さよなら月の学園[libre]
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さよなら月の学園[libre]
/!\ATTENTION/!\
Si ce rp est joué dès maintenant, il ne se déroule qu'en octobre 2017.
~~~~~~~~~~
Je fixe le plafond, préoccupé, incapable de dormir. C'est un autre de ces soirs de déprime où je repense à mon chez-moi, au japon, et où je repense à tout ce qui a bien pu se passer. J'avais quatorze ans. J'en ai presque dix-huit. Quatre ans. Et je nous revois courir comme si c'était hier, je revois Ryo et mes parents hurler, je revis la scène avec toujours autant de terreur et d'impuissance. Je me fais du mal, mais je ne peux pas m'en empêcher. Si j'étais seul, je pleurerais sûrement. Mais je ne peux pas. Il y a mes camarades de chambre, mais surtout, il y a Ryo. Vingt ans, qu'il aurait...
Il n'ose pas me regarder. Il sait ce qui se passe dans ma tête. Il fixe le vide, absent, comme si il voulait disparaître. Mais même si je ne l'ai jamais admit, j'ai besoin de lui, je sais. Certes, il me donne des capacités hors-normes, mais plus que ça, il est le seul souvenir qu'il me reste, la seule présence rassurante. Et je pense que même si il ne le dit pas, il est aussi heureux de m'avoir. On est frères, après tout. Le cœur lourd et l'âme en peine, je finis par m'endormir.
Papa et maman sont là. Ils vont bien, ils me sourient. Ryo parle de nouvelles armes avec papa, sans jamais faire référence à l'alliage Z, mais discutant de nouvelles méthode de précision, débattant avec des thermes techniques qui ne me disent trop rien. Après tout, mon truc à moi c'est plus les véhicules. Maman a préparé des perles de coco, et tous deux assis à table nous regardons les autres en s'échangeant des sourires. Une boîte de konpeito, le temps semble presque arrêté, figé comme un tableau aux couleurs douces. Rien ne s'est jamais passé. Tout n'était qu'un mauvais rêve.
D'un seul coup, je me redresse et ouvre les yeux. La pièce noire et silencieuse me ramène bien vite à la réalité. Je suis en Angleterre, à l'académie, loin de tout ce que j'ai connu avant. Cependant, une idée persiste dans mon esprit, résonnant si fort qu'elle fait battre mon cœur si fort qu'il pourrait servir de percussions; Papa et maman sont vivants. Oui, j'en suis certain. C'est sûr. Je le sens. Après tout, je ne suis jamais retourné chez moi depuis que j'ai fui, je ne sais rien. Mais je le sens, l'espoir qui m'emplit me le dit, ils sont vivants. Je dois aller les retrouver, maintenant.
Animé d'une si soudaine et belle perspective, je me lève et regarde l'heure. Quatre heure du matin. Parfait. Ca me laisse largement le temps de me préparer. Sans prendre garde à mes colocataires qui dorment profondément, j'enfourne dans un sac à dos ce que je juge être le strict nécessaire. Mon badge de Tsuki, une tenue de rechange et un peu d'argent de poche. Une chemise, un sweat brun et un jean, je suis prêt à partir. Je vais juste attendre que le soleil soit levé, je sais quoi faire en attendant.
Je me dirige vers la bibliothèque, un bloc note sous le bras, et un stylo dans la main. Je ne peux pas partir comme ça sans rien dire, je dois au moins m'excuser auprès de Jahia, expliquer à Kyoku pourquoi elle ne me verra plus à l'animalerie, et aussi m'excuser rapidement envers Kupo et Noa, tout d'abord pour tout ce que j'ai fait au petit gars, puis parce qu j'ai appris ce qui s'était passé au banquet, en partie de ma faute. En fait, j'ai aussi réalisé à quel point j'ai été odieux ici, et ça ne me donne que plus envie de déguerpir au plus vite.
Après plusieurs heures de rédaction désespérée, j'arrive enfin à quatre lettres que je juge convenables, et que je plie soigneusement pour ensuite aller les disposer dans les casiers correspondants. Je n'aurai pas totalement disparu sans prévenir. Je termine ensuite ma cérémonie d'adieux par un tour du parc, avant de me diriger vers le portail. Seulement, à ce moment, je réalise que j'ai oublié mon sac dans ma chambre.
Y retournant d'un pas pressé, j'agrippe le sac en tissus et le balance sur mon épaule, avant de jeter un dernier coup d’œil à mon Mazinger de Noël. Il me manquera, mais je ne peux pas les emmener avec moi. J'ai pas la place. Retournant jusqu'au hall d'entrée, Ryo toujours sur mes talons mais sans avoir prononcé le moindre mot depuis le début, je regarde une dernière fois au travers de la baie vitrée et dis tout bas, pour moi même;
"-Sayonara, tsuki no gakuen."
Si ce rp est joué dès maintenant, il ne se déroule qu'en octobre 2017.
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Je fixe le plafond, préoccupé, incapable de dormir. C'est un autre de ces soirs de déprime où je repense à mon chez-moi, au japon, et où je repense à tout ce qui a bien pu se passer. J'avais quatorze ans. J'en ai presque dix-huit. Quatre ans. Et je nous revois courir comme si c'était hier, je revois Ryo et mes parents hurler, je revis la scène avec toujours autant de terreur et d'impuissance. Je me fais du mal, mais je ne peux pas m'en empêcher. Si j'étais seul, je pleurerais sûrement. Mais je ne peux pas. Il y a mes camarades de chambre, mais surtout, il y a Ryo. Vingt ans, qu'il aurait...
