Rebonsoir... • Seirma Sans •
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Rebonsoir... • Seirma Sans •
Je ferme la porte de la chambre 10F. Avant on était cinq filles dans cette chambre, mais deux sont parties vivre une vie ailleurs et les deux autres sont je-ne-sais-où. Du coup, il ne reste plus que moi... Ce qui n'est pas plus mal, ça m'évite de devoir être discrète lorsque l'envie me prend de faire une escapade nocturne. Je soupire.
Cette soirée aurait dû être ennuyeuse, vide, mais j'ai rencontré trois élèves dans les couloirs. Sans, Atsuwa et... tiens, il ne s'est pas présenté, le dernier. Ils étaient grands, avec des cheveux blancs, tous remplis d'assurance avec leurs entrées fracassantes. J'aurais bien aimé faire leur connaissance, mais je devais avoir l'air toute petite, ridicule, je me sentais un peu nulle parmi eux.... Alors j'ai préféré partir, mais maintenant je m'ennuie. Je culpabilise un peu, aussi. C'est pas très correct de ma part de m'être enfuie comme ça... Surtout pour le nouveau, Sans. Il avait sûrement besoin d'aide pour son arrivée, je n'aurais pas apprécié qu'on me foute un vent pareil à sa place.
Je m'écrase la face dans les paumes.
"Mais quelle débile !" je laisse échapper en accentuant le "dé" de débile, histoire de bien me montrer à moi-même que je suis, effectivement, une débile.
J'arrange mes cheveux dans le miroir à l'arrache, fronce les sourcils d'un air déterminé.
"Tu vas y retourner, t'excuser pour ton impolitesse, et être une gentille fille. Okay Edi ?! Maintenant tu arrêtes de faire la chochotte et tu te bouges les fesses."
Je sors de ma chambre, déterminée, traverse la salle commune des Saphirs et m'apprête à tourner la grande poignée de l'imposante porte du dortoir. Mais... elle se met à tourner toute seule.
Effrayée, je bondis en arrière.
Cette soirée aurait dû être ennuyeuse, vide, mais j'ai rencontré trois élèves dans les couloirs. Sans, Atsuwa et... tiens, il ne s'est pas présenté, le dernier. Ils étaient grands, avec des cheveux blancs, tous remplis d'assurance avec leurs entrées fracassantes. J'aurais bien aimé faire leur connaissance, mais je devais avoir l'air toute petite, ridicule, je me sentais un peu nulle parmi eux.... Alors j'ai préféré partir, mais maintenant je m'ennuie. Je culpabilise un peu, aussi. C'est pas très correct de ma part de m'être enfuie comme ça... Surtout pour le nouveau, Sans. Il avait sûrement besoin d'aide pour son arrivée, je n'aurais pas apprécié qu'on me foute un vent pareil à sa place.
Je m'écrase la face dans les paumes.
"Mais quelle débile !" je laisse échapper en accentuant le "dé" de débile, histoire de bien me montrer à moi-même que je suis, effectivement, une débile.
J'arrange mes cheveux dans le miroir à l'arrache, fronce les sourcils d'un air déterminé.
"Tu vas y retourner, t'excuser pour ton impolitesse, et être une gentille fille. Okay Edi ?! Maintenant tu arrêtes de faire la chochotte et tu te bouges les fesses."
Je sors de ma chambre, déterminée, traverse la salle commune des Saphirs et m'apprête à tourner la grande poignée de l'imposante porte du dortoir. Mais... elle se met à tourner toute seule.
Effrayée, je bondis en arrière.
Dernière édition par Edi le Mer 11 Jan 2017, 17:53, édité 1 fois
Re: Rebonsoir... • Seirma Sans •
Je venais de quitter le Hall d'entrée pour me diriger vers les dortoirs. Les gens qui m'ont accueillit semblait tous se plaire, et considéraient leur situations comme "Normal". Une lettre reçu de nulle part, une académie avec des jeunes qui vivent des histoires bizarres. J'n'ai pas encore vu les professeurs, mais j'imagine qu'ils doivent être motivés pour venir travailler dans cette établissement.
La seul personne qui m'avait intrigué, était cette jeune fille que j'ai croisé en premier. A peine quelques minutes après notre rencontre, et celles des deux autres élèves, elle s'en est aller. Elle n'appréciait peut-être pas notre présence ? Ou peut-être la présence de plusieurs personnes ? Elle n'aimait pas la foule ? Peut-être que je lui ai fait peur ? Aucune idée, ce qui était sûr, c'est qu'elle s'en est aller assez promptement.
La seule chose qu'elle m'ai dites était : " Hellow", et le fait qu'elle devait y aller. Tout en bafouillant. Ce qui conforte mon idée d'une possible peur, voir malaise quand il y a plusieurs personnes. J'n'pouvais pas penser à autre chose. Quoique, j'allais enfin découvrir ma chambre. Heureusement que les élèves présents avec moi dans le Hall ont bien voulu m'indiqué le dortoir des Saphirs. Il semblerait que ça soit ma "Maison". Celle qui m'a été assignés. Pourquoi ? Aucune idée. En rapport avec la couleur des fringues sûrement. Ou les notes précédentes au Lycée ? Et là, j'me retrouverais avec les pries cancres venant des 4 coins du monde ?
Ce qui était sûr, c'est que j'y étais arrivé. A force de penser, de me poser des questions, le temps passe plus vite. J'étais arrivée devant une porte indiquant les dortoirs Saphirs. J'appose alors ma main sur la poignée tout en ressentant l'horrible impression que quelqu'un d'autres la tient aussi. En ouvrant ..
Je rencontre à nouveau cette fille dont je ne connais pas le nom. Dans une sorte de .. Posture défensive ? Elle avait peut-être vu la poign- ... Non, elle tenait la poignée. Elle l'a lâché et s'est empressé de reculer de peur de tomber sur quelque chose de dangereux. Même si j'n'en avais pas l'apparence, j'étais quelqu'un de très dangereux quand j'n'me contrôle pas. Après, pour me mettre en rogne, il en faut pas mal. J'ai toujours été d'une nature très calme et décontracté.
Sur ce coup là, je ne contrôle par contre pas ma surprise. C'était cette fille. De nouveau. A la manière d'un clin d'oeil dans un film, je décide de parler le premier :
Enfin, je ne puis m'empêcher d'arborer un sourire. Pas un grand, juste un petit en coin. Comme pour avoir l'air accueillant. Je remit les mains dans les poches, et continuais.
J'me sentais comme .. Avec une personne que je connaissais. Certes, sur le coup, j'n'la connaissais pas. Et elle pourrait très bien être une tueuse en série, ou une détraquée, sa voix que j'ai entendu dans le hall d'entrée me paraissait calme. Je dirais même mignonne.
La seul personne qui m'avait intrigué, était cette jeune fille que j'ai croisé en premier. A peine quelques minutes après notre rencontre, et celles des deux autres élèves, elle s'en est aller. Elle n'appréciait peut-être pas notre présence ? Ou peut-être la présence de plusieurs personnes ? Elle n'aimait pas la foule ? Peut-être que je lui ai fait peur ? Aucune idée, ce qui était sûr, c'est qu'elle s'en est aller assez promptement.
La seule chose qu'elle m'ai dites était : " Hellow", et le fait qu'elle devait y aller. Tout en bafouillant. Ce qui conforte mon idée d'une possible peur, voir malaise quand il y a plusieurs personnes. J'n'pouvais pas penser à autre chose. Quoique, j'allais enfin découvrir ma chambre. Heureusement que les élèves présents avec moi dans le Hall ont bien voulu m'indiqué le dortoir des Saphirs. Il semblerait que ça soit ma "Maison". Celle qui m'a été assignés. Pourquoi ? Aucune idée. En rapport avec la couleur des fringues sûrement. Ou les notes précédentes au Lycée ? Et là, j'me retrouverais avec les pries cancres venant des 4 coins du monde ?
Ce qui était sûr, c'est que j'y étais arrivé. A force de penser, de me poser des questions, le temps passe plus vite. J'étais arrivée devant une porte indiquant les dortoirs Saphirs. J'appose alors ma main sur la poignée tout en ressentant l'horrible impression que quelqu'un d'autres la tient aussi. En ouvrant ..
Je rencontre à nouveau cette fille dont je ne connais pas le nom. Dans une sorte de .. Posture défensive ? Elle avait peut-être vu la poign- ... Non, elle tenait la poignée. Elle l'a lâché et s'est empressé de reculer de peur de tomber sur quelque chose de dangereux. Même si j'n'en avais pas l'apparence, j'étais quelqu'un de très dangereux quand j'n'me contrôle pas. Après, pour me mettre en rogne, il en faut pas mal. J'ai toujours été d'une nature très calme et décontracté.
Sur ce coup là, je ne contrôle par contre pas ma surprise. C'était cette fille. De nouveau. A la manière d'un clin d'oeil dans un film, je décide de parler le premier :
"Hellow."
Enfin, je ne puis m'empêcher d'arborer un sourire. Pas un grand, juste un petit en coin. Comme pour avoir l'air accueillant. Je remit les mains dans les poches, et continuais.
"Comme dit plus tôt .. Sans. Enchanté."
J'me sentais comme .. Avec une personne que je connaissais. Certes, sur le coup, j'n'la connaissais pas. Et elle pourrait très bien être une tueuse en série, ou une détraquée, sa voix que j'ai entendu dans le hall d'entrée me paraissait calme. Je dirais même mignonne.
Re: Rebonsoir... • Seirma Sans •
"Hellow."
Je reconnais cette voix.
"Hellow."
Sans se tient dans l'encadrement de la porte, un sourire sur les lèvres, les mains dans les poches. Il est toujours aussi grand, mais je me sens moins mal à l'aise avec lui qu'avec les deux autres.
Finalement, on se retrouve comme on s'est trouvés la première fois. Un peu moins pétrifiés, certes, mais c'est toujours le même face à face : on ne s'attendait pas à se croiser au détour d'un couloir, ou d'une porte, ou même au détour d'une vie. Mais bon, le cours de choses a fait en sorte qu'on se tienne l'un devant l'autre... Cette fois-ci, je ne m'enfuirai pas !
"Comme dit plus tôt .. Sans. Enchanté.
- E-Edi."
Intérieurement, je me tape la tête contre un mur. Il va vraiment finir par croire que je n'apprécie pas sa compagnie, à ce rythme-là !
"Bienvenue chez les Saphirs. On est timides et calmes et on rêve beaucoup, mais on est gentils. J'espère que tu t'y plairas..."
Mieux, Edi, mieux.
