Mon cours ! Huhu~~[Libre]

Onze heures du matin, un jour comme les autres.

Yuki s'était levée très tôt pour se promener un peu dans les jardins. Elle était sortie de sa chambre sur la pointe des pieds, pour ne pas réveiller ses autres camarades qui somnolaient encore. Elle avait mis un corset noir, l'avait serré, avait passé une robe blanche à dentelle, et un noeud bleu autour du cou. Elle sortie sur la pointe des pieds.
Au moment où elle ferma la porte, elle se mis à courir vite, très vite !
Elle débordait d'énergie, et était au moins sûre qu'à cette heure ci, personne ne la verrais. La jeune fille fit la première à passer la grande porte du hall. De ses petits bras, elle ouvris les grandes portes qui donnait sur les jardins et les chemins menant aux bâtiments.

Elle courue à toute allure, et s'arrêta net. Elle observa de ses yeux bleus, les fleurs qui venait de se réveiller, encore fraîche et pleines de rosée.
Yuki s'assis au pied d'un arbre et se mit à jouer avec ses illusions.

Au bout de deux heures, la cloche retentis. Il était l'heure pour elle d'aller en cours. Qu'avait t-elle déjà ?
Ah oui, cours de maîtrise de pouvoir.
Après s'être fait bousculée, elle se heurta à une porte, par pur hasard. C'était sa salle de cours. Elle saignais légèrement sur le front. C'est ce qui arrive quand le seul moyen d'arriver à sa destination, était de se cogner, heurter, ou tomber au point d'encrage.

Elle poussa la porte des doigts et s'assis à la fenêtre. La jeune fille s'installa, sortie sa trousse, et se mis à jouer avec son stylo ours, sans remarquer qu'il y avait quelqu'un devant elle, accoudée à la fenêtre. La femme était grande, les cheveux marrons attachés en queue de cheval, et une énorme..poitrine. Ce qui la fit complexer, et elle baissa les yeux.
Quand les élèves arrivèrent, un garçon se mis d'ailleurs à la séduire.
Et quand elle se mit à son bureau, il compris son erreur.

- Je me présente ! Je suis Shizuka Honô ! Votre nouveau Professeur à l'entrainement des Pouvoirs !!!

Yuki trembla. Elle n'avait pas l'air commode. Tout les élèves se mirent à chuchoter.

- Le cours ne se passera pas dans cette salle pitoyable mais...La dehors dans la cour !! Tous ceux qui veulent progresser doivent sauter par la fenêtre pour rejoindre la vraie "salle" de cours !
Vous m'attendrez dehors sans bouger compris ?! Huhu~~

Et tout le monde la regarda, les yeux ébahis. Et Yuki ? Elle s'en moquais, elle regardais par la fenêtre, pour ne pas à avoir à la regarder, elle.

- Et j'ai l'accord du Directeur pour coller ceux qui ne souhaite pas suivre mon cours Huhu~~

Et la professeur sauta. Personne n'osa la suivre, puis quand quelques courageux se lancèrent, tout le monde sauta.
Sauf Yuki, elle était tétanisée, et n'osais bouger.
Elle mit dix minutes à s'accroupir sur le rebord, et resta là, les mains devant le visage.

- J-je ne peux pas..ce n'est..ce n'est pas possible..

Je soupire.
Alors que je bois une tasse vide, je fixe à travers un immense vitrail brisé une petite fille pleurer de toutes les larmes de son corps. Tout ce qui se trouve autour d'elle n'est que feu et cendre. Pourtant, le soleil brille de mille feux dans un ciel doté d'un magnifique bleu. Je contemple avec compassion cette petite fille qui semble tournée vers moi, hurlant le nom de sa maman avant de finir consumer par ces flammes : Petit à petit, la gamine malheureuse se transforme en cendre qui est transporté par le vent. Enfin, les flammes s'éteignent pour laisser place à un paysage des plus radieux.

Après avoir reposée ma tasse sur la table, je tourne mes yeux menaçant vers KumuKumu qui semble avoir fini lui aussi sa tasse. Quelque chose s'inscrit avec sur son visage noir et vide. C'est du Kanji : « L'homme amoureux de Mr Cages vous manque ? ». Après avoir déchiffrée la phrase, je rougis violemment avant de me lever immédiatement, plantant mon regard sévère dans son visage dépourvu de vie.