Il n'ose pas me regarder. Il sait ce qui se passe dans ma tête. Il fixe le vide, absent, comme si il voulait disparaître. Mais même si je ne l'ai jamais admit, j'ai besoin de lui, je sais. Certes, il me donne des capacités hors-normes, mais plus que ça, il est le seul souvenir qu'il me reste, la seule présence rassurante. Et je pense que même si il ne le dit pas, il est aussi heureux de m'avoir. On est frères, après tout. Le cœur lourd et l'âme en peine, je finis par m'endormir.
Papa et maman sont là. Ils vont bien, ils me sourient. Ryo parle de nouvelles armes avec papa, sans jamais faire référence à l'alliage Z, mais discutant de nouvelles méthode de précision, débattant avec des thermes techniques qui ne me disent trop rien. Après tout, mon truc à moi c'est plus les véhicules. Maman a préparé des perles de coco, et tous deux assis à table nous regardons les autres en s'échangeant des sourires. Une boîte de konpeito, le temps semble presque arrêté, figé comme un tableau aux couleurs douces. Rien ne s'est jamais passé. Tout n'était qu'un mauvais rêve.
D'un seul coup, je me redresse et ouvre les yeux. La pièce noire et silencieuse me ramène bien vite à la réalité. Je suis en Angleterre, à l'académie, loin de tout ce que j'ai connu avant. Cependant, une idée persiste dans mon esprit, résonnant si fort qu'elle fait battre mon cœur si fort qu'il pourrait servir de percussions; Papa et maman sont vivants. Oui, j'en suis certain. C'est sûr. Je le sens. Après tout, je ne suis jamais retourné chez moi depuis que j'ai fui, je ne sais rien. Mais je le sens, l'espoir qui m'emplit me le dit, ils sont vivants. Je dois aller les retrouver, maintenant.
Animé d'une si soudaine et belle perspective, je me lève et regarde l'heure. Quatre heure du matin. Parfait. Ca me laisse largement le temps de me préparer. Sans prendre garde à mes colocataires qui dorment profondément, j'enfourne dans un sac à dos ce que je juge être le strict nécessaire. Mon badge de Tsuki, une tenue de rechange et un peu d'argent de poche. Une chemise, un sweat brun et un jean, je suis prêt à partir. Je vais juste attendre que le soleil soit levé, je sais quoi faire en attendant.
Je me dirige vers la bibliothèque, un bloc note sous le bras, et un stylo dans la main. Je ne peux pas partir comme ça sans rien dire, je dois au moins m'excuser auprès de Jahia, expliquer à Kyoku pourquoi elle ne me verra plus à l'animalerie, et aussi m'excuser rapidement envers Kupo et Noa, tout d'abord pour tout ce que j'ai fait au petit gars, puis parce qu j'ai appris ce qui s'était passé au banquet, en partie de ma faute. En fait, j'ai aussi réalisé à quel point j'ai été odieux ici, et ça ne me donne que plus envie de déguerpir au plus vite.
Après plusieurs heures de rédaction désespérée, j'arrive enfin à quatre lettres que je juge convenables, et que je plie soigneusement pour ensuite aller les disposer dans les casiers correspondants. Je n'aurai pas totalement disparu sans prévenir. Je termine ensuite ma cérémonie d'adieux par un tour du parc, avant de me diriger vers le portail. Seulement, à ce moment, je réalise que j'ai oublié mon sac dans ma chambre.
Y retournant d'un pas pressé, j'agrippe le sac en tissus et le balance sur mon épaule, avant de jeter un dernier coup d’œil à mon Mazinger de Noël. Il me manquera, mais je ne peux pas les emmener avec moi. J'ai pas la place. Retournant jusqu'au hall d'entrée, Ryo toujours sur mes talons mais sans avoir prononcé le moindre mot depuis le début, je regarde une dernière fois au travers de la baie vitrée et dis tout bas, pour moi même;
"-Sayonara, tsuki no gakuen."
Re: さよなら月の学園[libre]
PAN ! PAN ! PAN !
- Papa !
- Emmène ton frère ! Fuyez !
- Maman !
PAN !
Je me redressais, paniquée. Ce n'était qu'un rêve. Il faisait presque jour, j’apercevais les premiers rayons du soleil par ma fenêtre. Autour de moi, les autres filles dormaient plus ou moins calmement. Leur souffle régulier m’apaisaient un peu. J'avais peur de me rendormir, et de revivre une nouvelle fois cette scène, ou d'autres. Je décidais de me lever. Je m'habillais d'un jean et d'un sweat à capuche, enfilais mes bottes, glissais la garde de Fialinn dans mon sac bandoulière et sortis. L'air frais me fit instantanément du bien. Mes cheveux étaient détachés, et j'avais mis ma capuche pour me protéger un tant soit peu de la brise matinale. Je fourrais mes mains dans la poche ventrale de mon pull. Au bout de quelques minutes, je décidais d'aller dans le hall, afin de me réchauffer un petit peu.
