Qu'est ce qu'il ne faut pas faire pour gagner de l'argent... [LIBRE pour 7 personnes]

par Invité Mer 14 Sep 2016, 15:18

Pour la première fois, je sors de l'Académie Tsuki. On m'a expliqué que la ville est répartie en différents quartiers : le quartier branché, le quartier touristique... J'aurai bien aimé visiter la ville, mais ce soir, je devais me rendre à mon travail. Je faisais la plonge dans un petit bar au coin d'une rue. Rien de bien passionnant, mais ce salaire allait pouvoir m'aider.
Je marche vers l'endroit fatidique en pensant soudainement que je croiserai peut-être des gens de l'Académie là-bas. Hum, je n'ai pas vraiment envie que tout le monde sache que je n'ai pas un sous, au point de faire un travail aussi peu intéressant. Surtout si c'était des gens que je connaissais, notamment Hullis, Akumu ou Okura. Ou Noa. Surtout Noa, ce toxico doublé d'un mauvais dragueur. Je pris pour que cela n'arrive pas, sinon je crois que je m'enfoncerai dans un trou sous terre pour ne plus jamais réapparaître.
J’aperçois le lieu de mon travail. C'est la première fois que je m'y rends, je ne l'avais vu qu'en photo. C'est un petit établissement plutôt d'apparence rustique, comme l'intérieur, que je découvre en pénétrant. Malgré ce style assez vieux, le bar est étonnamment bien entretenu. Je ne vois personne au comptoir, alors je tente d'appeler quelqu'un.

"Excusez-moi, est-ce qu'il y a quelqu'un ?"

J'entends du bruit venant de l'arrière-boutique, et je suis rassurée, car ç'aurait été étonnant qu'il n'y ait personne, car la porte était ouverte. Un homme d'une cinquantaines d'années avec un air assez bourru sort d'une entrée venant de derrière le comptoir, et s'adresse à moi.

"Hé, petite, tu n'as pas vu que le bar n'étais pas encore ouvert ? En plus, je ne sais pas ce que tu fais ici toute seule, mais tu devrais rentrer chez toi."

Son ton n'était pas désagréable, mais le fait qu'il me traite de petite passais moyennement. Je garde mon calme et réponds :

"Je ne suis pas petite, monsieur. J'ai seize ans et je viens pour le travail. On m'a dit de justement venir ici avant que le bar n'ouvre."

Le visage de l'homme s'éclaire alors. Il a l'air cette fois-ci content de me voir, cela me met en confiance. Je ne pense plus que des élèves pourraient venir ici et lorsqu'il me fait signe de le suivre, j’obtempère. Celui-ci m'emmène dans l'arrière-boutique où il me tend un tablier. J'étais venue ici sans mon uniforme, évidemment, et je portais mon fameux T-shirt jean. Puis me dit :

"Tiens, voilà la tenue officielle de cet endroit. Je suis désolé, je sais que normalement tu ne fais que la vaisselle, mais nous manquons d'effectifs ce soir. Tu ne pourrais pas aussi être serveuse ? Bien sûr, cela sera compris dans ton salaire."

Hum, ça expliquait le fait qu'il soit content de me voir. J'avais remarqué qu'il n'y avait pas grand monde, il n'y avait que lui, en fait. J'ais besoin de cet argent, alors j'accepte.

"Bien sûr. Quand le service commence-t-il ?
- Dans une dizaine de minutes. Connais-tu les bases ?
- Eh bien, répondis-je, je saurai me débrouiller. Je n'ai jamais travaillé, mais j'ai déjà préparé des plats simples, et servir des boissons ne devrait pas être compliqué."

Cette réponse semble le satisfaire. Je ne pensais pas que serveuse comprendrait le fait de préparer les plats, mais ce n'est pas grave. Je prépare déjà les ingrédients de base dont j'aurai besoin plus tard, tandis que lui retourne à sa partie du travail. Il revient un peu plus tard pour afficher le panneau "OUVERT", puis repart aussi vite qu'il est venu. Je m'attends à accueillir les premiers clients, quand je remarque avoir oublié un ingrédient. Je m'abaisse au niveau des placards du comptoir, quand j'entends le tintement de la cloche qui annonce qu'un client vient de rentrer. Sans lever les yeux, lance un bonjour enjoué.

par Okura Enisarin Mer 14 Sep 2016, 15:53

Bien! C'est la première fois que je sors de l'Académie Tsuki. Et la règle, bien que difficile à surveiller, stipule que je ne dois pas appliquer mon pouvoir. Ça change largement de mon lycée où le proviseur m'a même acheté un piano pour que je le pratique toutes les récréations. Mais bon, je vais dans un bar, car j'ai envie de boire un petit Sprite, pour une fois, car habituellement, dans l'académie, soit je mange, soit je bois du chocolat chaud. Oh! A peine j'entre dans le bar que je vois Harumi, en tenue de serveuse. Elle commence à se sentir mal à l'aise.

"Harumi? Tu as vraiment besoin d'argent? Pas grave, c'est mieux que de se prostituer ou de faire quelque chose d'illégal, même si c'est embêtant dans tous les cas, si ça peut te rassurer."

Première sortie, première surprise: Harumi en tant que serveuse. Je me pose sur l'une des chaises. Je me rends compte que mes lunettes sont un peu sales. Je vais les nettoyer, et je demande un Sprite à Harumi, et je n'ai besoin de rien d'autre. Je n'ai pas du tout faim, j'ai mangé ce qu'il faut dans l'Académie Tsuki. Mais j'ai envie d'un Sprite, ça m'avait manqué depuis l'incendie de mon lycée. En attendant, j'ai toujours mon téléphone sur moi et j'envoie un SMS à Hortense.

"Salut Hortense, je suis sorti de l'académie Tsuki pour la première fois, ça me fait tout drôle. En plus je suis sorti pour prendre un Sprite, et devine qui je vois en tant que serveuse..?"

Après ça, je vais dans mes musiques, car j'ai déjà enregistré beaucoup de musiques, et de toute manière je ne peux pas utiliser mon pouvoir même si personne ne peut surveiller. Je prends une musique que même en utilisant ce pouvoir je ne pourrai jamais jouer cette musique (de toute manière, personne ne joue cette musique, c'est un logiciel). Je sors mes écouteurs et je les mets dans mon oreille et je lance la musique, mais pas trop fort pour que j'entende ce qui se passe.

La musique dont je parle:

par Invité Mer 14 Sep 2016, 16:06

J'en peux plus de me perdre dans cette ville, c'est la première fois que je sors de l'académie, car apparemment, je ne peux pas vider la cantine. Du coup, comme l'école ne veut pas me donner à manger, je décide de sortir pour m'acheter à manger. Ces temps si, avec mon pouvoir, j'ai créé beaucoup d'objets et je crois que j'ai perdu 2-3 kg. Zut, l'école n'a même pas prévu de la nourriture infinie pour mec comme moi. En tout cas, faut que je mange, je n'ai pas envie de revoir Harumi avec plus aucun muscle et tout maigrichon, j'aurais honte. Bon, cela fait 1h30 que je cherche un endroit pour manger. Évidemment, mon sens de l'orientation ne sait pas améliorer depuis que je suis venu. Pour pas arranger les choses, mon père ne m'a même pas donné de l'argent quand je suis venu ici, non, je me trompe, il m'a donné des anciens francs... Je me demande s'il l'a fait exprès, ou il est vraiment stupide. Bon, j'avais quand même quelque sous que j'ai gardé dans mon autre pantalon. Et oui, l’excuse d'oublier de l'argent dans son autre pantalon est parfois vrai.

Enfin!!! Un bar, je vois enfin m'a nourriture. L'établissement a l'air un peu vieux, asser petit et d'apparence rustique. Quand on a faim, on a faim. Avant d'entrer, je compte l'argent que j'ai, alors 1,...2,...,45. Bon ok, il me reste 45 livres sterling. J'espère que j'ai aisé. Au pire, dans le pire des cas, je peux créer du faux argent... Non, non, non, je suis un mec honnête.

Me voilà dans le bar, j'entre dedans, un joli bruit de sonnette venait de retentir. Le bâtiment était bien entretenu à ma plus grande surprise. Je voyais une personne de couleur brune, je ne fais pas trop attention.

Bon, je ne réfléchis pas plus, j'avais trop faim et je voulais grossir un maximum. Encore une fois, je ne veux pas qu'on me voie avec un corps maigrichon. Bon dès mon entrée, je m'exprime pour savoir si s'était ouvert

Bonjour, s'est ouvert ?

Il n'y avait pas beaucoup de personnelle ici, je me demande s'il recrute, avec mon pouvoir, je me devais d'avoir de l'argent pour manger beaucoup. De plus que l'école est radine.

par Invité Mer 14 Sep 2016, 16:21

Bon, il est temps d'aller a la piscine. Je sais, il fait pas chaud-chaud, et puis c'est potentiellement fermé, car j'ai AUCUNE idée de quel jour on est. Au pif, je dirais qu'on est mardi. AU PIF, HEIN. J'me dis que si on est dimanche, ben la piscine sera fermée. Alors, si je pense qu'on est mardi, elle sera ouverte. Et ouais, v'la l’astuce ! (a reproduire avec précaution chez vous, les techniques utilisées dans ce rp sont réalisées par un professionnel de la lose.) Je me dirige donc vers ce qui semble être la ville. Pour ajouter un peu de piment a cette matinée vraiment pas chaude-chaude en fait, je décide d'y aller en courant. Un bon petit footing ne me fera pas de mal. En plus, j'me laverais dans la piscine. Ouais, c'est pas propre, mais si je paye pour y aller, je fais ce que je veux. Non mais. Enfin, si elle est ouverte. Faut vraiment que j'arrête de réfléchir. J'ai pris un plan ? Arrête de réfléchir j'ai dit ! T'as qu'a aller ... Par la. Ça sent la piscine, c'est certainement par la.

Visiblement, Halloween approche. Je ne pensais pas qu'ils commençaient si tot, mais la c'était vraiment bien fait. Je ne pouvais qu'applaudir. On aurait vraiment dit un cimetière. Même les noms étaient indiqués sur les tombes. Sur l'une d'elle, on pouvait lire Nicole Etchmann 1874 1957. Mais quel souci du détail ! Impressionnant. Je ne peux qu'admirer. Bref. Après une bonne déambulation dans leur faux cimetière, il est quand même temps d'aller se baigner. Problème, il me semblerait que je me soie un peu perdu, car je n’aperçois pas le hall d'entrée. Il faut tout de même que je paye avant d'entrer ! Heureusement, je vois un maitre nageur. Je vais vers lui, et lui demande :

Vous savez ou est l'entrée ? Je crois que je me suis perdu.

