A little pain [Libre]
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A little pain [Libre]
par Okura Enisarin Mar 08 Nov 2016, 20:47
J'ai passé plusieurs semaines à apprendre "A little pain". Oui, j'ai joué beaucoup d'autres musiques entretemps, mais j'ai passé du temps à jouer "A little pain" d'Olivia Lufkin. Cette musique vient de "Nana", une anime japonais romantique qui ne va pas plaire à ceux qui aiment l'action. Mais ce n'est pas du tout ça qui compte. Ce qui compte, c'est la musique en elle-même. J'adore cette musique. Longue? Oui, mais "Asian Dream Song" est longue aussi. Donc, ça ne me dérange pas. J'ai travaillé plusieurs semaines à jouer cette musique. Je dois être fier de mon travail extra-scolaire. Je commence à jouer et à chanter la musique, et je joue et je chante bien cette musique. Je prends beaucoup de plaisir à le jouer, c'est du travail que je fais avec un enthousiasme non dissimulé. Ca joue largement, j'ai envie de dire. Quand je travaille la littérature, je peine beaucoup à apprendre. Lorsque j'ai appris les hiraganas et les katakanas, j'ai pris du plaisir. Donc c'est à peu près la même chose.
Pendant que je joue, j'entends plusieurs personnes qui entrent dans la salle de musique. Je sais que certains d'entre eux ont rarement été dans la salle de musique. Et je sais de quoi je parle, je vais tellement souvent dans la salle de musique que la majorité de mes rencontres se passent dans la salle de musique ou lorsque je vais dans la salle de musique. Lorsque j'ai terminé la musique, je fais une révérence. J'avoue que ça me rappelle la fois où j'étais dans un jardin, où j'ai rencontré Skylinn et Artemis. Mais cette fois-ci c'est dans la salle de musique.
- A little pain:
Pendant que je joue, j'entends plusieurs personnes qui entrent dans la salle de musique. Je sais que certains d'entre eux ont rarement été dans la salle de musique. Et je sais de quoi je parle, je vais tellement souvent dans la salle de musique que la majorité de mes rencontres se passent dans la salle de musique ou lorsque je vais dans la salle de musique. Lorsque j'ai terminé la musique, je fais une révérence. J'avoue que ça me rappelle la fois où j'étais dans un jardin, où j'ai rencontré Skylinn et Artemis. Mais cette fois-ci c'est dans la salle de musique.
Okura Enisarin
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Re: A little pain [Libre]
par Luxia Mar 08 Nov 2016, 21:17
A little pain
Ce matin, par la fenêtre, un ciel gris, nuageux, un ciel que j'ai déjà bien assez vu dans ma vie. Un ciel d'hiver. Déprimant. J'aime pas l'hiver! Vous voulez quoi? Il n'y a pas de soleil, tout est gris, on a de la neige partout... et encore, quand il y a de la neige! Parce que sinon, c'est une espèce de boue collante qui se fout partout. La saison vient à peine de s'achever, j'ai déjà hâte d'être en été! Je continue une bonne minute de fixer l'extérieur. Je ne pourrai pas aller au parc aujourd'hui. Il fait trop moche. Mais qu'est ce que je vais faire alors? J'ai pas envie de rester dans mon dortoir à regarder mazinkaizer en boucle. Je l'ai déjà tellement vu que je connais presque la version italienne par coeur... Je ne vais pas aller en cours, puisque de toute manière si j'y vais je passe mes heures entières à regarder dehors et à me plaindre intérieurement de l'approche de la saison froide.
Je réfléchis. Si je n'ai envie de rien, il faut que je me force. Réfléchissons à un truc que j'aime faire... Écrire!... pas d'inspiration. Dessiner!... hum... quoi? Des arbres? Encore?... CHANTER!!! Ouais. Ça c'est bien. Ou écouter de la musique aussi. Je suis encore jamais allée à la salle de musique. Mais je sais où elle est. J'aimerais bien voir ce que valent ses enceintes. J'espère qu'elles ont de bonnes basses! Vous savez, le genre de bases que vous sentez vibrer dans tout votre corps tellement la musique est forte? J'espère juste qu'il n'y aura pas trop de monde.
Je m'habile donc. Je choisis mon inséparable chemise jaune que j'assortis à une veste, mais pas noire pour une fois. Bleue marine avec des brodures dorées comme des feuilles sur les bords des manches et le col. Elle fait un peu penser aux officiers de la marine. J'aime ce style strict. J'enfile rapidement mon jean puis quitte mon dortoir. Je progresse dans les longs couloirs de l'académie puis arrive finalement devant cette fameuse salle. J'entends quelque-chose. Un son mélodieux et agréable. Quoi d'étonnant devant une salle de musique? J'ouvre la porte le plus discrètement possible pour ne pas déranger l'interprete. Il fini sa chanson sans sembler me remarquer puis titre une révérence. Je reconnais alors Okura. C'est vrai, il avait déjà chanté dans le parc, avec Sky et Artemis, l'autre jour! Il est décidément très doué! J'applaudis puis le félicite:
"-Décidément Okura, tu as un véritable don pour la musique! Ça va depuis la dernière fois? "
Je lui tends la main en lui souriant.
Je réfléchis. Si je n'ai envie de rien, il faut que je me force. Réfléchissons à un truc que j'aime faire... Écrire!... pas d'inspiration. Dessiner!... hum... quoi? Des arbres? Encore?... CHANTER!!! Ouais. Ça c'est bien. Ou écouter de la musique aussi. Je suis encore jamais allée à la salle de musique. Mais je sais où elle est. J'aimerais bien voir ce que valent ses enceintes. J'espère qu'elles ont de bonnes basses! Vous savez, le genre de bases que vous sentez vibrer dans tout votre corps tellement la musique est forte? J'espère juste qu'il n'y aura pas trop de monde.
Je m'habile donc. Je choisis mon inséparable chemise jaune que j'assortis à une veste, mais pas noire pour une fois. Bleue marine avec des brodures dorées comme des feuilles sur les bords des manches et le col. Elle fait un peu penser aux officiers de la marine. J'aime ce style strict. J'enfile rapidement mon jean puis quitte mon dortoir. Je progresse dans les longs couloirs de l'académie puis arrive finalement devant cette fameuse salle. J'entends quelque-chose. Un son mélodieux et agréable. Quoi d'étonnant devant une salle de musique? J'ouvre la porte le plus discrètement possible pour ne pas déranger l'interprete. Il fini sa chanson sans sembler me remarquer puis titre une révérence. Je reconnais alors Okura. C'est vrai, il avait déjà chanté dans le parc, avec Sky et Artemis, l'autre jour! Il est décidément très doué! J'applaudis puis le félicite:
"-Décidément Okura, tu as un véritable don pour la musique! Ça va depuis la dernière fois? "
Je lui tends la main en lui souriant.
(c) Rin sur Académie Tsuki
Luxia
Re: A little pain [Libre]
par Darren Dim 13 Nov 2016, 01:14
L'Aveugle
L'Aveugle
「A Little Pain」
Le froid de l’hiver pénétrait par la fenêtre de mon dortoir, alors fermée. Soucieux du rude temps qui régnait dehors, je m’imaginais un peu le paysage sans grande conviction : y avait-il de la neige, ou bien un simple et sempiternel verglas faisant grimacer les plus maladroits d’entre nous ? Je n’en savais rien, et me savant très gauche, je ne me tenterais pas à aller dehors seul pour aujourd’hui, et pour tous les jours qui suivraient celui-ci.
De toute façon, je savais que je n’allais que peu sortir pendant une très longue période : j’étais loin de m’être complètement accoutumé à l’intérieur de l’académie, alors m’habituer à son extérieur et à ses jardins dits magnifiques, ce sera pour plus tard ! Un faux sourire narquois étira mes lèvres que je savais gercées.
Prudemment, je levais le bras à hauteur de ma tête et posais le bout de mes doigts sur la surface gelée de la vitre : avec un hoquet de surprise, et évoquant une douleur profonde et anxieuse, je retirais brusquement ma main comme si je l’avais alors posée sur une plaque chauffante : le froid était si mordant que j’avais eu la vague impression d’une immense chaleur parcourant ma main : une chaleur si forte que j’aurais été brûlé : était-ce donc ça, la morsure de l’hiver ? Je crois bien que oui.
Étant peu habitué aux sorties hivernales, ne pouvant m’adonner aux joies innombrables de la pratique du ski, je n’étais point accoutumé à cette brûlure froide, et tout ce qui venait avec le vent mordant de l’hiver : jamais je n’avais eu cette si forte impression d’avoir des joues faites de pierre : à peine esquissais-je un mouvement, mon corps entier était parcouru par un frisson dur et complexe à contenir !
Malgré ce froid, j’avais tenu à sortir de mon dortoir, et à faire une excursion à travers les couloirs interminables de cette vieille académie : par les bruits de couloirs, j’avais appris l’existence d’une salle de musique, contenant toutes sortes d’instruments, plus anciens les uns que les autres.
