La vérité sort de la bouche des enfants? (PV Appia)
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La vérité sort de la bouche des enfants? (PV Appia)
La vérité sort de la bouche des enfants?
Feat Appia
Marco prenait une pause de son entraînement de pouvoir pour la journée, se promettant encore mentalement de revoir le professeur Loys le plus tôt possible. Ses gants lourds dorés semblaient lui peser plus qu'à l'habitude tandis qu'il se promenait les bras ballants de chaque côté de son corps rond. Il ressassait toujours les mêmes pensées quand il était seul. Son pouvoir, sa mère, le rejet de la part de Lizbeth, son innabilité presque ridicule à parler avec Tori. S'il n'était pas déjà si préoccupé par son pouvoir handicappant, il demanderait bien de l'aide à Noa pour ses relations inter-personnelles... Ouais, non. Il était sympa Noa et il pensait souvent à lui pour l'aider, mais il se ressaisissait toujours en se rappelant que Noa était porté sur des propos...Sur des... sujets plus directs quoi!
Alors que Marco errait seul dans le jardin encore enneigé, il se remémorait ses marches avec Lizbeth. Elle était toujours son amie bien sûr! Mais... Quand on est amoureux et que les sentiments ne sont pas partagés, ça fait mal. Il avait peut-être mal choisi son lieu de réflection tout compte fait.
L'émeraude s'arrêta de justesse, manquant de foncer sur quelqu'un.
- Ah excusez-moi, je...
Il s'interrompis, écarquillant légèrement ses yeux en amande en voyant qu'il se trouvait face à une petite fille. C'était bien la première fois qu'il voyait une élève aussi jeune à Tsuki.
- Bonjour... Es-tu nouvelle?, lui demanda-t-il, tout innocemment.
Alors que Marco errait seul dans le jardin encore enneigé, il se remémorait ses marches avec Lizbeth. Elle était toujours son amie bien sûr! Mais... Quand on est amoureux et que les sentiments ne sont pas partagés, ça fait mal. Il avait peut-être mal choisi son lieu de réflection tout compte fait.
L'émeraude s'arrêta de justesse, manquant de foncer sur quelqu'un.
- Ah excusez-moi, je...
Il s'interrompis, écarquillant légèrement ses yeux en amande en voyant qu'il se trouvait face à une petite fille. C'était bien la première fois qu'il voyait une élève aussi jeune à Tsuki.
- Bonjour... Es-tu nouvelle?, lui demanda-t-il, tout innocemment.
(c) Rin sur Epicode
Re: La vérité sort de la bouche des enfants? (PV Appia)
Cher journal,
Ce matin a été assez calme. En cours de science on a étudié la géologie. Je dois de dire que c'est assez difficile à croire, mais aussi très préoccupant... !! Il me reste encore du temps avant
Cette phase resta à jamais inachevée dans le journal de la petite romaine, puisque c'est à ce moment que Marco la percuta de plein fouet !
La réaction d'Appia passa par trois phases: l'agacement d'abord, parce que si elle était venue dans le parc c'était justement pour être tranquille, loin du vacarme d'une académie en pleine ativité, alors quel besoin avait-on de venir jusqu'ici exprès pour la bousculer ?! Puis, constatant que le malotru était un "monsieur", elle se mit sur la défensive: il ne manquerait plus qu'elle soit tombée sur un prof tyrannique qui chercherait à compenser sa maladresse par de la sévérité !
La réaction du drôle de bonhomme la surpit: ce n'était cairement pas un prof, il manquait trop d'assurance et n'était pas assez condescendant ! Ce qui amena Appia à une troisième phase, la curiosité. Elle ramassa son pauvre journal tombé part terre, l'épousseta, le rangea dans son sac, puis elle accorda enfin toute son attention au "monsieur".
- Ça va, dit-elle en souriant, je ne me suis pas fait mal !
En le détaillant, elle se souvint avoir déjà croisé sans lui avoir accordé plus d'attention que nécessaire. Mais Appia était du genre observatrice, inquisitrice même, et Marco avait un espect qui sortait de la norme pour un élève de Tsuki. Alors que l'écrasante majorité affichait un physique de mannequin, ce dernier affichait un splendide embonpoint ! Ce détail en particulier augmenta grandement son estime pour Marco: malgré les années passée à notre époque, la romaine gardait pour elle quelques critères de son temps: pour elle être, qu'il soit corpulent signifiait qu'il mangeait bien. Et s'il mangeait bien c'était parce qu'il était riche !
- Bonjour... Es-tu nouvelle?.
L'oeil abondamment maquillé de la petite fille se fit plus sombre. Elle le regarda avec une certaine dureté, et, les mains sur les hanches, répliqua d'une tranchante:
- Pas du tout, je suis madame Naevius, ta nouvelle prof d'Histoire-géo. Et... je dois dire que tu commences le trimestre assez mal jeune homme...
Elle le dévisagea doit dans les yeux durant plusieurs secondes... avant d'éclater de rire !
- Hihihi, je rigole ! Je m'appelle Appia, et je suis de la maison rubis. Elle lui jeta un regard pétillant: et toi je sais que tu es un émeraude, mais tu t'appelles comment ?
Elle ajouta gentiement:
- Ça fait longtemps que je suis à Tsuki, je suis arrivée il y a plus de deux ans ! Mais je passe souvent innaperçue, -ce qui n'était pas plus mal de son point de vue- je me demande pourquoi ?
Dit elle avec un sourire amusé en se hissant sur la pointe des pieds, ce qui ne l'empêchait pas d'être ridiculement plus petite que Marco.
C'était une faute stratégique de répondre la vérité, et elle le savait parfaitement. Elle faisait partie des anciennes de Tsuki, et déjà la lenteur avec laquelle sa croissance se manifestait soulevait quelques plaisanteries auprès de ses camarades rubis ; Appia redoutait le moment ou les gens pousseraient la réflexion plus loin. Et pourtant elle détestait mentir, en commencer à porter différents masques en fonction des gens auxquels elle aurrait affaire l'horrifiait. Prétende être une nouvelle et s'éclipser serait peut être la solution la plus simple sur le moment, mais elle risquait de lui causer beaucoup d'ennuis ensuite.
Soudain, elle s'écria:
- Ooooh ! Tu as de beaux gants !
Toute guillerette, elle saisit la main gauche de l'émeraude sans la moindre gêne et l'admira sous toutes les coutures. Elle en était sure à présent, elle avait affaire un à garçon riche. Le ventre, l'armure en or... autant d'indices qui ne trompaient pas !
C'était... assez sans gêne, oui, mais on pardonne tout à une gentille petite fille n'est-ce pas ?
- Tu étais en train de t'entraîner ? Tu es un guerrier c'est ça, et ton pouvoir vient de tes poings ? Les yeux pétillants et le visage ravi elle s'exclama: tu me montres ?
Ce matin a été assez calme. En cours de science on a étudié la géologie. Je dois de dire que c'est assez difficile à croire, mais aussi très préoccupant... !! Il me reste encore du temps avant
Cette phase resta à jamais inachevée dans le journal de la petite romaine, puisque c'est à ce moment que Marco la percuta de plein fouet !
La réaction d'Appia passa par trois phases: l'agacement d'abord, parce que si elle était venue dans le parc c'était justement pour être tranquille, loin du vacarme d'une académie en pleine ativité, alors quel besoin avait-on de venir jusqu'ici exprès pour la bousculer ?! Puis, constatant que le malotru était un "monsieur", elle se mit sur la défensive: il ne manquerait plus qu'elle soit tombée sur un prof tyrannique qui chercherait à compenser sa maladresse par de la sévérité !
La réaction du drôle de bonhomme la surpit: ce n'était cairement pas un prof, il manquait trop d'assurance et n'était pas assez condescendant ! Ce qui amena Appia à une troisième phase, la curiosité. Elle ramassa son pauvre journal tombé part terre, l'épousseta, le rangea dans son sac, puis elle accorda enfin toute son attention au "monsieur".
- Ça va, dit-elle en souriant, je ne me suis pas fait mal !
En le détaillant, elle se souvint avoir déjà croisé sans lui avoir accordé plus d'attention que nécessaire. Mais Appia était du genre observatrice, inquisitrice même, et Marco avait un espect qui sortait de la norme pour un élève de Tsuki. Alors que l'écrasante majorité affichait un physique de mannequin, ce dernier affichait un splendide embonpoint ! Ce détail en particulier augmenta grandement son estime pour Marco: malgré les années passée à notre époque, la romaine gardait pour elle quelques critères de son temps: pour elle être, qu'il soit corpulent signifiait qu'il mangeait bien. Et s'il mangeait bien c'était parce qu'il était riche !
- Bonjour... Es-tu nouvelle?.
L'oeil abondamment maquillé de la petite fille se fit plus sombre. Elle le regarda avec une certaine dureté, et, les mains sur les hanches, répliqua d'une tranchante:
- Pas du tout, je suis madame Naevius, ta nouvelle prof d'Histoire-géo. Et... je dois dire que tu commences le trimestre assez mal jeune homme...
Elle le dévisagea doit dans les yeux durant plusieurs secondes... avant d'éclater de rire !
- Hihihi, je rigole ! Je m'appelle Appia, et je suis de la maison rubis. Elle lui jeta un regard pétillant: et toi je sais que tu es un émeraude, mais tu t'appelles comment ?
Elle ajouta gentiement:
- Ça fait longtemps que je suis à Tsuki, je suis arrivée il y a plus de deux ans ! Mais je passe souvent innaperçue, -ce qui n'était pas plus mal de son point de vue- je me demande pourquoi ?
Dit elle avec un sourire amusé en se hissant sur la pointe des pieds, ce qui ne l'empêchait pas d'être ridiculement plus petite que Marco.
C'était une faute stratégique de répondre la vérité, et elle le savait parfaitement. Elle faisait partie des anciennes de Tsuki, et déjà la lenteur avec laquelle sa croissance se manifestait soulevait quelques plaisanteries auprès de ses camarades rubis ; Appia redoutait le moment ou les gens pousseraient la réflexion plus loin. Et pourtant elle détestait mentir, en commencer à porter différents masques en fonction des gens auxquels elle aurrait affaire l'horrifiait. Prétende être une nouvelle et s'éclipser serait peut être la solution la plus simple sur le moment, mais elle risquait de lui causer beaucoup d'ennuis ensuite.
Soudain, elle s'écria:
- Ooooh ! Tu as de beaux gants !
Toute guillerette, elle saisit la main gauche de l'émeraude sans la moindre gêne et l'admira sous toutes les coutures. Elle en était sure à présent, elle avait affaire un à garçon riche. Le ventre, l'armure en or... autant d'indices qui ne trompaient pas !
C'était... assez sans gêne, oui, mais on pardonne tout à une gentille petite fille n'est-ce pas ?
- Tu étais en train de t'entraîner ? Tu es un guerrier c'est ça, et ton pouvoir vient de tes poings ? Les yeux pétillants et le visage ravi elle s'exclama: tu me montres ?
Re: La vérité sort de la bouche des enfants? (PV Appia)
La vérité sort de la bouche des enfants?
Feat Appia
La petite fille semblait le juger silencieusement pendant quelques instants. Marco pensa sur le coup qu'il l'avait peut-être effrayée. Un gros type qui fonce sur elle dans un jardin désert... Il espérait qu'elle ne se mette pas à hurler et à s'enfuir. Il n'était pas du tout ce genre de gars!
- Ça va, dit-elle en souriant, je ne me suis pas fait mal !
Cela le fit soupirer de soulagement, mais celui-ci fut de courte durée. Elle adopta un regard dur lorsqu'il lui posa la question suivante.
- Pas du tout, je suis madame Naevius, ta nouvelle prof d'Histoire-géo. Et... je dois dire que tu commences le trimestre assez mal jeune homme...
- Eek! P-Pardon, je..., s'exclama-t-il, son visage pâlissant de quelques teintes.
La personne qui ressemblait à une petite fille se mit à éclater de rire devant la réaction de l'émeraude.
- Hihihi, je rigole ! Je m'appelle Appia, et je suis de la maison rubis. Elle lui jeta un regard pétillant: et toi je sais que tu es un émeraude, mais tu t'appelles comment? Ça fait longtemps que je suis à Tsuki, je suis arrivée il y a plus de deux ans ! Mais je passe souvent innaperçue, je me demande pourquoi ?
Marco se détendit de nouveau, riant avec elle alors qu'elle tentait de se hisser sur la pointe des pieds. Wow... Elle était donc arrivée très jeune à Tsuki!
- Alors là... Mademoiselle Appia, tu m'as bien eu, je dois l'admettre. Je m'appelle Marco. Marco Wakasa... Comment sais-tu que je suis un émeraude d'ailleurs?
