Venez mes petites âmes créatives( PV: Les inscrits )
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Venez mes petites âmes créatives( PV: Les inscrits )
Venez mes petites âmes créatives
feat. Les inscrits
'' Creativity is intelligence having fun ''
- Albert Einster
En ouvrant les yeux, je percevais les rayons du soleil traverser mes rideaux. Je laissai échapper un grognement et je me frottai les yeux de ma main gauche. De mauvaise humeur, non je ne l'étais pas, j'étais simplement certain que tout ce voyage en Angleterre avait été un cauchemar, mais non, me voici me voilà. Dans un appartement bien trop grand pour une seule personne, malgré qu'il n'y aille qu'une seule chambre. J'étais habitué à mes minuscules appartements qui ne coûtaient presque rien, mais maintenant avec un vrai emploi, autant en profiter le plus, pas vrai? Je ne voulais pas toucher à l'héritage familiale, alors autant pour moi. J'étais attendu pour mon premier cours en ce Lundi matin et j'avais aucune envie de me redresser, mais il fallait bien que je fasse quelque chose de ma vie. Je me redressai péniblement et jetai un coup d’œil au bureau qui se trouvait proche de ma fenêtre. Mon livre attendra. Prenant les dernières forces qui me restèrent, je me dirigeai dans la salle de bain. Autant commencer ma journée en sentant bon, qui sait, je ramènerais peut-être quelqu'un ce soir. Une fois douché, je pris soin de sécher mes cheveux sombres et pris le temps qu'il fallait pour enfin choisir ma tenue. Bref, je mis mon dévolu sur un chandail blanc, un jean noir légèrement éventré et puis un petit veston noir. Pas trop, mais juste assez, comme j'aimais bien le dire. Je préparai ma machine à café, puis la mise sur le rond. J'attendis patiemment que la vapeur s'échappe pour ensuite verser le liquide dans ma tasse. À chaque fois que l'odeur alléchante du café fraîchement faite m'arrive aux narines, je frémissais de plaisir. Je pris une bonne demi-heure à prendre mon café tranquillement tout en lisant un de mes nombreux livres de poésie.
Le temps filait pendant que ma tasse de café prit enfin fin. Je la lavai d'un coup avant d'agripper mon manteau, de mettre mes papiers d'affaires dans mon sac et de sortir enfin de mon appartement, mes clefs à la main. Le Quartier animé était toujours aussi, comment dire, ah oui, animé? Même en ce début de journée, le soleil brillait et on pouvait voir plusieurs personnes marcher dans les rues ainsi que les nombreux commerces qui ouvraient leur porte. Attendant le bus, je mis de la musique classique à mes oreilles et quelques minutes plus tard, je montais dans le bus pour me rendre à cette première journée de travail. Une fois devant le portail, je jetai un coup d’œil à ma montre. Il me restait une bonne heure avant mon premier cours et je n'étais pas pressé de rentrer. D'un geste négligeant, je sortis une cigarette de son paquet, l’allumai et la posai entre mes lèvres. Fumant tranquillement devant l'école, je profitai du paysage devant moi. Mes pensées divaguèrent quelque peu. J'espère que j'me suis pas foutu dans la merde en acceptant ce boulot... bref. Je soupirai et laissai les minutes s'écouler tranquillement.
Une fois cette cigarette terminé, je rejoignis mon bureau pour y prendre la fiche des inscrits à mon cours. Il avait 6 noms sur 10 d'inscrits et je souris faiblement. Au moins, ce serait un cours tranquille. Jetant un bref coup d’œil sur les noms, j'agrippai mon cartable avant de rejoindre la salle de cours en question. 8h45, j'étais assis sur le bord de mon bureau, ma tasse de café à la main. Je relevai mes lunettes de ma main libre. La salle était plutôt banale, mais les fenêtres étaient très grandes et laissaient bien passer la lumière. C'est pourquoi j'appréciais tranquillement la scène en face de moi. Bon, plus que quelques minutes et cette pièce serait remplis de jeunes têtes... Je laissai échapper un long soupir alors que j'avais l'intention de rester impassible à l'arrivé de chaque étudiant. Je pris quelques gorgées et bien vite, j'entendais des pas s'approcher de la porte de la classe. Courage, se n'était que 1h30 de cours. J'allais y arriver.
- Albert Einster
En ouvrant les yeux, je percevais les rayons du soleil traverser mes rideaux. Je laissai échapper un grognement et je me frottai les yeux de ma main gauche. De mauvaise humeur, non je ne l'étais pas, j'étais simplement certain que tout ce voyage en Angleterre avait été un cauchemar, mais non, me voici me voilà. Dans un appartement bien trop grand pour une seule personne, malgré qu'il n'y aille qu'une seule chambre. J'étais habitué à mes minuscules appartements qui ne coûtaient presque rien, mais maintenant avec un vrai emploi, autant en profiter le plus, pas vrai? Je ne voulais pas toucher à l'héritage familiale, alors autant pour moi. J'étais attendu pour mon premier cours en ce Lundi matin et j'avais aucune envie de me redresser, mais il fallait bien que je fasse quelque chose de ma vie. Je me redressai péniblement et jetai un coup d’œil au bureau qui se trouvait proche de ma fenêtre. Mon livre attendra. Prenant les dernières forces qui me restèrent, je me dirigeai dans la salle de bain. Autant commencer ma journée en sentant bon, qui sait, je ramènerais peut-être quelqu'un ce soir. Une fois douché, je pris soin de sécher mes cheveux sombres et pris le temps qu'il fallait pour enfin choisir ma tenue. Bref, je mis mon dévolu sur un chandail blanc, un jean noir légèrement éventré et puis un petit veston noir. Pas trop, mais juste assez, comme j'aimais bien le dire. Je préparai ma machine à café, puis la mise sur le rond. J'attendis patiemment que la vapeur s'échappe pour ensuite verser le liquide dans ma tasse. À chaque fois que l'odeur alléchante du café fraîchement faite m'arrive aux narines, je frémissais de plaisir. Je pris une bonne demi-heure à prendre mon café tranquillement tout en lisant un de mes nombreux livres de poésie.
Le temps filait pendant que ma tasse de café prit enfin fin. Je la lavai d'un coup avant d'agripper mon manteau, de mettre mes papiers d'affaires dans mon sac et de sortir enfin de mon appartement, mes clefs à la main. Le Quartier animé était toujours aussi, comment dire, ah oui, animé? Même en ce début de journée, le soleil brillait et on pouvait voir plusieurs personnes marcher dans les rues ainsi que les nombreux commerces qui ouvraient leur porte. Attendant le bus, je mis de la musique classique à mes oreilles et quelques minutes plus tard, je montais dans le bus pour me rendre à cette première journée de travail. Une fois devant le portail, je jetai un coup d’œil à ma montre. Il me restait une bonne heure avant mon premier cours et je n'étais pas pressé de rentrer. D'un geste négligeant, je sortis une cigarette de son paquet, l’allumai et la posai entre mes lèvres. Fumant tranquillement devant l'école, je profitai du paysage devant moi. Mes pensées divaguèrent quelque peu. J'espère que j'me suis pas foutu dans la merde en acceptant ce boulot... bref. Je soupirai et laissai les minutes s'écouler tranquillement.
Une fois cette cigarette terminé, je rejoignis mon bureau pour y prendre la fiche des inscrits à mon cours. Il avait 6 noms sur 10 d'inscrits et je souris faiblement. Au moins, ce serait un cours tranquille. Jetant un bref coup d’œil sur les noms, j'agrippai mon cartable avant de rejoindre la salle de cours en question. 8h45, j'étais assis sur le bord de mon bureau, ma tasse de café à la main. Je relevai mes lunettes de ma main libre. La salle était plutôt banale, mais les fenêtres étaient très grandes et laissaient bien passer la lumière. C'est pourquoi j'appréciais tranquillement la scène en face de moi. Bon, plus que quelques minutes et cette pièce serait remplis de jeunes têtes... Je laissai échapper un long soupir alors que j'avais l'intention de rester impassible à l'arrivé de chaque étudiant. Je pris quelques gorgées et bien vite, j'entendais des pas s'approcher de la porte de la classe. Courage, se n'était que 1h30 de cours. J'allais y arriver.
Dernière édition par Elijah Stride le Mar 02 Mai 2017, 15:38, édité 2 fois
Re: Venez mes petites âmes créatives( PV: Les inscrits )
Will ne s'était encore inscrit à aucun cours, mais entre son arrivée et ce matin là, il avait entendu dire qu'il fallait qu'il le fasse sous peine d'être expulsé. Rumeur, menace ou réalité, il s'en foutait. Il ne serait pas venu jusque là s'il n'avait pas l'intention de suivre un cours ou deux. Et puis, le format semblait très sympathique, avec seulement quelques élèves par cours. En ce lundi matin, il s'était donc présenté devant le tableau d'inscription aux cours dans les alentours de 8h30, après avoir pris le temps de se laver et de déjeuner. Peu de cours piquèrent sa curiosité, particulièrement dans ceux encore libre qui se passait la journée même. Quelle idée aussi. Il remarqua cependant l'affiche pour un cours de littérature thématisé sur la créativité et l'imagination. Aucun des noms d'inscrits ne lui disait quelque chose. L'heure du cours par contre, ça, ça lui disait quelque chose. Il vérifia l'heure actuelle sur son fidèle lecteur de musique. 8h50. Déjà vingt minutes qu'il glandait devant le panneau. Il rangea son lecteur dans sa poche et resserra la ganse de son sac avant de tourner les talons.
Il fit son chemin à travers l'école, croisant ça et là quelques autres élèves qui se dirigeaient vers leur cours. Dire que c'est précisément ce qu'il faisait lui aussi. Malgré les gens autours, le bruit ambiant restait très réduit. Après un test ou il retira ses écouteurs quelques secondes, il conclu qu'il passerait surement plus de la moitié de son temps à écouter sa musique, pas que ça lui déplaise.
Quelques minutes plus tard, mais étonnamment pas en retard, Will mis les pieds au niveau de la porte menant au cours. Il n'était pas inscrit, pour ça il était en retard... Du coup, il cogna sur le cadre de la porte avec ce classique *Toc to-to-toc toc*
"Pardon, je n'ai pas eu le temps de m'inscrire au cours. Mais, j'ai remarqué qu'il y avait encore de la place. Ça va si je participe ?"
Il risqua son oeil à l'intérieur et remarqua que le professeur était encore seul présent. L'écossais n'était VRAIMENT pas en retard, pour une fois.
Re: Venez mes petites âmes créatives( PV: Les inscrits )
Makumo
"Bibip, bibip, bibip, bibibibip". Je frappais rageusement mon réveil de la main. Encore à moitié endormi je glissais une jambe hors du lit puis une autre. Pourquoi j'avais mis le réveil aujourd'hui ?
I : "Bonjour bien dormis ? Tu te souviens qu'on a cours de littérature à 9h. C'est toi qui a voulu t'inscrire je te rappelle."
Ah oui... Ce que j'étais con d'avoir choisi de la littérature au lieu de mon lit. Toute la poésie du monde se cachait dans les plis de ces draps. Je jetais un coup d’œil à mon réveil. 7h30. J'avais une heure et demi pour me préparer, avaler un bol de lait et me rendre en classe. Je commençais donc par mon armoire et y sélectionnais un haut au pif et un jean quelconque. Je m'habillais en vitesse dans le noir me référant au toucher pour m'orienter. Je ne comptais pas mettre l'uniforme, en faite je ne comptais même pas le mettre ici. Il était horriblement inconfortable en plus d'être laid. Et puis je n'avais jamais mis d'uniforme de ma vie cette coutume me paraissait tellement étrange. Rester en mode toucher m'épargnais les délicieuses odeurs de transpiration et d'ados pas réveillés qui devaient certainement flotter dans la chambre. Je penserai à aérer en revenant.
Je parcourus les différents placard des doigts avant de reconnaitre celui des bols. Toujours dans le noir je me servis un bol de céréales que j'engloutis en quatrième vitesse. Je regardais l'heure : 8h10. Aller je fais ma toilette vite fais et on y va.
I : "Oublies pas le parfum, tu l'oublies toujours quand tu ne sens rien."
J'attrapais la brosse à dents et commençait à frotter. Une fois fini je passais lentement mon doigt sur mes dents : parfaitement lisses. Un petit coup de parfume et hop, j'étais fin près pour mon premier jour de cours.
Je me dirigeais donc d'un pas assuré vers la salle de classe. Mon premier cours depuis 1 an et demi. Je repensais avec nostalgie aux classes noires de monde que j'avais fréquenté. Ce brouhaha et cette ambiance me manquait un peu. En plus tout était nouveau pour moi ici, les lieux, les gens, même le pays avait changer. Perdu dans mes pensées j'arrivais sans m'en rendre compte à ma salle de classe. Avant de passer la porte j'activais le mode ouïe pour faire un scan de la salle. Je ne saisi que deux minces fils gris à travers la porte. "Boumboum boumboum" : deux cœurs qui battent. Surement le professeur et un autre élève. Je poussais la porte et entrais. J'avais raison le professeur était assis sur le bord de son bureau sirotant son café tout en discutant avec un garçon. Je dis un rapide :
"Bonjour."
Puis pris place dans le fond de la salle pour ne pas trop souffrir des oreilles. Les autre ne tarderaient pas à arriver, j'étais terrifié à l'idée de me retrouver entouré de personnes inconnues.
I : "Si tu as un problème je viendrais t'aider ne t'en fais pas."
