Lock and loaded ! [Terminé]
Olympus Project :: Avant le jeu :: Gestion du personnage :: Fiches Validées :: Fiche de Présentation
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Lock and loaded ! [Terminé]
Randy Torrio
Groupe Pouvoir
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- Personnage : Thompson - Girls frontline
- Âge : 18 ans
- Sexe : Femme
- Origines : Américaines
- Taille : 1m79
- Cheveux :Argentés
- Yeux :Dorés
- Logement : Internat
- Travail :Livreuse
Little old me...
Mental
Traits de caractère : Je suis quelqu'un d'assez ouverte dans l'ensemble, loin d'être froide pour quiconque se présente devant moi au contraire, j'aime parler aux gens, en rencontrer, leur parler juste histoire de discuter un peu, que ça me mène quelque part ou pas, je ne suis pas le genre de personne à forcément faire les choses par intérêt... je suis pas parfaite non plus cependant, je tente suis un enseignement simple « Ne fais jamais rien gratuitement ». Mais je dois avouer que j'ai souvent du mal à l'appliquer, je n'aime pas vraiment profiter de qui que ce soit quelque soit la situation, j'aurais peut-être moins de remord à le faire si la personne en question à l'air bien trop à l'aise financièrement mais à part ce genre d'exception, je préfère m'abstenir de tout ça. Mon père m'a toujours dit que j'étais beaucoup trop insouciante pour tout ce qui concernait le fait de faire confiance aux inconnus... il avait en partie raison, comme je l'ai dit plus tôt, je suis très accueillante mais ma confiance se gagne par les actions, je peux passer une dizaine d'années avec vous sans jamais vous faire confiance, vous aurez probablement l'impression contraire tout du long mais je vous assure que vous vous trompez. ...Ce n'est pas très vendeur dit comme ça... vous pouvez prendre en compte que pendant mon enfance, j'ai pris une sorte d'habitude de toujours essayer de protéger les autres et de toujours faciliter la communication si je remarque que la personne en face de moi est moins encline à parler. J'essaie d'ailleurs de toujours faire en sorte de garder les gens que j'apprécie sous les yeux pour les empêcher de finir dans des problèmes trop graves. Et pendant que je parle de protéger les autres, je déteste voir quelqu'un de visiblement plus fort abuser de quelqu'un de plus faible que lui, peu importe la forme que ça prend et c'est pire si c'est quelqu'un que j'apprécie. Ca me rend folle... mais je tente toujours d'agir calmement, je n'ai échouée qu'une seule fois... et c'était trop.
Etrangement, j'essaie toujours de mettre les gens à l'aise c'est beaucoup moins malaisant quand vous voulez parler à quelqu'un... bizarrement. Je n'ai pas vraiment de mal à l'avouer mais... je suis loin d'être la personne la plus intelligente du monde, c'est aisément visible à mon accent... et au fait que de l'anglais s'immisce dans mes paroles quand je m'emporte un peu. J'ai aussi des lacune scolairement parlant et d'aucun dirait que je ne suis pas non plus la plus vive... c'est de l'exagération mais je suis vite perdue si la conversation est trop approfondie, je dirais bien que je fais de mon mieux mais je ne vais pas le faire parce que... (Ce n'est pas toujours vrai). Et tant que je suis sur mes habitudes... j'en ai aussi une mauvaise, il m'arrive de mentir parfois, comme on dit les vieilles habitudes ont la vie dure, c'était une sorte de mécanisme de défense pour la petite rebelle que j'étais, enfin je crois. Une rébellion qui s'est bien vite calmée en grandissant dieu merci, là où j'avais énormément de problème avec les règles à l'époque j'ai appris à les supporter, ça et les représentants de l'autorité quel qu'ils soient. Mais assez parler du passé, je n'ai pas vraiment approfondit la partie confiance, il faut savoir que si vous arrivez à avoir ma confiance, je ne vous trahirais jamais. Je serais la personne la plus loyale que vous connaissez, vous avez tué quelqu'un et la police est a vos trousses ? No sweat ! Je n'ai jamais entendu parler de vous... enfin vous voyez le tableau, mais pour encore une fois mettre les pieds dans le négatif, j'ai tendance à attendre la même chose des autres. Si vous perdez ma confiance et par la même occasion mon respect, n'espérez pas pouvoir le regagner, jamais.
Aime :Djarum Black, fusil Thompson, l'atmosphère des gangs/mafia de la prohibition, fumer dans un endroit calme, tirer en stand.
Déteste :La violence gratuite, la trahison, que les forts abusent des faibles.
Autre :(facultatif)
Physique
On va partir de haut en bas ! J'ai des cheveux court argentés... vous appelez ça une coupe au carré je crois ? Des yeux dorés, un visage plutôt fin... ce qui est normal vu que je suis une fille... enfin bref, j'ai une silhouette assez... euh... fine ? Je ne suis pas spécialement musclée, j'essaie de rester saine physiquement, de toujours de faire un minimum de sport pour rester en forme... et me permettre de tirer sans être gênée... oui... c'est ma seule raison de faire du sport... Même si ça ne se ressent pas dans mon prénom, j'essaie de rester féminine... et ce n'est pas avec un bonnet C que je vais réussir à passer pour autre chose, mais ce que je veux dire c'est que je ne met pas forcément le fait que je suis une femme en valeur mais je ne le cache pas non plus. Et enfin, je suis caucasienne, je mesure un mètre soixante dix neuf... je sais c'est plutôt grand, j'en suis assez fière personnellement mais bref et je pèse environs soixante dix kilos.
Mes vêtements maintenant, ils sont très souvent les mêmes, étant donné que j'aime beaucoup le style des mafieux et gangsters de l'époque... j'en ai un peu mis dans mon style vestimentaire... un peu beaucoup... de la chemise à cravate aux manches retroussés jusqu'aux avant bras avec un pantalon gris rayé accompagné de bretelles pour accentuer l'authenticité, j'ajoute toujours mes lunettes et parfois des gants, ils n'ont pas forcément de lien avec le style mais je les aime beaucoup et tout ça pour finir avec des chaussures blanches et noires, sans bien évidemment oublier, the fedora ! I'm not done, I'm not done ! Il y aussi mon ensemble favoris ! Une chemise rose avec seulement un bouton d'ouvert, sous une veste beige complètement ouverte, les manches de ces derniers aussi retroussées de la même manière que l'ensemble que j'ai décrit juste avant et tout ça lié à un pantalon de la même couleur que la veste et des chaussures à bout longs et pointus, I've got fucking dozens of each an- ...Pardon, je me suis laissée emportée, mais vous avez une bonne idée de ce que j'aime porter au moins haha...
