On rencontre toujours un "mais" dans ce monde si imparfait [2e partie][PV Jill & Yumiko]
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On rencontre toujours un "mais" dans ce monde si imparfait [2e partie][PV Jill & Yumiko]
On rencontre toujours un "mais" dans ce monde si imparfait [2e partie][Jill & Yumiko]
Tout en m'assurant qu'elles me suivaient, je conduisis Yumiko et Jill hors de la ville. Je pris alors la direction des champs. Au début du chemin, la route que nous empruntions était plein de monde, mais petit à petit, tout ce monde se faisait de plus en plus rare. Je marchai le long d'une route où quelques voitures passaient de temps à autre. Le trottoir était peu entretenu, comme en témoignait les trous plein de graviers et la végétations qui profitait des fissures pour pousser. La route était en mailleur état que le trottoir, bien qu'il y ai quelques trous par-ci par-là... Au bout de quelques minutes de marches, nous arrivâmes aux champs. Cet endroit était comme la dernière fois où j'y étais allée. Des fleurs de toutes sortes poussait et semblait n'avoir jamais été foulé par un seul être vivant. De plus, personne ne devait passer par là pour entretenir le champs, à en juger la taille de certaines plantes... Je me tournais vers Yumiko et Jill et leur dit : - C... C'est pas mieux, i... ici ? |
Re: On rencontre toujours un "mais" dans ce monde si imparfait [2e partie][PV Jill & Yumiko]
Pendant que nous marchions dans la ville, Shi-chan étant devant nous, j'agrippais la manche de Jill-chan. Mes mains étaient moites et tremblantes tendis que mes yeux étaient écarquillés de peur. Mais pourquoi donc avais-je si peur de la foule? Pourquoi ne pouvais-je pas être comme mes deux camarades? Etait-ce vraiment mon enfermement la cause de tous mes problèmes? Je n'en étais plus aussi sûre que j'aurais pu l'être auparavant.
Lorsque nous arrivâmes enfin à destination, je ne m'en rendis compte que lorsque la jeune brunette nous dit en se tournant vers nous :
- C... C'est pas mieux, i... ici ?
Alors c'était ça, un champs? Il y avait des fleurs de toutes sortes, de toutes tailles et de toutes couleurs. Je fis quelques pas en avant, dépassant mon amie. J'étais toujours tremblante, mais je n'avais plus peur. Puis, je n'y tins plus : je me laissai tomber à genoux et libérai les larmes qui s'étaient emmagasinées douloureusement dans mes yeux. C'était un si joli spectacle. Mis à part les paysages parsemés de cerisiers en fleurs qui perdaient leurs pétales, c'était le paysage le plus beau qu'il m'eut été de voir. Même si la serre et le jardin de l'Académie étaient merveilleux, ce champs l'était encore plus. Malheureusement je n'aurais pas su dire pourquoi.
Bouleversée par tout cela, et par le fait qu'on ait enfin un endroit tranquille, sans personne pour venir me faire peur, seul le mot "merci" parvint à franchir le seuil de mes lèvres. Pourquoi m'avoir caché tant de beautés? Non, c'était moi qu'on avait cachée. Et ce, pour que je ne ternisse pas la beauté de ce monde. Mais, dans ce cas, pourquoi tant de monde semblait se tourner vers moi? Je ne comprenais pas. Je murmurais alors :
- Tant de beauté cachée par tant de haine... C'est triste.
Lorsque nous arrivâmes enfin à destination, je ne m'en rendis compte que lorsque la jeune brunette nous dit en se tournant vers nous :
- C... C'est pas mieux, i... ici ?
Alors c'était ça, un champs? Il y avait des fleurs de toutes sortes, de toutes tailles et de toutes couleurs. Je fis quelques pas en avant, dépassant mon amie. J'étais toujours tremblante, mais je n'avais plus peur. Puis, je n'y tins plus : je me laissai tomber à genoux et libérai les larmes qui s'étaient emmagasinées douloureusement dans mes yeux. C'était un si joli spectacle. Mis à part les paysages parsemés de cerisiers en fleurs qui perdaient leurs pétales, c'était le paysage le plus beau qu'il m'eut été de voir. Même si la serre et le jardin de l'Académie étaient merveilleux, ce champs l'était encore plus. Malheureusement je n'aurais pas su dire pourquoi.
Bouleversée par tout cela, et par le fait qu'on ait enfin un endroit tranquille, sans personne pour venir me faire peur, seul le mot "merci" parvint à franchir le seuil de mes lèvres. Pourquoi m'avoir caché tant de beautés? Non, c'était moi qu'on avait cachée. Et ce, pour que je ne ternisse pas la beauté de ce monde. Mais, dans ce cas, pourquoi tant de monde semblait se tourner vers moi? Je ne comprenais pas. Je murmurais alors :
- Tant de beauté cachée par tant de haine... C'est triste.
Re: On rencontre toujours un "mais" dans ce monde si imparfait [2e partie][PV Jill & Yumiko]
dans ce monde si imparfait.
Jill suivait, à nouveau, Shi. Docilement. Elle ne savait pas où elle les emmenaient. La blonde ne posa de questions, elle préférait se garder la surprise. Elle rangea ses mains dans les poches de sa salopette et tenta de se cacher le visage derrière ses épaules. La petite châtain les faisait passer par des endroits qui étaient noirs de monde. Elle sentait les regards brûlants qui étaient posés sur son dos. Elle devait passer outre. Ça fait des années que c'est comme ça. Il fallait bien qu'elle commence à en avoir l'habitude.
En tout cas, les rues étaient plutôt mal entretenues. Ne parlons pas des routes. Tous les trois mètres, on pouvait apercevoir un nid de poule qui menaçait la prochaine voiture qui passerait dessus. Elle se demandait si les collectivités savaient que c'était dangereux de laisser une route dans un état pareil ? Il n'avait peut-être pas les moyens de payer les réparations, mais tout de même... Mettre du bitume et le lisser, il n'y a rien de bien compliqué ! Et en plus, si ça permettait de donner du travail à certains, pourquoi pas...
En attendant, sur les trottoirs, il suffisait juste de savoir où on mettait les pieds. Jill souriait à la vision de petites fleurs violettes qui se battaient afin de grandir dans quelques maigres fissures. Les plantes étaient certainement les plus belles et puissantes créations de la nature. Et l'Homme s'amusait à détruire ces merveilles. À cette pensée, Jill fit la moue. La déforestation et la surexploitation des ressources, c'était tout ce qu'il y avait de plus mauvais.
Sans crier gare, les trois jeunes filles arrivèrent au fameux endroit où Shi voulait les embarquer. Avec ce tableau qui s'offrait devant ses yeux, Jill ne pouvait que lui en être reconnaissante. Un champs de couleurs qui s'étend jusqu'à perte de vue, c'était bien mieux que la sortie des boîtes. Jill répondit à Shi par un pouce levé. Elle contempla à nouveau le paysage. Dommage qu'elle n'avait pas son matos à dessin, elle se serait fait certainement plaisir ici. Il y avait des tas de fleurs différentes et même des plantes gigantesques. Le champs était parfaitement représentatif de la nature sauvage, lorsque la main de l'Homme ne l'a pas touchée depuis longtemps. Elle balaya les hautes herbes du centre de la paume et pouffa. Ça chatouillait.
Soudainement, elle entendit un bruit légèrement sourd accompagné de quelques sanglots. C'était Yumiko. Jill fronça les sourcils mais n'ajouta rien. Elle devait avoir ses propres problèmes pour agir ainsi et elle ne voulait pas s'en mêler. C'était juste la phrase qu'elle venait de prononcer qui l'intriguait beaucoup, mais ça la motivait à justement ne pas poser de questions.
