Deux soeurs qui se retrouvent [Pv Narudgi, Shi et Yumi J.]
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Deux soeurs qui se retrouvent [Pv Narudgi, Shi et Yumi J.]
Nous étions en milieu d'après-midi et, avec Narudgi, nous avions un peu de temps libre entre deux cours. C'est pourquoi nous nous étions donné rendez-vous dans le hall à la sortie dès le début de cette période. Les couloirs étaient noirs de monde. Et moi, j'étais au milieu, ignorant ma peur pour me concentrer sur le moment agréable que j'allais passer avec l'élu de mon cœur. Lentement, mais surement, j'avançais pour atteindre les escaliers qui menaient au hall d'entrée. Mais, dès que je le pus, je me mis dans un coin pour attendre que la foule disparaisse un peu. Il était hors de question que je reste au milieu de centaine d'élèves à étouffer.
Dans mon coin, je posai mon sac pour me permettre de défroisser et ajuster mon uniforme. En ce jour grisâtre, j'avais mis la totalité de la tenue obligatoire pour être présentable devant mon petit copain. Je profitai du temps que j'avais pour me recoiffer aussi : j'avais attaché mes cheveux blonds en une demi queue simple, sans faire de tresses. Puis, quand je fus prête et lorsqu'il ne restât presque personne, je remis mon sac sur mon épaule et descendis les escaliers.
J'étais au pied des marches, en train de chercher la personne avec qui j'avais rendez-vous, quand je remarquai un nouvel arrivé. Je l'avais remarqué par ses valises, à ses pieds. C'était une fille, presque aussi grande que moi, avec de longs cheveux bruns. J'étais trop loin pour voir ses yeux, mais assez près pour voir ses traits. Et ce que je vis me statufia : elle ressemblait à ma mère. Ne pouvant observer ses yeux, je ne pus savoir s'ils étaient comme ceux de mon père, mais cette simple ressemblance avec ma génitrice me permit de savoir de qui il s'agissait. J'en étais sûre, certaine. Les coïncidences n'existaient pas! Il s'agissait de ma petite sœur, Yumiko. Mais que faisait-elle là? Venait-elle me convaincre de rentrer à la maison? Nos parents étaient ils en train d'attendre mon arrivée derrière la porte? Des gardes l'accompagnaient-ils pour m'emmener de force si je refusais? Allais-je retourner dans la cage, le lieu de toutes mes hantises?
Des centaines de milliers de questions affluaient dans mon esprit. Mon regard était fixé sur la jeune fille de 14 ans à qui je n'avais jamais parlé mais que je connaissais de loin. Ma respiration était saccadée. Je sentais des sueurs froides couler dans mon dos. Je n'osais plus bouger. Si je le faisais, elle allait me remarquer et accourir vers moi. Mais ne le ferait-elle pas si elle regardait dans ma direction? Me reconnaîtrait-elle? Je n'en savais rien...
Dans mon coin, je posai mon sac pour me permettre de défroisser et ajuster mon uniforme. En ce jour grisâtre, j'avais mis la totalité de la tenue obligatoire pour être présentable devant mon petit copain. Je profitai du temps que j'avais pour me recoiffer aussi : j'avais attaché mes cheveux blonds en une demi queue simple, sans faire de tresses. Puis, quand je fus prête et lorsqu'il ne restât presque personne, je remis mon sac sur mon épaule et descendis les escaliers.
J'étais au pied des marches, en train de chercher la personne avec qui j'avais rendez-vous, quand je remarquai un nouvel arrivé. Je l'avais remarqué par ses valises, à ses pieds. C'était une fille, presque aussi grande que moi, avec de longs cheveux bruns. J'étais trop loin pour voir ses yeux, mais assez près pour voir ses traits. Et ce que je vis me statufia : elle ressemblait à ma mère. Ne pouvant observer ses yeux, je ne pus savoir s'ils étaient comme ceux de mon père, mais cette simple ressemblance avec ma génitrice me permit de savoir de qui il s'agissait. J'en étais sûre, certaine. Les coïncidences n'existaient pas! Il s'agissait de ma petite sœur, Yumiko. Mais que faisait-elle là? Venait-elle me convaincre de rentrer à la maison? Nos parents étaient ils en train d'attendre mon arrivée derrière la porte? Des gardes l'accompagnaient-ils pour m'emmener de force si je refusais? Allais-je retourner dans la cage, le lieu de toutes mes hantises?