Sur le coup, la petite Rubis ne répondit pas, mais poussa une exclamation.
- Ooooh ! Tu as de beaux gants !
- Whoa... Déjà vu..., souffla Marco, se rappellant certaines réactions de ses camarades.
Appia avait saisi sa main gauche dans ses deux petites paumes et semblait admirer son gant sous tous ses angles avec cette expression fascinée.
- Tu étais en train de t'entraîner ? Tu es un guerrier c'est ça, et ton pouvoir vient de tes poings ? Les yeux pétillants et le visage ravi elle s'exclama: tu me montres ?
Marco se sentait s'empourprer un peu... Il était bien loin d'être un guerrier, même s'il faisait de son mieux pour s'entraîner à se défendre. Il n'aimait toujours pas parler de son pouvoir, mais il se laissait gagner par l'enthousiasme enfantin de la jeune Appia. Comment il pouvait dire non à ces yeux là? S'il avait eu un petit frère ou une petite soeur, il serait sûrement du genre à être le grand frère gâteau. Enfin, s'il n'avait pas eu son pouvoir. Fort probablement qu'il serait un mauvais grand frère à rester toujours enfermé dans sa chambre. Mais bon... Il ne poussa pas la pensée plus loin.
- En fait, je ne suis pas un combattant... Je porte des gants pour d'autres raisons. Hmm...
Il chercha du regard quelque chose de petit et acquiesça pour lui-même en s'accroupissant face à un petit caillou sur le sol.
Ouvrant son gant gauche en deux, Marco en extirpa son avant bras, toujours aussi atrophié et pâle à force d'être couvert, avant de toucher la pierre.
Au contact de ses doigts, le petit caillou devint aussitôt doré. Souriant tristement, l'émeraude le prit dans sa main pour le montrer à Appia.
- Connais-tu l'histoire du roi Midas?
(c) Rin sur Epicode
Re: La vérité sort de la bouche des enfants? (PV Appia)
- Comment j'ai su pour ta maison ? -elle haussa les sourcils, l'air amusée- facile, tu as ton uniforme ! Et puis tu sais, j'observe beaucoup les gens. A force je sais reconnaitre les autres élèves, au moins leur visage même si je ne connais pas leurs noms. L'inverse n'est pas souvent vrai par contre.
Elle se tut ensuite et observa en silence, mais avec un visage émerveillé et impressionné, la démonstration de Marco. De tous les pouvoirs qu'Appia avait pu voir depuis son arrivée à Tsuki, c'était certainement le plus impressionnant ! Manipuler les éléments, voler, se transformer, manipuler les pensées, tout ça ce n'était rien en comparaison de pouvoir changer la pierre en or !!! En un instant, le rêve d'une vie totalement différente se profila dans son esprit. Une vie riche, bien loin de la petite maison de ses parents dans les quartiers d'Aquilée, loin des préoccupations terre à terre des gens modestes.
Pourtant le visage triste de Marco l'interpella: sa gentille bouille toute triste faisait peine à voir.
- Tu... tu as des oreilles d'âne, comme le roi Midas ?!
S'exclama-t-elle, faisant référence à la légende qu'elle connaissait le mieux à propos de l'antique roi. L'idée était tellement saugrenue et ridicule qu'elle pouffa, et eut toute la peine du monde à ne pas rire !
Non évidemment, il parlait de la capacité de changer les choses en or. Mais tout de même, la rubis avait un doute pour les oreilles ! Elle se hissa sur la pointe des pieds pour mieux voir ce que pouvait cacher sa chevelure, mais elle ne vit rien d'autre que deux petites oreilles humaines parfaitement normales. Elle sembla réfléchir encore, son attention partagée entre les oreilles et le caillou en or, et ses yeux s'écarquillèrent soudain en même temps qu'elle dit:
- Heureusement que contrairement à Midas ton pouvoir est seulement sur tes mains alors, sinon je serai devenue une statue d'Appia ! Et toi tu serais tout maigre vu que tu ne pourrais pas manger ! Ou alors... ils te nourrissent avec un tuyau, comme moi quand j'étais à l'hôpital ? Ils peuvent faire ça ?
Cependant, la mention de Midas acheva le raisonnement qu'elle était en train de construire. La gaieté et la curiosité de la romaine s'évaporèrent cependant pour laisser place à une certaine gravité.
- Tu ne le contrôles pas, c'est ça ? C'est pour ça que tu es obligé de garder tes gants ?
A pouvoir incroyable contrepartie incroyable ; Appia en savait quelque chose. Et bien souvent, on se passerait d'un tel don. Sachant que cela ne lui ferait aucun effet, elle posa sa main sur le bras de Marco -son épaule étant un peu trop haute- et lui dit:
- Quand je suis arrivée à Tsuki, on m'a dit que les élèves qui étaient là étaient comme moi, qu'ils avaient des "pouvoirs". Mais moi je sais que pour certains ces sont en fait des maladies ou même des malédictions. Et pour nous qui n'arrivons pas à nous contrôler on ne fait pas grand-chose pour nous aider... je ne trouve pas ça très juste.
Depuis ses débuts à Tsuki Appia avait senti progresser son pouvoir, mais pas du tout son contrôle sur celui-ci. Au contraire, il lui avait semblé être la source d'ennuis, attirant sur elle la convoitises des individus en blouse blanche et la forçant à mentir à tout le monde par crainte de leur jugement. Quant aux cours de contrôle des pouvoirs, ceux-ci étant pour la plupart destinés à des personnes ayant déjà un contrôle actif sur celui-ci, elle les boudait généralement.
- Mais tu étais venu faire quoi ici, Marco Ouaquaza? Tu te promenais ? -elle eut un nouveau sourire rayonnant, de la gamme de ceux qui font de vous un monstre si vous le décevez- Tu veux venir avec moi ?
Elle se tut ensuite et observa en silence, mais avec un visage émerveillé et impressionné, la démonstration de Marco. De tous les pouvoirs qu'Appia avait pu voir depuis son arrivée à Tsuki, c'était certainement le plus impressionnant ! Manipuler les éléments, voler, se transformer, manipuler les pensées, tout ça ce n'était rien en comparaison de pouvoir changer la pierre en or !!! En un instant, le rêve d'une vie totalement différente se profila dans son esprit. Une vie riche, bien loin de la petite maison de ses parents dans les quartiers d'Aquilée, loin des préoccupations terre à terre des gens modestes.
Pourtant le visage triste de Marco l'interpella: sa gentille bouille toute triste faisait peine à voir.
- Tu... tu as des oreilles d'âne, comme le roi Midas ?!
S'exclama-t-elle, faisant référence à la légende qu'elle connaissait le mieux à propos de l'antique roi. L'idée était tellement saugrenue et ridicule qu'elle pouffa, et eut toute la peine du monde à ne pas rire !
Non évidemment, il parlait de la capacité de changer les choses en or. Mais tout de même, la rubis avait un doute pour les oreilles ! Elle se hissa sur la pointe des pieds pour mieux voir ce que pouvait cacher sa chevelure, mais elle ne vit rien d'autre que deux petites oreilles humaines parfaitement normales. Elle sembla réfléchir encore, son attention partagée entre les oreilles et le caillou en or, et ses yeux s'écarquillèrent soudain en même temps qu'elle dit:
- Heureusement que contrairement à Midas ton pouvoir est seulement sur tes mains alors, sinon je serai devenue une statue d'Appia ! Et toi tu serais tout maigre vu que tu ne pourrais pas manger ! Ou alors... ils te nourrissent avec un tuyau, comme moi quand j'étais à l'hôpital ? Ils peuvent faire ça ?
Cependant, la mention de Midas acheva le raisonnement qu'elle était en train de construire. La gaieté et la curiosité de la romaine s'évaporèrent cependant pour laisser place à une certaine gravité.
- Tu ne le contrôles pas, c'est ça ? C'est pour ça que tu es obligé de garder tes gants ?
A pouvoir incroyable contrepartie incroyable ; Appia en savait quelque chose. Et bien souvent, on se passerait d'un tel don. Sachant que cela ne lui ferait aucun effet, elle posa sa main sur le bras de Marco -son épaule étant un peu trop haute- et lui dit:
- Quand je suis arrivée à Tsuki, on m'a dit que les élèves qui étaient là étaient comme moi, qu'ils avaient des "pouvoirs". Mais moi je sais que pour certains ces sont en fait des maladies ou même des malédictions. Et pour nous qui n'arrivons pas à nous contrôler on ne fait pas grand-chose pour nous aider... je ne trouve pas ça très juste.
Depuis ses débuts à Tsuki Appia avait senti progresser son pouvoir, mais pas du tout son contrôle sur celui-ci. Au contraire, il lui avait semblé être la source d'ennuis, attirant sur elle la convoitises des individus en blouse blanche et la forçant à mentir à tout le monde par crainte de leur jugement. Quant aux cours de contrôle des pouvoirs, ceux-ci étant pour la plupart destinés à des personnes ayant déjà un contrôle actif sur celui-ci, elle les boudait généralement.
- Mais tu étais venu faire quoi ici, Marco Ouaquaza? Tu te promenais ? -elle eut un nouveau sourire rayonnant, de la gamme de ceux qui font de vous un monstre si vous le décevez- Tu veux venir avec moi ?
Re: La vérité sort de la bouche des enfants? (PV Appia)
La vérité sort de la bouche des enfants?
Feat Appia
- Comment j'ai su pour ta maison ? -elle haussa les sourcils, l'air amusée- facile, tu as ton uniforme ! Et puis tu sais, j'observe beaucoup les gens. A force je sais reconnaitre les autres élèves, au moins leur visage même si je ne connais pas leurs noms. L'inverse n'est pas souvent vrai par contre.
Ah, ça expliquait les choses... Au moins elle, elle ne le prenait pas pour un saphir basé sur une première impression de personnalité, c'était déjà ça.
Après avoir montré ce qu'il savait faire, la petite Appia semblait émerveillée et impressionnée, l'effrayant quelque peu sur le coup. Il espérait qu'il n'avait pas affaire à une Charlotte Chevalier miniature... Non, non, c'est encore une enfant. Elle ne devait pas être aussi avare, pas vrai?
- Tu... tu as des oreilles d'âne, comme le roi Midas ?!
Marco ria un peu à cette remarque alors qu'Appia s'approcha pour voir.
- Hahaha, non heureusement. Je n'irai pas chercher des noises à Apollon non plus, répondit-il en référence au fameux mythe.
Ce pauvre Midas en bavait peu importe les versions des mythes, semblait-il. Marco espérait sincèrement ne pas partager le même sort.
- Heureusement que contrairement à Midas ton pouvoir est seulement sur tes mains alors, sinon je serai devenue une statue d'Appia ! Et toi tu serais tout maigre vu que tu ne pourrais pas manger ! Ou alors... ils te nourrissent avec un tuyau, comme moi quand j'étais à l'hôpital ? Ils peuvent faire ça ?, demanda-t-elle, écarquillant les yeux.
La mine de l'émeraude s'assombrit un peu. S'il était capable de faire une telle chose, il ne se le pardonnerait pas... Il s'apprêta à lui répondre, mais une autre question lui vint en tête. Hôpital? La pauvre souffrait-elle d'une maladie quelconque? Il espérait que non. Elle semblait si pleine de vie. D'ailleurs, la jeune Appia semblait afficher elle-même une triste mine alors qu'elle eut une réalisation.
- Tu ne le contrôles pas, c'est ça ? C'est pour ça que tu es obligé de garder tes gants ?
Marco acquiesça silencieusement, remettant d'ailleurs son gant pour éviter de faire une catastrophe. S'il ne pouvait pas transformer Appia, il pouvait transformer ses vêtements et la mettre dans une situation délicate. Il fit une pause dans son mouvement quand il sentit la petite main se poser sur son avant bras, un geste se voulant réconfortant sans doute. Il posa son regard dans les grands yeux verts de l'enfant qui parla à nouveau.
- Quand je suis arrivée à Tsuki, on m'a dit que les élèves qui étaient là étaient comme moi, qu'ils avaient des "pouvoirs". Mais moi je sais que pour certains ces sont en fait des maladies ou même des malédictions. Et pour nous qui n'arrivons pas à nous contrôler on ne fait pas grand-chose pour nous aider... je ne trouve pas ça très juste.
- Tu es gentille, Appia... J'ose espérer que Tsuki sera un moyen pour certains de ''guérir''..., souffla-t-il.