J’imaginais cette salle, parquée, aux odeurs entêtantes de renfermé et de poussière : j’aimais ce genre d’endroits, un peu reculés et désertés par bon ombre des élèves. Peut-être pourrais tomber sur de fins mélomanes… je n’en avais que faire, après tout.
Canne en main, mes vieilles lunettes noirs sur l’arrête de mon nez, j’ouvrais la porte du dortoir et la refermais derrière moi. Je longeais les murs, me dirigeant à la seule puissance du son des voix des âmes hantant et parcourant les couloirs.
Lorsque je frôlais une élève enjouée à l’idée de quelque chose qui m’échappait, je l’agrippais de ma frêle main, et surpassais courageusement les préavis que j’avais sur le monde entier. Je lui adressais alors la parole, et lui demandais l’emplacement de la salle de musique d’un air anxieux et renfrogné.
C’est après avoir entendu ce que je voulais que je commençais à partir, sans avoir dit un semblant de remerciements. La jeune fille à la voix énergique et entraînante me rattrapa brusquement le bras, et le passais autour de mes maigres épaules. Je la devinais plus grande et plus robuste que moi : elle m’entraîna avec vigueur dans les couloirs, et m’accompagna jusqu’à la salle de musique dont je rêvais depuis le début du jour.
Je collais mon oreille contre l’imposante et lourde porte de bois, et écoutais avec attention ce qui se tramait à l’intérieur : rien. Je rentrais et me rapprochais prudemment des gros instruments anciens : pianos, violons, guitares, enceintes, il y avait beaucoup de choses !
Perdu dans la contemplation aveugle de toutes ces merveilles, je n’entendis pas tout de suite le bruit de la porte s’ouvrant sur un élève. Je me cachais rapidement dans la pénombre de la salle, et écoutais avec attention ce qui se tramait.
L’élève s’installa au piano et commença à esquisser une magnifique musique du bout de ses doigts, qui me laissa bouche bée. Ce n’est qu’à la fin du morceau que je reprenais mes esprits, et je poussais un soupir lorsque je t’entendis la porte s’ouvrir une seconde fois.
« Décidément Okura, tu as un véritable don pour la musique ! Ça va depuis la dernière fois ? »
Oh, ils se connaissaient ! L’idiote venait d’applaudir comme une débile, comme si elle le féliciter. Certes, c’était très joli, mais pas de quoi applaudir non plus… Je restais caché, désirant à tout prix voir la suite des événements.
Assis sur le sol dans une position peu confortable, je voulus me redresser un peu en m’aidant de ma canne pour me faire monter en m’appuyant contre le mur : ce n’est que lorsque la canne rencontra un enchevêtrement de fils que je devinais être la victime d’une méprisante situation. La canne se coinça entre les fils que je devinais être reliés aux enceintes, et j’en perdis le contrôle : je lâchais le pommeau, et elle alla rouler sur le sol, à la vue des deux amis.
Quant à moi, je tombais au sol, m’écrasant lourdement contre le plancher, alors que cet effondrement éveillait en moi des douleurs aiguës à l’arrière-train. La tête baissée, mes lunettes glissèrent de mon nez et s’écroulèrent au sol, dans un bruit de verre qui se casse.
De toute façon, je savais que je n’allais que peu sortir pendant une très longue période : j’étais loin de m’être complètement accoutumé à l’intérieur de l’académie, alors m’habituer à son extérieur et à ses jardins dits magnifiques, ce sera pour plus tard ! Un faux sourire narquois étira mes lèvres que je savais gercées.
Prudemment, je levais le bras à hauteur de ma tête et posais le bout de mes doigts sur la surface gelée de la vitre : avec un hoquet de surprise, et évoquant une douleur profonde et anxieuse, je retirais brusquement ma main comme si je l’avais alors posée sur une plaque chauffante : le froid était si mordant que j’avais eu la vague impression d’une immense chaleur parcourant ma main : une chaleur si forte que j’aurais été brûlé : était-ce donc ça, la morsure de l’hiver ? Je crois bien que oui.
Étant peu habitué aux sorties hivernales, ne pouvant m’adonner aux joies innombrables de la pratique du ski, je n’étais point accoutumé à cette brûlure froide, et tout ce qui venait avec le vent mordant de l’hiver : jamais je n’avais eu cette si forte impression d’avoir des joues faites de pierre : à peine esquissais-je un mouvement, mon corps entier était parcouru par un frisson dur et complexe à contenir !
Malgré ce froid, j’avais tenu à sortir de mon dortoir, et à faire une excursion à travers les couloirs interminables de cette vieille académie : par les bruits de couloirs, j’avais appris l’existence d’une salle de musique, contenant toutes sortes d’instruments, plus anciens les uns que les autres.
J’imaginais cette salle, parquée, aux odeurs entêtantes de renfermé et de poussière : j’aimais ce genre d’endroits, un peu reculés et désertés par bon ombre des élèves. Peut-être pourrais tomber sur de fins mélomanes… je n’en avais que faire, après tout.
Canne en main, mes vieilles lunettes noirs sur l’arrête de mon nez, j’ouvrais la porte du dortoir et la refermais derrière moi. Je longeais les murs, me dirigeant à la seule puissance du son des voix des âmes hantant et parcourant les couloirs.
Lorsque je frôlais une élève enjouée à l’idée de quelque chose qui m’échappait, je l’agrippais de ma frêle main, et surpassais courageusement les préavis que j’avais sur le monde entier. Je lui adressais alors la parole, et lui demandais l’emplacement de la salle de musique d’un air anxieux et renfrogné.
C’est après avoir entendu ce que je voulais que je commençais à partir, sans avoir dit un semblant de remerciements. La jeune fille à la voix énergique et entraînante me rattrapa brusquement le bras, et le passais autour de mes maigres épaules. Je la devinais plus grande et plus robuste que moi : elle m’entraîna avec vigueur dans les couloirs, et m’accompagna jusqu’à la salle de musique dont je rêvais depuis le début du jour.
Je collais mon oreille contre l’imposante et lourde porte de bois, et écoutais avec attention ce qui se tramait à l’intérieur : rien. Je rentrais et me rapprochais prudemment des gros instruments anciens : pianos, violons, guitares, enceintes, il y avait beaucoup de choses !
Perdu dans la contemplation aveugle de toutes ces merveilles, je n’entendis pas tout de suite le bruit de la porte s’ouvrant sur un élève. Je me cachais rapidement dans la pénombre de la salle, et écoutais avec attention ce qui se tramait.
L’élève s’installa au piano et commença à esquisser une magnifique musique du bout de ses doigts, qui me laissa bouche bée. Ce n’est qu’à la fin du morceau que je reprenais mes esprits, et je poussais un soupir lorsque je t’entendis la porte s’ouvrir une seconde fois.
« Décidément Okura, tu as un véritable don pour la musique ! Ça va depuis la dernière fois ? »
Oh, ils se connaissaient ! L’idiote venait d’applaudir comme une débile, comme si elle le féliciter. Certes, c’était très joli, mais pas de quoi applaudir non plus… Je restais caché, désirant à tout prix voir la suite des événements.
Assis sur le sol dans une position peu confortable, je voulus me redresser un peu en m’aidant de ma canne pour me faire monter en m’appuyant contre le mur : ce n’est que lorsque la canne rencontra un enchevêtrement de fils que je devinais être la victime d’une méprisante situation. La canne se coinça entre les fils que je devinais être reliés aux enceintes, et j’en perdis le contrôle : je lâchais le pommeau, et elle alla rouler sur le sol, à la vue des deux amis.
Quant à moi, je tombais au sol, m’écrasant lourdement contre le plancher, alors que cet effondrement éveillait en moi des douleurs aiguës à l’arrière-train. La tête baissée, mes lunettes glissèrent de mon nez et s’écroulèrent au sol, dans un bruit de verre qui se casse.
Dernière édition par Hideki le Dim 27 Nov 2016, 18:43, édité 1 fois
Darren
Re: A little pain [Libre]
par Mr. Kabuto Lun 21 Nov 2016, 23:28
Ryo et moi entamons notre deuxième jour dans cette académie. Dehors, tout est gelé. Il ne neige pas encore, mais c'est à peine si la fine couche de givre qui recouvre tout ce monde nous permet de distinguer les couleurs des plantes et des végétaux au travers de cette fenêtre. Je sens que l'hiver s'approche. Cela éveille en moi un sentiment de légèreté. Je m'habille donc pour partir à la découverte de "ma nouvelle maison"; chemise blanche, jean et un gilet quelconque pour ne pas mourir de froid. Ryo est toujours à côté de moi; quoi que je fasse. C'est parfois gênant, mais si c'est le prix à payer pour pouvoir continuer de voir mon frère, il me convient. Je lui parle d'ailleurs en sortant de mon couloir;
"-Tu penses que cette année on pourra passer un Noël tranquil?
-Je n'en sais rien. J'espère. Mais je penses que tu es en sécurité ici."
