Quoi!? Les armes sont confisquées? SUIS-JE CONFISQUÉ!?!?! [Libre 2 clampins, soyez pas timides wesh]

Bon, encore une journée... Banale, à base de séchage de cours, de promenades dans le parc, de musiques d'animés random et autre bordel, rien de bien intéressant. JE M'ENNUIE. QUE QUELQU'UN VIENNE ME TROUVER UN TRUC À FAIRE!!!
-Bah pourquoi tu vas pas en cours?
Que QUELQU'UN D'AUTRE me trouve un truc à faire. ... *bruits de grillons* ... Bon, ok. J'ai compris. Nan mais c'est bon! Pfff... on peut vraiment compter sur personne. Bref, après avoir passé une journée très peu constructive, je décide de me rendre au terrain d'entrainement, histoire d'au moins améliorer ma maîtrise de Gaïa si j'ai décidé qu'aujourd'hui j'avais la flemme d'utiliser ma pitite tête d'aryenne pour penser. En vrai, ça doit sûrement être l'endroit le plus intéressant de l'académie, parce qu'il se passe toujours beaucoup trop de bordel ici. Alors qu'ailleurs bah... moins. Mais Tsuki reste Tsuki, et mes grandes compétences en mathématiques permettent d'affirmer que peu importe la valeur du facteur x, Tsuki=bordel. Je suis donc là bas, où j'observe du coin de l'oeil un type qui cogne sur un arbre, et qu'il me semble reconnaître. Hum... Ça finira par me revenir. Bon, j'hésite à aller lui dire un truc, mais en vrai j'commence à en avoir par dessus la tête. Il faut que je me fasse une raison, les arbres du terrain d'entrainement sont juste des victimes de la vie que tout le monde frappe, et quand tu essayes de limiter les dégâts sur eux tu finis toujours dans des situations pas possibles (genre dans un dortoir qui est pas le tiens avec un gars qui devient en une minute ton jumeau démoniaque sans que toi même tu comprennes ce qui se passe)... Du coup je reste de mon côté, en train de réfléchir à un moyen de m'améliorer en tripotant rageusement un pauvre petit brin d'herbe. D'un coup une voix se fait entendre derrière moi;

"-...Hé frère, t'aurais pas du feu pour oim' stp?! "

Je ne peux retenir un léger rictus amusé à cet appel, sans pour autant me retourner. Ce n'est pas la première fois du tout que l'on me prend pour un gars, mais ça m'amuse toujours autant. En même temps, après le coup de Charlotte... Non, vraiment. Je préfère rire de cette confusion. En plus, chance pour lui, j'ai toujours mon briquet sur moi. Je me retourne donc, lui laissant ainsi découvrir son erreur et lui tend le petit objet avec un grand sourire en coin. D'ailleurs, celui-ci s'agrandit subitement quand mon cerveau fait enfin le déclic, et se rapelle de où est ce que j'ai bien pu le voir. C'était le nudiste que j'avais "gentiment" (vous me connaissez, quand même... x) ) accueilli avec des plantes dans les cheveux. Ça lui allait magnifiquement bien d'ailleurs! Tiens, on verra si lui m'aura reconnue. Bref, je vois très clairement son regard provocateur, et répondant avec un air faussement étonné, je dis;

"-Soeur, à la limite, mais pas frère. Tiens, tiens... Mais on se connaîtrait pas un peu par hasard? Tiens, utilise ça s'tu veux. Et c'est quoi ce regard, t'as peur de moi ou ça se passe comment?"

Bon, il me dévisage. Bien... C'est fini? Non parce que c'est pas que c'est gênant, mais si en fait. Bon, je m'apprête à lui faire une réflexion, quand lui même prends finalement la parole, en faisant une mimique mettant sa main dans ses cheveux;

"-...merci...oui, j'crois bien qu'on s'est déjà vu, la coiffeuse-paysagiste. C'est pas toi qui fait pousser des fleurs sur le crâne des gens?"

Mdr. Oui, c'est bien moi. Je le lui fais comprendre, même si je pense qu'il n'a pas vraiment de doute, par un nouveau sourire en coin moqueur. Il me balance un nuage de fumée dans la gueule, et surprise, je tousse en tournant la tête.

"-remarque c'est original comme pouvoir..."