J'adresse un sourire au nouveau - pas aussi enjoué que le sien, mais j'ai fait du mieux que j'ai pu pour combattre mon embarras. Je me demande d'où il vient. Et puis, quel est son pouvoir aussi, si c'est pas un truc trop hardcore... Certaines personnes considèrent leurs pouvoirs comme des malédictions ici, l'expérience m'a appris qu'il ne faut donc pas leur poser la question. Dans le doute, j'ai arrêté de demander à tout le monde.
Et puis, dans quelle classe est-il ? A-t-il besoin d'aide pour ses débuts à l'académie ? Mouais, je pense qu'Atsuwa et l'autre garçon lui seront plus utile, ils ont sûrement le même âge. Qu'est-ce qu'il aime ? Dans quelle chambre est-il ? Pourrait-il faire affaire de compagnon pendant mes sorties nocturnes ? Je rêverais de trouver trouver quelqu'un avec qui passer des nuits blanches à jouer aux jeux vidéos, ou à écouter de la musique.
Hum, t'emballe pas Edi.
Je reconnais cette voix.
"Hellow."
Sans se tient dans l'encadrement de la porte, un sourire sur les lèvres, les mains dans les poches. Il est toujours aussi grand, mais je me sens moins mal à l'aise avec lui qu'avec les deux autres.
Finalement, on se retrouve comme on s'est trouvés la première fois. Un peu moins pétrifiés, certes, mais c'est toujours le même face à face : on ne s'attendait pas à se croiser au détour d'un couloir, ou d'une porte, ou même au détour d'une vie. Mais bon, le cours de choses a fait en sorte qu'on se tienne l'un devant l'autre... Cette fois-ci, je ne m'enfuirai pas !
"Comme dit plus tôt .. Sans. Enchanté.
- E-Edi."
Intérieurement, je me tape la tête contre un mur. Il va vraiment finir par croire que je n'apprécie pas sa compagnie, à ce rythme-là !
"Bienvenue chez les Saphirs. On est timides et calmes et on rêve beaucoup, mais on est gentils. J'espère que tu t'y plairas..."
Mieux, Edi, mieux.
J'adresse un sourire au nouveau - pas aussi enjoué que le sien, mais j'ai fait du mieux que j'ai pu pour combattre mon embarras. Je me demande d'où il vient. Et puis, quel est son pouvoir aussi, si c'est pas un truc trop hardcore... Certaines personnes considèrent leurs pouvoirs comme des malédictions ici, l'expérience m'a appris qu'il ne faut donc pas leur poser la question. Dans le doute, j'ai arrêté de demander à tout le monde.
Et puis, dans quelle classe est-il ? A-t-il besoin d'aide pour ses débuts à l'académie ? Mouais, je pense qu'Atsuwa et l'autre garçon lui seront plus utile, ils ont sûrement le même âge. Qu'est-ce qu'il aime ? Dans quelle chambre est-il ? Pourrait-il faire affaire de compagnon pendant mes sorties nocturnes ? Je rêverais de trouver trouver quelqu'un avec qui passer des nuits blanches à jouer aux jeux vidéos, ou à écouter de la musique.
Hum, t'emballe pas Edi.
Re: Rebonsoir... • Seirma Sans •
-T'emballes pas Sans-
C'est la première chose que j'ai pensé en la voyant. Faut pas non plus que je lui fasse trop peur. Elle venait de se présenter à moi par son prénom. Edi .. Court, mignon. J'aime bien. Je n'l'oublierais pas. Dans tout les cas, elle se tenait devant moi, et évitait mon regard. Elle avait l'air très intimidé ou tout simplement timide. Mais plus à l'aise que lorsque l'on était avec Atsuwa et l'autre élève. J'avais p't'être raison, elle n'aime tout simplement pas le monde ?
Elle regardait ses chaussures. De temps à autre, elle me lançait un regard comme pour me dire "Il est toujours là ?". J'n'savais pas si c'était de la peur, ou autre chose. Comme dit plutôt, c'était plus de l'intimidation. Elle n'avait peut-être pas l'habitude de parler avec des gens, ou même de passer du temps avec eux. Ça développait en moi une incommensurable envie de la connaitre. D'apprendre qui elle était, et de ne plus lui inspiré cette gêne qu'elle ressentait là tout de suite. Mais .. M'étais-je trompé ? C'est la question que je me pose quand je la vois prendre une grande inspiration.
""Bienvenue chez les Saphirs. On est timides et calmes et on rêve beaucoup, mais on est gentils. J'espère que tu t'y plairas..."
Timides ? Calmes ? Gentils .. Gentils .. Cette présentation de la maison a eu pour effet d'emplir mon coeur de chaleur. J'n'ai jamais été habitué à être accueillit quelque part de cette façon. A Belfast, il était question de vie ou de mort. C'était manger ou se faire manger. Tandis qu'ici, elle me donnait plus l'impression d'être quelqu'un prêt à rendre mon séjour comfortable. Mon sourire disparu pour ..
Laisser une larme couler sur ma joue. J'ai vraiment eu l'air d'être un p'tit con. Moi, qui ai toujours été quelqu'un de fier, certes timide, mais fier tout de même.. Je m'étonnais moi même. Les seuls fois où j'ai pu pleuré dans ma vie était le jour de la découverte de mon pouvoir. Après .. Je n'peux pas dire qu'actuellement je pleure. C'était réellement une larme que je n'ai pu contenir. Comme si toute l'appréhension que j'ai pu avoir concernant ce voyage, "This Journey", la peur que j'ai pu ressentir .. S'était matérialisé en une seule et unique boule de chaleur.
Je séchais cette unique d'un frottement de main, et lui indiquait d'un sourire que j'étais ravi qu'elle m'accueil.
"Je cherche à me faire des amis. Pas que j'aime me morfondre, mais j'ai toujours été seul. C'que j'aime, c'est les sorties en forêt, et la musique. C'est ce qui m'permet de m'évader. Au fait, peux-tu m'indiquer le dortoir 4M ? "
Autant d'informations en une phrase. J'essayais de lui faire passer l'envie de cautionner la larme qui a coulé un peu plus tôt, et en même temps essayer de la connaitre. Elle, de son côté, ne cessait de me sourire, toujours avec cette timidité qui lui était propre. Sauf qu'en y regardant de plus près, elle me donnait l'impression de briller dans ce début d'aventure sombre. Cette scène.. Elle en était le projecteur. Celui qui me guiderait à travers les ténèbres.
Re: Rebonsoir... • Seirma Sans •
Depuis avant, je regarde mes pointes de pieds qui dansent ensemble, y trouvant un moyen de distraction et d'apaisement. Je ne jette que quelques coups d'oeil furtifs à Sans pour lui montrer que je suis toujours là et que j'ai bien envie de parler avec lui, même si je suis très réservée.
Quand je lui présente la maison Saphir, il semble frappé, bouleversé... Je ne sais pas ce qu'il éprouve exactement. ESt-il déçu, choqué, heureux ? Son sourire chaleureux s'efface et je craint le pire. Il va partir de l'académie, refuser son sort, son pouvoir, refuser d'être chez les Saphirs ; fallait pas t'emballer Edi. Je me réfugie dans la contemplation de mes pieds qui tremblent, mais je relève les yeux assez vite pour voir une gouttelette scintillante descendre lentement sur sa joue... Et cette larme, aussi petite et discrète qu'elle soit, m'apparaît comme une cascade de courants puissants, bruyants, une chute d'eau, ou plutôt d'émotions, qui ravale sa joue à grande vitesse.
Ce gars à vu des choses que personne n'aurait dû voir.
Je ne sais pas à quoi ressemble mon visage à moment là, mes yeux doivent sûrement être grand ouverts, pleins de surprise et d'inquiétude.
Sans essuie sa petite larme. Il l'efface, comme si elle n'avait jamais eu lieu d'être... Maintenant, aucune trace de sa présence sur son visage. Physiquement, je veux bien que ce soit possible. Mais moralement, on efface pas une cascade comme ça.
"Je cherche à me faire des amis. Pas que j'aime me morfondre, mais j'ai toujours été seul. C'que j'aime, c'est les sorties en forêt, et la musique. C'est ce qui m'permet de m'évader. Au fait, peux-tu m'indiquer le dortoir 4M ? "
Je lui souris, parce que je veux bien être son amie, et je veux bien aller en forêt, et écouter de la musique. Et puis, j'ai aussi été seule longtemps. Il n'y a rien de mieux au monde que deux personnes seules qui décident d'être seules à deux. Mais mon sourire s'efface lui aussi.
"Tu es triste ?"
Je veux le connaître, je veux écouter ce qu'il a à dire de la vie, ou plutôt à la vie. Et après, on partagera plein de choses ensemble, et plus personne ne sera seul.
On efface pas une cascade comme ça. Mais s'il en a envie, je peux lui montrer comment on fait.
Quand je lui présente la maison Saphir, il semble frappé, bouleversé... Je ne sais pas ce qu'il éprouve exactement. ESt-il déçu, choqué, heureux ? Son sourire chaleureux s'efface et je craint le pire. Il va partir de l'académie, refuser son sort, son pouvoir, refuser d'être chez les Saphirs ; fallait pas t'emballer Edi. Je me réfugie dans la contemplation de mes pieds qui tremblent, mais je relève les yeux assez vite pour voir une gouttelette scintillante descendre lentement sur sa joue... Et cette larme, aussi petite et discrète qu'elle soit, m'apparaît comme une cascade de courants puissants, bruyants, une chute d'eau, ou plutôt d'émotions, qui ravale sa joue à grande vitesse.
Ce gars à vu des choses que personne n'aurait dû voir.
Je ne sais pas à quoi ressemble mon visage à moment là, mes yeux doivent sûrement être grand ouverts, pleins de surprise et d'inquiétude.
Sans essuie sa petite larme. Il l'efface, comme si elle n'avait jamais eu lieu d'être... Maintenant, aucune trace de sa présence sur son visage. Physiquement, je veux bien que ce soit possible. Mais moralement, on efface pas une cascade comme ça.
"Je cherche à me faire des amis. Pas que j'aime me morfondre, mais j'ai toujours été seul. C'que j'aime, c'est les sorties en forêt, et la musique. C'est ce qui m'permet de m'évader. Au fait, peux-tu m'indiquer le dortoir 4M ? "
Je lui souris, parce que je veux bien être son amie, et je veux bien aller en forêt, et écouter de la musique. Et puis, j'ai aussi été seule longtemps. Il n'y a rien de mieux au monde que deux personnes seules qui décident d'être seules à deux. Mais mon sourire s'efface lui aussi.