À chaque fois qu'il dit "tu", je ressens comme un coup de poignard. Il me rappelle que je suis seul, qu'il n'est que dans mon esprit, et qu'il m'a quitté depuis longtemps. Il aurait 19 ans si cet évènement tragique n'avais pas eu lieu... Mais il reste bloqué à seize. Et moi, le petit Koji qu'il a vu grandir toute sa vie, je continue mon chemin...Et je me retrouve âgé d'un an de plus que mon grand frère. Tu parles d'une situation confuse!
Nous nous avançons dans les couloirs, contemplant les hauts murs rénovés récemment et les multiples décoration qui les ornent. Nous passons devant de nombreuses salles, nous jetons un coup d'oeil de temps en temps, nous prenons nos repères. Enfin... C'est surtout je, mais je préfère l'oublier. Alors que nous contiuons notre parcours, il me semble entendre un grand fracas venir de l'une des salles à me droite. Ryo réagit aussi. Sans réfléchir, je rentre. Peut être en claquant un peu la porte... D'ailleurs... Là, je vois un jeune garçon au piano, un autre étalé par terre, tenant une canne et une paire de lunettes noires brisées devant lui, et un autre, debout, étonné. Ah non! C'est une fille en fait! Oups... J'entends Ryo rigoler.
Rha ça va! Par contre... Je ne sais pas du tout dans quel contexte j'arrive. Je décide donc de dire:
"-Bonjour! J'espère que je ne dérange pas! Je m'appelle Koji!"
Je m'approche de celui qui est au sol et lui tends ma main.
"-Tu penses que cette année on pourra passer un Noël tranquil?
-Je n'en sais rien. J'espère. Mais je penses que tu es en sécurité ici."
À chaque fois qu'il dit "tu", je ressens comme un coup de poignard. Il me rappelle que je suis seul, qu'il n'est que dans mon esprit, et qu'il m'a quitté depuis longtemps. Il aurait 19 ans si cet évènement tragique n'avais pas eu lieu... Mais il reste bloqué à seize. Et moi, le petit Koji qu'il a vu grandir toute sa vie, je continue mon chemin...Et je me retrouve âgé d'un an de plus que mon grand frère. Tu parles d'une situation confuse!
Nous nous avançons dans les couloirs, contemplant les hauts murs rénovés récemment et les multiples décoration qui les ornent. Nous passons devant de nombreuses salles, nous jetons un coup d'oeil de temps en temps, nous prenons nos repères. Enfin... C'est surtout je, mais je préfère l'oublier. Alors que nous contiuons notre parcours, il me semble entendre un grand fracas venir de l'une des salles à me droite. Ryo réagit aussi. Sans réfléchir, je rentre. Peut être en claquant un peu la porte... D'ailleurs... Là, je vois un jeune garçon au piano, un autre étalé par terre, tenant une canne et une paire de lunettes noires brisées devant lui, et un autre, debout, étonné. Ah non! C'est une fille en fait! Oups... J'entends Ryo rigoler.
Rha ça va! Par contre... Je ne sais pas du tout dans quel contexte j'arrive. Je décide donc de dire:
"-Bonjour! J'espère que je ne dérange pas! Je m'appelle Koji!"
Je m'approche de celui qui est au sol et lui tends ma main.
[rappel: vous êtes incapables de voir et d'entendre Ryo]
Mr. Kabuto
Re: A little pain [Libre]
par Okura Enisarin Mer 23 Nov 2016, 15:28
La première à entrer dans la salle de musique est Luxia. Et lorsque j'ai terminé, elle applaudit (évidemment, après une musique, il vaut mieux applaudir)A little pain
- HRP:
▬ Décidément Okura, tu as un véritable don pour la musique! Ça va depuis la dernière fois?
▬ Oui, ça va b...
D'un coup, j'entends quelqu'un tomber. Un garçon qui assez fin et aussi pâle qu'Harumi aux yeux gris sans pupille portant des lunettes noires (qui tombent et se cassent) et portant une canne s'écroule sur le sol. La canne, justement s'est emmêlée par des fils reliant aux haut-parleurs de guitare électrique. Et punaise! En posant la guitare, je me relève et me précipite vers le garçon.
▬ Tout va bien!?
Et c'est là qu'une autre personne entre dans la salle de musique. Il tend la main au garçon qui est tombé, par la même occasion.
▬ Bonjour! J'espère que je ne dérange pas! Je m'appelle Koji!
▬ J'ai déjà terminé la musique que je jouais, donc il n'y a aucun dérangement. Je m'appelle Okura.
Et attends, mais comment fait le garçon qui est tombé pour être dans la salle de musique sans que je ne le voit? Je ne l'ai même pas vu entrer dans la salle de musique, peut-être qu'il est arrivé avant moi, mais dans tous les cas comment je pouvais ne pas le voir? A moins qu'il soit caché, ce qui est probable, ou qu'il a un pouvoir d'invisibilité, ce que je peux douter en fonction des cas, ou qu'il peut passer à travers les murs, ce que je n'en pense rien. Mais bon, peut-être que je ne l'ai pas vu dans la salle de musique alors qu'il était visible, ce qui n'est pas vraiment probable car je regarde souvent dans mon champ de vision, et donc c'est totalement débile comme cas.
© PRIDE SUR EPICODE
Okura Enisarin
Re: A little pain [Libre]
par Luxia Mer 23 Nov 2016, 22:16
A little pain
Feat Okura Hideki et Koji
"-Oui, ça va b..."
Un grand bruit l'interrompt. je me retourne en sursaut et découvre un jeune garçon étalé sur le sol. Comment est-il entré? Peu importe. Il semble plutôt mal en point. Comme si il était malade, tout pâle et délavé. Je m'apprête à réagir quand Okura prend les devants et accours vers lui.
"-Tout va bien!?"
Moi, je sais jamais comment réagir dans des situations comme ça. Je remarque une paire de lunettes noires brisées au sol. Et une canne. Un aveugle?... Je me demande encore quoi faire quand un autre entre dans la salle.
"-Bonjour! J'espère que je ne dérange pas! Je m'appelle Koji!"
Euh... Ok. Il rentre, comme ça, il voit pas qu'il vient d'y avoir un accident? Ah bah si. Il vient tendre sa main au pauvre garçon aveugle. Par contre... Si il lui tend la main et que l'autre est bel et bien aveugle, comment il va savoir que Koji lui tend la main? Roh... Je me pose trop de questions. Ça ne changera rien.
"- J'ai déjà terminé la musique que je jouais, donc il n'y a aucun dérangement. Je m'appelle Okura."
Il y a un truc qui me dérange dans sa manière de dire les choses. Mais qu'importe. Oh! Wait! Je note un truc. Koji... Comme Koji Kabuto? Nan, c'est pas possible qu'il s'appelle Kabuto. Ca voudrait dire qu'on est de la même famille si c'était le cas. Et il ne fait ni Français ni Italien. Plutôt asiatique je dirais... Il est grand. Encore un géant. Ses cheveux sont aussi particulièrement désordonnés. Je me présente;
"-Euh... Bonjour. Luxia Kabuto."
J'observe sa réaction.
Un grand bruit l'interrompt. je me retourne en sursaut et découvre un jeune garçon étalé sur le sol. Comment est-il entré? Peu importe. Il semble plutôt mal en point. Comme si il était malade, tout pâle et délavé. Je m'apprête à réagir quand Okura prend les devants et accours vers lui.
"-Tout va bien!?"
Moi, je sais jamais comment réagir dans des situations comme ça. Je remarque une paire de lunettes noires brisées au sol. Et une canne. Un aveugle?... Je me demande encore quoi faire quand un autre entre dans la salle.
"-Bonjour! J'espère que je ne dérange pas! Je m'appelle Koji!"
Euh... Ok. Il rentre, comme ça, il voit pas qu'il vient d'y avoir un accident? Ah bah si. Il vient tendre sa main au pauvre garçon aveugle. Par contre... Si il lui tend la main et que l'autre est bel et bien aveugle, comment il va savoir que Koji lui tend la main? Roh... Je me pose trop de questions. Ça ne changera rien.
"- J'ai déjà terminé la musique que je jouais, donc il n'y a aucun dérangement. Je m'appelle Okura."
Il y a un truc qui me dérange dans sa manière de dire les choses. Mais qu'importe. Oh! Wait! Je note un truc. Koji... Comme Koji Kabuto? Nan, c'est pas possible qu'il s'appelle Kabuto. Ca voudrait dire qu'on est de la même famille si c'était le cas. Et il ne fait ni Français ni Italien. Plutôt asiatique je dirais... Il est grand. Encore un géant. Ses cheveux sont aussi particulièrement désordonnés. Je me présente;
"-Euh... Bonjour. Luxia Kabuto."
J'observe sa réaction.