Hum on dirait que le garçon n'avait pas éteint ses écouteurs je me mis donc à passer le temps en écoutant sa musique et en priant pour qu'il n'est pas trop des goûts de chiottes.
Re: Venez mes petites âmes créatives( PV: Les inscrits )
Cela faisait quelques jours déjà que je m’étais inscrite au cours d’un certain Elijah Stride : cet étrange professeur au nom étranger proposait un cours de littérature où notre imagination serait mise à l’épreuve. Bien que ce concept m’était plutôt étranger à cause de mon jeune âge, j’étais néanmoins enjouée à l’idée d’apprendre de nouvelles choses et de rencontrer de nouvelles personnes. Des personnes comme moi, en qui sommeillait, au plus profond d’eux, un pouvoir.
Ce que j’appréhendais le plus était ma maîtrise plutôt faible de la langue anglaise : j’avais peur que cela soit un frein à ma compréhension et à ma socialisation avec les autres. J’étais née en Suède, mes parents m’ont enseigné le suédois, et ce n’est pas les cours d’anglais de l’école qui ont pu me rendre bilingue, ah ça non… malgré tout, j’ai des heures en plus dans mon emploi du temps, ils appellent ça de « l’anglais renforcé » et ces cours supplémentaires me permettraient de bosser mon anglais pour pouvoir parfaitement le comprendre, le parler, et l’écrire. J’étais tout à fait réjouie de cette attention !
Lundi matin. Premier jour où j’avais classe. J’étais arrivée à l’Académie Tsuki durant le week-end, amenée par avion directement de ma douce Suède. Quand j’avais été abandonnée devant le portail, je ne peux pas vous dire à quel point j’étais terrifiée ! Le gros monsieur qui s’appelait « le concierge » et qui se tenait près des portes m’avait escortée jusqu’à ma maison : la maison Émeraude ! J’étais fière de faire partie de cette maison, non seulement parce que j’aimais cette couleur, mais que l’Émeraude était aussi une très jolie pierre. Dans mon dortoir, il y avait mon uniforme, soigneusement disposé sur une chaise près de mon lit : c’était une jupe bleue foncée assez basse, avec un chemisier blanc à manches courtes. La chose qui m’avait rendue euphorique était que l’emblème de l’école était cousu sur le chemisier et qu’il était vert ! Il était aux couleurs de ma maison ! Je serais fière de l’arborer et de montrer à tout le monde de quelle magnifique maison je faisais partie !
Assise sur le bord de mon lit, j’enfilais prudemment mon uniforme, un sourire idiot étirant mes lèvres de chaque côté de mon visage. Après avoir enfilé la magnifique jupe bleue foncée, je me parais d’une paire de collants très sobres, mais que j’adorais ! J’attrapais mon chemisier et après l’avoir boutonné jusqu’en haut – par souci de pudeur –, je le glissais dans la jupe comme le règlement l’ordonnait. Ensuite, je revêtais le flot bleu, bien que je trouve ça complètement laid et abject : mais je n’avais pas le choix ! Je ne voulais pas courir le risque de recevoir une sanction dès mon arrivée ! Je me peignais, puis fouillais dans mon sac à la recherche du plus beau masque.
« Lequel de vous aura la chance d’être sur mon visage, aujourd’hui ? Eeny meeny miny moe… I’m gonna choose you ! »
J’éclatais de rire, euphorique et prenais dans mes mains le masque qui avait remporté la victoire sur les autres : c’était un masque imitant un Renard, avec seulement deux trous pour me laisser voir au moins où j’allais, ou ce que je faisais. Ce masque était adapté d’un jeu-vidéo, mais je ne savais pas de quoi c’était. En un haussement d’épaules circonspect, je l’enfilais sur mon visage à l’aide d’une lanière passant derrière les cheveux et qui se rendait invisible une fois le masque porté. M’inspectant dans la glace, je ne pus m’empêcher de sautiller, joyeuse. J’attrapais mon cartable en cuir très « old-school », semblable à un attaché-case mais en souple. J’y fourrais une trousse contenant tout mes crayons dont j’aurais besoin, ainsi que plein de feuilles, et une feuille mnémotechnique contenant des tips pour m’aider pour l’anglais. Je sortais du dortoir.
Je progressais doucement à travers les « annexes » pour rejoindre ensuite l’aile nord, celle où il y avait toutes les salles de classes. Une fois devant la porte, mon cœur se serra et je fus prise d’une angoisse étrange : j’avais peur, au fond. Peur de quoi ? De voir de nouveaux élèves, de passer pour une bizarre à cause de mes cache-visages, d’effrayer à cause de ma malnutrition très prononcée – je n’avais pas mangé ce matin, encore –, de… tout le reste. Je frappais doucement à la porte et pénétrais dans la salle. Il y avait un élève au fond de la salle, mis à l’écart, et un qui discutait avec le professeur. J’ajustais le masque et prononçais d’une voix aigue, légèrement intimidée.
« Bon… » Je toussais, pour m’éclaircir la gorge. « Bonjour Monsieur. »
Mon anglais avait été très approximatif, et je m’étais contentée de balbutier ces mots : j’étais presque sûre que le professeur avait eu beaucoup de mal à comprendre, mais j’avais fait de mon mieux. Je me dirigeais vers le garçon assis au fond, et j’arrivais à lire dans ses yeux le désarroi face à mon masque. Il était clair qu’on ne voyait pas ça tout les jours ! Je m’asseyais à la table à côté de lui, et disais d’une petite voix, toujours aussi intimidée.
« Tu t’appelles comment ? »
Ce que j’appréhendais le plus était ma maîtrise plutôt faible de la langue anglaise : j’avais peur que cela soit un frein à ma compréhension et à ma socialisation avec les autres. J’étais née en Suède, mes parents m’ont enseigné le suédois, et ce n’est pas les cours d’anglais de l’école qui ont pu me rendre bilingue, ah ça non… malgré tout, j’ai des heures en plus dans mon emploi du temps, ils appellent ça de « l’anglais renforcé » et ces cours supplémentaires me permettraient de bosser mon anglais pour pouvoir parfaitement le comprendre, le parler, et l’écrire. J’étais tout à fait réjouie de cette attention !
Lundi matin. Premier jour où j’avais classe. J’étais arrivée à l’Académie Tsuki durant le week-end, amenée par avion directement de ma douce Suède. Quand j’avais été abandonnée devant le portail, je ne peux pas vous dire à quel point j’étais terrifiée ! Le gros monsieur qui s’appelait « le concierge » et qui se tenait près des portes m’avait escortée jusqu’à ma maison : la maison Émeraude ! J’étais fière de faire partie de cette maison, non seulement parce que j’aimais cette couleur, mais que l’Émeraude était aussi une très jolie pierre. Dans mon dortoir, il y avait mon uniforme, soigneusement disposé sur une chaise près de mon lit : c’était une jupe bleue foncée assez basse, avec un chemisier blanc à manches courtes. La chose qui m’avait rendue euphorique était que l’emblème de l’école était cousu sur le chemisier et qu’il était vert ! Il était aux couleurs de ma maison ! Je serais fière de l’arborer et de montrer à tout le monde de quelle magnifique maison je faisais partie !
Assise sur le bord de mon lit, j’enfilais prudemment mon uniforme, un sourire idiot étirant mes lèvres de chaque côté de mon visage. Après avoir enfilé la magnifique jupe bleue foncée, je me parais d’une paire de collants très sobres, mais que j’adorais ! J’attrapais mon chemisier et après l’avoir boutonné jusqu’en haut – par souci de pudeur –, je le glissais dans la jupe comme le règlement l’ordonnait. Ensuite, je revêtais le flot bleu, bien que je trouve ça complètement laid et abject : mais je n’avais pas le choix ! Je ne voulais pas courir le risque de recevoir une sanction dès mon arrivée ! Je me peignais, puis fouillais dans mon sac à la recherche du plus beau masque.
« Lequel de vous aura la chance d’être sur mon visage, aujourd’hui ? Eeny meeny miny moe… I’m gonna choose you ! »
J’éclatais de rire, euphorique et prenais dans mes mains le masque qui avait remporté la victoire sur les autres : c’était un masque imitant un Renard, avec seulement deux trous pour me laisser voir au moins où j’allais, ou ce que je faisais. Ce masque était adapté d’un jeu-vidéo, mais je ne savais pas de quoi c’était. En un haussement d’épaules circonspect, je l’enfilais sur mon visage à l’aide d’une lanière passant derrière les cheveux et qui se rendait invisible une fois le masque porté. M’inspectant dans la glace, je ne pus m’empêcher de sautiller, joyeuse. J’attrapais mon cartable en cuir très « old-school », semblable à un attaché-case mais en souple. J’y fourrais une trousse contenant tout mes crayons dont j’aurais besoin, ainsi que plein de feuilles, et une feuille mnémotechnique contenant des tips pour m’aider pour l’anglais. Je sortais du dortoir.
Je progressais doucement à travers les « annexes » pour rejoindre ensuite l’aile nord, celle où il y avait toutes les salles de classes. Une fois devant la porte, mon cœur se serra et je fus prise d’une angoisse étrange : j’avais peur, au fond. Peur de quoi ? De voir de nouveaux élèves, de passer pour une bizarre à cause de mes cache-visages, d’effrayer à cause de ma malnutrition très prononcée – je n’avais pas mangé ce matin, encore –, de… tout le reste. Je frappais doucement à la porte et pénétrais dans la salle. Il y avait un élève au fond de la salle, mis à l’écart, et un qui discutait avec le professeur. J’ajustais le masque et prononçais d’une voix aigue, légèrement intimidée.
« Bon… » Je toussais, pour m’éclaircir la gorge. « Bonjour Monsieur. »
Mon anglais avait été très approximatif, et je m’étais contentée de balbutier ces mots : j’étais presque sûre que le professeur avait eu beaucoup de mal à comprendre, mais j’avais fait de mon mieux. Je me dirigeais vers le garçon assis au fond, et j’arrivais à lire dans ses yeux le désarroi face à mon masque. Il était clair qu’on ne voyait pas ça tout les jours ! Je m’asseyais à la table à côté de lui, et disais d’une petite voix, toujours aussi intimidée.
« Tu t’appelles comment ? »
Re: Venez mes petites âmes créatives( PV: Les inscrits )
Et dans son malheur, dans son désespoir le plus profond, la faible lueur de lucidité qui l'éclairait encore lui rappela qu'il devait travailler. Alors il quitta le lit sur lequel il était depuis des heures à regarder le vague par ses yeux vides. Ses yeux vides qui ne voyait plus, depuis un certain déjà, que du flou et du brouillard. Il distinguait à peine le reste de la chambre. Une chambre où l'impuissance régnait, ses camarades n'ayant rien pu faire pour l'aider. Les cris, les pleurs, la douleur, était devenu le lourd quotidien des pensionnaires. Et ainsi, toujours dans sa marche désespérée, de sa main faible et tremblante, il ouvrit lentement la porte du dortoir, quittant un lieu où il avait, bien souvent, déjà laisser couler des larmes.
Il chercha longuement, encore et encore, la salle où il allait être. Il arpentait les couloirs sous les regards des autres élèves, dont il n'avait que faire. Lui n'était plus qu'une pauvre carcasse presque vidée de toute vie, qui marchait presque sans but. Aller travailler n'était qu'un mince support qui soutenait cette épave rouillée et défigurée par les déchirures. Lorsqu'il finit enfin par atteindre son pauvre objectif, il ne salua personne. Il préféra s'asseoir à une place près du mur. Et quand il jeta un coup d’œil aux autres, il vit à quel point ils avaient le teint frais et chaud, alors que lui n'était qu'une feuille de papier blanc, qu'une figure effacée, livide et pâle. Ainsi il se répéta, inlassablement dans sa tête, tel quelqu'un se lamentant sur son sort :
"Que ces gens sont beaux, et moi que je suis laid."
Et la tristesse le gagna. Ce n'était plus la mélancolie des jours d'avant le drame, là était une entaille profonde qui allait faire resurgir les larmes comme un geyser. Ses yeux déjà flous s'emplirent d'une eau trouble, et ses yeux prirent la teinte de la colère.
Ses yeux étaient rouges, et ses yeux pleuraient.
Il chercha longuement, encore et encore, la salle où il allait être. Il arpentait les couloirs sous les regards des autres élèves, dont il n'avait que faire. Lui n'était plus qu'une pauvre carcasse presque vidée de toute vie, qui marchait presque sans but. Aller travailler n'était qu'un mince support qui soutenait cette épave rouillée et défigurée par les déchirures. Lorsqu'il finit enfin par atteindre son pauvre objectif, il ne salua personne. Il préféra s'asseoir à une place près du mur. Et quand il jeta un coup d’œil aux autres, il vit à quel point ils avaient le teint frais et chaud, alors que lui n'était qu'une feuille de papier blanc, qu'une figure effacée, livide et pâle. Ainsi il se répéta, inlassablement dans sa tête, tel quelqu'un se lamentant sur son sort :
"Que ces gens sont beaux, et moi que je suis laid."
Et la tristesse le gagna. Ce n'était plus la mélancolie des jours d'avant le drame, là était une entaille profonde qui allait faire resurgir les larmes comme un geyser. Ses yeux déjà flous s'emplirent d'une eau trouble, et ses yeux prirent la teinte de la colère.
Ses yeux étaient rouges, et ses yeux pleuraient.