"Tu es triste ?"
Je veux le connaître, je veux écouter ce qu'il a à dire de la vie, ou plutôt à la vie. Et après, on partagera plein de choses ensemble, et plus personne ne sera seul.
On efface pas une cascade comme ça. Mais s'il en a envie, je peux lui montrer comment on fait.
Re: Rebonsoir... • Seirma Sans •
Elle m'a sourit. Mais de manière éphémère. Il n'était rien de plus qu'une réponse à ma présence et à l'accueil qu'elle m'avait fait. Il disparu pour enfin m'annoncer qu'elle avait l'intention de toucher un sujet sensible peut-être ? Ou même parce que ma question était déplacé ? J'n'ai pas beaucoup de contact avec des gens, je ne sais pas comment ils réfléchissent. Je sais certes, analyser une situation, mais je ne pouvais pas lire à travers l'âme d'une personne. J'n'avais pas l'impression qu'elle avait prit une inspiration, mais pourtant elle avait l'intention de dire quelque chose.
Ces trois mots qui constituaient une phrase, qui elle constituait une question étaient d'une lourdeur sans pareil. Il avait un poids que je ne pouvais porter. Comme si on avait déterré un secret enfoui loin dans ma mémoire. J'étais choqué, mais touché. Il n'y avait pas vent, nous étions en intérieur. Pourtant, tout avait disparu une nouvelle fois. Il n'y avait plus qu'Edi et moi dans cette pièce blanche. Est-ce que je suis triste ?
On ne me l'avait jamais demandé. Mon passé, mon frère, Belfast, tout était remonté d'un seul coup. Est-ce que c'était correct ? En arrivant ici, j'avais tout oublié, j'avais tout mit de côté. Était-ce correct ? Avais-je le droit de tout oublier, d'être heureux seulement pour quelques secondes ?
Malgré toute la froideur que peut représenter la tristesse ainsi que mon passé, en y regardant sous un autre angle, le décor autour de moi reprenait peu à peu forme. Triste, je l'étais. Je le suis. Mais je ne le serais plus. En à peine quelques secondes en sa compagnie, Edi avait pu soulever en moi une tonne de sentiment. En une question, un regard, un accueil.
J'avais une irrépressible envie de la prendre dans mes bras. Pour lui témoigner ma gratitude. Mais je n'pouvais pas. Je venais de la rencontrer. Peut-être n'accepterait-elle pas ça ? Elle le prendrait sûrement mal. J'eu durant un instant l'intention de le faire, mon corps en avait prit l'initiative et je m'approchais d'elle peu à peu. Mais la raison prit le dessus pour enfin lui tendre simplement la main.
C'n'est qu'en baissant les yeux que j'ai remarqué que celle-ci ne s'était toujours pas remit de sa transformation. Elle était toujours faites d'os seulement. Merde ! J'avais pas pensé à ça. Je ne ressens rien quand c'est transformé. Je retire alors ma main avant qu'elle ne tente de la prendre, et détourne le regard. Comme gêné.
Je voulais m'enfuir. La seule personne à l'aura chaleureuse, celle qui m'a accueillit ici, et celle qui voulait en savoir plus sur moi, j'n'ai pu que lui présenter que la déchéance que représentait ma vie. Cette malédiction qui s'est abbatu sur moi. J'étais sur le point de perdre la seule personne qui ne m'ai jamais demandé si j'étais triste. Et ça l'était : Triste.
"Tu es triste ?"
Ces trois mots qui constituaient une phrase, qui elle constituait une question étaient d'une lourdeur sans pareil. Il avait un poids que je ne pouvais porter. Comme si on avait déterré un secret enfoui loin dans ma mémoire. J'étais choqué, mais touché. Il n'y avait pas vent, nous étions en intérieur. Pourtant, tout avait disparu une nouvelle fois. Il n'y avait plus qu'Edi et moi dans cette pièce blanche. Est-ce que je suis triste ?
On ne me l'avait jamais demandé. Mon passé, mon frère, Belfast, tout était remonté d'un seul coup. Est-ce que c'était correct ? En arrivant ici, j'avais tout oublié, j'avais tout mit de côté. Était-ce correct ? Avais-je le droit de tout oublier, d'être heureux seulement pour quelques secondes ?
Malgré toute la froideur que peut représenter la tristesse ainsi que mon passé, en y regardant sous un autre angle, le décor autour de moi reprenait peu à peu forme. Triste, je l'étais. Je le suis. Mais je ne le serais plus. En à peine quelques secondes en sa compagnie, Edi avait pu soulever en moi une tonne de sentiment. En une question, un regard, un accueil.
"Plus maintenant .. Edi. Merci de m'avoir accueillit de cette manière.""
J'avais une irrépressible envie de la prendre dans mes bras. Pour lui témoigner ma gratitude. Mais je n'pouvais pas. Je venais de la rencontrer. Peut-être n'accepterait-elle pas ça ? Elle le prendrait sûrement mal. J'eu durant un instant l'intention de le faire, mon corps en avait prit l'initiative et je m'approchais d'elle peu à peu. Mais la raison prit le dessus pour enfin lui tendre simplement la main.
C'n'est qu'en baissant les yeux que j'ai remarqué que celle-ci ne s'était toujours pas remit de sa transformation. Elle était toujours faites d'os seulement. Merde ! J'avais pas pensé à ça. Je ne ressens rien quand c'est transformé. Je retire alors ma main avant qu'elle ne tente de la prendre, et détourne le regard. Comme gêné.
Je voulais m'enfuir. La seule personne à l'aura chaleureuse, celle qui m'a accueillit ici, et celle qui voulait en savoir plus sur moi, j'n'ai pu que lui présenter que la déchéance que représentait ma vie. Cette malédiction qui s'est abbatu sur moi. J'étais sur le point de perdre la seule personne qui ne m'ai jamais demandé si j'étais triste. Et ça l'était : Triste.
Re: Rebonsoir... • Seirma Sans •
"Plus maintenant .. Edi. Merci de m'avoir accueilli de cette manière." me répond Sans après un court temps de réflexion.
Je vois. Alors cette larme, ce n'était pas de la tristesse. Il n'allait pas partir, loin de là, il était juste heureux d'être ici... Je lui souris en retour, contente de cette nouvelle, contente d'avoir pu apporter ce genre de sentiments à quelqu'un.
Puis il s'approche de moi. Il veut... me faire un câlin ? Instinctivement, je voudrais avoir un mouvement de recul. Enfin, je VOUDRAIS. C'est vrai quoi, il est plus âgé que moi, et puis la vie m'a déjà appris maintes et maintes fois qu'il ne faut pas se fier aux apparences. Mais je ne l'ai pas, ce mouvement de recul, au contraire. Il ne me veut pas de mal, j'en suis certaine ! Je lui souris au moment où il s'apprête à... me tendre la main. Ah, bon, d'accord. Je suis un peu déçue du coup.
Mon regard se pose sur sa main, squelettique, c'est le cas de le dire.
Sans la retire vivement, comme s'il voulait me la cacher. Pendant une ou deux secondes, j'examine son visage. Il a l'air de vouloir disparaître sous terre, il n'ose plus me regarder, il doit penser que je vais prendre mes jambes à mon cou.
"Wouaaaaaah, trop cool !"
Je lève la tête pour plonger mes yeux pétillants dans ses yeux incrédules. J'ai attiré son attention.
"C'est ton pouvoir ? Il est super génial, dis donc !"
J'ai pris un risque énorme. Ce pouvoir lui a peut-être causé des traumatismes importants dans sa vie, auquel cas il le prendra certainement très mal. Mais avec un peu de chance, il aura moins honte de son pouvoir... C'est compliqué de vivre en haïssant une partie de soi-même.
"Enfin, si tu n'as pas trop envie de me serrer la main, c'est pas grave. On à qu'à faire comme ça."
On est pas loin l'un de l'autre, alors je parviens facilement à le serrer dans mes bras. Oui, ce faux-espoir qu'il m'a fait m'est resté en travers de la gorge !
Reste plus qu'à espérer qu'il ne me trouve pas collante... J'imagine pas le malaise que ça serait. C'est seulement lorsque j'ai les bras autour de lui que je me rend compte que je ne suis plus du tout gênée.
Je vois. Alors cette larme, ce n'était pas de la tristesse. Il n'allait pas partir, loin de là, il était juste heureux d'être ici... Je lui souris en retour, contente de cette nouvelle, contente d'avoir pu apporter ce genre de sentiments à quelqu'un.
Puis il s'approche de moi. Il veut... me faire un câlin ? Instinctivement, je voudrais avoir un mouvement de recul. Enfin, je VOUDRAIS. C'est vrai quoi, il est plus âgé que moi, et puis la vie m'a déjà appris maintes et maintes fois qu'il ne faut pas se fier aux apparences. Mais je ne l'ai pas, ce mouvement de recul, au contraire. Il ne me veut pas de mal, j'en suis certaine ! Je lui souris au moment où il s'apprête à... me tendre la main. Ah, bon, d'accord. Je suis un peu déçue du coup.
Mon regard se pose sur sa main, squelettique, c'est le cas de le dire.
Sans la retire vivement, comme s'il voulait me la cacher. Pendant une ou deux secondes, j'examine son visage. Il a l'air de vouloir disparaître sous terre, il n'ose plus me regarder, il doit penser que je vais prendre mes jambes à mon cou.
"Wouaaaaaah, trop cool !"
Je lève la tête pour plonger mes yeux pétillants dans ses yeux incrédules. J'ai attiré son attention.
"C'est ton pouvoir ? Il est super génial, dis donc !"
J'ai pris un risque énorme. Ce pouvoir lui a peut-être causé des traumatismes importants dans sa vie, auquel cas il le prendra certainement très mal. Mais avec un peu de chance, il aura moins honte de son pouvoir... C'est compliqué de vivre en haïssant une partie de soi-même.
"Enfin, si tu n'as pas trop envie de me serrer la main, c'est pas grave. On à qu'à faire comme ça."
On est pas loin l'un de l'autre, alors je parviens facilement à le serrer dans mes bras. Oui, ce faux-espoir qu'il m'a fait m'est resté en travers de la gorge !
Reste plus qu'à espérer qu'il ne me trouve pas collante... J'imagine pas le malaise que ça serait. C'est seulement lorsque j'ai les bras autour de lui que je me rend compte que je ne suis plus du tout gênée.
Re: Rebonsoir... • Seirma Sans •
La fuite n'était pas une option. Je n'pouvais pas me permettre de m'enfuir. Après tout, elle m'avait sourit, elle était elle aussi dans cette académie. Elle ne vas pas m'en vouloir ou avoir peur par rapport à cette "Transformation". Après tout, elle a du aussi en voir. Mais .. J'ai du mal à m'accepter juste moi même.