En tout cas, les rues étaient plutôt mal entretenues. Ne parlons pas des routes. Tous les trois mètres, on pouvait apercevoir un nid de poule qui menaçait la prochaine voiture qui passerait dessus. Elle se demandait si les collectivités savaient que c'était dangereux de laisser une route dans un état pareil ? Il n'avait peut-être pas les moyens de payer les réparations, mais tout de même... Mettre du bitume et le lisser, il n'y a rien de bien compliqué ! Et en plus, si ça permettait de donner du travail à certains, pourquoi pas...
En attendant, sur les trottoirs, il suffisait juste de savoir où on mettait les pieds. Jill souriait à la vision de petites fleurs violettes qui se battaient afin de grandir dans quelques maigres fissures. Les plantes étaient certainement les plus belles et puissantes créations de la nature. Et l'Homme s'amusait à détruire ces merveilles. À cette pensée, Jill fit la moue. La déforestation et la surexploitation des ressources, c'était tout ce qu'il y avait de plus mauvais.
Sans crier gare, les trois jeunes filles arrivèrent au fameux endroit où Shi voulait les embarquer. Avec ce tableau qui s'offrait devant ses yeux, Jill ne pouvait que lui en être reconnaissante. Un champs de couleurs qui s'étend jusqu'à perte de vue, c'était bien mieux que la sortie des boîtes. Jill répondit à Shi par un pouce levé. Elle contempla à nouveau le paysage. Dommage qu'elle n'avait pas son matos à dessin, elle se serait fait certainement plaisir ici. Il y avait des tas de fleurs différentes et même des plantes gigantesques. Le champs était parfaitement représentatif de la nature sauvage, lorsque la main de l'Homme ne l'a pas touchée depuis longtemps. Elle balaya les hautes herbes du centre de la paume et pouffa. Ça chatouillait.
Soudainement, elle entendit un bruit légèrement sourd accompagné de quelques sanglots. C'était Yumiko. Jill fronça les sourcils mais n'ajouta rien. Elle devait avoir ses propres problèmes pour agir ainsi et elle ne voulait pas s'en mêler. C'était juste la phrase qu'elle venait de prononcer qui l'intriguait beaucoup, mais ça la motivait à justement ne pas poser de questions.
Re: On rencontre toujours un "mais" dans ce monde si imparfait [2e partie][PV Jill & Yumiko]
On rencontre toujours un "mais" dans ce monde si imparfait [2e partie]
Jill me leva le pouce pour me dire que c'était bon. Je lui sourit, puis me tournai vers Yumiko et vis que cette dernière tomber à genoux et se mettre à pleurer pendant qu'un "merci" franchi ses lèvres. Puis elle dit une phrase mystérieuse, dont le sens m'échappera probablement toujours... : - Tant de beauté cachée par tant de haine... C'est triste. Sans savoir pourquoi, je m'approchai d'elle, m'agenouillai près d'elle et l'entourai de mes bras. Je ne savais même pas pourquoi j'avais fait ça. Sûrement parce que, à ce moment là, j'avais compris ce qu'elle avait ressenti au plus profond d'elle-même car je l'avais déjà ressentis moi-même. - J... Je comprends c... ce que t... tu ressens... je lui dit. Des souvenirs, des émotions et des sentiments enfouis refirent surface avant de disparaitre rapidement. Ils étaient très étranges. Très négatifs. Mais... peut-être qu'un jour je saurai à quoi ils correspondent... Toujours est-il que je ne savais pas ce qui m'avait pris de faire ça... |
Re: On rencontre toujours un "mais" dans ce monde si imparfait [2e partie][PV Jill & Yumiko]
J'entendis des pas s'approcher de moi. Ce devait être une des deux jeunes filles qui m'accompagnaient, vu que nous étions seule dans ce paysages magnifique. Ce qui me surpris ce fut de sentir deux bras m'enlacer doucement. Je n'osai plus bouger, ni faire le moindre mouvement. Pour quelle raison... le comportement qu'on avait à mon égard était-il si différent qu'auparavant? Etait-ce simplement ce lieu qui faisait toute la différence? Etait-ce parce qu'ici tout le monde avait un passé difficile, un pouvoir et des mentalités qui se rejoignent? Oui, c'était forcément ça. Mon idée se confirma lorsque Shi-chan, qui m'enlaçait toujours, me dit :
- J... Je comprends c... ce que t... tu ressens...
Je souris et posai une main douce sur le bras de mon amie. Si elle savait ce que je ressentais, c'est que, certainement, elle avait vu cette beauté que la haine avait cachée à nos yeux pendant très longtemps. Cette haine créée par des personnes plus ou moins proches de nous. Des personnes qui pensent des choses différentes selon ce qu'elles ont vécues, ce qu'elles ont vu, ce qu'elles pensent. Nous étions tous différents. Pourtant, rien qu'en nous regardant toutes les trois, malgré nos différences nous étions pareilles.
Je me détachai de Shi-chan en lui souriant et me relevai pour ensuite l'aider à faire de même. Puis, je me tournai vers Jill-chan pour lui sourire aussi.
- J-je suis désolée des tracas que j'ai pu occasionner, m'excusai-je auprès d'elles, m-mais je vais mieux maintenant.
- J... Je comprends c... ce que t... tu ressens...
Je souris et posai une main douce sur le bras de mon amie. Si elle savait ce que je ressentais, c'est que, certainement, elle avait vu cette beauté que la haine avait cachée à nos yeux pendant très longtemps. Cette haine créée par des personnes plus ou moins proches de nous. Des personnes qui pensent des choses différentes selon ce qu'elles ont vécues, ce qu'elles ont vu, ce qu'elles pensent. Nous étions tous différents. Pourtant, rien qu'en nous regardant toutes les trois, malgré nos différences nous étions pareilles.
Je me détachai de Shi-chan en lui souriant et me relevai pour ensuite l'aider à faire de même. Puis, je me tournai vers Jill-chan pour lui sourire aussi.
- J-je suis désolée des tracas que j'ai pu occasionner, m'excusai-je auprès d'elles, m-mais je vais mieux maintenant.
Re: On rencontre toujours un "mais" dans ce monde si imparfait [2e partie][PV Jill & Yumiko]
dans ce monde si imparfait.
Le geste que fit Shi envers Yumiko amadoua Jill. Elle trouvait ça plutôt touchant, une personne qui en réconfortait une autre. Personne n'avait fait quelque chose de similaire lorsqu'elle en avait eu besoin. Non. Tout le monde était partis, l'avaient laissée. Personne n'avait eu ne serait-ce qu'un peu de compassion pour elle lorsqu'elle errait dans le lycée avec comme seule compagnie ses bouquins de cours. Les filles la regardaient à peine, préféraient l'ignorer. Les garçons venaient juste pour essayer de tirer son numéro, pour la draguer, se trouver un trophée. Jamais par sympathie. Elle ne connaissait plus la gentillesse. En arrivant à Tsuki, elle a connu quelques exceptions. Ça lui a fait du bien. Au final, changer d'air se révélait être plutôt bon.
Jill resta silencieuse et cessa de les contempler, pour ne pas gâcher leur petit moment. Elle aurait adoré rencontrer quelqu'un qui sache ce qu'elle ressentait également. Au final, elle s'avérait plutôt contente de voir que les gens ne comprenaient pas pourquoi elle a choisit de se mettre en retrait. Cela signifiait qu'ils n'avaient pas vécu ce qu'elle avait subit. Donc c'était plutôt positif, non ? Elle n'allait pas se montrer hypocrite. Elle souhaitait que quelqu'un dans ce monde vive les mêmes choses qu'elle pour qu'elle puisse enfin connaître quelqu'un qui pourrait partager ses mêmes sentiments. Elle avait du mal à passer outre ces histoires juste parce qu'elle pouvait en discuter avec personne.
