À la recherche d'un couvre-chef [Libre]

Ce matin, je me suis réveillée tard, je n'ai pas cours. Je suis une élève sérieuse, je ne sèche pas les cours. A part le sport parfois. En même temps, si je séchais, je ne sais pas ce que je ferai de mes journées. Là au moins, même si y a des cours pas intéressant, y a maths! *regard amouraché vers les maths* et fuck les rageux
Je me suis levée, mes colocataires étaient toutes déjà parties. Je me suis habillée d'une jupe bouffante noire et d'un t-shirt bordeaux. J'ai ouvert les volets. Quand j'ai vu qu'il pleuvait, j'ai faillit troquer ma jupe contre un pantalon. Mais curieusement, je suis de bonne humeur. Curieusement, car comme beaucoup de français et d'habitants d'Europe, je suis touchée par une légère dépression saisonnière. BREF. Tout ça pour dire que je garde ma jupe.
J'avais décidé hier que je profiterai de cette journée sans cours pour sortir, aller en ville. Et ce n'est pas la pluie qui va me gâcher ma journée, mes cheveux ont vu pire. Mes cheveux ont vu la Picardie, alors c'est pas un peu de pluie d'Angleterre qui va les tuer. Je prends le bus qui me dépose pas loin du quartier touristique. Je déambule quelques temps dans ce quartier et laisse mes pieds me guider. Je m'arrête acheter un muffin là où on a pris un chocolat avec Luxia la dernière fois. Mes cheveux commencent à être sérieusement dégoulinants. Tant pis. Je m'en occuperai plus tard. Je continue de flâner et je me retrouve au quartier branché. Je continue ma promenade mouillée jusqu'à un magasin de chapeau. En face, il y a un banc un peu abrité. Je m'y assois, sors mon livre de mon sac et je lis. C'est le bonheur.

Jïnn, après un retour qui s'est pas si mal passé que ça, profitait de cette journée sans cours pour sortir. En effet, c'était rigolo de jouer l'infiltré alors que si on dit "forêt" on assimile limite ce mot à ce rubis. Bref, fallait donc une tenue de tous les jours adaptée et surtout un couvre chef. Un truc qui cache un peu en faisant moderne, on sait jamais.
Vue le temps de chien qu'il y avait, notre protagoniste avait adapté sa tenue. En général, on l'aurait trouvé en train de courir sous la pluie avec un chawé style boxeur ou autre, mais pas aujourd'hui. En effet, il était vêtu d'une tenue très...old school si je puis dire. Béret gris foncé, long manteau(type trench coat) comme Sylvester Stalone dans Expendables, un pantalon assez ample en fibre élastique noir et des bottes bien masculines. Il n'avait pas oublié son parapluie, vu la météo c'était la base d'avoir ce genre de truc.
Il avait aussi des poings américains dans sa poche de manteaux, pourquoi ? Car...On sait jamais ! Si la météo s'y prête ça peut faire des trucs et....Ouais bon ok, c'était au cas ou y'a une agression ou un adversaire.

Ainsi, il se trouvait dans une rue presque déserte, il identifiait assez facilement que ce soit avec son pouvoir ou non, deux personnes, une personne marchant d'un air pas trop confiant, et qui était petite pour lui et une autre personne lisant tranquillement alors qu'elle est trempée, pourquoi pas pensait-il, il en fallait bien pour tous les goûts.
D'ailleurs, en parlant de goûts vestimentaires, Jinn pensait aussi que Voldemort avait imposé son style, y'a pas de couleurs flashy par ici.
Enfin bref, ce qui concerne la rue n'était pas le but premier de notre protagoniste, en effet, il cherchait des chapeaux pour la saison. Ainsi, il regardait, sous son parapluie, la vitrine polluée par les gouttes d'eau de pluies qui tombaient. Après une petite analyse rapide, il se tâtait à entrer. Regardant une dernière fois derrière lui, il pénétrait dans la boutique.

