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La lecture une porte ouverte sur un monde enchanté - PV Quiet - MJ OK

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Message par Invité Mar 27 Juin 2017, 20:55

Prendre l’air était mon moment à moi que j’aimais par dessus tout dans mes journées, le temps étant clément aujourd’hui j’étais sorti me balader dans le centre ville en sortant des cours pour profitez des magasins ouvert. Je flânais seule dans les rues en regardant chaque vitrine, un glacier me faisais de l’oeil mais je résistais je reviendrais une autre fois pour ça. Des courants d’air traversais les rues léger et agréable faisant voler mes cheveux qui aujourd’hui était semi attacher avec une couronne de tresses et le reste tombait dans mon dos.

Je n’avais pas remit un pied hors de l’académie depuis les derniers événements et j’évitais de sortir hors couvre feu pour ne pas m’attirer d’ennuies, donc aujourd’hui celui-ci serait respecter. J’étais entrer dans quelque boutiques faire quelque achat, avec des affaires de sport pour éviter de trop abimer mes vêtements et être plus à l’aise lors de mes futurs entrainement vue que je n’aurais aucune pitié pour ceux-ci.
Rapidement je vérifiais mon téléphone pour consulter mes messages mais personne ne me cherchait bien évidemment même si j’étais encore partie comme un sauvage sans rien dire. Je m’arrêtais dans un starbuck rapidement et je faisais la queue à celui-ci afin de prendre un thé froid si apprécié à l’hibiscus, une fois l’object de ma convoitise en mains avec mon prénom inscrit  dessus je ressortais dehors tranquillement.

Je m’arrêtais et levait la tête observant les boutiques autours de moi, un magasin de vêtements absolument affreux, à côté un magasin de jeux vidéo, un petit peu plus loin, des parfumeries. Je tournais la tête pour voir ce qui faisais face à ses boutiques, et devant moi se dessinais une vieille librairie, les contours de la boutique était verte et l’écriture était dorée, la peinture était écaillée et manquait en grande partie laissant apparaitre un vieux bois complètement déshydrater. La porte était déjà légèrement entre ouvert et une pancarte écrit « open » était accrocher à celle ci et pendant maladroitement. Je m’y dirigeais et poussais la porte et une petite cloche annonçait mon arrivée dans un petit tintement, je refermais la porte derrière moi et restait quelque seconde dans l’entrée. La petite boutique n’avais pas beaucoup d’éclairage elle sentait le renfermé, et aussi énormément la poussière. Un homme d’un certain âge cheveux grisonnant était derrière un petit comptoir assis et dormait presque, je le saluais poliment sans aucune réponse de sa part.
Autours de moi pleins d’étagères très mal ranger se dessinait avec des indications comme « policier » ou « fantaisie » écrite en hauteurs. J’aimais lire, et je pensais qu’ici je pourrais trouver quelques perle à lire tranquillement dans mon grenier qui sais.
Tranquillement je faisais d’abord un tours de la librairie gobelet en mains et la paille à la bouche en sirotant tranquillement mon thé, les glaçons fondait tranquillement à l’intérieur et j’avais la mains tenant celle-ci trempé et cela n’allais pas être pratique du tout. Des fauteuils était disposé dans un coins avec une table basse et me faisais terriblement de l’oeil. Je me dirigeais d’abord dans le rayon fantaisie et j’attrapais comme je pouvais quelque livres dont le titre m’inspirait. Je les empilait sur mon bras tenant le gobelet en faisant le plus doucement du monde pour ne pas tout faire tomber.

Une fois ma sélection faites je me dirige lentement vers la table basse ou j’essaye tant bien que mal de poser les livres qui finalement glisse et s’éparpille sur la table, je pose mon gobelet dans un coin et j’essuie ma mains pleines d’eau sur la jupe de mon uniforme et récupéré les livres et les mets en pile devant moi. Je me retourne pour constater que les vieux fauteuils usé avait eux aussi amassé pas mal de poussière depuis un moment, prise d’un doute je fini quand même par m’assoir dessus ce qui provoqua un énorme nuage de poussière. J’étais prise d’une quinte de toux atroce, et le nuage retomba doucement se poser autours de moi.

Prenant le temps de respirer de l’air plus saine sans parasite je commençais par attraper le premier livre que je trouvais en haut de ma pile, je tournais quelque page les bordures étaient extrêmement usées, le livre avait jaunis et certaine pages était coller entre elle et j’essayais de les décoller délicatement. Ne voulant pas faire trop de dégâts j’abandonnais et attrapais le deuxième, le résumé était pas mal, et je plongeais dans la lecture du premier chapitre partant dans un autre monde. Je me laissais aller plus confortablement dans le fauteuil et je n’entendais plus rien et ne voyais que les lettres défiler sous mes yeux.
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Message par Invité Mer 28 Juin 2017, 00:03

Internet est une source d’information illimitée de savoir, avec tant d'erreurs, de fausse information, et de mal renseignement. Il est, bien sûr, indéniable qu’il est utile, mais pour poursuivre mes recherches, je vais avoir besoin d’information ne se trouvant pas sur internet. Ces savoirs antiques ou croyance, fait, et récits se mélangent, pour donner vie aux légendes, c'est vers cela que je dois me tourner désormais.

Les sources d’archives, de livre, et de document, que recèlent généralement les bibliothèques, sont parfaites pour chercher ce genre de chose. Bien que plus passe le temps, moins il y ait de chance de tomber dessus, il ne faut pas perdre espoir !

L’académie Tsuki doit avoir une bibliothèque impressionnante, recelant tant de secrets… Mais cette source d'information ne risque pas de sortir des murs de Tsuki, tandis que les ouvrages qui se trouvent en dehors, peuvent passer de main en main, sans regagner l’endroit originel.