This is a Shit ton of words...
Au tour de l'histoire maintenant, vous pouvez vous poser tranquillement, allumez vous une cigarette, prenez un thé, on va être au calme un moment. Ne m'en voulez pas, je mets une musique que j'aime bien. Mon père s'appelle Tommy Torrio, il est d'origine italienne... enfin c'est plus compliqué mais ce qu'il faut savoir c'est que je ne suis pas sa fille biologique. Oui, je suis une américaine pure souche « I am a real american » comme dirait la chanson. C'est important parce que c'est de là que commence la partie "intéressante" de l'histoire.
Depuis aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours vécu à l'orphelinat de Thornwell en Caroline du Sud. J'aimais beaucoup cet endroit puisque c'était la seule « maison » qui me restait, je m'y sentais bien et je m'entendais bien avec les autres enfants... de toute façon si je m'entendais pas avec certains d'entre eux, je me battait avec pour un oui ou pour un non. Ce côté un peu difficile, m'avait valu de voir beaucoup d'amis que j'avais partir, être adopté par des familles sans jamais que je le sois. Et aussi bizarre que ça puisse paraître, j'étais toujours contente de les voir partir, je me disais qu'ils allaient connaître une vie normale et qu'ils allaient être heureux, j'en gardais évidemment un arrière goût amère mais mon côté protecteur et bienveillant m'empêchait d'être triste. Certains essayaient de se débattre en criant qu'ils ne voulaient pas quitter leur chez eux et j'essayais de les calmer en leur disant qu'ils pourraient revenir nous voir et qu'on serait là... mais je dois avouer que cette dernière partie me concernait avant tout, je disais « on » en signifiant moi. Ce fameux côté protecteur, je l'avais développé pendant mes années à l'école de ce même orphelinat, je voyais beaucoup d'enfants être cruel envers d'autres, et je m'étais toujours demander pourquoi et comment ils pouvaient en arriver là, se battre entre nous alors que nous étions tous pareils, nous avions besoin de nous soutenir. C'est en partie pour ça que j'accueillais toujours les nouveaux arrivants gentiment, je ne voulais pas qu'ils se sentent comme moi à mon arrivée, perdue, abandonnée et avec bien trop de tristesse qu'un enfant ne devait avoir à supporter. C'est comme ça que j'avais commencé à défendre les enfants que je connaissais, je voulais faire plus mais je ne pouvais pas, plus je défendais des gens, plus des groupes se créaient et moins nous étions unis... Je l'avais vite remarqué et c'est comme ça que j'avais décidé de me battre pour mes amis, je ne voulais pas voir plus de tension. C'était surtout le cas après mon... "écart", quelqu'un avait fait l'erreur de s'en prendre à quelqu'un que j'aimais bien, il s'appelait Chris. Je le connaissais depuis plusieurs années déjà, je crois que c'était celui qui était resté le plus longtemps avec moi à l'orphelinat. On était souvent ensemble grâce à ça, c'était toujours fun de parler de choses que les nouveaux ne savait pas comme des fêtes qu'on faisait pour tel ou tel occasion... ou d'en inventer. Il parlait un peu trop pour son propre bien et ça avait fini par lui retomber dessus. Il s'était fait prendre à part un soir par deux autres garçons. Ils se sont battus mais il a fini dans un très mauvais état, et le temps que je l'apprenne et arrive, il était bien assez amoché... beaucoup trop. Ca m'avait mise hors de moi alors j'avais attaqué les deux enfants. Je n'étais pas seule et les autres m'avait suivit dans mon action, on les avait rapidement battu mais... je n'avais pas arrêté, je m'acharnais sur celui que j'avais mis au sol et personne n'avait eu le courage de me stopper. J'avais été interrompue par des adultes, ils avaient été appelés par d'autres enfants qui avaient compris ce qui allait se passer. La punition que j'avais eu avait été sévère mais je ne peux pas leur en vouloir... ils avaient eu un inconscient sur le dos à cause de moi. Ca n'avait pas été la seule conséquence puisque peu après tout ça, certains commençaient à s'éloigner de moi, ils avaient peur et la "famille" que je m'étais construite au fil du temps s'était brisée. Je n'étais exactement fière de ce que j'avais fait pour être franche mais... encore une fois je ne pouvais pas en vouloir à qui que ce soit d'avoir peur, je l'avais simplement accepté... amèrement mais je l'avais accepté. J'avais fini par avoir un petit cercle d'amis qui avaient compris pourquoi j'avais fait tout ça, et comme on s'était tous entre-aidé à un moment ou un autre et on était restés ensembles, on essayait de défendre les autres... enfin je dis « on » mais les autres étaient le plus souvent entraînés dans mes problèmes parce que je me mêlais toujours de ce qui ne me regardais pas... je n'ai plus jamais laisser mes émotions prendre le pas sur mes actions après cet événement... et je n'ai jamais pu m'excuser pour les problèmes que je leur avait causé. Reparler de tout ça me rappelle la fois où l'un d'entre nous avait « volé » un peu de nourriture pour un petit qui était malade et qui n'arrivait pas à manger quoique ce soit. En voyant que qu'on lui avait ramené quelque chose, il s'était forcé... et a tout rejeté très peu de temps après. Je m'étais dénoncée à la place du véritable coupable, héhé je me souviens encore de la correction à laquelle j'avais eu droit. Mais bref, tout ces départs, même s'ils me soulageaient, me rendaient de plus en plus anxieuse, « si je suis adoptée... est-ce que tout va mieux se passer pour tout le monde ou est-ce que tout va empirer ? » …Je n'ai malheureusement... ou heureusement, jamais eu les réponses à ces questions... et je ne sais toujours pas si je veux le savoir à l'heure qu'il est haha. Et mes craintes s'étaient vite changées en réalité, quelqu'un m'avait bel et bien adoptée, j'avais été prévenue et la réaction que j'avais eu c'était de m'enfermer dans une chambre vide en hurlant que je n'allais pas partir. Hah j'avais eu exactement la même réaction que quelques uns qui étaient partit avant moi et que j'avais tenté de rassurer... ironique. C'est aussi à cette époque que j'ai découvert mon pouvoir, j'avais réussis à tenir plutôt longtemps dans cette chambre pour une enfant de onze ans ! Trois heures, c'est quand même un exploit et je le devais à une force qui m'était sortit de nulle part et qui m'avait aidé à pousser une commode pour bloquer la porte. Et non ne vous inquiétez pas, la commode n'y était pour rien dans mon record d'auto-enfermement, les responsables étaient juste extrêmement gentils avec nous et m'avait laissés un peu de temps... un peu de temps pour que j'arrête d'être capricieuse et un peu de temps pour que j'arrête d'être affolée par le fait que mes mains et mes yeux brillaient, que j'avais trop de force et que je ne savais pas la contrôler. Après trois longues minutes à essayer d'enlever « la brillance » de mes mains, elle avait finie par s'en aller d'elle même, sans que je comprenne quoique ce soit. Ils avaient fini par en avoir assez et je suppose que mes « LAISSEZ MOI TRANQUILLE JE VOUS LAISSERAIS PAS M'EMMENER » n'avaient plus autant d'effets au bout de la quatrième fois, car au bout de ces trois heures, ils m'avaient facilement fait sortir de ma cachette et j'avais finie dans une voiture de force à regarder mes amis s'éloigner de plus en plus.
