Rencontre improbable. [PV Akatsuki]

Je me promenais à travers les couloirs de l'académie. Me promenais? Non pas vraiment enfaîte je errais plus que je ne me promenais réellement. Je n'étais pas arrivée à l'académie depuis très longtemps mais j'avais l'impression que cela faisait une éternité. Je pouvais déjà me retrouvais à peu près partout dans l'établissement. J'aurais tant voulu qu'Ethan soit avec moi pour que je ne sois pas si seule car même si la plupart des personnes d'ici étaient gentilles et m'avaient aidé pour la plupart, je me sentais terriblement seule.... Je saluais de temps à autres des camarades de maisons ou tout simplement de classe, mais aussi des connaissances que je croisais sur mon chemin. Je les reconnaissais tous plus ou moins, sans pour autant vraiment savoir à qui j'adressais ces salutations. J'allais et venais de long en large et en travers un peu partout sans aucun but, et à demi absente tellement mes pensées m'absorbaient. Je me suis finalement stoppais devant une salle. Cette salle était un de mes lieux préférés ici. Cette salle n'était d'autres que celle de musique. Pour moi qui avais passé mon enfance entouré de musiques et d'instruments depuis mon plus jeune âge, c'était un peu comme une deuxième maison! Oui c'est exactement ça! Une seconde maison, un jardin secret qui ne l'était pas tant car tout le monde pouvait y accéder comme bon leur semble. 

J'écoutais quelques instants, mais aucun bruits, ni aucune voit ne filtra à travers la porte. Alors je m'en suis approchais avant de l'ouvrir et de croisais les doigts pour qu'elle soit vide. Je n'étais pas associable au contraire je ne me serais pas senti seule si ça avait été le cas. Mais quand l'envie me prenais d'allé jouer, je préféré de loin la solitude à la compagnie...enfin exception faite de celle de mon frère jumeau mais lui il c'était tout simplement volatilisé dans la nature. Je m'avançais dans la pièce après avoir refermais la porte derrière moi. Je survolais brièvement les lieux du regard et pris une grande inspiration. Je me sentais bien ici. Je me suis plaçais près de la fenêtre avant d'attraper ma housse et d'en sortir mon violon. Après l'avoir bien accorder je commençais à jouer. Fermant les yeux, dos à la porte je me laissais porter par ce que je faisais, complètement ailleurs. En quelques secondes j'oubliais tout! Tous mes problèmes, mes peines, mes peurs et mes idées noires. Plus de solitude. Je n'étais plus, l'espace d'un instant, cette adolescente de seize ans ayant peur des hommes, ayant une faible constitution et une timidité quasi maladive. Je n'étais plus une fille née dans une famille riche, ni une élève parmi tant d'autre dans une académie un peu particulière. Non j'étais juste Anaïa, la Anaïa comme on pouvait rarement la voir. Si peu sur la retenu, si confiante. Une unique larme roula le long de ma joue. Pourquoi étais-je comme ça?

Tu t'ennuyais profondément, comme d'habitude. Ça allait devenir ton passe-temps favoris, t'ennuyer. Et puis bon, il n'y avait jamais quelque chose d'intéressant à faire. Si, surprendre les élèves en train de faire une connerie. Mais ça ne durait jamais assez longtemps. Qu'il te manquait le bon vieux temps où tu pouvais "t'amuser" autant que tu voulais ! Tu espérais qu'un événement amusant arriverait, mais quand, c'était à voir. En attendant, il te faudra prendre ton mal en patience et... supporter les deux idiots que tu te coltine depuis tes six ans. Et manque de chance, ils te suivront jusqu'à la fin de ta vie. T'as vraiment pas de chance sur ce point, mais bon, au final, on s'y habitue. C'est comme tout, non ?

Pour tromper ton ennui grandissant, tu décides de faire ce que tu as de mieux à faire : te balader à travers l'académie, bien que tu commences à la connaître dans tous ses recoins. Et puis bon, peut-être trouveras-tu un ou deux petit rigolos dissidents qui s'amusent à sécher les cours, qui ont commencé depuis peu ? Bah, après tout tu te fichait bien de leurs raisons, tu ne faisais que ton boulot. Tant qu'on te paye, tu ne vois pas trop de raisons de protester.