Après s'être relevées, Yumiko s'excusa auprès de Shi et de Jill. La blonde secoua la tête, lui assurant à travers ce mouvement qu'il n'y avait rien de grave et il n'y avait pas de quoi s'excuser.
Jill resta silencieuse et cessa de les contempler, pour ne pas gâcher leur petit moment. Elle aurait adoré rencontrer quelqu'un qui sache ce qu'elle ressentait également. Au final, elle s'avérait plutôt contente de voir que les gens ne comprenaient pas pourquoi elle a choisit de se mettre en retrait. Cela signifiait qu'ils n'avaient pas vécu ce qu'elle avait subit. Donc c'était plutôt positif, non ? Elle n'allait pas se montrer hypocrite. Elle souhaitait que quelqu'un dans ce monde vive les mêmes choses qu'elle pour qu'elle puisse enfin connaître quelqu'un qui pourrait partager ses mêmes sentiments. Elle avait du mal à passer outre ces histoires juste parce qu'elle pouvait en discuter avec personne.
Après s'être relevées, Yumiko s'excusa auprès de Shi et de Jill. La blonde secoua la tête, lui assurant à travers ce mouvement qu'il n'y avait rien de grave et il n'y avait pas de quoi s'excuser.
Re: On rencontre toujours un "mais" dans ce monde si imparfait [2e partie][PV Jill & Yumiko]
On rencontre toujours un "mais" dans ce monde si imparfait
Yumiko se releva et m'aida à en faire de même, avant de se tourner vers Jill et de s'excuser : - J-je suis désolée des tracas que j'ai pu occasionner, m-mais je vais mieux maintenant. - C... Ce n'est rien... je lui répondis, un peu gênée par ce que je venais de faire. Je m('éloignai un peu d'elle pour entrer un peu plus dans le champs. Je caressai les fleurs avec la paume de ma main (ou plutôt celles qui étaient à ma hauteur) et en cueilli une ou deux. Je marchai encore un peu puis finis par me laisser tomber pour m'allonger par terre. le choc fut un peu rude, mais je ne m'en plain pas. Je regardai le ciel, ma fleur à la main, sur ma joue. Des souvenirs et émotions revinrent. Une petite fille brune, une fleur rouge à la main, courrai au milieu de ce qui devait être un pré. Elle avait des cheveux bruns rattachés en queue-de-cheval et avait les yeux rouges. Elle portait une mignonne robe orange et un gilet blanc. Elle portait des sandales noires. Deux adultes la poursuivait, un homme et une femme. L'homme était plus proche de la fillette que la femme. L'homme était plutôt grand, avec des cheveux noirs. Il avait des yeux noisettes et un nez fin. Il était musclé et portait un T-shirt manche courte, un bermuda et des chaussures de sport. La femme, elle avait de longs cheveux bruns et les yeux rouges. Elle était fine, quoique un peu maigre, et portait un gilet jaune paille et une jupe mauve descendant jusqu'à en-dessous des genoux. Elle portait des sandales noires. Il lui arrivai de s'arrêter pour tousser, ce qui faisait penser qu'elle était malade ou qu'elle était fragile de naissance, dans le sens où sa santé n'était pas vraiment au top. Dans ce cas, l'homme s'arrêtait et lui demandai si ça allait. La femme répondait toujours par le positif, mais on voyait qu'elle n'allait pas vraiment bien... Quand à la fillette, elle continuait de courir. Les adultes étaient alors obligés de reprendre leur course pour ne pas la perdre. Tout les trois semblaient s'amuser, à en croire les éclats de rires et les visages souriants. Mais aucun ne se souciait ou ne se doutait du sombre avenir qui les attendaient, surtout celui de l'enfant... Je sortis de mais souvenirs doucement. Étrangement, ce souvenir n'avait pas disparu de ma mémoire... Je me rendit compte que j'étais entrée en transe pendant que mes souvenirs refaisaient surface. |
Dernière édition par Shi le Mer 10 Juin 2015, 14:25, édité 1 fois
Re: On rencontre toujours un "mais" dans ce monde si imparfait [2e partie][PV Jill & Yumiko]
- C... Ce n'est rien.. me répondit Shi-chan.
Et, alors que Jill-chan restait silencieuse, mon amie s'avança plus dans le champs avant de s'y allonger. Quant à moi, je préférais le regarder sans ternir le tableau qu'il nous offrait. Ne sachant pas comment prendre ma place dans la vie, ni comment interpréter le traitement que m'avaient réservé mes parents, je n'arrivais pas à savoir qui j'étais, au fond. Malgré ce que me disaient tous mes amis, peut-être étais-je réellement maudite. Peut-être que j'étais quelqu'un qui ne méritait pas de vivre dans le bonheur. Mais cela, seul le temps était capable de me le dire. En attendant, j'étais là, dans ce champs, en compagnie de deux jeunes fille adorables.
Les oiseaux chantaient une douce mélodies. Je n'était pas prête de me lasser de les entendre. Ni même de les écouter. Mais je n'avais pas encore réellement discuté avec Jill-chan et j'avais peur que notre relation soit ternie par le silence qui s'était installée entre nous. Je lui dis donc en souriant :
- Depuis que mon pouvoir de guérison a été découvert, écouter chanter les oiseaux a toujours été un passe-temps. Leur mélodie m'a toujours semblé envoûtante. Mais, dans ce décors, peut-être plus que dans la forêt, ces chants sont comme une hymne à la liberté et à la beauté.
Un vent léger commença à souffler. Il fit ainsi danser les fleurs et autres herbes. J'avais l'impression qu'on nous souhaitait la bienvenue. Shi-chan, quant à elle, ne bougeait plus depuis quelques instants. Certainement profitait-elle du calme que nous offrait ce lieu apaisant. Je n'était pas très inquiète. Dans un tel lieu, rien ne pouvait nous arriver, n'est-ce pas?
Et, alors que Jill-chan restait silencieuse, mon amie s'avança plus dans le champs avant de s'y allonger. Quant à moi, je préférais le regarder sans ternir le tableau qu'il nous offrait. Ne sachant pas comment prendre ma place dans la vie, ni comment interpréter le traitement que m'avaient réservé mes parents, je n'arrivais pas à savoir qui j'étais, au fond. Malgré ce que me disaient tous mes amis, peut-être étais-je réellement maudite. Peut-être que j'étais quelqu'un qui ne méritait pas de vivre dans le bonheur. Mais cela, seul le temps était capable de me le dire. En attendant, j'étais là, dans ce champs, en compagnie de deux jeunes fille adorables.
Les oiseaux chantaient une douce mélodies. Je n'était pas prête de me lasser de les entendre. Ni même de les écouter. Mais je n'avais pas encore réellement discuté avec Jill-chan et j'avais peur que notre relation soit ternie par le silence qui s'était installée entre nous. Je lui dis donc en souriant :
- Depuis que mon pouvoir de guérison a été découvert, écouter chanter les oiseaux a toujours été un passe-temps. Leur mélodie m'a toujours semblé envoûtante. Mais, dans ce décors, peut-être plus que dans la forêt, ces chants sont comme une hymne à la liberté et à la beauté.
Un vent léger commença à souffler. Il fit ainsi danser les fleurs et autres herbes. J'avais l'impression qu'on nous souhaitait la bienvenue. Shi-chan, quant à elle, ne bougeait plus depuis quelques instants. Certainement profitait-elle du calme que nous offrait ce lieu apaisant. Je n'était pas très inquiète. Dans un tel lieu, rien ne pouvait nous arriver, n'est-ce pas?