Bonjour... Disait-il de sa voix suave et grave, en direction du vendeur ou de la vendeuse, puisqu'il n'avait pas regardé encore la personne gérant la boutique, et se contentait de errer dans les rayons.

Malgré la période de vacances scolaires, la boutique était calme aujourd’hui. Cela était notamment dû à la météo qui  s‘est voulu pluvieuse … permettant de vendre quelque parapluie certes, mais dissuadant malgré tous les promeneurs.  Pour autant on pouvait remarquer Natalie parmi les rayons. Une jeune femme d’environ la trentaine aux cheveux blonds coupé en carré plongeant et arborant un tenu à la fois sobre et élégant aux couleurs sombres. Le badge à son nom ainsi que le tablier orné du logos et du slogan de l’enseigne permettait de la reconnaitre en tant que vendeuse au sein du magasin. Elle avait d’ailleurs profité du moment d’accalmie pour y remettre un peu d’ordre. Refaisant les facing des présentoirs, ré étiquetant les produits ayants perdus leur prix et rangeant les articles qui été déplacé par quelque clients étourdis. Même lorsque la clientèle se faisait désirée il y avait toujours quelque chose à faire dans un magasin.  

Au bout d’un temps le « dring » distinctif de l’entré retentit, indiquant qu’un client venait d’entré. Le son fut d’ailleurs ponctué par un « Bonjour » prononcer part une voix grave mais néanmoins attrayante.

En quittant ses occupations la jeune femme pouvait remarquer la présence d’un jeune homme  à la carrure aussi imposante que ça barbe était foisonnante. Son allure distingué ainsi que son charisme ne laissèrent d’ailleurs pas la jeune femme indifférente. Toutefois en bonne professionnel elle ne le manifestait pas. Après tous des clients dont le physique les rendait désirable, elle en voyait tous les jours.
Nathalie s’approcha donc du visiteur d’un pats à la fois calme et sur d’elle, s’armant de son plus beau sourire.

_ Bonjour monsieur en quoi puis-je vous aider ?

HRP:

Assise sur mon banc, je peux observer le monde, j'aime bien. Je suis pas une stalkeuse professionnelle comme Luxia mais comme ça de temps en temps, j'aime bien. J'ai même trouvé un équilibre pour être discrète. Je lis, et quand j'entends ou vois un mouvement, je relève la tête et j'observe. Il faut que je fasse 12 lignes et je suis sur portable, donc je vais vous raconter, chers lecteurs​, ce que j'ai observé. Et en détail. Sinon c'est pas drôle. Et c'est trop court. Alors, tout d'abord, un jeune homme, plus vieux que moi, plutôt imposant et musclé. Je ne sais pas si il est à l'Académie, mais depuis Koji je sais qu'il y a beaucoup de coïncidences entre la ville et l'Académie. Bref, si il est à tsuki, je suis sûre qu'il est rubis. Oui, je joue encore à ce petit jeu. Faut bien passé le temps. Il est rentré, sûr de lui, et a salué quelqu'un.
Ce quelqu'un est la vendeuse de la boutique, une civil normale, blonde la trentaine, je ne la connais pas, donc pas grand chose à dire sur elle, sinon qu'elle semble assidue au travail puisqu'elle s'affaire dans les rayons et s'occupe des clients très bien. Visiblement je veux dire.
Le premier jeune homme rentré, et la vendeuse détaillée​, j'ai eu le temps de lire 3 pages de mon livre et de finir mon muffin. Je  suis abritée et j'ai l'impression que la pluie s'est un peu calmée. Je relève la tête de mon livre, et imagine la conversation de la vendeuse et l'autre si il ne se connaissent pas et si l'autre est bavard et si....
-Oh, quel pluie
-Oui mon brave Monsieur, peut être avez vous besoin d'un parapluie pour l'affronter, on en a des très bien sur le rayonnage de gauche.
-Je vous remerc...
Stop. Ça suffit. J'interromps mes pensées pas très productives pour continuer d'observer. Quelqu'un arrive. Une femme timide, qui observe les vitrines sans trop s'approcher. Elle ne semble pas le moins du monde gênée par la pluie, et ses cheveux sont en bataille, mais il faut bien avouer que ça lui donne un sacré style! Hum, saphir je dirais, même si elle est trop vielle pour être élève je crois. Elle observe les chapeaux en vitrine avant  de rentrer timidement dans le magasin.
Suite au prochain épisode !