Si tu savais ce que je peux potentiellement faire avec mon pouvoir... Ca te dis que j't'incinère vivant? D'ailleurs, en pensant ça, je lui arrache mon briquet des mains et le range dans la poche arrière de mon jean. Argh, ces odeurs de tabacs sont vraiment affreuses. D'ailleurs, je pourrais aussi être une grande source de revenus sur le marché noir, avec Gaïa. QUI VEUT DU CANABIIIIIIIIIIIIIIIIIIIS?!? Ou même, grâce à Noa, je connais des plantes plutôt méchantes et dangereuses... Le seul problème de celles-ci, c'est qu'elles peuvent aussi être nocives pour moi, ce qui est plutôt handicapant.Et en plus cette putain d'evo coûte beaucoup trop cher... *raclement de gorge*. Bref! Cherchant à répondre à sa provocation, je lance à mon tour;

"-Bah j'me dis qu'y a toujours pire! J'ai d'jà croisé un type qui faisait du pop corn. Explosif. Mais en même temps, ça avait donné un duel plutôt drôle. Mais toi tu fais quoi déjà? Dans mes souvenirs t'étais pas une sorte de bouillotte humaine? Genre qui chauffe et qui fume?"

Je le sens bien qu'il me méprise et qu'il se fout de moi. Il va voir si je vais me laisser faire sans rien dire moi! Mais je conserve un air taquin, parce que pour moi tout ceci ne veut rien dire du tout.

"-Tu dois te faire des potes en hiver. D'ailleurs, tu m'rappelles ton nom? "

"-Mon prénom...euuuuuuuh...Ludwig... ou Arthur.... BREF APPELLE MOI KING, être inférieur. Mon pouvoir ne regarde que moi. Par contre je fais un excellent shampoing au sécateur si jamais t'es intéressée, "ma sœur". "

Wow. Je pensais pas avoir posé une question si difficile pourtant... Bon, ça doit être une blague, hein? Non mais, si tu connais pas ton nom, QU'EST CE QUE TU VEUX FAIRE?!? C'est quand même un peu la base, non? Tsss... Ah oui, et jamais je ne l'appellerai King, jamais, c'est bien clair?!? Je me dis que soit il est amnésique, soit il est juste un peu (très) con. Mais apparemment il se souvient quand même de moi, donc j'opte pour l'option de la bêtise poussée extrême.

"-Ahah, non. Je vais t’appeler machin au pire, mais désolée de t'apprendre qu'il me reste trop de fierté pour appeler qui que ce soit "King". Ah oui, comme moi je sais quel est le mien, de nom, j'préfère Luxia, si c'est possible."

À ce moment passe à côté de nous un jumeau sauvage, qui le plus naturellement du monde annonce;

"-En gros il se change en arme et rend plus puissant son propriétaire … en L’occurrence Jinn. Dommage pour toi le pseudo roi j’avais l’oui fine et une très bonne mémoire. …"

Je ris un instant, dommage! Ouaip, bah je préfère quand même le pop corn hein. Reviens Nick! Où est tu partiiiiiiiiii?!? Bref, le cow-boy est mort ce soir, ou en tout cas porté disparu. Noa ajoute ensuite, coupant de l'une de ses espèce de tentacules la cigarette de machin.

"-Et la cigarette est interdite … la pipe en revanche …."

Je manque de faire un facepalm. Je sais que j'ai une gueule de gamine innocente, tout ça, mais 'faut pas se fier aux apparences. Oui j'ai compris, mais je me contente de soupirer.

Bon, la bouillotte humaine a visiblement pas trop aimé l'intervention. Il crache sa clope au visage du jumeau avant d'essayer de l'attaquer.

"-Et mon poing dans ta gueule, il est prohibé?"

DU FIGHT DU FIGHT DU FIGHT!!! OUI JE SUIS SAPHIR MERDE! Mais je me fais un peu chier ces derniers temps, un peu d'epicness ferait pas de mal. Bon j'avoue que c'est quand même plus drôle d'être dans la mêlée que de regarder, mais si tout ça empire vous inquiétez pas que je vais intervenir! En attendant pas besoin, il gemello-sensei se débrouille très bien tout seul. Il repousse l'attaque de King Julian avec une facilité presque déconcertante. Enfin non, une facilité qui lui donne surtout un air un peu ridicule, à l'autre. D'ailleurs il finit au sol. Me dites pas que c'est déjà fini?!? Mais non, il va se relever. Un type qui s'auto surnomme king va pas rester au sol très longtemps.

"-C’est comme ça que tu me remercie de t’avoir aidé à trouver ton propriétaire ? Ce n’est pas la gratitude qui t’étouffe. D’ailleurs en parlant de ça, il est où ce con ? Ça fait un moment que je ne l’ai pas vu."

Oui c'est vrai ça? Jïnn où es-tu? Reviens! Regarde un peu ceux qui sont en train de prendre ta relève! Bref en attendant je fais quoi moi? Parce que pour l'instant c'est un peu l'ennui. Si les deux commencent à se foutre sur la gueule moi sers à quoi? Je peux jouer les enflures et donner l'avantage à Noa ouais mais même sans moi pas besoin de dire qu'il gagnerait déjà à coup sûr. ... Je reste puis je verrai bien.

C'était bel et bien la réponse la plus useless de tout les temps, qu'on peut résumer à: "je suis là et j'observe en silence".