(c) Rin sur Académie Tsuki
Luxia
Re: A little pain [Libre]
par Darren Dim 27 Nov 2016, 18:43
L'Aveugle
L'Aveugle
「A Little Pain」
Le guitariste s’était précipité sur moi, dans la seconde où ma chute fracassante s’était fait entendre. Légèrement agacé par ce comportement plutôt… comment dirais-je… insipide, je ne décidais pas de lui répondre. Déjà, pour qui se prenait-il, à m’agresser comme ça ? Je ne lui avais rien demandé ! Une haine insoupçonnée envers ce type-qui-joue-de-la-guitare naissait au plus profond de moi, et ce sentiment farouche me donnait envie de le frapper. Heureusement pour lui, je n’en avais niles moyens, ni le courage.
Alors que je pensais être tranquille, un invité surprise fit son apparition, et je devinais sans mal qu’il avait eu du mal à comprendre cette cocasse situation ! Le bonhomme se présentait tout juste, d’ubn air trop sûr de lui pour être totalement conscient. Ne voyait-il pas que je venais de faire une chute horrible, et que je venais de casser mes… lunettes. N’étais-je que si peu important, aux yeux de tout le monde ? Aussi, ce n’était peut-être pas si mal.
Koji, le gars-au-surplus-de-confiance, Okura-le-guitariste-harceleur, et… Luxia, une jeune fille sûrement trop oisive. Comme toutes les filles. Elle me faisait terriblement penser à ma chère mère, qui, étrangement, ne me manquait pas. C’était bien la seule femme que j’avais connu… et je pense qu’elle était sûrement la plus oisive de toutes. Mon enfance avait été bercée par des figures masculines, oubliées ou inoubliées ; pas par des femmes.
Loin de savoir que le Très-Confiant me tendait sa main, je commençais à tâtonner le sol de mes courtes et maigres mains, à la recherche de me canne qui avait roulé plus loin. Trop loin pour que je sois en mesure de la récupérer seul. Alors que j’avançais, plongé à quatre pattes dans la pénombre de la salle, mon genou vint s’écraser contre les débris de verres de mes Feu-lunettes.
Une douleur perçante me traversa les membres, et je poussais un piaulement aigüe de bête à l’agonie, avant de m’asseoir sur mon arrière-train, d’un air découragé.
C’était dans ses moments de perdition que je ne savais plus ce que je faisais, ni qui j’étais vraiment. L’enfant à l’enfance altérée et pourchassée ue j’étais ressortais, je devenais celui que j’aurai voulu être : un garçon innocent, insouciant de ce qui l’entoure. C’était sous les yeux médusés des personnes présentes dans la salle que j’effectuais mes petites affaires dignes d’un enfant de quatre ans.
Quand j’étais comme ça, on me déclarait quelques fois de « mignon ». Foutaises. C’est de ma petite voix aigüe et défiant les âges que je réclamais de l’aide, d’un air craintif, mais adorable.
Alors que je pensais être tranquille, un invité surprise fit son apparition, et je devinais sans mal qu’il avait eu du mal à comprendre cette cocasse situation ! Le bonhomme se présentait tout juste, d’ubn air trop sûr de lui pour être totalement conscient. Ne voyait-il pas que je venais de faire une chute horrible, et que je venais de casser mes… lunettes. N’étais-je que si peu important, aux yeux de tout le monde ? Aussi, ce n’était peut-être pas si mal.
Koji, le gars-au-surplus-de-confiance, Okura-le-guitariste-harceleur, et… Luxia, une jeune fille sûrement trop oisive. Comme toutes les filles. Elle me faisait terriblement penser à ma chère mère, qui, étrangement, ne me manquait pas. C’était bien la seule femme que j’avais connu… et je pense qu’elle était sûrement la plus oisive de toutes. Mon enfance avait été bercée par des figures masculines, oubliées ou inoubliées ; pas par des femmes.
Loin de savoir que le Très-Confiant me tendait sa main, je commençais à tâtonner le sol de mes courtes et maigres mains, à la recherche de me canne qui avait roulé plus loin. Trop loin pour que je sois en mesure de la récupérer seul. Alors que j’avançais, plongé à quatre pattes dans la pénombre de la salle, mon genou vint s’écraser contre les débris de verres de mes Feu-lunettes.
Une douleur perçante me traversa les membres, et je poussais un piaulement aigüe de bête à l’agonie, avant de m’asseoir sur mon arrière-train, d’un air découragé.
C’était dans ses moments de perdition que je ne savais plus ce que je faisais, ni qui j’étais vraiment. L’enfant à l’enfance altérée et pourchassée ue j’étais ressortais, je devenais celui que j’aurai voulu être : un garçon innocent, insouciant de ce qui l’entoure. C’était sous les yeux médusés des personnes présentes dans la salle que j’effectuais mes petites affaires dignes d’un enfant de quatre ans.
Quand j’étais comme ça, on me déclarait quelques fois de « mignon ». Foutaises. C’est de ma petite voix aigüe et défiant les âges que je réclamais de l’aide, d’un air craintif, mais adorable.
Darren
Re: A little pain [Libre]
par Mr. Kabuto Dim 27 Nov 2016, 22:23
Le jeune homme à la guitare est lui aussi en train d'offrir son aide au garçon sans pupilles. Ce détail lui donne un air étrange. Il ne semble pas remarquer notre présence ni même voir ce qui est autour de lui. Attendez... Voir... OH MERDE! Il est sûrement aveugle... Je me sens débile... Ryo est mal à l'aise. Le guitariste me répond:
"-J'ai déjà terminé la musique que je jouais, donc il n'y a aucun dérangement. Je m'appelle Okura."
Il me dit ça... Mais j'ai quand même l'impression d'être arrivé au beau milieu d'une action. Peu importe. Je le salue et le remercie d'un sourire. L'autre se présente à son tour, m'apportant par sa voix la preuve qu'elle est bel et bien une fille;
"-Euh... Bonjour. Luxia Kabuto."
Elle a l'air de ne pas savoir où se mettre. Et... J'ai l'impression qu'elle me regarde bizarrement... Je l'ignore et me retourne vers le non-voyant qui cherche tant bien que mal quelque chose sur le sol. Il se déplace à quatre pattes en tapotant le sol pour tenter de s'y retrouver. Il s'approche dangereusement de ses lunettes brisées. Je commence à crier
"-ATTENTI..."
Quand un cri strident vient me déchirer les tympans. Trop tard. Il s'est enfoncé les brisures du verre dans le genou. Le spectacle n'est guère plaisant. J'ai mal pour lui. Ryo, lui, semble totalement indifférent. Des fois je ne le comprend vraiment pas...
"-Attends! Est-ce que tu veux de l'aide?"
"-J'ai déjà terminé la musique que je jouais, donc il n'y a aucun dérangement. Je m'appelle Okura."
Il me dit ça... Mais j'ai quand même l'impression d'être arrivé au beau milieu d'une action. Peu importe. Je le salue et le remercie d'un sourire. L'autre se présente à son tour, m'apportant par sa voix la preuve qu'elle est bel et bien une fille;
"-Euh... Bonjour. Luxia Kabuto."
Elle a l'air de ne pas savoir où se mettre. Et... J'ai l'impression qu'elle me regarde bizarrement... Je l'ignore et me retourne vers le non-voyant qui cherche tant bien que mal quelque chose sur le sol. Il se déplace à quatre pattes en tapotant le sol pour tenter de s'y retrouver. Il s'approche dangereusement de ses lunettes brisées. Je commence à crier
"-ATTENTI..."
Quand un cri strident vient me déchirer les tympans. Trop tard. Il s'est enfoncé les brisures du verre dans le genou. Le spectacle n'est guère plaisant. J'ai mal pour lui. Ryo, lui, semble totalement indifférent. Des fois je ne le comprend vraiment pas...
"-Attends! Est-ce que tu veux de l'aide?"
Mr. Kabuto
Re: A little pain [Libre]
par Okura Enisarin Mer 30 Nov 2016, 13:44
Luxia, elle, a l'air d'être mal à l'aise. Je ne sais pas trop si c'est la timidité, mais en tout cas, c'est surprenant.A little pain
▬ Euh... Bonjour. Luxia Kabuto.
Le jeune garçon a l'air de chercher quelque chose, mais quoi? La canne? Vu l'absence de pupille, ça ne m'étonne pas. Je vais vers la canne, je démêle les fils et je retire la canne. D'un coup, le certain Koji crie.
▬ ATTENTI...
Un cri strident se fait retentir et ça fait vraiment mal aux oreilles. Je ne peux pas m'empêcher de crier "いたい! (Itai! (Aïe!))". Je regarde dans sa direction et je me rends compte qu'il a mis un genou dans quelques brisures de verre (en plus de se mettre sur le derrière). Tu m'étonnes que ça fasse mal.
▬ Attends! Est-ce que tu veux de l'aide?
Je mets délicatement la canne à portée d'une des mains du garçon. Vu qu'il n'a pas de pupille, il ne le voit probablement pas, je pense qu'il est malvoyant, comme Venda. Mais après, je ne sais pas trop s'il est vraiment malvoyant, mais bon, le manque de pupille peut faire dire qu'il est malvoyant (et Amateratsu sait que je déteste le mot "aveugle"). Après lui avoir rendu la canne, je pense qu'on a besoin de passer le balai pour ça.
