Tout commença comme chat! [PV Eunomia]
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Tout commença comme chat! [PV Eunomia]
« Cieux, tendez-vous noir ; jour, fais place à la nuit ». Tenant son livre d’une main, Kalth observait ce qui restait du ciel. Tel une tapisserie toute bleu, il se consumait. Les feux du crépuscule, rouges et oranges, avançaient lentement, avant de disparaître dans un long sillon de cendre. Sur cette toile flambante, ne se démarquait qu’un vague ovale lumineux, écrasé par l’horizon. C’était lui le coupable. C’était lui qui brûlait tous les soirs cette magnifique tapisserie. La tisserande céleste reviendrait demain, et filerait son labeur éternel. Comme d’habitude, elle se trompera de fil et elle tissera l’aurore au doigts de rose. Puis non satisfaite de son travail, elle jettera une fois de plus son ouvrage, pour ne laisser qu’une vaste étendue bleu, qui brûlerai à son tour le soir venu. C’était là le spectacle mis-en-scène chaque soir par l’imagination du jeune homme assis prêt de la fenêtre du petit foyer des Saphirs.
Kalth appréciait ce lieux. Fidèles à leur réputation, les saphirs restaient souvent discrets, et la petite pièce n’était jamais pleine de monde. À l’inverse, on y trouvait bon nombre d’objets tous plus intrigants les uns que les autres. Certains auraient pu servir lors de messes noires, de rituels vaudou, d’autres peut-être étaient-ils des idoles oubliées de tous. Connaissant la nature de l’académie, de ses occupants, il n’y aurait rien eu d’étonnant à ce que l’un de ces objets soit empreint d’une quelconque magie. Malheureusement, Kalth ne saurait le découvrir seul. Il aurait tant aimé pouvoir apprendre de ces si petites choses façonnées par l’homme et qui pourtant recelaient encore tant de secrets.
Après avoir considéré son environnement, Kalth replongea dans son livre. Il repensa au premier vers. « Cieux, tendez-vous de noir ». Lorsqu'il lisait, le temps n’existait plus. À présent, le crépuscule devait avoir presque terminer de consumer le jour. Ce fut un doux frôlement, suivit d’un léger miaulement, qui sortit le jeune homme de sa réflexion. C’était un petit bonhomme félin qui était passé assez près de lui. Kalth regarda autour de lui. Personne d’autre ne semblait avoir remarqué l’animal, et aucun maître n'était là pour le récupérer. Il entreprit donc, après avoir quitté sa chaise, de se baisser, puis de tendre sa main jusqu’au petit chat gris qui se trouvait là. Kalth adorait les chats. Un animal libre et gracieux, capable d’une grande douceur envers ceux qu’ils ont choisis. Il attira ensuite l’attention du chat par un petit claquement de langue. Le chaton -pour lui, tous les chats en sont- approchait petit à petit jusqu’à venir renifler le bout des doigts du jeune homme. Lorsqu’il eût terminé, il frotta sa tête contre la main, puis, sembla aussitôt s’en désintéresser. Kalth, qui adorait les chat, ne put s’empêcher quelques mots :
- Eh dis-donc toi ! Reviens là espèce de petit ingrat !
Kalth appréciait ce lieux. Fidèles à leur réputation, les saphirs restaient souvent discrets, et la petite pièce n’était jamais pleine de monde. À l’inverse, on y trouvait bon nombre d’objets tous plus intrigants les uns que les autres. Certains auraient pu servir lors de messes noires, de rituels vaudou, d’autres peut-être étaient-ils des idoles oubliées de tous. Connaissant la nature de l’académie, de ses occupants, il n’y aurait rien eu d’étonnant à ce que l’un de ces objets soit empreint d’une quelconque magie. Malheureusement, Kalth ne saurait le découvrir seul. Il aurait tant aimé pouvoir apprendre de ces si petites choses façonnées par l’homme et qui pourtant recelaient encore tant de secrets.
Après avoir considéré son environnement, Kalth replongea dans son livre. Il repensa au premier vers. « Cieux, tendez-vous de noir ». Lorsqu'il lisait, le temps n’existait plus. À présent, le crépuscule devait avoir presque terminer de consumer le jour. Ce fut un doux frôlement, suivit d’un léger miaulement, qui sortit le jeune homme de sa réflexion. C’était un petit bonhomme félin qui était passé assez près de lui. Kalth regarda autour de lui. Personne d’autre ne semblait avoir remarqué l’animal, et aucun maître n'était là pour le récupérer. Il entreprit donc, après avoir quitté sa chaise, de se baisser, puis de tendre sa main jusqu’au petit chat gris qui se trouvait là. Kalth adorait les chats. Un animal libre et gracieux, capable d’une grande douceur envers ceux qu’ils ont choisis. Il attira ensuite l’attention du chat par un petit claquement de langue. Le chaton -pour lui, tous les chats en sont- approchait petit à petit jusqu’à venir renifler le bout des doigts du jeune homme. Lorsqu’il eût terminé, il frotta sa tête contre la main, puis, sembla aussitôt s’en désintéresser. Kalth, qui adorait les chat, ne put s’empêcher quelques mots :
- Eh dis-donc toi ! Reviens là espèce de petit ingrat !