Re: On rencontre toujours un "mais" dans ce monde si imparfait [2e partie][PV Jill & Yumiko]
dans ce monde si imparfait.
Les yeux fermés, sa paume caressant le sommet des plantes, Jill se délecta de ce moment. La brise lui caressait les cils, valsait dans ses cheveux. C'était silencieux. Elle appréciait beaucoup le calme. C'était reposant. On pouvait entendre quelques oiseaux chanter par-ci, par-là. Comment cela se faisait-il qu'elle ne soit jamais venue ici ? La simple et unique raison était, que Jill était loin d'être une aventurière. Rares étaient les fois où elle mettait son nez en dehors du territoire académique. Cependant, maintenant qu'elle connaissait l'existence de ces champs, elle se promit d'y retourner un jour. Peut-être accompagnée. Pourquoi pas de Elliot, après tout ? Jill était sûre qu'il adorerait l'ambiance apaisante de ce tableau. Ils n'étaient pas encore proches, ni même amis, néanmoins, ça ne l'empêchait pas de vouloir le rencontrer à nouveau. Prévoir quelque chose, pourquoi pas.
C'était paisible. Jill s'amusait avec quelques plantes qui lui chatouillaient les hanches. C'était impressionnant. Certaines étaient tellement grandes, qu'elle avait l'impression qu'elle allaient la dépasser. Déjà qu'elle se sentait petite, là où elle se trouvait, le terme minuscule serait plus correct. Elle se voyait comme une fourmi dans une forêt. C'était peut-être exagéré, mais c'était l'impression qu'elle avait. Au final, ça l'amusait beaucoup. La vélane avait l'attention de sa nouvelle connaissance, Yumiko. Elle se dessina un petit sourire sur le visage, avant que celle-ci lui adressa la parole.
Les yeux de Jill devinrent ronds comme des soucoupes. Venait-elle de se confier à elle, juste à l'instant ? Ne sachant trop quoi dire, elle se contenta de hocher la tête. Elle était très heureuse à ce moment précis pour être capable de sortir le moindre mot. Elle se tortillait les doigts, embarrassée. Elle ne se rappelait plus de la dernière fois, où quelqu'un lui avait ouvert son cœur. Il y avait Elliot, encore, mais c'était différent. Elle pensait surtout à la gente féminine. Les filles l'avaient toujours mise de côté. Trop jolie, attirait beaucoup trop l'attention des garçons. Elles ne connaissaient l'existence de son pouvoir. Jill hésitait à lui en parler. Si Yumiko avait fait l'effort de lui parler, pourquoi ne pouvait-elle faire la même chose ? Ça instaurerait un climat de confiance et puis, ça pourrait faire d'elle sa nouvelle amie.
Mais, que penseraient Shi et Yumiko, si elle leur en parlait ? Après tout, son pouvoir était on ne peut plus honteux... Posséder une aura qui attire tous les hommes, sans exceptions. Se transformer en une espèce de Hulk lorsque la colère dépasse la raison. Ne pas réussir à contrôler son pouvoir. Devoir vivre avec ça. Esquiver les mains baladeuses de certains garçons qui passent dans la rue. Courir pour échapper à des esprits tordus. Elle inspira profondément et communiqua de façon assez forte pour que ses deux accompagnatrices l'entendent.
- Lorsque mon pouvoir a commencé à se développer, devenir plus fort, il a commencé à mettre ma vie en danger. J'exagère peut-être un peu...
C'était plus dur que ce qu'elle pensait. Elle n'avait jamais parlé de son pouvoir à quelqu'un. Elle en avait tellement honte.
- Si vous avez lu les livres Harry Potter, vous allez certainement comprendre... Si je devais être un personnage de ces bouquins, je serai appelée une « vélane ». Je trimballe avec moi, une espèce d'aura qui attire tous les hommes qui croisent mon chemin. À cause de ça, toutes les filles dans les établissements que j'ai fréquentés, me mettaient de côté. Elles ne supportaient pas l'idée que leurs béguins n'aient d'yeux que pour moi. Je n'avais rien demandé de tout ça. Ça m'a valut un déménagement de mon pays natal. Je pensais qu'après ça, je pouvais prendre un nouveau départ. Je me suis mise le doigt dans l’œil.
Elle s'arrêta quelques instants, un petit rire nerveux s'échappant de ses lèvres. Ce n'était pas évident de se rappeler tous ces souvenirs.
- La situation n'a pas changée. Ça a même presque empiré. Cet aura s'est développée. Lorsque je marchais dehors pour rentrer chez moi, il m'est arrivée de me faire poursuivre par des hommes dont les intentions n'étaient pas très... pures. Au lycée, on ne me respectait pas. On m'a forgée une réputation de fille souillée, qui adore se faire courtiser par n'importe quel garçon qu'elle rencontre. Afin d'éviter les problèmes, je me suis isolée. Les gens ont fini par m'oublier et c'était comme si j'avais cessé d'exister. Il arrivait parfois que quelques garçons venaient me demander d'être leur petite copine, mais ça s'arrêtait là. C'était mieux.
Elle s'arrêta pour respirer un peu.
- Puis, un soir, mes parents m'ont tendu une lettre. C'était pour entrer dans notre école. Pour moi, cet établissement, c'est un bol d'air frais. Ça me fait du bien. La mentalité est différente ici. C'est plutôt rassurant. Je me sens, pour une fois, comme à la maison.
Elle aurait voulu se cacher à cet instant précis. Pourquoi avait-elle tout déballé, comme ça, d'une seule traite ? Qui avait dit que ça les intéressait d'ailleurs ? Elle sentait la chaleur lui monter aux joues.
C'était paisible. Jill s'amusait avec quelques plantes qui lui chatouillaient les hanches. C'était impressionnant. Certaines étaient tellement grandes, qu'elle avait l'impression qu'elle allaient la dépasser. Déjà qu'elle se sentait petite, là où elle se trouvait, le terme minuscule serait plus correct. Elle se voyait comme une fourmi dans une forêt. C'était peut-être exagéré, mais c'était l'impression qu'elle avait. Au final, ça l'amusait beaucoup. La vélane avait l'attention de sa nouvelle connaissance, Yumiko. Elle se dessina un petit sourire sur le visage, avant que celle-ci lui adressa la parole.
Les yeux de Jill devinrent ronds comme des soucoupes. Venait-elle de se confier à elle, juste à l'instant ? Ne sachant trop quoi dire, elle se contenta de hocher la tête. Elle était très heureuse à ce moment précis pour être capable de sortir le moindre mot. Elle se tortillait les doigts, embarrassée. Elle ne se rappelait plus de la dernière fois, où quelqu'un lui avait ouvert son cœur. Il y avait Elliot, encore, mais c'était différent. Elle pensait surtout à la gente féminine. Les filles l'avaient toujours mise de côté. Trop jolie, attirait beaucoup trop l'attention des garçons. Elles ne connaissaient l'existence de son pouvoir. Jill hésitait à lui en parler. Si Yumiko avait fait l'effort de lui parler, pourquoi ne pouvait-elle faire la même chose ? Ça instaurerait un climat de confiance et puis, ça pourrait faire d'elle sa nouvelle amie.
Mais, que penseraient Shi et Yumiko, si elle leur en parlait ? Après tout, son pouvoir était on ne peut plus honteux... Posséder une aura qui attire tous les hommes, sans exceptions. Se transformer en une espèce de Hulk lorsque la colère dépasse la raison. Ne pas réussir à contrôler son pouvoir. Devoir vivre avec ça. Esquiver les mains baladeuses de certains garçons qui passent dans la rue. Courir pour échapper à des esprits tordus. Elle inspira profondément et communiqua de façon assez forte pour que ses deux accompagnatrices l'entendent.