Sur cette pensée, je décidai d’aller en ville, ou je n'étais jamais allé d’ailleurs. L’envie de sortir n’était pas vraiment présente, même si je n’y étais pas réticent. Seulement, cela demande un effort physique et du temps, pour aller en ville.

De ce dont je me souviens, le prospectus donné par Tsuki indiquait qu’il était possible de rejoindre la ville via le bus. Le prix n’était pas important, j’avais bien assez pour vivre à mon aise durant quelques semaines, je pense qu'après ça, les comptes de père seront fermés.
Rapidement, je m’habillai comme tous les jours, avec cet habit mélangeant fourrure, cuir, et métal léger, et ce doux revêtement... De je ne sais plus quoi, je l’oublie toujours. Enfin bref, j’empoignai ma sacoche, mon livre où je recueille mes informations, et le plume-stylo de Naomi.

Je traversai couloirs, hall, et grille d’entrée, avant d’atteindre le seul arrêt de bus, à plusieurs mètres de Tsuki. Il y avait peu de mon à vrai dire, un garçon aux cheveux bleus, avec une étrange aile en métal collé à son oreille droite, une jeune fille aux cheveux blancs, avec des manières de diva, posée sur sa valise, et enfin une autre jeune fille, aux longs cheveux bruns, avec une coupe en genre de couronne. Je ne saurais trop décrire le reste, même si je les regardaient souvent, je n’y prêtait pas plus attention que ça.

Le bus arriva enfin. Après un prix tout bonnement exorbitant, c’est-à-dire 3€, je pris place vers l’avant, puis sorti mon livre, afin de me replonger sur les informations que j'avais jusqu'à présent recueilli.

Le trajet m’avait semblé rapide, j'étais tellement absorbé par mon livre - comme à chaque fois - que j’avais un peu de peine à m’en décrocher, mais “Terminus” qu’il criait… Tout le monde était déjà parti, je ne l’avais pas remarqué non plus. Une fois sortis de ce four sur roue, mes yeux virent une ville tellement… Ces bâtiments, ces vitrines, ces décorations ! C’était d’un banal… Enfin bref. Je remis ma sacoche en place, afin de me sentir à l’aise, lança un soupir à cause de la chaleur, puis commença a avancer dans une direction aléatoire, cherchant le plan de la ville.

Mon regard dérivait de droite à gauche, allant des vitrines a coté de moi, jusqu'aux autres vitrines se trouvant sur l’autre trottoir. Quincaillerie, robes, meubles, et autres babioles sans intérêt parcouraient cet ensemble de boutiques collées les unes contre les autres. Je relevais aussi cette odeur grillée, je reconnais cette viande, ce parfum. Du bacon ! Mon nez semblait tirer mon corps de droite à gauche, dans chaque ruelle qu’il croisait, tandis que mon cerveau le suivait sans sourciller, imaginant cette graisse dégoulinante, ce croustillant, ce goût…

J’arrivai à un quartier assez mal éclairé par la lumière du jour, tant il y avait de hauts bâtiments aux alentours, et ce fin nuage de poussière qui encerclait le quartier n’y aidait pas. Souris jusqu’aux lèvres, je pris deux sandwiches BLT au bacon, et sans même remercier le vendeur, mordu a pleine dent ceux-ci, avant d’avoir une explosion de saveur dans ma bouche. C’est délicieux.

Je jetai l'assiette en carton dans une poubelle non loin, avant regarder le bâtiment en face de moi. Il avait l’air tout aussi poussiéreux que le reste du quartier. Son enseigne en bois sculpté indiquait “Au vent couvert”. J’avais aucune idée de ce que cela signifiait, mais le nombre d’affiches parlent d’écrivains, et tous ces livres disposés en vitrines, ne pouvait dire qu’une chose. Une bibliothèque.

J’entrai prudemment, faisant sonner une petite cloche au-dessus de la porte, avant de me retrouver dedans. Le magasin était bien habillé, certes couvert de poussière, mais sans ça, il devait être magnifique. Le parquet n’a pas été lustré depuis des lustres, et les lampes n'éclairaient presque plus. Je passai devant le comptoir, ou un vieil homme semblait se reposer, avec son coude posé sur le comptoir, et la main se reposant sur celui-ci. Son regard en demi-teinte, ses cernes, et son allure générale, semblaient montrer un homme épuisé. Je passai devant lui, lui faisant signe de la main, mais ne ressues aucune réponse.

Je me mis a farfouillé un peu partout. Je ne savais pas ce que je cherchais, et ce n’est pas les titres qui allaient me le dire, mais je dois avouer que je priais un peu sur la chance. De long en large, j’avais parcouru chaque étagère de cette bibliothèque assez rapidement, et n’avait ramasser qu’un seul livre “L’importance des morts”. Ce n’est pas grave, j’allais déjà consulter celui-là, et voir ce qu’il contenait. Il faut être patient, car ce que je recherche se mesure au compte-goutte, alors je n’allais pas forcément tomber sur le bon dé le début.

J’avançai vers le milieu de la boutique, avant d'apercevoir, dans un coin, au fond, les sièges pour s'asseoir et lire. Ils avaient si confortables, si paisible. J'apprécie grandement m’asseoir sur des fauteuils en cuir usé par le temps, avec cette odeur marqué par celui-ci. Je m’avançai tranquillement vers eux, faisant craquer ce vieux parquet, déplaçant de la poussière sous chacun de mes pas. Il n’y avait qu’une fille... Oh, cette fille, que j’avais croisée à l'arrêt de bus. Sa coupe de cheveux en couronne, j’en étais sûr, c’était elle. Sa peau blanche se mariait bien aux bois marron de la boutique, j’avais l’impression qu’elle y avait sa place ici, au milieu de tous ses livres.

