV Lizzzzzzzzzie)

Dès que la sonnerie retentit, je saute de joie. Une heure de perm, enfin ! Ca a beau être marrant, les cours de philo avec des détraqués possesseurs de pouvoirs chaotiques, c'est quand même cool d'avoir une heure pour jouer un peu de guitare...

"Allez, tout le monde sort !"

Je pousse mes zombies d'élèves à dégag... euh, sortir pour fermer la salle. Intérieurement, je bous. "Grouillez-vous ! Satané adolescents, toujours à traîner et glander." Puis je me souviens de MON adolescence... J'étais pire.

Bref, je prend du temps à arriver à la salle de musique, ce qui est embêtant parce que les gens n'aiment pas trop partager la salle avec une punk qui joue du death metal, surtout les pianistes ou les violoncellistes tout calmes. Donc s'il y a quelqu'un, je suis fichue. J'entre ; il y a quelqu'un... Je décide d'adopter la technique du "je m'incruste l'air de rien". Je sifflote d'un air qui se veut naturel mais qui ne l'est pas du tout et lance un "bonjour" chantant. Elle ne s'arrête pas de jouer et me regarde d'un oeil mauvais.
Ma guitare est dans sa housse au coin de la pièce. Je la cherche, la branche, l'accorde, allume l'ampli. L'autre a l'air sceptique, dédaigneuse même... J'ose lancer un coup d'oeil hésitant dans sa direction et mon air de rien tombe à l'eau. Elle s'arrête. J'émet un rire gêné.

"Je... te dérange, peut-être ?"

Les jours se ressemblent et c'est chiant, très chiant. Je sais pourquoi je suis venue ici, et j'ai pas l'impression que ça avance. Je sais que je suis mieux ici que là bas, pourtant, je pense pas pouvoir m'en satisfaire bien longtemps, surtout que l'ennuie me guette toujours. Il y a une salle de musique il me semble... Faire de la musique pour me changer les idées ? Pourquoi pas, ça ne fait que quelques jours que je n'ai pas joué, mais j'aimais vraiment ça finalement... Alors en route pour la salle de musique, un air de piano me fera du bien.

Je me suis perdue dans les couloirs, je suis entre dépression et pétage de plomb là... Je sors du bâtiment et je vais fumer, j'irai jouer après, quand cet énervement sera passé un tant soit peu, pour ne pas faire que des fausses notes, ou ne pas casser le piano, par exemple.

Je trouve la salle de musique, sans me perdre une deuxième fois et heureusement. Elle est vide, en même temps c'est une heure où presque tout le monde a cours, seulement, à part les cours de pouvoir, j'ai aucun besoin d'y aller. Je m'installe au piano en soupirant, puis je m'étire avant de m'installer confortablement, c'est-à-dire, mal. Je joue un morceau un peu choisi au hasard , de tête, puis un autre que j'aime beaucoup, mais que je n'aurai pas le temps de finir. Au fond je suis satisfaite, j'arrive encore à bien jouer. Une personne rentre dans la pièce, elle me salue mais je préfère l'ignorer et continuer de jouer. Au moment où je sens qu'elle va se mettre à jouer à son tour, et de la guitare électrique, elle, je m'arrête et la regarde.

"Je... te dérange, peut-être ?"

Je lève la tête et soupire, je ne pense pas l'agresser mais juste la faire dégager.

"J'ai le droit de dire "oui", ou bien tu vas me dire que c'est pas chez moi, ici ?"

J'ai pas l'air méchant, pas l'air gentil, en tout cas dans ma voix, parce que les propos desservis sont clairs.

"J'ai le droit de dire "oui", ou bien tu vas me dire que c'est pas chez moi, ici ?"