- Lorsque mon pouvoir a commencé à se développer, devenir plus fort, il a commencé à mettre ma vie en danger. J'exagère peut-être un peu...
C'était plus dur que ce qu'elle pensait. Elle n'avait jamais parlé de son pouvoir à quelqu'un. Elle en avait tellement honte.
- Si vous avez lu les livres Harry Potter, vous allez certainement comprendre... Si je devais être un personnage de ces bouquins, je serai appelée une « vélane ». Je trimballe avec moi, une espèce d'aura qui attire tous les hommes qui croisent mon chemin. À cause de ça, toutes les filles dans les établissements que j'ai fréquentés, me mettaient de côté. Elles ne supportaient pas l'idée que leurs béguins n'aient d'yeux que pour moi. Je n'avais rien demandé de tout ça. Ça m'a valut un déménagement de mon pays natal. Je pensais qu'après ça, je pouvais prendre un nouveau départ. Je me suis mise le doigt dans l’œil.
Elle s'arrêta quelques instants, un petit rire nerveux s'échappant de ses lèvres. Ce n'était pas évident de se rappeler tous ces souvenirs.
- La situation n'a pas changée. Ça a même presque empiré. Cet aura s'est développée. Lorsque je marchais dehors pour rentrer chez moi, il m'est arrivée de me faire poursuivre par des hommes dont les intentions n'étaient pas très... pures. Au lycée, on ne me respectait pas. On m'a forgée une réputation de fille souillée, qui adore se faire courtiser par n'importe quel garçon qu'elle rencontre. Afin d'éviter les problèmes, je me suis isolée. Les gens ont fini par m'oublier et c'était comme si j'avais cessé d'exister. Il arrivait parfois que quelques garçons venaient me demander d'être leur petite copine, mais ça s'arrêtait là. C'était mieux.
Elle s'arrêta pour respirer un peu.
- Puis, un soir, mes parents m'ont tendu une lettre. C'était pour entrer dans notre école. Pour moi, cet établissement, c'est un bol d'air frais. Ça me fait du bien. La mentalité est différente ici. C'est plutôt rassurant. Je me sens, pour une fois, comme à la maison.
Elle aurait voulu se cacher à cet instant précis. Pourquoi avait-elle tout déballé, comme ça, d'une seule traite ? Qui avait dit que ça les intéressait d'ailleurs ? Elle sentait la chaleur lui monter aux joues.
Re: On rencontre toujours un "mais" dans ce monde si imparfait [2e partie][PV Jill & Yumiko]
On rencontre toujours un "mais" dans ce monde si imparfait
Je restai allongée, en regardant le ciel. Soudain j'entendis une voix : - Depuis que mon pouvoir de guérison a été découvert, écouter chanter les oiseaux a toujours été un passe-temps. Leur mélodie m'a toujours semblé envoûtante. Mais, dans ce décors, peut-être plus que dans la forêt, ces chants sont comme une hymne à la liberté et à la beauté. Je me relevai. Mes cheveux étaient emmêlés. Je détachai mes cheveux et mit l'élastique à mon poignet, tandis que le vent soufflait doucement, agitant mes cheveux. Jill pris la parole : - Lorsque mon pouvoir a commencé à se développer, devenir plus fort, il a commencé à mettre ma vie en danger. J'exagère peut-être un peu... Elle fit une pause et repris : - Si vous avez lu les livres Harry Potter, vous allez certainement comprendre... Si je devais être un personnage de ces bouquins, je serai appelée une « vélane ». Je trimballe avec moi, une espèce d'aura qui attire tous les hommes qui croisent mon chemin. À cause de ça, toutes les filles dans les établissements que j'ai fréquentés, me mettaient de côté. Elles ne supportaient pas l'idée que leurs béguins n'aient d'yeux que pour moi. Je n'avais rien demandé de tout ça. Ça m'a valut un déménagement de mon pays natal. Je pensais qu'après ça, je pouvais prendre un nouveau départ. Je me suis mise le doigt dans l’œil. Elle s'arrêta quelques instants et un rire nerveux lui échappa : - La situation n'a pas changée. Ça a même presque empiré. Cet aura s'est développée. Lorsque je marchais dehors pour rentrer chez moi, il m'est arrivée de me faire poursuivre par des hommes dont les intentions n'étaient pas très... pures. Au lycée, on ne me respectait pas. On m'a forgée une réputation de fille souillée, qui adore se faire courtiser par n'importe quel garçon qu'elle rencontre. Afin d'éviter les problèmes, je me suis isolée. Les gens ont fini par m'oublier et c'était comme si j'avais cessé d'exister. Il arrivait parfois que quelques garçons venaient me demander d'être leur petite copine, mais ça s'arrêtait là. C'était mieux. Elle s'arrêta pour respirer un peu avant de continuer : - Puis, un soir, mes parents m'ont tendu une lettre. C'était pour entrer dans notre école. Pour moi, cet établissement, c'est un bol d'air frais. Ça me fait du bien. La mentalité est différente ici. C'est plutôt rassurant. Je me sens, pour une fois, comme à la maison. Je ne savais pas trop si je devais parler de mon pouvoir. Et puis, si elles voulaient savoir, elles me le demanderai... |
Re: On rencontre toujours un "mais" dans ce monde si imparfait [2e partie][PV Jill & Yumiko]
Je ne sus pas si c'était parce que je m'étais confiée, mais Jill-chan prit la parole pour nous parler d'elle. Cela me permit de redécouvrir sa très jolie voix. Mais cette beauté n'éclaira pas ses paroles. Bien que je ne compris pas sa référence à un livre que je n'avais pas encore lu (il allait falloir que je le fasse!), je fus en mesure de prendre en compte sa détresse. Bien que ce fut d'une autre manière, elle aussi avait été seule. La solitude était quelque chose de pesant lorsqu'on connaissait la vie qu'on pouvait avoir aux côtés d'amis fidèles. Plus elle parlait, plus j'avais envie de pleurer pour elle. Je n'avais pas pitié. Je savais que je n'étais pas en mesure de changer son passé, ni même de guérir les blessures de son coeur. Pas avec mon pouvoir en tous cas. De plus, il m'avait semblé par expérience que les gestes étaient bien plus parlants que les mots. Alors, comme Shi-chan ne bougea pas, je m'approchai de la "vélane" et la pris dans mes bras. Elle était légèrement plus petite que moi, ce qui me donnais l'impression que je pouvais la protéger un peu en l'entourant de mes bras. Puis, je lui soufflai :
- Je pense que je comprends un peu la solitude que tu as pu ressentir. J'espère que, au sein de cette Académie, tu sauras trouver des personnes qui te seront proches. Enfin... je suis là, si jamais tu as besoin d'aide.
Puis, je me tournais vers Shi-chan, sans lâcher le jeune blonde. Elle avait détaché ses cheveux qui volaient dans le vent. Elle était jolie ainsi. Je déclarais en la regardant tout en souriant :
- Nous sommes amies, et des amies s'entraident.
- Je pense que je comprends un peu la solitude que tu as pu ressentir. J'espère que, au sein de cette Académie, tu sauras trouver des personnes qui te seront proches. Enfin... je suis là, si jamais tu as besoin d'aide.
Puis, je me tournais vers Shi-chan, sans lâcher le jeune blonde. Elle avait détaché ses cheveux qui volaient dans le vent. Elle était jolie ainsi. Je déclarais en la regardant tout en souriant :
- Nous sommes amies, et des amies s'entraident.