Je m'avançai un peu, avant de rapidement choisir un siège assez éloigné d’elle. Puis, j’ouvris mon livre afin de commencer mes recherches. Pourtant, je n'arrêtais pas de détourner le regard sur la jeune fille. Elle avait une pile de livre a gauche d’elle, un livre avec elle, et un seul livre a droite. L’avait-elle déjà lu ? Le livre du titre était un peu illisible, mais en se rapprochant, il devait être possible de le lire. Sa reliure dorée m’intrigua tout autant. Avant même de commencer mon livre, je me levai subitement, avant de me plier en deux, puis tandis la main afin de le prendre. Mais, le retirant alors, je heurtai subitement quelque chose, qui semblait contenir un liquide. Celui-ci avait explosé par terre, aux jambes de la jeune fille. Moi et ma maladresse, on ne se quitte pas un seul jour décidément. J'étais un peu paniqué à l’idée de regarder la jeune fille, et sa réaction. Mais il fallait bien l’affronter.

Je relevai la tête, avant de lancer un léger soupir, puis de faire un grand sourire gêné.

- Ce n’était pas... Vraiment prévue, mes excuses. Si vous nettoyez vite fait, et allez acheter un… Café ? Ce sera comme si rien ne s’était passé.

Sans plus y faire attention alors, je me rassis sur mon siège, avant de commencer à découvrir ce nouveau livre.

J'aurais pu rester des heures a admirer la vitrine de ce magasin...
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Message par Invité Mer 28 Juin 2017, 22:30

Plonger dans la lecture de mon livre, plus rien ne pouvais m’en sortir et pourtant le tintement de la cloche m’avais fais lever les yeux une toute première fois, sans pour autant me déconcentrer plus je retournais chercher la ligne que j’avais abandonner sans perdre une seconde de plus.

Le livre était ennuyant à mourir mais cela me détendais quand même d’être la installer dans les vieux fauteuils de cuir. Quelque seconde plus tard un mouvement venait attiré mon attention une nouvelle fois, légèrement irrité d’être si peu concentré sur ma lecture je levais les yeux à ma gauche et j’apercevais un garçon plutôt grand comparé à moi et aux cheveux noir mi-long et il était aussi pâle que l’étais ma peau. Je l’observais quelques seconde par dessus mon livre, il cherchait lui aussi quelques livres et je croyais l’avoir déjà aperçu quelque part. Ne prêtant pas plus attention à lui je retournais une nouvelle fois à la recherche de la ligne ou je m’étais arrêter mais le soucis c’est que quand on est pas dans sa lecture on ne retrouve plus sa ligne et je recommençais pour au moins la dixième fois la page entière dans un profond soupir.

Le fameux garçon qui m’avait déconcentrer quelque minutes plus tôt s’installa dans le fauteuil à mon opposer et plongea lui aussi dans sa lecture, j’étais perturber par la moindre présence et cela m’agaçais fortement, et à l’heure actuelle je ne regardais plus que ma page sans vraiment y lire quoi que ce soit me sentant déranger par l’impression d’être observer par cette inconnu. Le garçon bougea et  se releva précipitamment me faisant sursauter mais je ne levais pas les yeux ne m’intéressant pas à ce qu’il faisait mes mon champs de vision était large et je voyais absolument tout, il se plia en essayant d’attraper je ne sais quoi, je baissais légèrement mon livre et je le vis essayer d’attraper mon livre que j’avais essayer de lire. Il aurait pu tout simplement se lever et faire le tours plutôt que de se contorsionner comme ça je soupirais silencieusement et remontait mon livre.

Un liquide glacer éclaboussa mes jambes, sursautant je fermais mon livre dans un claquement pour regarder, pour regarder quoi ? Mon thé à l’hibiscus renversé sur la table et qui m’avais absolument éclabousser partout le liquide rose se répandait partout et le glaçons s’éparpillait eux aussi mélanger aux quelques mures du gobelets. Je levais un regard énervé aux garçon qui était comme figé aux dessus de la table le livre dans les mains. Il ne me regardait même pas et moi je le fixais jusqu’a ce qu’il relève enfin sa tête, je n’osais pas bouger tellement je dégoulinais et je collais.

Il releva enfin la tête et j'avais croiser mes mains sur mon ventre, il soupira quelque peu gêné et me fis un grand sourire, sans pour autant bouger de sa place actuelle.

« Ce n’était pas... Vraiment prévue, mes excuses. Si vous nettoyez vite fait, et allez acheter un… Café ? Ce sera comme si rien ne s’était passé. »

Ce n’étais pas prévu ? bien évidement que non je ne pense pas mais quand même qu’elle étais ce genre de réaction. Il c’était excuse certe, mais j’étais furieuse il était simplement parti s’assoir dans sont fauteuil comme ci cela n’étais pas arrivé. Impuissante et énervé je me redressais et ramassais le gobelet à présent vite et je ramassais les glaçons et les fruits avant de les mettre dans celui-ci. J’inspectais un peu les alentours les livres n’avais pas été abimer mais le sol lui buvait le jus sans se faire prier tellement le parquet était vieux, je lâchais un long soupir et je me levais en observant chaque porte en espérant en trouver une qui soit des toilettes. Je fini par repérer un petit logo toilettes sur l’une d’elle et je m’y dirigeais sans même un regard pour ce garçon plutôt maladroit. Claquant la porte sur moi je me précipitais vers les essuie mains et j’en attrapais plusieurs pour m’essuyer les jambes à l’aide d’un peu d’eau et j’en attrapais d’autres avant de sortir et de me diriger vers le jeune homme et de lui lancer quelque un des essuie mains avant de me baisser vers la table pour éponger légèrement pour limiter la casse.

« La moindre des choses c’est d’aider tu ne crois pas ? »

Mon ton était froid et sec et ce n’étais pas dans mes habitudes, mais les événements passer faisais que j’étais à bout de mon lot de catastrophe pour un mois entier et que mon caractère plutôt  patient de nature était facilement irritable les derniers jours. Je ne le regardais pas pour voir si il allait enfin se lever de peur de m’énerver encore plus et je tournais les talons plantant mes livres ici et se garçon pour me diriger à nouveau vers le starbuck à l’extérieur.

