[Quête] Moi j'aime bien voir des nanas se battrent [Feat Aïky et Raven]

En cette journée tout ce qu’il y a de plus banal lorsque leur annonçant la pause déjeuné avait retentit, j’avais quitté le cours de math pour aller manger. Je n’avais pas l’intention d’aller au self, trop de monde et pas le courage d’atteindre quand la file. Je m’achèterais un sandwich dans une boulangerie, je pense. En revanche, j’avais fait un petit crochet par le terrain d’entraînement, car j’avais espoir d’y croiser Shae en train de s’entraîner. Sauf que non… Pas de Shae à l’horizon, en revanche au fond du terrain, il me semblait voir un attroupement qui ne manqua pas de retenir mon attention. En m’approchant un peu, je pouvais voir deux filles qui étaient en plein affrontement en usant de leurs pouvoirs respectifs. L’une semblait envoyer des ondes de choc, on dirait tandis que l’autre était une élémentaliste qui maitrisait l’eau. En tout cas le duo était acclamé par une foule qui les entourait. En revanche, les insultes et les jurons proférés de part et d’autre de l’affrontement me laissèrent penser qu’il s’agissait là de bien plus qu’un simple duel. En fait, il s’agissait d’un règlement comptes. Pour ce qui est de l’origine de cette dispute, si j’ai bien compris en glanant quelques paroles qui me venaient aux oreilles, je crois qu’il y a une histoire de l’une qui a à dragué le mec de l’autre ou insulter une amie ou quelque chose dans le genre… Comment ? Ça ne vous parait pas clair ? Ça tombe bien parce qu'à moi non plus.

En tout cas dans la foule, il avait beaucoup de curieux, quelques personnes plus engagé dans la baston en encourageant leur camarade. Mais aucun ne semblait vouloir y mettre fin… C’est pourquoi, étant d’humeur charitable, je m’avançais sur le lieu d’affrontement en m’interposant, protéger par mon armure d’écaille pour ne pas me prendre un coup perdu leur faire temporairement cesser le combat.

_ Les filles ! Les filles ! Voyons… Si vous voulez régler vos comptes faites-le en homme…


Je venais de prendre conscience de la bêtise que je viens de dire et me corrigeais aussitôt.

_ Enfin je veux dire… Faites-le comme toute femme qui se respecte et porte leurs ovaires ! À main nue et sans pouvoir…


Il n’en fallu pas plus pour que les deux furies se jettent l’une sur l’autre en s’attrapant par les cheveux et se roulant par terre ….

_ Voilà ! Là, c’est mieux ! Ça, c’est ce qu’on aime voir !

Oui, j’aime bien foutre la merde et jeter de l’huile sur le feu.

Le cours d'histoire ma une fois de plus à moitié endormis. Ce qui est gênant lorsqu'on veut rester en forme pour les cours suivant De toute façon, il est midi, j'espère ainsi pouvoir aller au terrain d'entrainement me défouler un peu. Et ainsi me réveiller. Je passe par mon casier pour ranger et trier mes affaires, comme d'habitude. Une fois cela fait, je referme le casier, que je ferme à clé, avant de plonger mes mains dans les poches de ma veste. Une fois sortie dehors, je me dirige vers la source de ma convoitise. Mais manque de chance, il y a l'air d'avoir une classe. Je décide tout de même d'y aller, pour observer et certainement apprendre de nouvelles choses sur de nouvelles personnes. Mais une fois arrivé je me rendis compte que ce n'était pas vraiment une classe, plutôt un groupe d'élève aussi en pause. Au centre du terrain, deux jeune fille usent de leurs pouvoirs l'une contre l'autre. Boaf, s'entraîner par le biais de duel, c'est assez commun... Ce qui l'est moins en revanche c'est les insultes qu'elles se portent à propos d'un mec. J'vous jure... On dirait des enfants pourrit gâter qui prennent ce type pour un trophée. Ça doit certainement être le genre de blond beau gosse populaire hyper cliché. Mais qu'importe. Je m'amuse de la scène qui se déroule face à moi. Jusqu'à ce qu'un type sorte du lot pour s'approcher. Et je ne sais pas du tout ce qu'il à autour de lui, mais ça lui offre une bonne protection pour bannir les coups perdus.

" Les filles ! Les filles ! Voyons… Si vous voulez régler vos comptes faites-le en homme… "

En homme ?... Il cherche à les calmer ou à se faire tuer ?

" Enfin je veux dire… Faites-le comme toute femme qui se respecte et porte leurs ovaires ! À main nue et sans pouvoir… "

M'nan, il est juste con. Mais contre toute attente les deux nanas arrêtent pour s'attraper par les cheveux et se rouler dans la terre... Je ne savais pas qu'il fallait si peu pour en partie dissuader deux nana déterminé à tuer l'autres pour un mec. Mais peu importe. J'hausse les épaules et me contente d'observer, après tout, c'est drôle et ça ne fait pas chier grand monde. Elles veulent se donner en spectacle pour leurs histoires, alors qu'elles assument d'être observé uniquement pour être observé. Je garde cependant un œil intrigué vers l'homme qui vient d'intervenir. Savait-il ce qu'il faisait ? Où il avait juste envie d'intervenir pour amuser d'autant plus la galerie ? Boaf, si c'est le cas, ça à plutôt bien marcher. Donc bravo à lui.

J'espère seulement que tout ceci ne va pas trop dégénérer. Je peux toujours me tenir prêt avec mes chaînes pour avoir un certain contrôle, mais je ne suis pas superman non plus. Ou pas encore du moins.