Q.. Quoi ? Trop cool ? Comment c'est possible ? Je regardais à nouveau ces yeux pour y voir ceux d'une enfant qui venait de découvrir la mer. Une étendue d'eau qu'elle ne pensait pas réelle, mais pourtant là. Elle faisait référence à mes bras, transformé. Comment ne peut-elle pas être apeurée ?
Mon pouvoir ? Est-ce donc comme ça que les gens ici appellent cette malédiction ? Normalement, un pouvoir .. Ça permet de dépasser le stade d'humain. D'être autre chose, et d'avoir un don capable d'être différent. Pour moi, c'n'est qu'une malédiction. Un pouvoir, on peut le contrôler. Ça, j'n'peux pas.
Faire .. Comme ça ? Faire comment ? Je venais de passer du stade " Je m'enfuie " à " Qu'est-ce qu'il se passe ici ?". Mais avant même que je ne puisse me poser d'autres questions et rester dans mon imcompréhension, elle me prit dans ses bras. On .. Venait de se rencontrer. Je ne la connais pas. Je connais son prénom .. Je sais qu'elle est élève dans cette académie .. Et pourtant elle me sert dans ces bras. Et c'est là .. Que j'ai ressenti cette chaleur. La même que celle que mon frère m'apportait lorsque je n'allais pas bien. C'était bon. J'y étais bien. Une nouvelle fois tout avait disparu autour de nous. Mais cette fois-ci, je m'en contrefoutais. C'était elle. Edi. Et moi .. Sans. Dans ses bras. Et je voulais y rester. Faites arrêter le temps ! Faites que ce moment ne cesse jamais ! J'vous en prie .. Je suis bien. Je laisse échapper plusieurs larmes cette fois-ci .. Impossible de me contenir. Toute ces changements qui se sont produits dans ma vie récemment .. Mon départ .. Ce voyage .. Cette malédiction .. Le manque de mon frère .. C'était une expérience horrible. C'était difficile et je ne souhaiterais ça à personne.
Mais ce que je vis actuellement me rends plus qu'heureux. Je n'ai jamais eu d'affection de la part de quelqu'un d'autres que mon frère. Les filles ne m'intéressent pas, du coup .. J'n'suis jamais sorti avec. Ma mère travaillait tout l'temps, j'n'la voyais jamais et .. J'n'ai jamais eu d'amis. Edi, elle .. Malgré l'apparence affreuse de mon bras, et le fait que l'on ne se connaisse pas, m'a prit délibérément dans ses bras. Pourquoi ? Et pourquoi est-ce que je me pose la question ? J'm'en fous royalement. Réellement.
Je pleurais, encore et encore. Je sentais la main d'Edi frotter mon dos, comme pour essayer de me consoler, mais ce qui me touchait encore plus, c'est qu'elle n'essayait pas vraiment. Elle me laissait pleurer. Elle me laissait me libérer. D'un coup d'oeil, d'un contact, elle avait comprit. Ce que je vivais. Ce que j'ai vécu. Et ça m'mettait bien.
Je décidais de la serrer à mon tour dans mes bras. Je sortais les mains de mes poches pour constater que ma main était redevenu normal. Nous étions encore à l'entrer de cette salle qui était supposément l'accès aux dortoirs de la maison Saphir. Et j'étais heureux d'avoir cette fille à mes côtés.
Mes larmes cessaient de couler. C'était fini. Les joues toutes rouges, j'avais peur de la regarder à nouveau dans les yeux.
"Wouaaaaaah, trop cool !"
Q.. Quoi ? Trop cool ? Comment c'est possible ? Je regardais à nouveau ces yeux pour y voir ceux d'une enfant qui venait de découvrir la mer. Une étendue d'eau qu'elle ne pensait pas réelle, mais pourtant là. Elle faisait référence à mes bras, transformé. Comment ne peut-elle pas être apeurée ?
"C'est ton pouvoir ? Il est super génial, dis donc !"
Mon pouvoir ? Est-ce donc comme ça que les gens ici appellent cette malédiction ? Normalement, un pouvoir .. Ça permet de dépasser le stade d'humain. D'être autre chose, et d'avoir un don capable d'être différent. Pour moi, c'n'est qu'une malédiction. Un pouvoir, on peut le contrôler. Ça, j'n'peux pas.
"Enfin, si tu n'as pas trop envie de me serrer la main, c'est pas grave. On à qu'à faire comme ça."
Faire .. Comme ça ? Faire comment ? Je venais de passer du stade " Je m'enfuie " à " Qu'est-ce qu'il se passe ici ?". Mais avant même que je ne puisse me poser d'autres questions et rester dans mon imcompréhension, elle me prit dans ses bras. On .. Venait de se rencontrer. Je ne la connais pas. Je connais son prénom .. Je sais qu'elle est élève dans cette académie .. Et pourtant elle me sert dans ces bras. Et c'est là .. Que j'ai ressenti cette chaleur. La même que celle que mon frère m'apportait lorsque je n'allais pas bien. C'était bon. J'y étais bien. Une nouvelle fois tout avait disparu autour de nous. Mais cette fois-ci, je m'en contrefoutais. C'était elle. Edi. Et moi .. Sans. Dans ses bras. Et je voulais y rester. Faites arrêter le temps ! Faites que ce moment ne cesse jamais ! J'vous en prie .. Je suis bien. Je laisse échapper plusieurs larmes cette fois-ci .. Impossible de me contenir. Toute ces changements qui se sont produits dans ma vie récemment .. Mon départ .. Ce voyage .. Cette malédiction .. Le manque de mon frère .. C'était une expérience horrible. C'était difficile et je ne souhaiterais ça à personne.
Mais ce que je vis actuellement me rends plus qu'heureux. Je n'ai jamais eu d'affection de la part de quelqu'un d'autres que mon frère. Les filles ne m'intéressent pas, du coup .. J'n'suis jamais sorti avec. Ma mère travaillait tout l'temps, j'n'la voyais jamais et .. J'n'ai jamais eu d'amis. Edi, elle .. Malgré l'apparence affreuse de mon bras, et le fait que l'on ne se connaisse pas, m'a prit délibérément dans ses bras. Pourquoi ? Et pourquoi est-ce que je me pose la question ? J'm'en fous royalement. Réellement.
Je pleurais, encore et encore. Je sentais la main d'Edi frotter mon dos, comme pour essayer de me consoler, mais ce qui me touchait encore plus, c'est qu'elle n'essayait pas vraiment. Elle me laissait pleurer. Elle me laissait me libérer. D'un coup d'oeil, d'un contact, elle avait comprit. Ce que je vivais. Ce que j'ai vécu. Et ça m'mettait bien.
Je décidais de la serrer à mon tour dans mes bras. Je sortais les mains de mes poches pour constater que ma main était redevenu normal. Nous étions encore à l'entrer de cette salle qui était supposément l'accès aux dortoirs de la maison Saphir. Et j'étais heureux d'avoir cette fille à mes côtés.
Mes larmes cessaient de couler. C'était fini. Les joues toutes rouges, j'avais peur de la regarder à nouveau dans les yeux.
"Merci Edi. Du fond du cœur."
Re: Rebonsoir... • Seirma Sans •
Sans est sous le choc de mon étreinte surprise. Pourtant je n'ai pas l'ombre d'un regret, ou même d'une hésitation, j'assumerai mon câlin jusqu'au bout. Peut-être me trouve-t-il envahissante, collante, étrange ? Je m'en fiche.
J'ai oublié le règlement, extinction des feux à je-ne-sais quelle heure. J'ai oublié les chambres, les autres, ceux qui dorment, j'ai oublié le malheur. J'ai juste un nouvel ami, et ça c'est génial. J'ai Sans, Sans qui pleure sur le haut de mon crâne, Sans que les sanglots remuent, et qu'est-ce que je peux faire d'autre ? Je ne connais pas tout ce qu'il a vécu, je ne peux pas dire que ça va aller, que tout va bien. Tout ce que je peux faire, c'est être là, c'est lui frotter le dos de mes mains menues, c'est lui offrir la maigre présence d'une seule personne. Mais, aussi insignifiant que cela puisse paraître, une présence, c'est énormément. Alors... Je suis là.
Aujourd'hui, c'est son baptême à l'Académie. Maintenant, c'est le moment où il laisse tout derrière, le moment où il pleure tout, tous ses non-dits, tout ce qu'il aurait aimé vivre, dire, ressentir. Il en a besoin, et il a eu besoin de quelqu'un sur qui s'appuyer pour délaisser un peu mieux son histoire. Je suis heureuse d'avoir eu la chance d'endosser ce rôle.
Sans décide finalement d'entourer ses bras autour de moi, et sur mon visage se peint un sourire. Au fait, je ne vois pas pourquoi il a honte ! Elles sont géniales, ses mains !
Lentement... il arrête de pleurer, laissant ses derniers sanglots s'évaporer en soupirs.
"Merci Edi. Du fond du cœur."
Sa voix est calme, comme soulagée, et je lui adresse pour seul "de rien" une étreinte plus intense. Puis on se lâche, on se démêle en même temps. Il a les joues rouges, et il a l'air gêné. C'est vrai, je ne peux pas lui dire que ça va aller, que tout va bien. Tout ce que je peux lui dire, c'est...
"C'est fini. Maintenant, tout va aller mieux, tu verras. Bienvenue chez nous, Sans !"
Quelques secondes passent, un silence rempli d'affection, d'une nouvelle amitié, d'espoir. Puis je décide d'entamer un sujet qui me tenait à cœur. Avec un peu de chance, on pourrait le tenir avec nos deux cœurs...
"Tu m'as dit que tu aimais beaucoup écouter de la musique. Tu veux bien me montrer ce que tu écoutes ?"
J'ai oublié le règlement, extinction des feux à je-ne-sais quelle heure. J'ai oublié les chambres, les autres, ceux qui dorment, j'ai oublié le malheur. J'ai juste un nouvel ami, et ça c'est génial. J'ai Sans, Sans qui pleure sur le haut de mon crâne, Sans que les sanglots remuent, et qu'est-ce que je peux faire d'autre ? Je ne connais pas tout ce qu'il a vécu, je ne peux pas dire que ça va aller, que tout va bien. Tout ce que je peux faire, c'est être là, c'est lui frotter le dos de mes mains menues, c'est lui offrir la maigre présence d'une seule personne. Mais, aussi insignifiant que cela puisse paraître, une présence, c'est énormément. Alors... Je suis là.