Au bout d'un moment, alors que tu songeai à te trouver un coin pour te reposer, tu entendis de la musique. provenant de... bah, on sait pas. Peut-être étais-ce ta conscience qui te jouais des tours. Pitié, me dites pas que je deviens schizo... Néanmoins, tu décides de te diriger vers la source du bruit, qui se faisait plus fort à mesure que tu approchais de la salle de musique. Tu entrouvris la porte de la salle et vis une jeune fille seule, dos à toi. Elle ne semblais pas t'avoir remarqué. Tu te fichais bien de la musique qu'elle jouait, mais savoir que ce n'était pas ton esprit qui lui faisais entendre des sons te rassurais. Mais la fille.... Oh non stop, je deviens parano ou quoi ? Tu chasses ses pensées de ton esprit. Tu attends patiemment qu'elle est terminé pour lancer, sur un ton indifférent, un petit sourire narquois au lèvres et un éclat de sournoiserie dans les yeux, ce simple mot :

- Sympa.

Il ne suffisait de rien pour qu'une présence se fasse remarquer de toute façon, et tu le savais parfaitement.

Pourquoi étais-je comme ça? Cette question tournait en boucle dans mon esprit. Je me remis à me questionner et ce fut le retour de mon moi habituel. J'arrêtais de jouer en soupirant quand après quelques secondes j'entendais une voix dont la provenance se situé dans mon dos.

- Sympa.

Aie je n'était plus toute seule ou bien je devenais folle? J'aurais espéré de tout mon cœur que la bonne réponse soit la seconde à cette instant car je commençais à me rendre compte que les cours avaient déjà commencé et que moi je n'étais pas en classe! Alors pour peu que la personne, car j'en étais à présent certaine, derrière moi soit un professeur ou un surveillant, j'étais vraiment mais alors là vraiment dans une belle panade. Mais bon en restant de dos comme ça la personne pourrais croire que je l'ignore et si c'est un adulte alors j'aggrave mon cas!

- Euh....

Je ne savais pas trop quoi dire et finalement c'est la seule chose que j'ai réussi à sortir ou plutôt à bégayé. Au même moment je me suis tourné pour me retrouver face à la personne qui avait parlé et une fois que je pus enfin voir de qui il s'agissait et là je me figeais instantanément. Non seulement il s'agissait d'un adulte mais en plus c'était un homme. Comme par hasard! Je n'avais vraiment pas de chance décidément! J'avais très peur des hommes depuis un incident qui datait d'il y a deux ans. Mais là je sentais surtout que j'allais me prendre une grosse réprimande et des heures de colle en supplément. Oh non...Comment j'allais pouvoir justifié ma présence ici plutôt qu'en classe? Je n'avais aucune excuse valable bien entendu et je ne pourrai pas en trouver. Je n'avais plus aucun échappatoire. Les heures de colle me pendaient au nez. Je n'en avait jamais eu mais je savais par mon frère que c'était vraiment très chiant. Lui il collectionnait les heures de colle depuis la quatrième alors il était expert...Mais bon c'était de ma faute. J'avais séché pour venir ici plutôt qu'aller en court et même si mes résultats scolaires étaient excellents depuis le collège, je ne pouvais pas me permettre pour autant de ne pas aller en classe.

Comme prévu, la jeune fille avait remarqué ta présence. Bon en même temps ce n'était pas très compliqué maintenant. Et la seule réponse à laquelle tu eu droit, ce fut un magnifique :

- Euh....

Euh. Ça voulait dire tellement de chose. Tu espérais juste que son vocabulaire ne soit pas limité à des "euh", sinon la communication sera très compliquée. Enfin, tu ne parlais pas le langages des "euh", tu te débrouillerai bien pour essayer de la comprendre au pire. Néanmoins, elle finit par se retourner pour te faire face et se figea. Ta réputation t'avais devancé ou tu l'effrayait ? Tu gardes ton mini-sourire narquois au visage. Elle ne semblait pas savoir quoi répondre, car pendant un long moment il y eu un silence plus ou moins pesant -tout dépend de quel côté on est. Tu laisse durer le silence -habitude peut-être ?- avant de te décider à parler (et pas pour la mettre à l'aise) sur un ton légèrement moqueur :

- Dis-moi tu étais tellement occupée à jouer que tu en as oublié les cours ?

Tu te rapproche lentement de la jeune fille. Tu finis par t'arrêter à une distance respectable d'elle, tu la dépassais de plusieurs bon centimètres. Comme la plupart des personnes que tu rencontrais. Ce n'étais pas ta faute si tu étais grand, après tout, c'est à la génétique qu'il faut s'en prendre. Nouveau silence, cette fois plus court, avant que tu ne reprennes :

- J'espère pour toi que tu as une bonne excuse à me donner pour avoir séché les cours.