Je m'installe dans un coin et m'assied sur un fauteuil. De là où j'étais, je pouvais observer les allés et venues sans être vue. A cette heure-ci, bien entendu, il n'y avait personne. Personne vraiment ? Un garçon passa avec un sac sur l'épaule. Il était habillé simplement. Il souffla des mots que je ne comprends pas en regardant par la baie vitré. Je saisis seulement "Tsuki". Je restais perplexe quelques secondes. Puis, en le voyant se diriger vers la porte d'entrée, je compris qu'il s'en allait. Mais pourquoi à cette heure-ci ? Je lançais, ne bougeant pas de ma place :
-Je sais pas qui t'es, mais pourquoi tu pars comme un voleur ?
Euh... Oui Gwendoline. Si tu veux. Je n'avais aucune idée de pourquoi j'avais adressé la parole à ce garçon. Si il voulait partir, libre à lui. Je me levais finalement et enlevais ma capuche que je n'avais toujours pas retiré depuis le temps, pour qu'il repère la personne qui lui avait parlé. Je me rapprochais un peu, en jouant avec mon médaillon. Un léger clic se faisait entendre à chaque fois que je l'ouvrais et le refermais.
- Papa !
- Emmène ton frère ! Fuyez !
- Maman !
PAN !
Je me redressais, paniquée. Ce n'était qu'un rêve. Il faisait presque jour, j’apercevais les premiers rayons du soleil par ma fenêtre. Autour de moi, les autres filles dormaient plus ou moins calmement. Leur souffle régulier m’apaisaient un peu. J'avais peur de me rendormir, et de revivre une nouvelle fois cette scène, ou d'autres. Je décidais de me lever. Je m'habillais d'un jean et d'un sweat à capuche, enfilais mes bottes, glissais la garde de Fialinn dans mon sac bandoulière et sortis. L'air frais me fit instantanément du bien. Mes cheveux étaient détachés, et j'avais mis ma capuche pour me protéger un tant soit peu de la brise matinale. Je fourrais mes mains dans la poche ventrale de mon pull. Au bout de quelques minutes, je décidais d'aller dans le hall, afin de me réchauffer un petit peu.
Je m'installe dans un coin et m'assied sur un fauteuil. De là où j'étais, je pouvais observer les allés et venues sans être vue. A cette heure-ci, bien entendu, il n'y avait personne. Personne vraiment ? Un garçon passa avec un sac sur l'épaule. Il était habillé simplement. Il souffla des mots que je ne comprends pas en regardant par la baie vitré. Je saisis seulement "Tsuki". Je restais perplexe quelques secondes. Puis, en le voyant se diriger vers la porte d'entrée, je compris qu'il s'en allait. Mais pourquoi à cette heure-ci ? Je lançais, ne bougeant pas de ma place :
-Je sais pas qui t'es, mais pourquoi tu pars comme un voleur ?
Euh... Oui Gwendoline. Si tu veux. Je n'avais aucune idée de pourquoi j'avais adressé la parole à ce garçon. Si il voulait partir, libre à lui. Je me levais finalement et enlevais ma capuche que je n'avais toujours pas retiré depuis le temps, pour qu'il repère la personne qui lui avait parlé. Je me rapprochais un peu, en jouant avec mon médaillon. Un léger clic se faisait entendre à chaque fois que je l'ouvrais et le refermais.
Re: さよなら月の学園[libre]
Je me lève assez tôt ce matin. Je ne sais pas pourquoi, mais je suis étrangement matinale. Les cours ne sont pas encore commencer, alors autant se balader un peu avant de passer la journée, enfermée dans une salle de classe. Et, maintenant que j'y pense, il me semble que les affaires pour mon premier cours, sont dans mon casier. Mon casier qui... comment dire... déborde de feuilles volantes, et où les cahiers ne savent pas tenir en place. Alors, je vais profiter du peu de temps que j'ai pour ranger ce maudit casier. Je m'y rends d'un pas décidé, voulant gagner du temps, car je ne veux pas non plus passer des plombes, à ranger un p'tit casier. Je fais la combinaison sur le cadenas, et ouvre la porte. Par miracle, les cahiers ne bougent pas de leurs places. Juste un morceau de papier tombe de l'étagère, et attire mon attention.
Je me penche pour le ramasser. Il me dit rien ce papier, et il est un peu froissé. Je déplie le papier et remarque des mots à l'intérieur. Et ce mot à l'air de me concerner :
"Hey Jahia
Je suis vraiment désolé, mais je dois partir. Je ne sais pas si je reviendrai un jour, mais je ne veux pas partir comme ça sans rien dire. Je retourne au Japon voir mes parents, mais ne t'inquiètes pas, j'ai toujours mon portable pour te parler. Je ne t'oublierai jamais, et je suis désolé.
Koji Nagai"
Je me fige quelques instants. C'est... c'est quoi ce délire ? Il part comme ça du jour au lendemain ? Et pourquoi est ce qu'il ne reviendrait pas ? L'air paniqué, je ferme la porte de mon casier à grande vitesse, et me précipite vers le hall d'entrée. Le rangement peut largement attendre. Koji passe avant. J'arrive à la porte. Koji s'y trouve bel et bien, mais il n'est pas tout seul. Une fille semble lui parler, mais je n'ai pas entendu ce qu'elle lui a dit. Je n'ose pas avancer, même si c'est ce que je souhaite plus que tout. Je reste non loin de la fille, comme paralyser. Je sers le mot de Koji contre mon cœur, gardant le silence.