Le viel homme, décidément très sympa, me dit : L'entrée ? C'est très simple. Vous allez dans la rangée de tombes n42, et vous prenez la 4ème. C'est un gros caveau, vous le verrez facilement.

Je le remercie, et part vers la rangée 42. Il y a vraiment un nombre dingue de tombes dans leur cimetière artificiel ! Je ne manquerais pas de le faire remarquer a l’accueil. Il faudra juste leur préciser qu'il manque quelques indications pour retrouver facilement l'entrée. Le temps que j'écrive tout ça, ben je suis arrivé au caveau sus-nommé. Je remarque alors que le viel homme et moi avions étés victimes d'un quiproquo fort amusant. Effectivement, sur la tombe devant laquelle il m'a envoyé, ben il y a écrit Famille lentré. Tant pis, je retourne voir le viel homme. Je lui dis :

Il me semble que nous nous soyons mal compris, monsieur. Je cherche l'entrée de la piscine !

Le vieux, visiblement surpris, me dit alors : Mais enfin, jeune homme, vous êtes dans un cimetière !

Maintenant qu'il le dit, tout devient plus clair. Cela explique le nombre impressionnant de tombes (bien joué sherlock). Honteux de ma méprise, je partit en courant. En plus, cette mésaventure m'a fait perdre du temps. Si je voulais aller passer mes 8 heures de crawl a la piscine, il faut que je me dépêche ! Je savais que j'aurais du prendre un plan, avec mon sens de l'orientation inné. Je continue a courir, pensant que j'aurais du demander ma route au vieux type. Tant pis. Il doit bien y avoir une carte dans cette ville ! Ben en fait non. C'est après être passé dans 2 boulangeries, 4 librairies et un sex shop que je me fis cette réflexion. Cela fait maintenant une heure que je courre dans la rue, faisant peur aux passants avec mon costume. Enfin, les gens sont malpolis ! Moi, je vois quelqu'un avec un costume, je ne le critique pas ! La bêtise de gens me fait souffrir. M'enfin. C'est la vie. Je continue a courir. De plus en plus vite. Je crois que j'atteins le limite de ma vitesse. 27km heure ! Je cours sans me soucier du regard des autres. Sauf qu'autant je peux tenir longtemps quand je cours normalement, autant a ce rythme là (certes TRES rapide), je suis vite fatigué. C'est donc après avoir fait peur a environ 18 personnes et traumatisé une classe de maternelle de par mon expression un peu folle, que j'eus besoin de faire une pause. Heureusement pour moi, je me suis arrêté devant une boulangerie fort sympathique. Je rentre, et je vois la petite amie de noa. Visiblement, elle devait être apprentie boulangère. Il y avait aussi okura, sur une chaise en train d’écouter de la musique, et un type relativement maigre. Je m'approche du comptoir, et demande :

Une baguette pas trop cuite siouplé.

Il me regardent tous bizarrement. Ben quoi ? Je viens de beaucoup courir. J'ai besoin de manger, nom de dieu !

par Invité Jeu 15 Sep 2016, 15:53

Qu'est qu'il ne faut pas faire pour de l'argent...

Ft. Beaucoup de gens

Dans cet hameau isolé, nous étions bien loin de la dominante technologie urbaine, puisqu'il était rare d'entendre les ronronnements d'un moteur automobile. Au creux de plusieurs collines couronnées de profondes forêts vertes, se trouvait ce village débordant de convivialité, où les élèves avaient apparemment l'habitude de se promener. Les ruraux étaient vêtus d'habits d'une grande simplicité, idéal pour des travaux manuels ou paysans. Leurs mirettes habituées à ne voir qu'un quotidien immuable, fixaient longuement la blancheur de mes vêtements pendant que j'empruntais l'avenue centrale de leur cité. Leurs regards me firent largement sourire et ne me mirent en aucun cas mal à l'aise. Autrefois, j'avais eu le malheur de subir des fixations glaçantes s'empalant contre tout mon être. Leurs pupilles interrogées ne pouvaient donc que me réjouir. Une vieille dame amusée par mon comportement observateur, s'approcha de moi et sans lui révéler le fond de ma pensée m'indiqua :

"Ces derniers temps, c'est devenu une habitude de voir des bizarreries caracolant dans notre village. Pourtant, on arrive jamais à cacher notre stupéfaction !"

Elle gloussa un rire bruyant avec les dernières dents qui lui restait avant de s'éclipser à une vitesse étonnante. C'était une curieuse demoiselle pour m'aborder sans crainte et pour répondre à mes constatations pourtant non révélées. Sur le coup je n'avais pas songé à suivre ses pas, mais je ne cachai pas ma forte indiscretion. Aussi, je décidai dans un élan aventurier de me diriger dans la direction où elle m'avait semblé partir. Profitant lentement de ma visite citadine, j'aboutit alors dans ce qui ressemblait être un quartier touristique peuplé de boutiques de souvenir et de restaurants à gogo. D'apparence pourtant lilliputienne, ce village réunissait un nombre respectable d'activités pour divertir l'armée adolescente en provenance de Tsuki.

Après seulement quelques pas dans ce quartier coloré, je retrouvai la lady âgée de tout à l'heure et dont cette fois, la cadence de marche avait nettement diminué. Elle semblait désireuse porter une quantité impressionnante de sacs jusqu'à un point B. Le réflexe fut immédiat et me voilà à ses côtés, portant courageusement la majeure partie de ses courses. Elle me gratifia une nouvelle fois de son charmant sourire à trois molaires en rajoutant qu'elle accepterait bien de sortir avec moi, si elle était plus jeune. Sa réponse m'embarrassa joyeusement et je ne sus quoi répondre à cette flatteuse remarque. Aussi, je me contentai d'afficher un sincère sourire qui eut pour effet de la faire rire jusqu'à notre point d'arrivée, un bar.

A première vue, il avait toute d'une buvette campagnarde caricaturale, mais lorsqu'elle m'invita à entrer à l'intérieur, je fus ébloui par la propreté des lieux. Franc, je ne cachai pas ma surprise en le lui précisant et fièrement elle rétorqua qu'une bonne nourriture ne se savourait que dans des conditions hygiéniques exemplaires. Sur le coup, j'eus la subtile impression de revoir ma mère, répétant mot pour mot la même phrase. Nous étions entrés par la porte de l'arrière boutique, car c'était le chemin le plus court vers la cuisine. Une question me turlupina :

"Est-ce vous qui allez cuisinier ?" Elle enchaîna dès que le point d'interrogation s'exclama.
"Evidemment gros bêta et je gère également cette cuisine !" Elle enroula un foulard sur sa tête et s'attacha un tablier autour de sa taille. "Et pour te remercier mon garçon, je vais te faire le plat que tu veux avant que le service ne commence."

Son sourire sénile m'attendrissait et même si j'avais déjà en tête un nombre incalculable de recettes, la première idée qui me traversa l'esprit fut la suivante :

"Je n'attends pas récompense pour cet acte bienveillant ! Laissez-moi plutôt vous aider à la cuisine, jeune demoiselle ! Le marmiton que je suis se fera un honneur de vous assister dans cette tâche !"

Comme elle, j'enroulai un foulard blanc de ma poche, autour de ma tête pour couvrir mes cheveux. Ma mère m'avait appris également à couvrir mes cheveux de cette manière et cela fit gentiment réagir la vieille dame qui me conseilla alors de changer ma veste et mes gants de velours. Sans broncher, je m'exécutai et les posai sur le porte-manteau qu'elle m'indiqua du doigt. Sans ma veste blanche, j'avais l'air d'une personne dénuée de son prestige, mais cela n'allait pas m'empêcher d'être l'honorable gentleman que j'ai toujours été. Lorsque je me retournai pour me diriger vers la demoiselle, un autre homme était là à me mitrailler du regard :

"Maman ! Qui est ce blanc-bec ?" Soupira t-il hargneusement.
Un charmant gentleman qui a accepté d'aider la mémé que je suis ! Il sera mon second en cuisine, ce soir ! N'est-il pas grandiose ? Finit-elle par son légendaire sourire.

Ses yeux s'adoucirent et il se permit même de me serrer amicalement la main. Globalement, il me fit part de son inquiétude vis-à-vis de sa maman par rapport à son âge mûr et me demanda de ne pas trop la fatiguer. Je ne li en voulais pas d'être un fils protégeant légitiment la femme qui ne l'abandonnera jamais. Après cela, il ajouta que le service allait ouvrir d'une minute à l'autre et que la serveuse viendrait nous indiquer les commandes à honorer. Enfin, il précisa que j'aurais droit à un petit salaire, ce que je refusai tout simplement. Si j'étais là, c'était uniquement pour aider cette demoiselle pour qui j'avais progressivement eu de l'affection.
L'homme en question emprunta les deux marches qui semblait mener apparemment dans la salle à manger pour ouvrir le service. Puis il repassa dans la cuisine nous saluant une nouvelle fois, pour repartir s'occuper de sa part de travail. De mon côté, la demoiselle s'excita à l'idée de traiter la première commande de la journée, tout comme moi. Nous nous ressemblions assez malgré l'écart significatif d'âges. Nous attendions impatiemment la venue de la serveuse pour nous préciser les premières demandes des clients. D'ailleurs, je me demandai à quoi elle pourrait ressembler ! Vu l'âge des deux uniques personnes croisées dans le bar, elle devait tourner autour de la cinquantaine, j'imagine !

par Invité Jeu 15 Sep 2016, 16:59

Je me relève enfin après avoir trouvé l'ingrédient maquant. Pas trop tôt ! Ce fourbe s'était glissé au fond du placard, j'avais dû tendre la main très loin pour l'attraper !
Je cherche alors les yeux du nouveau client, et oh surprise, je vois Okura. Je devrai plutôt dire oh malheur, car moi qui ne voulais pas que quelqu'un de l’Académie vienne ici. Après m'avoir reconnu et certainement vu mon embarras, il s'adresse à moi :

"Harumi? Tu as vraiment besoin d'argent? Pas grave, c'est mieux que de se prostituer ou de faire quelque chose d'illégal, même si c'est embêtant dans tous les cas, si ça peut te rassurer."

Euh... C'était étonnant qu'il est si facilement deviné que j'avais besoin d’argent. Bon, c'est vrai que je suis en tablier, en même temps, et que je suis dans un bar. Mais bon, passons. C'était la suite qui me choqua. Me prostituer ?! Mais qu'est ce que les garçons avaient avec les allusions sexuelles ? Jamais je ne ferai ça ! C'était bien mal me connaître. Je n'étais pas aussi désespérée, tout de même ! Et si c'était le cas, niet .Je choisis de ne rien répondre, je ne savais de toute manière pas quoi dire.
Il enchaîne en me demandant un Sprite, puis se plonge dans la contemplation de son téléphone. Peut-être qu'avec mes économies, je pourrais m'en acheter un. Ce serait plus pratique. Je lui serre le Sprite dans un verre avec des glaçons, lorsque le bruit de la cloche tinte de nouveau. Je tourne la tête, et ayant reconnu le nouveau client, j'ai envie de disparaître, et pour de bon cette fois. Hullis est ici. Oh la la. Oh la la. Je rougis déjà. Celui-ci ne m'a pas encore identifiée, et il demande :

"Bonjour, c'est ouvert ?"