Il ne voulait pas se dire pire que d'autres, mais le contact physique de ses parents et la photographie lui manquaient terriblement. Voulant sans doute changer le sujet, la petite Rubis lui fit un grand sourire, le genre à faire fondre n'importe qui avec un coeur.
- Mais tu étais venu faire quoi ici, Marco Ouaquaza? Tu te promenais ? Tu veux venir avec moi ?
Marco lui sourit, ignorant le petit massacre de son nom de famille. Il acquiesça.
- Bien sûr... Où veux-tu aller?, demanda-t-il.
Pourquoi pas? Ça lui ferait du bien de parler à quelqu'un d'autre. Pour quelqu'un d'aussi jeune, elle semblait le comprendre.
Se rappellant qu'il n'avait pas répondu à ses questions, Marco prit la parole.
- Au fait, je mange... Autant qu'il m'ait possible de manger avec des mains immobiles. Je fais juste de mon mieux, même si je mange plus lentement.
Quand il était seul dans sa chambre... Et bien il s'empiffrait autrement, mais il préférait ne pas l'évoquer. C'était assez gênant.
- Mais... Appia, est-ce que tu vas mieux? Tu n'as plus besoin d'aller à l'hôpital, pas vrai?, demanda-t-il.
Elle semblait assez en forme, mais elle parlait des pouvoirs qui sont en fait des maladies aussi... C'était quelque peu inquiétant.
(c) Rin sur Epicode
Re: La vérité sort de la bouche des enfants? (PV Appia)
Cher journal,
Le monsieur qui m'a bousculée s'appelle Marco Ouaquasa. Mais c'est encore un élève: c'est un émeraude, et il a l'air gentil. Tu ne devineras jamais ce que c'est son pouvoir !!! Il n'est vraiment pas pratique, mais c'est surement le plus utile de tous ceux des élèves de Tsuki.
Je sais journal, tu vas surement me dire que ce n'est pas très prudent de me promener toute seule dans le parc avec un monsieur que je ne connais presque pas. Mais tu sais, il est presque inoffensif avec ses gants, et ses mains qui ne peuvent toucher personne. C'est un peu comme s'il avait des menottes ! Ça veut aussi dire... que la personne dangereuse ici, c'est moi !
L'émeraude et la rubis partirent côte à côte entre les allées du parc. Ils formaient un amusant binôme ! Appia semblait ravie de la situation, et avançait d'une démarche légère. Pourtant elle réfléchissait. Les mêmes questions lui revenaient trop souvent en tête: pourquoi ces maladies ? Pourquoi elle ? Pourquoi eux tous ? Pourquoi Tsuki ? Pourquoi, pourquoi, pourquoi ? Pourquoi avait-il fallu que le directeur disparaisse justement le jour où elle s'était résolue à l'interroger et à lui arracher ces informations à tout prix ?
- J'allais beaucoup à l'hôpital au début, mais maintenant ça va mieux, dit-elle pour répondre à la question de Marco. C'est une sorte de maladie que j'ai: je ne mange pas beaucoup, je ne dors pas trop non plus, mais je n'ai pas faim et je ne suis pas fatiguée. Et puis surtout...
Elle lui désigna sa main droite, laquelle était ornée aux doigts de deux splendides -!!!- pansements aux couleurs colorées et aux motifs criards. Elle en défit consciencieusement un, révélant une fine plaie, toute fraiche, qui venait tout juste de s'arrêter de saigner semblait-il.
- Tu vois ? Je me suis coupée hier matin et ça ne guérit pas.
Ayant montré sa blessure à Marco, elle fouilla dans son sac et en sortit un pansement neuf. Il était bleu azur, avec des dessins de têtes de chats grises et de têtes de chiens marron. Les jolis pansements étaient visiblement pour elle une petite compensation à son malheur, et visiblement un plaisir qu'elle se faisait.
Une fois sa blessure de nouveau protégée, elle reprit:
- Pour les petites blessures ça va, mais il faut que je fasse attention. Au début, je... -sa phrase ne lui semblant pas claire elle hésita un moment, mais reprit finalement- j'ai passé beaucoup de temps à l'hôpital. "Ils" ne comprenaient pas trop qui j'étais et ce que j'avais, mais moi non plus je ne comprenais pas. -Elle sourit- Mais maintenant ça va, je n'ai plus été dans un hôpital depuis l'attaque de Déviance -tu étais la toi, à ce moment la ?-. Je vais juste voir l'infirmière de temps en temps pour qu'elle me donne les médicaments qu'il faut quand je me blesse. -Elle sourit- Tant mieux, je n'aime pas les hôpitaux, ils me font peur ! D'ailleurs -elle continua sur le ton de la confidence- il faut te méfier Marco tu sais: il existe deux sortes d'hôpitaux: il y a ceux où on peut de faire du mal, et ceux ou on va être gentil avec toi. Ceux où on est gentil, ce sont ceux où on ne s'occupe que des enfants.
Ils poursuivirent leur promenade un moment. Bavarde comme tout, Appia commença à raconter ses différentes drôles d'expériences, comme par exemple le mélange de surprise et d'horreur qu'elle avait eue la première fois qu'on lui avait planté une aiguille avec un tuyau dans le bras pour y faire couler de la nourriture liquide !!! Puis elle dévia sur les jouets incroyables qu'elle avait trouvés dans les salles de jeux de l'hôpital -qui auraient paru assez banals pour n'importe quel enfant du XXIème siècle mais qui pour elle, surtout à l'époque, tenaient du rêve- et enfin sur la télévision, une de ses passions, qu'elle avoua regarder le plus souvent possible.
Soudain, la romaine qui jusque-là avait été toute gaie s'arrêta net. L'air décidée, elle demanda à Marco:
- Dis, tu en penses quoi de l'académie ? Elle te paraît normale ? Elle ressemblait à ça l'académie où tu étais avant de venir à Tsuki ? Je veux dire... l'académie avec des gens sans pouvoirs où tu étais.
Appia avait toujours du mal à comprendre le système éducatif moderne. Tsuki accueillait des élèves de tous horizons et chaque pays ayant le sien propre personne ne donnait l'impression d'avoir été dans les mêmes classes. Quand il s'agissait de justifier son passé scolaire, cela l'arrangeait bien.
- Tu ne trouves pas qu'il y a plein de trucs... bizarres ?
Se rendant compte de ce qu'il y avait de bête dans sa demande, elle précisa, très sérieuse:
- Je veux dire plus bizarre que des enfants magiciens. Pourquoi on est là ? Qui nous a réunis, et comment ils nous ont trouvés ? Qui sont ces "ils" ? Je me pose ces questions depuis très longtemps, j'ai même pu trouver quelques indices, mais à chaque fois que je pense trouver une réponse elle s'échappe !
Le monsieur qui m'a bousculée s'appelle Marco Ouaquasa. Mais c'est encore un élève: c'est un émeraude, et il a l'air gentil. Tu ne devineras jamais ce que c'est son pouvoir !!! Il n'est vraiment pas pratique, mais c'est surement le plus utile de tous ceux des élèves de Tsuki.
Je sais journal, tu vas surement me dire que ce n'est pas très prudent de me promener toute seule dans le parc avec un monsieur que je ne connais presque pas. Mais tu sais, il est presque inoffensif avec ses gants, et ses mains qui ne peuvent toucher personne. C'est un peu comme s'il avait des menottes ! Ça veut aussi dire... que la personne dangereuse ici, c'est moi !
L'émeraude et la rubis partirent côte à côte entre les allées du parc. Ils formaient un amusant binôme ! Appia semblait ravie de la situation, et avançait d'une démarche légère. Pourtant elle réfléchissait. Les mêmes questions lui revenaient trop souvent en tête: pourquoi ces maladies ? Pourquoi elle ? Pourquoi eux tous ? Pourquoi Tsuki ? Pourquoi, pourquoi, pourquoi ? Pourquoi avait-il fallu que le directeur disparaisse justement le jour où elle s'était résolue à l'interroger et à lui arracher ces informations à tout prix ?
- J'allais beaucoup à l'hôpital au début, mais maintenant ça va mieux, dit-elle pour répondre à la question de Marco. C'est une sorte de maladie que j'ai: je ne mange pas beaucoup, je ne dors pas trop non plus, mais je n'ai pas faim et je ne suis pas fatiguée. Et puis surtout...
Elle lui désigna sa main droite, laquelle était ornée aux doigts de deux splendides -!!!- pansements aux couleurs colorées et aux motifs criards. Elle en défit consciencieusement un, révélant une fine plaie, toute fraiche, qui venait tout juste de s'arrêter de saigner semblait-il.
- Tu vois ? Je me suis coupée hier matin et ça ne guérit pas.
Ayant montré sa blessure à Marco, elle fouilla dans son sac et en sortit un pansement neuf. Il était bleu azur, avec des dessins de têtes de chats grises et de têtes de chiens marron. Les jolis pansements étaient visiblement pour elle une petite compensation à son malheur, et visiblement un plaisir qu'elle se faisait.
Une fois sa blessure de nouveau protégée, elle reprit:
- Pour les petites blessures ça va, mais il faut que je fasse attention. Au début, je... -sa phrase ne lui semblant pas claire elle hésita un moment, mais reprit finalement- j'ai passé beaucoup de temps à l'hôpital. "Ils" ne comprenaient pas trop qui j'étais et ce que j'avais, mais moi non plus je ne comprenais pas. -Elle sourit- Mais maintenant ça va, je n'ai plus été dans un hôpital depuis l'attaque de Déviance -tu étais la toi, à ce moment la ?-. Je vais juste voir l'infirmière de temps en temps pour qu'elle me donne les médicaments qu'il faut quand je me blesse. -Elle sourit- Tant mieux, je n'aime pas les hôpitaux, ils me font peur ! D'ailleurs -elle continua sur le ton de la confidence- il faut te méfier Marco tu sais: il existe deux sortes d'hôpitaux: il y a ceux où on peut de faire du mal, et ceux ou on va être gentil avec toi. Ceux où on est gentil, ce sont ceux où on ne s'occupe que des enfants.
Ils poursuivirent leur promenade un moment. Bavarde comme tout, Appia commença à raconter ses différentes drôles d'expériences, comme par exemple le mélange de surprise et d'horreur qu'elle avait eue la première fois qu'on lui avait planté une aiguille avec un tuyau dans le bras pour y faire couler de la nourriture liquide !!! Puis elle dévia sur les jouets incroyables qu'elle avait trouvés dans les salles de jeux de l'hôpital -qui auraient paru assez banals pour n'importe quel enfant du XXIème siècle mais qui pour elle, surtout à l'époque, tenaient du rêve- et enfin sur la télévision, une de ses passions, qu'elle avoua regarder le plus souvent possible.
Soudain, la romaine qui jusque-là avait été toute gaie s'arrêta net. L'air décidée, elle demanda à Marco:
- Dis, tu en penses quoi de l'académie ? Elle te paraît normale ? Elle ressemblait à ça l'académie où tu étais avant de venir à Tsuki ? Je veux dire... l'académie avec des gens sans pouvoirs où tu étais.
Appia avait toujours du mal à comprendre le système éducatif moderne. Tsuki accueillait des élèves de tous horizons et chaque pays ayant le sien propre personne ne donnait l'impression d'avoir été dans les mêmes classes. Quand il s'agissait de justifier son passé scolaire, cela l'arrangeait bien.
- Tu ne trouves pas qu'il y a plein de trucs... bizarres ?
Se rendant compte de ce qu'il y avait de bête dans sa demande, elle précisa, très sérieuse:
- Je veux dire plus bizarre que des enfants magiciens. Pourquoi on est là ? Qui nous a réunis, et comment ils nous ont trouvés ? Qui sont ces "ils" ? Je me pose ces questions depuis très longtemps, j'ai même pu trouver quelques indices, mais à chaque fois que je pense trouver une réponse elle s'échappe !
Re: La vérité sort de la bouche des enfants? (PV Appia)
La vérité sort de la bouche des enfants?
Feat Appia
Marco continua sa marche, souriant un peu tristement, enviant au fond la jovialité et l'innocence de la jeune Appia. Cette époque lui semblait si loin. ...Merde, à ce rythme là, il allait sonner comme un vieillard! Se concentrant sur la jeune fille, il écouta sa réponse.
- J'allais beaucoup à l'hôpital au début, mais maintenant ça va mieux. C'est une sorte de maladie que j'ai: je ne mange pas beaucoup, je ne dors pas trop non plus, mais je n'ai pas faim et je ne suis pas fatiguée. Et puis surtout...
