La vie renaît au printemps, mais pas les âmes blessées [Pv Lénile Pupa]
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La vie renaît au printemps, mais pas les âmes blessées [Pv Lénile Pupa]
Je me réveillais ce matin là, les yeux irrités par la lumière éblouissante de l'astre solaire qui tombait juste au niveau de mon visage. Doucement, prenant appui sur les maigres brindilles qui me servaient de bras, je me redressai et observait ma chambre vide. Je ne savais pas où étaient passés les autres, et je ne savais même plus si ils m'avaient déjà adressé la parole, ou même si ils avaient entendu ma voix. Mais après tout, ils ne devaient pas en avoir grand chose à faire. Qui donnerait de l'intérêt à une personne aussi pathétique que moi après tout? Même moi je me demande le sens de mon existence encore à chaque minute qui passe... Mais peu importe. Tout ce qui compte réellement, c'est que Samantha aille bien. Et de ce que j'avais cru comprendre, elle n'avait pas l'air d'avoir de problèmes ici. Moi, je ressentais une espèce de vide, un manque, une sensation étrange. Et je ne savais pas du tout d'où elle avait bien pu venir.
Je réussissais finalement à me dresser sur mes jambes, et à enfiler les vêtements sombres que j'affectionnais tant. J'avais l'impression d'être normal en les portant. Normal était encore loin de la perfection, mais normal me donnait déjà l'impression d'être un peu plus en sécurité. Ces vêtements étaient sur moi comme des murs qui permettaient de contenir toutes mes peines et de les masquer, me faisant ressentir une sûreté que je ne trouvais dans aucun style. De toute façon, il ne valait mieux pas que je me risque à essayer de sortir de ma routine. Je le savais: moi, être imparfait, aurait été incapable de pouvoir savoir si telle couleur se serait mieux accordée avec ce jour ou bien cette saison, ou bien si la forme de cet habit aurait mieux convenue qu'une autre. Mieux valait que je me rapproche le plus de "normal" pour le moment, car je ne pouvais pas me risquer à expérimenter de nouvelles choses avant d'avoir atteint la perfection dans le peu que j'avais entrepris.
Mes bandes étaient bien en place, et je me sentais prêt à aller affronter le monde extérieur, ou plutôt les jardins intérieurs de l'académie. Il était encore très tôt malgré l’absence de colocataires... Peut-être bien huit ou neuf heures du matin. La rosée perlait paisiblement sur chaque brin d'herbe, les rayons de soleil perçaient au travers du feuillage des arbres, et seul le doux chant des oiseaux se laissait entendre. D'ailleurs, je me demandais si le soleil jugeait comme un affront que j'ose même me présenter à lui, alors que l'on le considère comme la divinité suprême, symbole même de la perfection... Peut-être était-ce pour cela qu'il était aussi timide ce matin-là... En effet, on pouvait observer dans le ciel un magnifique dégradé de couleurs matinales, bien que tout de même plus pâle qu'à l'aurore. Une légère brise fraîche secouait aussi le paysage féerique, mais je n'y prêtais même pas attention. Qu'il fasse canicule ou bien qu'il gèle... Je devais être capable de tout endurer. Pourtant, ce panorama si calme ne me faisait rien. Oui, au fond de moi, je ne voyais que les choses à leur état brut, et aucune poésie, aucune sérénité ne prenait place en moi. J'y étais tout simplement insensible.
Au bout de quelques minutes de marche, j'étais déjà épuisé, et décidai de me poser contre un arbre. Même lui, je l'enviais. Il avait l'air si fort de son tronc épais, si majestueux de ses feuilles déployées aux quatre vents, filtrant la lumière comme un lustre de cathédrale... Tout autour de moi ne faisait que me rendre minuscule et imparfait, et me décourageait encore un peu. Genoux contre mon thorax, je relevai ma manche et dévoilai les haillons de tissus blancs et serrés qui emprisonnaient mon bras droit. Méticuleusement, je les retirai, et voyais toujours sans expression les cicatrices rouges ou au contraire déjà bien refermées que j'avais pu obtenir, par moi même ou des coups que l'on m'avait donnés. Je devais le faire. Si je n'étais pas capable de me rendre plus parfait, alors je devais me punir.