Cela fait disparaître mon angoisse, bizarrement. Je reconnais ses questions maladroites. Evidemment que c'était ouvert, sinon il n'y aurait pas un client et ce serait fermé. La porte était exceptionnellement ouverte aujourd'hui un peu plus tôt pour que je puisse rentrer. Je lui réponds malgré tout, en souriant :

"Bien sûr Hullis, comment aurais-tu pu rentrer sinon ? Tu veux quelque ch..."

Je suis coupée par un nouvel arrivant, qui demande maladroitement :

"Une baguette pas trop cuite siouplé."

Je tourne la tête, surprise. Oh, c'est... Gary. Le fou qui aime défoncer le QG du club Sleep and Book. Génial. Et en plus, il demande une baguette. "Tu ne pouvais pas aggraver ton cas" pensai-je. Tout le monde a l'air surpris qu'il demande cela. J'avais beaucoup de choses à gérer, mais je lui répondis le plus amicalement possible.

"Hum, tu sais Gary, on n'est pas dans une boulangerie, ici. Je ne vends malheureusement pas de pain pour toi. Mais je peux te faire quelque chose à manger, je reviens tout de suite."

J'entends alors le patron qui m'appelle dans l'arrière boutique. Je m'excuse rapidement, en disant que je reviens tout de suite, et suit la voix de mon patron. Juste après l'avoir trouvé, il s'adresse à moi.

"J'ai trouvé deux cuisinier, tu n'as plus qu'à t'occuper des boissons et du service. Ils t'attendent dans la cuisine."

Puis il repart aussi vite qu'il est venu. "Il doit bien être occupé, ce monsieur. Bon, eh bien, je vais me diriger vers les cuisines, alors." Je débouche peu après dans celle-ci, et vois une vieille femme qui discute avec... Attendez. Non. Pas possible. Finn ?! Ne me dites pas qu'il travaille dans le même établissement que moi ! Je ne peux malheureusement plus reculer, car il m'a vu. Il a l'air aussi surpris que moi. Avant qu'il puisse dire quelque chose, je reprend un air professionnel et annonce :

"Bonjour à vous deux, lançai avec un sourire, cachant le fait que je voulais fuir. Un client veut quelque chose à manger. Il m'a demandé une baguette, je lui ai répondu que nous n'en avions pas mais que j'allais lui commandez quelque chose à manger. Je vous laisse choisir quelque chose avec des féculents."

Je repars aussi vite que je suis venue, voir plus. J'étais servie ! Tous les clients étaient de l'Académie, et un cuisiner aussi ! Ça, c'était fort ! Je me remis derrière le comptoir avec un air assez perturbé, d'autant plus qu'Hullis me fixe. J'annonce malgré tout à Gary :

"Ton plat est commandé. Je leur ait dit de faire un plat avec des féculents, tu a l'air fatigué."

J'espère qu'il aime autre chose que le pain, sinon ça risque d'être compliqué. Dans le pire des cas, il annule sa commande. Je ne veux pas le forcer, après tout.

par Okura Enisarin Ven 16 Sep 2016, 16:01

Harumi ne savait pas quoi dire lorsque je lui ai dit ce que je pensais. La gêne, je la comprends. Après qu'Harumi m'a servi du Sprite avec des glaçons, le cloche sonne et Hullis est arrivé. Je vois Harumi rougir. Peut-être qu'elle est encore plus gênée car elle ne s'attendait pas à ce que quelqu'un d'autre de l'académie soit arrivé dans un bar, qui sait à part elle?

"Bonjour, c'est ouvert ?

Bien sûr Hullis, comment aurais-tu pu rentrer sinon ? Tu veux quelque ch..."

Et un autre client arrive et... oh surprise, Gary. Il a l'air essoufflé car il a l'air d'avoir trop couru. Et il demande, en ne sachant pas, étrangement, qu'il s'agit d'un bar:

"Une baguette pas trop cuite siouplé."

Hein? Quoi? Il y a des bouts de pain, mais pas de baguette de pain dans un bar. Il croit que c'est une boulangerie, mais pourquoi? Il n'a pas lu "BAR" en gros près de la porte? Dans ce cas? Est-ce qu'il est illettré ou c'est le fait qu'il a couru vite qu'il l'a fait croire ça? Dans le dernier cas, c'est idiot car même moi je peux tout reconnaître en étant vraiment pressé. Harumi n'a pas tardé à lui répondre amicalement.

"Hum, tu sais Gary, on n'est pas dans une boulangerie, ici. Je ne vends malheureusement pas de pain pour toi. Mais je peux te faire quelque chose à manger, je reviens tout de suite."

Harumi est partie à l'arrière-boutique. En attendant, j'intercepte Hullis.

"Hullis, tu peux manger avec moi... même si je ne ferai que boire!"

En espérant qu'Hullis accepte. De toute manière, la seule impression qu'il a de moi, c'est qu'il pense que je peux m'en vouloir à Zeph alors que c'est juste mon caractère direct qui fait ça. Mais après, j'espère juste que lorsque Clary va venir au bar, il viendra manger avec nous. Harumi sort de l'arrière-boutique et va vers Gary.

"Ton plat est commandé. Je leur ait dit de faire un plat avec des féculents, tu a l'air fatigué."

Je sais qu'Harumi se sent gênée que plusieurs personnes de l'académie vient dans le bar, mais j'ai l'impression qu'elle est encore plus gênée que lorsqu'elle a vu Hullis. Mais pourquoi?! En attendant, je reçois un message d'Hortense.

"Non, je ne sais pas qui est là en tant que serveuse.

Harumi, la fille aux cheveux bleus qui sait fabriquer des objets avec de l'ombre et qui a un passé très sombre. Elle a l'air d'avoir besoin d'argent car être serveuse, ce n'est pas le meilleur métier du monde qu'on aime pratiquer tous les jours. Surtout avec des gars alcooliques de chez nous qui sont capables de mettre leur sale main aux fesses de ces serveuses. Et Harumi ne pourra pas se défendre avec son pouvoir."

Je range mon téléphone après avoir envoyé le message.

par Invité Ven 16 Sep 2016, 17:25

Je ne peux que saluer le fait que Harumi aie choisi le métier d'apprentie boulangère. Je connais la rigueur de ce métier (debout a 6 heures quand même, moi je peux pas), et je ne manquerais pas de le signaler a Noa, son petit ami. Faut être fier de ce genre de personnes, prêtes a se sacrifier pour la conception d'une bonne miche bien chaude. La boulangère en herbe me dit :

Hum, tu sais Gary, on n'est pas dans une boulangerie, ici. Je ne vends malheureusement pas de pain pour toi. Mais je peux te faire quelque chose à manger, je reviens tout de suite.

Elle repart, visiblement appelée a autre chose. Sa déclaration m'avait troublée. Mais maintenant qu'elle le disait, j'avais effectivement vu le mot BAR a l'entrée. Mais comment aurais je pu savoir que Bar voulait dire "vous êtes dans un Bar" ? C'est pourtant logique ! M'enfin. Mon estime envers Harumi en prit un coup quand même. Je m'étais persuadé du fait qu'elle était une personne de valeur, boulangère et contre tous, mais malheureusement elle n'est rien de plus qu'une serveuse. Après, je ne critique en rien l'honorable caste des serveurs, qui, par monts ou par vaux, qu'importent les conditions climatiques, viennent vous apporter un maigre réconfort dans une boisson et un plat amoureusement préparés ! Oui, bon, un maigre réconfort, car le plat et la boisson, tu payes quand même 7£50 ! La tva, tout ça ... Je vois Harumi revenir. Elle me dit, visiblement contrariée, a moins que ce ne soit de la détresse :

Ton plat est commandé. Je leur ait dit de faire un plat avec des féculents, tu a l'air fatigué.

Moi ? Fatigué ? Jamais ! (enfin sauf a partir de 23H. Mais c'est un détail). Au moins, c'était gentil de sa part. Je lui dit :

Merci, et effectivement, javais pas vu que c'était un bar-boulangerie. Désolé, j'avais pas vu le panneau. Et, du coup, puisque c'est un bar, je prendrai un peu de thé également. Merci !

Je lui fit un sourire. Sauf que quand je souris ça donne un truc comme ça

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Du coup, c'est un peu raté. C'est donc après cette SPLENDIDE tête qui mériterais une nomination aux oscars que je part m'assoir sur une chaise. Ouais, c'est mieux pour s'assoir, j'en convins. M'enfin. Je regarde ma montre. 2H du mat. Visiblement, j'ai deux interprétations possibles a ce résultat. Soit, je réfléchis deux minutes et décide que ma montre est certainement déréglée, vu que 2H du mat en plein jour, c'est pas très crédible, Soit je réfléchis pas, et décide qu'il est vraiment deux heures du mat. J'ai jamais aimé réfléchir. Il faut donc que je sois bientôt a la piscine, car elle ferme a 4H du mat. Enfin c'est ce que je crois. Je suis plus sur. Tant pis, on verra sur place. En attendant mon plat, je ferme les yeux deux minutes. C'est qu'il faut que je retrouve des forces si je veux repartir a plus de 30km/h.

par Invité Ven 16 Sep 2016, 19:12

Arrivée dans le bar, je demande si le bar était ouvert. Évidemment que s'étais ouvert, si non comment j'aurais pu rentrer. Bon en tout cas, la seule chose à quoi je pense, s'est MANGER. Après ma question, une serveuse qui le semblait familière me répondit :

Bien sûr Hullis, comment aurais-tu pu rentrer sinon ? Tu veux quelque ch..."

C'est...c'est... c'est HARUMI !!! Noonn pourquoi ici. Je là vis rougir, elle a peut-être pas envie de me voir... RAAAAA le destin s'acharne sur moi. J'aurais voulu prendre une pelle et m'enterrer avec juste mes cheveux qui dépassent pour m’arroser. De suite, un homme entre dans le bar et dit :

"Une baguette pas trop cuite siouplé."