Aujourd'hui, c'est son baptême à l'Académie. Maintenant, c'est le moment où il laisse tout derrière, le moment où il pleure tout, tous ses non-dits, tout ce qu'il aurait aimé vivre, dire, ressentir. Il en a besoin, et il a eu besoin de quelqu'un sur qui s'appuyer pour délaisser un peu mieux son histoire. Je suis heureuse d'avoir eu la chance d'endosser ce rôle.
Sans décide finalement d'entourer ses bras autour de moi, et sur mon visage se peint un sourire. Au fait, je ne vois pas pourquoi il a honte ! Elles sont géniales, ses mains !
Lentement... il arrête de pleurer, laissant ses derniers sanglots s'évaporer en soupirs.
"Merci Edi. Du fond du cœur."
Sa voix est calme, comme soulagée, et je lui adresse pour seul "de rien" une étreinte plus intense. Puis on se lâche, on se démêle en même temps. Il a les joues rouges, et il a l'air gêné. C'est vrai, je ne peux pas lui dire que ça va aller, que tout va bien. Tout ce que je peux lui dire, c'est...
"C'est fini. Maintenant, tout va aller mieux, tu verras. Bienvenue chez nous, Sans !"
Quelques secondes passent, un silence rempli d'affection, d'une nouvelle amitié, d'espoir. Puis je décide d'entamer un sujet qui me tenait à cœur. Avec un peu de chance, on pourrait le tenir avec nos deux cœurs...
"Tu m'as dit que tu aimais beaucoup écouter de la musique. Tu veux bien me montrer ce que tu écoutes ?"
Re: Rebonsoir... • Seirma Sans •
"C'est fini. Maintenant, tout va aller mieux, tu verras. Bienvenue chez nous, Sans !"
Bienvenue .. J'étais chez moi. Je devais me sentir chez moi. Je n'dois pas avoir peur. J'étais en bonne compagnie, dans mon nouveau "Chez-moi". La maison Saphir était devenu ma maison. Et en guise d'accueil, j'eu Edi. Cette jeune fille au regard mystifiant qui m'avait ouvert la porte vers un autre univers.
Le câlin prit fin, malheureusement, mais Edi restait tout de même à mes côtés. Presque comme si elle voulait continuer de m'indiquer qu'elle était présente, et qu'elle ne disparaîtrait pas. Elle m'avait sûrement compris .. C'n'était pas voulu, mais mes larmes devaient être pour elle comme un message pour dire "Hey, je me sens seul." Et c'était peu dire. J'étais seul. J'l'ai toujours été, mais je ne le suis plus à présent. Aucune idée du pourquoi, ni du comment, mais mes mains étaient redevenues normales. Peut-être qu'une autre partie de mon corps s'était changé ? Qu'importe. De toute façon, ça n'la gênait pas. Et pour ne pas mentir, je m'en carrait complètement.
Ce périple, j'l'ai toujours considéré comme une épreuve, au vu de tout les obstacles que j'ai du traversé. Mais pour une fois dans celui-ci, j'm'y sens bien. Peut-être comme une air de repos sur l'autoroute qu'est ma vie. Et quel repos ! Je séchais les quelques larmes restées sur mes joues pour qu'enfin elle reprenne la parole :
"Tu m'as dit que tu aimais beaucoup écouter de la musique. Tu veux bien me montrer ce que tu écoutes ?"
La musique est pour moi un vecteur de sentiment. Chacune d'elle en représente un. Et pour palier à une tristesse, ou pour justement se permettre de la vivre à son paroxysme pour en revenir plus fort, on écoute des musiques tristes. Certaines paroles, certains sons, certaines mélodies peuvent lié des souvenirs qui nous appartiennent ou les faire resurgir du plus profond de notre âme. Pourtant, les artistes auteurs de ces oeuvres ne sont pas des gens qui nous sont proches. Les musiques qu'ils écrivent représente pour la plupart une partie, une expérience qu'ils ont vécu, et la retranscrivent sous forme de poème accouplé à une mélodie qui en fera ressortir la splendeur ou la puissance. D'autres encore connaissent les effets de la musique sur ces sentiments que l'on peut éprouver et souhaite nous faire passer un message. Pour ne pas que l'on se sente seul face à l'adversité.
Je faisais partie de ces personnes qui écoutaient de la musique pour représenter une partie de leur vie passé ou présente. J'n'ai pas forcément du mal à écouter une musique, mais il m'arrive parfois de devoir me mettre dans le calme le plus totale afin d'en ressentir le maximum d'effet.
Il y avait plein de groupes que j'aimais, et la plupart sont britanniques. Ils passaient très souvent à Belfast, et .. J'avais l'impression d'être encore plus proche de ces gens qui me permettent d'atteindre une liberté fictive.
Je sortais alors de ma poche un MP3 contenant les titres que j'écoutais le plus. On y retrouvait de l'Asking Alexandria, Oasis, Coldplay, Mumford & Sons.. Et justement, en n'appuyant sur la première touche de celui-ci afin d'activer l'écran et de découvrir quelle était la dernière musique écouter, j'y retrouvais Mumford'. Je tendais mon MP3 à Edi pour lui faire écouter. J'étais alors tout sourire. Pouvoir partager la musique que j'aime .. C'était un bonheur inconcevable pour moi. La musique prête à être démarré était "I will wait".
" C'est mon groupe préféré. J'n'ai pas l'habitude de faire écouter mes musiques, alors .. J'espère que ça va te plaire ! "
En même temps, je m'avançais vers un fauteuil qui était présent pour m'y asseoir. Il y avait facilement de la place pour 2.. J'espérais en faisant ça qu'Edi me rejoigne pour la garder auprès de moi. J'n'voulais pas déjà la perdre .. Mais si elle n'était qu'à 2 mètres à peine de moi.. En m'asseyant, un peu de poussière était sortit de sous les coussins, me faisant éternuer.
Re: Rebonsoir... • Seirma Sans •
La musique a toujours été quelque chose d'important dans ma vie, elle me gardait debout, me faisait persévérer, m'aidait quand personne d'autre ne le voulait. J'irais même jusqu'à dire que je suis tombée amoureuse de certaines de ces chansons magistrales... Led Zeppelin par exemple, et leur merveilleux Babe I'm Gonna Leave You. La première fois que j'ai entendu cette chanson, j'étais en train de remplir un de mes nombreux carnets de pensées diverses et variées. J'avais jeté mon dévolu sur le volume 1 du Remaster de Led Zeppelin pour m'accompagner, j'ai savouré Communication Breadown... puis est venu la deuxième chanson. Dès les premières notes, j'ai été conquise. Enfin, ce mot est bien trop faible !
J'étais enchantée, subjuguée, tétanisée. Mes yeux devaient être incroyables à ce moment là. Ils devaient être tout vides, car mon esprit était tout au fond de moi, ou dans un autre monde, ou plus là, ou dans un endroit où personne n'est jamais allé, ou au centre de la Terre, ou dans une nébuleuse. Ca y est, j'étais tombée amoureuse, amoureuse de la guitare folle et troublée de Jimmy Page ; de la basse puissante et vibrante de John Paul Jones ; de la batterie claire de John Bonham, le son parfait de ses cymbales ; de la voix longue et torturée de Robert Plant... C'était juste beau.
C'était pile ce que j'attendais, ce dont j'avais besoin. J'avais besoin d'être comprise et cette chanson me comprenait, c'était l'expression instantanée de ce qu'il se passait en moi. Une profonde plaie, une tristesse dramatique. Et après... ça allait mieux.
Sans sort son MP3 afin de me montrer sa musique à lui, son Univers. Pendant que je met les écouteurs, il m'indique que je m'apprête à écouter son groupe préféré, puis il va s'asseoir sur un canapé.
Je pense qu'écouter la musique de quelqu'un, c'est écouter un petit morceau des tréfonds de son âme. Le morceau démarre, je ne jette même pas un coup d'oeil à son nom. Pas d'a-prioris ; si je la connais tant mieux, et si je ne la connais pas j'en serais encore plus impressionée.
La mélodie est rapide, rustique. Guitare, banjo, piano, percussions, tout va à une vitesse folle, seule la voix rauque du chanteur donne un peu d'ordre dans toute l'énergie de la chanson. Si je ferme les yeux, je me crois dans le désert, partie pour un long périple, ou dans un bar du Far West, ou au milieu d'une vaste plaine, la proie de rafales de vent frais. "I will wait, I will wait for you..." La chanson s'achève, je regarde l'écran. I will wait for you, Mumford & Sons. Je retiendrai.
J'enlève doucement les écouteurs et m'approche de Sans pour les lui rendre. "Merci", je lui dis avec un sourire, puis je m'assois à son côté.
"J'ai beaucoup aimé, et puis, ça te va bien... À mon tour, je suppose ?"
Je m'éclipse dans ma chambre, reviens avec mon MP3 que je lui donne, je vais lui faire écouter Dead of Winter de eels. Il devrait aimer ce type de musique, même si c'est infiniment plus triste.
Ce groupe, il représente tellement à mes yeux... Mark Everett est un génie, il est tout ce que j'aimerais devenir. Il a transformé ses drames en art, il a touché des millions de personnes avec ses paroles et sa voix grave puis aigüe puis grave puis aigüe. Quand je me sens mal, je l'écoute, il est là, dans mes oreilles, et il est triste pour les mêmes raisons que moi. Et il est comme un ami, un confident à qui je ne peux pas me confier, une présence. Quand il n'y a plus personne, il y a lui, il me dit que c'est normal d'être triste. Et peu importe tous les cons qui me disent d'être forte, ils ne comprennent pas ce qu'il se passe tout au fond de moi, peut-être qu'eux ils sont honnêtes et courageux, mais moi pas. Et j'ai le droit d'être triste, n'est-ce pas Mark ? Oui, j'ai le droit, et j'ai le droit de ne pas être seule, j'ai le droit d'avoir du soutien. Je n'ai pas envie qu'on me dise que ça va aller, qu'il faut se concentrer sur le positif dans la vie, qu'il faut s'accrocher, se relever, blablabla. J'ai envie qu'on me dise que oui, c'est triste, très même, et que cette place restera toujours vacante dans mon coeur. Et que j'ai le droit de ne pas passer le cap tout de suite. J'ai envie qu'on sèche mes larmes, pas qu'on me pousse à sourire. J'ai envie d'un câlin, de quelqu'un, de quelqu'un pour me faire oublier cette place vacante, ne serait-ce qu'un infime instant.
J'ai envie d'un câlin.