Je sortis donc de ma poche, brillant à la lumière matinale, une aiguille à la pointe si fine que je ne savais réellement en discerner le bout. Je l'approchais de ma peau abîmée, versant dores et déjà une larme, seul, mais persuadé d'accomplir un devoir important.
Je réussissais finalement à me dresser sur mes jambes, et à enfiler les vêtements sombres que j'affectionnais tant. J'avais l'impression d'être normal en les portant. Normal était encore loin de la perfection, mais normal me donnait déjà l'impression d'être un peu plus en sécurité. Ces vêtements étaient sur moi comme des murs qui permettaient de contenir toutes mes peines et de les masquer, me faisant ressentir une sûreté que je ne trouvais dans aucun style. De toute façon, il ne valait mieux pas que je me risque à essayer de sortir de ma routine. Je le savais: moi, être imparfait, aurait été incapable de pouvoir savoir si telle couleur se serait mieux accordée avec ce jour ou bien cette saison, ou bien si la forme de cet habit aurait mieux convenue qu'une autre. Mieux valait que je me rapproche le plus de "normal" pour le moment, car je ne pouvais pas me risquer à expérimenter de nouvelles choses avant d'avoir atteint la perfection dans le peu que j'avais entrepris.
Mes bandes étaient bien en place, et je me sentais prêt à aller affronter le monde extérieur, ou plutôt les jardins intérieurs de l'académie. Il était encore très tôt malgré l’absence de colocataires... Peut-être bien huit ou neuf heures du matin. La rosée perlait paisiblement sur chaque brin d'herbe, les rayons de soleil perçaient au travers du feuillage des arbres, et seul le doux chant des oiseaux se laissait entendre. D'ailleurs, je me demandais si le soleil jugeait comme un affront que j'ose même me présenter à lui, alors que l'on le considère comme la divinité suprême, symbole même de la perfection... Peut-être était-ce pour cela qu'il était aussi timide ce matin-là... En effet, on pouvait observer dans le ciel un magnifique dégradé de couleurs matinales, bien que tout de même plus pâle qu'à l'aurore. Une légère brise fraîche secouait aussi le paysage féerique, mais je n'y prêtais même pas attention. Qu'il fasse canicule ou bien qu'il gèle... Je devais être capable de tout endurer. Pourtant, ce panorama si calme ne me faisait rien. Oui, au fond de moi, je ne voyais que les choses à leur état brut, et aucune poésie, aucune sérénité ne prenait place en moi. J'y étais tout simplement insensible.
Au bout de quelques minutes de marche, j'étais déjà épuisé, et décidai de me poser contre un arbre. Même lui, je l'enviais. Il avait l'air si fort de son tronc épais, si majestueux de ses feuilles déployées aux quatre vents, filtrant la lumière comme un lustre de cathédrale... Tout autour de moi ne faisait que me rendre minuscule et imparfait, et me décourageait encore un peu. Genoux contre mon thorax, je relevai ma manche et dévoilai les haillons de tissus blancs et serrés qui emprisonnaient mon bras droit. Méticuleusement, je les retirai, et voyais toujours sans expression les cicatrices rouges ou au contraire déjà bien refermées que j'avais pu obtenir, par moi même ou des coups que l'on m'avait donnés. Je devais le faire. Si je n'étais pas capable de me rendre plus parfait, alors je devais me punir.
Je sortis donc de ma poche, brillant à la lumière matinale, une aiguille à la pointe si fine que je ne savais réellement en discerner le bout. Je l'approchais de ma peau abîmée, versant dores et déjà une larme, seul, mais persuadé d'accomplir un devoir important.
Re: La vie renaît au printemps, mais pas les âmes blessées [Pv Lénile Pupa]
C'était une journée tranquille ! J'était bien réveillée ! Il faisait beau et les oiseau chantaient !
Je sort de mon lit, un mettre vingt, blonde yeux bleu, et ouais c'est moi ! Je suis Lénile Püpa, mais ne confond pas, toi qui me lit, me prénom est bien Lénile, c'est un prénom féminin mais compliqué à comprendre, mes parents devaient vraiment me détester.