 Surprise, je joue un ré mineur. Je pose mes doigts en position ; deuxième case cinquième corde, quatrième case quatrième corde. Plusieurs options traversent alors mon esprit...
 Je pourrais m'excuser, ranger mon bordel et sortir. Mais Zyx Silex ne se laisse pas intimider comme ça par une élève, bordel ! Je me boude intérieurement pour avoir pensé à ça. Agacée, mes cheveux se dressent doucement en pointe et je fronce les sourcils.
 Je pourrais lui proposer gentiment un duo... ? Non, vu sa tronche, elle a pas l'air de vouloir être amicale. Mes yeux tournent au rouge. Je crois que mon interlocutrice s'impatiente...
 Alors j'opte pour l'option la plus marrante. La faire chier ! J'entame les premiers accords de de Women in Love de Van Halen. J'ADORE cette intro, c'est une des meilleures de tout les temps, vraiment. Au moment où la chanson était censée subitement partir en couilles, je m'arrête et lève les yeux vers l'élève. Une pointe de jaune apparaît dans mon oeil droit, signe que je fais preuve d'audace.

 Je ne sais pas comment ça va tourner. Est-ce qu'on va finir par s'entendre et jouer un joli morceau ensemble ou alors on va partir en un battle musical épique ? C'est carrément exaltant ! Je souris malicieusement et balance d'un ton provocateur :

"C'est pas chez toi, ici !"

Elle a joué une note suite à ma phrase, je pense la reconnaître, après tout j'ai toujours plus ou moins réussi à reconnaître ce que j'entends. Je n'ai plus les yeux sur mon clavier, mais plutôt sur elle, elle a un physique très... Changeant, c'est étrange. Ses cheveux se meuvent sans qu'elle ne les touche, ses yeux changent également de couleur... Son pouvoir doit sans doute avoir ce genre de répercutions... Intéressant, mais pour l'instant, je ne sais pas ce qu'elles veulent dire. Elle a bien joué un petit air de guitare, mais si c'était censé m'énerver, c'est raté.

"C'est pas chez toi, ici !"

C'était pour m'énerver, très bien. En disant ça j'ai l'impression qu'elle cherche à me provoquer... Alors qu'elle était courtoise de prime abord, ça m'étonnerait qu'elle réagisse méchamment d'un coup, elle est juste joueuse ; c'est ma veine. Je souris, je regarde au plafond pour voir si rien ne pourrait me gêner... Rah et puis je m'en fous de déclencher l'alarme incendie ! Et puis je serai fixée si elle est prof ou pas. Je sort une cigarette et la porte à mes lèvres en souriant.

"Alors joue !"

Je lui lance ça d'un air joueur aussi, en m'apprêtant à allumer ma cigarette. Finalement, cette heure inutile s'annonce bien plus amusante qu'elle aurait dû l'être, et je compte bien sur cette personne pour y ajouter un peu du sien, j'aurais du mal à tolérer qu'elle m'ennuie, prof ou non.

Pas de doute, elle c'est une Rubis. L'élève sort une clope de sa poche et me lance tandis qu'elle l'allume :

"Alors joue !"

 Je souris, après tout j'ai eu ce que je voulais ! Je passe la sangle de la guitare autour de mon cou avant de jeter un coup d'oeil inquiet vers la porte (on va se faire engueuler si on joue trop fort). Je me met debout. Jouer assis, c'est bien pour les chansons calmes ; quand on se donne à fond on se lève.
 Je règle l'ampli sur Classic Stack et allume l'overdrive pour avoir plus de disto' et me rapprocher au maximum du son de Chris Goss, le chanteur guitariste et compositeur de Masters of Reality. Je commence par l'intro de Getting High, mais juste l'intro, parce qu'elle envoie. Le reste de la chanson est pu classique. Mes doigts voltigent tout le long du manche, pianotent et tordent les cordes pour faire des vibratos... Je m'arrête sur un si bémol, à environ 16 secondes de la musique originelle.

 Sans regarder mon interlocutrice, je poursuis. Avec mon pied, j'appuie sur un bouton de l'ampli pour le mettre en Brit Combo. Maintenant, je ne cherche plus à impressioner ou quoi, je veux juste m'éclater. Alors je commence Playing the Blame Game de You Me at Six. Je chante - ou plutôt je braille - à plein poumons, et ça fait un bien fou.