▬ J'arrive, je vais aller chercher un balai.
Je sors de la salle de musique pour aller chercher un balai (avec une pelle, bien entendu). Lorsque j'en ai trouvé un, je retourne dans la salle de musique afin de passer le balai pour les brisures de verre. Après avoir passé le balai, je sors afin de mettre les bris de verre dans une poubelle et ranger le balai (et la pelle). Après ça, je retourne à la salle de musique.
© PRIDE SUR EPICODE
Okura Enisarin
Re: A little pain [Libre]
par Luxia Sam 03 Déc 2016, 21:12
A little pain
Feat Okura Hideki et Koji
Il ne réagit pas spécialement. C'est bien ce que je pensais. Je délire. Overdose d'animes. L'aveugle tapote le sol, sûrement à la recherche de quelque chose. Okura se penche sur les câbles dans lesquelles sont emmêlés la canne. Il la dégage et la lui tend pendant que Koji crie.
"-ATTENTI..."
Le garçon au sol s'appuie sur les morceaux de verre de ses lunettes et pousse un cri perçant. Je ferme les yeux et me couvre les oreilles de mes mains.
"-Attends! Est-ce que tu veux de l'aide?"
Une fois le cri terminé, Koji se précipite vers le garçon en lui proposant son aide, et Okura part chercher un balai après avoir encore dit quelque chose en Japonais. Pour ma part, il me semble que la santé du garçon est plus importante que le ménage;
"-Moi je vais trouver du désinfectant!"
Et je sors derrière lui. Je me dirige vers l'infirmerie, trouve une bouteille d'alcool médical et du coton, et reviens le plus vite possible dans la pièce. Okura est déjà de retour. Je commence à imbiber le coton de désinfectant et m'approche du blessé. Oui, par moment, il m'arrive de prendre soin des autres.
"-ATTENTI..."
Le garçon au sol s'appuie sur les morceaux de verre de ses lunettes et pousse un cri perçant. Je ferme les yeux et me couvre les oreilles de mes mains.
"-Attends! Est-ce que tu veux de l'aide?"
Une fois le cri terminé, Koji se précipite vers le garçon en lui proposant son aide, et Okura part chercher un balai après avoir encore dit quelque chose en Japonais. Pour ma part, il me semble que la santé du garçon est plus importante que le ménage;
"-Moi je vais trouver du désinfectant!"
Et je sors derrière lui. Je me dirige vers l'infirmerie, trouve une bouteille d'alcool médical et du coton, et reviens le plus vite possible dans la pièce. Okura est déjà de retour. Je commence à imbiber le coton de désinfectant et m'approche du blessé. Oui, par moment, il m'arrive de prendre soin des autres.
(c) Rin sur Académie Tsuki
Luxia
Re: A little pain [Libre]
par Darren Lun 19 Déc 2016, 13:30
L'Aveugle
L'Aveugle
「A Little Pain」
Je pliais mon genou blessé contre mon étroite poitrine, alors que mes mains restaient posées fermement sur le mollet de cette même jambe, pour l’empêcher de se déloger et d’échapper à mon emprise. Je restais prostré dans cette position, là, écoutant les gémissements paniqués des autres, souhaitant m’aider. L’un cherchait un balai pour enlever les débris de verres, les deux autres cherchaient à me soigner, sans vraiment savoir où commencer.
Étourdi par le brouhaha cauchemardesque qui résonnait ici-bas, subtil mélange d’éclats de voix, et de bruits crissant de chaussures, je finis par prendre ma tête entre mes mains, tentant péniblement de me boucher les oreilles pour échapper à cette situation embarrassante.
La douleur venait, douloureuses piques sanguines qui déchiraient ma peau fragilisée par les coups. Une larme coulait le long de ma joue, bientôt suivies par une dizaine d’autres. Je me mis à pleurer, tel un enfant venant de faire une vertigineuse et ridicule chute à vélo. Je gémissais, criais, presque, réclamant toute l’attention dont j’avais besoin, malgré le fait que j’en recevais plutôt beaucoup pour cette simple égratignure.
Mes pleurs résonnaient dans cette pièce fourrée d’instruments et d’objets antiques, alors que mes cris perçants et infantiles faisaient augmenter la douce panique de mes camarades. Me réduisant à l’état de simple enfant idiot et gâté, je commençais à geindre d’une voix aigüe.
« J’ai mal ! »
Je recommençais ce petit cirque qui rendrait n’importe qui fou, criant ma douleur –quoique très exagérée- au monde entier, et suppliant l’Académie toute entière de me venir en aide. Je continuais de pleurer, attendant un quelconque réconfort de la part de tous.
Je pensais, à la manière d’un enfant en détresse appelant sa mère, que cette « Luxia » allait me venir en aide, poussée par un quelconque instinct de protection. C’est vrai, j’étais encore un enfant, et j’étais très petit au final, alors cela restait possible. Quant aux deux autres, tant qu’il m’aidait un minium, je n’allais pas trop leur en revoir.
Étourdi par le brouhaha cauchemardesque qui résonnait ici-bas, subtil mélange d’éclats de voix, et de bruits crissant de chaussures, je finis par prendre ma tête entre mes mains, tentant péniblement de me boucher les oreilles pour échapper à cette situation embarrassante.
La douleur venait, douloureuses piques sanguines qui déchiraient ma peau fragilisée par les coups. Une larme coulait le long de ma joue, bientôt suivies par une dizaine d’autres. Je me mis à pleurer, tel un enfant venant de faire une vertigineuse et ridicule chute à vélo. Je gémissais, criais, presque, réclamant toute l’attention dont j’avais besoin, malgré le fait que j’en recevais plutôt beaucoup pour cette simple égratignure.
Mes pleurs résonnaient dans cette pièce fourrée d’instruments et d’objets antiques, alors que mes cris perçants et infantiles faisaient augmenter la douce panique de mes camarades. Me réduisant à l’état de simple enfant idiot et gâté, je commençais à geindre d’une voix aigüe.
« J’ai mal ! »
Je recommençais ce petit cirque qui rendrait n’importe qui fou, criant ma douleur –quoique très exagérée- au monde entier, et suppliant l’Académie toute entière de me venir en aide. Je continuais de pleurer, attendant un quelconque réconfort de la part de tous.
Je pensais, à la manière d’un enfant en détresse appelant sa mère, que cette « Luxia » allait me venir en aide, poussée par un quelconque instinct de protection. C’est vrai, j’étais encore un enfant, et j’étais très petit au final, alors cela restait possible. Quant aux deux autres, tant qu’il m’aidait un minium, je n’allais pas trop leur en revoir.
Darren
Re: A little pain [Libre]
par Mr. Kabuto Lun 19 Déc 2016, 18:41
La blondasse part chercher du désinfectant, et moi, malgré ma proposition, je reste planté là comme l'imbécile que je suis. Le garçon revient et commence à balayer la salle et à retirer les quelques bouts de verre brisés pendant que l'autre arrive armée d'une bouteille d'alcool. L'aveugle geint à m'en percer les tympans. Je me bouche les oreilles pour éviter que cela ne se produise; on ne sait jamais. Mon frère m'imite. Pourtant, il me semble qu'il est incapable de ressentir la douleur. Je commence à sérieusement en douter quand, trop occupé à crisper mon visage de douleur, je ne remarque pas qu'il prend le contrôle de mon corps. Je change donc de physique, de vêtements (voir signature si vous voulez décrire Ryo) et de voix. Et lui laissant le contrôle total des commandes, ne l'empêche pas de me faire crier;
"-Mais tu ne peux pas arrêter de gueuler?!?"
De ma voix modifiée par sa présence. Une fois ce fait, il ressort. Je récupère mes cheveux antigravitationnels et mon timbre habituel et, ayant été pris par surprise par Ryo, souffre d'un violent mal de tête. Je saisis mon crâne entre mes mains et m’assois sur l'une des quelques chaises de la salle, en attendant que ce cri d'agonie et ma migraine ne cessent. Au passage, je jette un regard noir dans le vide, ou plutôt vers Ryo, qui se fout complètement de son acte, puisque les conséquences retomberont sur moi. J'espère juste que le pauvre a compris que ce n'était pas moi qui ait dit ça. Normalement, il devrait, puisque ma voix avait changé, mais on ne sait jamais.
"-Mais tu ne peux pas arrêter de gueuler?!?"
De ma voix modifiée par sa présence. Une fois ce fait, il ressort. Je récupère mes cheveux antigravitationnels et mon timbre habituel et, ayant été pris par surprise par Ryo, souffre d'un violent mal de tête. Je saisis mon crâne entre mes mains et m’assois sur l'une des quelques chaises de la salle, en attendant que ce cri d'agonie et ma migraine ne cessent. Au passage, je jette un regard noir dans le vide, ou plutôt vers Ryo, qui se fout complètement de son acte, puisque les conséquences retomberont sur moi. J'espère juste que le pauvre a compris que ce n'était pas moi qui ait dit ça. Normalement, il devrait, puisque ma voix avait changé, mais on ne sait jamais.