Je patientais au bout du comptoir en attendant mon tour et je repensais à la scène qui venais de se passer, et je regrettais déjà légèrement mon geste, j’avais été méchante alors qu’il n’avais rien demander il n’avait pas fais exprès de me renversé mon thé dessus et il c’était excusé même si il n’était pas dégourdi et qu’il n’avait rien fais pour m’aider. Du coup je me sentais mal d’être partie comme ça. Mon tour arriva et je commandais pour le coup deux boissons à emporter avant de repartir devant la librairie.

Je ne rentrais pas tout de suite dedans, j’avais pris deux boissons pour lui en offrir une mais j’hésitais il allait me prendre pour une folle. Je respirais et franchissais la porte dans le même tintement que tout à l’heure et je filais à travers les rayons pour aller le rejoindre.
Je m’arrêtais timidement devant lui, je le regardais et lui tendis doucement le thé sans savoir si se genre de boisson lui plairait au final mai c’était pour la hache de guerre.

« Tient ! … Excuse moi j’étais énervé … ce n’est pas de ta faute »


Comme il ne prenais pas le gobelet de suite je le posais devant lui assez loin du rebord au cas ou et je repartais m’assoir dans mon fauteuil en gardant la mienne dans les mains ne souhaitant pas la voir une nouvelle fois sur le sol. J’étais mal à l’aise, j’avais l’air idiote et en plus de ça je collais et je sentais l’hibiscus au possible.
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Message par Invité Jeu 29 Juin 2017, 16:17

J’ouvrai le livre pris sur la table basse, sans plus faire attention à l’incident que j’avais causé, après tout, c’était fait, et les excuses avaient été faites, que pouvais-je bien faire d’autre ?

Le livre était vraiment vieux, les pages étaient jaunies, les feuilles fripées, et sec ; et la reliure laissait tellement de poussière sur mes doigts, que je faillais d’éternuer lorsque je les essuyais contre moi. Sans même encore avoir lu son contenu, j’étais déjà ennuyé de le lire, même son aspect était intéressant, je doutais fortement de ce qu’il renfermait.

Le temps de me pencher sur le livre, je n’avais pas remarqué que la fille n’était plus là. Le fauteuil où elle était assise semblait ne pas avoir été épargné, ni même le parquer juste en dessous. J’avais pourtant l’impression qu’il y avait déjà moins que la quantité que je pensais avoir faite tomber. Avec un très léger haussement d'épaule, je revins vers ce vieux livre entre mes mains, avant de me mettre à mon aise, et commencer à lire la première page.
L’auteur y décrivait ses remerciements, ses sentiments envers la sortie du livre, etc… Inintéressant. Je tentai ensuite de tourner la seconde page, mais ce n’était pas une, mais bien au moins cinq pages qui étaient passées d’un bout à l’autre. Diable, fallait-il qu’en plus de son état, le livre devait avoir des pages collées ? J’émettais un léger soupir, avant de faire tapoter un peu mon pied. Cela faisait déjà quelques minutes que j'étais assis sur ce vieux fauteuil, et je n’avais pas encore commencé a lire.

Lorsque j'entendis une porte s’ouvrir non loin. Ce n’était pas la porte d’entrée, sinon la petite clochette aurait tinter. De plus, le bruit de la porte qui s’ouvrait était grinçant, long, et bruyant. Je ne voyais que l’ombre de la personne qui l’ouvrait, mais la forme du haut de celle-ci montrait clairement une couronne, je n’avais aucun doute sur qui s’était. Sur plus y faire attention, je me mis à réfléchir pour décoller ses pages.

Le grincement du parquet suivait les pas de la jeune fille, jusqu’à arriver à côté de moi. Elle jeta quelque papier d’essuies tout sur moi, avant de commencer en utiliser pour essuyer le peu de matière qu’il restait.

- La moindre des choses, c’est d’aider tu ne crois pas ?

Elle avait l’air de vouloir donner un style a son ton, mais il semblait inhabituel à sa personne. Pourtant, il me fit de l’effet... C’est vrai, après tout, c’est à cause de moi qu’il a eu cet accident. Je me devais alors de faire un pas vers elle pour m’excuser.

- Soit, je vous les tiendrais, le temps que vous finissiez de nettoyer ça.

Je rassemblai alors les quelques essuies tout, afin de les garder dans ma main gauche, ouverte et tendue vers la jeune fille accroupie. De l’autre main, je gardais au niveau de mes yeux, ce même livre qui me donnait du fil à retordre pour être lu. J’avais tout un tas de scénario dans ma tête, utilisé ma langue sur les feuilles, les frottés, utiliser un couteau, les ouvris simplement avec les mains… Mais à quoi bon. Avec une manipulation assez ardue entre jambe et main, j’arrivais aux pages qui étaient, elles, toujours lisible.

Ce qui est étrange, c’est que je ne comprenais pas du tout de quoi l’auteur parlé, à cause de ses dates historique totalement erroné, et les quelques mots qui étaient illisibles ci et la, pourtant, j'étais plus fasciné par celui-ci, que par tout autre écrit que j’avais trouvé depuis mon arrivé a Tsuki. La façon qu’a l’auteur décrire tout cela… On sent le vécu, pourtant, j’ai du mal à imaginer tout cela. J’arrivai une nouvelle fois à la fin d’une page, ou plusieurs étaient collées à l'arrière de celle-ci. Par réflexe, je voulus utiliser ma main gauche pour tourner les pages collées, mais je me souvins que j’avais ces essuies tout. Je remontai alors mes yeux, pour voir ou cela en était, et une nouvelle fois, je ne vis plus personne. Ses affaires étaient encore là pourtant, elle devait sans doute être retournée aux toilettes.