Le sourire de l'émeraude s'effaça. Ça sonnait très vague comme maladie, mais il était loin d'être callé dans le sujet. Il se sentait surtout très triste pour elle. Elle retira son vibrant pansement pour lui montrer une plaie qui semblait fraîche... Du moins jusqu'à ce qu'elle lui dise qu'elle s'était fait cela la veille! Mm... Yumiko ne pourrait-elle pas faire quelque chose pour elle? À sa connaissance, elle était la seule à l'académie à pouvoir guérir les gens. Il se nota à lui-même de demander à la concernée son avis avant de l'évoquer. Il regarda Appia mettre un pansement neuf, tout aussi coloré et mignon que son précédent sur son doigt.
- Pour les petites blessures ça va, mais il faut que je fasse attention. Au début, je... j'ai passé beaucoup de temps à l'hôpital. "Ils" ne comprenaient pas trop qui j'étais et ce que j'avais, mais moi non plus je ne comprenais pas.
Appia souria avant de continuer.
- Mais maintenant ça va, je n'ai plus été dans un hôpital depuis l'attaque de Déviance -tu étais la toi, à ce moment la ?-. Je vais juste voir l'infirmière de temps en temps pour qu'elle me donne les médicaments qu'il faut quand je me blesse. - Tant mieux, je n'aime pas les hôpitaux, ils me font peur ! D'ailleurs...
La petite fille parla d'une voix plus basse comme si elle confiait un secret.
-...il faut te méfier Marco tu sais: il existe deux sortes d'hôpitaux: il y a ceux où on peut de faire du mal, et ceux ou on va être gentil avec toi. Ceux où on est gentil, ce sont ceux où on ne s'occupe que des enfants.
À cela, le jeune homme écarquilla les yeux avec un mélange de confusion et de peur. Bien des questions se bousculaient dans sa tête. Deviance... C'était donc l'organisation derrière Ren' et son recrutement? L'attaque de l'homme masqué? Comment une petite fille s'était retrouvée mêlée à eux? Il craignait de deviner la réponse... Et l'hopital qui fait du mal l'inquiétait autant qu'il l'intriguait.
Cependant, toujours aussi avide de faire la conversation, Appia lui parlait de ses expériences à l'hôpital, donnant un certain malaise à Marco. Voir des gens connectés à plein d'aiguilles et de tubes... Juste y penser, il frissonnait et se sentait étourdis. Il fut bien reconnaissant lorsque la petite se mit à s'extasier de jouets, de télévision comme si tout cela était extraordinaire. Il ne put s'empêcher de sourire et de trouver ça adorable. Il connaissait quelques émissions de Magical Girls qui pourrait intéresser la petite un de ces jours.
Soudainement, l'enfant changea complètement de sujet et d'attitude, surprenant l'émeraude.
- Dis, tu en penses quoi de l'académie ? Elle te paraît normale ? Elle ressemblait à ça l'académie où tu étais avant de venir à Tsuki ? Je veux dire... l'académie avec des gens sans pouvoirs où tu étais.
- Euuh...
Il ne s'attendait pas à une telle question, sur le coup, cela le gênait un peu, mais elle continua ses interrogations.
- Tu ne trouves pas qu'il y a plein de trucs... bizarres ? Je veux dire plus bizarre que des enfants magiciens. Pourquoi on est là ? Qui nous a réunis, et comment ils nous ont trouvés ? Qui sont ces "ils" ? Je me pose ces questions depuis très longtemps, j'ai même pu trouver quelques indices, mais à chaque fois que je pense trouver une réponse elle s'échappe !
Marco repéra un banc de parc et vint s'y installer, invitant Appia à le rejoindre. Ils étaient dans un coin tranquille, du coup, ils avaient plus de chance de discuter en paix qu'en continuant à marcher et risquer de croiser quelqu'un.
- En fait, j'ai été à l'école jusqu'à mes dix ans... Après ça, je ne pouvais plus sortir de chez moi. À cause... À cause de ça, commença-t-il en montrant ses mains gantées.
C'était encore un sujet quelque peu douloureux pour lui et une des raisons pour laquelle il était aussi en retard sur les autres étudiants de l'académie, mais il ne tarda pas pour passer à la question suivante d'Appia.
- La vérité c'est qu'on ne sait rien sur l'académie ou le directeur... Ou Déviance. Je me dit que c'est notre ennemi par défaut, ils ont blessé gravement mes amis et tout ça pour quoi? Quel est leur but? Je ne sais même pas contre quoi on se bat... Ni même pour qui.
Non, ça ce n'était pas vrai. Il souria gentiment en regardant Appia, reprenant.
- Enfin, moi je sais que je vais toujours défendre ma maison... Non pas seulement ma maison, mais mes amis ici. Je ne comprends pas vraiment Tsuki ou les enjeux derrière tout ça, mais je n'ai nulle part d'autre où aller. Ici c'est ma maison. Mais tu as raison... Ce n'est pas normal.
Ça ne prenait pas un génie pour savoir que quelque chose ne tournait pas rond à Tsuki, mais Marco n'avait jamais eu le courage ou le temps de savoir ce qu'il en était. Il avait déjà l'intimidation qui le préoccupait, mais ça avait fini par se passer... Heureusement d'ailleurs.
- Comment sais-tu pour Deviance? Et... c'est quoi cette histoire d'hôpital où on fait du mal?
(c) Rin sur Epicode
Re: La vérité sort de la bouche des enfants? (PV Appia)
Appia regarda son compagnon d'un air intrigué:
- Tu n'as nulle part ou aller ? Je pensais qu'avec ton pouvoir tu serais devenu quelqu'un de très riche ? Ça ne t'a jamais tenté ?
Elle sembla réfléchir.
- Mais bon tu as peut-être raison après tout: ça ne sert à rien d'être riche dans un monde ou on nous donne déjà tout ce qu'on veut.
Tout de même, à la place de Marco Appia aurait déjà fait l'acquisition de la multitude de vêtements d'objets et qui l'intriguaient dans ce monde moderne et étrange ! Et elle aurait sans doute cherché à vivre ailleurs, ne serait-ce que pour ne pas avoir à dépendre des magouilles de l'agence et du directeur.
En réponse à ses autres questions et déclarions, elle eut un sourire triste.
- Je pense que tu es quelqu'un de bien pour vouloir défendre les autres, Marco. C'est pour ça que je t'ai parlé des hôpitaux. Je ne sais pas pourquoi c'est comme ça. Je n'arrive pas à comprendre les gens ni pourquoi ils font tout ça...
Dans son charabia sur les hôpitaux, la romaine faisait en fait référence à un système qui lui échappait: lorsqu'elle avait été recueillie après son retour dans le monde, elle avait été prise en charge par un hôpital réservé aux enfants à Milan. Un "gentil" hôpital où l'on ne faisait que prendre soin d'elle. Les "méchants hôpitaux" étaient ceux, tous publics, où elle avait dû passer une batterie d'examens afin de comprendre l'anomalie qui la frappait ; elle incluait également dans cette catégorie les centres de l'agence et de déviance, qui n'arrangeait pas les choses !
Déviance... l'agence... un sujet qui revenait inévitablement, et qui avait violemment marqué son arrivée à Tsuki. Bien qu'à une époque Appia se soit beaucoup impliquée pour comprendre les secrets des deux organisations, elle avait renoncé sa fugue. Tout cela était bien trop vaste et retors pour une fille comme elle, seule. Elle avait besoin d'apprendre, de mieux connaitre le monde moderne. De murir aussi. Elle était retournée se fondre dans la masse, elle avait dissimulé sa tristesse derrière un masque de joie, et peu à peu cette joie avait fini par redevenir naturelle. Elle croyait avoir renoncé, au moins provisoirement... et pourtant sa conversation avec Marco était en train de ranimer une flamme au fond d'elle !
- Tu te souviens, je t'ai dit que j'étais une ancienne élève. J'étais là à l'anniversaire de l'académie, quand Déviance à attaqué, qu'ils... ont tué des élèves... et qu'ils ont enlevé le directeur et tous les autres. Elle ajouta, avec une certaine fierté: Eh bien j'ai aussi fait partie du groupe qui est allé jusqu'à déviance pour les libérer !
A y repenser, c'était une opération absolument folle et insensée, surtout confiée à un petit groupe d'élèves inexpérimentés !! Surtout en y impliquant une fille comme Appia ! Sans les étranges capacités de son corps elle y serait morte d'ailleurs, à cause de la substance qui lui avait injecté un des scientifiques.
A vrai dire elle n'en avait pas mené large une fois sur place... En revanche, maintenant que le temps avait passé, elle était particulièrement fière d'y avoir participé et ne se gênait pas pour le faire savoir !
Pourtant son visage se fit plus triste. La voix à la fois cynique et à la limite des larmes, elle dit:
- On a libéré tous les autres: Lynn, Ren'... oui, les mêmes qui ont ensuite attaqué l'académie... et tu sais quel est le pire ? C'est moi qui ai délivré Ren'. Et j'étais là quand le directeur a disparu en montrant ses pouvoirs sur le temps...
En évoquant ce souvenir, elle ressentait une irrépressible envie de pleurer. Plus encore que le dégoût qu'elle éprouvait à l'encontre de ses camarades, la certitude que son objectif ultime avait pu être si près d'elle avant de disparaitre la rendait folle ! Comment le directeur avait-il pu leur cacher ça ? N'avait-il pas compris à quel point il représentait tout pour elle ? Que tous ses faux sourires, ses fausses paroles rassurantes, avaient rendu sa trahison encore plus insupportable ? Et le pire c'est qu'elle ne valait surement pas mieux que lui, puisqu'elle passait son temps à mentir aux autres sur qui elle était vraiment...
Il fallut un petit moment à Appia avant d'être capable de reprendre:
- L'agence ne vaut pas mieux. Ils se sont servi de nous pour faire leurs expériences bizarres, en bien, ou en mal, je ne sais pas mais je m'en fiche, ils n'avaient pas le droit ! Alors je ne suis pas rentrée à l'académie, je me suis enfuie !!
La fugue avait tourné court après quelques jours. Disons simplement qu'une petite fille seule dans la campagne anglaise avait vite attiré l'attention. Récupérée par des policiers, elle avait essayé de les baratiner en faisant croire qu'elle avait manqué son train pour retourner à l'académie. Qu'ils l'aient cru ou non, ils l'avaient en tout cas reconduite là-bas.
- Après ça j'ai compris qu'ils étaient trop forts. Elle frissonna, au fur et à mesure qu'elle expulsait ce qu'elle avait sur le coeur. Trop pour moi toute seule en tous cas. Ils me font peur, ils sont tous méchants, et personne ici n'a l'air de comprendre le problème ! Ils sont tous trop occupés à... à s'amuser, ou à vouloir sortir avec des garçons, ou à se prendre au sérieux avec leurs pouvoirs dont ils ne savent même pas pourquoi ils les ont, ni si demain les gens en blouse blanche ne vont pas à nouveau les enlever !
- Tu n'as nulle part ou aller ? Je pensais qu'avec ton pouvoir tu serais devenu quelqu'un de très riche ? Ça ne t'a jamais tenté ?
Elle sembla réfléchir.
- Mais bon tu as peut-être raison après tout: ça ne sert à rien d'être riche dans un monde ou on nous donne déjà tout ce qu'on veut.
Tout de même, à la place de Marco Appia aurait déjà fait l'acquisition de la multitude de vêtements d'objets et qui l'intriguaient dans ce monde moderne et étrange ! Et elle aurait sans doute cherché à vivre ailleurs, ne serait-ce que pour ne pas avoir à dépendre des magouilles de l'agence et du directeur.
En réponse à ses autres questions et déclarions, elle eut un sourire triste.
- Je pense que tu es quelqu'un de bien pour vouloir défendre les autres, Marco. C'est pour ça que je t'ai parlé des hôpitaux. Je ne sais pas pourquoi c'est comme ça. Je n'arrive pas à comprendre les gens ni pourquoi ils font tout ça...
Dans son charabia sur les hôpitaux, la romaine faisait en fait référence à un système qui lui échappait: lorsqu'elle avait été recueillie après son retour dans le monde, elle avait été prise en charge par un hôpital réservé aux enfants à Milan. Un "gentil" hôpital où l'on ne faisait que prendre soin d'elle. Les "méchants hôpitaux" étaient ceux, tous publics, où elle avait dû passer une batterie d'examens afin de comprendre l'anomalie qui la frappait ; elle incluait également dans cette catégorie les centres de l'agence et de déviance, qui n'arrangeait pas les choses !