Mr. Kabuto
Re: A little pain [Libre]
par Okura Enisarin Lun 19 Déc 2016, 21:05
Du moins, c'est ce que je comptais faire, car pendant que je passe le balai, il y a une grand imprévu de type santé: si on retire le fait que Luxia désinfecte la blessure au genou du petit avec un désinfectant, le petit, justement, casse les oreilles en criant... enfin que dis-je? Hurlant et toujours avec ce cri strident. J'ai envie de dire "Peux-tu arrêter de hurler, s'il te plaît?", mais je ne peux que me contenter de crier (en allongeant chaque syllabe) "いたい!" Et je remarque que ce Koji change de physique et de vêtements pour un blond portant un manteau brun, une chemise à rayures bleues et un jean. Et il crie:A little pain
▬ Mais tu ne peux pas arrêter de gueuler?!?
Whoh! Même sa voix a changé! Après ça, son physique et ses vêtements changent encore pour ce qu'il porte avant de crier. Alors c'est ça son pouvoir? De changer d'apparence? Quoique, ça peut être une schizophrénie couplée à un pouvoir de changer d'apparence. Je n'en sais rien du tout, je ne suis pas dans son esprit. Après ça, il ses met à regarder dans le vide, pendant que je ramasse les derniers morceaux de verre. Après ça, je mets les morceaux de verres dans une poubelle et je pose le balai et la pelle là où je l'ai récupéré. Après ça, je retourne dans la salle de musique et j'espère que ce petit a fini de hurler, car non seulement ça casse les oreilles à ceux des alentours (et même de certaines classes), mais en plus ça fait mal à la gorge pour lui, à force. J'espère juste qu'il n'a pas le même pouvoir que Capucine. M'enfin, je vois qu'il ne met pas ses mains sur sa tête.
© PRIDE SUR EPICODE
Okura Enisarin
Re: A little pain [Libre]
par Luxia Lun 19 Déc 2016, 23:23
A little pain
Feat Okura Hideki et Koji
Je m'approche prudemment du blessé, comme si je craignais que dans un accès de douleur, il ne me saute à la gorge. J'ignore les activités d'Okura ou cette nouvelle voix qui crie une remarque que je trouve fort désobligeante, bien que je sois curieuse d'en connaître la source. Je me met à genou à côté du jeune homme, et je remarque que des larmes coulent sur sa joue. Ma gorge se serre. Il fait peine à voir. Je décale délicatement sa main de sa blessure et lui donne la mienne.
"-Si tu as mal, tu n'as qu'à serrer."
Ainsi, il passera la brûlure de l'alcool en serrant ma main. De toute manière, il ne fera pas grand mal comme ça. J'applique le coton imbibé sur sa blessure, et, pendant ce court instant, mon esprit s'évade complètement.
Avant. C'était avant. Je prenais toujours soin de tout le monde. J'étais qualifiée d'adorable, de gentille, de tout ce genre de choses. Mais quand même, on m'a trahie. À moins que j'ai juste été trop naïve pour voir que je n'aurais jamais dû accorder ma confiance. Et voilà. Je suis devenue froide, distante, instable, yandere... Et là, l'ancienne moi ressurgit comme de nulle part. Dans le fond, je suis et ai toujours été bienveillante, mais pourquoi refuse-je de sourire comme avant? Je ne sais pas. Trop de questions. Pourquoi la gamine parfaite ressort maintenant? ... j'ai une hypothèse. Je sais que je ne veux pas que qui que ce soit ne vive ce que j'ai vécu, et que je veux me vanger. Je sais que j'aurais voulu qu'on me vienne en aide comme je venais en aide aux autres. Probablement, le voir, comme ça, au sol, avec sa blessure et ses cris sans personne pour accourir, peut être que ça m'a rappelé... Moi.
Je l'aide comme j'aurais voulu qu'on m'aide, et l'espace d'un instant, mon passé refait surface. Je regarde dans le vide. Je nettoie la plaie d'une main pendant que l'autre, sans que je ne le remarque vraiment, se fait serrer par celle du jeune garçon. J'ai fait des choses que je ne me serais jamais pardonnée auparavant. Ma colère est devenue le facteur le plus influent sur mes actions, alors qu'il était autrefois le bonheur des gens. Je me demande parfois "est ce que j'aurais été fière de ce que je suis aujourd'hui?" Et à chaque fois, je finis par me dire qu'aujourd'hui, je déteste celle que j'étais, alors que pourtant, j'étais le bien. Je continue de me perdre dans mes pensées, et, à mon tour, de mes yeux qui ne clignent plus, s'échappe une larme dont le sens n'est connu que de moi. Un conflit interne enfoui dont personne ne comprend l'issue. La goutte glisse, doucement, pour bien indiquer sa présence, puis finalement, tombe et vient s'écraser sur la jambe du malheureux, à un centimètre à peine de sa plaie.
"-Si tu as mal, tu n'as qu'à serrer."
Ainsi, il passera la brûlure de l'alcool en serrant ma main. De toute manière, il ne fera pas grand mal comme ça. J'applique le coton imbibé sur sa blessure, et, pendant ce court instant, mon esprit s'évade complètement.
Avant. C'était avant. Je prenais toujours soin de tout le monde. J'étais qualifiée d'adorable, de gentille, de tout ce genre de choses. Mais quand même, on m'a trahie. À moins que j'ai juste été trop naïve pour voir que je n'aurais jamais dû accorder ma confiance. Et voilà. Je suis devenue froide, distante, instable, yandere... Et là, l'ancienne moi ressurgit comme de nulle part. Dans le fond, je suis et ai toujours été bienveillante, mais pourquoi refuse-je de sourire comme avant? Je ne sais pas. Trop de questions. Pourquoi la gamine parfaite ressort maintenant? ... j'ai une hypothèse. Je sais que je ne veux pas que qui que ce soit ne vive ce que j'ai vécu, et que je veux me vanger. Je sais que j'aurais voulu qu'on me vienne en aide comme je venais en aide aux autres. Probablement, le voir, comme ça, au sol, avec sa blessure et ses cris sans personne pour accourir, peut être que ça m'a rappelé... Moi.
Je l'aide comme j'aurais voulu qu'on m'aide, et l'espace d'un instant, mon passé refait surface. Je regarde dans le vide. Je nettoie la plaie d'une main pendant que l'autre, sans que je ne le remarque vraiment, se fait serrer par celle du jeune garçon. J'ai fait des choses que je ne me serais jamais pardonnée auparavant. Ma colère est devenue le facteur le plus influent sur mes actions, alors qu'il était autrefois le bonheur des gens. Je me demande parfois "est ce que j'aurais été fière de ce que je suis aujourd'hui?" Et à chaque fois, je finis par me dire qu'aujourd'hui, je déteste celle que j'étais, alors que pourtant, j'étais le bien. Je continue de me perdre dans mes pensées, et, à mon tour, de mes yeux qui ne clignent plus, s'échappe une larme dont le sens n'est connu que de moi. Un conflit interne enfoui dont personne ne comprend l'issue. La goutte glisse, doucement, pour bien indiquer sa présence, puis finalement, tombe et vient s'écraser sur la jambe du malheureux, à un centimètre à peine de sa plaie.
(c) Rin sur Académie Tsuki
Luxia
Re: A little pain [Libre]
par Darren Lun 23 Jan 2017, 16:40
L'Aveugle
L'Aveugle
「A Little Pain」
Je sursautais, intimidé, lorsque une voix rauque et forte résonna dans toute la pièce, écho douloureux empli de haine. J'écarquillais mes yeux vitreux, sous le choc de la violence de l'insulte. S'adressait-il vraiment à moi ? Évidemment, j'étais bien le seul qui hurlait ici...
Mon coeur brûlait de haine envers cet homme, mais une frayeur étrange m'avait envahi, et je me savais impossible de faire le moindre geste envers ce vil individu.
Mon attention se déporta sur la jeune fille qui désinfectait avec patience mon genou. Je baissais la tête à sa hauteur, et la contemplai de mes yeux aveugles. J'aurai aimé que mon regard soit aussi perçant que les autres, pour qu'elle se sente observée et qu'elle lève la tête vers moi. Mais cela n'arriva pas ; peut-être était-elle trop impliquée dans sa tâche ?
Je m'imaginais cette pauvre fille, étant obligée de se soumettre à mes cris, et mes plaintes, et mes pleurs. J'avais arrêté de gémir depuis que la brute m'avait ordonné de le faire : je ne me disais pas soumis, non ! Mais le frisson qui m'avait parcouru suite à cette surprise terrifiante m'avait laissé sans voix.
"Si tu as mal, tu n'as qu'à serrer."