J'étais enchantée, subjuguée, tétanisée. Mes yeux devaient être incroyables à ce moment là. Ils devaient être tout vides, car mon esprit était tout au fond de moi, ou dans un autre monde, ou plus là, ou dans un endroit où personne n'est jamais allé, ou au centre de la Terre, ou dans une nébuleuse. Ca y est, j'étais tombée amoureuse, amoureuse de la guitare folle et troublée de Jimmy Page ; de la basse puissante et vibrante de John Paul Jones ; de la batterie claire de John Bonham, le son parfait de ses cymbales ; de la voix longue et torturée de Robert Plant... C'était juste beau.
C'était pile ce que j'attendais, ce dont j'avais besoin. J'avais besoin d'être comprise et cette chanson me comprenait, c'était l'expression instantanée de ce qu'il se passait en moi. Une profonde plaie, une tristesse dramatique. Et après... ça allait mieux.
Sans sort son MP3 afin de me montrer sa musique à lui, son Univers. Pendant que je met les écouteurs, il m'indique que je m'apprête à écouter son groupe préféré, puis il va s'asseoir sur un canapé.
Je pense qu'écouter la musique de quelqu'un, c'est écouter un petit morceau des tréfonds de son âme. Le morceau démarre, je ne jette même pas un coup d'oeil à son nom. Pas d'a-prioris ; si je la connais tant mieux, et si je ne la connais pas j'en serais encore plus impressionée.
La mélodie est rapide, rustique. Guitare, banjo, piano, percussions, tout va à une vitesse folle, seule la voix rauque du chanteur donne un peu d'ordre dans toute l'énergie de la chanson. Si je ferme les yeux, je me crois dans le désert, partie pour un long périple, ou dans un bar du Far West, ou au milieu d'une vaste plaine, la proie de rafales de vent frais. "I will wait, I will wait for you..." La chanson s'achève, je regarde l'écran. I will wait for you, Mumford & Sons. Je retiendrai.
J'enlève doucement les écouteurs et m'approche de Sans pour les lui rendre. "Merci", je lui dis avec un sourire, puis je m'assois à son côté.
"J'ai beaucoup aimé, et puis, ça te va bien... À mon tour, je suppose ?"
Je m'éclipse dans ma chambre, reviens avec mon MP3 que je lui donne, je vais lui faire écouter Dead of Winter de eels. Il devrait aimer ce type de musique, même si c'est infiniment plus triste.
Ce groupe, il représente tellement à mes yeux... Mark Everett est un génie, il est tout ce que j'aimerais devenir. Il a transformé ses drames en art, il a touché des millions de personnes avec ses paroles et sa voix grave puis aigüe puis grave puis aigüe. Quand je me sens mal, je l'écoute, il est là, dans mes oreilles, et il est triste pour les mêmes raisons que moi. Et il est comme un ami, un confident à qui je ne peux pas me confier, une présence. Quand il n'y a plus personne, il y a lui, il me dit que c'est normal d'être triste. Et peu importe tous les cons qui me disent d'être forte, ils ne comprennent pas ce qu'il se passe tout au fond de moi, peut-être qu'eux ils sont honnêtes et courageux, mais moi pas. Et j'ai le droit d'être triste, n'est-ce pas Mark ? Oui, j'ai le droit, et j'ai le droit de ne pas être seule, j'ai le droit d'avoir du soutien. Je n'ai pas envie qu'on me dise que ça va aller, qu'il faut se concentrer sur le positif dans la vie, qu'il faut s'accrocher, se relever, blablabla. J'ai envie qu'on me dise que oui, c'est triste, très même, et que cette place restera toujours vacante dans mon coeur. Et que j'ai le droit de ne pas passer le cap tout de suite. J'ai envie qu'on sèche mes larmes, pas qu'on me pousse à sourire. J'ai envie d'un câlin, de quelqu'un, de quelqu'un pour me faire oublier cette place vacante, ne serait-ce qu'un infime instant.
J'ai envie d'un câlin.
Re: Rebonsoir... • Seirma Sans •
J'étais détendu. Je venais à peine de m'asseoir sur ce fauteuil, et j'attendais qu'Edi se délecte de la musique que je lui faisais écouter. Mumford's & Sons, c'était un groupe qui me tenait à cœur réellement. Leur style assez spécial m'avait plu dès la première note écouté. On y ressentait la liberté qu'ils essayaient de nous faire ressentir à travers leurs textes. I Will Wait, c'est une musique qui m'a toujours touché au fond de moi. Une musique qui me mettait presque en trans' à l'écoute, tellement elle me rappelait le pays. J'en avais presque la larme à l’œil.
Au premières notes, je voyais le visage d'Edi presque contemplatif. Ses yeux s'étaient fermés pour ne laisser que son Ouïe à disposition du lecteur. J’espérais l’envoûter avec ces notes. J’espérais pouvoir la transporter vers d'autres univers grâce à la musique. J'espérais pouvoir lui transmettre une partie de moi. Lui permettre de me comprendre encore plus, elle qui m'avait déjà vu dans un état que peu de gens aurait pu observer au travers des années. Elle qui m'avait accepté .. Je voulais lui montrer qui j'étais.
Quand enfin, elle s'approche de moi, enlevant les écouteurs, un sourire sur le visage. Elle prit sa respiration et m'annonce :
Elle a aimé ! J'en étais tellement heureux. Je ne répondais que par un simple sourire, mais j'étais tellement heureux. Qu'elle apprécie ma musique. La pièce était à nous, et .. Je venais de montrer à Edi une autre partie de moi. Elle s'en allait alors vers sa chambre chercher son lecteur, j'imagine. Je me retrouvais alors seul dans le hall des Saphirs.
Ce n'fut que quelques secondes, mais .. Je dois l'avouer, je me sentais seul. Je n'voulais pas qu'elle parte, même pour quelques secondes. Je venais de me faire une amie, et .. Cette impression d'être seul, je la ressentais à un degré extrême. Les secondes s'écoulaient, pour qu'enfin Edi réapparaisse dans la pièce. La tension redescend, elle est de nouveau là, avec moi. En me donnant le lecteur, j’aperçois Edi, presque démoralisé. La musique qui y tourne, je ne la connais pas .. Pourtant, j'aime beaucoup cette guitare d'intro'. On se croirait autour d'un feu de camp.
Je ferme les yeux, et j'écoute la musique. L'homme qui chante a une voix apaisante. Je me laisse transporter. Le ton monte, un violon vient alimenter cet air triste. Il a mal, il a tellement mal. Mais il ne pleure pas, il exprime sa peine. Les paroles racontent le voyage d'une personne à travers un état. Peut-être une maladie. Peut-être un pèlerinage. Les écouteurs sont forts, mais de bonnes qualités, me permettant d'apprécier la musique comme aux côtés de l'artiste. En ouvrant un œil, j’aperçois Edi bouger les lèvres aux rythmes des paroles. Elle la connait, elle lui tient à cœur.. Je crois même comprendre une certaine tristesse dans ses yeux, vides à présent.
On est là. Tout les deux, dans le noir. La lumière qu'était Edi à quelques mètres de là, lors de mon entrée dans cette pièce était haletante. Elle disparaissait peu à peu. Les minutes paraissent longues. Et lorsque la dernière note est joué, je vois dans le regard d'Edi comme une peine, indescriptible. Edi aussi a besoin d'une lumière pour l'éclairer dans les moments sombres. Elle l'a été pour moi, et je veux l'être pour elle. Je veux moi aussi éclairer son chemin.
Sourire aux lèvres, je décide de lui faire un câlin. Heureusement que ce fauteuil est grand, ne faisant pas attention à mon élan, on s'y retrouve presque couchés. Elle sent tellement bon .. Les écouteurs toujours dans les oreilles, la musique suivante se lance.. J'n'ai aucune idée de qui est cet artiste, ni cette musique. Mais je suis bien à ces côtés. Et je veux qu'elle sache que je serais à ses côtés pour toujours. Personne ne m'avait jamais prit dans ses bras comme elle l'a fait, je veux lui rendre la pareille.
C'était juste nous deux. Elle et moi. Edi et Sans. Un jeune garçon et une jeune fille. Deux humains. Deux êtres. Deux amis.
Au premières notes, je voyais le visage d'Edi presque contemplatif. Ses yeux s'étaient fermés pour ne laisser que son Ouïe à disposition du lecteur. J’espérais l’envoûter avec ces notes. J’espérais pouvoir la transporter vers d'autres univers grâce à la musique. J'espérais pouvoir lui transmettre une partie de moi. Lui permettre de me comprendre encore plus, elle qui m'avait déjà vu dans un état que peu de gens aurait pu observer au travers des années. Elle qui m'avait accepté .. Je voulais lui montrer qui j'étais.
Quand enfin, elle s'approche de moi, enlevant les écouteurs, un sourire sur le visage. Elle prit sa respiration et m'annonce :
"J'ai beaucoup aimé, et puis, ça te va bien... À mon tour, je suppose ?"
Elle a aimé ! J'en étais tellement heureux. Je ne répondais que par un simple sourire, mais j'étais tellement heureux. Qu'elle apprécie ma musique. La pièce était à nous, et .. Je venais de montrer à Edi une autre partie de moi. Elle s'en allait alors vers sa chambre chercher son lecteur, j'imagine. Je me retrouvais alors seul dans le hall des Saphirs.
Ce n'fut que quelques secondes, mais .. Je dois l'avouer, je me sentais seul. Je n'voulais pas qu'elle parte, même pour quelques secondes. Je venais de me faire une amie, et .. Cette impression d'être seul, je la ressentais à un degré extrême. Les secondes s'écoulaient, pour qu'enfin Edi réapparaisse dans la pièce. La tension redescend, elle est de nouveau là, avec moi. En me donnant le lecteur, j’aperçois Edi, presque démoralisé. La musique qui y tourne, je ne la connais pas .. Pourtant, j'aime beaucoup cette guitare d'intro'. On se croirait autour d'un feu de camp.
Je ferme les yeux, et j'écoute la musique. L'homme qui chante a une voix apaisante. Je me laisse transporter. Le ton monte, un violon vient alimenter cet air triste. Il a mal, il a tellement mal. Mais il ne pleure pas, il exprime sa peine. Les paroles racontent le voyage d'une personne à travers un état. Peut-être une maladie. Peut-être un pèlerinage. Les écouteurs sont forts, mais de bonnes qualités, me permettant d'apprécier la musique comme aux côtés de l'artiste. En ouvrant un œil, j’aperçois Edi bouger les lèvres aux rythmes des paroles. Elle la connait, elle lui tient à cœur.. Je crois même comprendre une certaine tristesse dans ses yeux, vides à présent.