Si c'était toi, tu l'aurais laissée filer sans rien dire. Mais voilà, tu ne pouvais pas trop. Enfin, ça pouvait être amusant de voir sa réaction.

Il y euh un long silence au cours du quel ni moi ni l'homme qui me faisait face ne parlions. L'atmosphère était lourde? Pesante? Étouffante? Ou peut être les trois à la fois..... Je n'avais qu'une envie prendre mes jambes à mon coups. Oui c'est ça fuir cet homme comme si il était le diable en personne. Mais quand bien même un miracle me l'aurait permit cela n'aurait fait qu'aggraver mon cas et ça c'était bien la dernière chose que je souhaitais. Il avait un sourire certes pas bien grand mais narquois au lèvres qui ne faisait que redoubler mon envie de quitter au plus vite cette pièce qui pour moi était devenu comme un piège. Finalement mon "interlocuteur" parla de nouveau.

- Dis-moi tu étais tellement occupée à jouer que tu en as oublié les cours ?

Aie il avait posé la question tant redouter et ce d'un ton moqueur....je me sentais encore plus mal maintenant et je ne savais pas si je parviendrai à répondre quoi que ce soit maintenant... Mais bon au fond avais-je vraiment le choix? Si je ne répondais pas je passais pour une mal élevé ou irrespectueuse et ça il valait mieux l'éviter. Je réfléchissais quelques secondes à ce que j'allais bien pouvoir répondre d'un temps soit peu crédible. Pendant se temps l'inconnu c'était approcher de moi avant de s'arrêter. Là je pût constater qu'il était plus grand que moi. En même temps pas très compliqué mais là il ne faisait pas juste une petite dizaine de centimètres en plus, non à mon plus grand malheur il était plus grand encore. J'allais répondre à sa question mais avant que je ne puis dire quoi que se soit mon vis à vis reprit.

- J'espère pour toi que tu as une bonne excuse à me donner pour avoir séché les cours.

La jeune femme ne semblait pas vouloir te répondre. Elle semblait chercher ses mots... Mais bon, de toute façon tu avais tout le temps devant toi, tu pouvais attendre encore longtemps : tu étais patient. Puis elle se mit (enfin) à parler, quoiqu'un peu difficilement :

- Oui je suis désolée je suis venu ici avant les cours et je ne me suis pas aperçu qu'il était l'heure d'aller en cours sinon je n'ai pas de bonne excuse pour me justifié.......

Étais-ce ta présence qui l’effrayait à ce point ou bien réagissait-elle comme ça avec chaque personne qu'elle croisait ? Néanmoins, c'était peut-être quelque chose à exploiter chez elle... Elle t'avais l'air un peu naïve sur les bords, mais tu savais mieux que quiconque qu'il ne valait mieux pas se fier aux apparences, sauf pour avoir des surprises pas souvent agréables. Si tu arrivais à la mettre à l'aise, peut-être pourrais-tu en faire ce que tu as envie avec ? Ca te ferai un super larbin qui ferait plein de choses à ta place. Et tu pourrais toujours lui faire porter le chapeau pour certains "petits" incidents. Ou même t'en servir pour arriver à tes propres fins... Tu chasses ses pensées de ta tête. Ce n'était pas vraiment le moment de penser à ça, mais tu ne pouvais pas vraiment t'en empêcher. Tu lui désigne l'horloge accrochée au mur de la tête en disant :

- C'est bien dommage, tu avais l'heure juste sous ton nez.

Tu rediriges ton regard sur elle, et avec ton éternel petit sourire en coin qui n'annonçait jamais rien de bon, tu lui déclares, d'une voix plus douce que d'habitude cependant :

- Mais... Tu as de la chance, comme je suis de bonne humeur, je veux bien atténuer le fait que tu es en retard de... 20 minutes.

Le tout avec un sourire narquois. Parce que rien n'est jamais gratuit avec toi. Il te faut toujours quelque chose en échange des "services" que tu proposes ; et plus c'est gros, plus le service à rendre sera important...

HRP:

Tu eu l'impression qu'une éternité s'était écoulée. Tu perdais ton intérêt pour cette fille. Elle ne te servira peut-être pas de suite, mais un jour peut-être... Enfin, ce jour n'arrivera pas avant un moment, au vu de la timidité de cette jeune fille... D'ailleurs, elle se décide enfin à répondre :

- Cela n'est en aucun cas nécessaire j'accepterai la punition que je mérite peut importe ce dont-il s'agit même si je suppose que c'était aimable de votre part.