Re: Venez mes petites âmes créatives( PV: Les inscrits )
Bon l’autre jour je m’étais inscrit à un cour de littérature. En espérant qu’il se passe mieux que celui du début d’année qui avait finis en prise d’otage. Bon si ça dérape je ne compte pas me casser le cul et je me casse sans demander l’avis à personne. C’est pas moi qui vais me prendre la tête pour ça j’ai déjà donner.
Bref quoi qu’il en soit le cours avait lieu ce matin à 9 h. Soit ! Je m’y rendait donc armé de mes affaires après avoir pris mon petit déjeuner pas vraiment consistant. Je ne sais pas pourquoi j’ai de moins en moins faim en ce moment. Moi qui bouffait comme quatre il n’y a pas encore pas si longtemps bref !
Une fois au pied du bâtiment des classes j’escalade le mur à l’aide de quatre rubans noir apparus dans me dos jusqu’à la fenêtre de la salle qui nous avait été indiqué. Une fois au bon niveau je me servis de mon pouvoir en faisant apparaitre un de mes rubans sur le mur à l’intérieur de la salle qui alla déverrouiller de l’intérieur la fenêtre. Me permettant ainsi d’entré le plus naturellement du monde debout sur le rebord, faisant disparaitre les cinq tentacules.
_ Salut !
La porte vous dites ? C’est has been ! Je balayais vite fais la salle du regard. Alors qu’avons-nous là … mmmh ! Mignon le prof ! En plus il parait que les intellectuels son très …. Bref ! Oublie pas que t’es en couple Noa ! Certaines habitudes de célibataires sont difficiles à perdre. Quoique … une amis pleine de sagesse m’a dit un jour « c’est pas parce que t’es au régime que t’as pas le droit de regarder le menus ! »
Bref suivant ! Un roux borgne. Ok pourquoi pas ? Faut que je lui trouve un surnom de pirate … j’y réfléchirais … mais il me semble l’avoir déjà croisé au dortoir je crois …bref ! Quoi d’autre ? Une petite fille avec un masque de …. Pickachu ?
En descendant de mon perchoir et rémérant la fenêtre derrière moi, au cas où il y ait des fragiles qui sois sensibles aux courant d’airs, je lui adressais un
_ Pas mal le masque j’aime bien !
Pour la peine je me serais bien installer à côté d’elle mais elle s’est déjà assise à côté d’un gars. Gars qui d’ailleurs a l’air d’être le plus normal parmi toutes les personnes présentes. Et sinon pour finir on a un mec qui chiale dans son coin. Génial ! Je sens qu’il va nous plomber l’ambiance lui quelque chose de bien ! Bref ! Du coup je m’installais à la table devant celle de la miss masqué et du gars normal, côté mur.
Bref quoi qu’il en soit le cours avait lieu ce matin à 9 h. Soit ! Je m’y rendait donc armé de mes affaires après avoir pris mon petit déjeuner pas vraiment consistant. Je ne sais pas pourquoi j’ai de moins en moins faim en ce moment. Moi qui bouffait comme quatre il n’y a pas encore pas si longtemps bref !
Une fois au pied du bâtiment des classes j’escalade le mur à l’aide de quatre rubans noir apparus dans me dos jusqu’à la fenêtre de la salle qui nous avait été indiqué. Une fois au bon niveau je me servis de mon pouvoir en faisant apparaitre un de mes rubans sur le mur à l’intérieur de la salle qui alla déverrouiller de l’intérieur la fenêtre. Me permettant ainsi d’entré le plus naturellement du monde debout sur le rebord, faisant disparaitre les cinq tentacules.
_ Salut !
La porte vous dites ? C’est has been ! Je balayais vite fais la salle du regard. Alors qu’avons-nous là … mmmh ! Mignon le prof ! En plus il parait que les intellectuels son très …. Bref ! Oublie pas que t’es en couple Noa ! Certaines habitudes de célibataires sont difficiles à perdre. Quoique … une amis pleine de sagesse m’a dit un jour « c’est pas parce que t’es au régime que t’as pas le droit de regarder le menus ! »
Bref suivant ! Un roux borgne. Ok pourquoi pas ? Faut que je lui trouve un surnom de pirate … j’y réfléchirais … mais il me semble l’avoir déjà croisé au dortoir je crois …bref ! Quoi d’autre ? Une petite fille avec un masque de …. Pickachu ?
En descendant de mon perchoir et rémérant la fenêtre derrière moi, au cas où il y ait des fragiles qui sois sensibles aux courant d’airs, je lui adressais un
_ Pas mal le masque j’aime bien !
Pour la peine je me serais bien installer à côté d’elle mais elle s’est déjà assise à côté d’un gars. Gars qui d’ailleurs a l’air d’être le plus normal parmi toutes les personnes présentes. Et sinon pour finir on a un mec qui chiale dans son coin. Génial ! Je sens qu’il va nous plomber l’ambiance lui quelque chose de bien ! Bref ! Du coup je m’installais à la table devant celle de la miss masqué et du gars normal, côté mur.
Re: Venez mes petites âmes créatives( PV: Les inscrits )
Makumo
J'étais perdu dans mes pensées attendant que le cours commence, je ne vis pas les élèves arriver. La première fut une petite fille portant un masque de pikachu. Non sérieux c'était quoi ce masque ?
I : "Elle a peut être un problème avec son visage ? Si tu veux bien je vais m'en charger ça t'évitera de faire une gaffe"
Je repris donc le contrôle du corps laissant mon visage se durcir immanquablement. La petite se tourna vers le professeur et dis un timide :
"Bon…Bonjour Monsieur."
Hum elle avait des difficultés en anglais apparemment mais c'était notre lot à tous quand on était pas bilingue. Elle s'approcha et pris la place à côté de moi. Je détaillais son masque de plus près, c'était clairement un pikachu pas de doute. Je sourie intérieurement, les gens ici sont vraiment bizarres, mon "problème" va surement passer inaperçu. Le gamine se tourna vers moi et me demanda doucement :
"Tu t’appelles comment ?"
E : "Elle est trop mignonne tu trouves pas ?"
Tu trouves tous ce qui est petits mignon de toute façon. Je lui répondais avec un sourire pour la mettre en confiance :
"Je m'appelle Makumo et toi ?"
J'accompagnais ma phrase de quelques gestes pour bien qu'elle comprenne. Mon attention fut momentanément détournée par des sons étranges provenant de la fenêtre. C'était comme si quelque chose grimpait sur le mur. Soudain un garçon surgit à la fenêtre qui s'ouvrit, poussée par une sorte de tentacule noir. Écarquillant les yeux je le vis rentrer dans la classe le plus simplement du monde et nous balancer un " Salut ! " tout naturel. Je le détaillais lentement des cheveux noirs, un corps musclés assez agréable à regarder et ouah ...! Ses pupilles fendues et ses yeux jaune était des plus étranges et pourtant ça lui donnait un air féroce qui renforçait son charisme.
E : "Je rêve ou tu le reluques ?"
Bah quoi faut bien s'occuper.
OK j'avais fais le tour des élèves et ... ah non il y avait un autre qui chialait dans un coin.
E : "On devrait l'aider"
J'ai pas que ça à faire et tout le monde semble en avoir rien à foutre de toute façon. Je me concentrais à nouveau sur ma voisine. Docteur Octopus s'était assis en face d'elle. J'attendais la réponse à ma question, si le gars au yeux de serpents veux se taper l'incruste on pourra faire connaissance.
- Hrp:
- Comme il n'y a pas de règles précises pour ce cours, je me permet de répondre avant que tous le monde soit là, si ça pose problème mp moi et j'efface le message.
Re: Venez mes petites âmes créatives( PV: Les inscrits )
Entrée N°2928
Définition du mot uniforme :
• Qui ne change pas de forme : Un ciel uniforme. Une vie uniforme.
• Qui a toujours le même cours, la même forme, le même aspect, etc. : Vitesse uniforme.
• Qui est le même pour tous, sans différence : Horaire uniforme pour tout le personnel.
Si cette académie se distingue de toutes les autres écoles, pourquoi les élèves doivent-ils tout de même porter un uniforme pour aller en cours ? Pour conserver un semblant de normalité ? Je n’y crois pas trop. Je pourrais me contenter de mettre cet uniforme sans faire d’histoires et aller au cours auquel je me suis inscrite l’autre jour, toujours sans passer de commentaire, mais c’est dommage de ne pas avoir cette liberté de s’exprimer en tout temps par ses vêtements. Quoiqu’il en soit, si je continue d’écrire, je vais finir par être en retard. Je reprendrai peut-être ce sujet plus tard.
Je mets mon ordinateur portable en veille et le glisse dans mon sac à bandoulière avec son fil de recharge. Je vais jeter un dernier coup d’œil à mon accoutrement dans le miroir et il me semble qu’il manque quelque chose. Pourtant, j’ai le chemisier, le flot, la jupe, mes ballerines oranges… Embêtée, je porte mes mains au dessus de ma tête et me la gratte. Ah je sais ! Mon serre-tête. En effet, mon bandeau caractéristique arborant des haut-parleurs en forme d’oreilles de chat trône sur le dessus de ma commode. Je le mets et cette fois je suis satisfaite de mon reflet dans la glace, quoique j’aurais préféré porter autre chose que cet uniforme… J’attrape mon sac et pars dans un rythme de marche rapide pour éviter d’arriver après l’heure indiquée pour le cours. Ce serait mal vu d’être en retard et en plus tous les regards seraient rivés sur moi. La gêne.
Je traverse l’annexe, le hall d’entrée et les couloirs dans cette même cadence pressée, mais sans toutefois qu’il en vaille la peine de courir. Je trouve la salle de classe et avant d’y entrer je constate qu’elle est déjà remplie. Je m’arrête. J’espère que ça se passera bien et que personne ne se moquera de moi. Pour éviter d’attirer l’attention trop longtemps, j’entre rapidement et vais m’assoir quelque part au hasard. Je garde les yeux baissés un moment, le temps qu’il faut en moyenne pour détourner l’attention d’une personne qui vient d’arriver dans une pièce. J’observe alors la place que j’ai prise. À coté de moi, il y a un garçon aux cheveux noirs d’ébène. Sinon, en dévisageant tour à tour le reste des élèves et en faisant toutefois attention à ne pas croiser leur regard, je peux voir un rouquin arborant un cache-œil, un jeune homme à la chevelure bleue foncée, une fille et c’est d’ailleurs elle qui attire le plus mon attention, dont le visage est dissimulé par un masque à l’apparence de goupil, si ce n’est pas autre chose que ce canidé, un autre garçon châtain sans signe distinctif et finalement l’homme aux lunettes se tenant assis sur son bureau, une tasse à la main que je devine être l’enseignant. Bon eh bien, voici à peu près la description de l’assemblée. Que des inconnus dont je n’ai pas encore eu le temps de me faire une opinion.
Définition du mot uniforme :
• Qui ne change pas de forme : Un ciel uniforme. Une vie uniforme.
• Qui a toujours le même cours, la même forme, le même aspect, etc. : Vitesse uniforme.
• Qui est le même pour tous, sans différence : Horaire uniforme pour tout le personnel.
Si cette académie se distingue de toutes les autres écoles, pourquoi les élèves doivent-ils tout de même porter un uniforme pour aller en cours ? Pour conserver un semblant de normalité ? Je n’y crois pas trop. Je pourrais me contenter de mettre cet uniforme sans faire d’histoires et aller au cours auquel je me suis inscrite l’autre jour, toujours sans passer de commentaire, mais c’est dommage de ne pas avoir cette liberté de s’exprimer en tout temps par ses vêtements. Quoiqu’il en soit, si je continue d’écrire, je vais finir par être en retard. Je reprendrai peut-être ce sujet plus tard.
Je mets mon ordinateur portable en veille et le glisse dans mon sac à bandoulière avec son fil de recharge. Je vais jeter un dernier coup d’œil à mon accoutrement dans le miroir et il me semble qu’il manque quelque chose. Pourtant, j’ai le chemisier, le flot, la jupe, mes ballerines oranges… Embêtée, je porte mes mains au dessus de ma tête et me la gratte. Ah je sais ! Mon serre-tête. En effet, mon bandeau caractéristique arborant des haut-parleurs en forme d’oreilles de chat trône sur le dessus de ma commode. Je le mets et cette fois je suis satisfaite de mon reflet dans la glace, quoique j’aurais préféré porter autre chose que cet uniforme… J’attrape mon sac et pars dans un rythme de marche rapide pour éviter d’arriver après l’heure indiquée pour le cours. Ce serait mal vu d’être en retard et en plus tous les regards seraient rivés sur moi. La gêne.
Je traverse l’annexe, le hall d’entrée et les couloirs dans cette même cadence pressée, mais sans toutefois qu’il en vaille la peine de courir. Je trouve la salle de classe et avant d’y entrer je constate qu’elle est déjà remplie. Je m’arrête. J’espère que ça se passera bien et que personne ne se moquera de moi. Pour éviter d’attirer l’attention trop longtemps, j’entre rapidement et vais m’assoir quelque part au hasard. Je garde les yeux baissés un moment, le temps qu’il faut en moyenne pour détourner l’attention d’une personne qui vient d’arriver dans une pièce. J’observe alors la place que j’ai prise. À coté de moi, il y a un garçon aux cheveux noirs d’ébène. Sinon, en dévisageant tour à tour le reste des élèves et en faisant toutefois attention à ne pas croiser leur regard, je peux voir un rouquin arborant un cache-œil, un jeune homme à la chevelure bleue foncée, une fille et c’est d’ailleurs elle qui attire le plus mon attention, dont le visage est dissimulé par un masque à l’apparence de goupil, si ce n’est pas autre chose que ce canidé, un autre garçon châtain sans signe distinctif et finalement l’homme aux lunettes se tenant assis sur son bureau, une tasse à la main que je devine être l’enseignant. Bon eh bien, voici à peu près la description de l’assemblée. Que des inconnus dont je n’ai pas encore eu le temps de me faire une opinion.