Avec mon comportement actuel, on pourrait aisément de considérer comme un putain de fouteur de merde. Et en sois vous n’avez pas tort dans un sens. Mais en attendant vous remarquerez qu’elle n’utilise plus leur pouvoir. Du coup ça limite risque qu’un type lambda se prenne une attaque perdu. Et ainsi, les potentiels dommages collatéraux sont limités.

Pour ce qui est de comment ça se fait que les filles soient aussi vite passées aux mains. C’est très simple. J’ai simplement joué sur la plus grande faiblesse commune à la majorité des rubis. Son égo. En gros elle se dit qu’elle n’a pas besoin de ses pouvoirs pour faire la peau à l’autre gonzesse et elle compte bien le prouver. Parfois, les gens sont vraiment prévisibles.

Je détournais brièvement mon regard du spectacle pour jeter un petit coup d’œil sur la foule. Parmi les personnes présentes, je pouvais remarquer au moins une tête connus qui se démarquait des autres. Celle d’Aïky. Une fille que j’ai pu croiser à de nombreuses reprises récemment. Elle parlait avec un jeune homme qui m’était inconnue, mais je suppose qu’eux se connaissent mutuellement.

Je laissais donc les deux furies s’étriper pour m’approcher de la jeune saphir ainsi que son petit camarade.
Bon, j’avoue qu’il y a un peu de curiosité mal placé dedans qui pourrais carrément être estimé comme du commérage. J’avais dans l’idée d’en savoir un peu plus sur la nature de leurs relations. Seraient-ils de potentielles futurs amant, ou bien est-ce la friendzone qui règne entre eux ?
Je leur adressais un sourire amical avant de les saluer. Je commençais par la blondinette.

_ Tiens salut Aïky. Je ne te savais pas genre curieuse et intéressé par les règlements de comptes.

Je portais ensuite mon regard sur son petit camarade, et c’est sans perdre mon sourire que je me présentais à lui ?

_ Bonjour ! Moi c’est Noa. Et toi ? Tu es… ?

Alors que les deux gamines se tirent encore les cheveux au lieux de discuter civilement. Une silhouette qui m'est familière m'approche le sourire dessiné sur les lèvres. Il s'agit d'Aïky, ma première réelle Amie. Même notre relation est encore... Flous... Après ce qui s'est passé dans son coins secret non loin de la serre.

" Coucou Revan ! Intrigué par ce combat de femmes ? "

Ni une ni deux je lui répond aussitôt ce que je pense :

" Coucou Aïky !  Intrigué ? M'non, le mot est un peu fort. Disons plutôt.. Curieux ? Il faut bien rentabiliser les pauses après les cours, quoi de mieux que d'en savoir plus sur les autres ? [Je lui souris, puis enchaîne] " Et puis... Je ne savais pas si tu étais disponible pour parler un peu. Donc j'ai préférer attendre que tu me fasses un signe, et ça à marché puisque te voilà ! "

Finis-je d'autant plus souriant. Je suis content de la revoir, ce plaisir est sûrement partagé. Il n'empêche que ce week-end je verrais avec elle si on peut se donner rendez-vous en ville. Il va vraiment falloir que nous discutions de ce qu'on à fait et de ce qu'il en est réellement. Car à tête refroidis, je pense que l'on s'est tout deux rendus compte que la situation à échappé à notre contrôle, et qu'il faut reprendre quelques base.

" Et toi ? Comment tu vas ? Les combats de nana t'intéresses aussi ?~

Finis-je en ricanant, marquant ainsi ma supposition de l'évident désintérêt pour ce genre de choses. Une personne aussi douce et tendre qu'Aïky, avec des notions artistique, empiffré de popcorn devant du catch féminin ? Je serais bien surpris, et c'est rare.

Cependant, on rigole on rigole, mais le jeune homme qui est intervenus plus tôt remarque la présence d'Aïky, et à en juger son regard inquisiteur envers moi, que je renvois bien sûr, et son pas assuré. J'en déduis qu'il la connait, et qu'il semble intrigué par ma personne. Pourquoi ? Ça, je le saurais sûrement très vite, alors je vais me contenter de reprendre une posture droite et un air inquisiteur pour sonder ce personnage qui sous peu se présentera à moi. Je ne suis pas forcément méfiant ou sur la défensive. Seulement en retrait pour observer et sonder comme j'ai l'habitude de le faire. Il nous sourit amicalement, et cela semble sincère. C'est déjà bon signe.

" Tiens salut Aïky. Je ne te savais pas genre curieuse et intéressé par les règlements de comptes.  "

En retrait, j'écoute et observe les deux jeunes gens s'échanger des mots. Ils semblent se connaître, tant mieux pour Aïky. Elle qui avait l'air de se sentir si seule la dernière fois, avoir une autre personne avec qui parler ne peut que lui faire du bien. Même si, étrangement, cette idée me met mal à l'aise. Je chasse mes réflexions lorsque le jeune homme s'adresse à moi.  

" Bonjour ! Moi c’est Noa. Et toi ? Tu es… ? "

Revenant à la réalité, je constate que ce "Noa" à vraiment l'air d'être amicale. Pourtant il y a des lueurs étranges qui se reflètent dans ses yeux. Peut-être un traits de caractère un peu moins clair ? Boaf, pour le moment cela n'a pas d'importance. Il est amicale et civilisé contrairement aux deux nana derrière, et Aïky semble l'apprécier. Je n'ai donc pas besoin d'être "autant" inquisiteur. Je lui souris alors en retour, et lui répondis tout en présentant ma main :

" Bonjour, je me nomme Revan. Je ne suis arrivé ici que récemment. Enchanté !