« N-ne dit pas n'importe quoi ! »

Peu après, je me tourne vers le vitrail délabré, posant inconsciemment mes mains dessus pour regarder le jardin où les fleurs et les fruits pourrissent.

« ...Peut être un peu. Disons que c'est grâce à lui que j'ai développée une certaine imagination amusante pour mes rêves. Cependant ... »

Je sers mes mains aux barreaux du vitrail malgré les bouts de verre transperçant ma peau. Je ferme les yeux pour dire :

« Il n'y a qu'avec lui où j'ai pus penser à autre chose qu'à ma rancœur et ma haine. Je n'arrive pas à retrouver cette imagination délirante. »

Brusquement, une sonnerie retentit.


Il ne me semble pas pourtant avoir mis d'alarme …
Je grogne, essayant de me rendormir. Cependant, je n'arrive plus à rejoindre mon rêve. Alors, mes lourdes paupières s'ouvrent, fixant le plafond.

« Une sonnerie ... »

En effet, une sonnerie, que je n'ai jamais entendu au paravent. Qu'est-ce que cela peut bien signifier ? Un accident ? Un cours ? Un cours. Je vais donc enfin apprendre dans cette établissement ? Et si c'est le cas, je suis en retard. Je me lève alors brusquement, paniquant en pensant que c'est l'heure des cours. Je m'empresse alors de m'être cette uniforme après m'être lavé les dents. Enfin,  je tresses mes cheveux avant de m'être des chaussures et partir à la recherche de ce cour.  

Pour la première fois de ma vie, je cours. Quel supplice. Je suis à bout de souffle. Entrant enfin dans le bâtiment principal, je rejoins la salle où le cours est censé ce produit -je ne sais même pas comment j'ai pus la trouver aussi vite. Alors que je frappe à la porte pour rentrer directement, essoufflée, la larme à l’œil.

Malgré les yeux floutés par des petites larmes, j'aperçois deux jeunes filles sauter soudainement par la fenêtre. Je ne cherche pas à comprendre ce qui se passe réellement, mais je crois que j'ai été victime d'un suicide en live. Dépassée par les événements et d'autant plus stressée, je me mets de nouveau à courir vers le hall pour venir les rejoindre, pour m'assurer qu'elles n'aient rien.

Le soleil m'agresse les yeux. Mais mon cerveau semble être encore plus agressé. A vrai dire, j'ai dus mal à suivre les événements. Je suis plantée là, au beau milieu d'un troupeau d'élèves, regardant les deux suicidaires se séparer. Elles n'ont rien, tout comme les autres qui sont plutôt centrés sur autre chose que la scène. Suivant alors leur regard, j'aperçois une femme, séparée du groupe, celle qui semble attirer l'attention de tous. Je ne comprend rien, c'est un réveil beaucoup trop dur pour moi.

C'est alors que je m'effondre par terre, reprenant lentement mon souffle, les jambes toutes tremblantes.

10h55. Mon portable me sauve la vie plus d'une fois pour réussir à m'organiser. Ça faisait déjà une heure et demie que je bossais sur ces cours de maths et la sonnerie allait déjà retentir pour mon prochain cours, et d'après mon emploi du temps, il s'agit de mon premier cours de maîtrise des pouvoirs, ça risque de devenir très vite intéressant, je me demande combien serons nous. Je fermais mon livre ainsi que mon classeur, rangeais le tout dans mon sac et sortais tranquillement de la bibliothèque alors que la sonnerie m'annonçait maintenant que j'étais à l'heure pour me rendre à ma salle. Par chance, je n'étais pas très loin de ma salle, je pouvais ne pas trop me précipiter pour m'y rendre.