Re: On rencontre toujours un "mais" dans ce monde si imparfait [2e partie][PV Jill & Yumiko]
dans ce monde si imparfait.
Se confier à quelqu'un. Raconter son histoire. Jill fut surprise de son propre cran. Habituellement, elle aurait tût ses tourments et aurait laisser les choses s'évaporer comme elles viennent. On pouvait considérer ce moment comme une évolution dans la vie de la jeune fille. Tous ces individus au sein de l'Académie lui semblaient être des personnes de confiance et aptes à comprendre ce qu'elle ressentait. Lorsque nous sommes des êtres considérés comme différents, il était facile d'être poussé dans un monde à part, à l'écart des autres.
Deux bras chaleureux entourèrent les épaules frêles de Jill. Ce geste l'avait tellement étonnée de la part de Yumiko qu'elle retint un sursaut. Les paroles réconfortantes venant de sa naissance amitié la rassura plus que ce qu'elle aurait pu penser. Elle ne savait quoi répondre face à la démarche de sa camarade. A ses mots doux, elle rétorqua par une gesticulation de la tête, montrant qu'elle avait comprit.
Au final, elle ne regretta pas de s'être levée ce matin. Elle se tourna en direction de Shi, qui avait laissé ses longs cheveux chocolat voltiger dans les airs. Ils brillaient d'un éclat doré. C'était joli.
Jill sourit de plus belle lorsque Yumiko clama qu'elles étaient amies et qu'elles s'entraideraient quoi qu'il arrive. Elle se sentait enfin appréciée et intégrée quelque part. C'était un sentiment qu'elle n'avait pas ressenti depuis si longtemps. Ça lui faisait du bien ainsi que la soulageait. Elle pouvait enfin vivre une vie d'adolescente normale, avec des amis, des études et des passions. Elle cessera enfin de vivre dans la solitude et dans le soucis de se cacher du regard des autres. Maintenant qu'elle savait qu'il existait des personnes avec qui elle pouvait partager ses joies et ses peines, elle n'allait plus se priver.
Deux bras chaleureux entourèrent les épaules frêles de Jill. Ce geste l'avait tellement étonnée de la part de Yumiko qu'elle retint un sursaut. Les paroles réconfortantes venant de sa naissance amitié la rassura plus que ce qu'elle aurait pu penser. Elle ne savait quoi répondre face à la démarche de sa camarade. A ses mots doux, elle rétorqua par une gesticulation de la tête, montrant qu'elle avait comprit.
Au final, elle ne regretta pas de s'être levée ce matin. Elle se tourna en direction de Shi, qui avait laissé ses longs cheveux chocolat voltiger dans les airs. Ils brillaient d'un éclat doré. C'était joli.
Jill sourit de plus belle lorsque Yumiko clama qu'elles étaient amies et qu'elles s'entraideraient quoi qu'il arrive. Elle se sentait enfin appréciée et intégrée quelque part. C'était un sentiment qu'elle n'avait pas ressenti depuis si longtemps. Ça lui faisait du bien ainsi que la soulageait. Elle pouvait enfin vivre une vie d'adolescente normale, avec des amis, des études et des passions. Elle cessera enfin de vivre dans la solitude et dans le soucis de se cacher du regard des autres. Maintenant qu'elle savait qu'il existait des personnes avec qui elle pouvait partager ses joies et ses peines, elle n'allait plus se priver.
Re: On rencontre toujours un "mais" dans ce monde si imparfait [2e partie][PV Jill & Yumiko]
On rencontre toujours un "mais" dans ce monde si imparfait
Lorsque Jill eu fini de raconter son histoire, Yumiko l'entoura de ses bras et dit : - Je pense que je comprends un peu la solitude que tu as pu ressentir. J'espère que, au sein de cette Académie, tu sauras trouver des personnes qui te seront proches. Enfin... je suis là, si jamais tu as besoin d'aide. Je souris en voyant cela. Dire que, quelques minutes auparavant, c'était moi qui avait entouré Yumiko de mes bras... - Nous sommes amies, et des amies s'entraident, dit Yumiko, mais je ne savait pas à l'intention de qui. Je les regardait toutes les deux. Elles avaient pris la peine de confier leurs soucis lié à leur pouvoirs, à moi de raconter les miens... Sauf que, voilà, je ne savait pas quoi raconter... - Mmmh... en fait.... j... je ne peux pas v... vous racontez g... grand-chose s... sur moi, j.... je suis... Le dernier mot resta coincé dans ma gorge. Je ne savais pas si je devait leur dire... Puis je me repris en inspirant un bon coup : - J... Je suis amnésique. C'était à la troisième et à la quatrième personne que je confiait ceci. D'habitude, je me taisait sur ce genre de choses... |
Re: On rencontre toujours un "mais" dans ce monde si imparfait [2e partie][PV Jill & Yumiko]
Lorsque Shi-chan nous apprit qu'elle était amnésique, donc, si je me souvenais bien, qu'elle ne se rappelait rien de son passé, je ne sus quoi faire. Que lui dire, alors que j'aurais bien voulu ne pas me souvenir de mon passé? Que lui dire alors que je ne savais pas comment elle vivait son amnésie? Je n'arrivais pas à savoir si elle était triste, en colère, embêtée... Telle qu'elle était, elle ne paraissait pas différente des dernières fois que je l'avais vue.
Comme je n'arrivais pas à démêler ses sentiments, et les miens par la même occasion, par rapport à ce qu'elle venait de nous dire, je lui répondis simplement :
- Ce n'est pas grave. Et ne t'en fais pas, si ton passé, lorsque tu retrouveras la mémoire, est douloureux, je serais là pour t'aider à le surmonter.
Je lui souris sincèrement avant de me tourner vers Jill-chan et lui sourire aussi. Après cela, je m'enfonçai plus dans le champs fleuri. L'idée de cueillir des fleurs dans le but de faire un bouquet ou une couronne ne me vint pas. Je préférais les regarder comme lorsque je me trouvais dans ma cellule. Je les trouvais beaucoup plus jolies vives et libres. De plus, lorsqu'on les cueillait, elles mourraient très vite. Bizarrement, le jour où je m'en étais rendu compte j'avais pleuré pendant des heures. C'était comme si j'avais tué une amie. Peut-être avais-je réagis ainsi parce que je ne savais pas, à l'époque, ce que signifiait avoir un ami.
Comme je n'arrivais pas à démêler ses sentiments, et les miens par la même occasion, par rapport à ce qu'elle venait de nous dire, je lui répondis simplement :
- Ce n'est pas grave. Et ne t'en fais pas, si ton passé, lorsque tu retrouveras la mémoire, est douloureux, je serais là pour t'aider à le surmonter.
Je lui souris sincèrement avant de me tourner vers Jill-chan et lui sourire aussi. Après cela, je m'enfonçai plus dans le champs fleuri. L'idée de cueillir des fleurs dans le but de faire un bouquet ou une couronne ne me vint pas. Je préférais les regarder comme lorsque je me trouvais dans ma cellule. Je les trouvais beaucoup plus jolies vives et libres. De plus, lorsqu'on les cueillait, elles mourraient très vite. Bizarrement, le jour où je m'en étais rendu compte j'avais pleuré pendant des heures. C'était comme si j'avais tué une amie. Peut-être avais-je réagis ainsi parce que je ne savais pas, à l'époque, ce que signifiait avoir un ami.
Re: On rencontre toujours un "mais" dans ce monde si imparfait [2e partie][PV Jill & Yumiko]
dans ce monde si imparfait.