Re: Tout commença comme chat! [PV Eunomia]
Certes, les vacances se terminaient à peine. Mais à Tsuki, il y a toujours des choses à faire et à étudier. C'était donc sur mes cahiers que j'ai passé la soirée entière. L'absence de mon amis de toujours (ou presque) n'était passée inaperçue. Hercule était parti miauler ailleurs quelques temps et mes révisions était plus efficaces. Comment résister à cette boule de poils attendrissante, sérieusement ! Et vous connaissez le côté égocentrique des chats ! Toujours à chercher l'attention. Comment voulez vous bien travailler dans ces conditions ?
Lorsque j'ai jugé que plus une seule formule mathématique ne saurait prendre une place dans ma mémoire, et les dieux savent que j'ai fait de mon mieux, je me suis enfin écartée de mes fiches pour m'intéresser au présent. J'ai regardé ma montre. Il était tard. Je ne sais plus l'heure exactement, mais j'avais faim. Le jeune félin également, j'ai pensé, il aurait du recevoir son repas bien avant. La porte était fermée, peut-être ne l'avais-je pas entendu avec ma musique dans les oreilles, où bien il était retenu plus loin, ou bien il dormait à pattes fermées. J'ai enlevé mes écouteurs en me demandant s'il avait osé s'éclipser pour voler un morceau de viande aux cantines. J’espérais que non, je redoutais qu'on me refuse sa compagnie s'il causait des ennuis. Il n'était pas du genre chapardeur, mais plutôt à quémander un peu. A moins qu'il n'ai juste trouvé un endroit confortable et chaud.
J'ai attrapé sa gamelle que j'ai rempli des croquettes de l'entreprise de mon père. Puis, comme il n'était pas de retour malgré le bruit si attrayant pour lui, j'ai préféré aller à la salle commune de ma section, les Saphirs, recouvrant mon uniforme d'un épais pull en laine pour affronter le froid. J'ai alors lancé en grec, son assiette à la main :
- Hercule ? Tu es là ?
Même si j'étais en Angleterre depuis maintenant presque quatre ans, ma langue restait la même. Ah, j'aurais tant souhaité me rendre de nouveau en Grèce... Le soleil... ça me changerait agréablement de la pluie si réputée de Grande-Bretagne... Mais bon... Ce n'est pas comme si je regrettais d'être ici. Je l'avais désiré, c'était mon choix.
L'académie était tout pour moi, désormais.
Mon avenir.
Ma maison.
Mes... « amis » ?
Et surtout, l'endroit où se cachait mon gros chaton !
Il y avait d'autres élèves dans la salle, et certains ont réagit lorsque j'ai appelé le fugitif. Cependant, j'ai remarqué que celui-ci traînait actuellement aux côtés d'un garçon d'un peu plus de mon âge, auquel il soustrayait habillement l'attention de ce qu'il devait considérer comme un nouveau fidèle ou serviteur. J'ai sourit. Il lui fallait peu de temps avant de se faire des alliés.
- Arrête mon beau, on dirait que je ne m'occupe pas assez de toi !
Cette fois je me suis exprimée en anglais, comme si je souhaitais inconsciemment que les autres me comprennent.
Lorsque j'ai jugé que plus une seule formule mathématique ne saurait prendre une place dans ma mémoire, et les dieux savent que j'ai fait de mon mieux, je me suis enfin écartée de mes fiches pour m'intéresser au présent. J'ai regardé ma montre. Il était tard. Je ne sais plus l'heure exactement, mais j'avais faim. Le jeune félin également, j'ai pensé, il aurait du recevoir son repas bien avant. La porte était fermée, peut-être ne l'avais-je pas entendu avec ma musique dans les oreilles, où bien il était retenu plus loin, ou bien il dormait à pattes fermées. J'ai enlevé mes écouteurs en me demandant s'il avait osé s'éclipser pour voler un morceau de viande aux cantines. J’espérais que non, je redoutais qu'on me refuse sa compagnie s'il causait des ennuis. Il n'était pas du genre chapardeur, mais plutôt à quémander un peu. A moins qu'il n'ai juste trouvé un endroit confortable et chaud.