Les premiers mois chez « Le vieux monsieur », celui qui m'avait adopté et qui n'était en fait pas vieux du tout, il devait avoir la fin de la vingtaine, avaient été infernaux... pour lui. Enfermement, fugue, destruction de mobilier … j'avais été assez insupportable à vrai dire mais le vieux n'abandonnait absolument pas, je m'étais enfermée ? Il s'asseyait à côté de la porte et commençait à me parler... sauf que je ne répondais pas, alors il parlait seul et pouvait le faire pendant des heures sans s'arrêter. Je ne me souvient évidemment pas de quoi il parlait, j'ai quelques souvenirs comme quand il m'avait dit que je n'avais rien à craindre et que si je sortais, je pourrais plus vite rendre visite à mes amis mais il parlait à un véritable mur. Le côté amusant de la chose est que j'avais fini par sortir de ma cachette bien vite quand la faim commençait à se faire sentir et à chaque fois je trouvais un repas à ma porte. Mais je ne voulais toujours rien savoir alors je me suis enfuie... pour me perdre deux rues plus loin. Il m'avait retrouvée, complètement perdue aussi bien dans l'espace que mentalement, une heure ou deux plus tard. Mon plan ingénieux était de partir avec un peu de nourriture et de retrouver ma vraie maison. Ca s'est juste terminé avec cet homme profondément soulagé de me retrouver sauve et moi qui me retenait de pleurer parce que j'avais échoué et que je pensais que les autres allaient me détester parce que je les avaient abandonnés.
C'est à partir de cet événement que j'avais commencer à être un peu moins difficile à vivre, je restais toujours silencieuse la plupart du temps mais au moins je n'étais plus enfermée dans ma chambre... ma porte n'était plus bloquée par tout ce que je pouvais trouver et elle n'était plus fermée à clé non plus, c'était un énorme pas pour moi, mais ça n'allait pas durer car la soirée fatidique arriva. Le vieux monsieur était un grand fan de tout ce qui touchait à l'univers mafieux ou qui touchait aux gangsters de la période de la prohibition et un peu après, l'ambiance, l'esthétique, tout lui plaisait et il regardait régulièrement des films ou des séries sur ces thèmes eeeet... c'est comme ça je suis tombée dedans. Je dois même dire que c'est ça qui m'a rapprochée de lui, j'avais remarqué le film qu'il passait et je n'avais même pas remarqué que je m'étais assise dans un coin hors de son champs de vision pour le regarder aussi... le plus terrible est que je n'arrive pas à me souvenir de quel film c'était... J'avais fini par me faire remarquer et il m'avait dit de me rapprocher si je voulais et honnêtement je crois que je m'en fichais à ce moment précis parce que je ne m'étais même pas enfuie, je m'étais directement rapprochée et j'avais continué de regarder le film comme si j'étais là depuis le début. Au moins ça devait être drôle à voir, une petite peste qui était devenue extrêmement docile juste avec l'aide d'un film... ce qui l'était moins pour moi à l'époque puisque c'est comme ça qu'il m'appâtait avec ces mêmes films ensuite... et que je n'arrivais jamais à résister.
Il s'était passé un an et j'étais devenue un peu plus proche de Tommy, j'avais quand même garder un peu mes distances mais ça s'était amélioré. Et c'est peu de temps après que j'avais fini par reparler de quelque chose qu'il avait mentionné avant : Le fait de retourner voir mes amis de l'orphelinat. Il n'avait bien évidemment pas oublié... big softy... et on était en route pour ce fameux endroit dès le lendemain. J'étais contente mais j'avais aussi peur des réactions des autres, j'avais toujours gardé ça dans un coin de ma tête, qu'ils n'allaient pas être content de s'être fait abandonnés comme ça, je peux même le dire, j'étais stressée. Mais à l'arrivée il n'y avait eu qu'une seule émotion : la colère. Tout allait bien, les gens qui s'occupaient de l'orphelinat étaient toujours les mêmes, gentils, attentionnés mais la plus grande différence, celle qui importait le plus pour moi était l'absence d'enfants que je connaissais, aucun de mes amis n'étaient là, il n'y avait ni rejet, ni joie... j'étais arrivée trop tard. C'est très dramatique dit comme ça mais c'est ce que je ressentais, ils étaient tous partit, peut-être dans le même fracas que moi mais je n'avais pas été là pour les aider et pour ça j'étais en colère contre moi même. C'était la seconde fois où mon pouvoir s'est manifesté, je n'étais même pas restée plus de dix minutes et j'avais déjà fait demi tour en demandant à Tommy si on pouvait repartir... le problème étant que j'avais un peu trop ouvert la porte de la voiture à cause du pouvoir et qu'encore une fois je n'arrivais à l'arrêter. Et c'est les mains et avant-bras baignant dans de l'énergie lumineuse, les yeux remplit de larmes et un visage qui essayait de ne pas céder à la vague d'émotion... et une porte un peu abîmée... que j'étais prête à rentrer chez Tommy sans jeter un seul regard à ce que je considérais à ce moment être un endroit où je n'avais plus vraiment ma place.
C'est cet événement qui nous a permis d'énormément nous rapprocher lui et moi, il m'avait soutenue tout du long, en essayant de me changer les idées grâce à, vous l'avez devinés, les films ! C'est vraiment à cet époque que j'ai vraiment commencer à en regarder beaucoup, énormément... trop... Goodfellas, Once upon a time in America, Casino, Scarface et j'en passe ! Tout ça m'a aidé à sortir de mon trou une fois de plus et j'en étais encore plus folle qu'avant. La petite Randy que j'étais était loin de s'imaginer que son père adoptif était un vrai papa poule, plus on était proche, plus il s'inquiétait dès que je faisais quoique ce soit, j'avais aussi commencer à l'appeler papa environs à cette époque. Ce qui me fait penser que j'ai totalement oublié de parler plus des cours.