Tu retiens de justesse un soupir. Inutile d'insister de la sorte. Elle n'avait pas voulu saisir sa chance ? Tant pis pour elle, elle n'allait pas s'en sortir comme ça, surtout avec toi. Tu te ferai un malin plaisir de grossir un peu les faits pour rendre la sanction plus lourde, ne lui en déplaise. Mais bien évidemment, tu ne lui en dira rien. Tu te contente de hausser les épaules. Tu fais mine de te rapprocher légèrement d'elle, et tu lui dit sur un ton faussement désolé :

- Tu es vraiment sûre ? Oh, que c'est dommage. J'aurai pu t'éviter le pire. Mais bon, c'est ton choix, à toi d'en assumer les conséquences et ne viens pas te plaindre après ~

Certes, la chose était exagérée, ais tu voulais savoir comment elle allait réagir ; après tout, ce n'est pas ce qui est le plus drôle dans une conversation ? Tu commence à t'éloigner d'elle, un petit sourire au visage. Tu te demandais déjà ce que tu allai dire à tes supérieurs. Puis tu te rendit compte que tu ne connaissais pas son nom. Il allait pourtant te le falloir, ça serait un peu bête sinon. Sur un ton faussement joyeux, tu lui demandes :

- Au fait, il me faudrait ton nom et ton prénom, que cela te gêne ou non. Donc... quel est ton nom, je te prie ? ~

Une fois que tu aurait ces éléments en main, tu t'en irai comme si de rien n'était. La jeune fille n'en serait pas mécontente. Tu attendis donc sa réponse, ton éternel petit sourire en coin sur le visage. Certes, cette fille ne t'amusait pas autant que prévu, mais elle avait le mérite de te distraire, même un tout petit peu.

Mais qu'est-ce qu'il cherchait au juste? J'étais patiente et réfléchis mais là je ne voyais pas du tout à quoi il voulait en venir et déjà que sa présence ne m'enchantait pas beaucoup, car quel élève normal aurait aimé une telle situation? Et ma peur n'arranger rien, mais là je ne sais pour quel raison j'avais envie de le laisser en plan, ma patience commencer à peine à s’effriter mais vraiment il me donner envie de partir comme si je n'en avais plus du tout! Il recommença à parler.

- Tu es vraiment sûre ? Oh, que c'est dommage. J'aurai pu t'éviter le pire. Mais bon, c'est ton choix, à toi d'en assumer les conséquences et ne viens pas te plaindre après ~

Des sourires narquois? Un haussement d'épaules? Et maintenant un ton désolé à peine crédible tant-il était exagéré? Mais franchement à quoi ce surveillant pouvait-il bien jouer? Je suis un peu perdu mais finalement  je me pince discrètement le bras que j'avais caché dans mon dos dans un geste désespéré pour revenir à la réalité.

- Au fait, il me faudrait ton nom et ton prénom, que cela te gêne ou non. Donc... quel est ton nom, je te prie ? ~

Mais quel joli air joyeux que voilà! Je me serais bien abstenu de répondre mais ce serait malvenu de ma part alors je vais éviter je crois. Je soupirais légèrement et croisais les bras contre ma poitrine avant de répondre sans hésitation mais tout de même avec respect car je n'oubliais pas qui se trouvait devant moi.

- Sauf votre respect je ne vois pas trop ce que vous auriez put m'éviter de pire, car à part si vous décidiez de mentir en ajoutant des choses que je n'ai pas fais à mon retard je ne vois pas, ce qu'il y a de si terrible à éviter et j'assume parfaitement mes tords. Et je m'appel Anaïa, Anaïa Callahan.

Et encore ce sourire...c'était une vrai obsession ma parole! Bref j'attendais sans rien dire les bras croisés en espérant qu'il me laisse partir maintenant et que le destin ne le remette pas sur mon chemin. Il n'avait rien fait de mal mais il ne m'inspirait absolument pas confiance et je le trouvais tellement bizarre. Mais bon c'était un humain comme les autres au fond, enfin plus ou moins comme les autres on va dire...tout le monde ne me donne pas forcément l'impression d'avoir un air calculateur, manipulateur ou tout autre synonymes possibles.

Tu ne t'attendais absolument pas à la réponse qui allait suivre :

- Sauf votre respect je ne vois pas trop ce que vous auriez put m'éviter de pire, car à part si vous décidiez de mentir en ajoutant des choses que je n'ai pas fais à mon retard je ne vois pas, ce qu'il y a de si terrible à éviter et j'assume parfaitement mes tords. Et je m'appel Anaïa, Anaïa Callahan.