Bref, je sort de mon lit, visiblement bien trop grand pour moi, normale pour une métamorphe comme moi, j'ai quand même perdu au moins cinquante centimètre de base [Et une 20ène d'année mais ça c'est trop cool!], culotte, torse poil, je m'en fichait un peut à vrai dire pour deux raison, premièrement j'suis seule dans mon appart et secondement j'ai pas de poitrine.
Bref, j'attrape des vêtements qui traînent par la, un bas de jogging et un haut de type débardeur, rien de très fou en soit à part que ma bonne étoile me dit indirectement "SORT ET FAIT DU SPORT !", faut dire, elle à pas tord, même si mon corps est celui d'un enfant actuellement j'en garde quand même les capacité de mon age adulte... Pouvoir économique mais pas pratique.
J'enfile une paire de chausette de sport, mes tennis car je n'aimais pas courir en basket, suivit de mon débardeur MP3 bien trop chère pour mon age apparent, et c'était bien normal car je suis une femme magnifique de trente cinq ans ! J'suis bonne à souhait et de super bonne humeur actuellement et je compte pas changé les choses !
Hop hop hop ! On se bouge ma petite Lénile ! On se choppe les écouteurs ! On les mets et on va écouter de la musique ! Mais avant faut sortir... Ou ça ?... A vrai dire j'en sait rien mais à se que j'ai cru voir sur un plan ou un élèves -Faut dire les deux se ressembles- il y avait un jardin intérieur ! Et ça c'est cool pour courir !
Du haut de mes 1m20 je détalât à petite foulée vers le jardin intérieur ! Les élèves me regardaient chelou, les profs eux me connaissaient déjà grâce à ma visite d'hier !
<< Bonjour tout l'monde ! >> Dit-je en courant à moitier dans les couloirs, toute sourire tel une enfant en train de me diriger vers la sortit !
M'y voila ! Ni une ni deux j’allume mon Mp3 et mettait une musique Japonaise bien motivante, faut dire que les Japonais ont le luxe pour trouvé des musiques motivante ! Et puis j'avait vu un Anime y'a pas longtemps avec une musique sympas que j'avait chargé dessus !
Aller on commence ! On cours ! ET ON CHANTE !
<< Lalalala ! ♪♫ Hime hime ! Hime ! Suki suki DaiSUKI HIME HIME NANANANANA ! ♪♫ >>
D'un coup PAF ! J'croise quoi ?! Un élève en mode "J'déprime totalement, je commence à faire du sur place en le regardant et en chantant toujours autant ! Et j'fait quoi ? J'lui tend mon bras ? Nooooon je suis pas aussi gentille voyons ! J'retire un écoute et je lui sort :
<< Aller le jeune ! On se bouge et on cours avec ta professeur de magie préférée ! >>
Dit-je de vachement bonne humeur en continuant mon sur-place ! Avec la même intonation super forte et la musique sortant de l'écouteur, clairement audible, un coup à devenir sourde tout ça !
On devait surement me prendre pour une folle, mais pas grave !
Je sort de mon lit, un mettre vingt, blonde yeux bleu, et ouais c'est moi ! Je suis Lénile Püpa, mais ne confond pas, toi qui me lit, me prénom est bien Lénile, c'est un prénom féminin mais compliqué à comprendre, mes parents devaient vraiment me détester.
Bref, je sort de mon lit, visiblement bien trop grand pour moi, normale pour une métamorphe comme moi, j'ai quand même perdu au moins cinquante centimètre de base [Et une 20ène d'année mais ça c'est trop cool!], culotte, torse poil, je m'en fichait un peut à vrai dire pour deux raison, premièrement j'suis seule dans mon appart et secondement j'ai pas de poitrine.
Bref, j'attrape des vêtements qui traînent par la, un bas de jogging et un haut de type débardeur, rien de très fou en soit à part que ma bonne étoile me dit indirectement "SORT ET FAIT DU SPORT !", faut dire, elle à pas tord, même si mon corps est celui d'un enfant actuellement j'en garde quand même les capacité de mon age adulte... Pouvoir économique mais pas pratique.
J'enfile une paire de chausette de sport, mes tennis car je n'aimais pas courir en basket, suivit de mon débardeur MP3 bien trop chère pour mon age apparent, et c'était bien normal car je suis une femme magnifique de trente cinq ans ! J'suis bonne à souhait et de super bonne humeur actuellement et je compte pas changé les choses !