Je lui souris tout en perçant son regard de mes yeux. Voyons un peu ce que ton âme peut me raconter ~

" Je t'ai vue "calmé" les hostilités tout à l'heure, la méthode est originale. Mais bien jouer. Mais vue comme elles sont déterminé, tu ne crains pas que cela dégénère ? Des moutons qui viendrait se mêler de ces affaires, des admirateurs qui se battent pour savoir qui est meilleurs. N'importe, ce sont des possibilités à ne pas mettre de côtés en vue de la foule massive qui se bataillent pour avoir une place. Et qui risquent de se prendre une gifle par des profs, si ces dernier daignes apparaître. "

Finis-je en remettant ma main dans la proche de ma veste après qu'il ait, ou pas, serrer ma main. L'observant à tour de rôle tout en masquant plus ou moins mes manies d'observateur/d'analyste en souriant sincèrement à Aïky.

En m’approchant, je pouvais remarquer que le visage D’Aïky arborais des teintes pour le moins suspect…Ce petit détail bien que potentiellement anodins, me confortait dans l’idée qu’il y avait potentiellement quelque chose entre ces deux-là. En revanche, il m’est difficile d’estimer s’il s’agit de quelque chose de naissant ou bien quelque chose d’encore bien présent. Il me semble qu’avec Yasushi, j’arrivais encore à le faire rougir, et ce, après plusieurs mois de relation. D’où ma difficulté à déterminé l’ancienneté de la chose. Pour y parvenir il falloir que j’analyse les langages non-verbale comme les mimiques les tics ou les choses comme ça.

- Non je ne suis pas curieuse ni même intéressée par ça. Je ne faisais que passer à vrai dire! [Je marque une courte pause en replaçant une mèche de cheveux que le vent fait battre contre mon front] Et toi ? Tu t'es mis à l'arbitrage.

Je ne pus m’empêcher de pouffer de rire face à cette remarque.

- Bonjour, je me nomme Revan. Je ne suis arrivé ici que récemment. Enchanté ! Je t'ai vue "calmé" les hostilités tout à l'heure, la méthode est originale. Mais bien jouer. Mais vue comme elles sont déterminées, tu ne crains pas que cela dégénère ? Des moutons qui viendrait se mêler de ces affaires, des admirateurs qui se battent pour savoir qui est meilleurs. N'importe, ce sont des possibilités à ne pas mettre de côtés en vue de la foule massive qui se bataillent pour avoir une place. Et qui risquent de se prendre une gifle par des profs, si ce dernier daigne apparaître.

Je remarquais que le jeune homme avec un regard très direct avec moi. Un bon point lui, car j’apprécie grandement quand mon interlocuteur me regarde dans les yeux quand je m’adresse à lui. Par ailleurs, j’échangeais volontiers avec lui une poigne de main ferme. C’est vrai qu’au vue de la diversité culturel dans cet établissement il est difficile d’estimer comment saluer quelqu’un tant la méthode peux varier d’un pays à l’autre. Hors cette méthode, me convenait particulièrement, on arrive mieux à analyser une personne ainsi. Tout comme pour le regard direct.

En tout cas, c’est comme ça qu’on m’a éduqué. Un regard direct est signe de franchise tandis qu’un regard fuyant a plus tendance à être signe de malhonnêteté. Même si la timidité peut jouer aussi. Et pour la poigne de main, on aura plus tendance à faire confiance à quelqu’un qui a une poigne de main ferme alors qu’une poigne de mole ou hésitante peut-être signe qu’on a quelque chose à ce reproché est mauvais signe. Pour l’instant, il fait un sans-faute.

Ainsi, donc il serait nouveau… Voilà qui est révélateur. Cela sous-entendrais donc que potentielle idylle entre les deux saphir est encore naissante. Intéressant.

_ Enchanté également après en effet, c’est un risque. Mais mafois, ce sont ces petits rebondissements qui égayent le quotidien !

Pendant que nous discutions comme des personnes tout à fait civilisées (contrairement à d’autres) les deux combattantes furent finalement séparé par quelques-uns de leurs amis. Cela n’empêcha pas néanmoins l’échange bien cordial que quelques pic et insultes.

_ Sales putes ! De toute Façon vous les rubis vous êtes toute des trainées a couché à droite à gauche ! Ça vous suffit pas de vous taper tous les mecs de votre dortoir faut en plus que vous piquiez ceux des autres !

_ Je fais ce que je veux de mon cul et si ton mec est allé voir ailleurs c’est peut-être parce que les pauvres filles frigides des saphir dans ton genre son incapable de satisfaire vos gars. Même un cerf est moins cornus que toi tellement t’es cocu ma pauvre vieille !

Etc etc .

Les propos portés à l’égard des résidents de la maison saphir et rubis ne laissèrent pas indifférent la foule présente. Mélange d’indignation et de colère provoquèrent une atmosphère des plus malaisantes.

De pars nos échanges de regards et par la poignée ferme qu'il m'offrit. J'en déduis sans encombre qu'il me jauge autant que je le fais, et que de pars nos gestes nous partageons quelque similitudes. Cela me détend un peu, pourquoi se méfier de quelque chose que l'on connait déjà après tout ?