Une fois arrivé à celle-ci, je rentrais pour trouver une place vers le milieu de la salle côté fenêtre. Je ne connaissais personne de déjà présent et encore moins ceux qui arrivaient après moi. En attendant que le cours débute, je regardais paisiblement par la vitre, il n'y avait absolument rien pouvant attirer particulièrement mon attention à l'extérieur, mais pour la quasi totalité des cours, mon regard se perdait sur le paysage de l'autre côté du verre. Que ce soit le sol ou le ciel, j'observais l'un et l'autre toujours avec la même impassibilité. Deux à trois minutes passèrent avant que la porte ne se claque violemment. Perdu dans mes pensées, le regard à moitié vide, je ne réagissais pas au bruit, je tournais simplement la tête doucement en direction de l'avant de la salle où se tenait une jeune femme semblant être notre professeur.

Je me présente ! Je suis Shizuka Honô ! Votre nouveau Professeur à l'entrainement des Pouvoirs !!!
- Le cours ne se passera pas dans cette salle pitoyable mais...La dehors dans la cour !! Tous ceux qui veulent progresser doivent sauter par la fenêtre pour rejoindre la vraie "salle" de cours !
Vous m'attendrez dehors sans bouger compris ?! Huhu~~
Et j'ai l'accord du Directeur pour coller ceux qui ne souhaite pas suivre mon cours Huhu~~

Je répondais dans mon esprit à ce qu'elle disait, comme si elle pouvait m'entendre, mais c'était machinal chez moi, ça me permettait de me concentrer sur les cours. Enchanté, Madame Honô. Vous m'en voyez ravis d'aller dehors plutôt que de rester enfermé ici. Mais bon, ça m'étonnerait quand même que qui que ce soit présent ici en ce moment même ne souhaite pas suivre le cours...

Certains élèves se regardèrent comme interrogés par le comportement de ce professeur assez particulier. De mon point de vue, plus vite on rentrera dans le vif du sujet et dans le travail réel, mieux ce sera, c'est pourquoi sans me poser de question ni sans attendre d'autres invitations, je passa la fenêtre en premier. J'attendais maintenant dehors, m'appuyant contre, le regard toujours aussi vide, à attendre que les choses sérieuses commencent, j'avais cette tendance à m'ennuyer très rapidement tant que l'on avait rien à faire, et la, c'était très précisément le cas.

J'observais les autres élèves sortir les uns après les autres de la salle, même des filles qui prenaient un temps monstre à sortir pour je ne sais quelle raison. Il ne se passait toujours rien d'intéressant, du coup pour passer un peu le temps, je repensais aux cours de maths que je venais tout juste de quitter.

Accroupie sur le rebord, Yuki était terrifiée. Comment Diable cette prof, pouvait t-elle avoir une idée de ce genre ? C'était totalement absurde.
Le corps tremblant, elle ferma les yeux. Peut être allait t-elle finir par tomber et s'écraser par terre.
Ou peut être pas.
Dans tout les cas, elle devait visiblement sortir par cette fenêtre et non par la porte.

Elle sentit une main lui tapoter doucement la tête.

- Bon on ne va pas y passer trois ans hein...?

Non, quatre.
Son ton était froid et détaché, et Yuki se sentait coupable.

-Hm... Fermes les yeux et laisse-toi faire ok ?

Elle lui souris gentiment, comme si elle avait pris conscience qu'elle avait pu faire peur à la jeune fille.
Puis tout se déroula très vite. Elle la pris dans ses bras, fit un bond, et tomba doucement sur le sol, en quelques fractions de secondes.
Yuki qui entre temps avait réussie à fermer les yeux, les rouvris, surprise. Elle posa un pied hésitant, puis le deuxième, et bondit des bras de celle qui avait réussie à la "sauver".

- M-merci..

Puis elle se retourna, les yeux baissés, et s'enfuit vers le terrain en courant. Les élèves s'agglutinaient autour de l'étrange femme qui avait orchestré tout ça, et Yuki leva les yeux vers elle. Elle allais imprimer son image dans sa mémoire, on ne savais jamais, ça pouvait toujours servir.
Les cris et les voix se mélangeaient. Elle n'en reconnaissais aucune qu'elle connaissais, et ne voyais non plus personne qui lui était familier. Elle se tournais, se retournais, et ne cessais de se faire bousculer par les élèves impatients, et curieux du motif de cet étrange personnage, de nous faire venir ici.
Un voix stridente s'éleva, et Yuki se boucha les oreilles.