Une baguette ? Il vend des baguettes dans un bar en Angleterre ? En même temps avec tous les trucs étranges qu'on rencontre en Angleterre, ça ne m'étonne pas trop. Par contre, la première chose que je remarque chez cet homme était sa tête d’œuf. Il avait l'air d'avoir plus ou moins le même âge que moi. Je compatis, ça ne doit pas être facile tous les jours d'avoir la calvitie. Je propose une minute de silence. En fait, je m'en fiche. COMMENT je me suis retrouvé dans le seul bar où Harumi travaille... Après que tête d’œuf ait posé parlé, Harumi lui répond :

Hum, tu sais Gary, on n'est pas dans une boulangerie, ici. Je ne vends malheureusement pas de pain pour toi. Mais je peux te faire quelque chose à manger, je reviens tout de suite.

Apparemment, Gary, s'est comme ça qu'il s’appelait et il venait aussi de l'académie. Et on ne vend pas de pain ici ? Je me disais aussi que s'était bizarre, mais bon, comme on dit, on en apprend tous les jours. Elle partit pour aller lui chercher à manger. YESS, j'ai réussi à cacher mon visage de tomate le temps qu'elle était là. Car dès qu'elle est partie, mon visage devient encore plus rouge que du, ... Du,... Heu, je n'ai pas d'idée, mais bon, vous avez compris.
Je ne bougeais pas, je restais immobile, quand j'entendis une voix de l'homme qui était assis sur une chaise.

"Hullis, tu peux manger avec moi... même si je ne ferai que boire!"

Ahh s'était Okura, je ne l'avais pas reconnu. Bon comme dit l'expression, "la faim rend aveugle". Enfin, je ne suis pas sûr que c'est la bonne expression, mais bon. Je décide alors d'aller m'asseoir à côté d'Okura en lui disant

Merci, pour ta proposition, j'arrive. D'ailleurs comment t'es arrivées ici, par hasard?

Je viens de remarquer que toutes les personnes ici présentes viennent de l'académie. C'était peut-être le destin. Okura, je ne le connaissais pas beaucoup, je sais juste qu'il est plutôt franc et qu'il n'aimait pas trop Zeth. Quelque instants plus tard, Harumi revient et dit à Gary

Ton plat est commandé. Je leur ai dit de faire un plat avec des féculents, tu a l'air fatigué.

Elle est revenu, elle avait pas trop l'air de faire attention à moi, elle doit surement être plus préoccupé par son travail que par moi. Maintenant qu'elle le dit, on aurait effectivement dit que Gary était fatigué. En tout cas, il lui répond :

Merci, et effectivement, javais pas vu que c'était un bar-boulangerie. Désolé, j'avais pas vu le panneau. Et, du coup, puisque c'est un bar, je prendrai un peu de thé également. Merci !

Après ça phrase, il fit une tête de pervers,... COMMENT CETTE TÊTE D’ŒUF IL REGARDE MA HARU... Je veux dire COMMENT IL REGARDE HARUMi. Je décide de rester calme... En tout cas, J'ESSAIE. Je fis une tête un peu énervé.

Otuka était sur son téléphone. J'étais dans le bar, fallait que je commande un truc, si non ça ferait stalker. Bon passons à l'étape stratégique. Bon, j'aurais voulu commander le plus gros plat de tous les temps. Mais je ne voulais pas qu'on me prenne pour un gros porc, mais mon estomac voulait que je devienne Glouton. AHHH le dilemme. Je décide alors de rester raisonnable. Je dis à Harumi

Harumi ? Je peux te commander un steak et du coca, si tu en as je lui fis un sourire dure à faire, car je me retenais de dire " PREPARE MOI TON PLAT LE PLAT GRAS POSSIBLE mouhahaha"

Je pense que j'ai bien fait de prendre un plat pas trop gros, même si mon ventre est en train de faire grève. En tout cas, après lui avoir posé ma commande, mon ventre gargouille comme s'il réclamait sa nourriture.
Je me demande si elle travaille seul ici.

par Invité Sam 17 Sep 2016, 22:32

Qu'est qu'il ne faut pas faire pour de l'argent...

Ft. Beaucoup de gens

Dans les cuisines du bar, aussi bien moi que la lady ne tenions en place. Dévorés par notre impatience, nous espérions enfin avoir nos premiers ordre de confection culinaire, afin d'exprimer nos talents gastronomiques. Le service avait commencé depuis plusieurs minutes et pourtant personne n'avait encore commandé quoi que ce soit. Pour ignorer cette attente insupportable, je conversai avec la charmante demoiselle à propos de la carte du jour. Tout bar-restaurant proposait sa carte où il était indiqué les plats sur lesquels pouvaient saliver leurs clients :

"Pourrais-je consulter la carte de ce restaurant ?" suggérai-je, ignorant tout du style gustatif de l'enseigne.
"Je ne sais pas où elle est ! Oh et puis, ce n'est pas un problème ! Je suis sûr qu'on pourra se débrouiller sans ! Pas vrai ?" relativisa-t-elle sans aucun complexe. Elle ajouta son sourire fatal à dix-huit dents pour exprimer son inébranlable assurance.
"Vous me lancez un défi que je peux refuser !" Conclus-je par un petit rire amusé.

Le visage de la demoiselle âgé s'illumina d'un coup d'une immense joie. Il est clair que ma réponse lui avait fait de l'effet, mais ce ne fut pas le seul élément qui l'enjoua. Elle pointa du doigt les marches qui menaient à la partie client et explosa littéralement quand elle vit l'arrivée de la très attendue serveuse. Moi aussi, je voulais faire chauffer les fourneaux rapidement, mais j'étais également désireux de voir à quoi ressemblait la troisième employée du bar.
Quelle ne fut donc ma surprise lorsque j'aperçus une demoiselle dont l'apparence ne me sembla pas étrangère. Au tout départ, le tablier qu'elle avait enfilée dans un but purement professionnel, m'avait trompée. En effet, je dus m'y reprendre à deux reprises avant de remarquer les sombres vêtements faits de jean, habits qui me rappelèrent aussitôt une charmante demoiselle. En regardant son visage et de sa courte chevelure azurée, j'eus alors la confirmation de son identité : Harumi. Elle n'avait pas changé depuis la dernière fois et gardait toujours un visage impénétrable. Mais que faisait-elle à travailler dans ce bar. Il fallait que je lui pose la question, mais elle entama son discours la première :

"Bonjour à vous deux !" Malgré son sourire, elle semblait pressée. Peut-être avait-elle beaucoup à faire en salle. "Un client veut quelque chose à manger. Il m'a demandé une baguette, je lui ai répondu que nous n'en avions pas mais que j'allais lui commandez quelque chose à manger. Je vous laisse choisir quelque chose avec des féculents."

Sans même lui laisser le temps de lui dire un mot, elle déguerpit instantanément. Même si j'étais content d'avoir enfin ma première commande, je ne pouvais cacher une certaine déception. J'aurais aimé pouvoir discuter plus longtemps en sa compagnie. Mais bon, milieu professionnel oblige, nous nous devions d'être concentré sur nos tâches respectives. Pour commencer méticuleusement, pourquoi Harumi avait-elle accepté une commande déviant de la carte du bar ? J'imagine qu'elle n'avait jamais travaillé dans un restaurant jusqu'à aujourd'hui ! Mais je n'allais pas la blâmer pour ce petit détail insignifiant. Un gentleman ne se permettrait pas d'attaquer avec ou sans preuves à une douce lady. Après tout, elle nous laissait une espèce de carte blanche pour cette première commande. Je repris vite mes esprits pour travailler, quand l'intuition infaillible de la vieille lady nous interrompit :

"T'inquiètes pas, mon garçon ! T'auras d'autres chances ! Un gentleman aussi élégant que toi n'aura aucun mal pour la séduire!" me taquina-t-elle sans retenue
"Vous ne m'aurez pas avec vos allusions romantiques !" répondis-je sans faiblir face à l'embarras. J'y ajoutai même un petit rire, distrait par son audacieuse blague.

Une fois l'instant calembour passée, nous nous mîmes sérieusement au travail et commencions par réfléchir rapidement à un plat de féculents. Il se trouve qu'elle avait déjà laissée des pâtes maisons, sécher sur un étendoir. C'est pourquoi je me proposai de préparer une sauce carbonara afin d'accompagner ces pâtes. C'était une recette rapide à réaliser, mais qu'il était possible de revisiter de plusieurs façons différentes. D'un côté, je me permis de couper de la pancetta en dés parfaitement identiques. De l'autre, je préparai une sauce carbonara provenant la Botte même et non celle qui avait injustement été popularisé dans le monde. Oubliez donc la crème fraîche vous écoeurant par son gras. Dans cette sauce, il n'y aura que des oeufs frais, du parmesan, du poivre et du sel. Pendant que je m'attelai à la réalisation de la sauce, la lady s'occupait de découper les pâtes en de belles tagliatelles selon les proportions officielles imposées dans le caste de gastronomie. Malgré son âge, elle semblait des plus adroites dans tout ce qui concernait l'univers culinaire.

Furtivement, elle s'arrêta devant ce qui ressembla à une chaîne hi-fi et y glissa un petit CD avant de tourner au maximum la houlette du son ! Elle allait très certainement déranger les clients puisque le son risquait de se propager jusque dans la salle à manger. Je ne cherchai pas à deviner son style musical, m'affirmant qu'il ne serait pas trop surprenant quand soudain, une voix exceptionnellement inattendue sortit des hauts-parleurs de l'appareil électronique :

Mes tympans saignèrent dès que j'entendis la voix cristalline de ce jeune chanteur. Mon corps s'était brusquement arrêté de bouger, choqué par la chanson qui se diffusait dans tout le bar. Chacun a ses goûts musicaux, mais quand même... j'étais littéralement stupéfait. Si du disco, du jazz ou encore du grovoe 70th serait sorti de la chaîne hi-fi, je n'aurais pas été surpris. Sans vouloir la vexer, elle était assez âgée pour être la grand-mère de ce chanteur ! Je ne trouvai pas les mots pour m'exprimer...

"Vous.... aimez... vrai... ment cette... mu... sique ?" essayai-je de bredouiller.
"Nah ! Juste Bieber ! Il a une si belle frimousse ! S'il m'avait vu plus jeune, il aurait été fou de moi !" rétorqua t-elle d'une manière presque innocente. Je perçus quand même une once sadique très effrayante et dont le but était trop subtil pour le second de cuisine que j'étais.
"Mais les clients... Je doute qu'ils apprécient tous Justin !" Tentai-je indirectement de la résonner.
"Mais moi j'aime Bieber" répondit-elle avec un sourire presque enfantin.