Déviance... l'agence... un sujet qui revenait inévitablement, et qui avait violemment marqué son arrivée à Tsuki. Bien qu'à une époque Appia se soit beaucoup impliquée pour comprendre les secrets des deux organisations, elle avait renoncé sa fugue. Tout cela était bien trop vaste et retors pour une fille comme elle, seule. Elle avait besoin d'apprendre, de mieux connaitre le monde moderne. De murir aussi. Elle était retournée se fondre dans la masse, elle avait dissimulé sa tristesse derrière un masque de joie, et peu à peu cette joie avait fini par redevenir naturelle. Elle croyait avoir renoncé, au moins provisoirement... et pourtant sa conversation avec Marco était en train de ranimer une flamme au fond d'elle !
- Tu te souviens, je t'ai dit que j'étais une ancienne élève. J'étais là à l'anniversaire de l'académie, quand Déviance à attaqué, qu'ils... ont tué des élèves... et qu'ils ont enlevé le directeur et tous les autres. Elle ajouta, avec une certaine fierté: Eh bien j'ai aussi fait partie du groupe qui est allé jusqu'à déviance pour les libérer !
A y repenser, c'était une opération absolument folle et insensée, surtout confiée à un petit groupe d'élèves inexpérimentés !! Surtout en y impliquant une fille comme Appia ! Sans les étranges capacités de son corps elle y serait morte d'ailleurs, à cause de la substance qui lui avait injecté un des scientifiques.
A vrai dire elle n'en avait pas mené large une fois sur place... En revanche, maintenant que le temps avait passé, elle était particulièrement fière d'y avoir participé et ne se gênait pas pour le faire savoir !
Pourtant son visage se fit plus triste. La voix à la fois cynique et à la limite des larmes, elle dit:
- On a libéré tous les autres: Lynn, Ren'... oui, les mêmes qui ont ensuite attaqué l'académie... et tu sais quel est le pire ? C'est moi qui ai délivré Ren'. Et j'étais là quand le directeur a disparu en montrant ses pouvoirs sur le temps...
En évoquant ce souvenir, elle ressentait une irrépressible envie de pleurer. Plus encore que le dégoût qu'elle éprouvait à l'encontre de ses camarades, la certitude que son objectif ultime avait pu être si près d'elle avant de disparaitre la rendait folle ! Comment le directeur avait-il pu leur cacher ça ? N'avait-il pas compris à quel point il représentait tout pour elle ? Que tous ses faux sourires, ses fausses paroles rassurantes, avaient rendu sa trahison encore plus insupportable ? Et le pire c'est qu'elle ne valait surement pas mieux que lui, puisqu'elle passait son temps à mentir aux autres sur qui elle était vraiment...
Il fallut un petit moment à Appia avant d'être capable de reprendre:
- L'agence ne vaut pas mieux. Ils se sont servi de nous pour faire leurs expériences bizarres, en bien, ou en mal, je ne sais pas mais je m'en fiche, ils n'avaient pas le droit ! Alors je ne suis pas rentrée à l'académie, je me suis enfuie !!
La fugue avait tourné court après quelques jours. Disons simplement qu'une petite fille seule dans la campagne anglaise avait vite attiré l'attention. Récupérée par des policiers, elle avait essayé de les baratiner en faisant croire qu'elle avait manqué son train pour retourner à l'académie. Qu'ils l'aient cru ou non, ils l'avaient en tout cas reconduite là-bas.
- Après ça j'ai compris qu'ils étaient trop forts. Elle frissonna, au fur et à mesure qu'elle expulsait ce qu'elle avait sur le coeur. Trop pour moi toute seule en tous cas. Ils me font peur, ils sont tous méchants, et personne ici n'a l'air de comprendre le problème ! Ils sont tous trop occupés à... à s'amuser, ou à vouloir sortir avec des garçons, ou à se prendre au sérieux avec leurs pouvoirs dont ils ne savent même pas pourquoi ils les ont, ni si demain les gens en blouse blanche ne vont pas à nouveau les enlever !
Re: La vérité sort de la bouche des enfants? (PV Appia)
La vérité sort de la bouche des enfants?
Feat Appia
La petite fille regardait Marco avec un regard intrigué.
- Tu n'as nulle part ou aller ? Je pensais qu'avec ton pouvoir tu serais devenu quelqu'un de très riche ? Ça ne t'a jamais tenté ?
Après une petite pause, elle ajouta comme réflexion:
- Mais bon tu as peut-être raison après tout: ça ne sert à rien d'être riche dans un monde ou on nous donne déjà tout ce qu'on veut.
Le jeune homme secoua la tête tristement.
- Ce n'est pas ça... Tu sais, ce qui me passionne c'est la photographie et le dessin. J'aime les jeux vidéos et les mangas aussi. Pour ça, j'ai besoin de mes mains... Évidemment qu'avec l'or que je produit, je pourrais m'acheter les jeux, le matériel d'art, et plus encore! Mais, ce serait une vraie torture de les regarder sans pouvoir m'en servir.
...Par rapport à ses réflexions précédentes, Appia répondit elle-même avec un certain sourire empli de la même tristesse que lui auparavant.
- Je pense que tu es quelqu'un de bien pour vouloir défendre les autres, Marco. C'est pour ça que je t'ai parlé des hôpitaux. Je ne sais pas pourquoi c'est comme ça. Je n'arrive pas à comprendre les gens ni pourquoi ils font tout ça...
Marco ne savait vraiment pas quoi dire à ce sujet. Il ne pouvait qu'imaginer que la pauvre enfant avait vécu des choses horribles, mais il ignorait à quel point.
- Tu te souviens, je t'ai dit que j'étais une ancienne élève. J'étais là à l'anniversaire de l'académie, quand Déviance à attaqué, qu'ils... ont tué des élèves... et qu'ils ont enlevé le directeur et tous les autres. Elle ajouta, avec une certaine fierté: Eh bien j'ai aussi fait partie du groupe qui est allé jusqu'à déviance pour les libérer !
Le jeune homme écarquilla ses petits yeux dans une stupeur et admiration muette. Mais quelle âge avait-elle au juste!? Aussi... Deviance avait tué des élèves!? Enlever le directeur?! Mais que se passait-il derrière cette académie?!
- Je... Tu m'impressionne, Appia! J'ai encore du mal à croire à tout cela... Je veux dire, je te crois! Mais c'est tellement dingue... Si je n'avais pas eu affaire à Deviance avant, je ne sais pas si j'y croirais. Ils sont donc assez extrêmes pour tuer des élèves...
Marco baissa la tête. Tori, Noa, Harumi et lui avaient eu de la chance... Il n'avait pas réalisé à quel point jusqu'à aujourd'hui. Ça en était terrifiant. D'ailleurs, Appia n'avait pas fini son récit. La suite était plus terrible et incroyable encore.
- On a libéré tous les autres: Lynn, Ren'... oui, les mêmes qui ont ensuite attaqué l'académie... et tu sais quel est le pire ? C'est moi qui ai délivré Ren'. Et j'étais là quand le directeur a disparu en montrant ses pouvoirs sur le temps...
- Quoi?!
L'émeraude se tut subitement après avoir laissé échapper cette exclamation, Appia semblait désemparée, au bord des larmes même, lui faisant ressentir un pincement au coeur.
- Je suis navré..., souffla-t-il.
Il aurait bien voulu la réconforter d'une quelquonque manière, mais cela lui était actuellement impossible. Le mieux qu'il pouvait faire était d'attendre qu'elle soit prête à parler de nouveau. Après un moment, elle brisa le silence.
- L'agence ne vaut pas mieux. Ils se sont servi de nous pour faire leurs expériences bizarres, en bien, ou en mal, je ne sais pas mais je m'en fiche, ils n'avaient pas le droit ! Alors je ne suis pas rentrée à l'académie, je me suis enfuie !!
En plus de Déviance, il y avait une Agence... L'Agence, Déviance, le directeur, tous des choses que Marco ignorait! Il croyait que seul le directeur était responsable de l'académie. Que si l'école avait un secret, il se trouvait dans le bâtiment lui-même. Combien d'autres ignoraient se qui se trâmait vraiment!?
- Après ça j'ai compris qu'ils étaient trop forts.
Elle frissonna, au fur et à mesure qu'elle expulsait ce qu'elle avait sur le coeur.
- Trop pour moi toute seule en tous cas. Ils me font peur, ils sont tous méchants, et personne ici n'a l'air de comprendre le problème ! Ils sont tous trop occupés à... à s'amuser, ou à vouloir sortir avec des garçons, ou à se prendre au sérieux avec leurs pouvoirs dont ils ne savent même pas pourquoi ils les ont, ni si demain les gens en blouse blanche ne vont pas à nouveau les enlever !
Par réflexe, Marco posa sa main gantée sur l'épaule frêle de l'enfant.
- Je n'en savait rien, personne d'autre ne savait. À part... À part les anciens élèves et eux ils n'ont rien dit! Appia, ce n'est pas à toi seule d'affronter tout ça! Tu n'es plus seule maintenant! On trouvera bien un moyen à nous deux, ou avec d'autres personnes de savoir le fond des choses! Je ne veux pas rester les bras croisés après avoir entendu une telle chose!
(c) Rin sur Epicode
Re: La vérité sort de la bouche des enfants? (PV Appia)
Lorsque Marco posa sa main gantée sur l'épaule d'Appia, celle-ci ferma les yeux, légèrement apaisée. Ce n'était pas tant la compassion de l'émeraude qui lui produisait cet effet, que le fait qu'elle vienne d'une personne "handicapée" par son pouvoir, comme elle.
Cela ne l'empêchait pas d'être totalement désemparée. Elle se rendait bien compte qu'elle était allé trop loin en s'épanchant autant à propos des secrets de l'académie, et qu'elle avait été imprudente de faire si vite confiance à un inconnu. Alors qu'elle avait à ce moment là de très nombreuses raisons d'être méfiante -voir paranoïaque- au vu des trahisons dont elle avait déjà été victime, et vu le secret qu'elle cachait, Appia croyait en la sincérité de Marco. Elle ne savait pas vraiment pourquoi, peut être simplement parce qu'il était un adulte, gentil et rassurant, et cela suffisait pour que ses barrières tombent.
- Pourquoi... ? Comment est-ce que c'est possible que personne ne sache... avec tout ce qui est arrivé...?
Ses yeux s'écarquillèrent.
- En fait c'est vrai, tout le monde est fou. Je n'ai jamais vraiment réussi à comprendre personne depuis que je suis ici.
Appia en revenait sans cesse à cette crainte: elle venait d'une époque trop différente, d'un univers qui s'éloignait tellement de celui-ci que bien souvent elle ne comprenait tout simplement pas la façon d'agir des autres. Elle n'avait jamais les mêmes priorités qu'eux, jamais les mêmes raisonnements, au point qu'elle avait fini par être terrifiée à l'idée qu'elle ne pourrait jamais s'y intégrer.
Ayant soulagé ce qu'elle avait sur le coeur, la petite rubis reprenait peu à peu la maîtrise de ses émotions. Son regard avait repris son air vif, et même si elle ne souriait pas encore le plus dur était passé. Même sa respiration avait repris un rythme normal (en admettant que deux à trois respirations par minute soit un rythme normal pour elle !).
Elle était reconnaissante à Marco pour son offre de changer les choses. Autrefois elle aurait sans doute préféré que cette offre vienne d'un puissant rubis, ou de quelqu'un de débordant d'assurance sur qui elle aurait pu se reposer, mais ce n'était plus le cas: elle avait été trop déçue par les gens comme ça.
Mais... pouvaient-ils vraiment faire quelque chose ? Etait-il vraiment possible que de simples élèves, mêmes nombreux, puissent avoir leur mot à dire ? Et comment ? Elle avait longtemps cru à la simplicité des choses, avant de réaliser, par la manière forte, que le monde était beaucoup plus vicieux qu'elle ne l'imaginait.
- Je ne sais pas quoi faire, Marco. Je ne sais plus à qui faire confiance... à force de me faire mentir... et de mentir moi aussi... tu ne sais pas ce qu'il faudrait faire, toi ?
Elle sembla réfléchir encore. Sa tête fourmillait d'informations qu'elle croyait connues, et qu'elle réalisait seulement maintenant qu'elle était peut-être la seule à avoir pu assembler. Mais elle entrevoyait aussi la possibilité que d'autres aient pu avoir un parcours différent.
- Et toi Marco, tu sais quoi sur eux ? Sur -elle agita les bras- toutes les bizarreries de l'académie ? Tu ne sais pas par qui ou quoi on pourrait commencer ? Est-ce qu'il y a des professeurs, ou même simplement des élèves, en qui tu as confiance ?