" Enchanté également après en effet, c’est un risque. Mais mafois, ce sont ces petits rebondissements qui égayent le quotidien ! "

J’arque un sourcils, je suis divisé en deux. D'un côté, je suis d'accord, d'un autre il faut faire preuve de plus de sagesse.

" Je peux comprendre. Mais il ne faudrait pas non plus que cela prenne des tournures disproportionnés. "

Puis je détourne mes yeux vers les deux nanas qui se griffent comme des animaux. Elles sont finalement séparer par leurs amis, mais ne peuvent s'empêcher de crier des injures toute plus gênante les unes que les autres. Je peux comprendre la rage et le dégoût que l'on ressent lorsqu'on apprend que notre bien aimé est aller ailleurs. Mais qu'elles aient au moins l'intelligence de régler leurs compte plus discrètement. Pour justement évité ce genre de situations qui peuvent vite tourné au vinaigre.

Je soupire et tire une mine blasé en entendant les hurlements hystériques qui résonnent au travers l'enceinte. Puis re-dépose finalement mes yeux sur mes deux camarades de blabla. D'abord à Aïky, qui semble vraiment mal à l'aise

" Aïky si tu veux nous pouvons aller dans un coins plus calme le temps que tout ça se termine. On ne vas pas te laisser là à être torturer par des histoires dont on se fiche "

Puis mes yeux retourne vers l'homme face à moi, replongeant de nouveau mes yeux dans les siens, les plissant légèrement pour tenter de les percer d'un air intriguer. Mais je lui souris amicalement. Je ne cherche pas à l'envahir ou a l'oppresser, et sentant une certaine franchise chez lui, je m'attend volontiers à ce qu'il me recadre.

" Tu as l'air de connaître certain code chez certains élèves. Cela doit faire quelques mois que tu es ici, ou bien plus encore. N'est-ce pas ? "

" Je peux comprendre. Mais il ne faudrait pas non plus que cela prenne des tournures disproportionnées. "

Qu’il me regarde dans les yeux est une chose e revanche dans sa manière de plisser les yeux son insistance me paraissais… Dérangeante. Finalement, je commençais à me demander si ce n’était pas une sorte de télépathe qui essayait de s’insinuer dans mon esprit pour lire en moi. Même si je n’ai rien à cacher, j’aimerais bien qu’on respecte mon intimité malgré tout. C’est pourquoi, afin de le dissuader de trop lire en moi mes yeux changèrent de manière assez furtive.
L’espèce d’un instant mes pupilles était devenues fendu tandis que mes iris avaient adopté une teinte violette flamboyante les faisant briller faiblement. Cela ne dura pas plus que nécessaire juste assez pour le fameux Revan le remarque avant que finalement mon regard ne retrouve sa forme d’origine.

Suite à cela, le jeune homme proposa à Aïky d’aller à l’écart. Il semblerait en effet que la demoiselle ne fût pas des plus à l’aise. Est-ce la foule ou seulement la bagarre qui lui fait cet effet ? Allez savoir…
En tout cas l’élan d’attention de Revan à l’égard d'Aïky ainsi que le rapprochement physique de cette dernière par rapport à son camarade ne laissais aucun doute. Ils ont dépassé le cap de la simple connaissance ou que l’amitié basique. Par contre, il est un petit peu tôt pour affirmer qu’ils sont amoureux. Enfin, cela dit, je pourrais, mais pour les faire chier.

- Tu as l'air de connaître certains codes chez certains élèves. Cela doit faire quelques mois que tu es ici, ou bien plus encore. N'est-ce pas ?

_ Quelques mois est un euphémisme. À vrai dire, cela fait 1 an et demi que je suis dans cette académie.

Pendant que nous discutions les esprits n’avaient pas cessé de s’échauffer a force d’échange pic si bien que la foule s’était divisée en deux camps. Les rubis et les saphirs. D’un côté, on pouvait entre les reproches classiques dans le « Saphirs fragiles » de l’autre des « rubis fouteurs de merde » et d’autre mondanité dans le genre « l’académie se porterais mieux sans vous » ou encore « vous êtes la honte de tous les élèves.

Je finissais par proposer ce qui suit à notre joli duo.


_ Bon on devrait peut-être faire quelque chose pour calmer le jeu vous ne croyez pas ? Voilà ce que je vous propose vous calmez les saphirs et moi les rubis. Bon, je vous préviens à l’avance quand on parle le rubis ça parait toujours un peu désobligeant pour les autres alors ne le prenez pas personnellement.

Ils comprendront le moment venu…

En fixant Noa dans les yeux, je remarque des lueurs anormales, qui dansent dans ses yeux en moins d'une seconde. Qu'est-ce que cela voulait dire? Etait-ce un signe pour me dissuader d'aller plus loin ? Dans le doute, j'hoche bêtement la tête, et éloigne mes yeux des siens. Finalement mon regard trouve refuge vers Aïky, qui me semble plus proche qu'à l'origine. Je lui sourit tendrement, et me décale d'un pas vers elle tout en restant légèrement en face. Certainement comme le ferait la méfiance d'un animal sauvage. Toujours autant veilleur envers Aïky.

" Quelques mois est un euphémisme. À vrai dire, cela fait 1 an et demi que je suis dans cette académie. "

A cette réponse je ne peux qu’acquiescer. Plus d'un an qu'il est ici, il doit avoir l'habitude de ce genre de choses. Ceci dit, en même temps que lui, j'accorde un instant aux hostilités se déroulant derrière. Et il semblerait que deux meutes bien distinctes montrant les crocs et s'admirant comme des vautours se soient formé. Il est évident que quelque chose de pas beau à voir va se déroulé, et je ne peux m'empêcher de lancer un regard vers Aïky.