Des centaines de milliers de questions affluaient dans mon esprit. Mon regard était fixé sur la jeune fille de 14 ans à qui je n'avais jamais parlé mais que je connaissais de loin. Ma respiration était saccadée. Je sentais des sueurs froides couler dans mon dos. Je n'osais plus bouger. Si je le faisais, elle allait me remarquer et accourir vers moi. Mais ne le ferait-elle pas si elle regardait dans ma direction? Me reconnaîtrait-elle? Je n'en savais rien...
Re: Deux soeurs qui se retrouvent [Pv Narudgi, Shi et Yumi J.]
Mon avion avait eu du retard, le ciel était grisâtre, mais rien ne pouvait altérer ma bonne humeur. Plus qu’une école, je m’approchais d’un rêve. Depuis que je l’avais vue ce jour-là, j’avais envie de lui parler, de la connaître, et avant tout de m’excuser. Elle n’aurait sûrement pas envie de me voir, je la comprenais. Mais si j’entrais dans cette académie, n’aurai-je pas plusieurs années pour lui prouver mes bonnes intentions ? J’espérais qu’elle m’accepte tout de suite, mais je me doutais que ce serait difficile pour elle.
En franchissant la porte de l’établissement, je vis une foule d’étudiants assez incroyable. Ma sœur – ce mot sonnait encore bizarrement dans mon esprit, mais oui, j’ai une sœur – avait-elle pu voir d’autres personnes que des domestiques lorsqu’elle habitait chez nous ? D’ailleurs, avait-elle considéré cette période comme celle où elle avait un « chez elle » ? Les parents avaient été durs avec moi, je n’osais même pas imaginer leur comportement avec elle…
Debout sur le pas de la porte, mes valises rassemblées autour de moi, j’avais le sentiment qu’une nouvelle vie allait commencer pour moi. Je regardais tout autour de moi pour me familiariser avec la pièce. Pour moi qui n’avais connu que ma maison, que ce style de meubles purement japonais, tout était nouveau. De la même façon, j’observais le flux continu de jeunes qui devaient être obligés de passer par là pour changer de cours. Comment pouvait-on supporter d’être bousculé par autant de monde ? Je n’avais jamais été habituée à voir tant de gens d’un coup. Merci, papa et maman… Mais je n’avais pas à me plaindre.
Le flot de jeunes gens en uniforme ralentit peu à peu. Bientôt, il ne restait plus que quelques personnes dans le hall. Je ne connaissais personne, pourtant… Un visage me sembla familier. Etait-ce… Elle ? Elle ressemblait tant à nos parents ! J’avais tant de choses à découvrir sur elle, et des sentiments contradictoires gagnèrent mon esprit. J’étais excitée d’enfin la rencontrer, stressée de sa réaction, apeurée de m’imposer à elle, triste pour tout ce qu’elle avait subi et heureuse de la savoir près de moi.
Devais-je aller lui parler, ou passer ma route ?
Je fermai les yeux, respirai profondément et saisis mes valises. En rouvrant les yeux, j’avais pris ma décision. Je devais aller lui parler. J’avançai d’un pas lent, non pas pour faire durer le suspense, mais plutôt pour ne pas l’effrayer. Je ne savais pas si c’était le bon moment… Mais, de toute évidence, elle m’avait vue. J’avais peur de sa réaction. Elle aurait très bien pu vouloir partir en courant, ou… Et si elle se mettait à pleurer ? Elle serait gênée que je la voie dans cette situation, non ? J’espérais vraiment que ça n’arriverait pas. Surtout que j’étais moi-même à la limite d’un « trop-plein » de sentiments. Si elle pleurait, je pleurerais sûrement moi aussi.
J’arrivai devant elle. Elle était si belle, avec ses beaux cheveux blonds noués en demi-queue. Si je n’étais qu’une inconnue et que je ne lui avais rappelé aucun mauvais souvenir, j’étais sûre que son sourire l’aurait rendue encore plus rayonnante.
Je la regardai avec le plus de douceur et de bienveillance possible, et souris timidement.
-Bon-bonjour, je suis… ta sœur.