Je me penche pour le ramasser. Il me dit rien ce papier, et il est un peu froissé. Je déplie le papier et remarque des mots à l'intérieur. Et ce mot à l'air de me concerner :
"Hey Jahia
Je suis vraiment désolé, mais je dois partir. Je ne sais pas si je reviendrai un jour, mais je ne veux pas partir comme ça sans rien dire. Je retourne au Japon voir mes parents, mais ne t'inquiètes pas, j'ai toujours mon portable pour te parler. Je ne t'oublierai jamais, et je suis désolé.
Koji Nagai"
Je me fige quelques instants. C'est... c'est quoi ce délire ? Il part comme ça du jour au lendemain ? Et pourquoi est ce qu'il ne reviendrait pas ? L'air paniqué, je ferme la porte de mon casier à grande vitesse, et me précipite vers le hall d'entrée. Le rangement peut largement attendre. Koji passe avant. J'arrive à la porte. Koji s'y trouve bel et bien, mais il n'est pas tout seul. Une fille semble lui parler, mais je n'ai pas entendu ce qu'elle lui a dit. Je n'ose pas avancer, même si c'est ce que je souhaite plus que tout. Je reste non loin de la fille, comme paralyser. Je sers le mot de Koji contre mon cœur, gardant le silence.
Re: さよなら月の学園[libre]
Koji : #CC6666
Je pousse un soupir, m'apprêtant à reprendre le pas, quand une voix étrangère et féminine m'interrompt soudainement.
"-Je sais pas qui t'es, mais pourquoi tu pars comme un voleur ?"
Je me retourne brusquement, légèrement surpris, découvrant une jeune fille à la longue chevelure dorée assise sur un canapé. Moi? Un voleur? Un très bref rictus amusé se dessine sur mon visage. Pourtant, ma réponse se fait très froide et sérieuse, bien plus qu'avant. Je l'ai bien senti, depuis ce matin, mon humeur et mon caractère ont radicalement changés. Je ne veux plus rester ici.
"-Je ne pars pas "comme un voleur", je m'en vais, simplement."
Je reste figé encore un petit instant, quand soudain il me semble avoir une vision. Oui, il me semble voir Jahia, plantée là, en train de me regarder. Pensant que je délire et que mes souvenirs me remontent à l'esprit, je me retourne de nouveau vers mon objectif, la sortie. Je sens ma gorge se serrer, et une boule se former dans mon estomac alors que mes yeux s'humidifient. Mais non, je ne pleurerai pas, je refuse.
Je reprends ma marche, du moment que rien ne vient m'arrêter, et songe à la fois plein d'espoir et de regrets à ce que je suis en train de faire. Je veux rentrer, j'en suis certain, mais je voudrais m'excuser, au moins auprès de tous ceux à qui j'ai causé du tort ici. J'ai réalisé un tas de chose, notamment à quel point j'ai été horrible, et je m'en veux.
Mais je ne peux pas m'attarder plus longtemps, il suffirait que la rumeur arrive aux oreilles d'un professeur ou d'un membre du personnel, et je risquerais d'être appréhendé. J'ai laissé des mots dans les casiers des personnes les plus importantes, ça devrait suffire. Je l'espère. Je suis aussi déçu de ne pas avoir croisé Maxime une dernière fois, avant mon départ... Mais je n'y peut pas grand chose, il a semblé littéralement absent de l'académie pendant quelques temps.
Enfin, peu importe, je m'en vais.
Je pousse un soupir, m'apprêtant à reprendre le pas, quand une voix étrangère et féminine m'interrompt soudainement.
"-Je sais pas qui t'es, mais pourquoi tu pars comme un voleur ?"
Je me retourne brusquement, légèrement surpris, découvrant une jeune fille à la longue chevelure dorée assise sur un canapé. Moi? Un voleur? Un très bref rictus amusé se dessine sur mon visage. Pourtant, ma réponse se fait très froide et sérieuse, bien plus qu'avant. Je l'ai bien senti, depuis ce matin, mon humeur et mon caractère ont radicalement changés. Je ne veux plus rester ici.
"-Je ne pars pas "comme un voleur", je m'en vais, simplement."
Je reste figé encore un petit instant, quand soudain il me semble avoir une vision. Oui, il me semble voir Jahia, plantée là, en train de me regarder. Pensant que je délire et que mes souvenirs me remontent à l'esprit, je me retourne de nouveau vers mon objectif, la sortie. Je sens ma gorge se serrer, et une boule se former dans mon estomac alors que mes yeux s'humidifient. Mais non, je ne pleurerai pas, je refuse.
Je reprends ma marche, du moment que rien ne vient m'arrêter, et songe à la fois plein d'espoir et de regrets à ce que je suis en train de faire. Je veux rentrer, j'en suis certain, mais je voudrais m'excuser, au moins auprès de tous ceux à qui j'ai causé du tort ici. J'ai réalisé un tas de chose, notamment à quel point j'ai été horrible, et je m'en veux.
Mais je ne peux pas m'attarder plus longtemps, il suffirait que la rumeur arrive aux oreilles d'un professeur ou d'un membre du personnel, et je risquerais d'être appréhendé. J'ai laissé des mots dans les casiers des personnes les plus importantes, ça devrait suffire. Je l'espère. Je suis aussi déçu de ne pas avoir croisé Maxime une dernière fois, avant mon départ... Mais je n'y peut pas grand chose, il a semblé littéralement absent de l'académie pendant quelques temps.