" Bon on devrait peut-être faire quelque chose pour calmer le jeu vous ne croyez pas ? Voilà ce que je vous propose vous calmez les saphirs et moi les rubis. Bon, je vous préviens à l’avance quand on parle le rubis ça parait toujours un peu désobligeant pour les autres alors ne le prenez pas personnellement. "

Je regarde de nouveau Aïky, réfléchissant

" Je suis d'accord, mais j'aimerais qu'Aïky reste en retrait. Au cas où ils n'en feraient qu'à leurs tête, je n'aimerais pas qu'Aïky, ou même toi Noa, se bouffent un coup perdu. "

Je joins mes gestes à mes mots, hochant la tête à Noa, avançant hésitant vers la meute de Saphir. Enfaîte, je n'aime pas DU TOUT prendre la parole devant la foule, et encore moins subir leurs regard. Mais il semblerait que je n'ai pas le choix. Mon audition brouillé par les insultes incessantes. Je finis par me placer face aux Saphir, prend une grande inspiration, et finis par improviser :

" Bon, maintenant, ça suffit. Vous n'avez pas honte sans déconner de réagir comme des animaux ? Vous critiquez le comportement Rubis mais vous faîtes exactement de même. Nous sommes des Saphirs bordel, on est au dessus de ces sottises d'enfants. Regardez vous, constatez comme vous faîtes honte. Vous avez limite pour devoir de snober les provocations provenant des Rubis. Ne pas en prendre compte pour rester entre Saphir et Emeraude, amicaux et unis. Pourquoi vous divisez pour une histoire qui ne concerne pas 99,9% des personnes ici ? Et toi [Tout en continuant quelques aller retour le long de la meute, je m'adresse à la Saphir qui se battait au départ] Si j'ai bien compris, ton mec ta trompé pour une "pute" de Rubis, pas vraie ? Et alors ? D'une, personne n'a envie d'entendre cette histoire résonné à tout vas. Et de deux, tu as besoin d'en faire une guerre ? N'est-ce pas plus simple de conclure que ce type est un gros connard qui ne mérite pas tes valeurs et principes ? Qui ne mérite pas qui tu es ? Je peux comprendre ton hystérie, moi même j'aurais été comme ça. Mais voit les choses en face. C'est un connard qui à couché avec une connasse, c'est tout. Maintenant il faut avancer avec tes amis et tes proches pour oublier cette mauvaise histoire. Et faire honneur à notre sagesse. Combien d'entre-vous veulent taper des Rubis juste pour le plaisir de les recadré ? Vous voulez vraiment être comme eux ? A imposer vos principes ? Cessez de jouer aux enfants ou aux DarkSasuke Héroïque. Vous valez mieux que ça. Alors maintenant, dégagez tous d'ici avant qu'un prof viennent nous sanctionner pour la connerie des Rubis. Sinon je vous dégage de force. Et croyez moi, vous n'avez clairement pas envie de savoir comme je peux être pervers en terme de douleurs et coups. Cassez vous et réfléchissez à vos affligeante réactions. Reprenez vos esprits et faîtes honneur aux Saphir. "

Je soupire, j'ai souhaité laissé pensé que mes pouvoirs étaient assez étendus pour les maîtrisés, mais c'est bien évidemment faux. Ceci dis ils n'en savent strictement rien, puisque je suis encore nouveau et que j'ai gardé le luxe de caché mes atouts. J'observes les Saphir, j'espères qu'ils aurons réaliser la stupidité et la hontes qu'ils représentent. L'un d'eux ne peux s'empêcher de s'exclamer :

" EN ATTENDANT NOA C'EST UN PD QUI S'ENC**E AVEC SES TENTACULES ! "

De rage. Je tend ma main gauche vers lui pour y déployer rapidement une chaîne, que j'enroule habilement autour de son cous pour le stranguler. Pas assez fort pour le mettre en danger, mais bien assez pour le soumettre. Et j'énonce en bon Français :

" Tu ne mérites nullement de porté le blason de notre maison, tu fais honte aux Saphirs sous tes jugements affligeants. Tu es aussi provoquant et grossier qu'un archétype des Rubis que vous semblez tous méprisé. "

Je déroule la chaîne, dont l'embout tranchant à légèrement entaillé le cous du jeune homme. Je rétracte la chaîne afin de la ramener en mon avant-bras. J'achève mes mots, toujours en Français, remplis de mépris et d'un air très hautain, mais tout ceci étant pleinement assumé.

" Hors de ma vue. Tu as deux semaines pour soit changer de maison, soit faire preuve de bon sens. Sinon crois moi, tu ne vas pas apprécier ce qui t'attends. "

J'observe les Saphir, ou plutôt, j'observe leurs réaction. Tel un inquisiteur. Je finis par regarder où en est Noa, en tournant mes yeux par dessus mon épaule. J'espère qu'il s'en sort avec les Rubis, j'ai fais ce que j'ai pus avec les Saphir bien que la moindre insulte me fera péter un câble. Car non seulement j'ai du me faire violence pour parler sous autant de regard. Mais si en plus, suite à ça, on m'ignore tout de même... Ça va très mal finir.

Car si il y a bien une chose que je déteste

C'est de ne pas être écouté.