Comme je l'ai dit au début, tant que j'étais à l'orphelinat j'allais à la même école et quand je l'ai quitté , j'ai changé d'établissement pour reprendre au collège de Lexington et tout se passait bien, j'étais la plupart du temps seule mais je n'avais pas de problèmes puisque... j'ai toujours été grande en terme taille et je n'avais pas vraiment peur de rendre les coups si jamais quelqu'un osait m'attaquer... ce qui a dû arriver, une ou deux fois au maximum, c'est pour ça que j'ai oublié d'en parler. Enfin mon père m'avait bien conseillé le français pendant ma recherche de seconde langue obligatoire, je n'y voyais pas vraiment d'inconvénient je devais de toute façon comme je l'ai dit apprendre une seconde langue et je ne savais pas quoi prendre alors j'ai suivit son conseil... je sais ça à l'air hors sujet dit comme ça... mais ne vous inquiétez pas. Bref, il ne se passait pas grand chose durant cette période, d'ailleurs j'avais été bizarrement docile pour aller en cours, mais je suppose que je dois aussi le mentionner à un moment ou un autre... le lycée... je n'avais pas problème particulier avec qui que ce soit mais... mes résultats étaient moins en harmonie avec mon existence... maintenant vous vous souvenez de mes lacunes scolaires. J'ai complètement raté ma... première ? Je n'arrive pas à me faire au système français... mais je l'ai raté ça c'est sûr mais au moins j'ai pas dû la refaire ! Je m'en suis sortit de justesse au dernier moment... j'avais dû arrêter de sortir avec les gens que je connaissais pendant deux mois entiers mais j'ai réussis. Ne me regardez pas comme ça, les mauvaises habitudes ne viennent pas de moi, mon père n'est pas le meilleur des exemples, dès que j'avais quinze ans alors qu'il était en train de fumer, il m'avait demander si je voulais essayer... comment vous vouliez que je refuse ? Et maintenant je suis fumeuse mais je ne regrette pas un seul instant et après la cigarette c'est le cigare... et c'était trop pour moi, j'en suis donc restée à la cigarette. Attention, je ne dis pas que c'est de sa faute... enfin je ne lui en veut pas du moins... mais je suis conscient qu'il y a plus responsables comme parents. Et ce n'est pas terminé parce qu'après tout ça il m'a initiée au tir en stand et honnêtement, je m'en fiche assez de cet activité... sauf qu'il m'a fait essayer des Thompsons... et je n'ai jamais pu m'arrêter. Parce que oui, je ne plaisantais pas en disant que mon père était fan de cet époque, des vêtements aux alcools en passant par les armes (Je ne m'intéresse qu'aux Thompsons les autres armes ne m'attirent pas, aussi bien visuellement qu'en les ayant en mains), oui ma passion ne vient absolument pas de nul part comme vous l'avez compris depuis longtemps. D'ailleurs il faut savoir que nous ne sommes pas riche, mon père a des moyens mais ils sont loin d'être infini, de ce qu'il m'avait dit qu'il avait dû travailler dur pour avoir toute cette collection, j'avais surtout interprété ça comme une manière de me dire de faire attention à ne pas tout détruire.
Et on en vient à la dernière fois où mon pouvoir s'est activé par instinct ou sans que je le sache si vous préférez. Je dois faire un bond en avant, j'avais seize ans et parmi cette passion singulière que mon père et moi partageons, lui aime une autre activité, qui celle là ne m'intéresse pas le moins du monde : la mécanique, il adore bricoler on ne sait quoi sur ses pièces de collections. Un jour alors qu'il faisait des... choses sous une des voitures et que j'étais en train de "l'aider" (Je lui passais juste des outils), le cric à céder et j'avais automatiquement essayé de soulever la voiture à mains nues sous la panique. Je tiens à dire que j'ai eu beaucoup de chance que mon pouvoir ce soit bien activé et que j'ai eu tout autant de chance qu'il ne disparaisse pas aussi vite qu'il était apparut. Cet incident avait précédé une discussion sérieuse entre nous deux, c'était la première fois qu'il faisait mention de mon pouvoir même en l'ayant vu des années auparavant. Cette discussion avait couvert les bases, si il y avait une manifestation avant qu'il m'adopte, si je considérais que ça pouvait être dangereux mais il n'en avait pas montré plus d'intérêt cependant. Il n'avait pas l'air dérangé, ça au moins c'était sûr et je dois avouer que je craignais un peu sa réaction à vrai dire mais tout s'est très bien passé finalement donc il n'y avait aucun problème.
Je restais quand même intriguée par ce pouvoir, je n'avais pas pu ni forcément voulu m'y intéressée plus avant mais, l'incident m'avait « ouvert les yeux » si on peut dire, je ne vais pas prétendre que je suivais assidûment tout ce qui touchait au super héros ou quoique ce soit mais ils étaient assez présents au quotidien pour que n'importe qui soit au courant que s'il y a des "gentils" il y a forcément des "méchants". Et même si j'ai toujours considéré que tout ça ne me concernait pas, ce fameux pouvoir pouvait me permettre de protéger mes proches... mon proche dans mon cas. Et c'est cette ligne de pensée qui m'a motivée à commencer à faire quelque chose de mon pouvoir, évidemment les bases, je ne savais toujours pas l'activer volontairement et je n'avais aucune idée de comment m'y prendre... les seuls indices que j'avais étaient qu'à chaque fois que je ressentais une émotion forte ou peut-être un besoin immédiat dans le dernier cas, le pouvoir s'activait... j'avais dû travailler avec ça... Et à ma grande surprise, après des heures de réflexion et une grande frustration à cause du fait que tout ce que je faisais était de me poser des questions, j'avais simplement réussis en essayant de l'activer... comme si c'était quelque chose que j'avais toujours su faire. J'étais la première déçue d'avoir perdue une journée entière mais je n'étais pas restée sur cette pensée négative longtemps, je devais maintenant savoir comment avancer dans l'amélioration de mon pouvoir pour être capable de faire ce que je voulais aussi efficacement que je le voulais.
Et c'est vers cette période que le """""""hasard"""""" avait commencé à vraiment bien faire les choses. Trois jours après que j'ai commencé à m'intéresser à mon pouvoir, une mystérieuse personne est arrivée chez nous, une costume noir, une atmosphère extrêmement sérieuse, il avait commencé à discuter avec mon père, je les avait rejoint pour savoir ce qui se passait et évidemment c'est de moi qu'il s'agissait. J'avais eu quelques informations sur le fait qu'il savait que j'avais un pouvoir et qu'il avait été envoyé pour m'inviter à la ville d'Abondance, une ville où étaient rassemblés les « dotés » pour leur apprendre à maîtriser leur don. Pour être franche... cette proposition me paraissait beaucoup trop bien placée mais elle était aussi terriblement intéressante et pourtant, à ma grande surprise, mon père fut le premier à répondre et ce fut un non catégorique suivit d'une demande qui ressemble presque à un ordre à l'homme en noir de quitter la propriété, j'étais tout aussi étonnée de sa réponse que de son ton, il n'avait pas l'air décidé à changer d'avis. Son visage était crispé comme si on lui avait demander de m'assassiner. L'homme en noir n'avait pas tardé à quitter la maison après ça, sans oublier d'ajouter que l'offre tiendrait toujours et son départ m'avait permis d'avoir des réponses sur ce qui venait tout juste de se passer.