Luxia glissait sa main dans la sienne, désireuse de vouloir m'aider. Je rosissais, légèrement intimidé par son comportement. Pourquoi m'était-elle si dévouée ? Était-ce parce qu'elle avait pitié de moi ? Je n'en savais rien, mais je courbais le dos devant cette politesse. Je resserrais timidement sa main, et me préparais mentalement à sentir la brûlure.
Je poussais un ultime hurlement, que je m'empressais de faire taire ; par peur de la brute, mais aussi parce que je ne voulais pas blesser la jeune fille qui prenait tant soin de moi.
Mon coeur brûlait de haine envers cet homme, mais une frayeur étrange m'avait envahi, et je me savais impossible de faire le moindre geste envers ce vil individu.
Mon attention se déporta sur la jeune fille qui désinfectait avec patience mon genou. Je baissais la tête à sa hauteur, et la contemplai de mes yeux aveugles. J'aurai aimé que mon regard soit aussi perçant que les autres, pour qu'elle se sente observée et qu'elle lève la tête vers moi. Mais cela n'arriva pas ; peut-être était-elle trop impliquée dans sa tâche ?
Je m'imaginais cette pauvre fille, étant obligée de se soumettre à mes cris, et mes plaintes, et mes pleurs. J'avais arrêté de gémir depuis que la brute m'avait ordonné de le faire : je ne me disais pas soumis, non ! Mais le frisson qui m'avait parcouru suite à cette surprise terrifiante m'avait laissé sans voix.
"Si tu as mal, tu n'as qu'à serrer."
Luxia glissait sa main dans la sienne, désireuse de vouloir m'aider. Je rosissais, légèrement intimidé par son comportement. Pourquoi m'était-elle si dévouée ? Était-ce parce qu'elle avait pitié de moi ? Je n'en savais rien, mais je courbais le dos devant cette politesse. Je resserrais timidement sa main, et me préparais mentalement à sentir la brûlure.
Je poussais un ultime hurlement, que je m'empressais de faire taire ; par peur de la brute, mais aussi parce que je ne voulais pas blesser la jeune fille qui prenait tant soin de moi.
Darren
Re: A little pain [Libre]
par Mr. Kabuto Mar 24 Jan 2017, 00:16
▲
▼▼
A little pain
▲
Si vous deveniez comme Ryo, une entité étrange sans moyen d'influencer le monde, que feriez vous? J'ai longtemps pour ma part réfléchi à cette question, étant donné qu'elle me concerne largement. Voici la réponse que j'ai trouvée la plus probable. Pour commencer, je découvrirai tout ce que je n'ai pas encore vu ou su dans ce monde, et tout s'éclaircirait. En écoutant les gens, en me déplaçant un peu partout, en voyant tout les points de vue possibles, tout deviendrait plus clair. Plus rien n'aurait plus aucun secret pour moi. Je serais l'ultime mystère qu'il me resterait à percer par moi même. Seulement, l'ennui arriverait bien vite, et avec lui la dépression, et l'envie d'en finir. Maintenant que je n'aurais plus rien à faire, ma vie (si il était encore juste de lui donner ce titre) n'aurait plus aucun sens. Mais je continuerais d'exister, sans savoir vraiment pourquoi, blasé, et continuant d'être spectateur du grand théâtre qu'est le monde. Dégoûté de savoir que jamais je ne pourrais mettre mon savoir à profit, et que pour couronner le tout plus personne ne se souviendrait de moi.
Voilà.
Pourquoi cette introduction? Tout simplement parce que je pense que c'est plus ou moins le trajet que Ryo a suivi à mes côtés depuis qu'il a quitté notre monde, ou du moins son corps. Je suis sa seule façon de rentrer en contact avec l'extérieur, et il se fiche des répercussions que cela peut avoir sur moi, du moment qu'il peut profiter d'un instant de vulnérabilité pour brièvement ressusciter.
Je suis donc assis, la tête dans mes mains, sur une chaise, gêné de l'acte de mon frère. En tout cas, ça aura été efficace, il n'y a plus le moindre bruit. Mais est ce que tant de violence était nécessaire?... C'est sûrement sur le coup de l'énervement que les mots lui ont échappé, et même si l'aveugle n'a pas moyen à ma connaissance de savoir que cette voix et moi ne faisons qu'un, je ne peux m'empêcher de dire d'un air désolé;
"-Excuse moi... Ryo est un peu excessif..."
Si jamais il vouait reprendre le contrôle pour ajouter quelque chose, je l'en empêcherais. Je suis sur mes gardes maintenant. La jeune fille pense la blessure avec une grand attention, même si son regard semble vide, absent. Il me semble même apercevoir une larme couler le long de sa joue puis tomber, mais je ne suis pas dans une situation parfaite pour faire un commentaire quelconque en ce moment, et rien ne me prouve que ce n'est pas une hallucination due à mon mal de tête.
Voilà.
Pourquoi cette introduction? Tout simplement parce que je pense que c'est plus ou moins le trajet que Ryo a suivi à mes côtés depuis qu'il a quitté notre monde, ou du moins son corps. Je suis sa seule façon de rentrer en contact avec l'extérieur, et il se fiche des répercussions que cela peut avoir sur moi, du moment qu'il peut profiter d'un instant de vulnérabilité pour brièvement ressusciter.
Je suis donc assis, la tête dans mes mains, sur une chaise, gêné de l'acte de mon frère. En tout cas, ça aura été efficace, il n'y a plus le moindre bruit. Mais est ce que tant de violence était nécessaire?... C'est sûrement sur le coup de l'énervement que les mots lui ont échappé, et même si l'aveugle n'a pas moyen à ma connaissance de savoir que cette voix et moi ne faisons qu'un, je ne peux m'empêcher de dire d'un air désolé;
"-Excuse moi... Ryo est un peu excessif..."
Si jamais il vouait reprendre le contrôle pour ajouter quelque chose, je l'en empêcherais. Je suis sur mes gardes maintenant. La jeune fille pense la blessure avec une grand attention, même si son regard semble vide, absent. Il me semble même apercevoir une larme couler le long de sa joue puis tomber, mais je ne suis pas dans une situation parfaite pour faire un commentaire quelconque en ce moment, et rien ne me prouve que ce n'est pas une hallucination due à mon mal de tête.
Mr. Kabuto
Re: A little pain [Libre]
par Okura Enisarin Mer 25 Jan 2017, 21:10
Koji s'assoit et met sa tête dans les mains. Je me demande s'il commence à avoir honte de son acte, si c'est vraiment lui qui a fait ça car pour rappel, il a changé d'apparence, de vêtements et de voix. Donc le doute est permis. Même si je pense que ce n'est pas vraiment Koji qui a fait ça. Luxia, elle, soigne la plaie du petit garçon.A little pain
▬ Si tu as mal, tu n'as qu'à serrer.
Je remarque qu'elle a commencé à avoir un air protectrice car j'ai remarqué qu'elle a serré une de ses mains dans celle du petit garçon. Je ne sais pas du tout pour après, et je pense que je vais rater beaucoup d'évènements, vu que je reste très souvent dans la salle de musique, et je ne sais pas du tout s'il y aura quelqu'un pour me le dire. Koji, lui, commence à parler à nous trois.
▬ Excuse moi... Ryo est un peu excessif...
▬ Ryo? Qui est-ce? La personne qui vous a possédé?
C'est la première question qui me vient à l'esprit car c'est comme s'il a admis qu'on connaît ce Ryo. D'ailleurs, je ne sais pas comment s'appelle le petit. J'espère juste qu'il puisse me répondre assez calmement, mais bon, il a crié mais il l'a vite arrêté. Peut-être à cause de... Ryo ou Koji? Le doute est permis aussi. J'espère qu'il pourra me répondre assez calmement.
▬ Dis-moi. Comment t'appelles-tu?
En anglais, je sais qu'on ne distingue pas du tout le tutoiement et le vouvoiement, mais si on pouvait le distinguer, j'utiliserai le tutoiement sur Luxia et le petit, respectivement car je l'ai déjà rencontré et parce que c'est un enfant (et je ne pense pas que je sois à l'aise avec le vouvoiement sur le petit) et le vouvoiement sur Koji... et Ryo si je le vois un jour... encore une fois, peut-être que c'est celui qui a utilisé le corps de Koji. Je ne comprends pas grand chose, c'est son pouvoir couplé à une schizophrénie ou c'est une véritable personne qui prend contrôle de sa personne? Je n'en sais rien du tout.
© PRIDE SUR EPICODE
Okura Enisarin
Re: A little pain [Libre]
par Luxia Mer 25 Jan 2017, 22:59
A little pain
Feat Okura Hideki et Koji
Personne ne remarque rien. Parfait. Même mon jeune patient ne fait aucune remarque. J'ai l'impression de faire quelque chose de bien, pour une fois. Je me sens utile. Il est visiblement plus calme. Après... Est-ce moi ou la voix mystérieuse qui lui fait cet effet? Je ne sais pas, mais en tout cas, il rougit légèrement. Rien ne m'échappe à moi. Je continue soigneusement ma tâche, sors un bout de sparadrap que je coupe grossièrement avec un petit coup de dents et dont je me serre pour appliquer un bout de coton sur la blessure pour improviser un pansement. Pendant ce temps, Koji s'excuse;
"-Excuse moi... Ryo est un peu excessif..."