Rien à faire, je ne pus la convaincre d'enlever cette atrocité. La fin de la réalisation culinaire se déroula donc dans cette ambiance cancéreuse. J'ignore pourquoi la salle ne s'était pas plaint de la musique. Peut-être aimaient-ils vraiment Justin Bieber ? Peut-être avaient-ils juste ruminé dans leur barbe ? Ou alors la pauvre Harumi avait dû subir tous les retours négatifs... Paix à son âme ! Lorsque je finis le dressage de l'assiette, la musique cessa enfin pour le plus grand plaisir de mes oreilles. Ce n'était donc qu'un single pour mon plus grand soulagement ! J'ignore si mon esprit aurait pu survire à son album collector. Dresser joliment une assiette sous ce son tourmenteur aura finalement été un bon entraînement pour mes nerfs. Tiens ! Harumi était de retour dans les cuisines. Je ne l'avais pourtant pas appeler ! Avant qu'elle ne dise quoi que ce soit, je lui expliquai honnêtement :

"Et voilà, la commande est fin prête à être dégustée... et encore désolé pour la musique ! La jeune demoiselle et cuisinière de mérite souhaitait tellement l'écouter !"

J'essayais d'être le plus noble dans mes paroles, mais cette épreuve avait été éprouvante pour moi Une pause me ferait le plus grand bien, mais je me doutais bien qu'Harumi avait déjà des commandes à nous déléguer. Je ne pouvais donc lui montrer le contraignant moment que j'avais passé dans cette cuisine.

par Invité Mar 20 Sep 2016, 03:13

Gary ne tarda heureusement pas à me répondre, le contraire m'aurait fait paniquer.

"Merci, et effectivement, javais pas vu que c'était un bar-boulangerie. Désolé, j'avais pas vu le panneau. Et, du coup, puisque c'est un bar, je prendrai un peu de thé également. Merci !"

Un bar-boulangerie ? Décidément, Gary, tu étais incorrigible. C'était juste bar, avais-je envie de lui crier. Mais je retins, j'étais de service, quand même. Il me fit un sourire assez... particulier, aussi. Un peu raté, on ne va pas se le mentir, mais bon. Ah ! On m'avait demandé un thé, quelle idiote faisais-je ! Il ne fallait pas que je reste plantée là !

« Ca arrive tout de suite, Gary. Je suis soulagée que cela ne te dérange pas, lui répondis-je en souriant, pour lui rendre la pareille, même vu mon humeur, j'avais dû faire le plus gros effort de toute ma vie."

Après réflexion, je me demandai pourquoi j'avais souri encore une fois à un garçon. Il y avait Hullis à côté en plus. Je détournai rapidement des yeux et celui-ci fixait Gary avec un air assassin. Oups. J'allais m'enfuir quand je me rappellai qu'il y avait Finn en cuisine. Oh oh. Autant rester ici. Ce serait toujours mieux que de devoir supporter son regard interrogateur. Même si je savais bien que tôt ou tard, il allait falloir que j'y retourne. Comme je restai plantée là sans rien faire – j'étais le parfait exemple de la nouvelle serveuse qui ne savait pas quoi faire -, Hullis me réveilla.

Harumi ?

Ne panique pas, Harumi, ne panique pas. Sur l'instant, j'avais une peur bleue de recevoir des repproches, car je n'avais pas bougé depuis plus de deux minutes. Bon, c'était vrai que j'étais un peu bête de penser qu'Hullis me ferait ça. C'était même impossible, mais je mettai ça sur le compte du stresse. Un peu honteuse d'avoir eu ces pensées, je tournai malgré tout la tête avec un air contris, pour lui faire comprendre que je l'écoutai. Il continua :

"Je peux te commander un steak et du coca, si tu en as"

Un steak avec du coca. Je supposai très fortement que l'on avait cela, mais ce fut sa tête qui m'alarma. Hullis, même si il avait l'air souriant et détendu, crevait la dalle. Il sembalit tenter de le cacher, mais ça se voyait à dix milles kilomètres. Je comprenai qu'il veuille rester sobre devant autant de monde connu, mais je n'allai pas le laisser mourir de faim, même si j'ignorai pourquoi. Euh, attendez. Une seconde. Mais bien sûr que si je savais pourquoi ! C'était à cause de son pouvoir. Qu'est ce que je pouvais être bête. Il allait falloir m'y habituer. Je vis alors qu'Hullis attendait une réponse. Oups, vite.

« Bien sûr, je te commande ça tout de suite, avec le thé de Gar... »

Le bruit d'une musique vint me couper. Eh, j'en avais marre d'être coupée comme ça à chaque fois que je parlais à Hullis ! Le destin... Mouais, sur ce coup là. C'était un bruit de fond. Et... Oh malheur, il venait de la cuisine. Bon, j'avais bien rajouté bien les derniers mots pour Gary, car javais un peu zappé sa commande, en ne voulant pas retourner aux cuisines. Mais là, je n'avais plus le choix, avec deux commandes sous les bras dont une, qui, je supposais, était prête, il allait falloir que j'y retourne. Surtout avec une musique pareille. J'avais déjà un début de mal de crâne, et je fis une sorte de grimace. Je ne la connaissais pas, mais vu la tête de tout le monde, et encore plus d'Okura, je me doutais d'autant plus que cette musique était de très mauvais goût. Je retins un soupir, et me dirigeait vers le lieu du crime le plus rapidement possible pour couper cette musique d'enfer.
Je découchai en trombe, cette musique commençant à me taper sur les nerfs. Je n'étais malheureusement pas aussi gentille que Finn, désolée. Et puis, elle dérangeait les clients. Je distinguais la chaîne Hi-FI au fond de la salle. Finn sembalit s'être habitué à ce cafarmahum, et ne m'avais pas vue. Je ne leur parlais pas dans ce vacarme, ils ne m'auraient sans doute pas comprise. Je me dépêchai d'appuyer sur le bouton eject, et je vis un CD ressortir en même temps que la musique s'arrêtait. Ouf, sauvés. En plus, avec un coup de chance, il me sembalit l'avoir arrêtée à sa fin. Cela faisait comme si hop ! C'est terminé, maintenant, fini la musique. Je me retournai et vis que cette fois, Finn m'avait vu. Le CD à la main, je le cachai le plus furtivement possible derrière moi. Je ne savais aucunement si Finn aimait ce genre de musique, après tout les gentelmans doivent eux-aussi avoir leurs faiblesses, alors j'essayai d'éviter d'entrer dans tout conflit pour fans.
Je dus me faire des films car il s'adressa à moi avec un air plutôt soulagé.

"Et voilà, la commande est fin prête à être dégustée... et encore désolé pour la musique ! La jeune demoiselle et cuisinière de mérite souhaitait tellement l'écouter !"

Ah ! Donc ses tympans avaient eux-aussi soufferts. Et excusez moi, mais la jeune demoiselle n'était plus si jeune que ça. Je me gardai bien de lui faire remarquer, je savais pertinament que cela faisait juste parti deses habitudes de chevalier. Mais bon, au moins, la commande était prête. Ke le remerciai avec un sourire pour avoir été aussi rapide. Jusque là, mon trouble étais bien caché. Bien, maintenant, les commandes.

« On m'a aussi demandé un thé, et un steak avec un coca. Hum, si possible, une grosse portion. Je crois que le client, même s'il ne veut pas le montrer, est affamé. Je le connais bien ? »

Oups. Déjà, je venais de dire un client, ça posait le décors, et le je le connais bien, c'était un peu... Illusoire. Ca pouvait induire en erreur, si vous voyez ce que je veux dire. Je ne pouvais pas dire que ce n'étais qu'un ami non plus. Aaaah, comment rattraper ma bourde immense ? Je n'en avais aucune idée. Je rougis subitement et me détournant pour essayer de me cacher le visage. Eh ben bravo, c'était totalement cramé, Harumi tu es très douée.

par Okura Enisarin Mar 20 Sep 2016, 18:11

Hullis a accepté ma proposition et s'assoit à côté de moi. Et d'ailleurs, il me demande comment je suis arrivé ici. Après avoir envoyé le message, je lui réponds.

"J'avais envie de sortir un peu, pour changer. D'habitude, quand je n'ai rien à faire, je suis souvent dans la salle de musique."

D'ailleurs, Gary a répondu, en toute bêtise, encore, à Harumi:

"Merci, et effectivement, javais pas vu que c'était un bar-boulangerie. Désolé, j'avais pas vu le panneau. Et, du coup, puisque c'est un bar, je prendrai un peu de thé également. Merci !"

Je te savais capable de perdre contrôle de toi-même, je te savais capable de faire quelque chose d'illégal par curiosité, mais pas aussi bête! Je ne peux pas m'empêcher de me facepalmer. En plus, après ça, il fait un... non, c'est une tentative de sourire raté. Bon, j'avais déjà vu des sourires ratés et celui-là n'est pas le plus raté, mais bon. Hullis, avec un air d'avoir super faim qui ne veut pas avoir honte.

"Harumi ? Je peux te commander un steak et du coca, si tu en as?"

Pour le coca, c'est évident, mais comme je connais encore mal les bars anglais, je ne sais pas trop s'ils ont du steak... je n'y connais pas grand chose même s'il y a les menus, c'est vrai.

"Bien sûr, je te commande ça tout de suite, avec le thé de Gar..."

D'un coup, une musique se fait entendre, et c'est musique fait à peu près saigner des oreilles. Heureusement que j'ai mes écouteurs. Heureusement que la musique que j'écoute en est à un moment où c'est assez... rempli si je puis dire. J'enlève un de mes écouteurs, je le mets dans l'oreille d'Hullis, je cache son autre oreille, je mets la musique à fond pour ne pas entendre cette bouse et je cache mon oreille dont j'ai enlevé l'écouteur. J'espère juste que, pour Hullis, la musique à un million de π est plus écoutable que cette bouse. Lorsque la musique qui fait saigner des oreilles s'est arrêté, d'après l'oreille caché, j'enlève l'écouteur d'Hullis, j'enlève la main de l'oreille d'Hullis et la mienne et je baisse la musique. Heureusement, la musique qui fait saigner des oreilles s'est bel et bien arrêté.

"J'espère juste que la musique que je t'ai mis est plus écoutable que la musique qui fait souffrir les oreilles. Ce doit être une fan de cette musique qui veut encore l'écouter. D'ailleurs je ne comprends pas pourquoi elle en est fan, mais passons. De toute manière, en France, car je suis Français, on a déjà Kenji Girac ou M. Pokora, et je sais de quoi je parle quand je dis qu'il ne faut absolument pas le critiquer devant elle sous peine de subir des arguments comme quoi "il est bien" qui sont très faciles à contre-argumenter."

J'ai mis le "il est bien" entre énormes guillemets car je sais que c'est en fait de la grosse bouse que même les mouches refuseraient d'en manger.

par Invité Mer 21 Sep 2016, 16:09

Ça arrive tout de suite, Gary. Je suis soulagée que cela ne te dérange pas.