Re: Venez mes petites âmes créatives( PV: Les inscrits )
« Je m'appelle Makumo et toi ? »
Je souris en voyant le garçon faire des efforts pour que je comprenne bien, mais finalement, ça n’était pas la peine. Je relevais doucement mon masque pour qu’il puisse apercevoir mon sourire angélique, et, en guise de réponse, je lui disais d’une voix enjouée et fière.
« C’est trop beau comme prénom, Makumo ! Moi, je m’appelle Maya. »
Je remettais correctement mon masque, soucieuse de cacher mon visage si jamais j’avais une vision involontaire, et je le détaillais plus en détail d’un regard curieux : il avait le visage très fin, comme le reste de son corps d’ailleurs. Il n’était pas spécialement aittrant : moi, j’aimais les grands garçons musclés aux larges épaules, et bien que ceux-là ne me soient pas accessibles, je les aimais quand même. Makumo avait des cheveux châtains tirant sur le blond, et des yeux aux éclats bleus et verts. Avec plus de recul, je me rendais compte qu’il avait un physique un peu passe-partout, mais ça ne le rendait pas moins intéressant.
Un bruit venant de la fenêtre attira mon attention. Je tournais la tête, et poussais un hoquet de surprise en voyant un truc tout noir s’y accrocher, puis un garçon, que dis-je, un homme ! y apparaître. Paniquée par cet événement extraordinaire – un homme qui entre en classe par une fenêtre, non mais je rêve !? –, ma petite main frêle et tremblante vint se glisser dans celle de Makumo, tout aussi petite. Sentir la chaleur de ses doigts entourant les miens me rassurait, et bien qu’il ne soit pas apte à me protéger de ce malotru qui venait d’entrer par la fenêtre, il pourrait au moins m’apporter un soutien moral.
« Pas mal le masque j’aime bien ! »
J’écarquillais les yeux et, derrière mon masque, je me mis à rougir sans me contrôler. Ô mon dieu… il venait de me faire un compliment ! Il fallait absolument que je lui parle ! Je paniquais, légèrement excitée à l’idée d’être intéressante aux yeux de cet homme, puis je le détaillais comme j’avais fait pour Makumo – je lui tenais toujours la main d’ailleurs – : il était grand, très très grand, et était musclé à souhait. Ses cheveux luisaient, ils étaient noirs ; c’était un joli noir, c’était très impressionnant ! Enfin, petit détail que je trouvais dommage : il était pâle. Moi, j’aime bien quand les beaux garçons ont un teint un peu plus bronzé ! Je poussais un soupir, émerveillée face à la beauté de cet être.
Il s’était assis devant moi : oh oui, il fallait que je saisisse ma chance ! Je lâchais la main du pauvre Makumo que je malmenais depuis le début et je me penchais en avant, dans le but d’attraper le charmant garçon. Je me penchais, me tirais en avant le plus possible, et un instant, je perdis l’équilibre. Je crus tomber dans le minuscule espace entre ma table et celle du garçon, mais finalement, je m’étais accrochée à ce dernier avant que le drame ne se produise. Je me hissais de toutes mes forces, tirant dans tout les sens les vêtements du charmant jeune homme, les froissant, à la limite de la déchirure. Alors que je remontais, un de mes ongles griffa brutalement la peau nue de la nuque du jeune homme. Quand je fus de nouveau dans une position décente, j’émis un rire gêné.
« Pardon… je ne t’ai pas fait mal ? Et… euh, merci pour mon masque… je m’appelle Maya et toi ? »
Lorsque j’eus sa réponse, j’esquissais un sourire ravi, et j’exécutais la même procédure qu’avec Makumo : je soulevais mon masque, laissait le temps au beau garçon de se délecter de mon sourire angélique, puis je remettais mon Masque sans rien ajouter. Je me tournais de nouveau vers Makumo, et je ne pus m’empêcher de rosir en pensant à la situation.
« Tu… tu n’as pas vu ma culotte quand j’ai perdu l’équilibre, hein ? »
J’émettais un petit rire adorable, avant d’entendre des bruits bizarres, venant du fond. Je me tournais vers la source du bruit, et je vis un pauvre garçon ramassé sur la table, en train de pleurer. Le cœur serré, j’eus soudain envie de lui faire un gros câlin, de lui dire que tout allait bien se passer, et que s’il se sentait triste, je pouvais devenir son amie : mais je ne fis rien de tout ça. En fait, j’avais peur que le prof ne s’impatiente, et pire, qu’il me vire de cours ! O non, pas ça ! Alors que j’allais tout juste avoir des amis… Je grattouillais l’épaule de Makumo pour attirer son attention, et lorsque je la captais, je pointais mon doigt en direction du pauvre garçon aux cheveux bleus, puis je murmurais à l’attention de mon camarade.
« Il pleure… tu crois qu’on devrait aller lui parler ? Il me fait de la peine, je n’aime pas voir les gens souffrir… peut-être que s’il s’asseyait à la table à côté de nous et qu’on lui parlerait, il serait un peu plus heureux… »
Je me tournais de nouveau vers le garçon en train de pleurer, et le hélais d’une petite voix que j’essayais de rendre discrète pour ne pas attirer l’attention des autres.
« H-hé ! Toi ! Tu ne veux pas te rapprocher de nous ? »
Avant que le garçon ne puisse me répondre, une nouvelle venue : une fille, comme moi ! J’étais à la fois contente, mais à la fois jalouse : cette magnifique fille aux cheveux blonds était bien plus âgée que moi… elle, elle pourrait se faire remarquer par le beau garçon devant moi ! Je poussais un soupir, triste qu’elle soit là : pourquoi s’était-elle inscrite, cette cruche !? Tant qu’elle ne me volait pas mon Makumo, j’étais contente quand même. Je devais rester positive et gentille avec tout le monde, même ceux que je jalouse. Sinon, j’allais avoir la réputation de fille jalouse, et je ne voulais pas que ça arrive… je crus que mon cœur allait exploser quand je la vis s’asseoir devant moi, à côté du beau garçon-fenêtre – Je trouvais ça marrant de l’appeler comme ça, ‘garçon-fenêtre’, hihi – : Ô mon dieu, elle allait allègrement le draguer ! Penaude, je baissais les yeux.
« Coucou ! Je m’appelle Maya ! » disais-je à la jeune femme. « Tu as des cheveux blonds presque comme moi ! » Je secouais la tête pour qu’elle puisse apercevoir mes cheveux blonds et je ponctuais cet action d'un petit rire, puis j’adressais un regard empli de tendresse à Makumo. « Ça ne te dérange pas si je reste à côté de toi pour ce cours ? »
Je souris en voyant le garçon faire des efforts pour que je comprenne bien, mais finalement, ça n’était pas la peine. Je relevais doucement mon masque pour qu’il puisse apercevoir mon sourire angélique, et, en guise de réponse, je lui disais d’une voix enjouée et fière.
« C’est trop beau comme prénom, Makumo ! Moi, je m’appelle Maya. »
Je remettais correctement mon masque, soucieuse de cacher mon visage si jamais j’avais une vision involontaire, et je le détaillais plus en détail d’un regard curieux : il avait le visage très fin, comme le reste de son corps d’ailleurs. Il n’était pas spécialement aittrant : moi, j’aimais les grands garçons musclés aux larges épaules, et bien que ceux-là ne me soient pas accessibles, je les aimais quand même. Makumo avait des cheveux châtains tirant sur le blond, et des yeux aux éclats bleus et verts. Avec plus de recul, je me rendais compte qu’il avait un physique un peu passe-partout, mais ça ne le rendait pas moins intéressant.
Un bruit venant de la fenêtre attira mon attention. Je tournais la tête, et poussais un hoquet de surprise en voyant un truc tout noir s’y accrocher, puis un garçon, que dis-je, un homme ! y apparaître. Paniquée par cet événement extraordinaire – un homme qui entre en classe par une fenêtre, non mais je rêve !? –, ma petite main frêle et tremblante vint se glisser dans celle de Makumo, tout aussi petite. Sentir la chaleur de ses doigts entourant les miens me rassurait, et bien qu’il ne soit pas apte à me protéger de ce malotru qui venait d’entrer par la fenêtre, il pourrait au moins m’apporter un soutien moral.
« Pas mal le masque j’aime bien ! »
J’écarquillais les yeux et, derrière mon masque, je me mis à rougir sans me contrôler. Ô mon dieu… il venait de me faire un compliment ! Il fallait absolument que je lui parle ! Je paniquais, légèrement excitée à l’idée d’être intéressante aux yeux de cet homme, puis je le détaillais comme j’avais fait pour Makumo – je lui tenais toujours la main d’ailleurs – : il était grand, très très grand, et était musclé à souhait. Ses cheveux luisaient, ils étaient noirs ; c’était un joli noir, c’était très impressionnant ! Enfin, petit détail que je trouvais dommage : il était pâle. Moi, j’aime bien quand les beaux garçons ont un teint un peu plus bronzé ! Je poussais un soupir, émerveillée face à la beauté de cet être.
Il s’était assis devant moi : oh oui, il fallait que je saisisse ma chance ! Je lâchais la main du pauvre Makumo que je malmenais depuis le début et je me penchais en avant, dans le but d’attraper le charmant garçon. Je me penchais, me tirais en avant le plus possible, et un instant, je perdis l’équilibre. Je crus tomber dans le minuscule espace entre ma table et celle du garçon, mais finalement, je m’étais accrochée à ce dernier avant que le drame ne se produise. Je me hissais de toutes mes forces, tirant dans tout les sens les vêtements du charmant jeune homme, les froissant, à la limite de la déchirure. Alors que je remontais, un de mes ongles griffa brutalement la peau nue de la nuque du jeune homme. Quand je fus de nouveau dans une position décente, j’émis un rire gêné.
« Pardon… je ne t’ai pas fait mal ? Et… euh, merci pour mon masque… je m’appelle Maya et toi ? »
Lorsque j’eus sa réponse, j’esquissais un sourire ravi, et j’exécutais la même procédure qu’avec Makumo : je soulevais mon masque, laissait le temps au beau garçon de se délecter de mon sourire angélique, puis je remettais mon Masque sans rien ajouter. Je me tournais de nouveau vers Makumo, et je ne pus m’empêcher de rosir en pensant à la situation.
« Tu… tu n’as pas vu ma culotte quand j’ai perdu l’équilibre, hein ? »
J’émettais un petit rire adorable, avant d’entendre des bruits bizarres, venant du fond. Je me tournais vers la source du bruit, et je vis un pauvre garçon ramassé sur la table, en train de pleurer. Le cœur serré, j’eus soudain envie de lui faire un gros câlin, de lui dire que tout allait bien se passer, et que s’il se sentait triste, je pouvais devenir son amie : mais je ne fis rien de tout ça. En fait, j’avais peur que le prof ne s’impatiente, et pire, qu’il me vire de cours ! O non, pas ça ! Alors que j’allais tout juste avoir des amis… Je grattouillais l’épaule de Makumo pour attirer son attention, et lorsque je la captais, je pointais mon doigt en direction du pauvre garçon aux cheveux bleus, puis je murmurais à l’attention de mon camarade.
« Il pleure… tu crois qu’on devrait aller lui parler ? Il me fait de la peine, je n’aime pas voir les gens souffrir… peut-être que s’il s’asseyait à la table à côté de nous et qu’on lui parlerait, il serait un peu plus heureux… »
Je me tournais de nouveau vers le garçon en train de pleurer, et le hélais d’une petite voix que j’essayais de rendre discrète pour ne pas attirer l’attention des autres.
« H-hé ! Toi ! Tu ne veux pas te rapprocher de nous ? »
Avant que le garçon ne puisse me répondre, une nouvelle venue : une fille, comme moi ! J’étais à la fois contente, mais à la fois jalouse : cette magnifique fille aux cheveux blonds était bien plus âgée que moi… elle, elle pourrait se faire remarquer par le beau garçon devant moi ! Je poussais un soupir, triste qu’elle soit là : pourquoi s’était-elle inscrite, cette cruche !? Tant qu’elle ne me volait pas mon Makumo, j’étais contente quand même. Je devais rester positive et gentille avec tout le monde, même ceux que je jalouse. Sinon, j’allais avoir la réputation de fille jalouse, et je ne voulais pas que ça arrive… je crus que mon cœur allait exploser quand je la vis s’asseoir devant moi, à côté du beau garçon-fenêtre – Je trouvais ça marrant de l’appeler comme ça, ‘garçon-fenêtre’, hihi – : Ô mon dieu, elle allait allègrement le draguer ! Penaude, je baissais les yeux.