Cela ne l'empêchait pas d'être totalement désemparée. Elle se rendait bien compte qu'elle était allé trop loin en s'épanchant autant à propos des secrets de l'académie, et qu'elle avait été imprudente de faire si vite confiance à un inconnu. Alors qu'elle avait à ce moment là de très nombreuses raisons d'être méfiante -voir paranoïaque- au vu des trahisons dont elle avait déjà été victime, et vu le secret qu'elle cachait, Appia croyait en la sincérité de Marco. Elle ne savait pas vraiment pourquoi, peut être simplement parce qu'il était un adulte, gentil et rassurant, et cela suffisait pour que ses barrières tombent.
- Pourquoi... ? Comment est-ce que c'est possible que personne ne sache... avec tout ce qui est arrivé...?
Ses yeux s'écarquillèrent.
- En fait c'est vrai, tout le monde est fou. Je n'ai jamais vraiment réussi à comprendre personne depuis que je suis ici.
Appia en revenait sans cesse à cette crainte: elle venait d'une époque trop différente, d'un univers qui s'éloignait tellement de celui-ci que bien souvent elle ne comprenait tout simplement pas la façon d'agir des autres. Elle n'avait jamais les mêmes priorités qu'eux, jamais les mêmes raisonnements, au point qu'elle avait fini par être terrifiée à l'idée qu'elle ne pourrait jamais s'y intégrer.
Ayant soulagé ce qu'elle avait sur le coeur, la petite rubis reprenait peu à peu la maîtrise de ses émotions. Son regard avait repris son air vif, et même si elle ne souriait pas encore le plus dur était passé. Même sa respiration avait repris un rythme normal (en admettant que deux à trois respirations par minute soit un rythme normal pour elle !).
Elle était reconnaissante à Marco pour son offre de changer les choses. Autrefois elle aurait sans doute préféré que cette offre vienne d'un puissant rubis, ou de quelqu'un de débordant d'assurance sur qui elle aurait pu se reposer, mais ce n'était plus le cas: elle avait été trop déçue par les gens comme ça.
Mais... pouvaient-ils vraiment faire quelque chose ? Etait-il vraiment possible que de simples élèves, mêmes nombreux, puissent avoir leur mot à dire ? Et comment ? Elle avait longtemps cru à la simplicité des choses, avant de réaliser, par la manière forte, que le monde était beaucoup plus vicieux qu'elle ne l'imaginait.
- Je ne sais pas quoi faire, Marco. Je ne sais plus à qui faire confiance... à force de me faire mentir... et de mentir moi aussi... tu ne sais pas ce qu'il faudrait faire, toi ?
Elle sembla réfléchir encore. Sa tête fourmillait d'informations qu'elle croyait connues, et qu'elle réalisait seulement maintenant qu'elle était peut-être la seule à avoir pu assembler. Mais elle entrevoyait aussi la possibilité que d'autres aient pu avoir un parcours différent.
- Et toi Marco, tu sais quoi sur eux ? Sur -elle agita les bras- toutes les bizarreries de l'académie ? Tu ne sais pas par qui ou quoi on pourrait commencer ? Est-ce qu'il y a des professeurs, ou même simplement des élèves, en qui tu as confiance ?
Re: La vérité sort de la bouche des enfants? (PV Appia)
La vérité sort de la bouche des enfants?
Feat Appia
- Pourquoi... ? Comment est-ce que c'est possible que personne ne sache... avec tout ce qui est arrivé...?
Le désespoir se sentait au fur et à mesure qu'Appia parlait, comme si elle ne se retenait plus. À quelle point une petite fille pouvait avoir souffert à cause de l'académie? L'agence? Et Déviance?
- En fait c'est vrai, tout le monde est fou. Je n'ai jamais vraiment réussi à comprendre personne depuis que je suis ici.
Marco l'écoutait silencieusement, tentant de se faire assuré et rassurant. Mais... le pouvait-il? Il avait tenté d'être ce héros des shonen manga qu'il admirait tant pour Lizbeth et avait échoué lamentablement. Pourrait-il devenir un support fiable pour quelqu'un? Pourrait-il enfin se libérer de son propre fardeau et aider d'autres à se débarrasser des leur? Les gants dorés de l'émeraude lui rappellait sans cesse ses propres doutes, ses échecs, sa faiblesse... Qu'avait-il fait de tout ce temps là à l'académie? Il n'avait pas cherché à s'intégrer. Il avait fallu que quelqu'un l'inscrive à sa place comme représentant émeraude sinon il n'aurait jamais même eu l'idée d'aller voter. Il se disait comme ayant un sentiment d'appartenance à l'académie, que sa maison était sa famille. Ce n'était pas complètement faux, mais il avait fait tout cela en partie pour chercher à être accepté. Il était impliqué lors de l'attaque de Ren', oui, il avait versé des larmes pour ceux qui sont partis... et pourquoi?
Plus Marco commençait à réaliser des choses sur lui-même, plus il était dégoûté par ce qu'il voyait. Ce n'était pas ça qu'il voulait devenir. Une facade juste pour plaire aux autres, ou une tentative pathétique d'être un héro quand il n'en avait pas la vraie force. Alors, que pouvait-il être?
- Je ne sais pas quoi faire, Marco. Je ne sais plus à qui faire confiance... à force de me faire mentir... et de mentir moi aussi... tu ne sais pas ce qu'il faudrait faire, toi ?
Le jeune homme écarquilla les yeux alors que la petite Appia se tournait vers lui, probablement la pire personne possible. Lui, il était du genre à se mentir à lui-même.... Était-ce mieux?
- Et toi Marco, tu sais quoi sur eux ? Sur -elle agita les bras- toutes les bizarreries de l'académie ? Tu ne sais pas par qui ou quoi on pourrait commencer ? Est-ce qu'il y a des professeurs, ou même simplement des élèves, en qui tu as confiance ?
Marco soupira, mais regarda Appia dans les yeux.
- Je ne sais pas... Appia, tu m'en appris plus sur ce qu'il se passait en quelques minutes que j'en ai appris en un an.
Ce n'était pas quelque chose de rassurant à dire du tout, mais mieux valait commencer par ne pas lui faire de faux espoirs.
- Cependant, commença-t-il, légèrement plus fort comme pour attirer l'attention de la Rubis.
- Je crois qu'il n'es pas trop tard pour apprendre la vérité. On a pas à le faire seul. Écoutes... Je connais pas beaucoup de gens, mais je peux te dire que je peux faire confiance à Tori Clark... Je lui confierais ma vie.
Pourquoi était-elle la première personne à qui il pensait tout à coup? Il était vrai qu'il avait traversé bien des épreuves avec elle.
- Dans la maison Rubis, je dois beaucoup à Yasushi et Noa... Ils m'ont sauvé la vie.
Litéralement dans le cas de Yasushi et si Noa n'avait pas été là à d'autres moments, il craignait de ce qui aurait put arriver de pire.
- Dans les enseignants, je ne saurais pas dire. ...Oh, attends il y a l'infirmier. Il est du genre bonasse et euh... Enfin, il fait penser à une mère poule si ça peut te donner une idée. Enfin, père poule dans son cas.
Ça résumait ceux qu'il connaissait parmi les gens présents. Lucy... Misty... Elles étaient aux abonnés disparus depuis quelques temps. Lizbeth et Yumiko avaient leur propre problèmes à gérer de leur côté, il ne voulait pas les embarquer dans cette histoire.
- Je crois que le mieux à faire est de jouer le rôle des étudiants que nous sommes. Qui sait, peut-être que les autres sont au courant de quelque chose et qu'ils font comme si rien n'était pour pas éveiller les soupçons!
C'était peut-être un faux espoir, mais pas une possibilité à écarter. Si ce serait vrai, ce serait comme une société secrète, se faisant passer pour les sages élèves mais qui enquêtent sur la vérité en secret. Comme l'armée de Dumbledore! ...Ah, lui et les références...
Il regarda Appia, espérant lui avoir donné un peu d'espoir.
(c) Rin sur Epicode
Re: La vérité sort de la bouche des enfants? (PV Appia)
Cela faisait beaucoup de noms ! De son côté, beaucoup des anciens élèves que la romaine connaissait avaient finalement quitté l'école (soit parce que leurs études étaient finies, soit pour d'autres raisons) ou alors s'étaient simplement rangés, comme elle, sans faire de vagues. Mais au moins l'implication de Marco l'incitait à aller plus loin, à fair l'effort de réfléchir, et de sérieusement envisager de faire quelque chose.
-Yasushi, je le connais. Mais je n'irai pas jusqu'à le qualifier de personne de confiance, même s'il est fort ! ...Et même s'il m'a aidée, moi aussi. Il n'a jamais parlé à personne de l'agence et du reste ? -la romaine fit la moue- est-ce que ça le rends suspect, ou est-ce qu'ils a juste peur, comme moi ?
L'armée de Dubledore n'évoquait rien à cette inculte d'Appia, mais un schéma similaire se dessinait dans sa tête. Pourrait-elle encore oser ? Cesser de se faire discrète, de mentir même, un jour, qui sait ? Ou même reprendre sa quête, son rêve qu'elle a abandonné ?!
- Tu sais, je crois que tu as raison, il faudrait essayer de s'allier entre tous les élèves en qui on a confiance ! A tout ce qu'on est, on se protègera et on sera assez forts pour en savoir plus !
Elle osa un sourire. Laborieux d'abord, puis, le naturel revenant, plus franc. Puis elle reprit, à un débit respectable qu'il fallait s'accrocher pour suivre (surtout avec son accent latin qui donnait à son anglais une tonalité amusante !) ! Son discours était d'ailleurs émaillé de nombreuses mimiques, grimaces et gestes éloquents.
- On a tous des vécus différents, et je suis sure qu'on sait tous des choses que les autres ne savent pas. Il faudrait tout mettre en commun. Moi je connais le pouvoir du directeur, mais je n'en sais pas plus sur lui ni où il est en ce moment. Mais peut-être que vous, comme vous savez utiliser internet, vous pourriez en savoir plus ?
Internet était un peu pour Appia l'encyclopédie magique, la panacée de la culture, mais c'était aussi beaucoup trop compliqué pour elle, déjà réfractaire à l'informatique !
- Je sais des choses sur l'agence, je connais même une de leurs bases, mais je ne comprends pas qui ils sont ni ce qu'ils font vraiment. Je crois que ce sont eux les véritables directeurs de l'académie. Mais... -elle hésita sur la formulation- vu que vous vous ne voyez pas les choses comme moi, vous pourriez comprendre ça autrement ? Je connais aussi un peu déviance mais pas comme vous. Pour ça, on devrait peut être aller interroger les "traîtres" ? Je connais aussi quelques secrets de l'école -elle afficha un air ravi et polisson- comme le fait qu'elle soit maudite, ou l'âge de sa doyenne, et aussi comment en sortir facilement !
Elle rit. Puis, plus sérieuse -quoique toujours souriante- elle lui prit le bas et le serra légèrement.
- Merci Marco. Je suis contente d'avoir parlé avec toi. Et... ça va peut-être te paraître méchant, mais ne le prends pas comme ça, mais je suis contente quand je rencontre d'autres personnes qui ont du mal avec leur... maladie-pouvoir. Et que...toi aussi tu aies pu mentir pour essayer de le cacher.
On... on devrait commencer par qui à ton avis ?
-Yasushi, je le connais. Mais je n'irai pas jusqu'à le qualifier de personne de confiance, même s'il est fort ! ...Et même s'il m'a aidée, moi aussi. Il n'a jamais parlé à personne de l'agence et du reste ? -la romaine fit la moue- est-ce que ça le rends suspect, ou est-ce qu'ils a juste peur, comme moi ?
L'armée de Dubledore n'évoquait rien à cette inculte d'Appia, mais un schéma similaire se dessinait dans sa tête. Pourrait-elle encore oser ? Cesser de se faire discrète, de mentir même, un jour, qui sait ? Ou même reprendre sa quête, son rêve qu'elle a abandonné ?!
- Tu sais, je crois que tu as raison, il faudrait essayer de s'allier entre tous les élèves en qui on a confiance ! A tout ce qu'on est, on se protègera et on sera assez forts pour en savoir plus !
Elle osa un sourire. Laborieux d'abord, puis, le naturel revenant, plus franc. Puis elle reprit, à un débit respectable qu'il fallait s'accrocher pour suivre (surtout avec son accent latin qui donnait à son anglais une tonalité amusante !) ! Son discours était d'ailleurs émaillé de nombreuses mimiques, grimaces et gestes éloquents.
- On a tous des vécus différents, et je suis sure qu'on sait tous des choses que les autres ne savent pas. Il faudrait tout mettre en commun. Moi je connais le pouvoir du directeur, mais je n'en sais pas plus sur lui ni où il est en ce moment. Mais peut-être que vous, comme vous savez utiliser internet, vous pourriez en savoir plus ?