Hop hop hop ! On se bouge ma petite Lénile ! On se choppe les écouteurs ! On les mets et on va écouter de la musique ! Mais avant faut sortir... Ou ça ?... A vrai dire j'en sait rien mais à se que j'ai cru voir sur un plan ou un élèves -Faut dire les deux se ressembles- il y avait un jardin intérieur ! Et ça c'est cool pour courir !
Du haut de mes 1m20 je détalât à petite foulée vers le jardin intérieur ! Les élèves me regardaient chelou, les profs eux me connaissaient déjà grâce à ma visite d'hier !
<< Bonjour tout l'monde ! >> Dit-je en courant à moitier dans les couloirs, toute sourire tel une enfant en train de me diriger vers la sortit !
M'y voila ! Ni une ni deux j’allume mon Mp3 et mettait une musique Japonaise bien motivante, faut dire que les Japonais ont le luxe pour trouvé des musiques motivante ! Et puis j'avait vu un Anime y'a pas longtemps avec une musique sympas que j'avait chargé dessus !
Aller on commence ! On cours ! ET ON CHANTE !
<< Lalalala ! ♪♫ Hime hime ! Hime ! Suki suki DaiSUKI HIME HIME NANANANANA ! ♪♫ >>
- Musique:
D'un coup PAF ! J'croise quoi ?! Un élève en mode "J'déprime totalement, je commence à faire du sur place en le regardant et en chantant toujours autant ! Et j'fait quoi ? J'lui tend mon bras ? Nooooon je suis pas aussi gentille voyons ! J'retire un écoute et je lui sort :
<< Aller le jeune ! On se bouge et on cours avec ta professeur de magie préférée ! >>
Dit-je de vachement bonne humeur en continuant mon sur-place ! Avec la même intonation super forte et la musique sortant de l'écouteur, clairement audible, un coup à devenir sourde tout ça !
On devait surement me prendre pour une folle, mais pas grave !
Re: La vie renaît au printemps, mais pas les âmes blessées [Pv Lénile Pupa]
Je déglutiai alors que le bout de métal s'approchait sans trembler de moi. Après tout j'en avais l'habitude, je savais m'y prendre, et après, l'air de rien, j'aurais remis mes bandes et je m'en serais-allé... Mais alors que je me concentrais, une voix enfantine retentit non loin, me faisant sursauter et me cogner la tête contre le tronc fort de l'arbre majestueux. Ce que je ne remarquais pas non plus sur le moment, c'est que la surprise m'avait poussée à planter d'un seul et violent coup l'aiguille dans mon bras, si bien que l'ayant lâchée, seul le chat dépassait du peu de chair que je possédais. Lorsque je le remarquai l'instant qui suivi, je fus pris d'une gigantesque douleur, pire encore que beaucoup de celles que j'avais pu expérimenter auparavant. Je ne pus retenir un horrible cri de souffrance, de ma voix faible et brisée:
"-AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH!!!"
Je cru un instant être pris de vertiges, mais combattant ma faiblesse je fixai mon bras, et d'un nouveau mouvement vif, j'arrachai l'épine métallique de mon corps. Une nouvelle larme vint à son tour s'abattre sur la plaie, et bien qu'elle fusse rougeoyante et profonde, la brûlure et l'irritation que cela produisit me sembla plus familier, presque rassurant. Oui, cette douleur bien particulière, c'était ma douleur, celle qui me faisait me sentir mieux quand je n'étais plus qu'une imperfection sale. Mes bras tremblaient encore de surprise, et je peinait à remettre en place mes bandes. Je réussis cependant avant d'entendre à nouveau des pas s'approcher, et rabaissai ma manche et rangeai mon outil. Tout était caché, on ne me poserait pas de problèmes. Devant moi arriva une jeune fille, que j'estimerais à peu près au même âge que Sam'... Mais peu importe. À son approche, je me mis à genoux et m'excusai du bruit que j'avais pu produire, qui peut-être l'avait irritée et amenée jusqu'à moi.
"-Je... Je... Je suis sincèrement désolé mademoiselle, pardonnez moi je vous en prie!"