On est là. Tout les deux, dans le noir. La lumière qu'était Edi à quelques mètres de là, lors de mon entrée dans cette pièce était haletante. Elle disparaissait peu à peu. Les minutes paraissent longues. Et lorsque la dernière note est joué, je vois dans le regard d'Edi comme une peine, indescriptible. Edi aussi a besoin d'une lumière pour l'éclairer dans les moments sombres. Elle l'a été pour moi, et je veux l'être pour elle. Je veux moi aussi éclairer son chemin.
Sourire aux lèvres, je décide de lui faire un câlin. Heureusement que ce fauteuil est grand, ne faisant pas attention à mon élan, on s'y retrouve presque couchés. Elle sent tellement bon .. Les écouteurs toujours dans les oreilles, la musique suivante se lance.. J'n'ai aucune idée de qui est cet artiste, ni cette musique. Mais je suis bien à ces côtés. Et je veux qu'elle sache que je serais à ses côtés pour toujours. Personne ne m'avait jamais prit dans ses bras comme elle l'a fait, je veux lui rendre la pareille.
"Je suis là pour toi, Edi. Tout va aller mieux, tu verras."
C'était juste nous deux. Elle et moi. Edi et Sans. Un jeune garçon et une jeune fille. Deux humains. Deux êtres. Deux amis.
Re: Rebonsoir... • Seirma Sans •
Nos mélodies parallèles ont un jour fusionné. Je suis persuadée qu'on a toujours vécu en se connaissant à l'intérieur, même sans jamais se parler. Comme deux droites parallèles... Moi, Edi, et toi, Sans, c'était forcément dit quelque part qu'il arriverait quelque chose avec nous deux. Je cherchais une personne comme toi pour être heureuse.
J'aime la magie d'entendre la même chose que toi. J'aime quand nos deux destins, âmes, droites se croisent. En te voyant écouter ma chanson, Sans, en te voyant l'apprécier, en murmurant les paroles en même temps, j'ai adoré ce soudain rapprochement. Je t'ai vraiment perçu comme un ami de toujours, un ami spirituel, celui que je m'imaginais avoir quand je me sentais seule. Celui qui tient véritablement à moi, celui à qui je n'ai pas peur de m'attacher. Et...
Ce déclic là, il m'a fait comprendre que tu représentais beaucoup à mes yeux, un peu comme deux pièces de puzzle qui vont évidemment ensemble, qui tiennent une place dans le coeur de l'autre que personne ne pourrait remplacer. (Il y a beaucoup trop de métaphores dans mes explications, mais c'est compliqué d'exprimer un sentiment sans. Surtout CE sentiment.)
Puis j'ai eu le vertige, au point d'en avoir la nausée, je ne me suis jamais sentie aussi haut depuis ma petite taille. J'ai eu un frisson, une anxiété, grandissant comme une araignée venimeuse dans mon estomac, j'ai eu peur. Toi, Sans, mon ami spirituel, mon ami de toujours, ma pièce de puzzle, ma parallèle, est-ce que tu ressens le même déclic ? Tu le sens aussi, ce tilt dans l'espace-temps ? Ou est-ce seulement mon espace-temps à moi ?
Tu souris, lentement... Et tu me prends dans tes bras tendrement, comme si tu avais lu dans mes pensées, comme si tu voulais me dire...
"Je suis là pour toi, Edi. Tout va aller mieux, tu verras."
Tiens ! Tu viens de la dire, d'ailleurs... ! Quel bon timing.
À mon tour de verser un torrent de larmes. Je le remercie par des sanglots qu'il étouffe avec son étreinte. J'ai envie d'être amie avec toi pour la vie, Sans, j'ai envie que tu me prennes dans tes bras à chaque fois que je vais mal. J'ai envie qu'on soit toujours ensemble pour affronter les épreuves toutes pourries que la vie nous impose. Et à cet instant, j'ai espéré de tout mon être que rien n'allait jamais nous séparer, ni les disputes, ni les accidents, ni la nature elle-même. Rien. Parce que je l'ai senti, on est plus forts que tout quand on est tout les deux.
Je me sens si bien dans tes bras, mais je m'y retire pour te regarder droit dans les yeux.
"Sans ?"
Je dois avoir l'air sérieuse, sûrement triste, troublée, creusée puis vidée. Mais je te tend mon petit doigt, t'invitant à le serrer avec le tien.
"Moi, Edi Svenhild, je jure de ne jamais te laisser tomber, je jure de toujours être là pour toi lorsque tu en auras besoin. Je jure de t'accepter tel que tu es, et cela jusqu'à la fin de mes jours si tu l'acceptes."
Vas-tu jurer toi aussi ?
J'aime la magie d'entendre la même chose que toi. J'aime quand nos deux destins, âmes, droites se croisent. En te voyant écouter ma chanson, Sans, en te voyant l'apprécier, en murmurant les paroles en même temps, j'ai adoré ce soudain rapprochement. Je t'ai vraiment perçu comme un ami de toujours, un ami spirituel, celui que je m'imaginais avoir quand je me sentais seule. Celui qui tient véritablement à moi, celui à qui je n'ai pas peur de m'attacher. Et...
Ce déclic là, il m'a fait comprendre que tu représentais beaucoup à mes yeux, un peu comme deux pièces de puzzle qui vont évidemment ensemble, qui tiennent une place dans le coeur de l'autre que personne ne pourrait remplacer. (Il y a beaucoup trop de métaphores dans mes explications, mais c'est compliqué d'exprimer un sentiment sans. Surtout CE sentiment.)
Puis j'ai eu le vertige, au point d'en avoir la nausée, je ne me suis jamais sentie aussi haut depuis ma petite taille. J'ai eu un frisson, une anxiété, grandissant comme une araignée venimeuse dans mon estomac, j'ai eu peur. Toi, Sans, mon ami spirituel, mon ami de toujours, ma pièce de puzzle, ma parallèle, est-ce que tu ressens le même déclic ? Tu le sens aussi, ce tilt dans l'espace-temps ? Ou est-ce seulement mon espace-temps à moi ?
Tu souris, lentement... Et tu me prends dans tes bras tendrement, comme si tu avais lu dans mes pensées, comme si tu voulais me dire...
"Je suis là pour toi, Edi. Tout va aller mieux, tu verras."
Tiens ! Tu viens de la dire, d'ailleurs... ! Quel bon timing.
À mon tour de verser un torrent de larmes. Je le remercie par des sanglots qu'il étouffe avec son étreinte. J'ai envie d'être amie avec toi pour la vie, Sans, j'ai envie que tu me prennes dans tes bras à chaque fois que je vais mal. J'ai envie qu'on soit toujours ensemble pour affronter les épreuves toutes pourries que la vie nous impose. Et à cet instant, j'ai espéré de tout mon être que rien n'allait jamais nous séparer, ni les disputes, ni les accidents, ni la nature elle-même. Rien. Parce que je l'ai senti, on est plus forts que tout quand on est tout les deux.
Je me sens si bien dans tes bras, mais je m'y retire pour te regarder droit dans les yeux.
"Sans ?"
Je dois avoir l'air sérieuse, sûrement triste, troublée, creusée puis vidée. Mais je te tend mon petit doigt, t'invitant à le serrer avec le tien.
"Moi, Edi Svenhild, je jure de ne jamais te laisser tomber, je jure de toujours être là pour toi lorsque tu en auras besoin. Je jure de t'accepter tel que tu es, et cela jusqu'à la fin de mes jours si tu l'acceptes."
Vas-tu jurer toi aussi ?
Re: Rebonsoir... • Seirma Sans •
Transporté par la musique, aucun mot ne pouvait apporter plus de poids à cette scène. J'en avais presque envie de pleurer. Pour tout te dire, j'étais mal. J'aurais aimé que le temps s'arrête, et qu'ensemble nous profitions à l'infini de cette soirée. Peut-être devrions nous chercher un autre élève capable de nous aider dans cette demande ? Oh, et puis .. J'n'en ai que faire des autres là. Je suis avec Edi, et rien d'autres n'importe à l'heure actuelle. Je voulais disparaître avec Edi dans cette nuit noire.
Elle pleurait, encore et encore dans mes bras. Elle avait mal, elle avait envie de pleurer .. Mais elle n'en eu la possibilité récemment. Elle pleurait comme pour plusieurs jours. Ces larmes représentaient une détresse, incompréhensible pour moi. Je savais simplement qu'Edi, mon amie, avait besoin de moi. Et je resterais à ses côtés autant qu'il faudra. Pleures, Edi. Pleures jusqu'à satisfaction.
Je sentais ta respiration devenir plus rapide puis .. Plus lente. Comme si autre chose n'allait pas. Tu avais une question ? Une peur ? Un doute ? Qu'importe, encore une fois. J'y remédierais. Je t'apporterais tout le soutien dont tu as besoin, quelqu'en soit le prix. Je ferais tout pour te tenter d'apaiser tes souffrances. Restes Edi, restes donc dans mes bras. Et profitons ensemble de cette nuit noire, où nos deux âmes s'éclairent mutuellement. Mes yeux se ferment, les tiens
"Sans ?"
Je suis là Edi, tu n'as pas à t'inquiéter. Je veux qu'elle le sache. Je veux qu'elle le ressente. Je veux faire partie de sa vie.. Je veux .. Elle se retire de mon étreinte et me regarde dans les yeux avec détermination.
... Malgré la détresse dans laquelle tu te trouves, tu t'inquiètes quand même pour moi ? Malgré les sanglots, malgré la douleur .. Tu t'inquiètes toujours pour moi .. ? Je sentais sa respiration, l'odeur de ses cheveux. La matière de ses vêtements. Si quelqu'un nous voyait dans cet position, l'on se poserait des questions. Pourtant .. On en avait rien à foutre. Elle voulait juste être là pour moi, comme je le voudrais pour elle.
Putain d'merde Edi. Ce sentiment, j'ai du mal à l'expliquer, à l'exprimer par des mots. Je t'aime fort Edi, j'aimerais tellement que tu le saches. Être à tes côtés me rends heureux. Ça m'apaise. J'm'y sens tellement bien. J'n'veux pas que tu quittes cette pièce. Je n'veux pas que la musique s'arrêtes. Je ne veux pas que le soleil se lève. Je ne veux pas que quoi que ce soit vienne interrompre la magie de l'instant que nous vivons, là .. Tout d'suite.
" Moi, Seirma Sans, je jure de ne jamais te laisser tomber, je jure de toujours être là pour toi lorsque tu en auras besoin. Je jure de t'accepter telle que tu es, et ce.. Jusqu'à la fin de mes jours."