Internet était un peu pour Appia l'encyclopédie magique, la panacée de la culture, mais c'était aussi beaucoup trop compliqué pour elle, déjà réfractaire à l'informatique !
- Je sais des choses sur l'agence, je connais même une de leurs bases, mais je ne comprends pas qui ils sont ni ce qu'ils font vraiment. Je crois que ce sont eux les véritables directeurs de l'académie. Mais... -elle hésita sur la formulation- vu que vous vous ne voyez pas les choses comme moi, vous pourriez comprendre ça autrement ? Je connais aussi un peu déviance mais pas comme vous. Pour ça, on devrait peut être aller interroger les "traîtres" ? Je connais aussi quelques secrets de l'école -elle afficha un air ravi et polisson- comme le fait qu'elle soit maudite, ou l'âge de sa doyenne, et aussi comment en sortir facilement !
Elle rit. Puis, plus sérieuse -quoique toujours souriante- elle lui prit le bas et le serra légèrement.
- Merci Marco. Je suis contente d'avoir parlé avec toi. Et... ça va peut-être te paraître méchant, mais ne le prends pas comme ça, mais je suis contente quand je rencontre d'autres personnes qui ont du mal avec leur... maladie-pouvoir. Et que...toi aussi tu aies pu mentir pour essayer de le cacher.
On... on devrait commencer par qui à ton avis ?
Re: La vérité sort de la bouche des enfants? (PV Appia)
La vérité sort de la bouche des enfants?
Feat Appia
La petite fit la moue à la mention de Yasushi faisant hausser un sourcil interrogateur à Marco.
-Yasushi, je le connais. Mais je n'irai pas jusqu'à le qualifier de personne de confiance, même s'il est fort ! ...Et même s'il m'a aidée, moi aussi. Il n'a jamais parlé à personne de l'agence et du reste ? Est-ce que ça le rends suspect, ou est-ce qu'ils a juste peur, comme moi ?
L'asiatique ne sut quoi répondre à Appia. Il était vrai qu'il ne connaissait pas vraiment Yasushi en fait... À part qu'il lui ai sauvé la vie et qu'il soit un ami de Yumiko, il ne savait rien de lui. Était-il encore naïf de faire confiance directement à quelqu'un ainsi sans le connaître? Il allait devoir questionner le Rubis pour en savoir plus, en espérant qu'il ne se mettrait pas dans le pétrin en faisant cela.
- Tu sais, je crois que tu as raison, il faudrait essayer de s'allier entre tous les élèves en qui on a confiance ! A tout ce qu'on est, on se protègera et on sera assez forts pour en savoir plus !
Appia se remit à sourire, devenant soudainement très enthousiaste! Son sourire était contagieux et Marco se surprit à le lui rendre naturellement. Elle parla ensuite très vite et avec une grande agitation. Le métisse eut quelques difficultés à la suivre et dut lui faire signe parfois de ralentir un peu le débit. D'ailleurs d'où venait cet accent?
- On a tous des vécus différents, et je suis sure qu'on sait tous des choses que les autres ne savent pas. Il faudrait tout mettre en commun. Moi je connais le pouvoir du directeur, mais je n'en sais pas plus sur lui ni où il est en ce moment. Mais peut-être que vous, comme vous savez utiliser internet, vous pourriez en savoir plus ?
L'otaku acquiesça lentement, affichant un certain étonnement quand l'enfant mentionna qu'elle ne savait pas utiliser l'internet. Hmm, peut-être pourrait-il lui montrer un de ces jours?
- Je sais des choses sur l'agence, je connais même une de leurs bases, mais je ne comprends pas qui ils sont ni ce qu'ils font vraiment. Je crois que ce sont eux les véritables directeurs de l'académie. Mais... -elle hésita sur la formulation- vu que vous vous ne voyez pas les choses comme moi, vous pourriez comprendre ça autrement ? Je connais aussi un peu déviance mais pas comme vous. Pour ça, on devrait peut être aller interroger les "traîtres" ? Je connais aussi quelques secrets de l'école -elle afficha un air ravi et polisson- comme le fait qu'elle soit maudite, ou l'âge de sa doyenne, et aussi comment en sortir facilement !
- Wow... Tu es drôlement bien informée, commenta Marco avec une certaine admiration dans sa voix.
Interroger les ''traîtres''... Il repensait à Narok, Lynn' et cette autre fille qu'il ne connaissait pas... Mais n'était-ce pas une amie de Tori? Elle pourrait peut-être l'approcher plus facilement. Soutirer des informations de Lynn' et Narok allaient être plus hardu... Mais il préfèrait le faire plutôt qu'envoyer Appia faire quelque chose d'aussi risqué!
Il sursauta, sortant de ses pensées lorsqu'Appia lui prit gentimment le bras.
- Merci Marco. Je suis contente d'avoir parlé avec toi. Et... ça va peut-être te paraître méchant, mais ne le prends pas comme ça, mais je suis contente quand je rencontre d'autres personnes qui ont du mal avec leur... maladie-pouvoir. Et que...toi aussi tu aies pu mentir pour essayer de le cacher.
On... on devrait commencer par qui à ton avis ?
- Ah euh... Merci... Moi aussi je suis content de t'avoir rencontré, Appia, commença-t-il.
Par qui commencer, hein?
- Commençons par faire profil bas. De mon côté, je parlerai à mon amie Tori. Peut-être que tu pourrais euh... observer les élèves de ta maison? Socialiser avec eux et découvrir un peu leur caractère... Ah par contre, je m'occuperai de parler à Lynn' et Narok moi-même! Je ne veux pas que tu coures de risques si jamais ça tourne au vinaigre, d'accord?
Ça lui faisait spécial de dire ça, il se sentait un peu comme un grand frère en lui parlant ainsi. Ça lui donnait une agréable bouffée de fierté.
- Pour ce qui est des secrets de l'académie, on pourra échanger des informations ensemble pour commencer. Faudra se trouver un coin tranquille pour ne pas être dérangés.
Leurs dortoirs respectifs étaient hors de question, le réfectoire était toujours plein ou presque, le jardin n'était pas toujours pratique à cause de la température extérieure, on ne pouvaient pas parler librement à la bibliothèque...
- Tu connais de bons endroits?, demanda-t-il enfin.
(c) Rin sur Epicode
Re: La vérité sort de la bouche des enfants? (PV Appia)
Cher journal,
C'est décidé, nous allons officiellement former notre groupe d'élèves ! Je crois que ça me plaît bien comme idée. Je ne sais pas si on arrivera à quelque chose mais ça vaut le coup d'essayer ! Ça ne peut pas être pire d'attendre que Déviance ou l'Agence s'occupe de nous. Et puis imagines, si l'un d'eux sait quelque chose sur le directeur ?
Le danger ? Tu veux qu'ils me fassent quoi de pire ?
Oublie ce que je viens de dire...
A l'évocation d'éventuels lieux susceptibles d'abriter leurs réunions, la bouille d'Appia se fendit d'un sourire ravi: elle n'était pas une rubis pour rien !
- La nuit je ne dors pas beaucoup. Alors lorsque les surveillants dorment, j'explore l'académie. Je la connais bien à force !
Elle réfléchit:
- La nuit on pourrait se retrouver dans plein d'endroits. Pour entrer dans la plupart il faut forcer les serrures, sauf parfois quand ils oublient de les fermer. Mais à tout ce qu'on sera on aura bien quelqu'un qui saura faire ça ! Hum... toi par exemple ! Il suffit de glisser un mouchoir dans la serrure, bien enfoncé pour la mouler, puis que tu le changes en or pour remplacer la clé !
Enthousiasmée par son idée, elle reprit cependant:
- Non, pas la nuit... sinon vous seriez tous trop fatigués pendant les cours après. Pendant les temps libres alors. -Son visage s'illumina- On pourrait aller dans la salle de sport, personne n'y va jamais ! Les gens préfèrent le terrain d'entrainement. Ou sinon il y a le bureau des études, si tu as envie de tester des talents de cambrioleur.
Elle lui adressa un clin d'oeil taquin.
Appia était rassurée avec Marco. Il n'avait pas l'air méchant, mais son pouvoir -en admettant qu'il fonctionne sur les humains- le mettait à l'abri du danger, et il semblait avoir de bons amis. Elle était heureuse de pouvoir extérioriser ses réflexions, et de pouvoir confier les décisions importantes à un adulte qui n'en était pas tout à fait un, mais qui au moins ne la prenait pas de haut !
- Narok, Narok,... c'est l'élève des Saphir qui peut se transformer en arbre ? Non ? Tu es sûr ? -elle agita les mains- Un grand avec les cheveux noirs, une tête de bandit... ah si tu vois, on doit parler du même ! -Un fugitif désespoir passa dans le visage de la Romaine- Alors lui aussi est compromis ? Oh... mon Dieu... j'ai le don d'aller vers les gens pas fréquentables !
Sans doute avait-elle fait assez de bêtises pour le moment. Il valait mieux s'en remettre maintenant à Marco pour la suite des évènements, comme celui-ci le suggérait, mais...
Zut quoi ! Elle était grande maintenant, elle avait le droit de s'investir elle aussi !
La romaine eut soudain l'air très gênée:
- Ecoute Marco, je... je ne t'ai pas encore tout dit. Le reste pourra attendre qu'on ait d'autres élèves avec nous, mais... Je connais bien Lynn. Enfin...
Elle déglutit.
- Après l'histoire de déviance et de l'agence, j'ai fugué de l'académie. Je ne voulais plus avoir affaire à eux, et je voulais surtout retrouver le directeur. On était trois à être partis: moi, une saphir appelée Sawako, et... Lynn'. Je ne sais pas ce qui lui est passé par la tête pour changer de camp comme ça, mais je veux la confronter ! La fille qui a été enlevée par Déviance, qui a fugué pour échapper à tout ça, ne peut pas avoir fait tout ça sans raison ! -plus calmement- Et puis je l'ai vue à l'oeuvre, je l'ai vue massacrer quelqu'un. On ne sera pas trop de trois si elle est vraiment devenue méchante.
Ton amie Tori, elle est forte ? Oui ? Ça ira alors. Sinon on pourra toujours demander de l'aide à Yasushi, il me fait peur mais... ce n'est pas un méchant lui au moins. Ni un menteur.
Pas comme certaines, se dit-elle intérieurement, et méchamment, à l'intention d'elle-même.
C'est décidé, nous allons officiellement former notre groupe d'élèves ! Je crois que ça me plaît bien comme idée. Je ne sais pas si on arrivera à quelque chose mais ça vaut le coup d'essayer ! Ça ne peut pas être pire d'attendre que Déviance ou l'Agence s'occupe de nous. Et puis imagines, si l'un d'eux sait quelque chose sur le directeur ?
Le danger ? Tu veux qu'ils me fassent quoi de pire ?
Oublie ce que je viens de dire...
A l'évocation d'éventuels lieux susceptibles d'abriter leurs réunions, la bouille d'Appia se fendit d'un sourire ravi: elle n'était pas une rubis pour rien !
- La nuit je ne dors pas beaucoup. Alors lorsque les surveillants dorment, j'explore l'académie. Je la connais bien à force !
Elle réfléchit:
- La nuit on pourrait se retrouver dans plein d'endroits. Pour entrer dans la plupart il faut forcer les serrures, sauf parfois quand ils oublient de les fermer. Mais à tout ce qu'on sera on aura bien quelqu'un qui saura faire ça ! Hum... toi par exemple ! Il suffit de glisser un mouchoir dans la serrure, bien enfoncé pour la mouler, puis que tu le changes en or pour remplacer la clé !
Enthousiasmée par son idée, elle reprit cependant:
- Non, pas la nuit... sinon vous seriez tous trop fatigués pendant les cours après. Pendant les temps libres alors. -Son visage s'illumina- On pourrait aller dans la salle de sport, personne n'y va jamais ! Les gens préfèrent le terrain d'entrainement. Ou sinon il y a le bureau des études, si tu as envie de tester des talents de cambrioleur.
Elle lui adressa un clin d'oeil taquin.
Appia était rassurée avec Marco. Il n'avait pas l'air méchant, mais son pouvoir -en admettant qu'il fonctionne sur les humains- le mettait à l'abri du danger, et il semblait avoir de bons amis. Elle était heureuse de pouvoir extérioriser ses réflexions, et de pouvoir confier les décisions importantes à un adulte qui n'en était pas tout à fait un, mais qui au moins ne la prenait pas de haut !