Tu de dis rien sur le moment. Sa réponse t'avais complètement pris au dépourvu. Cette jeune fille s'avérait être plus intéressante que prévu... Malheureusement, tu n'avais plus le temps -plus l'envie en vérité- de t'attarder sur elle. D'autres personnes méritaient ton attention -en vrai tu prendrai le premier ou la première qui te tombe sous la main, c'est pour faire style. Mais elle avait parfaitement réussi à deviner ce que tu allai faire. Bien évidemment, tu n'allai pas rajouter des choses hors contexte, mais deux ou trois petits trucs pour alourdir le tout et histoire de bien l'emmerder -et bien sûr, empirer un peu sa situation (un peu... c'est subjectif avec toi). Mais en vérité, elle te faisait doucement rigoler. Assumer ses tords ? Bien sûr, bien sûr. Tu espérai pour elle qu'elle savait fuir, parce que si elle assume à chaque situation, la pauvre n'allai jamais s'en sortir. A ton goût, elle était dans un monde illusoire où le fait d'assumer la sauverai, ce qui était absolument faux. Tu chasses ces pensées ; inutile de t'attarder trop longtemps dessus. Tu lui tourne simplement le dos en lui lançant un :

- Ok, à bientôt p'têtre ~

Tu sortis de la salle et disparus de sa vue assez vite -du moins tu le pensai. Que faire à présent ? Cette fille... Anaïa hum... Tu la met dans un coin de ta tête ; peut-être te servira-t-elle pour arriver à tes fins.

Il ne disait plus rien....pourquoi? Je dois bien avouer que cet homme est un bien curieux personnage et que je n'arrive absolument pas à le cerner. Enfin je dis a mais j'ai toujours plus de mal à cerner un homme qu'une femme, bien que je fini toujours par y parvenir. Mon vis-à-vis était différent. Mystérieux? Insondable? Je ne savais pas trop comment j'aurais put le qualifier et cela me déstabiliser encore plus que je ne pouvais déjà l'être. Il me donnait de moins en moins confiance... Je retenais un soupire lasse. Qu'est-ce que je faisais moi maintenant? Finalement mon interlocuteur reprit la parole.

- Ok, à bientôt p'têtre ~

Puis il sorti de la salle avant de disparaître prestement. Je ne savais pas si je devais être soulager ou nom de ce départ finalement mais je respirer de nouveau librement. Je me laissais tomber assise au sol en silence. Une éternité me parut s'être écoulé alors qu'en réalité seulement quelques secondes étaient passées quand je laissais échapper sans grande conviction.


-Au revoir monsieur...

Je me gardais bien d'ajouter quoi que ce soit. Je réfléchissais un peu à ma conversation avec lui. J'avais dis assumer mes actes et mes erreurs et finalement je le regretter amèrement... J'aurais dut le formuler d'une toute autre manière pour me faire comprendre comme j'aurais dut le faire, car en disant cela, plus j'y repense plus je trouve que cela me fait passer pour une fille totalement illusionnée.... C'est tout le contraire malheureusement..... J'aurais tant préférer être une fille comme ça que d'être ce que je suis...de traîner le passé que je traîne et d'avoir l'impression qu'un grand vide me sépare de toutes les personnes que j'aimerai connaitre, me laissant seule avec le chagrin et la douleur qui pesait sur mes épaules sans que personne n'en sache rien. Je m'étais construit au cour de ces deux dernières années de solitude, une barrière autour de mon cœur dans l'espoir de moins souffrir quand bien même je savais que ce serait vain ça restait bien pratique pour faire croire que tout aller bien même quand ce n'était pas du tout le cas. Mais j'étais certaine que cet homme sur lequel j'étais sûr de retomber un jour, me voyait à présent comme cette fille que je ne suis pas et cela m'embête bizarrement certes mais cela m'embête vraiment! Je secouais la tête. Il fallait que je file pour regagner mon prochain cours ayant louper quasiment  tout celui en cours. Je me relevais alors et après avoir ramasser et ranger mon violon je sorti de la classe en courant, direction mon prochain cours. Par chance je connaissais déjà mon emploi du temps sur le bout des doigts alors je savais d'hors et déjà où je devais me rendre. J'étais resté plus longtemps que prévu sur le sol alors j'avais raté encore plus le cours. Je priais pour ne jamais refaire une telle erreur tout en continuant ma course.