J'osai ensuite redresser les yeux vers son visage, et il me sembla découvrir une véritable déesse. Sa belle peau bronzée, ses yeux bleus et cette chevelure d'or, rien qu'à son physique on pouvait deviner que cette personne elle aussi, était douée de la perfection. Comme toutes les personnes que j'avais pu rencontrer avant, dans l'académie, et même dans ma vie. Elle semblait tellement parfaite... Et moi une fois de plus, je ne devais ressembler qu'à un brouillon inachevé. Cependant, elle ne semblait pas avoir entendu ce que je lui avais précédemment demandé, je le remarquai quand elle retira l'un des écouteurs vissés à ses oreilles pour me dire, souriante et pleine d'enthousiasme;
"-Aller le jeune ! On se bouge et on cours avec ta professeur de magie préférée !"
Professeur? Très bien. Si c'était ainsi qu'elle se désignait, alors ce serait ainsi que je devrai l’appeler. Professeur. Encore genoux contre le sol, je peinais à me relever pour répondre, toujours extrêmement peu sûr de moi:
"-Et bien... C'est que... Vous avez probablement mieux à faire que de courir avec moi... Mais si vous y tenez... Excusez moi."
C'était ma manière à moi d'accepter. Après tout, quelqu'un de parfait ne refuserait jamais une invitation si gentille et poliment formulée, n'est ce pas? Alors même si mes jambes squelettiques supportaient tout juste mon poids, je devais accepter et cacher cette vérité pour satisfaire la jeune fille, me faire pardonner de mon imperfection et de tout le reste.
"-AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH!!!"
Je cru un instant être pris de vertiges, mais combattant ma faiblesse je fixai mon bras, et d'un nouveau mouvement vif, j'arrachai l'épine métallique de mon corps. Une nouvelle larme vint à son tour s'abattre sur la plaie, et bien qu'elle fusse rougeoyante et profonde, la brûlure et l'irritation que cela produisit me sembla plus familier, presque rassurant. Oui, cette douleur bien particulière, c'était ma douleur, celle qui me faisait me sentir mieux quand je n'étais plus qu'une imperfection sale. Mes bras tremblaient encore de surprise, et je peinait à remettre en place mes bandes. Je réussis cependant avant d'entendre à nouveau des pas s'approcher, et rabaissai ma manche et rangeai mon outil. Tout était caché, on ne me poserait pas de problèmes. Devant moi arriva une jeune fille, que j'estimerais à peu près au même âge que Sam'... Mais peu importe. À son approche, je me mis à genoux et m'excusai du bruit que j'avais pu produire, qui peut-être l'avait irritée et amenée jusqu'à moi.
"-Je... Je... Je suis sincèrement désolé mademoiselle, pardonnez moi je vous en prie!"
J'osai ensuite redresser les yeux vers son visage, et il me sembla découvrir une véritable déesse. Sa belle peau bronzée, ses yeux bleus et cette chevelure d'or, rien qu'à son physique on pouvait deviner que cette personne elle aussi, était douée de la perfection. Comme toutes les personnes que j'avais pu rencontrer avant, dans l'académie, et même dans ma vie. Elle semblait tellement parfaite... Et moi une fois de plus, je ne devais ressembler qu'à un brouillon inachevé. Cependant, elle ne semblait pas avoir entendu ce que je lui avais précédemment demandé, je le remarquai quand elle retira l'un des écouteurs vissés à ses oreilles pour me dire, souriante et pleine d'enthousiasme;
"-Aller le jeune ! On se bouge et on cours avec ta professeur de magie préférée !"
Professeur? Très bien. Si c'était ainsi qu'elle se désignait, alors ce serait ainsi que je devrai l’appeler. Professeur. Encore genoux contre le sol, je peinais à me relever pour répondre, toujours extrêmement peu sûr de moi:
"-Et bien... C'est que... Vous avez probablement mieux à faire que de courir avec moi... Mais si vous y tenez... Excusez moi."
C'était ma manière à moi d'accepter. Après tout, quelqu'un de parfait ne refuserait jamais une invitation si gentille et poliment formulée, n'est ce pas? Alors même si mes jambes squelettiques supportaient tout juste mon poids, je devais accepter et cacher cette vérité pour satisfaire la jeune fille, me faire pardonner de mon imperfection et de tout le reste.