J'ai attrapé sa gamelle que j'ai rempli des croquettes de l'entreprise de mon père. Puis, comme il n'était pas de retour malgré le bruit si attrayant pour lui, j'ai préféré aller à la salle commune de ma section, les Saphirs, recouvrant mon uniforme d'un épais pull en laine pour affronter le froid. J'ai alors lancé en grec, son assiette à la main :
- Hercule ? Tu es là ?
Même si j'étais en Angleterre depuis maintenant presque quatre ans, ma langue restait la même. Ah, j'aurais tant souhaité me rendre de nouveau en Grèce... Le soleil... ça me changerait agréablement de la pluie si réputée de Grande-Bretagne... Mais bon... Ce n'est pas comme si je regrettais d'être ici. Je l'avais désiré, c'était mon choix.
L'académie était tout pour moi, désormais.
Mon avenir.
Ma maison.
Mes... « amis » ?
Et surtout, l'endroit où se cachait mon gros chaton !
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Il y avait d'autres élèves dans la salle, et certains ont réagit lorsque j'ai appelé le fugitif. Cependant, j'ai remarqué que celui-ci traînait actuellement aux côtés d'un garçon d'un peu plus de mon âge, auquel il soustrayait habillement l'attention de ce qu'il devait considérer comme un nouveau fidèle ou serviteur. J'ai sourit. Il lui fallait peu de temps avant de se faire des alliés.
- Arrête mon beau, on dirait que je ne m'occupe pas assez de toi !
Cette fois je me suis exprimée en anglais, comme si je souhaitais inconsciemment que les autres me comprennent.
Re: Tout commença comme chat! [PV Eunomia]
Kalth s’apprêtait à poursuivre le chaton, lorsqu’une voix enjouée et féminine, aux accents mystérieux, retentit près du jeune homme.
- Arrête mon beau, on dirait que je ne m'occupe pas assez de toi !
Surpris, Kalth ne put empêcher un léger sursaut. Lorsqu’il tourna la tête, il aperçut une jeune fille, aux cheveux bruns coiffés en natte portant un pull très épais. Kalth n’avait pas très froid, mais il imaginait que tous n’étaient pas habitués au climat des îles britanniques. L’Irlandais compris immédiatement que cette jouvencelle n’était autre que la maîtresse de ce chat. Il se redressa, presque gêné.
- Euh... Pardon, c’est votre chat ?
En sont for intérieur, Kalth craignait fort qu’elle ne le reprenne avec elle. Cette pensée égoïste fit rougir de honte l’Irlandais. Il adorait les chats, et voilà que le premier qu’il croisait à l’académie lui filait entre les doigts. Il regarda l’animal passer à coté de lui, comme pour rejoindre sa maîtresse. Kalth ne pouvait résolument pas le laisser se carapater comme ça. Et puis, qui sait, sa maîtresse n’avait pas l’air antipathique. Kalth apprêta un sourire.
- Comment s’appelle-t-il ?
Au pire, son livre était toujours posé sur sa chaise. Mais Henri IV attendrait bien un peu. Après tout, si tous les deux avaient été placés dans la maison Saphir, c’était qu’il partageait peut-être plus qu’ils ne le pensaient.
Kalth tourna le visage et regarda par la fenêtre les dernier rayons solaires disparaître à l’horizon.
- Arrête mon beau, on dirait que je ne m'occupe pas assez de toi !
Surpris, Kalth ne put empêcher un léger sursaut. Lorsqu’il tourna la tête, il aperçut une jeune fille, aux cheveux bruns coiffés en natte portant un pull très épais. Kalth n’avait pas très froid, mais il imaginait que tous n’étaient pas habitués au climat des îles britanniques. L’Irlandais compris immédiatement que cette jouvencelle n’était autre que la maîtresse de ce chat. Il se redressa, presque gêné.
- Euh... Pardon, c’est votre chat ?
En sont for intérieur, Kalth craignait fort qu’elle ne le reprenne avec elle. Cette pensée égoïste fit rougir de honte l’Irlandais. Il adorait les chats, et voilà que le premier qu’il croisait à l’académie lui filait entre les doigts. Il regarda l’animal passer à coté de lui, comme pour rejoindre sa maîtresse. Kalth ne pouvait résolument pas le laisser se carapater comme ça. Et puis, qui sait, sa maîtresse n’avait pas l’air antipathique. Kalth apprêta un sourire.
- Comment s’appelle-t-il ?
Au pire, son livre était toujours posé sur sa chaise. Mais Henri IV attendrait bien un peu. Après tout, si tous les deux avaient été placés dans la maison Saphir, c’était qu’il partageait peut-être plus qu’ils ne le pensaient.
Kalth tourna le visage et regarda par la fenêtre les dernier rayons solaires disparaître à l’horizon.
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