HRP:

HRP POUR ARTEMIS:

Jïnn avait bien secoué son parapluie dehors, et il l'avait laissé à l'entrée, n'ayant pas peur de le perdre ou autre.
Ainsi, après avoir passé un bonjour des plus cordial à la gérante, la voilà qu'elle lui demandait si cette dernière pouvait l'aider. Une aubaine, car il était pas réellement fashion le Jïnn. Vous vous souvenez, le Jean T-shirt pendant 6 mois non stop ? Ouais, on part de loin, mais il ne flanchait pas et allait bien s'entraîner sur ce nouveau front qu'était la mode. Il demandait donc, un peu...bêta devant la dame, vu qu'il connaissait rien du tout à la mode et qu'il la jouait souvent vieux jeu. Toujours la même voix, mais moins fermé :

Et bien mademoiselle...Je cherche un couvre chef qui collerait bien à la saison, mais qui reste assez discret vous voyez. Après, je ne porte pas trop trop souvent des chapeaux ou autre, donc...je ne sais pas trop si on peut dire que j'ai une tête à chapeau, haha.

De deux doigt, il avait ramener son bonnet vers son visage, comme si c'était un salut respectueux pour la gérante. Il remettait ensuite ses mains dans ses poches. Il ne doutait pas non plus de la bonne humeur de la dame, mais il voulait quand même à sa façon se rassurer et se soulager en détendant l'atmosphère, après tout, ça fait une plombe qu'il s'était pas tapé une grosses barre de rire. Qui sait, le temps fait bien son travail, en général.
Il en profitait pour détailler un peu Natalie, et quand elle lui répondait, il la regardait dans les yeux, simple guise de respect de lui envers elle.
Une fois la première réponse de la gérante, il demandait, plutôt curieux à vrai dire.

Les affaires tournent bien ? Même si la météo n'est pas très...cool en ce moment.

Et bien mademoiselle...Je cherche un couvre-chef qui collerait bien à la saison, mais qui reste assez discret vous voyez. Après, je ne porte pas trop trop souvent des chapeaux ou autre, donc...je ne sais pas trop si on peut dire que j'ai une tête à chapeau, haha.

La vendeuse pris le temps d’examiner un peu plus en détail son client pendant qu’une jeune femme brune pénétra à son tour dans le magasin.
Ce fut au bout de quelque secondes de réflexions qu’elle guida le jeune homme au rayon destiné à son genre.

_Je pense avoir une idée. Si vous voulez bien me suivre.

Il y avait toute sorte de chapeaux dans cette partit du magasin. Casquette, chapeau melon, bob, etc dans diverse colorie. Du plus sobre au plus extravagant ! A en juger par le look un peu typé Hipster du brun, Nathalie pensa tout de suite à un chapeaux précis. Elle se saisi donc d’une casquette plate, noir assortit au manteau de l’étudiant pour le tendre à ce dernier. Tout en indiquant le miroir à proximité.

la casquette plate:

_ Tenez ! Essayez ça !

Tandis que le jeune procédait aux essayages il tenta d’engager la conversation.

Les affaires tournent bien ? Même si la météo n'est pas très...cool en ce moment.

_ Ho vous savez on s’adapte ! Le commerce c’est comme un combat, il faut savoir tourner chaque situation a son avantage !