Je tendais alors mon petit doigt vers le sien pour le serrer à la manière d'une poignée de petit doigt. Un grand sourire venait éclairé mon visage, comme fier d'avoir accompli quelque chose. Il en fut de même pour Edi. Enfin .. La fatigue comment à se faire sentir, il faisait nuit noire dehors. Je tenais tout d'même le coup. Quoi qu'il arrive. Edi, je t'aime.
Elle pleurait, encore et encore dans mes bras. Elle avait mal, elle avait envie de pleurer .. Mais elle n'en eu la possibilité récemment. Elle pleurait comme pour plusieurs jours. Ces larmes représentaient une détresse, incompréhensible pour moi. Je savais simplement qu'Edi, mon amie, avait besoin de moi. Et je resterais à ses côtés autant qu'il faudra. Pleures, Edi. Pleures jusqu'à satisfaction.
Je sentais ta respiration devenir plus rapide puis .. Plus lente. Comme si autre chose n'allait pas. Tu avais une question ? Une peur ? Un doute ? Qu'importe, encore une fois. J'y remédierais. Je t'apporterais tout le soutien dont tu as besoin, quelqu'en soit le prix. Je ferais tout pour te tenter d'apaiser tes souffrances. Restes Edi, restes donc dans mes bras. Et profitons ensemble de cette nuit noire, où nos deux âmes s'éclairent mutuellement. Mes yeux se ferment, les tiens
"Sans ?"
Je suis là Edi, tu n'as pas à t'inquiéter. Je veux qu'elle le sache. Je veux qu'elle le ressente. Je veux faire partie de sa vie.. Je veux .. Elle se retire de mon étreinte et me regarde dans les yeux avec détermination.
"Moi, Edi Svenhild, je jure de ne jamais te laisser tomber, je jure de toujours être là pour toi lorsque tu en auras besoin. Je jure de t'accepter tel que tu es, et cela jusqu'à la fin de mes jours si tu l'acceptes."
... Malgré la détresse dans laquelle tu te trouves, tu t'inquiètes quand même pour moi ? Malgré les sanglots, malgré la douleur .. Tu t'inquiètes toujours pour moi .. ? Je sentais sa respiration, l'odeur de ses cheveux. La matière de ses vêtements. Si quelqu'un nous voyait dans cet position, l'on se poserait des questions. Pourtant .. On en avait rien à foutre. Elle voulait juste être là pour moi, comme je le voudrais pour elle.
Putain d'merde Edi. Ce sentiment, j'ai du mal à l'expliquer, à l'exprimer par des mots. Je t'aime fort Edi, j'aimerais tellement que tu le saches. Être à tes côtés me rends heureux. Ça m'apaise. J'm'y sens tellement bien. J'n'veux pas que tu quittes cette pièce. Je n'veux pas que la musique s'arrêtes. Je ne veux pas que le soleil se lève. Je ne veux pas que quoi que ce soit vienne interrompre la magie de l'instant que nous vivons, là .. Tout d'suite.
" Moi, Seirma Sans, je jure de ne jamais te laisser tomber, je jure de toujours être là pour toi lorsque tu en auras besoin. Je jure de t'accepter telle que tu es, et ce.. Jusqu'à la fin de mes jours."
Je tendais alors mon petit doigt vers le sien pour le serrer à la manière d'une poignée de petit doigt. Un grand sourire venait éclairé mon visage, comme fier d'avoir accompli quelque chose. Il en fut de même pour Edi. Enfin .. La fatigue comment à se faire sentir, il faisait nuit noire dehors. Je tenais tout d'même le coup. Quoi qu'il arrive. Edi, je t'aime.
Re: Rebonsoir... • Seirma Sans •
"Moi, Seirma Sans, je jure de ne jamais te laisser tomber, je jure de toujours être là pour toi lorsque tu en auras besoin. Je jure de t'accepter telle que tu es, et ce.. Jusqu'à la fin de mes jours."
Je souris très fort. Tu l'as dit, toi aussi... Je t'aime beaucoup, Sans, et j'aime beaucoup voir nos auriculaires entremêlés.
Je pique un écouteur de ton oreille pour la mettre dans la mienne. Obstacles de Syd Matters... Étrangement, ça correspond vraiment à cette situation. Aujourd'hui, ensemble, on franchira des obstacles, et on espère que ça durera, on se le promet, on le veut vraiment, on espère que la vie nous fera pas un sale coup. Mais il est trop tôt pour penser à la vie et à la mort, là maintenant on se sent invincibles, parce qu'on est assis côte à côté sur un canapé.
Je retourne dans tes bras, mon endroit favori je crois. J'espère que ta vie ici se passera bien, que tu auras plein d'amis, que tu souriras beaucoup. J'epère que ma présence te fera oublier ton passé un tant soit peu. Je te souhaite tout le bonheur du monde, Sans...
Et c'est sur ces belles rêveries que je m'endors, en pensant à toi et notre amitié flambant neuve, et à tout ce qu'on fera tous les deux. Peut-être qu'on ira voir un concert, et on se fera des soirées films et glaces à la pistache, on se verra souvent puisqu'on est dans le même dortoir. J'ai hâte de vivre ma vie en ta compagnie.
Et dans mon sommeil, je m'accroche à ta veste en souriant. Je t'aime aussi, Sans.
Je souris très fort. Tu l'as dit, toi aussi... Je t'aime beaucoup, Sans, et j'aime beaucoup voir nos auriculaires entremêlés.
Je pique un écouteur de ton oreille pour la mettre dans la mienne. Obstacles de Syd Matters... Étrangement, ça correspond vraiment à cette situation. Aujourd'hui, ensemble, on franchira des obstacles, et on espère que ça durera, on se le promet, on le veut vraiment, on espère que la vie nous fera pas un sale coup. Mais il est trop tôt pour penser à la vie et à la mort, là maintenant on se sent invincibles, parce qu'on est assis côte à côté sur un canapé.
Je retourne dans tes bras, mon endroit favori je crois. J'espère que ta vie ici se passera bien, que tu auras plein d'amis, que tu souriras beaucoup. J'epère que ma présence te fera oublier ton passé un tant soit peu. Je te souhaite tout le bonheur du monde, Sans...
Et c'est sur ces belles rêveries que je m'endors, en pensant à toi et notre amitié flambant neuve, et à tout ce qu'on fera tous les deux. Peut-être qu'on ira voir un concert, et on se fera des soirées films et glaces à la pistache, on se verra souvent puisqu'on est dans le même dortoir. J'ai hâte de vivre ma vie en ta compagnie.
Et dans mon sommeil, je m'accroche à ta veste en souriant. Je t'aime aussi, Sans.
Re: Rebonsoir... • Seirma Sans •
Après ma promesse, j'avais l'impression qu'Edi avait réalisé ce qu'elle attendait depuis longtemps. Rendre heureux quelqu'un de part ses gestes, de par ses paroles et son attitude. Elle avait bel et bien réussi à illuminer ma soirée de cette manière. Je me retrouvais ainsi à ses côtés, dans cette salle vide, nous permettant de profiter pleinement du moment. La musique dans mes oreilles rendait l'instant magnifique.
Cette musique, qui était mienne jusqu'à présent, Edi décidait de tout ressentir elle aussi .. Afin de se plonger avec moi dans cette univers que nous avions créer. La voila maintenant à mes côtés, presque liés à travers nos pensées. Et sans m'en rendre compte, elle s'était endormi dans mes bras. J'ai découvert à ce moment là une Edi apaisée, heureuse elle aussi. Ses yeux fermés, elle donnait l'impression d'avoir accompli quelque chose, et prit dès lors le droit de se reposer.
Je restais maintenant quelques minutes, à mon tour somnolant presque, avec une Edi endormie dans mes bras. Je l'avais vu sortir de la chambre situé non loin de la porte d'entrée, et décidait de la transporter délicatement jusqu'à celle-ci. J'y trouvais un lit avec différents dessins, ainsi qu'un sac ouvert. J'n'pu m'empêcher de remarquer qu'il avait été ouvert en vitesse, témoignant de son envie pressante de partager sa musique avec moi. Ce qui eu l'effet de créer un sourire comblé sur mon visage.
Sur la petite table à côté, je pris le premier bic à ma disposition pour y écrire un petit mot. Avant de le placer dans le sac d'Edi, et d'y ajouter le lecteur MP3 prit précédemment. J'espère qu'elle se reposera, et qu'elle fera de beaux rêves.
Je pris soin de ne pas faire trop de bruit en sortant, pour me rendre à la fenêtre, fumer l'une des dernières cigarettes de mon paquet pour reprendre par la suite le chemin de ma chambre. Je remarquais que le fauteuil sur lequel nous étions avait toujours la marque de deux personnes assises dessus. Quelle soirée. Quelle rencontre. Quelle fille.
End.
Cette musique, qui était mienne jusqu'à présent, Edi décidait de tout ressentir elle aussi .. Afin de se plonger avec moi dans cette univers que nous avions créer. La voila maintenant à mes côtés, presque liés à travers nos pensées. Et sans m'en rendre compte, elle s'était endormi dans mes bras. J'ai découvert à ce moment là une Edi apaisée, heureuse elle aussi. Ses yeux fermés, elle donnait l'impression d'avoir accompli quelque chose, et prit dès lors le droit de se reposer.
Je restais maintenant quelques minutes, à mon tour somnolant presque, avec une Edi endormie dans mes bras. Je l'avais vu sortir de la chambre situé non loin de la porte d'entrée, et décidait de la transporter délicatement jusqu'à celle-ci. J'y trouvais un lit avec différents dessins, ainsi qu'un sac ouvert. J'n'pu m'empêcher de remarquer qu'il avait été ouvert en vitesse, témoignant de son envie pressante de partager sa musique avec moi. Ce qui eu l'effet de créer un sourire comblé sur mon visage.
Sur la petite table à côté, je pris le premier bic à ma disposition pour y écrire un petit mot. Avant de le placer dans le sac d'Edi, et d'y ajouter le lecteur MP3 prit précédemment. J'espère qu'elle se reposera, et qu'elle fera de beaux rêves.
"Bonne nuit Edi."
Je pris soin de ne pas faire trop de bruit en sortant, pour me rendre à la fenêtre, fumer l'une des dernières cigarettes de mon paquet pour reprendre par la suite le chemin de ma chambre. Je remarquais que le fauteuil sur lequel nous étions avait toujours la marque de deux personnes assises dessus. Quelle soirée. Quelle rencontre. Quelle fille.
"Merci encore .."
End.
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