"Desperate minds mean desperate measures, you've got to get this one together. You're young and in love, that should be enough..."

 A la fin du premier refrain, je suis tellement à fond dedans que je ne peux m'empêcher de sourire en chantant, de sautiller sur place et de faire valdinguer mes cheveux dans tous les sens. Je joue plutôt bien, mais le mérite revient à mon pouvoir : je m'éclate alors les notes hurlent qu'elles s'éclatent aussi, en plus on entend un peu de batterie en fond. Ce pouvoir me pourrit la vie... sauf dans les moments comme ça.
 Puis la fin de la chanson arrive, trop tôt, comme d'habitude. Je suis essoufflée.

Elle joue pas mal celle là, elle joue même très bien, et elle n'est pas mauvaise en chant... Enfin, elle n'est pas mauvaise pour gueuler du moins. Pendant qu'elle jouait j'ai quand même cru entendre d'autres instruments que le sien... Est-ce que c'est encore mon cerveau qui part en vrille ? C'est plus que possible, surtout dans une de mes pseudo-dépressions à la con, j'pète sans doute un câble. Soit c'est ça, soit sa guitare peut faire ça mais ça me paraît peu probable... Quoique, je m'y suis jamais intéressée, donc pourquoi pas... Et pire tout pire, son pouvoir pourrait lui permettre de reproduire un son qu'elle a entendu... Mouais, ça serait aussi possible... Actuellement, j'en sais absolument rien. Elle s'est amusée comme une petite folle mais elle est bien essoufflée.

"Hm, c'était cool, je dois l'admettre."

Je fais pas d'éloges à quelqu'un, 'faut dire ce qui est. C'est pas pour autant que je vais changer de mon idée de base, j'ai bien envie de continuer à jouer mes notes plus calmes... Je recommence à jouer, toujours ma cigarette aux lèvres, j'inspire et j'expire sans y toucher... Bizarre, j'ai l'impression d'entendre les autres instruments à force d'avoir joué cette musique, mais je discerne vraiment ces notes dans ma tête des notes qu'on entends vraiment... La première hypothèse est presque mise de côté alors...

"Hm, c'était cool, je dois l'admettre."

 Venant de la part de cette fille, je le prend comme le plus beau des compliments du monde ! La clope au bec, c'est à son tour de jouer.
 La mélodie qu'elle commence est lente, calme - enfin elle est calme d'apparence mais elle est très tourmentée. Puis vient le refrain, tout s'accélère, c'est magique, elle joue divinement bien... Le contraste avec ce que je faisais me frappe de plein fouet et m'en met plein la vue, littéralement, je sens mes yeux changer de couleur. Le piano me saisit, je suis happée par son atmosphère, sa gravité. J'essaie de me contrôler mais mon pouvoir n'obéit à personne : finalement, comme à chaque fois que je suis à fond dans une musique, mon corps, mon esprit fabriquent des sons en rythme...
 Progressivement, on distingue d'autres instruments sortis de nulle part, de moi, du violon je crois ; je sens bien que l'autre l'a rémarqué. Le morceau se termine.

 Embarrassée, je baisse les yeux. Je me sens comme un bandit, un vandale, comme si je venais de gaspiller quelque chose de beau. J'espère qu'elle ne m'en veut pas, est-ce qu'elle a seulement deviné que c'est moi ?

"Euh... désolée."

 Maintenant oui, elle sait que c'est moi. Pourquoi j'ai sorti ça ?!

"C'était vraiment magnifique, si tu veux tu peux continuer à jouer, j'essayerai de me taire cette fois."

"Euh... désolée."

Donc ça vient d'elle, et finalement quand je suis satisfaite de savoir que le problème ne vient pas de mes sens délirants, j'ai presque de l'empathie pour elle, cette fille qui semble de pas faire exprès d'agir comme elle le fait.