Re: La vie renaît au printemps, mais pas les âmes blessées [Pv Lénile Pupa]
Whaaaa alors lui c'était clairement un déchet, dans le sens propre comme au sens figuré, il est pâle, fin et timide. Est-ce que je devrait passer mon gel de la classe dans ses cheveux ? Pourquoi pas ! M'aller !
Je me retourne donc pour continué ma course, j'était assez lente à vrai dire à cause de la taille de mes jambes, je retira le second écouteur avant de placé les deux juste au dessus de mes oreilles.
<< Tu à l'air bien misérable ! T'sait que ça sert à rien de s'brouillé pour ça ? >>
Je parlait clairement comme une adulte pour une fois, même si j'utilisa un argot de dingue, j'évitait quand même de hurlé pour que tout le bahut ne nous regarde pas, même si à vrai dire pas mal de personnes nous regardait, en même temps une petite fille toute mignonne comme moi face à un homme pareil, c'est assez louche, à la limite de la pédophilie !
Mais bon, je cours simplement après tout, je tournât quand même le regard vers le jeune, regardant surtout s'il arrive à suivre.
<< Respire bien fort ! Lève les jambes et évite de taper du pied ou tu risque de vomir ! >>
Je coure encore un peut jusqu’à un petit point d'eau, une espèce de fontaine à eau d'époque ou il faut actionné le levier de haut en bas pour faire sortir de l'eau, ça doit être vachement érotique... A tester quand j'aurait ma forme adulte tiens !
Je m'arrêta pour le coup, en attendant le jeune en le regardant avancer tant bien que mal, une fois à ma hauteur je commençât mon habituel sermon du matin sur un élève qui ne m'a strictement rien fait, purement par plaisir car j'aime ça !
<< Jamais personne ne va vouloir de toi dans cet état, tu devrait vraiment faire un truc, du cyclisme ou de la course à pied ! Tu met de la musique et tu est partit pour cent kilomètres ! Ha ha ha ! >>
Je rie, je rie comme jamais, comme si une personne comme lui pouvait courir un marathon ?! Franchement je lui donne mon salaire s'il y arrive !
<< Bon dit moi le jeune ! Quel est ton pouvoir, et pourquoi t'es dans cet état la ? >>
Je restait tout de même toute sourire après les mots précédemment dit, on dit qu'une belle femme à un beau sourire, je doit donné l’exemple ! SI on ne me vois pas les dieu ne viendrons jamais sur terre ! Ha ha ha !
Je me retourne donc pour continué ma course, j'était assez lente à vrai dire à cause de la taille de mes jambes, je retira le second écouteur avant de placé les deux juste au dessus de mes oreilles.
<< Tu à l'air bien misérable ! T'sait que ça sert à rien de s'brouillé pour ça ? >>
Je parlait clairement comme une adulte pour une fois, même si j'utilisa un argot de dingue, j'évitait quand même de hurlé pour que tout le bahut ne nous regarde pas, même si à vrai dire pas mal de personnes nous regardait, en même temps une petite fille toute mignonne comme moi face à un homme pareil, c'est assez louche, à la limite de la pédophilie !
Mais bon, je cours simplement après tout, je tournât quand même le regard vers le jeune, regardant surtout s'il arrive à suivre.
<< Respire bien fort ! Lève les jambes et évite de taper du pied ou tu risque de vomir ! >>
Je coure encore un peut jusqu’à un petit point d'eau, une espèce de fontaine à eau d'époque ou il faut actionné le levier de haut en bas pour faire sortir de l'eau, ça doit être vachement érotique... A tester quand j'aurait ma forme adulte tiens !
Je m'arrêta pour le coup, en attendant le jeune en le regardant avancer tant bien que mal, une fois à ma hauteur je commençât mon habituel sermon du matin sur un élève qui ne m'a strictement rien fait, purement par plaisir car j'aime ça !
<< Jamais personne ne va vouloir de toi dans cet état, tu devrait vraiment faire un truc, du cyclisme ou de la course à pied ! Tu met de la musique et tu est partit pour cent kilomètres ! Ha ha ha ! >>
Je rie, je rie comme jamais, comme si une personne comme lui pouvait courir un marathon ?! Franchement je lui donne mon salaire s'il y arrive !