" Je suis d'accord, mais j'aimerais qu'Aïky reste en retrait. Au cas où ils n'en feraient qu'à leur tête, je n'aimerais pas qu'Aïky, ou même toi Noa, se bouffent un coup perdu.

Je Haussais, les épaules en répondant simplement.

« Tu sais, tu ne devrais peut-être pas prendre Aïky pour une pauvre petite chose fragile … Et tu peux me croire, je n’ai pas grand-chose à craindre… »


Pour confirmer mes propos je toquais sur mon armure d'écailles

Ainsi donc le jeune homme mis en application le plan improvisant une petite tirade bien sentit. Moi pour ma part, il me fallut un petit peu plus de temps de réflexion pour savoir quoi dire. Je n’ai aucune autorité sur la maison rubis, et je ne passe pas assez de temps avec mes camarades pour pouvoir faire jouer un quelconque lien affectif. Pas même amical. À vrai dire, je méprise la plupart d’entre eux… Il ne me reste plus que deux options pour ramener ces gens-là à la raison. Taper dessus ou flatter leur ego. Hors, je ne vous cache pas que j’ai un petit peu la flemme de me battre par conséquent, même si vous pouvez me croire quand je vous dis que ça m’arrache la gueule de le faire c’est la deuxième option que je vais devoir utiliser. Toutefois, une petit pic bien senti à mon attention m’avais tiré de mes pensé.

" EN ATTENDANT NOA C'EST UN PD QUI S'ENC**E AVEC SES TENTACULES ! "

Je ne pus m’empêcher de pouffer de rire face à cette remarque. Personnellement, j’assume pleinement ma sexualité débridé. Cependant, le petit nouveau ne l’entendait pas de cette oreille et réagissait au quart de tour. Bien que s'exprimant en français j’ai parfaitement pu comprendre ses propos. Je m’approchais de lui d’un pat non-Challant et posa ma main sur l’épaule de Revan avant de lui dire calmement limite sur un ton rassurant et en français.

_ Et si tu laissais l’archétype du rubis Grossier s’en chargé ?


Je posais ensuite un regard Hautains sur l’impudent qui à oser mettre ma libido sur le tapis. Le genre de regard qui disait « Toi mon gaillard, tu vas finir plus bas que terre ! » Et c’est en anglais que je répondais à ses accusations.

_ Tu peux me croire j’assume pleinement ma sexualité débridé et je vais te dire autre chose, mes tentacules offres bien plus de sensations que tu ne seras jamais capable d’en procurer à qui que se soit ! Mais si tu es jaloux ….

Je fis apparaître dans le bas de mon dos, à la manière d’une queue un gros tentacule qui se dirigea vers le jeune homme.

Je peux toujours te laisser essayer…


Jouant de ma réputation et sur le niveau d’obscénité que je peux atteindre, c’est par pure provocation que j’agitais frénétiquement le bout de l’appendice

_ A moins que tu ne sois plus du genre… BDSM

A mes mots les écailles de l’appendice se hérissèrent telle de pointes acérées.

Je n’ose même pas imaginer à quel point le mec doit être mal à l’aise. Il doit tellement serrer les fesses qu’il pourrait casser une noix. Lorsque j’eus fini de tourner en ridicule le jeune homme, je me tournais vers mes camarades rubis en m’exprimant sur un air un peu hautain.

_ Quant à vous sérieusement pourquoi vous perdez votre temps avec ses ringards ? On a l’impression que vous essayez de vous rassurer. J’ai envie de dire ce n’est pas comme si la supériorité du rubis n’était plus à prouver sur tous les points. Franchement, regardez-les… Rien que leur accorder notre attention, c’est leur faire honneur.

Mon dieu. J’ai envie de vomir en m’écoutant, je ne savais pas que j’étais capable de me faire passer pour un tel connard arrogant. Surtout, que je suis loin d’être comme ça, mais bon, c’est le langage rubis qui veux ça… Heureusement que j’avais prévenu les deux saphirs…

Sur les nerfs, je pourrais sauter à la gorge du premier qui me cherche. En sentant une main sur mon épaule je tourne la tête aussitôt. Mais calme très vite mes pulsions défensive en constatant qu'il s'agit de Noa. Je soupire alors pour relâcher la pression, le bougre m'a fait sursauté. Il me sourit et me dis en Français d'un ton rassurant :

" Et si tu laissais l’archétype du rubis Grossier s’en chargé ? "

Je souris à ses mots, parce que cet air rassurant mêler à ceux-ci rendait la chose amusante. Me faisant presque oublié que la situation tiens à un fil. Il s'approche alors du Saphir hautain et se lance dans un jeu fourbe et charmant. Exactement comme je les aimes. Cependant je suis surpris de constaté le membre mystérieux qui sort de son corps pour se diriger tel une queue vers le malandrin. Et les pics qui peuvent en ressortirent après une énième remarque. Un pouvoir intéressant, voire carrément stylé. Mais je m'égard.

Après qu'il eut achevé son manège, Noa se tourna vers les rubis pour leurs dire :

" Quant à vous sérieusement pourquoi vous perdez votre temps avec ses ringards ? On a l’impression que vous essayez de vous rassurer. J’ai envie de dire ce n’est pas comme si la supériorité du rubis n’était plus à prouver sur tous les points. Franchement, regardez-les… Rien que leur accorder notre attention, c’est leur faire honneur. "

Je l'écoute et observe aussi bien la réaction des Rubis, que des Saphirs. Et si l'un des Saphirs s'insurgent, au moindre pas je copie le geste en m'avançant brusquement pour faire rempart. Et dissuader d'un regard très autoritaire, voire violent, une pensée irréfléchis. Les paroles de Noa ne me font ni chaud ni froid, d'une part il nous avait prévenus. Et d'une autre, même si il ne nous avait pas prévenus, il est facilement compréhensible qu'il ne s'agit qu'une dissuasion, et qu'il n'y a rien de personnel. Lui et moi tentons seulement le nécessaire pour éparpiller ces troupeaux d'animaux.