"C'était vraiment magnifique, si tu veux tu peux continuer à jouer, j'essayerai de me taire cette fois."

Ça ne me dérange pas tant que ça... J'aimais bien le faux duo qu'on faisait, malgré tout, et s'il le cœur m'en disait j'aurais bien voulu chanter... Mais je déteste pomper les paroles de quelqu'un d'autre, et je me sais piètre écrivaine.

"Pour une fois ce n'était pas désagréable d'être avec quelqu'un d'autre, ce duo improvisé était plaisant."

Je lui souris en saisissant ma cigarette dans mes doigts pour expirer, ou plutôt soupirer la fumée. Je place tranquillement mes pieds sur le piano en souriant.

"Vas-y, à ton tour alors."

Je tire sur ma clope en souriant, puis j'attends qu'elle se mette à jouer, pire tout pire je me remettrai à jouer si elle ne le fait pas, mais je ne sais pas quoi interpréter pour l'instant... Quelque chose d'assez calme quand même, c'est ce dont j'ai envie, et puis j'aime beaucoup le contraste que ça fait avec le style de musique que joue la prof.

"Pour une fois ce n'était pas désagréable d'être avec quelqu'un d'autre, ce duo improvisé était plaisant."

  Elle souffle une bouffée de fumée de cigarette et la remet entre ses lèvres. Elle sourit, ce qui doit être rare vu son caractère teigneux. J'apprécie.

"Vas-y, à ton tour alors."

 Elle est marrante, elle ! Je suis complètement déboussolée par le changement soudain de musique, c'est compliqué de jouer du rock après ça. Je prend une respiration, allez Zyx, ça va le faire. Je m'assois, signe que je vais jouer un truc plutôt calme, Medio-Core de NoFX en l’occurrence. Au milieu de la chanson, le rythme s'accélère et je me lève, mais je raccourcis un peu le morceau parce que j'ai une autre idée en tête. J'attend que le do final résonne un peu... puis je pose mes doigts sur la guitare pour stopper tout son.

"Et maintenant, on joue ensemble ?" je propose.

 Je veux dire, on est obligées après ça. Ce serait trop con de finir cette heure en ayant joué chacune notre tour et en ayant échangé quelques paroles entre (même si c'est amusant).Je souris. C'était plutôt mal parti entre nous mais qui sait ? Ça pourrait bien finir.
 La première fois que Kurt Cobain et Courtney Love se sont rencontrés, il l'a plaquée contre un mur après une violente dispute. Heureusement qu'on les a séparés après... Comme quoi certaines jolies relations commencent mal.

"Et maintenant, on joue ensemble ?"

Elle aura mal à son ego si je lui dis non... Enfin, je m'en fous ! Le problème est plutôt que je n'ai aucune idée de quoi jouer avec quelqu'un. Toute l'enfance que j'ai passée dans ma cage, j'ai joué seule, je ne connais presque aucun morceau qui se joue à deux, et encore moins avec une guitare.

"J'ai jamais joué avec quelqu'un, donc dis moi ce que je dois jouer."

J'vais pas refuser, elle pas dénouée de tout talent, cette fille. J'suis plus vraiment dans le même état d'esprit qu'en arrivant, je tire sur ma clope et soupire, je suis même d'accord pour jouer à peu près ce qu'elle veut, elle me propose quelque chose d'unique pour le coup. En regardant un peu sa tenue je réalise que c'est une prof... J'sais pas de quoi, et j'crois que si je l'ai j'ai déjà raté ses cours, dommage, elle pourrait être marrante en cours, j'en suis sûre. Mais j'irai sans doute pas si elle enseigne quelque chose d'intéressant, typiquement les sciences... Une fois qu'on connaît tout, on a plus rien à faire en cours, aucune réflexion possible, c'est juste chiant à en crever. Par contre si c'est autre chose... Pourquoi pas y aller... Bon, y'a pas trente six solutions :

"Au fait... Je tire sur ma clope avant de continuer, t'enseignes quoi ici ?"