- Calmez vous tous !! Je veux du silence ! Taisez vous !

Puis elle enleva ses mains. Elle ne supportait pas les hurlements, ça la terrifiais.
Et à cet instant, elle était morte de peur.
Mais cela fis l'effet d'une bombe, car tout le monde se tût, si bien qu'elle pu apprécier le bourdonnement des abeilles et le bruissement du vent dans les feuilles des arbres, ce qui la calma.
Comme une thérapie.

Mme.Honô expliqua qu'ils feraient des exercices pratiques, et que chacun devra faire une démonstration de son pouvoir, ou bien une explication.
Pour ainsi faire un cours spécialisé en fonction de chacun.

Les élèves se précipitèrent dans tout les sens, espérant chacun être le premier à montrer son pouvoir. Yuki pencha la tête sur le côté. Montrer son pouvoir, devant tant de gens ?
Elle y était parvenue à la bibliothèque, mais elle s'étais cachée.
Un élève la bouscula et elle tomba en arrière.

Cette journée était mal partie.

C'était une après-midi banale à l'académie. Je marchait dans les jardins, mais je n'étais pas en train de me promener : je tenais mon rôle de surveillante, voilà tout. J'allai du bâtiment des surveillants vers celui principal pour une mission. J'étais un peu distraite et je ne faisait pas vraiment attention aux endroits où je marchais. Sans me rendre compte, je quittai le chemin pavé.

Après quelques temps à marcher dans l'herbe, j'arrivai près du terrain d'entraînement. Je remis les pieds sur terre au moment où je faillit me prendre un poteau de but. Je regardai autour de moi dans l'espoir de réaliser comment j'étais arrivée là. Je vis une classe qui semblait seulement commencer le cours non loin. Ça devait être un cours de maîtrise des pouvoirs, puisque personne n'était en tenue de sport.

J’aperçus certains élèves dont j'avais reçu les dossiers, ainsi que la professeure Mlle Honô. Intéressant, moui. j'allais peut-être rester là que faire mon autre mission. L'après-midi allait être encore longue, ça ne faisait rien si je restai quelque temps ici. J'étais suffisamment loin d'eux pour que l'attention ne se porte pas sur moi, et puis j'avais parfaitement le droit d'être ici.

M'appuyant sur le poteau dans lequel j'avais faillit rentrer, je me mit à écouter ce qu'ils disaient. D'après les voix, je comprit que chacun allait faire une démonstration sur le terrain. Il allait y avoir du spectacle dis-donc !

Les élèves semblent s'exciter. Je ne peux pas voir la réaction du professeure par rapport à ce brouhaha, mais son timbre de voix me dit qu'elle semble plus agacée qu'autre chose.

« Calmez vous tous !! Je veux du silence ! Taisez vous ! » hurle-t-elle.

Ensuite, l'enseignante poursuit avec le programme du cours. Apparemment, nous ferons beaucoup de pratique, et il faut aussi montrer notre don pour qu'elle puisse pouvoir établir un devoir personnalisé. De plus, cela se passera dans le gymnase.

Le problème, c'est que je ne peux pas exposer au monde mon pouvoir puisque tout cela se passe dans la tête. Bon, le but n'est pas de montrer à tout ces jeunes aux pouvoirs surnaturelles notre talent extraordinaire, mais j'ai dus mal à devoir endormir le professeure avec un somnifère, et dormir dans un petit coin en laissant les élèves sans surveillance. En plus, je perd vite le contrôle dans mes rêves : Je me sens tellement supérieure que je deviens arrogante et dangereuse, même si j'interviens dans un songe de quelqu'un de plus âgé à qui je dois respect. Il faut que je dise tout cela à mon enseignante, même si cela ne va pas être facile.

Aussitôt qu'elle est finie ses explications et qu'elle se dirige vers le gymnase, les élèves semblent s'empresser de la suivre. Je me laisse alors prendre par cette vague d'adolescent excitée. Comment vais-je lui dire les contraintes de mon pouvoir si je ne m'impose pas ? L'adulte est encerclée par de jeunes filles qui semblent lui poser de multiples questions. Je crois bien que le professeure est son fan club. Au collège, il y avait toujours une bande de peste qui idolâtrait un professeur au point d'en créer un fan club. Les japonaises sont parfois stupides, je ne sais pas si il en est autant pour les britanniques, mais j'espère ne pas retrouver ce genre de bande à l'Académie Tsuki.