Enfin, peu importe, je m'en vais.
Re: さよなら月の学園[libre]
-Je ne pars pas "comme un voleur", je m'en vais, simplement.
Un bref sourire à éclairé son visage, malgré son ton froid. Il semble décidé, comme s'il avait bien réfléchit à sa décision. Je repère néanmoins la jeune fille métisse aux yeux verts un peu plus loin. Elle semble comme paralysée, et sous le choc, ses yeux sont fixés sur le garçon. Qui se retourne et continue de rejoindre la porte. Je croise les bras et lance :
-Alors pourquoi une certaine personne dans la pièce à l'air si choquée ? Tu t'en vas tout le temps sans dire au revoir aux gens que tu connais ?
A vrai dire, ce n'est pas mon problème. Si l'autre fille ne prends pas la parole rapidement, il s'en ira. Je ne le connais pas, alors ça ne me fera pas grand-chose. Mais à elle... Je me rassois dans mon fauteuil. J'étais venue ici pour trouver du calme, et c'est justement le jour où quelqu'un à décidé de partir. Pourquoi ? Et du coup, je me retrouvais à chercher les raisons de son départ et à en parler avec lui alors que je n'avais aucune raison de le faire. Je manquais vraiment de logique quand j'étais fatiguée...
Un bref sourire à éclairé son visage, malgré son ton froid. Il semble décidé, comme s'il avait bien réfléchit à sa décision. Je repère néanmoins la jeune fille métisse aux yeux verts un peu plus loin. Elle semble comme paralysée, et sous le choc, ses yeux sont fixés sur le garçon. Qui se retourne et continue de rejoindre la porte. Je croise les bras et lance :
-Alors pourquoi une certaine personne dans la pièce à l'air si choquée ? Tu t'en vas tout le temps sans dire au revoir aux gens que tu connais ?
A vrai dire, ce n'est pas mon problème. Si l'autre fille ne prends pas la parole rapidement, il s'en ira. Je ne le connais pas, alors ça ne me fera pas grand-chose. Mais à elle... Je me rassois dans mon fauteuil. J'étais venue ici pour trouver du calme, et c'est justement le jour où quelqu'un à décidé de partir. Pourquoi ? Et du coup, je me retrouvais à chercher les raisons de son départ et à en parler avec lui alors que je n'avais aucune raison de le faire. Je manquais vraiment de logique quand j'étais fatiguée...
- Hrp:
- Court, mais j'étais pas inspirée ^^
Re: さよなら月の学園[libre]
-Je ne pars pas "comme un voleur", je m'en vais, simplement.
Il se retourne en disant cela. Il semble vraiment déterminer, prêt à tous pour partir de l'académie. Il... Il me regarde là ? Il semble comme figer, exactement comme moi. Il se retourne immédiatement après m'avoir regarder. Pourquoi ? Pourquoi est ce qu'il m'ignore ? Il fait comme si j'étais invisible ou quoi ? Je ne représente plus rien alors... Je baisse la tête, triste.
-Alors pourquoi une certaine personne dans la pièce à l'air si choquée ? Tu t'en vas tout le temps sans dire au revoir aux gens que tu connais ?
Je ne sais pas quoi dire, ni quoi faire. J'ai comme un nœud au fond de la gorge, qui m'empêche de prononcer ne serais ce qu'un seul mot. Je redresse la tête vers Koji, remarquant qu'il reprend déjà sa marche. Mais merde ! Fait quelques chose ! Va lui dire "Au revoir", c'est pas compliqué, bordel ! Je sais que je ne pourrais pas le faire changer d'avis, ça se voit rien qu'à son regard, emplit de détermination. Je suis toujours incapable de bouger, comme retenu, par une armée de personne. Peut être, par ce que je n'arrive pas à me faire à l'idée qu'il s'en aille...
Rhoooooo et fais chier ! Je me mets à courir le plus vite possible, enlaçant Koji par le dos. Je veux pas qu'il s'en aille ! Mais têtu comme il est, c'est même plus la peine de le convaincre. Je me sers cotre lui, le mot toujours dans mes mains
-Pourquoi... Pourquoi est ce que tu reviendrais pas ?
Il se retourne en disant cela. Il semble vraiment déterminer, prêt à tous pour partir de l'académie. Il... Il me regarde là ? Il semble comme figer, exactement comme moi. Il se retourne immédiatement après m'avoir regarder. Pourquoi ? Pourquoi est ce qu'il m'ignore ? Il fait comme si j'étais invisible ou quoi ? Je ne représente plus rien alors... Je baisse la tête, triste.
-Alors pourquoi une certaine personne dans la pièce à l'air si choquée ? Tu t'en vas tout le temps sans dire au revoir aux gens que tu connais ?
Je ne sais pas quoi dire, ni quoi faire. J'ai comme un nœud au fond de la gorge, qui m'empêche de prononcer ne serais ce qu'un seul mot. Je redresse la tête vers Koji, remarquant qu'il reprend déjà sa marche. Mais merde ! Fait quelques chose ! Va lui dire "Au revoir", c'est pas compliqué, bordel ! Je sais que je ne pourrais pas le faire changer d'avis, ça se voit rien qu'à son regard, emplit de détermination. Je suis toujours incapable de bouger, comme retenu, par une armée de personne. Peut être, par ce que je n'arrive pas à me faire à l'idée qu'il s'en aille...