L'annonce de Shi cloua Jill sur place. Si elle s'attendait à ça... Une moue désolée s'afficha sur la figure de la blonde qui, ne savait trop quoi lui répondre. Elle ne pouvait pas se mettre dans ses chaussettes, les mots ne souhaitaient pas venir. Comment la soulager de ce fardeau ? Lui assurer qu'un jour, elle retrouvera la mémoire ?
Yumiko s'exprima avant qu'elle n'ait pu ajouter quoi que ce soit. Elle avait fait un bon résumé des seules choses qui étaient possibles d'être dictées. Jill avait une mémoire qui était presque parfaite. Les moindres petits événements, malgré qu'ils datent de plusieurs années, elle saurait les retranscrire en détail. Le seul défaut, c'est qu'elle était plutôt sélective, sa faculté à se rappeler. Ce qui n'était pas important, elle pouvait l'oublier la seconde qui suit. Quand il s'agissait de quelque chose de plus important, plus marquant, ça la poursuivait toute sa vie.
Seulement, les problèmes de Shi n'étaient en aucuns cas liés avec ses oublis d’éléments dérisoires. Elle se demandait comment elle vivait avec ça ? Ça ne devait pas être facile, forcément. Elle se retint de lui poser la question, de peur de paraître indiscrète. Cette révélation a dû être difficilement avouable pour Shi, autant que Jill et ses histoires. Alors, elle ne souhaitait pas la brusquer.
La terre salissait les chaussures de la vélane, la poussière se soulevant à chaque pas. Certaines parcelles étaient épargnées par les mauvaises herbes. Les fleurs, quant à elle, dansaient toutes ensembles et berçaient les narines par leurs parfums envoûtants. Elle reviendra ici. Avec un carnet à la main.
Yumiko s'exprima avant qu'elle n'ait pu ajouter quoi que ce soit. Elle avait fait un bon résumé des seules choses qui étaient possibles d'être dictées. Jill avait une mémoire qui était presque parfaite. Les moindres petits événements, malgré qu'ils datent de plusieurs années, elle saurait les retranscrire en détail. Le seul défaut, c'est qu'elle était plutôt sélective, sa faculté à se rappeler. Ce qui n'était pas important, elle pouvait l'oublier la seconde qui suit. Quand il s'agissait de quelque chose de plus important, plus marquant, ça la poursuivait toute sa vie.
Seulement, les problèmes de Shi n'étaient en aucuns cas liés avec ses oublis d’éléments dérisoires. Elle se demandait comment elle vivait avec ça ? Ça ne devait pas être facile, forcément. Elle se retint de lui poser la question, de peur de paraître indiscrète. Cette révélation a dû être difficilement avouable pour Shi, autant que Jill et ses histoires. Alors, elle ne souhaitait pas la brusquer.
La terre salissait les chaussures de la vélane, la poussière se soulevant à chaque pas. Certaines parcelles étaient épargnées par les mauvaises herbes. Les fleurs, quant à elle, dansaient toutes ensembles et berçaient les narines par leurs parfums envoûtants. Elle reviendra ici. Avec un carnet à la main.
Re: On rencontre toujours un "mais" dans ce monde si imparfait [2e partie][PV Jill & Yumiko]
On rencontre toujours un "mais" dans ce onde si imparfait
- Ce n'est pas grave. Et ne t'en fais pas, si ton passé, lorsque tu retrouveras la mémoire, est douloureux, je serais là pour t'aider à le surmonter, me dit Yumiko en souriant avant de sourire à Jill. - M... Merci... je lui répondit. Yumiko s'enfonça dans le champs, tandis que Jill restai sur place. Je m'assis dans l'herbe. Elle paraissait plus haute qu'elle ne l'était en réalité. Je touchai les fleurs en les remuant dans tout les sens. Sans les cueillir, j'en assemblai plusieurs pour en faire des bouquets, et ce pendant cinq bonnes minutes. Je fini par m'allonger dans l'herbe en laissant le soleil me baigner de sa lumière, tout en pensant à quoi aurait pu ressembler mon passé. Étais-je heureuse ? Qui était mes parents ? Était-ils encore en vie ? Et surtout, pourquoi avais-je tout oublié ? Je laissai ces questions probablement sans réponses pour me laisser entraîner par le chant de la nature. |
Re: On rencontre toujours un "mais" dans ce monde si imparfait [2e partie][PV Jill & Yumiko]
Je n'avais pas de montre. Mes parents ne m'en avait pas offert. Pourquoi l'aurait-ils fait pour un monstre tel que moi? Et je n'avais pas appris à lire l'heure. C'était grâce au soleil que j'avais appris à repérer les moments importants de la journée, en gros. Et, à ce moment là, mon ventre commençait à me faire sentir la sensation de faim. Il devait être midi, voire plus. Je n'avais pas de quoi manger, ni même en acheter. Après tout, je n'avais pas du tout prévu d'être là au départ. Il fallait donc que je retourne à l'Académie pour au moins prendre mon portefeuille. Il y avait juste un problème. Je ne savais pas comment rentrer... Et je ne me sentais pas encore prête à retraverser la ville.
Je ne savais pas si les deux filles avaient faim. En tous les cas, elles semblaient être bien ici. Moi aussi j'étais bien. Mais pas au point de mourir de faim au milieu des fleurs. J'avais encore tant de choses à apprendre, à découvrir...
- Je ne sais pas vous, mais je commence à avoir faim. Ça vous dit de rentrer pour manger quelque chose?
En me retournant, je vis Shi-chan en train de faire de jolis bouquets sans cueillir les fleurs. Comment arrivait-elle à faire ça? Les fleurs n'avaient-elles pas mal? Quant à Jill-chan, elle semblait observer le paysage. Voulait-elle l'imprimer dans son esprit? Ou avait-elle une autre idée en tête? Personnellement, je n'étais pas certaine de retourner là. Rien que l'idée de traverser à nouveau la ville était dissuasive. Être au milieu de beaucoup de personnes était une épreuve, peu importe le nombre de fois que je m'essayais à l'exercice.
Je ne savais pas si les deux filles avaient faim. En tous les cas, elles semblaient être bien ici. Moi aussi j'étais bien. Mais pas au point de mourir de faim au milieu des fleurs. J'avais encore tant de choses à apprendre, à découvrir...
- Je ne sais pas vous, mais je commence à avoir faim. Ça vous dit de rentrer pour manger quelque chose?
En me retournant, je vis Shi-chan en train de faire de jolis bouquets sans cueillir les fleurs. Comment arrivait-elle à faire ça? Les fleurs n'avaient-elles pas mal? Quant à Jill-chan, elle semblait observer le paysage. Voulait-elle l'imprimer dans son esprit? Ou avait-elle une autre idée en tête? Personnellement, je n'étais pas certaine de retourner là. Rien que l'idée de traverser à nouveau la ville était dissuasive. Être au milieu de beaucoup de personnes était une épreuve, peu importe le nombre de fois que je m'essayais à l'exercice.
Re: On rencontre toujours un "mais" dans ce monde si imparfait [2e partie][PV Jill & Yumiko]
dans ce monde si imparfait.
Le silence s'était trouvé une place dans ce délicieux tableau offert par la nature. Chacune en profitait à sa façon : l'une jouait avec les fleurs avant de s'allonger sur un lit d'herbe, une autre caressait l'horizon de ses yeux. Jill, quant à elle, essayait de relativiser. Elle ne s'était toujours pas remise de ses émotions après autant de révélations. Il eut fallut qu'elle se mette à nue ainsi, devant des filles qu'elle connaît ni d'Adam, ni d'Ève. Son problème était là, elle se livrait facilement. Un jour, ça lui retombera dessus. Ces filles étaient dignes de confiance, cela se voyait dans leur regard. Elles ont également vécu des choses peu évidentes, elles ne seront donc pas du genre à s'amuser du malheur des autres. Malheureusement, ce n'était pas le cas de tout le monde.