- Narok, Narok,... c'est l'élève des Saphir qui peut se transformer en arbre ? Non ? Tu es sûr ? -elle agita les mains- Un grand avec les cheveux noirs, une tête de bandit... ah si tu vois, on doit parler du même ! -Un fugitif désespoir passa dans le visage de la Romaine- Alors lui aussi est compromis ? Oh... mon Dieu... j'ai le don d'aller vers les gens pas fréquentables !
Sans doute avait-elle fait assez de bêtises pour le moment. Il valait mieux s'en remettre maintenant à Marco pour la suite des évènements, comme celui-ci le suggérait, mais...
Zut quoi ! Elle était grande maintenant, elle avait le droit de s'investir elle aussi !
La romaine eut soudain l'air très gênée:
- Ecoute Marco, je... je ne t'ai pas encore tout dit. Le reste pourra attendre qu'on ait d'autres élèves avec nous, mais... Je connais bien Lynn. Enfin...
Elle déglutit.
- Après l'histoire de déviance et de l'agence, j'ai fugué de l'académie. Je ne voulais plus avoir affaire à eux, et je voulais surtout retrouver le directeur. On était trois à être partis: moi, une saphir appelée Sawako, et... Lynn'. Je ne sais pas ce qui lui est passé par la tête pour changer de camp comme ça, mais je veux la confronter ! La fille qui a été enlevée par Déviance, qui a fugué pour échapper à tout ça, ne peut pas avoir fait tout ça sans raison ! -plus calmement- Et puis je l'ai vue à l'oeuvre, je l'ai vue massacrer quelqu'un. On ne sera pas trop de trois si elle est vraiment devenue méchante.
Ton amie Tori, elle est forte ? Oui ? Ça ira alors. Sinon on pourra toujours demander de l'aide à Yasushi, il me fait peur mais... ce n'est pas un méchant lui au moins. Ni un menteur.
Pas comme certaines, se dit-elle intérieurement, et méchamment, à l'intention d'elle-même.
Re: La vérité sort de la bouche des enfants? (PV Appia)
La vérité sort de la bouche des enfants?
Feat Appia
Appia souriait de plus belle, comme si elle mijotait déjà des plans!
- La nuit je ne dors pas beaucoup. Alors lorsque les surveillants dorment, j'explore l'académie. Je la connais bien à force !
Haha, elle lui évoquait bien une espiègle et intrépide héroïne en l'entendant parler. Marco ne put s'empêcher de sourire
à son tour.
- La nuit on pourrait se retrouver dans plein d'endroits. Pour entrer dans la plupart il faut forcer les serrures, sauf parfois quand ils oublient de les fermer. Mais à tout ce qu'on sera on aura bien quelqu'un qui saura faire ça ! Hum... toi par exemple ! Il suffit de glisser un mouchoir dans la serrure, bien enfoncé pour la mouler, puis que tu le changes en or pour remplacer la clé !
- Wow... J'avais jamais pensé à faire ce genre de truc, souffla-t-il.
Elle avait de la suite dans les idées! Il allait devoir creuser bien pour en trouver de son côté pour ne pas être inutile comparé à elle!
La petite Appia reprit, corrigeant son idée précédente.
- Non, pas la nuit... sinon vous seriez tous trop fatigués pendant les cours après. Pendant les temps libres alors. -Son visage s'illumina- On pourrait aller dans la salle de sport, personne n'y va jamais ! Les gens préfèrent le terrain d'entrainement. Ou sinon il y a le bureau des études, si tu as envie de tester des talents de cambrioleur.
- Ah oui! Le bureau des études... Je crois que c'est l'endroit désert par excellence à Tsuki. Pas moyen de trouver quelqu'un pour changer de chambre!
Triste, mais vrai. Heureusement qu'il y avait les arrangements à l'amiable entre élèves et puis... au nombre d'aller et venues d'élèves, les chambres devaient être modifiées en conséquence désormais.
- Narok, Narok,... c'est l'élève des Saphir qui peut se transformer en arbre ? Non ? Tu es sûr ? -elle agita les mains- Un grand avec les cheveux noirs, une tête de bandit... ah si tu vois, on doit parler du même ! -Un fugitif désespoir passa dans le visage de la Romaine- Alors lui aussi est compromis ? Oh... mon Dieu... j'ai le don d'aller vers les gens pas fréquentables !
Marco écarquilla les yeux.
- Se changer en arbre? Non, lui c'est le type flippant qui manipule son propre sang... Enfin, selon la description physique, ça ressemble à ça. Je ne te le conseille pas de lui parler seule... Du moins pas tant que j'en sais plus à son sujet. Mais euh, que veux-tu dire par avoir le don d'aller vers les gens pas fréquentables?
Soudainement, la petite fille eut l'air très gênée, comme si la question l'avait mise mal à l'aise.
- Ecoute Marco, je... je ne t'ai pas encore tout dit. Le reste pourra attendre qu'on ait d'autres élèves avec nous, mais... Je connais bien Lynn. Enfin...
Elle déglutit.
- Après l'histoire de déviance et de l'agence, j'ai fugué de l'académie. Je ne voulais plus avoir affaire à eux, et je voulais surtout retrouver le directeur. On était trois à être partis: moi, une saphir appelée Sawako, et... Lynn'. Je ne sais pas ce qui lui est passé par la tête pour changer de camp comme ça, mais je veux la confronter ! La fille qui a été enlevée par Déviance, qui a fugué pour échapper à tout ça, ne peut pas avoir fait tout ça sans raison ! -plus calmement- Et puis je l'ai vue à l'oeuvre, je l'ai vue massacrer quelqu'un. On ne sera pas trop de trois si elle est vraiment devenue méchante.
Ton amie Tori, elle est forte ? Oui ? Ça ira alors. Sinon on pourra toujours demander de l'aide à Yasushi, il me fait peur mais... ce n'est pas un méchant lui au moins. Ni un menteur.
Marco était quelque peu surpris par cette histoire. Il n'aimait pas imaginer l'enfant affronter Lynn' seule, même s'il comprenait ses raisons. N'y avait-il pas quelqu'un qui pourrait subtilement surveiller Appia pendant l'entretien? Tori pourrait être bien placée pour ça, avec son pouvoir... En même temps, si Appia parlait à la rebelle dans le dortoir Rubis, c'était fichu et elle n'allait pas annoncer ouvertement ''Oh en passant, j'affronte Lynn' seule dans le parc à 20h00 pile!'' donc, pas moyen de l'aider...
- Je... Je comprends, mais si tu te sens en danger, sauve toi... Okay? Quant à Tori elle...
Était-elle forte? Ses flashbacks la concernant menaient toujours mystérieusement à l'infirmerie.
- Elle est solide et du genre déterminée? Et elle manipule les ombres comme personne!
Bon cette dernière partie était quelque peu ''évidente'', mais c'était déjà le mieux qu'il pouvait dire pour être encourageant.
- Sinon euh, où es ton casier? On pourraient se contacter par lettres pour quand on se réunira pour discuter en groupe ou juste nous deux si tu veux. Le mien est assez facile à repérer, il est doré...
Il avait eu une bien drôle d'idée, mais d'avance, on cherchait pas son casier comme ça.
(c) Rin sur Epicode
Re: La vérité sort de la bouche des enfants? (PV Appia)
En réalité, Appia n'avait pas du tout prévu d'affronter Lynn' seule. Plutôt... de la confronter entre quatre yeux, accompagnée d'un ou deux autres élèves aux pouvoirs assez puissants pour intimider la rubis rebelle. Mais elle ne se sentait pas l'envie de détromper Marco et la confiance qu'il plaçait en elle. Et puis elle savait, sans en avoir le courage, qu'elle devrait bien, un jour, avoir elle aussi confiance en ses moyens si elle voulait être traitée comme l'adulte qu'elle estimait être !
A la mention du casier doré de l'émeraude, elle éclata tout simplement de rire !
- Hihihi ! Un casier doré ! Effectivement, ça ne peut être que le tien !
Elle indiqua également la position du sien, un casier repérable car recouvert par sa collection d'autocollants et de gommettes multicolores, qui était devenue assez importante au fil du temps !
- N'hésite pas à y mettre des mots pour qu'on se réunisse, ajouta-t-elle, l'air ravie. J'ai hâte qu'on forme notre petit groupe, et j'espère vraiment qu'on aura de nouvelles informations à échanger. Et sinon... il me reste toujours le plan de la dernière fois, pour avoir des réponses de force !
Récupérant le sac qu'elle avait posé par terre le temps de bavarder, car son poids l'encombrait, elle l'ajusta sur son épaule, vérifia que sa coiffure tenait toujours en place, puis conclut:
- Je te laisse aller parler avec tes amis, et savoir lesquels oseront s'impliquer avec nous alors. Je te mettrai un mot pour te dire comment ça s'est passé avec mademoiselle cheveux rouges !
Elle sembla hésitante.
- Tu... tu ne me laisseras pas tomber toi, n'est-ce pas ?
A la mention du casier doré de l'émeraude, elle éclata tout simplement de rire !
- Hihihi ! Un casier doré ! Effectivement, ça ne peut être que le tien !
Elle indiqua également la position du sien, un casier repérable car recouvert par sa collection d'autocollants et de gommettes multicolores, qui était devenue assez importante au fil du temps !
- N'hésite pas à y mettre des mots pour qu'on se réunisse, ajouta-t-elle, l'air ravie. J'ai hâte qu'on forme notre petit groupe, et j'espère vraiment qu'on aura de nouvelles informations à échanger. Et sinon... il me reste toujours le plan de la dernière fois, pour avoir des réponses de force !
Récupérant le sac qu'elle avait posé par terre le temps de bavarder, car son poids l'encombrait, elle l'ajusta sur son épaule, vérifia que sa coiffure tenait toujours en place, puis conclut:
- Je te laisse aller parler avec tes amis, et savoir lesquels oseront s'impliquer avec nous alors. Je te mettrai un mot pour te dire comment ça s'est passé avec mademoiselle cheveux rouges !
Elle sembla hésitante.
- Tu... tu ne me laisseras pas tomber toi, n'est-ce pas ?
Re: La vérité sort de la bouche des enfants? (PV Appia)
La vérité sort de la bouche des enfants?
Feat Appia
L'émeraude souria lorsqu'il vit la petite fille éclater d'un rire franc.
- Hihihi ! Un casier doré ! Effectivement, ça ne peut être que le tien !
Bon, finalement, peut-être n'avait-il pas eu une si mauvaise idée. Et puis, écrire son nom sur une plaque c'est trop ordinaire. On est un artiste ou on ne l'es pas. Mine de rien, la réaction seule d'Appia avait un peu changé sa manière de pensée. Un peu de positivisme était raffraîchissant.
Il suivit son amie vers son casier, tout aussi coloré avec divers autocollants multicolore. C'était assez rempli, mais Marco n'était pas là pour juger une oeuvre. Et puis, ça reflètait bien la personnalité de la propriétaire.
- N'hésite pas à y mettre des mots pour qu'on se réunisse, ajouta-t-elle, l'air ravie. J'ai hâte qu'on forme notre petit groupe, et j'espère vraiment qu'on aura de nouvelles informations à échanger. Et sinon... il me reste toujours le plan de la dernière fois, pour avoir des réponses de force !
Marco acquiesça avec une légère hésitation. Utiliser la force brute était loin d'être sa spécialité, mais il allait faire de son mieux pour se rendre utile et protéger Appia s'il le fallait. Il aimait se sentir protecteur de quelqu'un et non le contraire pour une fois. Il allait devoir travailler sur lui-même pour bien remplir ce rôle!
- Je te laisse aller parler avec tes amis, et savoir lesquels oseront s'impliquer avec nous alors. Je te mettrai un mot pour te dire comment ça s'est passé avec mademoiselle cheveux rouges !
Si l'asiatique n'avait pas eu les mains prisent dans ses prisons d'or, il aurait volontié levé le pouce.
- Parfait! Ça me convient très bien tout ça, approuva-t-il.
Son sourire s'effaça lorsqu'il vit l'expression hésitante de la jeune Rubis.
- Qu'y a-t-il, Appia?, demanda-t-il.
- Tu... tu ne me laisseras pas tomber toi, n'est-ce pas ?
Il cligna brièvement les yeux devant cette question.
- Bien sûr que non! Je n'abandonne pas mes amis. Je ne te laisserai jamais tomber voyons! Dès que j'ai des informations, je te contacterai.
Marco avait juré cela avant de retourner à son dortoir. Sa prochaine mission: Se libérer de ses gants d'or! Il avait quitté Appia le coeur remplit de sincérité et de positivisme. Il accomplissait ses objectifs et gagnait en confiance. Ce n'est que plus tard qu'il réalisa qu'il n'aurait pas dû faire de promesse qu'il ne pouvait pas tenir...
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