Mon softy de père m'avait avoué avec un air mélancolique que tout ce temps, il n'avait pas oublié notre première rencontre, un refus violent de ma part et mon comportement arrivée dans cette maison lui avait déchiré le cœur. Cet idiot m'avait dit en commençant à pleurer que même si au début il essayait de tenir le coup en se disant que c'était mieux pour moi que de rester à l'orphelinat, plus le temps passait, plus il pensait à me ramener là bas, là où j'appartenais et que de toute façon il ne me faisait que du mal en me forçant à rester avec lui. Il s'en était toujours voulu de m'avoir arraché à mon monde et il était sur le point d'abandonner. Jusqu'à ce que cette fameuse première soirée à regarder des films nous rapproche. Il avait regagné un peu d'espoir et est arrivé le moment qu'il redoutait le plus, sans qu'il ne le sache : je voulais retourner voir les gens de l'orphelinat. Au fond de lui il savait, beaucoup de temps s'était écoulé et que ça aurait été un miracle pour moi de retrouver qui que ce soit de ma connaissance. Ce voyage l'avait encore plus blessé et conforté dans son idée que m'adopter avait été probablement la chose la plus cruelle qu'il avait pu me faire et même si tout est allé encore mieux entre nous ensuite, il ne voulait pas que je connaisse cette tristesse une fois de plus. C'était la raison pour laquelle il avait aussi violemment refusé que je parte à Abondance. Il savait que ce moment arriverait, il s'était renseigné et avait essayé de m'aider le plus possible et tout ce qui était dans son rayon d'action immédiat à ce moment était de m'orienter vers le français pour que je ne sois pas handicapée si un jour je voulais aller dans cette ville. Tout ce que j'avais pu faire, était de le prendre dans mes bras et de le remercier les larmes aux yeux, de le remercier de s'être inquiété pour moi, de le remercier d'exister, de m'avoir adoptée. Je savais depuis longtemps que je pouvais lui faire confiance mais à cet instant précis j'ai su que je pouvais ne rien regretter en lui accordant ma confiance. A cet instant précis, je savais que je ne pouvais pas ignorer cette opportunité, je voulais le protéger, je DEVAIS le protéger.
Et c'est deux ans plus tard que j'ai quitté les USA, j'aurais bien voulu partir sur ces révélations émouvantes, mais mon niveau en français était bien trop bas pour que je sois capable d'aller vivre à Abondance. J'en ai aussi profité pour me renseigner un peu mieux sur cette ville et ce qui l'entourait, ça ne pouvait pas faire de mal d'en savoir plus sur son environnement. Mon niveau de français n'est toujours pas parfait mais... je fais de mon mieux haha.
Depuis aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours vécu à l'orphelinat de Thornwell en Caroline du Sud. J'aimais beaucoup cet endroit puisque c'était la seule « maison » qui me restait, je m'y sentais bien et je m'entendais bien avec les autres enfants... de toute façon si je m'entendais pas avec certains d'entre eux, je me battait avec pour un oui ou pour un non. Ce côté un peu difficile, m'avait valu de voir beaucoup d'amis que j'avais partir, être adopté par des familles sans jamais que je le sois. Et aussi bizarre que ça puisse paraître, j'étais toujours contente de les voir partir, je me disais qu'ils allaient connaître une vie normale et qu'ils allaient être heureux, j'en gardais évidemment un arrière goût amère mais mon côté protecteur et bienveillant m'empêchait d'être triste. Certains essayaient de se débattre en criant qu'ils ne voulaient pas quitter leur chez eux et j'essayais de les calmer en leur disant qu'ils pourraient revenir nous voir et qu'on serait là... mais je dois avouer que cette dernière partie me concernait avant tout, je disais « on » en signifiant moi. Ce fameux côté protecteur, je l'avais développé pendant mes années à l'école de ce même orphelinat, je voyais beaucoup d'enfants être cruel envers d'autres, et je m'étais toujours demander pourquoi et comment ils pouvaient en arriver là, se battre entre nous alors que nous étions tous pareils, nous avions besoin de nous soutenir. C'est en partie pour ça que j'accueillais toujours les nouveaux arrivants gentiment, je ne voulais pas qu'ils se sentent comme moi à mon arrivée, perdue, abandonnée et avec bien trop de tristesse qu'un enfant ne devait avoir à supporter. C'est comme ça que j'avais commencé à défendre les enfants que je connaissais, je voulais faire plus mais je ne pouvais pas, plus je défendais des gens, plus des groupes se créaient et moins nous étions unis... Je l'avais vite remarqué et c'est comme ça que j'avais décidé de me battre pour mes amis, je ne voulais pas voir plus de tension. C'était surtout le cas après mon... "écart", quelqu'un avait fait l'erreur de s'en prendre à quelqu'un que j'aimais bien, il s'appelait Chris. Je le connaissais depuis plusieurs années déjà, je crois que c'était celui qui était resté le plus longtemps avec moi à l'orphelinat. On était souvent ensemble grâce à ça, c'était toujours fun de parler de choses que les nouveaux ne savait pas comme des fêtes qu'on faisait pour tel ou tel occasion... ou d'en inventer. Il parlait un peu trop pour son propre bien et ça avait fini par lui retomber dessus. Il s'était fait prendre à part un soir par deux autres garçons. Ils se sont battus mais il a fini dans un très mauvais état, et le temps que je l'apprenne et arrive, il était bien assez amoché... beaucoup trop. Ca m'avait mise hors de moi alors j'avais attaqué les deux enfants. Je n'étais pas seule et les autres m'avait suivit dans mon action, on les avait rapidement battu mais... je n'avais pas arrêté, je m'acharnais sur celui que j'avais mis au sol et personne n'avait eu le courage de me stopper. J'avais été interrompue par des adultes, ils avaient été appelés par d'autres enfants qui avaient compris ce qui allait se passer. La punition que j'avais eu avait été sévère mais je ne peux pas leur en vouloir... ils avaient eu un inconscient sur le dos à cause de moi. Ca n'avait pas été la seule conséquence puisque peu après tout ça, certains commençaient à s'éloigner de moi, ils avaient peur et la "famille" que je m'étais construite au fil du temps s'était brisée. Je n'étais exactement