Hein? Je suppose que Ryo est cette voix que j'ai entendue... Elle a donc un lien avec Koji. Et c'est elle qui a prononcé ces mots si violents. Très bien... Je ne dirai rien. De toute façon, Okura s'en charge.
"-Ryo? Qui est-ce? La personne qui vous a possédé?"
Possédé? J'ai du louper quelque chose. En même temps, j'était concentrée sur ma tâche, donc je n'ai pas tout vu. Je voudrais bien en savoir plus, mais ça ne me paraît pas être le moment idéal. Je m'adresse au jeune blessé;
"-Ca devrait être bon maintenant."
Je m'apprête à lui demander son nom, mais une fois de plus, Okura prend les devants;
"-Dis-moi. Comment t'appelles-tu?"
Je referme donc le petit sac qui sert de trousse médicale et le passe sur mon épaule, pour le rapporter plus tard.
"-Excuse moi... Ryo est un peu excessif..."
Hein? Je suppose que Ryo est cette voix que j'ai entendue... Elle a donc un lien avec Koji. Et c'est elle qui a prononcé ces mots si violents. Très bien... Je ne dirai rien. De toute façon, Okura s'en charge.
"-Ryo? Qui est-ce? La personne qui vous a possédé?"
Possédé? J'ai du louper quelque chose. En même temps, j'était concentrée sur ma tâche, donc je n'ai pas tout vu. Je voudrais bien en savoir plus, mais ça ne me paraît pas être le moment idéal. Je m'adresse au jeune blessé;
"-Ca devrait être bon maintenant."
Je m'apprête à lui demander son nom, mais une fois de plus, Okura prend les devants;
"-Dis-moi. Comment t'appelles-tu?"
Je referme donc le petit sac qui sert de trousse médicale et le passe sur mon épaule, pour le rapporter plus tard.
(c) Rin sur Académie Tsuki
Luxia
Re: A little pain [Libre]
par Darren Dim 05 Fév 2017, 14:46
L'Aveugle
L'Aveugle
「A Little Pain」
L’agitation persistante et le brouhaha ambiant me donnait mal à la tête, je me sentais comme un animal en cage. Pour moi, impossibilité de m’enfuir de cet enfer sans être remarqué, ou même, forcé de rester à l’intérieur.
Je ne sentais aucune présence maline ici, mais je savais que me baser sur mon instinct et ma perception du monde était une très mauvaise idée. C’est cet instinct qui m’a poussé à ne plus croire en personne, même en les personnes les plus justes.
J’avais encore beaucoup de mal à associer les voix, et ce problème d’adaptation me mettait à l’écart, je le sentais. J’avais l’impression qu’ils se connaissaient tous, ou alors, qu’ils s’étaient déjà vus. Et moi, j’étais le seul inconnu, pauvre étranger qui s’était échoué sur cette île musicale. Ils se parlaient avec une simplicité étonnante, j’étais happé par ce flot de discussions.
« Dis-moi. Comment t'appelles-tu ? »
Je relevais la tête vers les autres, me demandant si on m’avait vraiment adressé la parole, ou bien que le garçon avait questionné le nouveau venu, celui qui m’avait incendié. Je cherchais le réconfort de la jeune fille qui m’avait soignée, en vain. C’était comme si elle avait disparue. Je prenais une profonde respiration pour survivre à cette montagne de problèmes s’abattant sur mes frêles épaules : qu’est-ce que je risquais ? Juste d’être ridicule. Je l’étais déjà.
« Je m’appelle Hideki. Mais qu’est-ce que ça peut te faire ? »
Je souhaitais, dans la limite du possible, instaurer une barrière entre moi et ces gens. Je ne voulais pas être leur ami, je ne voulais plus qu’ils m’adressent la parole. Je me levais, adossé contre le mur pour ne pas tomber. Mes mains cherchaient un point d’accroche, pour éventuellement me baisser et récupérer ma canne sans me prendre les pieds dans les fils une seconde fois.
Avant de partir, je décidais de saluer la jeune fille. Quel était son nom déjà ? Luxia ? Il m’était complètement sorti de la tête. Hésitant, je lançais d’une voix aigüe.
« Luxia ? »
Je ne sentais aucune présence maline ici, mais je savais que me baser sur mon instinct et ma perception du monde était une très mauvaise idée. C’est cet instinct qui m’a poussé à ne plus croire en personne, même en les personnes les plus justes.
J’avais encore beaucoup de mal à associer les voix, et ce problème d’adaptation me mettait à l’écart, je le sentais. J’avais l’impression qu’ils se connaissaient tous, ou alors, qu’ils s’étaient déjà vus. Et moi, j’étais le seul inconnu, pauvre étranger qui s’était échoué sur cette île musicale. Ils se parlaient avec une simplicité étonnante, j’étais happé par ce flot de discussions.
« Dis-moi. Comment t'appelles-tu ? »
Je relevais la tête vers les autres, me demandant si on m’avait vraiment adressé la parole, ou bien que le garçon avait questionné le nouveau venu, celui qui m’avait incendié. Je cherchais le réconfort de la jeune fille qui m’avait soignée, en vain. C’était comme si elle avait disparue. Je prenais une profonde respiration pour survivre à cette montagne de problèmes s’abattant sur mes frêles épaules : qu’est-ce que je risquais ? Juste d’être ridicule. Je l’étais déjà.
« Je m’appelle Hideki. Mais qu’est-ce que ça peut te faire ? »
Je souhaitais, dans la limite du possible, instaurer une barrière entre moi et ces gens. Je ne voulais pas être leur ami, je ne voulais plus qu’ils m’adressent la parole. Je me levais, adossé contre le mur pour ne pas tomber. Mes mains cherchaient un point d’accroche, pour éventuellement me baisser et récupérer ma canne sans me prendre les pieds dans les fils une seconde fois.
Avant de partir, je décidais de saluer la jeune fille. Quel était son nom déjà ? Luxia ? Il m’était complètement sorti de la tête. Hésitant, je lançais d’une voix aigüe.
« Luxia ? »
Darren
Re: A little pain [Libre]
par Mr. Kabuto Sam 18 Mar 2017, 16:54
▲
▼▼
A little pain
▲
Tout de suite après que je me sois excusé pour l'intervention de mon frère, le musicien me demande :
"-Ryo? Qui est-ce? La personne qui vous a possédé?"
Les yeux baissés, je me contente de hocher légèrement la tête pour acquiescer. Ce serait compliqué d'expliquer, mais c'est bien ça, bien que je ressente un léger pincement au cœur à l'idée de l'admettre. Il demanda ensuite à l'enfant:
"-Dis-moi. Comment t'appelles-tu?"
Oui, ce serait tout de même une bonne chose de le savoir. Comme si il ne pouvait pas croire qu'on lui parlait, le garçon relève la tête vers nous d'un air presque interrogateur. Lorsqu'il comprends enfin, il répond :
"-Je m’appelle Hideki. Mais qu’est-ce que ça peut te faire ?"
C'est à mon tour de me redresser brusquement et de le fixer. Qu'est ce que c'est que cette question ? Enfin... Je ne sais pas mais... Son nom, c'est quand même la base !
"-Pourquoi tu dis ça? C'est évident, non? Ton nom, c'est ton identité, c'est une partie de qui tu es! On ne peut pas t'appeler machin ou gosse toute ta vie! Excuse moi, mais c'est par respect pour toi!"
Pendant ce temps, il se relève, et après tout, il appelle simplement l'autre fille, vers qui je me tourne.
"-Ryo? Qui est-ce? La personne qui vous a possédé?"
Les yeux baissés, je me contente de hocher légèrement la tête pour acquiescer. Ce serait compliqué d'expliquer, mais c'est bien ça, bien que je ressente un léger pincement au cœur à l'idée de l'admettre. Il demanda ensuite à l'enfant:
"-Dis-moi. Comment t'appelles-tu?"
Oui, ce serait tout de même une bonne chose de le savoir. Comme si il ne pouvait pas croire qu'on lui parlait, le garçon relève la tête vers nous d'un air presque interrogateur. Lorsqu'il comprends enfin, il répond :
"-Je m’appelle Hideki. Mais qu’est-ce que ça peut te faire ?"
C'est à mon tour de me redresser brusquement et de le fixer. Qu'est ce que c'est que cette question ? Enfin... Je ne sais pas mais... Son nom, c'est quand même la base !
"-Pourquoi tu dis ça? C'est évident, non? Ton nom, c'est ton identité, c'est une partie de qui tu es! On ne peut pas t'appeler machin ou gosse toute ta vie! Excuse moi, mais c'est par respect pour toi!"
Pendant ce temps, il se relève, et après tout, il appelle simplement l'autre fille, vers qui je me tourne.
Mr. Kabuto
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