Rhoooooo et fais chier ! Je me mets à courir le plus vite possible, enlaçant Koji par le dos. Je veux pas qu'il s'en aille ! Mais têtu comme il est, c'est même plus la peine de le convaincre. Je me sers cotre lui, le mot toujours dans mes mains
-Pourquoi... Pourquoi est ce que tu reviendrais pas ?
Re: さよなら月の学園[libre]
Koji : #CC6666
"-Alors pourquoi une certaine personne dans la pièce à l'air si choquée ? Tu t'en vas tout le temps sans dire au revoir aux gens que tu connais ?"
Je ne sais pas ce que me veux cette blondasse de sale gosse, mais elle ferait mieux de se préoccuper de ce qui la regarde. Elle ne me connaît pas, je ne l'ai jamais vue, et elle veut quand même me faire la morale? Et puis qu'est-ce qu'elle en sait, d'abord? Je recommence à me mettre en colère... Il faut croire que ma vraie, non, mon ancienne nature ne m'a pas encore quitté... Je meurs d'envie de me retourner et de lui gueuler de se mêler de ce qui la regarde, si possible le plus violemment possible, mais me retient. Je ne veux pas m'attarder ici, j'ai dit. Et puis... Je ne veux plus être comme ça, je veux changer.
Même en ayant compris que je n'ai pas rêvé, que Jahia est bien là, je n'ai pas le courage de me retourner pour affronter son regard, et lui dire au revoir proprement. Je préfère autant fuir, être lâche jusqu'au bout. Je continue donc ma route, yeux dans le vide, sans prêter attention à ce qui peut bien se passer derrière, malgré tout.
Soudain, je sens quelque chose s'entourer autour de moi. Comme un réflexe surpris, je me retourne et vois Jahia, me serrant contre elle.
"-Pourquoi... Pourquoi est ce que tu reviendrais pas ?"
Comme pour me protéger de mes propres larmes, je ferme les yeux, et l'enlace à mon tour dans mes bras. Sa présence a quelque chose de rassurant... J'aimerais l'emmener avec moi... Mais je ne peux pas...
Tirant les dernières onces de courage qu'il reste en mon être, je concentre dans ma voix quelques forces pour murmurer hésitant, sous les yeux blasés de Ryo là bas;
"-Je... Je suis désolé... Je dois m'en aller... Pardon... Jahia... Je ne t'oublierai jamais... Pardon... Mais je dois rentrer."
"-Alors pourquoi une certaine personne dans la pièce à l'air si choquée ? Tu t'en vas tout le temps sans dire au revoir aux gens que tu connais ?"
Je ne sais pas ce que me veux cette blondasse de sale gosse, mais elle ferait mieux de se préoccuper de ce qui la regarde. Elle ne me connaît pas, je ne l'ai jamais vue, et elle veut quand même me faire la morale? Et puis qu'est-ce qu'elle en sait, d'abord? Je recommence à me mettre en colère... Il faut croire que ma vraie, non, mon ancienne nature ne m'a pas encore quitté... Je meurs d'envie de me retourner et de lui gueuler de se mêler de ce qui la regarde, si possible le plus violemment possible, mais me retient. Je ne veux pas m'attarder ici, j'ai dit. Et puis... Je ne veux plus être comme ça, je veux changer.
Même en ayant compris que je n'ai pas rêvé, que Jahia est bien là, je n'ai pas le courage de me retourner pour affronter son regard, et lui dire au revoir proprement. Je préfère autant fuir, être lâche jusqu'au bout. Je continue donc ma route, yeux dans le vide, sans prêter attention à ce qui peut bien se passer derrière, malgré tout.
Soudain, je sens quelque chose s'entourer autour de moi. Comme un réflexe surpris, je me retourne et vois Jahia, me serrant contre elle.
"-Pourquoi... Pourquoi est ce que tu reviendrais pas ?"
Comme pour me protéger de mes propres larmes, je ferme les yeux, et l'enlace à mon tour dans mes bras. Sa présence a quelque chose de rassurant... J'aimerais l'emmener avec moi... Mais je ne peux pas...
Tirant les dernières onces de courage qu'il reste en mon être, je concentre dans ma voix quelques forces pour murmurer hésitant, sous les yeux blasés de Ryo là bas;
"-Je... Je suis désolé... Je dois m'en aller... Pardon... Jahia... Je ne t'oublierai jamais... Pardon... Mais je dois rentrer."
Re: さよなら月の学園[libre]
Ah bah maintenant, elle se jette sur lui. Ils parlent un peu, mais de là où je suis je n'entends pas, je vois juste leurs lèvres bouger. De toute façon, ça ne me regarde pas. Je remets ma capuche, parce que c'est pas agréable quand elle est froissé dans les cou où le dos, et m'appuie contre le dossier. Je joue avec mon médaillon quelques instants, puis l'ouvre. Je contemple les visages souriants de mes parents et de Kénan. Je souris également en pensant à la réflexion de celui-ci : "Pourquoi tu change pas la photos ? Je ressemble plus à ça!".
Il n'a pas tord, mais cette photo date du temps où tout allait bien , où personne n'était mort, où les armes à feu, ça n'existait que dans les livres, ou les film, avant que nous découvrions la peur et la tristesse. Une larme unique roule sur ma joue. Mes parents me manquent tellement. Au moins, Kénan est à l'Académie maintenant. A l'heure qu'il est, il doit certainement dormir. Je devrai en faire autant, mais je n'y arrive pas, j'ai trop peur de refaire encore un cauchemar.