Contrairement à ce que pouvait faire croire le lieu où elles séjournaient, le monde n'était pas aussi beau, aussi pur. Tout n'était que tromperie et mensonge. Peut-être que sous ces jolies fleurs se cachait un marécage, prêt à les engloutir en l'espace de quelques secondes et leur enlever tout ce qu'elles ont. C'était l'image parfaite qu'elle se faisait des humains. Ils n'étaient pas tous les mêmes, néanmoins, rares étaient ceux qui ont réussi à lui faire changer d'avis. Elle a beau essayer de faire des efforts, de balayer toute cette négativité enfouie en elle, cette noirceur revient toujours à la surface.
Un grondement étrange la tira de ses tourments. Jill chercha la source du bruit lorsque Yumiko avoua avoir faim. L'adolescente poussa un soupir de soulagement. Depuis qu'elle avait apprit l'existence de pouvoirs étranges, elle s'était toujours demandée s'il existait également des monstres ou autres créatures magiques. Quand les gargouillements avaient retentit, elle avait cru à un Béhémot prêt à se ruer sur elles.
- On peut aller se chercher quelque chose à manger. Jill sortit son téléphone, caché dans sa poche. De toute façon, il est presque midi. C'est l'heure !
Contrairement à ce que pouvait faire croire le lieu où elles séjournaient, le monde n'était pas aussi beau, aussi pur. Tout n'était que tromperie et mensonge. Peut-être que sous ces jolies fleurs se cachait un marécage, prêt à les engloutir en l'espace de quelques secondes et leur enlever tout ce qu'elles ont. C'était l'image parfaite qu'elle se faisait des humains. Ils n'étaient pas tous les mêmes, néanmoins, rares étaient ceux qui ont réussi à lui faire changer d'avis. Elle a beau essayer de faire des efforts, de balayer toute cette négativité enfouie en elle, cette noirceur revient toujours à la surface.
Un grondement étrange la tira de ses tourments. Jill chercha la source du bruit lorsque Yumiko avoua avoir faim. L'adolescente poussa un soupir de soulagement. Depuis qu'elle avait apprit l'existence de pouvoirs étranges, elle s'était toujours demandée s'il existait également des monstres ou autres créatures magiques. Quand les gargouillements avaient retentit, elle avait cru à un Béhémot prêt à se ruer sur elles.
- On peut aller se chercher quelque chose à manger. Jill sortit son téléphone, caché dans sa poche. De toute façon, il est presque midi. C'est l'heure !
Re: On rencontre toujours un "mais" dans ce monde si imparfait [2e partie][PV Jill & Yumiko]
On rencontre toujours un "mais" dans ce monde imparfait [2e partie]
J'étais en train de m'amuser à tenter différents combinaisons de couleurs et associations de fleur lorsqu'un grondement bizarre se fit entendre. Je tournai la tête dans tout les sens pour tenter de savoir d'où venait ce bruit quand Yumiko déclara : - Je ne sais pas vous, mais je commence à avoir faim. Ça vous dit de rentrer pour manger quelque chose ? C'était donc le ventre de Yumiko qui criait famine... Un autre gargouillement retentit, mais cette fois, c'était de moi qu'il venait. Je rougis, un peu gênée. Jill sortit un téléphone portable de sa poche en déclarant : - On peut aller se chercher quelque chose à manger. De toute façon, il est presque midi. C'est l'heure ! J'aurai bien voulu leur conseiller quelques adresses, mais je n'était pas ici depuis assez longtemps... Et puis, je sortait très rarement de l'académie, je n'aimais pas vraiment la foule... Je me relevai, m'approchai d'elles et leur dit : - B... Bonne idée ! On... On y vas ensemble ? Question bête, je pense... mais on ne sait jamais. |
Re: On rencontre toujours un "mais" dans ce monde si imparfait [2e partie][PV Jill & Yumiko]
Malgré ma faim, je savais que déjeuner serait encore une épreuve. La plupart des restaurants étaient comme le réfectoire : pleins de monde! Surtout à cette heure-là, me semblait-il. De plus, l'idée de retourner dans les rues n'était pas vraiment de celles qui me faisaient sauter de joie. D'un autre côté, je ne voulais pas les décevoir, et encore moins rester affamée jusqu'à ad vitam aeternam.
Ce fut Jill-chan qui réagit la première :
- On peut aller se chercher quelque chose à manger. De toute façon, il est presque midi. C'est l'heure !
J'étais gênée : je n'avais pas pris le temps d'emporter ni mon téléphone, ni mon portefeuille. Je n'avais même pas prévu d'aller en ville initialement. Mais mon problème consistait à l'avouer. J'avais peur de ce qu'elles penseraient de moi si je leur disais...
Tous les jours, je voyais la plupart des gens avec leur téléphone à la main. De mon côté, je l'oubliais très souvent car je n'avais pas l'habitude de ce genre d'appareils. Pour mon portefeuille, son absence me semblait moins délicat quoi qu'un peu gênant. Je ne voulais pas leur demander de payer pour moi. Mais je ne voulais pas arriver devant un magasin sans sou en poche. Que faire?
- B... Bonne idée ! On... On y vas ensemble ?
Les accompagner ne me dérangeais pas. Mais ça ne réglait pas mon soucis. Et l'appréhension de ce qu'on allait croiser en ville n'arrangeait pas les choses. Je me mordis la lèvre inférieure en réfléchissant à la meilleure attitude à adopter.
Je ne m'étais jamais réellement trouvée dans une telle situation. De plus, mon passé ne m'aidait nullement justement parce qu'il m'avait privée de toute relation humaine. Que faire?
- Je...
Je détournais le regard sur le côté, le nez pointant vers le sol. De ma main gauche, je tenais mon bras droit pour l'empêcher de trembler. Je pris une grande inspiration, puis me lançai, timidement :
- Je n'ai pas quoi payer...
Ce fut Jill-chan qui réagit la première :
- On peut aller se chercher quelque chose à manger. De toute façon, il est presque midi. C'est l'heure !
J'étais gênée : je n'avais pas pris le temps d'emporter ni mon téléphone, ni mon portefeuille. Je n'avais même pas prévu d'aller en ville initialement. Mais mon problème consistait à l'avouer. J'avais peur de ce qu'elles penseraient de moi si je leur disais...
Tous les jours, je voyais la plupart des gens avec leur téléphone à la main. De mon côté, je l'oubliais très souvent car je n'avais pas l'habitude de ce genre d'appareils. Pour mon portefeuille, son absence me semblait moins délicat quoi qu'un peu gênant. Je ne voulais pas leur demander de payer pour moi. Mais je ne voulais pas arriver devant un magasin sans sou en poche. Que faire?
- B... Bonne idée ! On... On y vas ensemble ?
Les accompagner ne me dérangeais pas. Mais ça ne réglait pas mon soucis. Et l'appréhension de ce qu'on allait croiser en ville n'arrangeait pas les choses. Je me mordis la lèvre inférieure en réfléchissant à la meilleure attitude à adopter.
Je ne m'étais jamais réellement trouvée dans une telle situation. De plus, mon passé ne m'aidait nullement justement parce qu'il m'avait privée de toute relation humaine. Que faire?
- Je...
Je détournais le regard sur le côté, le nez pointant vers le sol. De ma main gauche, je tenais mon bras droit pour l'empêcher de trembler. Je pris une grande inspiration, puis me lançai, timidement :
- Je n'ai pas quoi payer...
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