Il y avait si peu de pages non collées, que cela en devenait chiant de lire après cinq ou dix pages sautés. Pourtant, je continuais à le lire. De ce que je comprenais, l’auteur désignait les super-héros que l’on voit a la télé, dans les comics, etc… Avec des vampires, des diurnes, des demi-loups, des enfants... Et les reliais à divers événements de notre passé. 1re guerre mondiale, seconde, révolutions… Tout y passait, et bien que j’en connusse assez peu sur le sujet, j'étais captivé par tant de précision et de description.

Tiing ... Cette fois-ci, c’était la porte d’entrer ! Je fis un demi-tour avec mon torse, et après quelques seconde, je vis la même jeune fille à la couronne venir vers moi. Elle était bien partie, comment se fait-il que je n’ai pas entendu la clochette à sa sortie ?

Elle avança timidement vers moi, sans me regarder. Le parquet la suivait a chaque pas, jusqu’à se taire lorsque celle-ci arriva a mon niveau. Elle releva la tête, puis me tendit un gobelet.

- Tiens ! … Excuse-moi, j’étais énervé… Ce n’est pas de ta faute

Le gobelet était pour moi ? Pourquoi ? Je n’ai rien fait de bien, au contraire. De plus, elle s'excusait, mais pour quoi ? Oh… C’est vrai que son ton était crue tout à l’heure, même s’il n’était pas habituel chez elle.

- Tout comme ce n’est pas de la vôtre. Oubliez ça, ce n'est pas important.

Sans même avoir le temps d’hésiter à le prendre ou non, elle le posa sur le la table basse, puis alla s’assoir. Sur son chemin, elle dégagea cette magnifique odeur d’hibiscus. Sur le coup, je me devais de le lui faire remarquer.

- Au moins, cela vous a gagné de sentir bon, ce n’est pas désagréable.

Le gobelet qu’elle avait posait ne m’intriguais pas du tout, et même s’il était pour moi, je n’en avais pour ainsi dire, rien à faire. Revenant alors à mon livre, j’en étais déjà arrivé à la fin. C’était ridicule, de ne pas pouvoir lire toute ces pages collées entre elles. Alors, je me levai, et me dirigeai vers le vieil homme, faisant un léger sourire à la jeune fille. Arrivé au comptoir, je tendis le livre au vieux homme. Il leva légèrement un sourcil, même s’il avait les yeux endormis, puis prit le livre. Avec une hallucinante et soudaine accélération, il frappa au clavier de son ordinateur, inscrivas quelque chose sur un carnet, ouvrit le vieux livre, y nota aussi quelque chose, puis me le remit avec un papier. Tout cela, en moins de temps qu’il ne le fallait pour tout raconter ! Il remit sa tête sur son bras accoudé au comptoir, puis semblait de marbre. Il ne bougeait plus, semblait de plus respirer ni même penser, comme une statue.

Le papier indiquait que je devais renseigner mon nom dans le livre, a la fin, ainsi que sur ce même papier, puis le déposer dans le panier indiqué. Impressionnant pour un vieil homme, mais il aurait pu me le dire.

Quoi qu’il en soit, j'avais désormais emprunté ce livre, et j’avais hâte de savoir ce que contenaient toute ces autres pages. Je revins vers le coin assez sombre de la bibliothèque… Enfin, toute cette bibliothèque est sombre, même avec le jour, toute cette poussière sur les fenêtres de la vitrine retenait presque tous les rayons du soleil. Tel un pacha, je me posai sur le même fauteuil, frappant la table pas la même occasion. Le gobelet avait légèrement viré sur la droite, avant de se remettre en place. Une bourde d'éviter, n’est-ce pas ?

Maintenant que je n’avais plus de livres, attendant d'être à Tsuki pour étudier celui entre mes mains, je m'avançai un peu, pour voir le livre que lisait la jeune fille. Cependant, l’odeur de l’hibiscus qui arrivait à mon nez se transformait lentement de plus en plus. Je ne sais pas si c’était à cause de la poussière environnante, qui venait se déposer sur ses tâches, mais l’odeur devenait de plus en plus immonde. Rapidement, je mis mon coude au niveau de mon nez, pour en respirer les tissus plutôt qu’elle, puis pris la parole.

- J’crois bien que je ne vais pas pouvoir le supporter très longtemps… Vous devriez retourner laver votre vêtement, ou bien, je ferais disparaitre cette odeur avec le gobelet que vous m’avez offert.

Par là, j'entendais lui renverser dessus. Si c’était de l’hibiscus comme tout à l’heure, l’odeur allait se renouveler, et sinon… Qui sait. En tout cas, cela aurait viré cette mauvaise odeur. D’une main, je rassemblai les quelques essuie-tout qu’elle m’avait donnés, avant de le lui tendre de la main gauche, l’autre bras recouvrant toujours mon nez.
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La lecture une porte ouverte sur un monde enchanté - PV Quiet - MJ OK Empty Re: La lecture une porte ouverte sur un monde enchanté - PV Quiet - MJ OK

Message par Invité Lun 31 Juil 2017, 22:26

« Tout comme ce n’est pas de la vôtre. Oubliez ça, ce n'est pas important. »

Je relevais la tête vers ce garçon au caractère totalement distant de tout, comme s'il était déconnecté de la réalité. Je collais, c’était super désagréable un mélange de taches roses et de mure tachait à présent mes vêtements et je me demandais bien comment j’allais pouvoir nettoyer ça. Mon uniforme ça faisais pas longtemps que je l’avais mais il avait déjà subi pas mal de dégâts.