« Coucou ! Je m’appelle Maya ! » disais-je à la jeune femme. « Tu as des cheveux blonds presque comme moi ! » Je secouais la tête pour qu’elle puisse apercevoir mes cheveux blonds et je ponctuais cet action d'un petit rire, puis j’adressais un regard empli de tendresse à Makumo. « Ça ne te dérange pas si je reste à côté de toi pour ce cours ? »
Re: Venez mes petites âmes créatives( PV: Les inscrits )
Forcément lors de mon arrivé je m’étais un peu fait dévisager par quelque personnes. Quoique moins que ce à quoi je m’attendais finalement. C’est après que j’eus pris que sentit de l’agitation derrière pendant que je sortais ma trousse et mon bloc note aux feuilles A4 détachables. Je n’eus pas le temps de réagir que je sens une tension sur mon T-shirt allant vers l’arrière. Putain a peine arriver je me fait déjà dépoilé ! Mais qu’est-ce que … Haaaa ! Au putain la conne ! Elle vient de Labouré la nuque avec son ongles mais c’est quoi cette folle ? Heureusement que je sais retenir mon pouvoir parce que si on m’aurait fait un coup dans le même genre à mes débuts je n’aurais pas eu le temps de réagir que le publique aurais déjà finis en charpie.
A la place je portais la main à ma nuque pour attraper celle de la fille masqué et la retiré de mon cou.
« Pardon… je ne t’ai pas fait mal ? Et… euh, merci pour mon masque… je m’appelle Maya et toi ? »
A cause de « l’agression physiques » mes yeux avaient pris une teinte violette. Quand ce n’est pas volontaire … généralement c’est mauvais signe … Je regardais cette Maya pour lui répondre froidement.
« _ Noa »
Lorsqu’elle souleva son masque pour me dévoiler son sourire j’adressais un bref regard au son voisin de table l’air de dire « retient ta pote je ne sais pas si je pourrais me retenir la prochaine fois… » D’ailleurs la prochaine je crois qu’en fait je vais la ligoté à sa chaise.
Lorsque celle-ci regagna sa place d’ailleurs je poussais un soupir en partit de soulagement et surtout pour me calmé, ce qui rendit leur couleur « normal » (si on pouvait vraiment la qualifié comme telle) a mes yeux.
Suite à cela une fille que je ne connaissais pas encore vint s’installer à côté de moi. Blonde les yeux bleus, l’air plutôt timide … Mafois pourquoi pas … je suppose que si on doit faire connaissance ça va donc être à moi de faire le premier pats. Hé bien soit
Je déchirais une feuille de bloc note et la mise entre nous deux de manière à ce qu’elle puisse lire sans difficulté.
« Salut Noa maison rubis et toi ? »
La folle masquée ne tarda pas à entamer la discussion avec elle aussi d’ailleurs.
A la place je portais la main à ma nuque pour attraper celle de la fille masqué et la retiré de mon cou.
« Pardon… je ne t’ai pas fait mal ? Et… euh, merci pour mon masque… je m’appelle Maya et toi ? »
A cause de « l’agression physiques » mes yeux avaient pris une teinte violette. Quand ce n’est pas volontaire … généralement c’est mauvais signe … Je regardais cette Maya pour lui répondre froidement.
« _ Noa »
Lorsqu’elle souleva son masque pour me dévoiler son sourire j’adressais un bref regard au son voisin de table l’air de dire « retient ta pote je ne sais pas si je pourrais me retenir la prochaine fois… » D’ailleurs la prochaine je crois qu’en fait je vais la ligoté à sa chaise.
Lorsque celle-ci regagna sa place d’ailleurs je poussais un soupir en partit de soulagement et surtout pour me calmé, ce qui rendit leur couleur « normal » (si on pouvait vraiment la qualifié comme telle) a mes yeux.
Suite à cela une fille que je ne connaissais pas encore vint s’installer à côté de moi. Blonde les yeux bleus, l’air plutôt timide … Mafois pourquoi pas … je suppose que si on doit faire connaissance ça va donc être à moi de faire le premier pats. Hé bien soit
Je déchirais une feuille de bloc note et la mise entre nous deux de manière à ce qu’elle puisse lire sans difficulté.
« Salut Noa maison rubis et toi ? »
La folle masquée ne tarda pas à entamer la discussion avec elle aussi d’ailleurs.
Re: Venez mes petites âmes créatives( PV: Les inscrits )
Venez mes petites âmes créatives
feat. Les inscrits
“The world is a book and those who do not travel read only one page.”
Les élèves allaient bientôt commencer à rentrer dans la classe alors que je sirotais paisiblement ma boisson chaude. D'un revers de la main de remontais mes lunettes lorsque le premier arriva. Il cogna doucement à la porte et rentra, quelque peu hésitant. Je relevais un sourcil en posant mon regard azuré sur le jeune homme à la chevelure enflammé. Il ne s'était pas inscrit à mon cours, mais je lui souris tout de même, lui faisant simplement signe de s'asseoir. Je n'étais pas un homme bien compliqué et plus on n'était de fou, plus on riait. J'étais toujours en appuie contre mon bureau lorsque un jeune homme des plus ordinaires arriva, me lançant un simple bonjour avant de se diriger vers le fond de la classe. Je restais de marbre à chaque arrivée, car au fond, j'essayais de réfléchir à un plan de match. J'étais pas très doué avec toute cette histoire, mais j'étais surtout nouveau en tant que professeur et j'espérais que tout ce passe bien. Je pris une autre gorgée au moment où une très jeune fille fit son entrée, doté d'un masque. Elle se racla légèrement la gorge avant de me saluer à son tour. Je ne fis que lui lancer un bref coup d’œil. Elle ne semblait pas à l'aise avec la langue du pays et c'était quand même mignon. À son tour, elle prit une place vers le fond de la classe. Et bien, les jeunes ne changeront jamais, toujours à se mettre loin du professeur. Étions-nous si effrayant que cela? Par la suite, un jeune homme aux cheveux sombres entra sans dire un mot et pris une place. Je me mis à siroter de nouveau mon café. Si seulement je pourrais prendre une cigarette avec ce café... Plus tard, j'imagine. Le nouveau venu se mit alors à pleurer silencieusement. Je relevais à peine les yeux vers lui avant que mon regard soit attiré vers l'une des fenêtres de la classe. Elle s'ouvrit pour donner place à un jeune homme aux cheveux d'ébène et au regard perçant qui chevauchait des tentacules. Il était vraiment pas mal celui-là.. *ahem*.. enfin bref. Il me salua et je ne fis que lui renvoyer un piètre sourire. Il referma la fenêtre et prit place avec les autres. Je jetais un vague coup d’œil sur l'assemblée. Il manquait encore deux personnes... Autant les laisser parler et attendre encore quelques minutes, de toute façon.. j'ai pas encore finis mon café.
À peine ais-je terminé et déposer ma tasse sur mon bureau que l'un des manquants se pointa afin à la porte. Une jolie blondinette qui semblait quelque peu timide. Aussi vite qu'elle fut arrivée, elle prit une place au hasard sans dire un mot alors que le les conversations des élèves continuaient. Je regardais ma montre vite fait, voyant bien qu'une personne manquait. 9h13.. Bon autant commencer. Je me retirais du bureau et m'approchais de la porte afin de la laisser entre-ouverte. Je n'étais pas très méchant et je préférais prendre ma job à la légère, alors si la personne manquante voulait se pointer, ben la porte serait déjà ouverte. Retournant devant la classe, je me racla la gorge avant de jeter mon regard sur l'assemblée.
- Bonjour, commençais-je avec mon accent britannique prononcé me faisant défaut. Je suis votre nouveau professeur de littérature, Monsieur Stride. Puisque nous sommes que très nombreux, autant nous présenté vite fait en me dévoilant quelles magnifiques langues vous connaissez et si vous voulez ajoutez une petite touche personnelle, je suis toute ouïe. Ne vous en faites pas, c'est purement théorique, je vous en ferez part tout de suite après.
Je me mis à sourire de façon amusé et quelque peu charmeuse alors que j'attendais que le premier se prononce. Ma confiance me faisait parfois défaut, mais pour une fois je lui en était reconnaissante. Prenant de nouveau appuie sur le bord de mon bureau, je me mis à regarder chacun des élèves. Alors.. qui osera commencer..?
Les élèves allaient bientôt commencer à rentrer dans la classe alors que je sirotais paisiblement ma boisson chaude. D'un revers de la main de remontais mes lunettes lorsque le premier arriva. Il cogna doucement à la porte et rentra, quelque peu hésitant. Je relevais un sourcil en posant mon regard azuré sur le jeune homme à la chevelure enflammé. Il ne s'était pas inscrit à mon cours, mais je lui souris tout de même, lui faisant simplement signe de s'asseoir. Je n'étais pas un homme bien compliqué et plus on n'était de fou, plus on riait. J'étais toujours en appuie contre mon bureau lorsque un jeune homme des plus ordinaires arriva, me lançant un simple bonjour avant de se diriger vers le fond de la classe. Je restais de marbre à chaque arrivée, car au fond, j'essayais de réfléchir à un plan de match. J'étais pas très doué avec toute cette histoire, mais j'étais surtout nouveau en tant que professeur et j'espérais que tout ce passe bien. Je pris une autre gorgée au moment où une très jeune fille fit son entrée, doté d'un masque. Elle se racla légèrement la gorge avant de me saluer à son tour. Je ne fis que lui lancer un bref coup d’œil. Elle ne semblait pas à l'aise avec la langue du pays et c'était quand même mignon. À son tour, elle prit une place vers le fond de la classe. Et bien, les jeunes ne changeront jamais, toujours à se mettre loin du professeur. Étions-nous si effrayant que cela? Par la suite, un jeune homme aux cheveux sombres entra sans dire un mot et pris une place. Je me mis à siroter de nouveau mon café. Si seulement je pourrais prendre une cigarette avec ce café... Plus tard, j'imagine. Le nouveau venu se mit alors à pleurer silencieusement. Je relevais à peine les yeux vers lui avant que mon regard soit attiré vers l'une des fenêtres de la classe. Elle s'ouvrit pour donner place à un jeune homme aux cheveux d'ébène et au regard perçant qui chevauchait des tentacules. Il était vraiment pas mal celui-là.. *ahem*.. enfin bref. Il me salua et je ne fis que lui renvoyer un piètre sourire. Il referma la fenêtre et prit place avec les autres. Je jetais un vague coup d’œil sur l'assemblée. Il manquait encore deux personnes... Autant les laisser parler et attendre encore quelques minutes, de toute façon.. j'ai pas encore finis mon café.
À peine ais-je terminé et déposer ma tasse sur mon bureau que l'un des manquants se pointa afin à la porte. Une jolie blondinette qui semblait quelque peu timide. Aussi vite qu'elle fut arrivée, elle prit une place au hasard sans dire un mot alors que le les conversations des élèves continuaient. Je regardais ma montre vite fait, voyant bien qu'une personne manquait. 9h13.. Bon autant commencer. Je me retirais du bureau et m'approchais de la porte afin de la laisser entre-ouverte. Je n'étais pas très méchant et je préférais prendre ma job à la légère, alors si la personne manquante voulait se pointer, ben la porte serait déjà ouverte. Retournant devant la classe, je me racla la gorge avant de jeter mon regard sur l'assemblée.
- Bonjour, commençais-je avec mon accent britannique prononcé me faisant défaut. Je suis votre nouveau professeur de littérature, Monsieur Stride. Puisque nous sommes que très nombreux, autant nous présenté vite fait en me dévoilant quelles magnifiques langues vous connaissez et si vous voulez ajoutez une petite touche personnelle, je suis toute ouïe. Ne vous en faites pas, c'est purement théorique, je vous en ferez part tout de suite après.
Je me mis à sourire de façon amusé et quelque peu charmeuse alors que j'attendais que le premier se prononce. Ma confiance me faisait parfois défaut, mais pour une fois je lui en était reconnaissante. Prenant de nouveau appuie sur le bord de mon bureau, je me mis à regarder chacun des élèves. Alors.. qui osera commencer..?
Dernière édition par Elijah Stride le Mar 02 Mai 2017, 15:42, édité 1 fois
Re: Venez mes petites âmes créatives( PV: Les inscrits )
William opina de la tête lorsque le professeur lui indiqua de s'asseoir et ils s'exécuta, se plaçant au premier rang, collé au mur du côté de la porte.. Il s'assit confortablement le dos contre le mur et son sac sur le bureau. Il retira l'une des oreilles de ses écouteurs, question qu'il puisse entendre le cours. Il ne s'occupa pas trop des conversations du fond de la classe et encore moins du garçon en train de pleurer. Bien qu'il ne les écoutait pas, il les regarda quand même. Il y avait deux filles. L'une d'elles était visiblement (malgré le masque) trop jeune. L'autre c'était moins évident, la blondine avec les écouteurs aux oreilles de chat. Les traits animales c'était à la mode il faut croire. Après ça, il y avait trois autres gars à part lui. Le pleurnichard, un châtain-blond assez banal et ce gars avec les yeux de chat que Will pensait avoir vu chez les Rubis. Bon, pensait... avec une tête de cheveux noirs et des yeux comme ça, c'était plutôt une certitude, même si ils ne s'étaient pas encore parler.
Sourire en coin, il suivit de l'oeil la catastrophe masquée avant de secouer la tête et de regarder plutôt vers le prof qui semblait près à commencer. Un rapide coup d'oeil sur son téléphone indiquait 9:14. Le cours serait raccourcis, veut - veut pas. Jeune, lunettes, accent anglais. Il demandait à la classe de faire présentation. Façon facile de briser la glace dirons-nous. Le MacKenzie passa un vif regard sur l'assemblée avant de hausser les épaules et de lever la main une seconde pour indiquer qu'il se jetais à l'eau.