Ainsi j'observe les deux camps, dissuadant au mieux "le miens", tout me méfiant "du siens". Prêt à réagir face à une quelconque action, qu'elle vienne d'un camp ou d'un autre. Cependant quelque chose me reviens en tête. Aïky.

Je tourne la tête vers elle, et celle-ci me fixait. Inquiète ? Horrifié ? Je ne sais pas. Elle vient d'assister à quelque chose n'étant pas très lumineux. Va t-elle me fuir désormais ? Plus calme face à son regard, je ne peux que la fixé d'un air désolé, et dessiné brièvement un sourire regretté. Etant ainsi complètement déconnecté de la situation dans laquelle je viens de me mêler pour quelques instant.

AH

C'est la seule réaction que je peux avoir face au comportement de Noa. Douze " tentacules " longues et imposante qui vont à des vitesses défiant les lois de la physique... Là il m'a indirectement dit " Revan, retourne dans ton bac à sable avec tes ficelles. Ici c'est moi l'boss et c'est moi qui pète des fions ". Et je ne peux que m'éloigner retrouver Aïky. Et une fois près d'elle, sans m'arrêter, je m'empare gentiment de sa main en lui énonçant :

" Viens. "

J'éloigne Aïky une bonne vingtaine de mètre de ce qui se passe. Puis relâche gentiment sa main pour regarder Noa s'occuper de la foule

" Vue ce qu'il est capable de faire, je suis non seulement inutile, mais en plus il pourrait te porter un coup qui auraient de sévères conséquences. Je préfère donc le laisser gérer et te garder en sécurité... "

En effet, vue ce que Noa peut faire, je serais juste une gêne. Je me demande si un jour je serais capable de faire des choses si imposante avec mon pouvoir... Mais si c'est le cas, ce jour est bien lointain. En attendant, mon rôle actuellement est de faire barrage entre Aïky et ce qui se passe, je refuse qu'elle subisse quoi que ce soit quitte à la considérer comme un bébé. D'ailleurs, je cherche à m'assurer qu'elle va bien :

" Ecoute... Ça va ? Tu n'as rien ? Y en a pas un qui est venus te voir pour te déranger ? Si y a quoi que ce soit tu me dis ok ?

Enfaîte, j'ai sûrement l'air de plus en plus inquiet. Mais j'y peux rien si je me soucis bien plus des autres que de moi même. Bien qu'Aïky soit sûrement terrifié ou déstabiliser par un visage sombre que j'ai affiché... Mais c'est le cadet de mes soucis. Qu'elle me déteste si elle veut, je m'en fiche, bien d'autres l'ont fait. Ce qui m'importe c'est qu'elle aille bien.

Les moins téméraires ne se firent pas prier pour partir sans faire d’histoires et je peux vous dire qu’ils sont nombreux. Il ne restait plus que quelques idiots qui tentaient de soutenir mon regard, mais j’eus seulement a les attraper et le balancer sur leur petit camarade pour m’en débarrasser.

En parlant de petit camarades … Je remarque que les miens se sont fait la malle… Je ne les aurais quand même pas effrayés si ? En balayant la zone du regard, j’arrive à les repérer un petit peu à l’écart en compagnie de trois individus qu’il m’a semblé avoir vu dans la foule… 3 contre 2 ? Pas très fair play les gugus …

Ni une ni deux mes tentacules se saisir d’une personne qui avait tenté de m’attaquer par-derrière pendant que je regardais ailleurs. Dommage pour lui que je sois capable de sentir tout ce qui se passe autour de moi et que je n’ai pas besoin de voir pour attaquer… Je l’envoyais ensuite violemment sur l’un des agresseurs D’Aïky et Revan avant de m’exclamer a l’attention de ces deux derniers.

_ Voilà qui devrait rééquilibrer les forces !


J’avais réussi à pousser les dernières têtes brûlées à se dispersé. Parc conséquent, je crois que je n’ai plus rien à faire par ici. Je vérifiais juste si les deux amoureux n’étaient pas en mauvaise posture auxquels cas, j’interviendrais même si ce ne sera pas forcément la meilleure chose pour eux. Ce n’est que lorsque le risque de bagarre généralisé fut écarté que je pouvais enfin aller faire ce que j’aurai dû faire depuis le début : bouffer !

Aïky n'a pas tardé à foncer dans mes bras. J'admet être surpris, je m'attendais plutôt à ce qu'elle me repousse en me demandant qui je suis vraiment. Mais non, elle est passé outre et n'a réclamé que m'a chaleur. Les perles qui longent ses joues sont effacé du bout de mes doigts tandis qu'un baiser protecteur se dépose sur la tête d'Aïky. Je la garde ainsi dans mes bras, comme un cocon.