« Au moins, cela vous a gagné de sentir bon, ce n’est pas désagréable »

Je souriais légèrement certes l’odeur du thé à l’hibiscus était divine, une odeur sucrée très appréciable et que j’adorais par-dessus tout. Je posais mon gobelet mais mes mains collaient légèrement au plastique de celui-ci et je soupirais bruyamment. J’allais clairement devoir écourter mon séjour en ville si je ne trouvais pas une solution pour me changer. J’observais le jeune homme en face de moi il n’avait pas touché au gobelet rose peut-être qu’il ne l’intéressait pas du tout et j’en étais presque vexé, qu’elle manière c’était donc de ne pas en boire un peu si ce n’est que par politesse.

Celui-ci s’était levé avec le livre que j’avais posé n’arrivant pas à le lire à cause des pages trop coller les unes aux autres et était partie voir le vielle homme qui somnolait aux comptoirs, celui-ci s’avançait et lui tendis le livre et le vielle homme s’activa anormalement vite pour quelqu’un qui à l’instant dormait presque sur le comptoir.

Le jeune homme revenait s’asseoir en tombant lourdement dans son fauteuil faisant voler la poussière autour de lui et je toussais de plus belle, j’allais vraiment finir par mourir à cause de cette poussière. Ses pieds tapèrent dans la table et le gobelet non loin de lui commença à basculer, j’ouvrais deux grands yeux de frayeur, en priant pour qu'il ne se renverse pas une deuxième fois mais celui-ci se remit en place en basculant dans l’autre sens. Soulager je regardais encore le gobelet en lui ordonnant mentalement de ne pas bouger. Je reprenais un livre au hasard sur ma pile, celui-ci avec une couverture noire rigide avec des dessins de spirale fin et argenté avec une Lune aux centre en relief, cette couverture était tellement jolie et détaillé que je me perdais quelques instant dans la contemplation de celle-ci. Je l’ouvrais et tombait sur une première page elle aussi incruster de dessin argenté reflétant le peu de lumière des vieilles ampoules au dessus de ma tête. Le titre indiquait en grosse lettre noir détonnant avec la finesse du reste « Darknest Moon ». Je n’avais pas pris la peine de lire le résumé au verso de toutes façons une jolie couverture m’attirait tout le temps. Je tournais les autres première page avant de tomber sur le premier chapitre et je commençais ma lecture ne sachant absolument pas de quoi le livre allait parler. Plonger dans ma lecture je voyais quand même l’étrange garçon en face de moi se pencher vers la table pour essayer de regarder je ne sais quoi une nouvelle fois, je laissais passer un léger soupire d’agacement, je détestais qu’on me regarde comme ça. Et puis il recula en mettant sont coude devant sont nez et en prenant une inspiration dans sa manche. Je levais les yeux de mon livre sans pour autant relever la tête pour regarder sont manège.

« J’crois bien que je ne vais pas pouvoir le supporter très longtemps… Vous devriez retourner laver votre vêtement, ou bien, je ferais disparaître cette odeur avec le gobelet que vous m’avez offert. »

Je haussais un de mes longs et fins sourcils pour tenter de lui faire comprendre une part de mon agacement mais aussi que je n’avais aucune idée de ce qu’il essayait de me dire. Ce garçon était il en train d’insinuer que je sentais mauvais, c’était du jamais vue. Non seulement il était maladroit et me renversait mon gobelet dessus sans même m’excuser et la il se permet de me faire remarquer que je sens fort alors que tout ceci était de sa faute.
J’inspirais une bouffée d’air pour voir si je sentais quoi que ce soit mais rien ne me venait aux narines en tout cas rien de désagréable, peut-être que je sentais fort l’hibiscus mais que je ne sentais plus rien à cause du fait que j’en étais déjà aspergé. Agacer pour de bons cette fois je fermais mon livre assez fort et me redressais dans mon fauteuil pour le regarder droit dans les yeux. D’une main il ramassait les essuie-tout que j’avais emmené ici tout à l’heure et me les tendis d’une main. Je ne les acceptais pas et continuais d’ignorer sa main tendue vers moi-même si je mourais d’envie à cet instant de taper dedans pour faire voler les papiers.

« Vous avez des drôles de façon de parler aux filles, de plus si je sens fort vous devriez assumez je vous rappelle que c’est votre faute ! Et vous manquez encore une fois de manière en me proposant de renverser le gobelet que je vous ai OFFERTE»

Je posais le livre en le claquant sur la table avant d’attraper mon sac et de repartir une nouvelle fois en direction du panneau ou étais écrit toilette. Je claquais la porte pour montrer mon mécontentement et me calmais un instant appuyer contre la porte pour faire redescendre la colère qui montant en moi. Je n’étais pas du genre à m’énerver facilement, mais il y avait des gens qui avait le pouvoir d’emmerder le monde et je pense que j’en avais trouvé un que ce soit volontaire ou pas de sa part. Je respirais calmement en essayant de relativiser je n’étais pas non plus quelqu’un qui allait crier sur les autres ou quoi que ce soit. Je m’approchais du lavabo et laissais mon sac à terre. J’observais mon reflet dans le miroir ma chemise d’uniforme était sale et tacher de rose alors je la déboutonnais doucement pour l’enlever et la jeter sur le bord du lavabo. Je me penchais vers mon sac et attrapais un petit gilet blanc que j’avais toujours avec moi dans mon sac et je l’enfilais en boutonnant tout les boutons. Ce n’était pas ce qu'il y avait de plus jolie et le décolleté d’un gilet une fois fermer était assez plongeant mais ce vêtement n’était clairement pas fais pour être porté seul. Je reportais mon attention sur ma jupe bleu qui était poisseuse et je l’enlevais elle aussi et je lui réservais le même sort que la chemise. Attrapant des essuies mains jetables, je les passais sous l’eau tiède et essayais de nettoyer mes jambes qui collaient et sentaient l’hibiscus en essayant de n’oublier aucun endroit. Une fois ma tache accomplie je fouillais dans mon sac à la recherche de mon pantalon d’entraînement noir qui ressemblait presque à un legging mais c’était finalement un pantalon très élastique. Je l’enfilais il n’était pas sale ni rien étant donné que j’avais prévu de m’entraîner en rentrant. Admirant l’allure peu conventionnelle dans le miroir je soupirais et je n’étais pas sur de vouloirs sortir comme ça mais il le fallait. Fourrant mes affaires dans mon sac je ressortais des toilettes le plus calmement possible. Le garçon était toujours là et je repassais attraper mon gobelet sur la table et le livre à la jolie couverture avant de me diriger vers le vieux du comptoir et je lui tendais le livre pour qu’il l’enregistre afin que je puisse partir d’ici.
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Message par Invité Sam 05 Aoû 2017, 10:08