"William. Sans surprise, je parle anglais. Sinon, je parle aussi le gaélique écossais et le français. Je me débrouille en scots et j'ai quelques notions de picte," dit-il de son propre accent écossais.
Voilà qui était fait. Ainsi, on évitait que tout le monte se rejette le regard de "qui commence" jusqu'à ce que le professeur craque et désigne quelqu'un de force.
Re: Venez mes petites âmes créatives( PV: Les inscrits )
Makumo
C’est trop beau comme prénom, Makumo ! Moi, je m’appelle Maya.
Elle s'appelait donc Maya. C'était la première fois qu'on me disait que mon nom était "beau". D'habitude les gens se demande pourquoi j'ai un nom japonnais alors que je n'ai pas une goutte d'Asie dans le sang. Je reportais mon regard sur le garçon en face. Même de dos il était sympa à regarder.
E : "Je sais pas ce que fais la petite mais j'ai un mauvais pressentiment."
Je sortis de ma rêverie pour constater que Maya était tomber sur le jeune homme et lui griffait le coup. Elle s'excusa rapidement et le gars fini par donner son nom : "Noa". Il me jeta un regard plein de reproche comme si son agression soudaine était de ma faute. Ok... j'étais la nounou attitrée de la gamine maintenant ?
Maya revint vers moi toute penaude.
"Tu… tu n’as pas vu ma culotte quand j’ai perdu l’équilibre, hein ?"
Comment te dire ma petite, j'étais trop occupé à me rincer l’œil pour m'intéresser à tes sous vêtement. Je lui répondis avec un clin d’œil :
"T'inquiète j'ai rien vu"
La gamine essaya ensuite d'attirer mon attention sur la pleureuse au fond de la classe mais je m’intéressai plutôt à la dernière arrivée. Une blonde d'à peu près 16 ans je dirais. Je me dis que l'heure commençais à tourner et que le cours allait bien finir par commencer. Je m’asseyais donc rapidement et en effet le professeur commença le cours. La petite Maya revint près de moi et me demanda :
"Ça ne te dérange pas si je reste à côté de toi pour ce cours ?"
"Non pas de problème"
Le prof nous demanda de nous présenter. Ah ce magnifique moment où tout le monde se regarde dans le blanc des yeux comme pour dire "Pitié levez la main avant moi ...". A ma grande surprise le garçon roux leva la main presque immédiatement. Je ne compris pas un traitre mot de ce qu'il nous raconta à part peut être son nom : William.
Bon aller à mon tour, je levais doucement la main et pris la parole.
"Je m'appelle Makumo. Je parle Français, j'ai encore un peu de mal en anglais et j'ai quelques notions de latin."
Voilà clair, net et précis. J'attendais la suite des présentations.
Re: Venez mes petites âmes créatives( PV: Les inscrits )
À peine mon observation est-elle terminée que déjà je me fais aborder par une feuille de papier que le garçon d’à côté glisse entre nous deux. Je regarde subtilement, mais je n’ai pas le temps de lire que déjà la demoiselle au masque de renard assise à l’arrière me salue, alors je me tourne. Le garçon devra malheureusement attendre…
- Coucou ! Je m’appelle Maya ! Tu as des cheveux blonds presque comme moi !
Drôle de façon de se présenter, mais c’est sympathique. Ça me met un peu en confiance, du moins juste assez pour sourire et répondre timidement à voix basse « Ah, en effet. Euh, bonjour… » La conversation ne se poursuit pas d’avantage. Elle s’adresse au garçon assis à côté d’elle et j’en profite pour me retourner vers l’avant et lire ce qui est écrit sur la feuille de papier qu’a tendu le garçon.
« Salut Noa maison rubis et toi ? »
Je sors ma trousse à crayons de mon sac et j’y prends un crayon feutre que je débouche pour répondre :
« Charlotte Cherry (Charlie pour plus court), maison Saphir. Ravie de faire ta connaissance. »
Je rebouche mon feutre, mais n’ose pas relever les yeux de crainte de croiser le regard de Noa. Tiens, je trouve d’ailleurs que la sonorité de ce prénom est magnifique. Par chance, je n’ai pas à garder les yeux baissés longtemps, puisque le professeur se décide à commencer son cours. Cela me permet de me concentrer sur autre chose.
- Bonjour. Je suis votre nouveau professeur de littérature, Monsieur Stride. Puisque nous sommes que très nombreux, autant nous présenté vite fait en me dévoilant quelles magnifiques langues vous connaissez et si vous voulez ajoutez une petite touche personnelle, je suis toute ouïe. Ne vous en faites pas, c'est purement théorique, je vous en ferez part tout de suite après.
Présenter ? Comme dans présentation orale ? Parler devant tout le monde ? Pourquoi ??? Ça commence mal un cours. Je me laisserais bien glisser le long de ma chaise jusqu’à temps que j’ai complètement disparu sous la table. J’aurais probablement le temps pendant que le rouquin nommé William se présente. Trop tard, il a terminé et c’est le garçon assis à côté de Maya qui prend la parole. En plus, il laisse un silence après ça. Je n’y tiens plus et laisse accidentellement échapper un gémissement un peu trop bruyant, ce qui a pour effet d’attirer l’attention sur moi. Je suppose qu’ils attendent maintenant que je me présente. Je sens mes mains trembler sur mes cuisses pendant que j’essaie de formuler une phrase à peine audible :
- Euh je… euhh, Ch-Charlotte. Anglais et euh, je… aussi je parle le fidjien… C’est tout.
Aussitôt que j’ai fini, je me croise les bras sur la table et m’accote le menton par-dessus, comme pour disparaitre. C’était terrible…
- Coucou ! Je m’appelle Maya ! Tu as des cheveux blonds presque comme moi !
Drôle de façon de se présenter, mais c’est sympathique. Ça me met un peu en confiance, du moins juste assez pour sourire et répondre timidement à voix basse « Ah, en effet. Euh, bonjour… » La conversation ne se poursuit pas d’avantage. Elle s’adresse au garçon assis à côté d’elle et j’en profite pour me retourner vers l’avant et lire ce qui est écrit sur la feuille de papier qu’a tendu le garçon.
« Salut Noa maison rubis et toi ? »
Je sors ma trousse à crayons de mon sac et j’y prends un crayon feutre que je débouche pour répondre :
« Charlotte Cherry (Charlie pour plus court), maison Saphir. Ravie de faire ta connaissance. »
Je rebouche mon feutre, mais n’ose pas relever les yeux de crainte de croiser le regard de Noa. Tiens, je trouve d’ailleurs que la sonorité de ce prénom est magnifique. Par chance, je n’ai pas à garder les yeux baissés longtemps, puisque le professeur se décide à commencer son cours. Cela me permet de me concentrer sur autre chose.
- Bonjour. Je suis votre nouveau professeur de littérature, Monsieur Stride. Puisque nous sommes que très nombreux, autant nous présenté vite fait en me dévoilant quelles magnifiques langues vous connaissez et si vous voulez ajoutez une petite touche personnelle, je suis toute ouïe. Ne vous en faites pas, c'est purement théorique, je vous en ferez part tout de suite après.
Présenter ? Comme dans présentation orale ? Parler devant tout le monde ? Pourquoi ??? Ça commence mal un cours. Je me laisserais bien glisser le long de ma chaise jusqu’à temps que j’ai complètement disparu sous la table. J’aurais probablement le temps pendant que le rouquin nommé William se présente. Trop tard, il a terminé et c’est le garçon assis à côté de Maya qui prend la parole. En plus, il laisse un silence après ça. Je n’y tiens plus et laisse accidentellement échapper un gémissement un peu trop bruyant, ce qui a pour effet d’attirer l’attention sur moi. Je suppose qu’ils attendent maintenant que je me présente. Je sens mes mains trembler sur mes cuisses pendant que j’essaie de formuler une phrase à peine audible :
- Euh je… euhh, Ch-Charlotte. Anglais et euh, je… aussi je parle le fidjien… C’est tout.
Aussitôt que j’ai fini, je me croise les bras sur la table et m’accote le menton par-dessus, comme pour disparaitre. C’était terrible…
Re: Venez mes petites âmes créatives( PV: Les inscrits )
Et tandis que la tristesse montait en lui encore et encore, comme quelque chose remontant des profondeurs vers la surface, les paroles des autres élèves se mélangeaient en un brouhaha inaudible, qui ne fit que se confondre dans le flou dans lequel le pauvre garçon était depuis des heures, et même depuis l’événement fatal. Ainsi il ne répondit rien à la jeune fille blonde et ne capta que quelques mots de ce que le professeur disait. Assez pour comprendre ce qu'il devait faire. Alors il se leva et ce fut comme s'il essayait de parler, tentant d'articuler malgré sa voix rempli de tremblements et de pleurs.
<< B-bonjour. (il avala sa salive) Je m'appelle An-antoine et... je suis français... et je sais parler français et an-anglais. >>
Entre quelques reniflements, on sentait qu'il n'y avait pas d'effort de prononciation, et ainsi on devinait son origine. Le jeune homme, à travers quelques hoquets mal étouffés, tenta tant bien que mal de se rasseoir et de retenir ce qui se tramait au plus profond de lui. Car il ne faut pas l'oublier, ce garçon n'était presque plus rien, une relique de souvenirs semblant si lointains, eux même presque effacés par les troubles. Voilà qu'il se renfermait peu à peu, et comme pour essayer de trouver un objectif à ce moment précis, il griffonna sur un petit bout de papier qu'il avait sortit.
De son écriture maladroite, en pâtes de mouches à peines lisibles, il sentit comme un appui sur ces mots qu'il avait écrit. Et le temps passa, le bruit ambiant recommença continuellement, et emplissait son esprit déjà tourmenté. Des bribes de mots se traduisirent dans son langage de mélancolie et de terreur, ne faisant que le rendre encore plus fou. Il resta là, les yeux couverts par la brume des larmes, qui avaient réussis à distinguer ses doigts et sa plume. Car ses yeux était encore rouge, et ses yeux pleuraient toujours.
Au fur et à mesure que son esprit se laissait emporter dans un tourbillon infernal, lui ne disait mot, lui se renferma sur lui même et se bloqua dans sa pensée. Plus rien n'existait autour de lui, plus qu'une couleur indistincte et floue.
Et puis là ce fut comme si tout s'arrêta. Il n'en pouvait plus. Il n'était presque plus rien. Il ne bougeait plus. Il fixait la table. De ses yeux rouges. De ses yeux pleurant. Ses mains étaient paralysées. Et tout se figeait. Plus. Rien. Ne. Bougeait. Pas. Même. Lui. Ou. Le. Reste.
Il
n'arrivait
plus
à
se
sortir
de
ça.
Il
était
blo-
qué.
Il
ne
pou-
vait
plus
fai-
re
le
moin-
dre
mou-
ve-
ment.
<< B-bonjour. (il avala sa salive) Je m'appelle An-antoine et... je suis français... et je sais parler français et an-anglais. >>
Entre quelques reniflements, on sentait qu'il n'y avait pas d'effort de prononciation, et ainsi on devinait son origine. Le jeune homme, à travers quelques hoquets mal étouffés, tenta tant bien que mal de se rasseoir et de retenir ce qui se tramait au plus profond de lui. Car il ne faut pas l'oublier, ce garçon n'était presque plus rien, une relique de souvenirs semblant si lointains, eux même presque effacés par les troubles. Voilà qu'il se renfermait peu à peu, et comme pour essayer de trouver un objectif à ce moment précis, il griffonna sur un petit bout de papier qu'il avait sortit.
And to his eyes the hellish vision came
Astounding him by a great flush of shame
Now, with the horrid insanity on his face
He's going to a so dismal and gloomy place.
Astounding him by a great flush of shame
Now, with the horrid insanity on his face
He's going to a so dismal and gloomy place.
De son écriture maladroite, en pâtes de mouches à peines lisibles, il sentit comme un appui sur ces mots qu'il avait écrit. Et le temps passa, le bruit ambiant recommença continuellement, et emplissait son esprit déjà tourmenté. Des bribes de mots se traduisirent dans son langage de mélancolie et de terreur, ne faisant que le rendre encore plus fou. Il resta là, les yeux couverts par la brume des larmes, qui avaient réussis à distinguer ses doigts et sa plume. Car ses yeux était encore rouge, et ses yeux pleuraient toujours.
Au fur et à mesure que son esprit se laissait emporter dans un tourbillon infernal, lui ne disait mot, lui se renferma sur lui même et se bloqua dans sa pensée. Plus rien n'existait autour de lui, plus qu'une couleur indistincte et floue.
Et puis là ce fut comme si tout s'arrêta. Il n'en pouvait plus. Il n'était presque plus rien. Il ne bougeait plus. Il fixait la table. De ses yeux rouges. De ses yeux pleurant. Ses mains étaient paralysées. Et tout se figeait. Plus. Rien. Ne. Bougeait. Pas. Même. Lui. Ou. Le. Reste.
Il
n'arrivait
plus
à
se
sortir
de
ça.
Il
était
blo-
qué.
Il
ne
pou-
vait
plus
fai-
re
le
moin-
dre
mou-
ve-
ment.
Re: Venez mes petites âmes créatives( PV: Les inscrits )
Makumo
Suite à ma réponse la jeune fille blonde s'était présentée. Puis vint ensuite le tour de la pleureuse. Ses yeux étaient rougis par les larmes qui avaient tracé de longs sillons sur ses joues. Sa voix tremblait comme une feuille tout comme son corps. Pathétique pensais-je. Il se rassit et se recroquevilla sur lui même, érigeant une carapace entre lui et le reste de la salle. Bon au moins il allait arrêter de me déconcentrer avec ses pleurs.