" Shhh.... Ne t'excuse pas. Rien n'est de ta faute. "

Des pas se font entendre, j'y dirige seulement mes yeux et y constates trois Rubis assez ambitieux qui ne semblent pas encore satisfait. Je relâche Aïky, et m'avance vers eux pour faire rempart. Mes avant bras luisant petit à petit. Mais l'un d'eux fait apparaître une épée à peine visible, et fonce en ma direction. Je tire la chaîne de mon avant-bras gauche, mais Aïky me chope par le col pour me dégager derrière. Que fait-elle ??

A peine mon équilibre retrouver, je la vois paré un coup d'épée de ses longs ongles. Aïky est devenue hystérique et bestiale. Je n'aurais jamais pensé qu'elle détenait également un tel visage. Mais je n'ai pas peur d'elle, seulement choqué. Mais comment se sent-elle ? Il y a quelques secondes à peine elle n'était qu'une peluche réclamant un câlin. Qu'en est-il là ? Est-ce qu'elle pète un câble car elle n'a pas pu supporté plus de violence ? Ou est-ce qu'elle se bat... Pour moi?...

Cette dernière pensée égoïste me fit cependant sourire. Mais je reprend mes esprits, la demoiselle à vraiment pensé que je resterais là à regarder ? Non. A peine celui qu'elle vient de blessé, neutralisé par un type que Noa à soudainement balancer. C'est à mon tour de choper Aïky par le col et la repousser d'un sourire en coin. Elle en avait assez fait, d'autant plus qu'elle est blessé. C'est à mon tour de la protéger, et de mettre en action mes menaces pervers faîtes plus tôt. Ils n'ont pas écouté et s'en sont prit à Aïky ? Alors la mes petits chous, grossière erreur. Mes avant-bras luisent, j'observe les deux dernier qui se tiennent prêt à venger leurs camarade. Je ne cherche même pas à connaître la nature de leurs pouvoirs, à peine ils ont fait un pas, que mes chaînes harponneuse perforent un point précis de leurs genoux, non pas pour percuté la rotule, le cartilage articulaire ou encore le fémur. Mais belle et bien passé sous ces anatomies, pour perforer la chaire vide qui n'a sur son passage qu'un ligament croisé antérieur. Ainsi donc, à peine ils avaient fait un pas, que la jambe touché s'effondre avec leurs corps. Et je ne vous explique pas l'aggravation de cette blessure avec le retour brutale des chaînes à l'intérieur de mes poignets. Il ne me restait plus qu'à m'amuser un peu, à commencer par tiré de nouveau à leurs avant bras afin d'anéantir le contrôle de leurs doigts. Ou pour les scientifique, anéantir "le fléchisseur commun superficiel des doigts" et celui qui se trouve juste en dessous, vue que ça passe au travers : "Le fléchisseur commun profond des doigts".

Quoi ? Trop fort ? Non, seulement l'anatomie humaine. Nos corps sont tellement plus fragile que ce que les gens imagine. On croirait pas, mais un simple choc à 50km/h nous donnes un taux de survie très faible. Ça ne parait pas hein ? On a l'impression de traîner du fion à 50km/h. Pourtant c'est l'équivalent d'une chute de trois étages. AH, tout de suite ça fait plus de sens nan ? C'est d'ailleurs bien pour ça que je n'aimerais pas du tout voir l'état des victimes de Noa, vue à quel vitesse il peut mouvoir ses "queues", il tuerait instantanément. Je me demande d'ailleurs ce que les profs en pensent. Parce que là, si il le voulait, Noa pourrait juste partir et déglinguer le monde entier.

Quoi qu'il en soit, mon pouvoir n'est pas encore si imposant, mais à bout portant je peux visé où je veux. Il me suffit donc de mettre en pratique les faiblesses corporelles. Ainsi les Rubis au sol sont privé d'une jambe pour un très long moment, voire définitivement, j'en ais aucune idée. Tout comme ils sont privé d'une main et ça, sauf preuve du contraire, ça ne se soigne pas. Donc à vie. Mais je ne suis pas pervers au point de privé ces types de tout leurs corps. Il y a une limite à l'amusement, et même si je me laisse aller dans la vengeance, je sais très bien que je vais regretter ce que je viens de faire. Ce ne sont que des élèves stupides après tout, je doute qu'ils méritaient vraiment de perdre l'usage complet et précis de deux membres.

J'aurais voulus fouetter leurs dos, mais vue leurs gémissements et leurs grave blessure, je regarde Aïky qui, elle, est sûrement de nouveau horrifié. Aurait-elle conscience qu'avec si peu, j'ai privé ces types de deux de leurs membres pour un très long moment ? Je soupire alors, et me contente de rétracter définitivement mes chaînes. Pour m'accroupir devant eux, et les tenir par les cheveux. Pour leurs dire :

" Que vous veniez me chercher des noises, c'est une choses. Par contre la prochaine fois que vous touchez à un seul cheveux d'Aïky ou de qui que ce soit de son entourage. Croyez moi je ne vais pas vous faire dons de ce qui reste de vos corps. "

Je relâche ensuite lourdement leurs tête, pour soupirer. J'allais tendre la main gauche vers Aïky, mais celle-ci perds soudainement vie. Cinq minutes venait de passé, après que j'ai enroulé cette même chaîne autour du cous du Saphir. Je soupire alors, et tend ma main droite vers Aïky.

" Je t'emmènes à l'infirmerie. Et vite, avant que le troupeau de Rubis nous forcent à faire la queue. "

Je jette un dernier regard à Noa, j'ai plus important à faire que d'aller lui dire "bien jouer tu as défoncer tout le monde". Aïky est blessé et certainement effrayé de tout ce qui vient de se passé. Alors c'est la priorité.