Je continuais de regarder la jeune élève, et dans un léger sursaut, j'entendis le livre qu’elle lisait, claquer. Elle l'avait refermé, et l'expression de son visage avait changé. Était-ce ma faute ? Comment ? C’est elle qui sent mauvais !

Elle se releva, avec un regard insisté sur ma personne, montrant ainsi son mécontentement à mon égard, puis passa à côté de moi et ma main, laisser ainsi tendu inutilement, sans qu’elle n’en prenne le contenu, puis pris la parole tout en marchant.

- Vous avez des drôles de façon de parler aux filles, de plus si je sens fort vous devriez assumez, je vous rappelle que c’est votre faute ! Et vous manquez encore une fois de manière en me proposant de renverser le gobelet que je vous ai OFFERTE

Rapidement, alors, je retirai ma main, laissant les feuilles tomber par terre, et la vis se diriger une nouvelle fois vers les toilettes. *VLAM*... Presque aussi fort que le livre tiens ! J'espère que s'alléger aux toilettes la rendra un peu plus sympa.

Comment ça, je ne sais pas parler aux filles ? Y a-t-il vraiment une façon particulière de parler aux filles ? Et l’égalité des sexes dans tout ça ? J’en avais que faire après tout. Cependant, oui, je l’ai renversé, mais qui se trouvait de l’autre côté ? Elle. Et qui s’en est excusé ? Moi. Alors au diable si elle n’est pas contente, des excuses sont suffisants. Et, elle me parle de manière ? AH ! Il y a dix ans, mes parents m’aurait interdit et puni, de parler ainsi au reste de plèbe. Alors, en lui faisant l’honneur de lui parler, elle devrait être contente. Et enfin, son gobelet… J’ai accepté son gobelet non ? De quoi parle-t-elle ? Voulais t’elle que je l’utilise ? Toutes ces interrogations vinrent entacher la suite de ma lecture, indisposant ma tranquillité et ma paix intérieure.

Voilà pourquoi je n’aime pas communiquer, surtout avec ce genre de personne, cela n'amène que des problèmes. Mais faire le difficile serait un euphémisme à ce niveau-là. N’en prenons pas plus d’attention. Cependant, la porte des toilettes s’ouvrit une nouvelle fois, laissant cette fois, apparaître la même jeune fille, avec une allure bien plus belle de mon point de vue. Enfin, quand je parle de vue, je définis surtout le buste. Mon regard ne s’en détacha que lorsqu’elle finissait dos tourné à moi, car elle se dirigeait vers le vieil homme avec son livre à la main. Elle avait trouvé quelque chose aussi ? Oh, oui, le livre avec la lune et toutes les paillettes. Belle finition, mais très fille. Enfin, c’est une fille, donc bon.

Le vieil homme regarda la jeune fille, nouvellement habillé, et sembla légèrement surpris, du moins, tout autant de moi. Elle transporte une boutique dans son sac, ou bien ? Ou alors, puisqu’elle vient de Tsuki, son talent serait d’invoquer les vêtements qu’elle souhaite. Si c’est vraiment cela, alors son goût pour les pantalons… Enfin, les goûts sont dans la nature, et on sait bien que la nature est mal faite. Il regarda le livre tendu par la jeune fille, puis lui fit un clin d’œil. Il s’activa alors, aussi rapidement qu’avec moi, et en quelques seconde à peine, le livre était validé et enregistré, il ne manquait plus que le nom de la jeune fille. Durant, elle regardait la sortie, comme si elle avait l’intention de sortir après avoir enregistré son livre. Et si c’était cela ?

Ma maladresse m’est légendaire, mais lui laisser une mauvaise impression, n’était pas vraiment ce que je souhaitais. Je me mis à penser à grand frère, afin d’imaginer ce qu’il me dirait dans cette situation. Il me dit dirait d’agir naturellement, par moi-même, et en étant moi-même, mais intelligemment. Je n’avais jamais compris cela, mais je devais essayer de suivre ses dires. Elle semblait mécontente à cause du gobelet qu’elle m’avait offerte, alors il fallait l’utiliser ? Soit, essayons

Je mis le livre emprunté dans ma sacoche, puisqu’il était déjà enregistré, puis pris le gobelet posé sur la table. Me levant ainsi rapidement, j’avançais à la fois rapidement, et discrètement vers la jeune fille, afin de lui faire plaisir. Je ne savais pas ce qu’elle attendait de moi tout à l’heure, et même maintenant d’ailleurs, mais c’est la seule idée que puisse me venir en si peu de temps, et sans mon pouvoir. Ainsi placé derrière elle, tandis qu’elle pris son livre, et se tournaient pour aller vers la porte, je déversais le contenu du gobelet au-dessus de sa tête. Le flux était lent, vu la taille du bouchon, mais l’on voyait déjà le liquide couler le long de ses cheveux, et imprégner la totalité de son corps, de ses vêtements, et de cheveux. Une fois vidé alors, je jetai le gobelet dans la poubelle sur ma droite, derrière le bureau du vieil homme sans même la regarder, puis pris la parole.