E : "ÇA SUFFIT ! Pourquoi tout le monde ici en a rien à faire bordel ! File moi la place, TOUT DE SUITE !"
Je n'avais pas trop le choix, notre symbiose se basait sur la confiance si je commençais à résister mon corps se partagerait en deux ce qui serait immanquablement remarqué par toute la salle. Je m'inclinais donc face à sa fureur.
Une fois que j'eus pris le contrôle du corps mes traits se déformèrent par la rage. Tant d'égoïsme et de déni me mettaient hors de moi. Je me levai soudainement en frappant violemment les deux poings sur la table, attirant l'attention de tout le monde sur moi. Je balayais la salle du regard avec colère et crachais un :
"Ne faites pas attention à moi."
Je m'avançais vers Antoine et me posais à côté de lui. Ma colère était telle que je me mis à hurler.
"De toute façon vous semblez tous être aveugle et sourd alors ça ne devrais pas être difficile !"
Je me désintéressais de toutes ces ordures pour me concentrer sur Antoine. Sa carapace était parfaite, tout recroquevillé, roulé en boule, il ne bougeait plus. Son corps était parcouru de spasme dus à ses pleures incessant. Je me penchais doucement sur lui et fis glisser ma main sur sa joue. Aucune réactions, il semblait coupé du monde. Je devais l'atteindre par un stimulus quelconques.
I : " Commence par le son c'est le plus efficace d'habitude..."
I avait raison même si je ne digérais pas sa participation à l'indifférence générale. Je bouchais son oreille droite avec ma main pour le couper des sons de la salle. Puis j'approchais mes lèvres de la seconde en chuchotant d'une voix douce :
"Je suis là Antoine, tu es en sécurité avec moi. Est-ce que tu m'entends ? Si oui sers ma main."
J'avais glissé ma main dans la sienne en parlant. Si ça ne marchait pas il allait falloir trouver autre chose.
Re: Venez mes petites âmes créatives( PV: Les inscrits )
Les étranges yeux du garçon aux cheveux noirs avaient pris une étrange teinte violette, qui éveillais en moi un sentiment de curiosité. J’aurais voulu le questionner sur l’origine de cette couleur si particulière que je ne voyais que sur des lentilles fantaisie, mais je n’insistais pas plus. Lorsqu’il me dit son nom, Noa, il y avait dans sa voix une pointe d’énervement et de lassitude bien trop prononcée pour que je l’ignore complètement. Penaude, je me contentais de sa réponse et me mis à tripoter le bas de ma jupe entre mes doigts, l’air maussade. Je l’avais fâché… il ne voudrait sûrement pas me parler encore…
Je fus sorti de ma rêverie par l’approbation de mon cher camarade Makumo quand je lui avais demandé si on pouvait passer l’heure côte à côte. Je souris, ravie et comblée de savoir qu’il ne me rejetait pas, comme Noa l’avait fait quelques secondes auparavant. À vrai dire, il ne m’avait pas vraiment rejeté, mais le ton qu’il avait employé, l’expression dure de son regard… tout cela me faisait penser que la conversation que j’avais eu avec lui était tout bonnement indésirable et pire, parasite ! Pourquoi fallait-il que je gâche toutes mes chances avec les beaux garçons !?
J’observais le comportement de la blonde assise à côté de lui, qui, à ma plus grande déception, ne m’avait pas donné son nom. Tant pis, j’aurais bien une occasion de l’avoir par la suite. J’étais sûre que le professeur allait demander de nous présenter à tour de rôle, ça allait être marrant ! J’écarquillais les yeux, étonnée par la méthode de socialisation de Noa et de la jeune fille blonde : ils discutaient sur papier. Je veux dire par là qu’ils écrivent ce qu’ils veulent se dire. Ça n’avait pas de sens ! Je souris timidement, et sortis un bloc-notes de mon sac : peut-être était-ce la manière de communiquer préférée de Noa… peut-être serait-il heureux si moi aussi, je lui écrivais quelque chose sur un bout de papier ! J’écrivais, d’une main tremblante par l’excitation : « Désolée pour la griffure. » Mais avant que je ne puisse lui tendre le papier, le professeur nous interrompu.
« Bonjour. Je suis votre nouveau professeur de littérature, Monsieur Stride. Puisque nous sommes que très nombreux, autant nous présenté vite fait en me dévoilant quelles magnifiques langues vous connaissez et si vous voulez ajoutez une petite touche personnelle, je suis toute ouïe. Ne vous en faites pas, c'est purement théorique, je vous en ferai part tout de suite après. »
Je me rapprochais de Makumo, craintive, sans pour autant le coller : j’avais saisi quelques mots du discours du monsieur. Aussi, il avait parlé vite ! À moins que je n’aie pas été assez concentrée… je n’en savais trop rien. Néanmoins, j’avais compris qu’il attendait à ce qu’on se présente. Je poussais un petit piaillement joyeux : je l’avais deviné ! J’étais une véritable mentaliste ! Ô mon dieu, qu’est-ce que j’étais heureuse, avec tout ses gens autour de moi, si heureux, si souriants. Je me sentais belle, heureuse, heureuse d’être parmi ces gens qui me ressemblaient tellement parce que eux aussi, ils ont un pouvoir.
Tous se présentèrent, un à un : la fille blonde s’appelait Charlotte, le rouquin, qui était d’ailleurs très séduisant, s’appelait William, et le pleurnicheur du fond s’appelait Antoine. Le voir pleurer me faisait beaucoup de peine, mais comme Makumo n’avait pas réagi quand je lui avais proposé d’aider cet Antoine, et que même l’intéressé n’avait pas répondu quand je l’avais appelé, j’en concluais qu’il fallait peut-être le laisser tranquille. Je balayais la salle de mon regard pétillant et heureux, et me décidais à parler d’une vive voix, pour que tout le monde se retourne vers moi et m’écoute. Même si j’étais un peu effrayée à l’idée de parler devant tout le monde comme ça.
« Eh bah… » Je tirais machinalement sur ma jupe, secouant mes jambes dans le vide. « Moi, je m’appelle Maya, et je suis suédoise, et je sais parler le suédois, mais j’apprends l’anglais ! »
Alors que je pensais que le cours allait commencer, un gros coup sur ma table, celle que je partageais avec Makumo, me fit sursauter. Je poussais un petit cri effrayé et me tournais vers mon camarade. L’expression déformant ses traits était effroyable, et un frisson me parcourut l’échine. Je ravalais ma salive et le fixais du regard, les yeux ronds, terrifiée. Qu’est-ce qu’il faisait ? Qu’est-ce qu’il lui prenait ? Je dirigeais un bras hésitant et tremblant vers lui, et je m’apprêtais à lui caresser le bras pour le calmer, mais Makumo se relevait brutalement et après avoir lâché un « Ne faites pas attention à moi » plein de rage, il se dirigea vers Antoine, le garçon qui pleurait.
« De toute façon vous semblez tous être aveugle et sourd alors ça ne devrais pas être difficile ! »
Je sursautais encore, et portais une main à mon cœur : il s’affolait au creux de ma poitrine, et battais si fort que j’avais l’impression que Noa et Charlotte pouvaient l’entendre. Je me tournais d’ailleurs vers eux, les seuls qui étaient assez proches de moi et qui étaient assez âgés pour représenter une figure de protection. J’avais besoin d’être protégée face à cet immonde événement ! Je poussais un gémissement paniqué, et je gratouillais le dos de Charlotte, que je trouvais bien plus amicale que son acolyte aux yeux violets.
« Qu’est-ce qu’il se passe, Charlotte ? »
Makumo avait l’air si gentil, si amical, si sympathique… j’avais l’impression qu’il s’était transformé en monstre. Est-ce qu’il me méprisait ? Je me tournais vers le professeur, lui décochant un regard interrogateur, qui voulait juste dire : « Faites quelque chose ! »
Je fus sorti de ma rêverie par l’approbation de mon cher camarade Makumo quand je lui avais demandé si on pouvait passer l’heure côte à côte. Je souris, ravie et comblée de savoir qu’il ne me rejetait pas, comme Noa l’avait fait quelques secondes auparavant. À vrai dire, il ne m’avait pas vraiment rejeté, mais le ton qu’il avait employé, l’expression dure de son regard… tout cela me faisait penser que la conversation que j’avais eu avec lui était tout bonnement indésirable et pire, parasite ! Pourquoi fallait-il que je gâche toutes mes chances avec les beaux garçons !?
J’observais le comportement de la blonde assise à côté de lui, qui, à ma plus grande déception, ne m’avait pas donné son nom. Tant pis, j’aurais bien une occasion de l’avoir par la suite. J’étais sûre que le professeur allait demander de nous présenter à tour de rôle, ça allait être marrant ! J’écarquillais les yeux, étonnée par la méthode de socialisation de Noa et de la jeune fille blonde : ils discutaient sur papier. Je veux dire par là qu’ils écrivent ce qu’ils veulent se dire. Ça n’avait pas de sens ! Je souris timidement, et sortis un bloc-notes de mon sac : peut-être était-ce la manière de communiquer préférée de Noa… peut-être serait-il heureux si moi aussi, je lui écrivais quelque chose sur un bout de papier ! J’écrivais, d’une main tremblante par l’excitation : « Désolée pour la griffure. » Mais avant que je ne puisse lui tendre le papier, le professeur nous interrompu.
« Bonjour. Je suis votre nouveau professeur de littérature, Monsieur Stride. Puisque nous sommes que très nombreux, autant nous présenté vite fait en me dévoilant quelles magnifiques langues vous connaissez et si vous voulez ajoutez une petite touche personnelle, je suis toute ouïe. Ne vous en faites pas, c'est purement théorique, je vous en ferai part tout de suite après. »
Je me rapprochais de Makumo, craintive, sans pour autant le coller : j’avais saisi quelques mots du discours du monsieur. Aussi, il avait parlé vite ! À moins que je n’aie pas été assez concentrée… je n’en savais trop rien. Néanmoins, j’avais compris qu’il attendait à ce qu’on se présente. Je poussais un petit piaillement joyeux : je l’avais deviné ! J’étais une véritable mentaliste ! Ô mon dieu, qu’est-ce que j’étais heureuse, avec tout ses gens autour de moi, si heureux, si souriants. Je me sentais belle, heureuse, heureuse d’être parmi ces gens qui me ressemblaient tellement parce que eux aussi, ils ont un pouvoir.
Tous se présentèrent, un à un : la fille blonde s’appelait Charlotte, le rouquin, qui était d’ailleurs très séduisant, s’appelait William, et le pleurnicheur du fond s’appelait Antoine. Le voir pleurer me faisait beaucoup de peine, mais comme Makumo n’avait pas réagi quand je lui avais proposé d’aider cet Antoine, et que même l’intéressé n’avait pas répondu quand je l’avais appelé, j’en concluais qu’il fallait peut-être le laisser tranquille. Je balayais la salle de mon regard pétillant et heureux, et me décidais à parler d’une vive voix, pour que tout le monde se retourne vers moi et m’écoute. Même si j’étais un peu effrayée à l’idée de parler devant tout le monde comme ça.
« Eh bah… » Je tirais machinalement sur ma jupe, secouant mes jambes dans le vide. « Moi, je m’appelle Maya, et je suis suédoise, et je sais parler le suédois, mais j’apprends l’anglais ! »
Alors que je pensais que le cours allait commencer, un gros coup sur ma table, celle que je partageais avec Makumo, me fit sursauter. Je poussais un petit cri effrayé et me tournais vers mon camarade. L’expression déformant ses traits était effroyable, et un frisson me parcourut l’échine. Je ravalais ma salive et le fixais du regard, les yeux ronds, terrifiée. Qu’est-ce qu’il faisait ? Qu’est-ce qu’il lui prenait ? Je dirigeais un bras hésitant et tremblant vers lui, et je m’apprêtais à lui caresser le bras pour le calmer, mais Makumo se relevait brutalement et après avoir lâché un « Ne faites pas attention à moi » plein de rage, il se dirigea vers Antoine, le garçon qui pleurait.
« De toute façon vous semblez tous être aveugle et sourd alors ça ne devrais pas être difficile ! »
Je sursautais encore, et portais une main à mon cœur : il s’affolait au creux de ma poitrine, et battais si fort que j’avais l’impression que Noa et Charlotte pouvaient l’entendre. Je me tournais d’ailleurs vers eux, les seuls qui étaient assez proches de moi et qui étaient assez âgés pour représenter une figure de protection. J’avais besoin d’être protégée face à cet immonde événement ! Je poussais un gémissement paniqué, et je gratouillais le dos de Charlotte, que je trouvais bien plus amicale que son acolyte aux yeux violets.
« Qu’est-ce qu’il se passe, Charlotte ? »
Makumo avait l’air si gentil, si amical, si sympathique… j’avais l’impression qu’il s’était transformé en monstre. Est-ce qu’il me méprisait ? Je me tournais vers le professeur, lui décochant un regard interrogateur, qui voulait juste dire : « Faites quelque chose ! »
Re: Venez mes petites âmes créatives( PV: Les inscrits )
Venez mes petites âmes créatives
feat les inscrits
Ma voisine de table s’était donc présentée après avoir répondu brièvement à la petite Maya. Je notais donc à mon tour sur la feuille.