"J'ai jamais joué avec quelqu'un, donc dis moi ce que je dois jouer."

 Je ne peux m'empêcher de lui adresser un regard étonné. En général, quand on a un niveau pareil à un instrument, on a forcément fait une chanson ou deux accompagné... Cette fille est peut-être un loup solitaire. Enfin, j'ai pas de problème avec ça, personnellement, ça me dérange pas.

"Au fait... T'enseignes quoi ici ?
-Philo', je répond d'un ton neutre."

 Il y a typiquement deux camps d'élèves dans... quasi tous les bahuts du monde. Ceux qui adorent la philo' et ceux qui la détestent, y en a rarement au milieu. Enfin, j'en ai déjà croisé mais pas beaucoup quoi. Reste à voir dans quel camp elle se situe !

"Hum... joue ce que tu veux à la main droite et repète des accords en boucle à la main gauche. Comme ça, je me base sur ces accords et j'improvise un peu aussi. Partante ?"

 Je me rassois et ajuste l'ampli. Puis j'attend, prête à jouer.

"Philo'"

Hm... Philosophie... Un truc qui m'avait bien plus, si deux abrutis m'avaient pas empêché d'avoir un vécu pour avoir ma propre vision du monde. Enfin... Ce qui est fait est fait, j'imagine, autant ne pas m’apitoyer sur mon sort.

"Hum... joue ce que tu veux à la main droite et repète des accords en boucle à la main gauche. Comme ça, je me base sur ces accords et j'improvise un peu aussi. Partante ?"

Mouais... Mais quoi jouer, c'est ça la question. Pourquoi pas, c'est quelque chose à essayer. Je me mets à jouer quelques notes aiguës de la main gauche, des notes douces et faibles.

"Philo' hein ? Alors est-ce qu'on peut faire des choix ?"

Je lui souris, en écoutant si elle me réponds mais en commençant à jouer un peu de la main gauche, toujours dans l'aiguë.
Mes doigts dansant sur les touches je repense à tout ce que j'ai appris sur la philo', je bourrine un peu les touches quand j'ai une pensée pour mes parents, mais je reprends vite un rythme normal en calmant mes idées. La philo' m'avais beaucoup passionnée parce que je me demandais souvent qu'elle genre de réaction j'avais par rapport à ce que je vivais.

L'élève commence à exécuter, doucement, quelques accords à la main gauche. J'assimile le pattern : mi mineur, sol, do, ré. D'abord, des arpèges, puis je bascule une octave au dessus, je reviens, j'improvise doucement...

"Philo' hein ? Alors est-ce qu'on peut faire des choix ?"

 Un sourire léger accompagne sa phrase. Je hausse un sourcil, amusée... Elle change un peu la mélodie. Elle y va plus fort, j'enchaîne les vibratos et les notes mineures pour rajouter un côté dramatique. Elle se calme, je descend doucement dans les graves, joli contraste avec ses accords aigüs. J'suis plutôt fière de mon interprétation ! D'habitude j'ai tendance à ne pas trop faire de fantaisies pour laisser à m'autre plus de libertés, mais pas besoin de les lui laisser, les libertés, elle les prendra de toute façon.

"Des choix, oui, tu peux en faire, sinon le mot aurait depuis longtemps disparu. Tu peux choisir entre des Chocapic ou des Crunch pour ton petit déjeuner, tu peux choisir entre l'escalier et l'ascenseur, tu peux choisir entre un t-shirt vert et un t-shirt orange. Pour le reste, c'est plus compliqué... Ca dépend de ta religion, déjà. Tu crois au destin ?"

 Je décide à mon tour de perturber quelque peu le morceau. Je pars en solo, je fais des va-et-viens sur le manche, lui tendant quelques perches par moment, des accords qui lui indiquaient dans quelle tonalité j'allais me promener.