- Vous sembliez aimer cette odeur, maintenant, vous l’aurez toute la journée. C’est moi qui vous l’offre, nous sommes quitte maintenant ! J'espère que cela vous fait plaisir. Et le savoir parler aux filles, je m'en fiche un peu voyez-vous. Je pense que seul les actes comptes.

Je me forçais à lui montrer un sourire, n’ayant pas l’habitude d’en faire, en dehors des sourires jaunes. Et je la regardais, de son dos, avec les cheveux et le vêtements goutter encore. Le vieil homme me regardait alors, et m’afficha un petit sourire venant lentement, tel un paresseux. Son regard ne quitta pas la scène. Du coin de l’œil, j’observais ce qu’elle avait inscrit dans le livre d’enregistrement, cependant, bien que l’écriture était soignée, j'étais trop loin pour en discerner les caractères. Je m’en rapprochai alors, pour rendre lisible l’écriture, cependant, le vieil homme le pris dans les mains, et le ferma, sans que je n’eu le temps de le lire. Je m’interrogea alors sur la raison, qui devait être évidente, mais rien ne me vint à l'esprit. Mon regard revint alors vers le dos de la jeune fille, et en un instant, une telle tension l’entourant, parvint et traversa mon corps de haut en bas, jusqu’à atteindre mon cerveau. Qu’ai-je fait ?

Ouvrir les portes demande du courage, mais la récompense n'en vaut pas toujours le coup
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Message par Invité Sam 23 Sep 2017, 22:30

J’attendais que le ciel homme enregistre mon livre pour partir le plus rapidement possible de cet endroit avant de commettre un meurtre que par la suite je pourrais regretter. L’homme s’activait plus vite que je n’aurais pu le croire et c’était un réel soulagement de constater que je pourrais m’enfuir d’ici plus vite que prévu, l’objectif était assez simple, rentrer à l’académie et me coller sous l’eau bouillante des douches à tel point que je pourrais fondre dessous pour enlever toutes les traces collante de la boisson.
Du coin de l’oeil je vis le garçon se lever au loin et je priais mentalement pour qu’il reste le plus loin possible de moi, mais c’était sans compter qu’il se dirigeait droit vers le comptoir tout prêt de moi. Je me tournais vers la sortie pour attendre la fin de l’enregistrement de mon livre sans devoir le confronter les autres fois avait déjà été assez fatiguant comme cela et je n’avais aucune envie de réitérer l’expérience. J’entendais le vielle homme taper sur sa machine assez rapidement, l’ordinateur était vieux et en piteux état et cela le retardait pour me rendre se livre et je pensais même à un moment fuir sans prendre le livre cela serait certainement beaucoup plus rapide.

L’homme me tendit enfin le livre et je l’attrapais avec soulagement en lui rendant un petit sourire de remerciement, je ne me tournais pas vers le jeune homme et je me contentais simplement de l’ignorer, je fis un pas vers là sortit le livre contre ma poitrine et je me stoppais net en sentant un liquide frais dégouliner le long de mes cheveux et qui continuait de descendre le long de mon dos, protégeant le livre je tendis un bras vers l’avant pour le tenir éloigner du liquide et je lâchais mon sac à terre devant moi avant de me retourner furieuse vers l’unique personne qui avait fais ça. Celui-ci jetait nonchalamment le gobelet dans la poubelle à côté de lui avant de s’adresser à moi.

« Vous sembliez aimer cette odeur, maintenant, vous l’aurez toute la journée. C’est moi qui vous l’offre, nous sommes quitte maintenant ! J'espère que cela vous fait plaisir. Et le savoir parler aux filles, je m'en fiche un peu voyez-vous. Je pense que seuls les actes comptent. »

J’essorais rapidement mes longs cheveux qui collaient entre eux à cause du sucre contenu dans le thé et j’essayais de faire de même avec mes vêtements qui devenait d’un rose transparent à cause des colorants de la boisson et je soupirais en le regardant et je ne savais même plus comment réagir avec cette étrange personne.

« Aimer cette odeur est une raison pour me renverser un gobelet entier dessus ? Non seulement vous faites du gâchis et en plus de ça vous avez une fois de plus salit mes vêtements je ne peux pas me changer des milliers de fois ! Et puis sincèrement c’est quoi votre problème, le sol en es couvert vous allez nettoyer pour tout ça maintenant ?! Vous pensez sincèrement que cela pourrait me faire plaisir ! Mais réfléchissez un petit peu avant d’agir … Les actes sont ceux qui blessent aussi pensez y »

Je me tournais vers le vielle homme d’un air désolé et je ramassais doucement mes affaires et je glissais le livre dans mon sac. Je n’avais pas d’autres affaires de rechange avec moi et je n’avais plus cas rentré à l’académie mais prendre le bus dans ma tenue actuelle collante ce n’était pas vraiment la bonne idée et je ferais sûrement mieux de marcher histoire de les faire sécher. Je reprenais la direction de la porte sans le regarder en espérant le faire réfléchir pour ma part j’étais vexé et humilier de sortir dans cet état je détestais me faire remarquer et là pour le coup les gens me regarderaient d’une drôle de façons.
Je passais la porte, le soleil était toujours écrasant je fermais soigneusement la porte derrière moi et je regardais la rue pour savoir dans qu’elle direction aller et je n’arrivais plus à me rappeler par ou j’étais venu, je marchais un petit peu dans un sens avant de faire demi-tour. Je commençais à paniquer de ne plus savoir ou aller et en plus de ça j’avais l’impression que tous les regards étaient rivés sur ma personne et je n’osais plus lever la tête. Je sentais les larmes piquer mes yeux, trop pleins d’émotion d’un coup, je n’arrivais plus à savoir quoi faire alors je me contentais de revenir à la boutique et de m’adosser au mur à côté de celle-ci avant de m’agenouiller par terre pour reprendre mes esprits.
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