Alors que l'on pénètre dans le gymnase, les élèves se dispersent un peu plus, ce qui m'a permis de me poser et de voir où j'en suis. Le professeure est un peu plus éloigner des autres comme d'habitude, il faut à présent que je la rejoigne à travers ce troupeau d'adolescent.

Disant timidement pardon aux personnes présentes et en me faisant bousculer involontairement deux ou trois fois, j'appelle faiblement de ma petite voix le professeure. Mais alors, arrivée à elle, je me pose la question : Est-ce que c'est vraiment utile de lui poser la question ? Ne vais-je pas me faire passer pour une idiote ? Si cela se trouve, pleins d'autres personnes se retrouvent dans la même situation que moi. Prise par cette hésitation, je me stoppe devant elle, encore plus pathétique que j'en ai l'air. Mais je peux enfin lui poser la question, je ne peux plus retourner en arrière, je me ferais passer pour une imbécile, encore pire que si je le demande. Et puis, j'ai besoin de savoir ce que je ferais comme prestation pour me préparer. Alors, je l'appelle une nouvelle fois pour la captiver.

« P-professeur ! »

Ah, qui sait, elle va me prendre pour une stalkeuse qui ne la laisse pas respirer. A cause de cette stupide pensée, je me mets à me paniquer et à balbutier de plus belle avant de me reprendre, les joues toutes pourprées :

« I-il y a un problème avec mon p-pouvoir … Je ne peux le dévoiler qu-qu'une fois endormie. »

Je ne sais aucunement comment l'expliquer, mais je préfère attendre qu'elle me réponde. Qui sait, à cause de ma faible voix enfantine ma ''supérieure'' ne m'a pas entendue ?

Appuyé contre un arbre presque dans le groupe d'élèves bruyants et peu disciplinés alors qu'ils sont en plein cours en soi, j'attendais, encore et toujours. C'est long et je perds tout doucement patience. Je pourrais pourtant utiliser ce temps perdu pour de nombreuses choses, et pourtant je suis coincé là. Je pensais que ce cours allait être génial avant même d'y aller, et non, c'est juste long d'attendre.

"Calmez vous tous !! Je veux du silence ! Taisez vous !"

Ho !... une réaction !... Un peu de silence et une explication. On va finir dans le gymnase pour lui montrer nos pouvoirs. Un plan assez intéressant jusque là, seul défaut, même si c'est tout à fait évident et logique, ça va se passer chacun son tour... Et ça veut donc dire qu'il va encore falloir attendre. Quand j'observe la foule d'étudiants qui se ruent vers le complexe sportif en même temps, je me dis premièrement que ça faisait peine à voir, et ensuite que l'attente va être encore très longue...

Je m'écartais du tronc d'arbre pour suivre le groupe, qui ressemblait plus à un nuage de poussière laissé par une traversée de taureaux, d'un pas assez lent et monotone. Quitte à attendre autant pas se presser.
Je tournais dans la salle, regardant les équipements de sport entreposés ça et la dans la pièce. De quoi faire de la gym sur agrès, saut en hauteur, monter à la corde, poutre, anneaux... Tout ce qu'il faut pour bien s'entretenir si on aime ça.
Je me dirigeais vers la prof qui semblait un peu plus libre qu'un peu plus tôt, une fille venait de la laisser à l'instant, je suppose qu'elle a finit de lui parler de son pouvoir. J'essayais donc d'aller à sa rencontre pour lui proposer le mien.

Bonjour, je peux vous faire une démonstration de mon pouvoir si je trouve une prise de courant et un objet métallique.

J'avais déjà repéré les deux en me baladant dans la salle. Près du bureau des arbitres, il y avait une prise, et en objet métallique, ce n'était pas franchement ce qu'il manquait ici... Je prendrais un disque de lancé, ils sont en fonte, ce sera parfait.