La référence au combat était voulue. Le physique imposant de son client doublé a l’intuition féminine laissant penser à notre vendeuse que la personne en face d’elle pratiquait un art Martial. Hors un jour, a une époque pas si lointaine durant ces études, son professeur de commerce lui avait dit un jour « la vente, c’est comme l’amour : il faut créer du désir ». Conseil qu’elle applique peut-être un peu trop au pied de la lettre …

Pendant ce temps. Christelle, jeune femme typé brésilienne, quittait la réserve du magasin. Sa pause touchait à sa fin. Hors elle remarqua la présence d’une petite brune qui tentait désespérément d’attraper un article en Hauteur. La seconde vendeuse, s’approcha donc de la cliente avec un sourire.

_ Bonjour mademoiselle. Vous vouliez voir ce chapeau ?

Une fois que le petite dame eu répondu la vendeuse  lui tendis l’article.

_ Vous aviez besoin d’un renseignement ?

Je saute mon tour et reste sur mon banc!
Laurelynn je t'attends!

Notre protagoniste avait suivi la délicieuse vendeuse. Elle avait une idée pour lui, ce qui l'enthousiasmait beaucoup. Il kiffait pas rester douze millions d'années dans les magasins, c'était chiant. Mais bon que voulez vous, faut bien s'habiller.
Il avait enfilé la belle casquette que la gérante lui avait donné. Il aimait bien, elle tenait bien sur la tête en tout cas. C'était pas trop serré, ni trop large, donc si un coup de vent malencontreux soufflait, ça allait tenir sur son crâne tranquillement.

Sinon, il riait légèrement. La perspicacité de la vendeuse était amusante pour lui. Finalement, les commerciaux savaient bien embellir les choses pour vendre. Business is business comme on dit. Notre protagoniste savait qu'il était entre ses mains, mais il voulait le produit, donc tout le blabla, aussi délicieux soit-il, il s'en foutait un peu intérieurement. Il se regardait dans le miroir. C'était pas mal du tout. Pendant ce temps et les essayages, il faisait ce qu'on appelle communément : La parlotte !

Haha. Vous avez bien raison. Faut bien vivre du commerce. Puis dans cette ville qui est pas si grande, ça a l'air assez dur, enfin moi j'pourrais pas haha, j'suis pas très commercial. Mais en effet, la vie est un combat et la victoire est l'accomplissement de nos rêves. Avez vous un rêve madame ? Du moins, laissez moi me présenter. Je m'appelle Jïnn Junalkin.

Il regardait l'étiquette de la casquette qu'il venait d'essayer. Sinon, il continuer de mettre d'autres casquettes, le même model, mais avec différentes couleurs. En enlevant la dernière casquette, il remettait ses longs cheveux en place, toujours attentif à Natalie. Son chouchou était dans ses doigts et il s'amusait à refaire sa queue de cheval. Faudrait songer à couper tout le tatouin un jour.

Haha. Vous avez bien raison. Faut bien vivre du commerce. Puis dans cette ville qui est pas si grande, ça a l'air assez dur, enfin moi j'pourrais pas haha, j'suis pas très commercial. Mais en effet, la vie est un combat et la victoire est l'accomplissement de nos rêves. Avez-vous un rêve madame ? Du moins, laissez-moi me présenter. Je m'appelle Jïnn Junalkin.

Tout en continuant la conversation le client essaya différent coloris du model proposé. Toute fois ces propos interloquaient quel peu la vendeuse. Quel étrange personnage ce Jinn cette homme qui parle de rêve aurait-il quelque aspirations philosophiques ?
Pris entre ses mains la badge fixé a son chemisier

-Nathalie comme vous pouvez le voir

Elle laissa échapper un léger rire avant de continuer

_ Et vous savez le commerce c’est un métier comme un autre ! Et pour les rêves …. Sans être superstitieuse je préfère les garder pour moi. Comme pour les vœux.


Pendant ce temps du côté de notre brésilienne au service de la petite brune :


« Mmh… Je cherche…Un chapeau avec des bords plus larges…Mmh… De couleur sombre si possible … et à ma taille »

La vendeuse prix de réfléchir au contraintes imposés par la cliente. Ce qu’elle lui décrivais lui faisait tout de suite pensés a l’un des articles qu’elle venait tout juste de recevoir mais qui n’avait pas encore été mis en rayon.