Elle n'avait pas à s'inquiéter. C'est vrai que le manque de pain était plus ou moins inquiétant dans un bar boulangerie, mais comme on me propose une alternative fort sympathique, je ne peux qu'accepter. J'espère juste que ce sera pas trop cher, ou, du moins, que le plat sera a la hauteur du prix. Mais bon, vu le son plutôt appréciateur de mon estomac a cette initiative de ma part, il me semble que je ne regretterais pas. Elle m'avait souri, et le gars qui m'est inconnu me toisait, l'air de dire "pas touche". Un ami de Noa, certainement. Il devraient pourtant savoir que je ne toucherais pas a sa petite amie. M'enfin. Malgré sa haine nouvellement acquise envers ma personne, Jack (j'aime appeler les gens que je ne connais pas par des prénoms random) avait l'air affamé. Il dit, avec une maitrise de soi même absolument DIVINE que je ne pouvais qu'envier :

Harumi ? Je peux te commander un steak et du coca, si tu en as

J'ai envie de lui hurler de se lâcher, et son estomac partageait mon point de vue , car il protesta énergiquement. Harumi, aimable, allait lui répondre, quand une excellente musique monta du fond de la salle. Il me semble que c'est Michael Jackson. Un chanteur formidable. C'était d'ailleurs une chanson que je ne connaissait pas. Michael avait visiblement rencontré un nouvel amour, car il chantait les mérites de sa dulcinée (que je parles bien, sans dec. C'est la perspective de manger qui me met dans cet état ? Faudrait que j'aie faim plus souvent). M'enfin. Il semblerait que je sois le seul a apprécier la puissance auditive qui se dégage de cette chanson. Elle est capable de faire fondre en larmes des plus costauds que moi. Mais je suis peu influençable. Okura avait trouvé refuge dans ses propres écouteurs, dont il avait fait généreusement partager l'affamé. Harumi avait battu en retraite en direction de la cuisine. Ces amateurs ne savent pas apprécier une puissance comme celle ci. C'est pourtant le seul intérêt des chansons de Michael. Mais bon. Ils sont trop faibles pour une épreuve comme celle ci. Au moment du refrain, la musique se coupa brutalement. Visiblement, la chanson avait réussie a déstabiliser le respectable appareil responsable de sa diffusion. Tant pis. Mon ventre commence a se manifester. C'est qu'il a faim le bougre ! Je n'ai plus qu'a attendre que l'ange Gabriel vienne me rapporter les clefs du paradis (METAPHORE ! je cause trop bien quand j'ai faim).

par Invité Mer 21 Sep 2016, 18:34

J'étais assis près d'Okura, il écoutait sa musique. Après lui avoir posé ma question du comment il était arrivé ici, il me répondit :

J'avais envie de sortir un peu, pour changer. D'habitude, quand je n'ai rien à faire, je suis souvent dans la salle de musique."

Lui aussi fait de la musique. Perso, je fais de la guitare depuis mon plus jeune âge, je n'ai pas encore eu le temps d'en faire depuis mon arrivée, je devrais peut-être m'inscrire au club de musique s'il y en a un, ça m'occupera. J'aurais voulu continuer la conversation, mais estomac me donner des coups dans le ventre comme si j'allais accoucher.

Après avoir donnée ma commande à Harumi, je commence à perdre mon sang froids, mon estomac fait rage. Calme-toi, respires. Bon pour essayer d'oublier ma faim, je décide d’imaginer une histoire dans ma tête, généralement, j'utilise cette idée quand je m'ennuie ou pour penser à autre chose, mais je suppose que ça peut aider pour oublier la faim. Je crois surtout que c'est une idée de pourrie, MAIS JE SUIS DESESPERE OK ?! Bon, je commence, je m'imaginais être dans une plaine en tant que général de l'armée Tsuki. Mon but était simple, sauvée le monde de la destruction et sauvée la princesse. Comment ça s'est cliché ? C'est mon histoire, je fais ce que je veux. Bref, les deux camps s'apprêter à s'affronter, le stress de mon imagination monté en moi, je ressens l'émotion, je ressens la musique du champ de bataille en moi, JE L'ENTENDS... "Baby, Baby, Baby Ohh" QUOI! CE N'EST PAS UNE MUSIQUE ÉPIQUE. Je sais mon estomac a comploté avec mon cerveau afin de me ruiner la vie puisque j'ai été méchant avec monsieur estomac. ARRÊTER CETTE MUSIQUE, ESTOMAC, JE TE PROMETS DE TE NOURRIR.

Ça a l'air de marcher, je n’impressionne des fois, maintenant, j'entends une sorte de musique électro, la musique ne me déplaît pas même si j'aurais préférais être sur le champ de bataille avec la musique des seigneurs des anneaux. Mais bon, je tiens à remercier le dieu estomac d'avoir était sympa avec moi. Je repris mes esprits quand j'entends une voix du monde réel :

"J'espère juste que la musique que je t'ai mis est plus écoutable que la musique qui fait souffrir les oreilles. Ce doit être une fan de cette musique qui veut encore l'écouter. D'ailleurs, je ne comprends pas pourquoi elle en est fan, mais passons. De toute manière, en France, car je suis Français, on a déjà Kenji Girac ou M. Pokora, et je sais de quoi je parle quand je dis qu'il ne faut absolument pas le critiquer devant elle sous peine de subir des arguments comme quoi "il est bien" qui sont très faciles à contre-argumenter."

J'ai pris quelque temps pour comprendre ce qu'il venait de se passer. Et c'est là que je remarque que la faim peut faire penser des choses... Étranges. D'après la situation, quelque a mit une chanson digne des meilleurs moments de torture dans le bar, et puis Okura m'avait mit de la musique dans mes oreilles. Quand j'y pense, s'est plus logique que mon histoire d'estomac. J'ai remarqué qu'Harumi n'était plus là, je suppose qu'elle repartit en cuisine. En tout cas, je répondis à Okura :

Oui merci, j'y ai cru que j'allais y passerdis-je en pensant à mon histoire ta raison, il ne faut pas juger sous peine de recevoir une valse de critique, moi non plus je ne comprends pas qui aime écouter ce genre de musique, mais bon, on va juste dire que chaqu'un à ces gouts .

Bref, j'attendais mon repars avec impatience, bizarement ma faim avait un peu diminuer. Mon idée n'était pas si mal en fin de compte.

par Invité Jeu 22 Sep 2016, 21:19

Après avoir quitté Okura, je décide d'aller me promener, de gambader dans la ville. Je décide de visiter un peu partout les quartiers, faisant du lèche-vitrine avec mon argent inexistant. De toute manière, à quoi me servirait de l'argent, je vous le demande. J'aurais voulu pouvoir utiliser mon pouvoir. Manque de chance, je ne pouvais pas, alors que j'aurais TELLEMENT voulu séduire le vendeur pour qu'il me donne le dernier disque de... ahem. Je me tais.
Donc, je passais des heures et des heures à flâner, jusqu'au soir où je meurs de faim. Je décide d'aller dans le premier restaurant que je vois, avant de m'arrêter. J'ai pas d'argent ! Quelle horreur ! Il faut que j'en trouve ! Je ne vais quand même pas rentrer à l'Académie ! Non, mon estomac ne le supporterait pas et... oh, un billet par terre ! Hourra, quel miracle !
Bah, comme si ce billet de monopoly allait me sau... oh mon DIEU c'est un vrai ! Hourra ! Allons dans le restaurant !
Je fis donc une entrée triomphante dans le restaurant, ce qui eu pour effet que soudain, on ne vit que moi. Mon allure princière, mon élégante démarche et ma stature noble contrastèrent étonnamment avec l'enfer dans lequel je tombais.
En effet, je n'avais jamais entendu du Justin Bieber en fond sonore. Mon entrée passa du épique au pathétique : personne ne m'avait remarqué grâce à cette musique.
Par contre j'avais remarqué tout le monde. Finn dans les cuisines, Harumi en serveuse, Okura et deux autres élèves en train de commander. PIRE : je me suis aperçu que j'étais entrée par la mauvaise porte, celle du staff ! Mais Finn, Harumi.... qu'est-ce que vous faites !
Complètement déstabilisée, je me reprends bien vite et décide de prendre les choses en mains. Il est hors de question que Finn pense que je me suis gouré de porte, et donc ridiculisée, pas après le coup du hall d'entrée... du coup je me retourne pour voir la porte qui se referme... à clef. Personne ne me voit encore, mais je vois tout le monde. Il m'est cependant impossible de bouger sans me faire voir. Je n'ai plus qu'une seule solution. Je sors mon téléphone, et...

Cinq minutes plus tard.

"Finn ! Enfin je trouve quelqu'un !", m'exclamé-je une fois dans la cuisine, le plus naturellement du monde.

Oui, je suis bel et bien en tenue de serveuse à la Harumi, que j'ai trouvé dans le placard. Oui, c'est EXACTEMENT ce que vous croyez.
Et là j'ai un doute... et si... Finn n'appréciait pas les mensonges ? Et s'il me découvrait ? Oh non !

"... ne pose pas de question Finn. Ceci est une longue histoire personnelle dont les tenants et les aboutissants te seront inconnues, pour la simple et bonne raison que j'ignore moi-même comment j'ai fait pour être dans une telle situation. Je ne peux pas t'expliquer ce que moi-même je ne sais pas."

Mouais. C'était déjà moins gros que ce que je m'apprêtais à sortir. Même si c'était totalement vrai. Et mon costume faisait penser que j'étais une serveuse, alors bon.

"Bref. Excuse mon impolitesse. Ravie de te revoir, et bonjour madame. Avant que je ne file rejoindre Harumi, comment vas-tu ?"

Je commence à l'aider en faisant la vaisselle.

"Il faut la laver ! Rah, y'en as trop, je m'en occupe. J'espère qu'Harumi peux se débrouiller seule..."

Je sens que je viens de me mettre dans une position délicate là. Bah, qu'importe. Je fais un grand sourire à mes deux collègues.

"Je pars dans cinq minutes, le temps de tout laver."

par Invité Dim 25 Sep 2016, 16:26

Qu'est qu'il ne faut pas faire pour de l'argent...