fière de ce que j'avais fait pour être franche mais... encore une fois je ne pouvais pas en vouloir à qui que ce soit d'avoir peur, je l'avais simplement accepté... amèrement mais je l'avais accepté. J'avais fini par avoir un petit cercle d'amis qui avaient compris pourquoi j'avais fait tout ça, et comme on s'était tous entre-aidé à un moment ou un autre et on était restés ensembles, on essayait de défendre les autres... enfin je dis « on » mais les autres étaient le plus souvent entraînés dans mes problèmes parce que je me mêlais toujours de ce qui ne me regardais pas... je n'ai plus jamais laisser mes émotions prendre le pas sur mes actions après cet événement... et je n'ai jamais pu m'excuser pour les problèmes que je leur avait causé. Reparler de tout ça me rappelle la fois où l'un d'entre nous avait « volé » un peu de nourriture pour un petit qui était malade et qui n'arrivait pas à manger quoique ce soit. En voyant que qu'on lui avait ramené quelque chose, il s'était forcé... et a tout rejeté très peu de temps après. Je m'étais dénoncée à la place du véritable coupable, héhé je me souviens encore de la correction à laquelle j'avais eu droit. Mais bref, tout ces départs, même s'ils me soulageaient, me rendaient de plus en plus anxieuse, « si je suis adoptée... est-ce que tout va mieux se passer pour tout le monde ou est-ce que tout va empirer ? » …Je n'ai malheureusement... ou heureusement, jamais eu les réponses à ces questions... et je ne sais toujours pas si je veux le savoir à l'heure qu'il est haha. Et mes craintes s'étaient vite changées en réalité, quelqu'un m'avait bel et bien adoptée, j'avais été prévenue et la réaction que j'avais eu c'était de m'enfermer dans une chambre vide en hurlant que je n'allais pas partir. Hah j'avais eu exactement la même réaction que quelques uns qui étaient partit avant moi et que j'avais tenté de rassurer... ironique. C'est aussi à cette époque que j'ai découvert mon pouvoir, j'avais réussis à tenir plutôt longtemps dans cette chambre pour une enfant de onze ans ! Trois heures, c'est quand même un exploit et je le devais à une force qui m'était sortit de nulle part et qui m'avait aidé à pousser une commode pour bloquer la porte. Et non ne vous inquiétez pas, la commode n'y était pour rien dans mon record d'auto-enfermement, les responsables étaient juste extrêmement gentils avec nous et m'avait laissés un peu de temps... un peu de temps pour que j'arrête d'être capricieuse et un peu de temps pour que j'arrête d'être affolée par le fait que mes mains et mes yeux brillaient, que j'avais trop de force et que je ne savais pas la contrôler. Après trois longues minutes à essayer d'enlever « la brillance » de mes mains, elle avait finie par s'en aller d'elle même, sans que je comprenne quoique ce soit. Ils avaient fini par en avoir assez et je suppose que mes « LAISSEZ MOI TRANQUILLE JE VOUS LAISSERAIS PAS M'EMMENER » n'avaient plus autant d'effets au bout de la quatrième fois, car au bout de ces trois heures, ils m'avaient facilement fait sortir de ma cachette et j'avais finie dans une voiture de force à regarder mes amis s'éloigner de plus en plus.
Les premiers mois chez « Le vieux monsieur », celui qui m'avait adopté et qui n'était en fait pas vieux du tout, il devait avoir la fin de la vingtaine, avaient été infernaux... pour lui. Enfermement, fugue, destruction de mobilier … j'avais été assez insupportable à vrai dire mais le vieux n'abandonnait absolument pas, je m'étais enfermée ? Il s'asseyait à côté de la porte et commençait à me parler... sauf que je ne répondais pas, alors il parlait seul et pouvait le faire pendant des heures sans s'arrêter. Je ne me souvient évidemment pas de quoi il parlait, j'ai quelques souvenirs comme quand il m'avait dit que je n'avais rien à craindre et que si je sortais, je pourrais plus vite rendre visite à mes amis mais il parlait à un véritable mur. Le côté amusant de la chose est que j'avais fini par sortir de ma cachette bien vite quand la faim commençait à se faire sentir et à chaque fois je trouvais un repas à ma porte. Mais je ne voulais toujours rien savoir alors je me suis enfuie... pour me perdre deux rues plus loin. Il m'avait retrouvée, complètement perdue aussi bien dans l'espace que mentalement, une heure ou deux plus tard. Mon plan ingénieux était de partir avec un peu de nourriture et de retrouver ma vraie maison. Ca s'est juste terminé avec cet homme profondément soulagé de me retrouver sauve et moi qui me retenait de pleurer parce que j'avais échoué et que je pensais que les autres allaient me détester parce que je les avaient abandonnés.
C'est à partir de cet événement que j'avais commencer à être un peu moins difficile à vivre, je restais toujours silencieuse la plupart du temps mais au moins je n'étais plus enfermée dans ma chambre... ma porte n'était plus bloquée par tout ce que je pouvais trouver et elle n'était plus fermée à clé non plus, c'était un énorme pas pour moi, mais ça n'allait pas durer car la soirée fatidique arriva. Le vieux monsieur était un grand fan de tout ce qui touchait à l'univers mafieux ou qui touchait aux gangsters de la période de la prohibition et un peu après, l'ambiance, l'esthétique, tout lui plaisait et il regardait régulièrement des films ou des séries sur ces thèmes eeeet... c'est comme ça je suis tombée dedans. Je dois même dire que c'est ça qui m'a rapprochée de lui, j'avais remarqué le film qu'il passait et je n'avais même pas remarqué que je m'étais assise dans un coin hors de son champs de vision pour le regarder aussi... le plus terrible est que je n'arrive pas à me souvenir de quel film c'était... J'avais fini par me faire remarquer et il m'avait dit de me rapprocher si je voulais et honnêtement je crois que je m'en fichais à ce moment précis parce que je ne m'étais même pas enfuie, je m'étais directement rapprochée et j'avais continué de regarder le film comme si j'étais là depuis le début. Au moins ça devait être drôle à voir, une petite peste qui était devenue extrêmement docile juste avec l'aide d'un film... ce qui l'était moins pour moi à l'époque puisque c'est comme ça qu'il m'appâtait avec ces mêmes films ensuite... et que je n'arrivais jamais à résister.