_ Je pense avoir ce qu’il vous faut, si vous voulez bien patienter je reviens dans deux minutes.

La brésilienne alla ainsi en réserve récupéré le fameux accessoire avant de la rapporter à la jeune femme. Il s’agissait d’une capeline, noir aux larges bords, le tout orné par un ruban noir en satin attaché en nœud papillons.

capaline:

_ Quelque chose comme ceci ?

Il pleut il pleut bergère rentre tes blancs moutons.
Si on continue ma petite histoire, mon observation du magasin, y a pas grand chose à dire. Mais je vais le faire quand même. Vous faîtes quoi vous quand il pleut? Hein? Vous allez au cinéma, vous lisez un livre près de la cheminée, vous buvez un chocolat chaud et vous n'avez surtout pas l'excellente idée de sortir. Pas comme moi. Bien que je ne regrette pas notez! Bref j'ai l'impression qu'il pleut de plus en plus fort. J'aime bien le bruit que la pluie fait sur le bout de toit qui m'abrite. En face, la petite vie du magasin continue. Le jeune homme parle avec la vendeuse et essaye je ne sais quoi en même temps, il parle même beaucoup à la vendeuse. Wait what?? A non, fausse alerte, elle touche juste son badge. J'ai cru qu'elle se touchait autre chose. Ne jugez pas. Bref. L'autre dame essaye un chapeau, puis la vendeuse lui en amène un autre, qu'elle essaye et à l'air d'apprécier. C'est vrai qu'elle est très jolie avec. Elle relève la tête un instant, sûrement pour regarder son reflet mais j'ai eu le sentiment furtif qu'elle me regardait. Alors que c'est moi qui l'espionne depuis tout à l'heure. Cherchez le problème. Je rebaisse les yeux sur mon livre. Je re(rerere)lis "L'élégance du hérisson". C'est la 5 eme fois je crois! J'adore ce livre. Non mais genre vraiment. Beaucoup. Je crois que la pluie se calme. Je me perds dans mes pensées, le regard dans le lointain, concentrée sur le bruit de la pluie.

Regardant le badge de la dame, Jïnn avait une légère vue intéressante sur le buste de la dame. Vision qu'il essayait de masquer en regardant à nouveau les yeux de Nathalie après avoir vu son badge.

_ Et vous savez le commerce c’est un métier comme un autre ! Et pour les rêves …. Sans être superstitieuse je préfère les garder pour moi. Comme pour les vœux.


Jïnn opinait doucement. Elle faisait ce qu'elle veut cette dame, il allait pas forcer avec elle. Puis au moins ça lui ajoutait un petit côté mystérieux. De toute façon c'était juste un client et il allait raquer pour cette sublime vendeuse. Il prenait plusieurs casquettes avant de sourire à la vendeuse.


Je prendrai ces deux casquettes ! La grise et la noire je vous prie. Combien est-ce que je vous dois ma chère ?

Il sortait son porte monnaie, et se dirigeait vers la caisse. Il avait fini ses emplettes, et enfin Artemis pourra voir la chère Laurelynn. Notre protagoniste en profitait pour sortir la somme que la vendeuse allait lui demander, et il regardait sa carte d'identité dans la reliure du cuir. Il se grattait la barbe un instant, se disant qu'un jour faudrait la raser. Il avait aussi son badge de Tsuki qui, par inadvertance, venait de tomber de ce dernier, il le rattrapait le plus vite possible sans son pouvoir évidemment pour le ranger dans sa poche.Et merde...Espérons qu'elle n'ait rien vu...
Il gardait un sourire pour faire comme si de rien n'était. Puis une fois qu'il avait payé, il inclinera légèrement la tête pour demander :

Merci beaucoup Nathalie ! Bonne journée à vous tous !

Il était à présent sorti, reprenons sa vie en ville. Passant au passage devant Artemis mais sans réellement la calculer. Si personne n’interagissait avec lui, il allait partir pour de bon.