Ft. Beaucoup de gens

La jeune lady était encore en train de travailler dur aux fourneaux pendant que je délivrais à Harumi, la première assiette enfin terminée. Des tagliatelles à la carbonara comme la tradition italienne le voulait, dans un contenant parfaitement dressé. Munie d'un sincère sourire, la demoiselle aux cheveux azurés nous remercia pour la rapidité de notre duo. Avec le "Baby" de Justin Bieber en acosutique, les secondes semblaient s'être écoulées très lentement. Je n'avais en rien remarqué que nous avions été si rapides dans notre exercice. Harumi m'indiqua alors les nouvelles commandes qu'elle avait logiquement reçu en salle :

« On m'a aussi demandé un thé, et un steak avec un coca. Hum, si possible, une grosse portion. Je crois que le client, même s'il ne veut pas le montrer, est affamé. Je le connais bien... »

J'enregistrais les prochaines tâches de notre travail, jusqu'à m'arrêter aux dernières paroles de sa phrase : "Je le connais bien" ! Et moi qui avait odieusement imaginé que Harumi souffrait d'introverti ! Mes torts disparaissaient pour mon plus grand plaisir. Pour faire gonfler les recettes de la boutique, elle l'avait probablement invitée pour se remplir le gosier. Lors de notre première rencontre dans le Hall de l'académie, j'avais pu desceller une grande gentillesse tristement cachée derrière un masque froid. Elle semblait s'être trouvé quelqu'un qu'elle appréciait au point d'en rougir maladivement. Et si... Non ! Ce n'était pas l'endroit pour poser cette question ! Nous étions en plein travail. J'aurais tout le loisir de la lui poser plus tard. Je me contentai de lui afficher à mon tour un sourire que je saupoudrais d'un léger soupçon de malice :

"C'est noté ! Chef, auriez-vous l'amabilité de préparer le plus gros steak que nous ayons ? Il semblerait que nous ayons un client affamé aujourd'hui !" Indiquai-je à la jeune lady, en haussant suffisamment le ton pour être entendu !
"Les hommes ont toujours été de vrais morfales ! Pas de souci, jeune fille ! On s'en charge ! Répondit-elle avec son sourire à 18 dents. J'émis un petit rire amusé face à cette réponse qui allait dans la continuité de toutes les précédentes. Une fois que nous nous fûmes entendus sur les modalités de ce steak, Harumi nous quitta et retourna en salle. Pendant que la demoiselle à la chevelure marine s'éclipsait petit à petit, la chef me gratifia à nouveau d'une de ses malicieuses piques :

"Ton intuition de gentleman t'aurait-elle parlé ?"
"Allez savoir ! Le futur me dira si j'ai raison ou tort !" rétorquai-je immédiatement en soupirant joyeusement.

Il était donc grand temps de reprendre du service, au milieu des fourneaux chantonnant leur chaleureuse mélodie. La lady s'attela à la préparation de la viande tandis que de mon côté, je préparais ce que je savais faire de mieux : le thé. En farfouillant rapidement dans les placards, je trouvai un bocal contenant des feuilles de thés idéales pour l'infusion d'un thé vert. C'était un thé très populaire en Asie et qui auraient apparemment des propriétés bienfaisantes pour le corps, notamment pour réduire le niveau de stress. Aussitôt attrapée, je débutais sa préparation suivant à la lettre les enseignements de ma chère mère. Alors que j'arrivais au bout du processus de réalisation, une voix familière s'exclama dans mon dos :

"Finn ! Enfin je trouve quelqu'un !"

Me retournant activement, pressé par les commandes, je ralentis lorsque je reconnus cette corpulence enrobée. Luka ? Je fus surpris, mais également ravi de la voir. Par contre, je n'aurais jamais pensé que nos retrouvailles se fassent dans un endroit aussi atypique d'une cuisine de restaurant. Remarque, ce témoignage était aussi valable pour Harumi. Bref ! Quel vêtement portait-elle donc ? J'avais beau l'examiner sous tous ses angles, il n'était en rien, mais alors en rien identique à celui qu'avait enfilé Harumi. La demoiselle aux cheveux bleus avait juste revêtu un tablier sur ses habits de base, alors que la demoiselle enveloppée avait dégoté un vêtement dont j'ignorais même l'existence en ces lieux. Ce devait être l'ancien uniforme et il me rappelait de mauvais souvenirs... Il fallait que je souligne cette petite bévue, mais Luka ne voulut me laisser parler :

"... ne pose pas de question Finn. Ceci est une longue histoire personnelle dont les tenants et les aboutissants te seront inconnues, pour la simple et bonne raison que j'ignore moi-même comment j'ai fait pour être dans une telle situation. Je ne peux pas t'expliquer ce que moi-même je ne sais pas." Insinuait-elle être atterrie ici suite à une série d'évènements improbables. Dans un sens, c'était presque mon cas donc je me permis d'en rire légèrement. Pour la rassurer, j'aurais aimé placer un mot, un simple mot, mais elle ne voulait vraisemblablement pas me permettre de le glisser. "Bref. Excuse mon impolitesse. Ravie de te revoir, et bonjour madame. Avant que je ne file rejoindre Harumi, comment vas-tu ?" Elle me tendit enfin la perche pour répondre, mais lorsque je voulus lui donner de mes nouvelles, elle partit aussitôt à l'évier où s'était entassé de la vaisselle sale pour la récurer. "Il faut la laver ! Rah, y'en as trop, je m'en occupe. J'espère qu'Harumi peux se débrouiller seule..."Je ne pus qu'être enchanté de voir son implication dans la cuisine. Elle rayonnait d'une joie indescriptible. Ô combien, je désirais répondre verbalement à son ardeur consciencieuse, mais elle semblait vouloir rajouter un dernier message. "Je pars dans cinq minutes, le temps de tout laver."

Je ne voulus la déranger dans son dur labeur et de plus, après sa longue tirade, je ne sus quoi rajouter. Elle n'avait pas l'air de vouloir aborder le sujet de son étrange vêtement. La meilleure des décisions en tant que gentleman, semblait donc de ne pas l'importuner pour le moment. J'avais l'air sans coeur en l'ignorant de la sorte, mais nous étions au royaume de la gastronomie et une rigueur exemplaire était de vigueur pour y performer... et puis, cela semblait être son souhait !
Le thé était fin prêt et n'attendait plus qu'à être déposé dans sa tasse. Je courus donc soutenir la chef dans son travail en l'aidant à cuire la viande et en l'assaisonnant tel un magicien des épices. Discrètement, sans être entendu par Luka, je demandai à la chef :

"Est-ce vraiment la tenue officielle du bar ? J'ai comme qui dirait du mal à trouver similitude avec celle de Miss Harumi !"
"Bah tu sais ! On va pas crier à l'incident diplomatique ! Elle remarqua par elle-même la différence, t'inquiètes pas pour ça ! Après, je comprendrais qu'un chevalier tel que toi ait le culot de l'interrompre dans son travail acharné pour la vexer !"

Il n'y a pas dire ! Cette lady aimait parler de sujets sensibles avec une indifférence aberrante. Elle m'avait même convaincu de ne pas indiquer à Luka, le petit problème de sa tenue en sous-entendant que ce serait contraire à mes principes de gentleman. Quoi qu'il en soit, pour permettre à la jeune lady de se reposer, je pris le relais pour m'occuper de la cuisson de la viande. Elle avait visiblement bien avancé puisque la viande cuisant lentement nous délectait de ses arômes gouteux. Il ne manquait que quelques assaisonnements, puis un temps de cuisson parfait pour être servi.
Une nouvelle musique signée de notre jeune lady envahit toute l'enseigne en passant bien entendu par la salle où patientait les clients. Elle avait encore remis un CD dans la chaîne hi-fi et l'air qui s'abattit sur le bar était d'un registre drastiquement différent que celui du petit Bieber.

Ah ! Mister Eminem ! Compte tenu de mon titre de gentleman, peut-être que cela put en surprendre plus d'un, mais je ne détestais pas vraiment ses musiques. Attention ! Je n'ai jamais affirmé que je les adorais au point de vénérer cette homme, mais ce son était déjà plus audible que le "BABY OH !!!" du petit Bieber. Même si l'air de "Berzerk" se voulait bruyantissime, je trouvais beaucoup plus facilement la concentration pour travailler que tout à l'heure, au point même de voir mon corps émettre un frétillement fugace au rythme du rap. Souriant et entraîné par la musique, je travaillai dans l'euphorie et d'un coup criai à la chef pour bien être entendu :

"Chef ! Pourriez-vous préparer le coca pendant que je finis la préparation du steak ?"
"On a que du pepsi ici ! Le client devra faire avec !"

Certains clients aux palais délicats savaient faire la différence entre les deux boissons concurrentes ! Je préviendrais Harumi que le client devra être mis au courant avant de servir la fameuse boisson. En parlant d'elle d'ailleurs, lorsque j'eus enfin fini la cuisson et la disposition du steak, je remarquai un fait abasourdissant... Que faisait encore l'assiette de tagliatelles ici ? Harumi avait comme qui dirait oublié de la prendre avant de retourner en salle. Et moi, j'avais commis l'ignoble erreur d'oublier de la prévenir. L'assiette de féculents était maintenant froide et aucun cuisinier digne de ce nom n'oserait donner un plat chaud refroidi à ses clients. Je soupirai profondément et poussa un rire incontrôlable. Dans ce genre de situations, il fallait rire ! C'était ce que mes parents auraient dit. Son embarras antérieur l'avait sûrement fait oublier l'assiette et elle était alors repartie les mains vides.
Quand on parle du loup ! Harumi accueillie par la puissante voix d'Eminem revint et semblait avoir compris sa faute. Versant le thé dans une tasse en porcelaine, je souriais joyeusement et avec affection lui précisa l'attendu :

"Miss Harumi ! J'aimerais que vous indiquiez au client qui a commandé des féculents que les cuisiniers ont eu quelques incidents techniques à gérer en cuisine ! Toutefois, son plat sera honoré dans les plus brefs délais, je le jure sur mon honneur ! Quoi qu'il en soit, sachez que le steak ainsi que les boissons demandées sont prêtes !" Je n'oubliais pas de préciser le problème du coca comme n'importe quel cuistot le ferait en s'excusant ! Fait des plus malheureux ! Il semblerait que le bar ne vende pas de coca, mais du pepsi ! J'espère que le client n'en sera pas trop attristé ! Je tournai furtivement la tête vers Luka qui semblait toujours en train d'astiquer la vaisselle. Harumi ne semblait pas l'avoir encore vu. Aussi, je me permis de la prévenir. "Il semblerait d'ailleurs, par un hasard fort inattendu que Miss Luka nous ait rejoint dans notre travail !"

Ayant fait en sorte que Miss Luka nous ait entendu, je me tournai vers elle et gentiment l'incita à venir nous rejoindre, même si j'imagine, ce ne serait que pour quelques minutes !

par Invité Mar 27 Sep 2016, 22:25

Bon, je vous fais un rapide topo. Je m’étais réveillée avec une petite fringale -je dis bien petite car ça va être différent après-. Une p’tite fringale donc, signe que mon moi ensommeillé n’avait pas pillé les réserves pendant la « nuit » -car nuit dans mon univers signifie la période où je dors, qui n’est pas forcément celle où le soleil est couché-. Je me dirigeai vers le frigo et, là, horreur ! Il ne restait plus rien ! Nada ! Nothing ! Naaaan ! L ’Apocalypse était en maaaarche ! Bon, calme toi Aku’, c’est rien de grave. Tu vas manger au réfectoire et…

Attendez, où c’est le réfectoire ? Y’en a un ? Où on mange ? Raaaaah… Je sais paaaaaaaas… Je dois chercher… Je me baladai quelques temps dans l’établissement, avec une faim grandissant de minute en minute. Je décidai donc de sortir dehors, dans la rue. Je me dirigeai vers un endroit au hasard, mais impossible de trouver un resto propre et ne contenant aucun poivrot/personne louche/ possibles hommes ou femmes de joie !