« De même ! »
Pendant ce temps le prof nous invita à nous présenter. Ce que chaque personne faisait tour à tour. Capitaine crinière rousse était donc irlandais. Voilà qui explique tous. Le gars normale derrière moi s’appelait Makumo et Charlotte avais démontré son énorme Timidité. Il y a eu aussi l’autre Chialeur qui était à deux doit de se décomposé pour se présenter puis la fameuse Maya.
S’en suivit un pétage de cable de la part de Makumo qui avait complètement changé de comportement. C’était le jour et la nuit ! Maya qui semblait effrayé par toute cette agitation se rapprocha de de Charlie telle un enfant se réfugiant dans les jupons de sa mère.
« Qu’est-ce qu’il se passe, Charlotte ? »
Je poussais un long et profond soupir d’agacement les sourcils froncés et les yeux fermés. Lorsque je les rouvris ceux-ci avait retrouvé leur éclat violet.
Je me levais à mon tour, passant dans l’espace entre Charlie et la table de derrière pour aller me poster juste devant la madeleine. Faisant fi de ce que pourrais dire ou faire Makumo j’envoyais une pichenette dans le front du dénommé Antoine pour ensuite passer mon index sous son menton afin de le forcé à me regarder. Je plantais ensuite mon regard dans le siens avant de finalement lui déclaré sèchement :
Je lâchais ensuite le saphir pour planter mon regard dans celui de Makumo
Suite à cela je me retournais vers le prof pour me présenter à mon tour.
« De même ! »
Pendant ce temps le prof nous invita à nous présenter. Ce que chaque personne faisait tour à tour. Capitaine crinière rousse était donc irlandais. Voilà qui explique tous. Le gars normale derrière moi s’appelait Makumo et Charlotte avais démontré son énorme Timidité. Il y a eu aussi l’autre Chialeur qui était à deux doit de se décomposé pour se présenter puis la fameuse Maya.
S’en suivit un pétage de cable de la part de Makumo qui avait complètement changé de comportement. C’était le jour et la nuit ! Maya qui semblait effrayé par toute cette agitation se rapprocha de de Charlie telle un enfant se réfugiant dans les jupons de sa mère.
« Qu’est-ce qu’il se passe, Charlotte ? »
_ Il se passe qu’on a un mec qui se donne en spectacle pour réclamé de l’attention et au un autre un peu naïf qui joue les bons samaritains.
Je poussais un long et profond soupir d’agacement les sourcils froncés et les yeux fermés. Lorsque je les rouvris ceux-ci avait retrouvé leur éclat violet.
Je me levais à mon tour, passant dans l’espace entre Charlie et la table de derrière pour aller me poster juste devant la madeleine. Faisant fi de ce que pourrais dire ou faire Makumo j’envoyais une pichenette dans le front du dénommé Antoine pour ensuite passer mon index sous son menton afin de le forcé à me regarder. Je plantais ensuite mon regard dans le siens avant de finalement lui déclaré sèchement :
_ Si tu as des problèmes ce n’est pas en te morfondant ou t’apitoyant sur ton sors que tu vas les résoudre. Tu les assumes et tu les affrontes comme tout le monde ! Et si t’a besoin d’aide dis le clairement au lieu de t’afficher comme ça. C’est pas les moyens mis à notre disposition qui manque ici. On a une psy , des profs, des surveillants, plein de monde près à nous écouter et nous aider. Si malgré tout ça tu n’arrives pas à trouver de solutions c’est que tu n’as pas envie d’aller mieux.
Je lâchais ensuite le saphir pour planter mon regard dans celui de Makumo
_ S'il allait si mal que ça il serait resté enfermé dans sa chambre et ne serais même pas venu en cours pour éviter que tout le monde ne le voit pleurer.
Suite à cela je me retournais vers le prof pour me présenter à mon tour.
_ Noa Greenwitch, maison rubis. Je suis islandais donc je parle l’islandais, l’anglais le danois et j’ai quelque notions de français.
Ici j'écris mon HRP
(c) Yumiko sur Académie Tsuki
Re: Venez mes petites âmes créatives( PV: Les inscrits )
Je ne prête même pas attention au garçon qui suit ma désastreuse présentation. Non en fait, ce n’est pas totalement vrai. Disons que je n’arrive pas à décortiquer ce qu’il dit, toutefois rien qu’à l’intonation je peux dire qu’il pleure… Ah non, c’est vrai, j’ai vu son visage tout à l’heure. En effet, je vois quelqu’un pleurer, mais je n’interviens pas. C’est que je ne sais pas trop quoi faire dans ce genre de situation. Il semblerait que d’autres aient remarqué les pleurnichements, en même temps c’est plutôt évident. C’est plutôt ne pas le remarquer qui serait étonnant.
Donc, le dénommé Makumo commence par me faire sursauter en tapant sur sa table. Ça me surprend tellement qu’en me retournant j’écarquille les yeux en le regardant directement.
- Ne faites pas attention à moi.
Il est un peu trop tard pour ça, maintenant que tu as frappé ta table tel un percussionniste voulant faire le plus gros tapage sur son djembé. Mais ça continue en fait, il va voir le pleureur et s’adresse de nouveau à toute la classe :
- De toute façon vous semblez tous être aveugle et sourd alors ça ne devrais pas être difficile !
Donc, il commence par nous dire de ne pas faire attention à lui, puis enchaine avec une remarque passive-agressive car personne n’a pensé à aller voir le jeune homme qui pleure… Et c’est à ce moment que Maya choisit de me demander ce qu’il se passe. Comme si j’en savais quoique ce soit. Pour toute réponse, j’hausse les épaules sans détacher mon regard du duo qui s’est formé entre le passif-agressif et le pleureur et dis calmement tout bas :
- J’en sais rien…
Au même moment, c’est Noa qui s’enflamme. J’avance ma chaise distraitement pour le laisser passer lorsqu’il se lève pour se joindre au duo que je n’ai toujours pas quitté des yeux. Je crois que pendant que le Rubis déverse le fond de sa pensée sur le jeune homme aux cheveux bleus, ce serait le bon moment pour dire " Quelqu’un a du pop corn ? "
- S'il allait si mal que ça il serait resté enfermé dans sa chambre et ne serais même pas venu en cours pour éviter que tout le monde ne le voit pleurer.
J’acquiesce d’un hochement de tête sans trop réfléchir, disant doucement et calmement par la même occasion :
- Il a raison. Je ne vois pas ce qu’il y a de glorieux à pleurer devant tout le monde… À part ressentir de l’humiliation et de la honte. Moi je m’isolerais…
Je ne me suis même pas rendue compte sur le coup de ce que j’ai réussit à formuler sans stresser. Peut-être parce que je ne suis pas le centre de l’attention ou du moins, je ne suis pas celle qui l’attire le plus ici, entre Antoine, Makumo et Noa… Bref, presque tous les garçons, à part le borgne, William qui est resté plutôt silencieux. Ça fait changement de voir un garçon plus posé.
Donc, le dénommé Makumo commence par me faire sursauter en tapant sur sa table. Ça me surprend tellement qu’en me retournant j’écarquille les yeux en le regardant directement.
- Ne faites pas attention à moi.
Il est un peu trop tard pour ça, maintenant que tu as frappé ta table tel un percussionniste voulant faire le plus gros tapage sur son djembé. Mais ça continue en fait, il va voir le pleureur et s’adresse de nouveau à toute la classe :
- De toute façon vous semblez tous être aveugle et sourd alors ça ne devrais pas être difficile !
Donc, il commence par nous dire de ne pas faire attention à lui, puis enchaine avec une remarque passive-agressive car personne n’a pensé à aller voir le jeune homme qui pleure… Et c’est à ce moment que Maya choisit de me demander ce qu’il se passe. Comme si j’en savais quoique ce soit. Pour toute réponse, j’hausse les épaules sans détacher mon regard du duo qui s’est formé entre le passif-agressif et le pleureur et dis calmement tout bas :
- J’en sais rien…
Au même moment, c’est Noa qui s’enflamme. J’avance ma chaise distraitement pour le laisser passer lorsqu’il se lève pour se joindre au duo que je n’ai toujours pas quitté des yeux. Je crois que pendant que le Rubis déverse le fond de sa pensée sur le jeune homme aux cheveux bleus, ce serait le bon moment pour dire " Quelqu’un a du pop corn ? "
- S'il allait si mal que ça il serait resté enfermé dans sa chambre et ne serais même pas venu en cours pour éviter que tout le monde ne le voit pleurer.
J’acquiesce d’un hochement de tête sans trop réfléchir, disant doucement et calmement par la même occasion :
- Il a raison. Je ne vois pas ce qu’il y a de glorieux à pleurer devant tout le monde… À part ressentir de l’humiliation et de la honte. Moi je m’isolerais…
Je ne me suis même pas rendue compte sur le coup de ce que j’ai réussit à formuler sans stresser. Peut-être parce que je ne suis pas le centre de l’attention ou du moins, je ne suis pas celle qui l’attire le plus ici, entre Antoine, Makumo et Noa… Bref, presque tous les garçons, à part le borgne, William qui est resté plutôt silencieux. Ça fait changement de voir un garçon plus posé.
Re: Venez mes petites âmes créatives( PV: Les inscrits )
Ce n'était plus un humain, mais une chose de pierre totalement déshumanisée. Ses sens fonctionnaient tant bien que mal et le pauvre garçon était devenu dépendant de ce mince fil qui le retenait de tomber dans le gouffre sans fin et implacable de la folie. Et ce fut le grand vide. Ce fut comme s'il était mort : presque aveugle et presque sourd, une voix fit place dans le grand néant qu'il était. Une parole divine, sonnant comme celle d'un être surnaturel accueillant une âme dans l'au-delà. C'était comme si Dieu lui disait de se mouvoir après qu'il fut mort. Antoine voulu serrer sa main, mais rien ne bougea. Il était comme emprisonné dans son propre corps, comme si celui ci était devenu une cage de fer.
Et puis quelque chose leva sa tête qui bougea comme un automate, lui avait l'impression qu'on malaxait le métal qu'il était devenu. De grands yeux gigantesques, d'une sorte de rouge flamboyant et maléfique, tel le diable qui avait pris place. On lui dictait des choses, qui pénétraient son regard vide et indifférent. Ces choses, qu'est ce qu'elles étaient fausses. Mais sa bouche resta fermée, ses lèvres semblant collées par un cachet de cire, comme si lui était une lettre trop insolente qu'il fallait sceller. Et des paroles qui ne valaient pas plus que du plomb, se répétant et faisant monter malgré elles ce qui était enfouie au plus profond de lui même.
Un magma, un mélange de pleins de choses en même temps, faisant gronder la structure pourtant si solide, tellement il se précipitait et s'amassait comme si une éruption allait venir.
Et puis cette masse informe de souvenirs et de sentiments fit exploser le tout.
La table vola en l'air et un cri monstrueux se fit entendre jusque dans les salles voisines.
Et toujours de ses yeux rouges et de ses yeux pleurants, de sa rage incommensurable qui avait éclaté, le garçon devenu fou s'échappa en laissant la porte grande ouverte, sans faire attention à personne. Courant aussi vite qu'il pouvait, et toujours de ses cris de colère et de fureur, il se trouva jusqu'à l'escalier. Et dans son état intense, il trébucha et tomba en roulant sur les marches, se cognant de toutes les parties de son corps, tandis que les larmes jaillissaient et sautaient en même temps que lui dévalait la pente, bientôt rejointes par le sang qui apparaissait ça et là. Et à la fin de sa chute, il n'était plus que presque mort sur le sol, écrasé par l'immense douleur, la douleur des yeux rouges et des yeux qui pleurent.
Et puis quelque chose leva sa tête qui bougea comme un automate, lui avait l'impression qu'on malaxait le métal qu'il était devenu. De grands yeux gigantesques, d'une sorte de rouge flamboyant et maléfique, tel le diable qui avait pris place. On lui dictait des choses, qui pénétraient son regard vide et indifférent. Ces choses, qu'est ce qu'elles étaient fausses. Mais sa bouche resta fermée, ses lèvres semblant collées par un cachet de cire, comme si lui était une lettre trop insolente qu'il fallait sceller. Et des paroles qui ne valaient pas plus que du plomb, se répétant et faisant monter malgré elles ce qui était enfouie au plus profond de lui même.
Un magma, un mélange de pleins de choses en même temps, faisant gronder la structure pourtant si solide, tellement il se précipitait et s'amassait comme si une éruption allait venir.
Et puis cette masse informe de souvenirs et de sentiments fit exploser le tout.
La table vola en l'air et un cri monstrueux se fit entendre jusque dans les salles voisines.
Et toujours de ses yeux rouges et de ses yeux pleurants, de sa rage incommensurable qui avait éclaté, le garçon devenu fou s'échappa en laissant la porte grande ouverte, sans faire attention à personne. Courant aussi vite qu'il pouvait, et toujours de ses cris de colère et de fureur, il se trouva jusqu'à l'escalier. Et dans son état intense, il trébucha et tomba en roulant sur les marches, se cognant de toutes les parties de son corps, tandis que les larmes jaillissaient et sautaient en même temps que lui dévalait la pente, bientôt rejointes par le sang qui apparaissait ça et là. Et à la fin de sa chute, il n'était plus que presque mort sur le sol, écrasé par l'immense douleur, la douleur des yeux rouges et des yeux qui pleurent.
- HRP:
- C'est la fin du RP pour Antoine. Il est allongé inconscient sur le sol, en bas de l'escalier.
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