Il s'était passé un an et j'étais devenue un peu plus proche de Tommy, j'avais quand même garder un peu mes distances mais ça s'était amélioré. Et c'est peu de temps après que j'avais fini par reparler de quelque chose qu'il avait mentionné avant : Le fait de retourner voir mes amis de l'orphelinat. Il n'avait bien évidemment pas oublié... big softy... et on était en route pour ce fameux endroit dès le lendemain. J'étais contente mais j'avais aussi peur des réactions des autres, j'avais toujours gardé ça dans un coin de ma tête, qu'ils n'allaient pas être content de s'être fait abandonnés comme ça, je peux même le dire, j'étais stressée. Mais à l'arrivée il n'y avait eu qu'une seule émotion : la colère. Tout allait bien, les gens qui s'occupaient de l'orphelinat étaient toujours les mêmes, gentils, attentionnés mais la plus grande différence, celle qui importait le plus pour moi était l'absence d'enfants que je connaissais, aucun de mes amis n'étaient là, il n'y avait ni rejet, ni joie... j'étais arrivée trop tard. C'est très dramatique dit comme ça mais c'est ce que je ressentais, ils étaient tous partit, peut-être dans le même fracas que moi mais je n'avais pas été là pour les aider et pour ça j'étais en colère contre moi même. C'était la seconde fois où mon pouvoir s'est manifesté, je n'étais même pas restée plus de dix minutes et j'avais déjà fait demi tour en demandant à Tommy si on pouvait repartir... le problème étant que j'avais un peu trop ouvert la porte de la voiture à cause du pouvoir et qu'encore une fois je n'arrivais à l'arrêter. Et c'est les mains et avant-bras baignant dans de l'énergie lumineuse, les yeux remplit de larmes et un visage qui essayait de ne pas céder à la vague d'émotion... et une porte un peu abîmée... que j'étais prête à rentrer chez Tommy sans jeter un seul regard à ce que je considérais à ce moment être un endroit où je n'avais plus vraiment ma place.
C'est cet événement qui nous a permis d'énormément nous rapprocher lui et moi, il m'avait soutenue tout du long, en essayant de me changer les idées grâce à, vous l'avez devinés, les films ! C'est vraiment à cet époque que j'ai vraiment commencer à en regarder beaucoup, énormément... trop... Goodfellas, Once upon a time in America, Casino, Scarface et j'en passe ! Tout ça m'a aidé à sortir de mon trou une fois de plus et j'en étais encore plus folle qu'avant. La petite Randy que j'étais était loin de s'imaginer que son père adoptif était un vrai papa poule, plus on était proche, plus il s'inquiétait dès que je faisais quoique ce soit, j'avais aussi commencer à l'appeler papa environs à cette époque. Ce qui me fait penser que j'ai totalement oublié de parler plus des cours.
Comme je l'ai dit au début, tant que j'étais à l'orphelinat j'allais à la même école et quand je l'ai quitté , j'ai changé d'établissement pour reprendre au collège de Lexington et tout se passait bien, j'étais la plupart du temps seule mais je n'avais pas de problèmes puisque... j'ai toujours été grande en terme taille et je n'avais pas vraiment peur de rendre les coups si jamais quelqu'un osait m'attaquer... ce qui a dû arriver, une ou deux fois au maximum, c'est pour ça que j'ai oublié d'en parler. Enfin mon père m'avait bien conseillé le français pendant ma recherche de seconde langue obligatoire, je n'y voyais pas vraiment d'inconvénient je devais de toute façon comme je l'ai dit apprendre une seconde langue et je ne savais pas quoi prendre alors j'ai suivit son conseil... je sais ça à l'air hors sujet dit comme ça... mais ne vous inquiétez pas. Bref, il ne se passait pas grand chose durant cette période, d'ailleurs j'avais été bizarrement docile pour aller en cours, mais je suppose que je dois aussi le mentionner à un moment ou un autre... le lycée... je n'avais pas problème particulier avec qui que ce soit mais... mes résultats étaient moins en harmonie avec mon existence... maintenant vous vous souvenez de mes lacunes scolaires. J'ai complètement raté ma... première ? Je n'arrive pas à me faire au système français... mais je l'ai raté ça c'est sûr mais au moins j'ai pas dû la refaire ! Je m'en suis sortit de justesse au dernier moment... j'avais dû arrêter de sortir avec les gens que je connaissais pendant deux mois entiers mais j'ai réussis. Ne me regardez pas comme ça, les mauvaises habitudes ne viennent pas de moi, mon père n'est pas le meilleur des exemples, dès que j'avais quinze ans alors qu'il était en train de fumer, il m'avait demander si je voulais essayer... comment vous vouliez que je refuse ? Et maintenant je suis fumeuse mais je ne regrette pas un seul instant et après la cigarette c'est le cigare... et c'était trop pour moi, j'en suis donc restée à la cigarette. Attention, je ne dis pas que c'est de sa faute... enfin je ne lui en veut pas du moins... mais je suis conscient qu'il y a plus responsables comme parents. Et ce n'est pas terminé parce qu'après tout ça il m'a initiée au tir en stand et honnêtement, je m'en fiche assez de cet activité... sauf qu'il m'a fait essayer des Thompsons... et je n'ai jamais pu m'arrêter. Parce que oui, je ne plaisantais pas en disant que mon père était fan de cet époque, des vêtements aux alcools en passant par les armes (Je ne m'intéresse qu'aux Thompsons les autres armes ne m'attirent pas, aussi bien visuellement qu'en les ayant en mains), oui ma passion ne vient absolument pas de nul part comme vous l'avez compris depuis longtemps. D'ailleurs il faut savoir que nous ne sommes pas riche, mon père a des moyens mais ils sont loin d'être infini, de ce qu'il m'avait dit qu'il avait dû travailler dur pour avoir toute cette collection, j'avais surtout interprété ça comme une manière de me dire de faire attention à ne pas tout détruire.
Et on en vient à la dernière fois où mon pouvoir s'est activé par instinct ou sans que je le sache si vous préférez. Je dois faire un bond en avant, j'avais seize ans et parmi cette passion singulière que mon père et moi partageons, lui aime une autre activité, qui celle là ne m'intéresse pas le moins du monde : la mécanique, il adore bricoler on ne sait quoi sur ses pièces de collections. Un jour alors qu'il faisait des... choses sous une des voitures et que j'étais en train de "l'aider" (Je lui passais juste des outils), le cric à céder et j'avais automatiquement essayé de soulever la voiture à mains nues sous la panique. Je tiens à dire que j'ai eu beaucoup de chance que mon pouvoir ce soit bien activé et que j'ai eu tout autant de chance qu'il ne disparaisse pas aussi vite qu'il était apparut. Cet incident avait précédé une discussion sérieuse entre nous deux, c'était la première fois qu'il faisait mention de mon pouvoir même en l'ayant vu des années auparavant. Cette discussion avait couvert les bases, si il y avait une manifestation avant qu'il m'adopte, si je considérais que ça pouvait être dangereux mais il n'en avait pas montré plus d'intérêt cependant. Il n'avait pas l'air dérangé, ça au moins c'était sûr et je dois avouer que je craignais un peu sa réaction à vrai dire mais tout s'est très bien passé finalement donc il n'y avait aucun problème.