Mais après une péripétie d’environ une heure, je trouvai l’Eden, un endroit qui semblait moins insalubre que les autres et qui contenait déjà quelques clients qui avaient l‘air normaux -je ne les voyait pas trop à travers la vitre un peu opaque, mais aucun n‘était affublé de boas ou de costards louches-. Parfait. Je me dirigeai vers celui-ci, ma faim était au comble du supportable. Et là, je me rendis compte d’une chose.

Ichi ! J’avais oublié Ichi à l’Académie ! AAAAAAAAAAAAh ! Calme toooooi Akumu, calme toi, souviens-toi qu’il est en sureté, enroulé dans des chaînes, bien au chaud dans ton casier. Je respirai un bon coup. Une fois, puis deux. Je repris mon calme. Bien. Mais j’étais toujours au comble du stress, énervée contre moi-même et crevant de faim. Je m’approchai du restaurant -ou bar, puisqu’il y avait une pancarte avec écrit ça dessus-. Soudain, je sentis une odeur insupportable me monter aux narines. DU STEAK ! UN BON GROS STEAK FUMANT ! POUR MOI !

N’écoutant que ma faim et absolument pas mon cerveau, je me ruai dans l’établissement, risquant de casser la porte au passage. Mes yeux étaient à demis fermés, fixés sur l’appétissant repas, qui m’attendais. Je me jetai sur lui. Sauf que quelqu’un se tenait devant lui, plusieurs même, et du pepsi. Et je venais de renverser ce pepsi sur ces personnes. J’empoignai le steak et faillit mordre dedans pleine dents. Mais je me rendis compte de qui j’avais renversé.

Harumi et Luka.

Oups…

par Invité Jeu 06 Oct 2016, 17:57

HRP : Je sais pas si tout le monde attendait ma rep, mais il me semble que c'est le cas. Je viens juste préciser que je passe mon tour, car je suis concentré sur l’attente de mon plat, et que tout les évènements se passent en cuisine.

Voila voila, a vous de jouer ...

par Invité Dim 09 Oct 2016, 12:30

Finn ne semblait pas avoir remarqué mon embarras car il me répondit des plus professionnellement, ce qui me retira un poids très lourd.

"C'est noté ! Chef, auriez-vous l'amabilité de préparer le plus gros steak que nous ayons ? Il semblerait que nous ayons un client affamé aujourd'hui !"

Je rigolait intérieurement quand Finn fit allusion aux mots "client affamé". Désolée Hullis, mais je crois bien que tout le monde a compris que tu avais très faim ! La dame qui s'occupait de préparer les repas avec lui rajouta même :

"Les hommes ont toujours été de vrais morfales ! Pas de souci, jeune fille ! On s'en charge !"

J'avais une définition assez vague du mot morfale, j'eus donc du mal à saisir la subtilité de cette phrase, mais je compris que le but était de me détendre. Ce qui marcha légèrement, mais l'allusion à Hullis m'avait perturbée, aussi préférai-je rapidement quitter la salle.
De retour dans la pièce principale, mon cerveau tilta. J'avais oublié quelque chose, mais impossible de m'en souvenir. Je posai les yeux sur chaque clients et au bout de quelques longues minutes, après, pour la troisième fois, avoir reposé les yeux sur Gary, j’écarquillais les yeux. Non. Je n'avais quand même pas... Mais ce n'était possible ! Je me demandai si il existait réellement, à part moi, quelqu'un d'aussi abruti.
Au moment ou je m'apprêtai, des plus rapidement, à retourner en cuisine, une autre musique s'éleva dans la pièce. Encore ?! Je me mis la main de sur la tête pour m'auto-facepalmer. Ce service était jusque là catastrophique. De telles musiques ne devraient pas exister. Si on peut les qualifier de musique. J'étais désormais à bout, mes nerfs n'allaient plus tenir longtemps. Je déboulais dans la cuisine le plus calmement possible et allait éteindre cette fichue chaîne Hi-Fi, avant de l'emmener dans un placard-casier ou se trouvaient les vêtements que je fermai avec le clé mise sur sa serrure. Vous trouvez ma réaction excessive ? Libre à vous, mais je ne reviendrai pas sur cette décision. La vieille dame me regarda d'un air triste, et je dû me retenir pour ne pas la fusiller du regard. C'était elle qui travaillait de base ici, et on aurait dit qu'elle faisait ça pour me pourrir la vie ! Revenant à l'histoire des pâtes, ma colère se transforma en culpabilité. Ah la la, mais vraiment, comment avais-je pu les oublier ! Finn avait, semblait-il, déjà remarqué ma faute, car il m'aborda, heureusement pour moi bien que je le méritai, sans me gronder.

"Miss Harumi ! J'aimerais que vous indiquiez au client qui a commandé des féculents que les cuisiniers ont eu quelques incidents techniques à gérer en cuisine ! Toutefois, son plat sera honoré dans les plus brefs délais, je le jure sur mon honneur ! Quoi qu'il en soit, sachez que le steak ainsi que les boissons demandées sont prêtes ! Fait des plus malheureux ! Il semblerait que le bar ne vende pas de coca, mais du pepsi ! J'espère que le client n'en sera pas trop attristé !"

Finn venait de me donner une merveilleuse idée pour expliquer à Gary pourquoi son plat tardait tant à arriver. Je le remerciais chaleureusement du regard, il venait dans un certain sens de me sauver la vie. Quand à l'histoire du pepsi, il n'y avait pas de problème, je n'aurai qu'à prévenir Hullis. Mais honnêtement, je ne comprenait pas le gens qui arrivaient à trouver une différence entre le coca et le pepsi. D'après moi, c'était juste des gens qui s'imaginaient de choses inconsciemment. Enfin bref... Il fallait que je me concentre, j'avais échappé de peu à un incident diplomatique. Finn me rajouta :

"Il semblerait d'ailleurs, par un hasard fort inattendu que Miss Luka nous ait rejoint dans notre travail !"

Attendez. Quoi ?! Luka ! Ici ! Il sembalit désormais impossible que tout l'Académie ne soit pas au courant de ma profession. J'étais malgré tout heureuse de la voir, aussi allais-je dans sa direction il lui lançait un amical - ou du moins essayai-je - :

" Bonjour Luka ! Je suis super étonnée que tu sois là. D'ailleurs, il ne me semble pas que tu fasses partie officiellement du personnel de ce restaurant,je me trompe ? dis-je pour la taquiner. En tout cas, je vois que tuas pris mon rôle de départ. Ne t'inquiète pas pour la vaisselle, je n'aurai qu'à m'en occuper plus tard si ça te dérange. "

Je marquai un temps d'arrêt. Eh, mais c'est que j'avais un steak et un coca à livrer moi ! Je m'excusait rapidement, prenant le steak en faisant bien attention à ne pas le faire tomber, ce qui aurait été le comble. Je m'apprêtais à sortir des cuisines, lorsqu'une ombre fondit sur moi et Luka. J'atterrissais par terre mouillée par un pepsi gelé, accompagnée de Luka, elle aussi renversée. J'étais sonnée. D'accord, je veux bien être maladroite, mais il y a une limite quand même. J'avais un peu de mal à différencier la réalité du ce qui se passait dans ma tête, et je remarquai une sorte de petit animal qui avait le steak entre les mains. Petit à petit, je me rendit compte que... Ah, ce n'était pas un animal ! C'était Akumu ! Oh la la. Akumu. Non mais alors là... Me renverser le pepsi dessus parce que tu fonçais sur un steak qui ne t'appartenais même pas...
Je me relevai et soulevai Akumu qui avait toujours son steak entre les mains.

" Alors comme ça on fait des bétises ? " lui dis-je avec une colère froide émanant de moi.

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C'était la goutte d'eau qui avait fait déborder le vase.

To Gary:

par Okura Enisarin Mar 11 Oct 2016, 20:26

Il a fallu un moment avant qu'Hullis puisse me répondre. Il avait l'air perdu dans ses pensées.

"Oui merci, j'y ai cru que j'allais y passer. Ta raison, il ne faut pas juger sous peine de recevoir une valse de critique, moi non plus je ne comprends pas qui aime écouter ce genre de musique, mais bon, on va juste dire que chaqu'un à ces gouts .

Je suis tout à fait d'accord."

Je viens de terminer mon Sprite. De toute manière, en Angleterre, je n'ai pas trop compris ce qu'il y avait au bar puisque j'étais habitué au bar contenant le l'alcool et dont c'est assez différent des restaurants. La prochaine fois que j'irai dans le bar d'Harumi, je demanderai à manger. Au moins ce sera fait. Bon, maintenant j'attends ma note. Enfin je connais approximativement le prix, mais bon, je sais que j'aurai de quoi payer. Je lève la main en disant:

"Harumi, la note, s'il t..."

D'un coup, je commence à me sentir mal. Je vois Luka à côté d'Harumi derrière la porte de la cuisine et je ne peux pas m'empêcher de penser au moment où j'étais dans la serre, où j'ai fait une multitude de gaffe qui m'a fait disputer avec elle. Je commence à pleurer. Pourtant j'ai réussi à me rassurer dans mon dortoir. Je ne sais pas si je peux rester. J'ai les fesses entre deux chaises (et c'est presque le cas de le dire): je veux partir car je n'ai pas envie de voir Luka, mais je veux rester pour payer la note. Je sais qu'Hullis va me poser la question de pourquoi je pleure subitement, je me tourne vers lui avant même qu'il ne pose la question et je lui dit tellement rapidement qu'il ne va peut-être pas comprendre.

"Luka est là! J'ai du mal à la voir sans pleurer! Après ça, je prends une inspiration et je parle plus lentement pour que ce soit plus clair A la serre, à qui tu voulais parler pour la soirée d'avant-hier?! Tu as forcée Luka à dire des choses qui n'ont aucun sens et je ne pouvais pas m'empêcher de chanter! Et résultat: tu nous as fait disputer moi et Luka et je ne voulais pas de ça! Et je me demande même s'il elle peut me pardonner!"

C'est impossible que je ne puisse pas en parler de ce moment. J'ai voulu oublier le moment pour ne pas m'attrister et voilà que Luka est présente. Et ça, ça m'a forcé à me rappeler le moment de la serre, et je ne voulais pas penser à ça.

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