<< Bon dit moi le jeune ! Quel est ton pouvoir, et pourquoi t'es dans cet état la ? >>
Je restait tout de même toute sourire après les mots précédemment dit, on dit qu'une belle femme à un beau sourire, je doit donné l’exemple ! SI on ne me vois pas les dieu ne viendrons jamais sur terre ! Ha ha ha !
Re: La vie renaît au printemps, mais pas les âmes blessées [Pv Lénile Pupa]
Je commençai doucement à la suivre, et finalement, bien que plus lentes que je ne l'aurais voulu, mes jambes réussirent à me porter sans encore trop d'encombres.
"-Tu à l'air bien misérable ! T'sait que ça sert à rien de s'brouillé pour ça ?"
Me lança-t-elle en se retournant. Je fus étonné de la manière assez adulte avec laquelle elle s'exprimait, puis je me rappelai qu'elle avait dit être une professeur. De magie, mais une professeur tout de même. Et comme je ne savais pas comment interpréter la remarque, je me contentai de hocher de la tête avec le léger faux sourire que j'avais développé touts ces années durant. Si bien poli et travaillé qu'on ne pouvait pas réellement le différencier d'un vrai.
Je continuais de courir, et à mon grand étonnement, le geste devenait de plus en plus mécanique, et de moins en moins pénible et éprouvant. Je me demandais tout de même à chaque foulée si j'allais réussir à retrouver mon équilibre pour la suivante, mais tout se passa bien. Je n'avais jamais été très sportif il est vrai, ma "maladie" m'en empêchant, mais je ressentais quelque part au fond de moi que j'étais capable, et un peu fier de ces quelques pas. Mais je ne devais pas le laisser transparaître, sinon on allait me croire idiot ou quelque chose comme ça, et tout recommencerait. La petite déesse se retourna et me donna quelques pistes:
"-Respire bien fort ! Lève les jambes et évite de taper du pied ou tu risque de vomir !"
Tout de suite, je m'exécutai, bien que je ne savais pas trop ce que j'aurais bien pu vomir... Mais en effet, je sentis les chocs se faire un peu moins violent lorsque je frappais du pied sur le sol, et ce fut un peu plus simple. Je continuais de la suivre sans même me demander où est-ce qu'elle pouvait bien me mener, et commençais peu à peu, finalement, à ressentir une espèce de brûlure dans ma gorge, ainsi que juste à la fin, un petit arrière-gout de sang. C'aurait été trop beau de découvrir qu'en plus d'être capable de courir, j'étais endurent. Non, ma première cours fut assez pathétique, je me devais de l'admettre. Mais ce serait une nouvelle discipline dans laquelle je me devrais d'essayer d'être parfait, puisque je ne pouvais rien laisser de côté pour atteindre mon but. Nous fîmes enfin une pause devant que qui ressemblait fort à une très ancienne fontaine d'eau, après que j'eus tant bien que mal réussi à rejoindre l'enfant enseignante.
"-Jamais personne ne va vouloir de toi dans cet état, tu devrait vraiment faire un truc, du cyclisme ou de la course à pied ! Tu met de la musique et tu est partit pour cent kilomètres ! Ha ha ha !"
Je baissai les yeux, conscient de la véracité de ses propos, mais légèrement découragé. Je ferais mieux de ne pas me montrer en train de pratiquer d'activités trop physiques, pour éviter de m'humilier plus que ça. Mais le pire fut quand elle me posa cette question que je redoutais tant:
"-Bon dit moi le jeune ! Quel est ton pouvoir, et pourquoi t'es dans cet état la ?"
Je relevai timidement le menton, tendu, incertain. Je ne savais pas. Non, je n'avais rien de particulier, et je n'avais aucune raison d'être ici. Ma seule caractéristique notable était mon imperfection. C'est tout. Quand à mon apparence... Je devais souffrir, c'était la seule manière que j'avais de me faire pardonner mes pêchers. Mais je devais le cacher, parce que je savais aussi que les gens ne devaient pas la remarquer. D'un côté de mon esprit j'entendais la voix de ma petite sœur à qui j'avais promis que je ferais un effort, que je me forcerais à me nourrir, mais de l'autre hurlait d'un son perçant celle qui me disait que je ne le méritais pas. Je les mis de côté pour le moment, et répondis tout simplement à la personne;
"-Je suis désolé de vous décevoir... Mais je ne suis pas comme vous tous ici. Je n'ai aucune raison d'être là, et je ne dispose d'aucun don..."