Je suis à ce point plongée dans mes pensées que j'en oublierais presque la présence des deux autres. Au moins, ils sont tranquilles. Je ne connais ni l'un ni l'autre je crois, et leurs histoires ne regardent qu'eux. J'étouffe un bâillement, referme mon médaillon d'un mouvement sec, enfonce mes mains dans mes manches, et ferme les yeux. Je crois bien que si rien ne se passe, je vais m'endormir...
Il n'a pas tord, mais cette photo date du temps où tout allait bien , où personne n'était mort, où les armes à feu, ça n'existait que dans les livres, ou les film, avant que nous découvrions la peur et la tristesse. Une larme unique roule sur ma joue. Mes parents me manquent tellement. Au moins, Kénan est à l'Académie maintenant. A l'heure qu'il est, il doit certainement dormir. Je devrai en faire autant, mais je n'y arrive pas, j'ai trop peur de refaire encore un cauchemar.
Je suis à ce point plongée dans mes pensées que j'en oublierais presque la présence des deux autres. Au moins, ils sont tranquilles. Je ne connais ni l'un ni l'autre je crois, et leurs histoires ne regardent qu'eux. J'étouffe un bâillement, referme mon médaillon d'un mouvement sec, enfonce mes mains dans mes manches, et ferme les yeux. Je crois bien que si rien ne se passe, je vais m'endormir...
Re: さよなら月の学園[libre]
Il se retourne sous le fait de la surprise. Il m'enlace à son tour. J'ai... j'ai envie de pleurer je le cache pas. Je m'accroche à lui comme si il s’apprêter à partir à tous jamais. Mais en fait... c'est un peu ce qui se passe là ! Je veux pas qu'il s'en aille, mais je veux pas paraître égoïste. Si il veut rentrer chez lui, c'est forcément pour une bonne raison. Pour retrouver ses parents comme il l'a dit dans le mot qu'il m'a laisser. Koji finit par me dire :
"-Je... Je suis désolé... Je dois m'en aller... Pardon... Jahia... Je ne t'oublierai jamais... Pardon... Mais je dois rentrer."
Il semble avoir beaucoup de mal à prononcer ses mots. J'imagine que ça doit pas être facile pour lui aussi. Quitter du jour au lendemain un endroit dans lequel on a passer du temps, pris des habitudes, rencontrer des amis, c'est loin d'être simple... La jeune fille est toujours là, mais reste dans son coin, sans trop se poser de questions sur ce qui se passe. Elle semble même un peu endormie. Bon on va pas la déranger hein... Je réfugie ma tête dans les bras de Koji :
-J'imagine que je ne pourrais pas te faire changer d'avis... Mais promets moi quelque chose...
Sans réfléchir, je saisis la cravate de Koji, pour l'embrasser.
-Reviens à l'académie quand tu le pourras...
"-Je... Je suis désolé... Je dois m'en aller... Pardon... Jahia... Je ne t'oublierai jamais... Pardon... Mais je dois rentrer."
Il semble avoir beaucoup de mal à prononcer ses mots. J'imagine que ça doit pas être facile pour lui aussi. Quitter du jour au lendemain un endroit dans lequel on a passer du temps, pris des habitudes, rencontrer des amis, c'est loin d'être simple... La jeune fille est toujours là, mais reste dans son coin, sans trop se poser de questions sur ce qui se passe. Elle semble même un peu endormie. Bon on va pas la déranger hein... Je réfugie ma tête dans les bras de Koji :
-J'imagine que je ne pourrais pas te faire changer d'avis... Mais promets moi quelque chose...
Sans réfléchir, je saisis la cravate de Koji, pour l'embrasser.
-Reviens à l'académie quand tu le pourras...
Re: さよなら月の学園[libre]
Koji : #CC6666
Je sentis sa tête s'appuyer contre moi... Un frisson me parcourut. Je me sentais tellement coupable... Elle allait me manquer, plus que n'importe qui ou n'importe quoi... Mais je n'avais pas le choix...
"Tu es ridicule, Koji."
Me fit entendre Ryo, me rappelant par la même occasion son existence...
"-J'imagine que je ne pourrais pas te faire changer d'avis... Mais promets moi quelque chose..."
Je l'écoutais le plus attentivement et sérieusement du monde. Soudain je sentis quelque chose autour de ma gorge, m'attirer et me forçant à baisser la tête. C'était Jahia, qui me tirait par la cravate pour me pencher et... M'embrassa. J'étais pour le moins surpris de sa réaction, mais je profitais du moment comme jamais je ne l'aurais fait, pensant en moi même que c'était peut-être la dernière fois...
"-Reviens à l'académie quand tu le pourras..."
Termina-t-elle. Une larme coula le long de ma joue, perlant le long de mon visage jusqu'à s'arrêter sur ses vêtements... Juste avant que je ne réponde, presque fébrile, bien malgré moi;
"-Je te le promet..."