Dans le magasin d'en face, la comédie continue, curieux spectacle de dialogues muets et d'incompréhension. Le jeune homme parlant à la vendeuse, il a acheté quelque chose. Une casquette je crois. La dame achète​ un chapeau noir sans le décoller de sa tête. Ensuite, elle sort et, à ma grande surprise, vient s'installer à côté de moi. Elle semble se faire toute petite. Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai l'impression que je vais bien l'aimer, qu'il faut que j'engage la conversation. Elle m'envoie des bonnes ondes. Elle s'installe pour lire. Je relève la tête et aperçoit l'autre personnage qui paye et qui fait tomber un badge, oui, c'est bien ça, c'est un badge de tsuki. Il est donc vraiment à tsuki. Depuis Koji je suis plus attentive à ce genre de coïncidences. D'ailleurs, je suis sûre que celui là est rubis aussi. Je ne sais pas quoi faire. Il faut faire un choix entre la dame à côté de moi qui a l'air hyper gentille et le rubis qui part et qui à l'air intéressant aussi. Dilemme cornélien. Le temps me semble en pause.
Je m'apprête à ne choisir aucun des deux et à laisser ma nature timide s'exprimer. Mais en me levant je bouscule légèrement la dame à côté de moi et je crois que je l'ai même un peu éclaboussé avec mes cheveux. Bon, et bien maintenant, me voilà obligée de m'adresser à elle. La vie a fait son choix à ma place. Désolée Jinn.

"Oh, excusez moi Madame, je vous ai mouillée, je suis vraiment désolée.

Me vient une idée, je sors le muffin encore emballé acheter tout à l'heure.

"Est-ce que vous voulez un muffin pour me faire pardonner ?

Elle lit aussi, j'aimerais beaucoup savoir quoi. Maintenant que j'ai engagé la conversation. Mais ça attendra, je crois qu'elle est encore plus timide que moi. La pauvre.

« Oh… vraiment… pas la peine de vous excuser… »

Ouf, je me sens mieux. Ça peut paraître anodin mais je me sentais mal d'être la fille qui dérange quand on lit tranquillement​. J'aime pas qu'on me dérange quand je lis, et je comprends tout à fait qu'elle n'apprécie pas non plus.

« Un muffin ?… Je veux bien »

Ça aussi c'est bien, je n'aime pas qu'on refuse un cadeau. Je l'aime bien, pour l'instant. Je me réserve le droit de changer d'avis bien sûr ! Pendant que je lui tends le muffin, j'observe la tranche de son livre, qu'elle a laisser en évidence. "La Horde du Contrevent". Ça me fait penser aux "Hauts de Hurle-vent" dans les sonorités. En tout cas je ne connais pas du tout. Elle a mis son livre à l'envers, avec la tranche sur le dessus, pour garder la page. On m'a toujours interdit de faire ça, car ça soit disant abîme le livre. Je suis sûre que c'est faux. D'ailleurs si ma voisine de banc le fait.... Je suis toujours debout en fait. Je me sens grande, pour une fois, alors je me rassois.

« Vous aussi vous lisez ? »

En disant ça elle a eu une toute petite voix timide, à peine audible. Elle me demande si je lis, mais elle doit le savoir, puisqu'elle m'a vu avec mon livre. Je devine donc qu'elle veut savoir ce que je lis. Je sors mon livre, "L'élégance du hérisson",  et lui tend. Je n'ai jamais su comment dire le nom d'un livre à voix haute, c'est comme raconter une blague, je sais pas faire. J'ai l'impression que si je dis le titre à haute voix, ce sera juste un livre, et pas une histoire.

"Oui, regardez!"

Je voudrais poser une question subtile, pour savoir si elle est à l'académie aussi. Même si c'est une adulte et que je ne l'ai jamais vu. Mais je ne suis pas subtile, avec Koji, j'ai même fait tomber mon badge. Mon badge? Où est-il? Oh non, j'espère que je ne l'ai pas encore oublié... Je me mets à chercher frénétiquement dans mon sac, en vain...