Je restais quand même intriguée par ce pouvoir, je n'avais pas pu ni forcément voulu m'y intéressée plus avant mais, l'incident m'avait « ouvert les yeux » si on peut dire, je ne vais pas prétendre que je suivais assidûment tout ce qui touchait au super héros ou quoique ce soit mais ils étaient assez présents au quotidien pour que n'importe qui soit au courant que s'il y a des "gentils" il y a forcément des "méchants". Et même si j'ai toujours considéré que tout ça ne me concernait pas, ce fameux pouvoir pouvait me permettre de protéger mes proches... mon proche dans mon cas. Et c'est cette ligne de pensée qui m'a motivée à commencer à faire quelque chose de mon pouvoir, évidemment les bases, je ne savais toujours pas l'activer volontairement et je n'avais aucune idée de comment m'y prendre... les seuls indices que j'avais étaient qu'à chaque fois que je ressentais une émotion forte ou peut-être un besoin immédiat dans le dernier cas, le pouvoir s'activait... j'avais dû travailler avec ça... Et à ma grande surprise, après des heures de réflexion et une grande frustration à cause du fait que tout ce que je faisais était de me poser des questions, j'avais simplement réussis en essayant de l'activer... comme si c'était quelque chose que j'avais toujours su faire. J'étais la première déçue d'avoir perdue une journée entière mais je n'étais pas restée sur cette pensée négative longtemps, je devais maintenant savoir comment avancer dans l'amélioration de mon pouvoir pour être capable de faire ce que je voulais aussi efficacement que je le voulais.
Et c'est vers cette période que le """""""hasard"""""" avait commencé à vraiment bien faire les choses. Trois jours après que j'ai commencé à m'intéresser à mon pouvoir, une mystérieuse personne est arrivée chez nous, une costume noir, une atmosphère extrêmement sérieuse, il avait commencé à discuter avec mon père, je les avait rejoint pour savoir ce qui se passait et évidemment c'est de moi qu'il s'agissait. J'avais eu quelques informations sur le fait qu'il savait que j'avais un pouvoir et qu'il avait été envoyé pour m'inviter à la ville d'Abondance, une ville où étaient rassemblés les « dotés » pour leur apprendre à maîtriser leur don. Pour être franche... cette proposition me paraissait beaucoup trop bien placée mais elle était aussi terriblement intéressante et pourtant, à ma grande surprise, mon père fut le premier à répondre et ce fut un non catégorique suivit d'une demande qui ressemble presque à un ordre à l'homme en noir de quitter la propriété, j'étais tout aussi étonnée de sa réponse que de son ton, il n'avait pas l'air décidé à changer d'avis. Son visage était crispé comme si on lui avait demander de m'assassiner. L'homme en noir n'avait pas tardé à quitter la maison après ça, sans oublier d'ajouter que l'offre tiendrait toujours et son départ m'avait permis d'avoir des réponses sur ce qui venait tout juste de se passer.
Mon softy de père m'avait avoué avec un air mélancolique que tout ce temps, il n'avait pas oublié notre première rencontre, un refus violent de ma part et mon comportement arrivée dans cette maison lui avait déchiré le cœur. Cet idiot m'avait dit en commençant à pleurer que même si au début il essayait de tenir le coup en se disant que c'était mieux pour moi que de rester à l'orphelinat, plus le temps passait, plus il pensait à me ramener là bas, là où j'appartenais et que de toute façon il ne me faisait que du mal en me forçant à rester avec lui. Il s'en était toujours voulu de m'avoir arraché à mon monde et il était sur le point d'abandonner. Jusqu'à ce que cette fameuse première soirée à regarder des films nous rapproche. Il avait regagné un peu d'espoir et est arrivé le moment qu'il redoutait le plus, sans qu'il ne le sache : je voulais retourner voir les gens de l'orphelinat. Au fond de lui il savait, beaucoup de temps s'était écoulé et que ça aurait été un miracle pour moi de retrouver qui que ce soit de ma connaissance. Ce voyage l'avait encore plus blessé et conforté dans son idée que m'adopter avait été probablement la chose la plus cruelle qu'il avait pu me faire et même si tout est allé encore mieux entre nous ensuite, il ne voulait pas que je connaisse cette tristesse une fois de plus. C'était la raison pour laquelle il avait aussi violemment refusé que je parte à Abondance. Il savait que ce moment arriverait, il s'était renseigné et avait essayé de m'aider le plus possible et tout ce qui était dans son rayon d'action immédiat à ce moment était de m'orienter vers le français pour que je ne sois pas handicapée si un jour je voulais aller dans cette ville. Tout ce que j'avais pu faire, était de le prendre dans mes bras et de le remercier les larmes aux yeux, de le remercier de s'être inquiété pour moi, de le remercier d'exister, de m'avoir adoptée. Je savais depuis longtemps que je pouvais lui faire confiance mais à cet instant précis j'ai su que je pouvais ne rien regretter en lui accordant ma confiance. A cet instant précis, je savais que je ne pouvais pas ignorer cette opportunité, je voulais le protéger, je DEVAIS le protéger.
Et c'est deux ans plus tard que j'ai quitté les USA, j'aurais bien voulu partir sur ces révélations émouvantes, mais mon niveau en français était bien trop bas pour que je sois capable d'aller vivre à Abondance. J'en ai aussi profité pour me renseigner un peu mieux sur cette ville et ce qui l'entourait, ça ne pouvait pas faire de mal d'en savoir plus sur son environnement. Mon niveau de français n'est toujours pas parfait mais... je fais de mon mieux haha.
Under the mask...
Prénom ou surnom : Muramasa
Anniversaire :Par là bas
Loisirs :Plus par là
Tu aimes :Etre là bas
Tu détestes :Etre par ici
Ton rêve :Etre un tout petit peu plus par ici
Comment es tu arrivé ici ?Facile, par là
Des idées pour améliorer le forum ?Nope
Le mot de la fin :Raging buffalo
Dernière édition par Randy le Mer 18 Juil 2018, 10:36, édité 3 fois
Re: Lock and loaded ! [Terminé]
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Je m'occupe de la fiche de notre future femme des années 20 demain matin ;)
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Re: Lock and loaded ! [Terminé]
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