Je n'arrivais pas à mettre fin cette étreinte... Après tout je ne savais pas ce qui m'attendait, plus loin, je ne savais pas si j'allais même réussir à prendre l'avion... Mais mes espoirs étaient trop forts, ils me poussaient aveuglément et je ne pouvais rien y faire... Pourtant je laissais durer ce moment encore un peu, pour me torturer, pour nous torturer, parce que j'étais encore et toujours un imbécile, malgré tous mes efforts... Je profitais une ultime fois de cette chaleur, et de la seule personne qui m'était vraiment agréable dans cette académie de singlés et de fous-furieux... Elle était l'incarnation même du calme après la tempête.
Je sentis sa tête s'appuyer contre moi... Un frisson me parcourut. Je me sentais tellement coupable... Elle allait me manquer, plus que n'importe qui ou n'importe quoi... Mais je n'avais pas le choix...
"Tu es ridicule, Koji."
Me fit entendre Ryo, me rappelant par la même occasion son existence...
"-J'imagine que je ne pourrais pas te faire changer d'avis... Mais promets moi quelque chose..."
Je l'écoutais le plus attentivement et sérieusement du monde. Soudain je sentis quelque chose autour de ma gorge, m'attirer et me forçant à baisser la tête. C'était Jahia, qui me tirait par la cravate pour me pencher et... M'embrassa. J'étais pour le moins surpris de sa réaction, mais je profitais du moment comme jamais je ne l'aurais fait, pensant en moi même que c'était peut-être la dernière fois...
"-Reviens à l'académie quand tu le pourras..."
Termina-t-elle. Une larme coula le long de ma joue, perlant le long de mon visage jusqu'à s'arrêter sur ses vêtements... Juste avant que je ne réponde, presque fébrile, bien malgré moi;
"-Je te le promet..."
Je n'arrivais pas à mettre fin cette étreinte... Après tout je ne savais pas ce qui m'attendait, plus loin, je ne savais pas si j'allais même réussir à prendre l'avion... Mais mes espoirs étaient trop forts, ils me poussaient aveuglément et je ne pouvais rien y faire... Pourtant je laissais durer ce moment encore un peu, pour me torturer, pour nous torturer, parce que j'étais encore et toujours un imbécile, malgré tous mes efforts... Je profitais une ultime fois de cette chaleur, et de la seule personne qui m'était vraiment agréable dans cette académie de singlés et de fous-furieux... Elle était l'incarnation même du calme après la tempête.
Re: さよなら月の学園[libre]
Je baillais une nouvelle fois, les yeux toujours fermés. J'entendais des murmures indistincts. Je m'en fichais un peu, tout ce que je voulais, c'était pouvoir fermer les yeux sans voir des horreurs, de pouvoir sortir dans la ville sans avoir peur, bref d'être normale. Mais qu'est-ce-qui était normal ici ? Sentant la fatigue m'emporter, je décidais de retourner dans ma chambre, tenter de grappiller quelques minutes de ce précieux sommeil qui me faisait souvent défaut. Je me levais et ouvris les yeux au moment même où la jeune femme embrassait le garçon. Je rougis, baissant la tête. Pourquoi avait-il fallu que je décide d'ouvrir les yeux à ce moment précis ? Je m'en allais le plus discrètement possible en direction des dortoirs, ne voulant pas les déranger. Je m'apprêtais à ouvrir la porte, pour traverser une nouvelle fois ces jardins dans la fraicheur du matin. Remonter les escalier pour retourner dormir dans mon lit. Au diable les cours pour aujourd'hui. La main sur la poignée de la porte, je me posais des questions. Est-ce-qu'un jour j'aurais envie de partir d'ici moi aussi ? Je n'en savais rien, mais, je n'avais rien ni personne qui m'attendais de l'autre côté de ces grilles. Personne à rejoindre, personne à qui parler de tout ce qu'il se passait ici. Enfin, ce n'était pas tout à fait vrai, mais la seule personne qui me restait était bien trop jeune pour que je lui parle de tout ça. J'étais seule face à mes doutes et mes interrogations. J'ouvris la porte et sortis dans le petit matin.
- HRP:
- C'est donc la fin du rp pour Gwen sauf si quelqu'un interagit avec moi ^^
Re: さよなら月の学園[libre]
Je n'osais pas lever les yeux. Et si il avait mal pris mon action ? Il m'aurais repousser dans ce cas non ? Je ne sais plus quoi penser. Pendant ma réflexion, je sens mes vêtements devenir humide. Qu'est ce qui se passe ? Je finis par relever les yeux, et vois Koji... qui pleurs ? C'est la première fois que je le vois dans cet état... Bon, je ne sais pas quoi faire maintenant. Il faut qu'il s'en aille... Et rester ensemble ne va pas arranger les choses. Je crois que je vais me mettre à pleurer moi aussi. Je cache mon visage dans mes mains, me mettant à verser plusieurs larmes. Je retourne une nouvelle fois dans ses bras pour pleurer. Je suis sur le point de perdre un précieux ami, même plus qu'un ami ! Mais le retenir encore et encore ne fait que retarder les au revoir. Après quelques minutes, je le regarde à nouveau dans les yeux, les miens embués de larmes :
-Il est temps que tu t'en ailles maintenant... Je ne veux pas te retenir... Tu as mieux à faire...
Je le prends par la main et dis :
-J'espère juste... que ce ne sont pas des adieu...
-Il est temps que tu t'en ailles maintenant... Je ne veux pas te retenir... Tu as mieux à faire...
Je le prends par la main et dis :
-J'espère juste... que ce ne sont pas des adieu...
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