"-Tu à l'air bien misérable ! T'sait que ça sert à rien de s'brouillé pour ça ?"
Me lança-t-elle en se retournant. Je fus étonné de la manière assez adulte avec laquelle elle s'exprimait, puis je me rappelai qu'elle avait dit être une professeur. De magie, mais une professeur tout de même. Et comme je ne savais pas comment interpréter la remarque, je me contentai de hocher de la tête avec le léger faux sourire que j'avais développé touts ces années durant. Si bien poli et travaillé qu'on ne pouvait pas réellement le différencier d'un vrai.
Je continuais de courir, et à mon grand étonnement, le geste devenait de plus en plus mécanique, et de moins en moins pénible et éprouvant. Je me demandais tout de même à chaque foulée si j'allais réussir à retrouver mon équilibre pour la suivante, mais tout se passa bien. Je n'avais jamais été très sportif il est vrai, ma "maladie" m'en empêchant, mais je ressentais quelque part au fond de moi que j'étais capable, et un peu fier de ces quelques pas. Mais je ne devais pas le laisser transparaître, sinon on allait me croire idiot ou quelque chose comme ça, et tout recommencerait. La petite déesse se retourna et me donna quelques pistes:
"-Respire bien fort ! Lève les jambes et évite de taper du pied ou tu risque de vomir !"
Tout de suite, je m'exécutai, bien que je ne savais pas trop ce que j'aurais bien pu vomir... Mais en effet, je sentis les chocs se faire un peu moins violent lorsque je frappais du pied sur le sol, et ce fut un peu plus simple. Je continuais de la suivre sans même me demander où est-ce qu'elle pouvait bien me mener, et commençais peu à peu, finalement, à ressentir une espèce de brûlure dans ma gorge, ainsi que juste à la fin, un petit arrière-gout de sang. C'aurait été trop beau de découvrir qu'en plus d'être capable de courir, j'étais endurent. Non, ma première cours fut assez pathétique, je me devais de l'admettre. Mais ce serait une nouvelle discipline dans laquelle je me devrais d'essayer d'être parfait, puisque je ne pouvais rien laisser de côté pour atteindre mon but. Nous fîmes enfin une pause devant que qui ressemblait fort à une très ancienne fontaine d'eau, après que j'eus tant bien que mal réussi à rejoindre l'enfant enseignante.
"-Jamais personne ne va vouloir de toi dans cet état, tu devrait vraiment faire un truc, du cyclisme ou de la course à pied ! Tu met de la musique et tu est partit pour cent kilomètres ! Ha ha ha !"
Je baissai les yeux, conscient de la véracité de ses propos, mais légèrement découragé. Je ferais mieux de ne pas me montrer en train de pratiquer d'activités trop physiques, pour éviter de m'humilier plus que ça. Mais le pire fut quand elle me posa cette question que je redoutais tant:
"-Bon dit moi le jeune ! Quel est ton pouvoir, et pourquoi t'es dans cet état la ?"
Je relevai timidement le menton, tendu, incertain. Je ne savais pas. Non, je n'avais rien de particulier, et je n'avais aucune raison d'être ici. Ma seule caractéristique notable était mon imperfection. C'est tout. Quand à mon apparence... Je devais souffrir, c'était la seule manière que j'avais de me faire pardonner mes pêchers. Mais je devais le cacher, parce que je savais aussi que les gens ne devaient pas la remarquer. D'un côté de mon esprit j'entendais la voix de ma petite sœur à qui j'avais promis que je ferais un effort, que je me forcerais à me nourrir, mais de l'autre hurlait d'un son perçant celle qui me disait que je ne le méritais pas. Je les mis de côté pour le moment, et répondis tout simplement à la personne;
"-Je suis désolé de vous décevoir... Mais je ne suis pas comme vous tous ici. Je n'ai aucune raison d'être là, et je ne dispose d'aucun don..."
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