En franchissant la porte de l’établissement, je vis une foule d’étudiants assez incroyable. Ma sœur – ce mot sonnait encore bizarrement dans mon esprit, mais oui, j’ai une sœur – avait-elle pu voir d’autres personnes que des domestiques lorsqu’elle habitait chez nous ? D’ailleurs, avait-elle considéré cette période comme celle où elle avait un « chez elle » ? Les parents avaient été durs avec moi, je n’osais même pas imaginer leur comportement avec elle…
Debout sur le pas de la porte, mes valises rassemblées autour de moi, j’avais le sentiment qu’une nouvelle vie allait commencer pour moi. Je regardais tout autour de moi pour me familiariser avec la pièce. Pour moi qui n’avais connu que ma maison, que ce style de meubles purement japonais, tout était nouveau. De la même façon, j’observais le flux continu de jeunes qui devaient être obligés de passer par là pour changer de cours. Comment pouvait-on supporter d’être bousculé par autant de monde ? Je n’avais jamais été habituée à voir tant de gens d’un coup. Merci, papa et maman… Mais je n’avais pas à me plaindre.
Le flot de jeunes gens en uniforme ralentit peu à peu. Bientôt, il ne restait plus que quelques personnes dans le hall. Je ne connaissais personne, pourtant… Un visage me sembla familier. Etait-ce… Elle ? Elle ressemblait tant à nos parents ! J’avais tant de choses à découvrir sur elle, et des sentiments contradictoires gagnèrent mon esprit. J’étais excitée d’enfin la rencontrer, stressée de sa réaction, apeurée de m’imposer à elle, triste pour tout ce qu’elle avait subi et heureuse de la savoir près de moi.
Devais-je aller lui parler, ou passer ma route ?
Je fermai les yeux, respirai profondément et saisis mes valises. En rouvrant les yeux, j’avais pris ma décision. Je devais aller lui parler. J’avançai d’un pas lent, non pas pour faire durer le suspense, mais plutôt pour ne pas l’effrayer. Je ne savais pas si c’était le bon moment… Mais, de toute évidence, elle m’avait vue. J’avais peur de sa réaction. Elle aurait très bien pu vouloir partir en courant, ou… Et si elle se mettait à pleurer ? Elle serait gênée que je la voie dans cette situation, non ? J’espérais vraiment que ça n’arriverait pas. Surtout que j’étais moi-même à la limite d’un « trop-plein » de sentiments. Si elle pleurait, je pleurerais sûrement moi aussi.
J’arrivai devant elle. Elle était si belle, avec ses beaux cheveux blonds noués en demi-queue. Si je n’étais qu’une inconnue et que je ne lui avais rappelé aucun mauvais souvenir, j’étais sûre que son sourire l’aurait rendue encore plus rayonnante.
Je la regardai avec le plus de douceur et de bienveillance possible, et souris timidement.
-Bon-bonjour, je suis… ta sœur.
Re: Deux soeurs qui se retrouvent [Pv Narudgi, Shi et Yumi J.]
Deux sœurs qui se retrouvent [Narudgi, Yumiko & Yumi J.]
Le hall étais rempli de monde. J'essayais de me frayer un passage, non sans me faire bousculer de touts les côtés, pour aller vers le dortoir Émeraude. Soudain je percutais quelqu'un. Je relevais la tête et vis que j'avais bousculé un garçon aux cheveux plutôt verts. - D... Désolée... je m'excusai. Je repris ma route. je failli à nouveau percuter quelqu'un. Décidément, je ne fais que ça, aujourd'hui... Je regardai la personne que j'étais à deux doigts de bousculer. Il s'agissait de Yumiko, une fille que j'avais rencontré dans le couloir. - Ah, hum... s... salut... je lui dis timidement. Je regardai aux alentours. Le hall commençait à se vider. Tant mieux pour moi, je n'aurais pas à bousculer tout ceux que je rencontrai, ni même me faire bousculer... Je remarquai ne fille brune chargée de valise qui se tenait devant nous. Je m'apprêtais à aller l'aider quand je vis que Yumiko ne bougeait pas d'un pouce. Elle et la fille brune se fixaient, comme si elles se connaissaient. je les regardaient, d'abord Yumiko, puis la jeune fille brune, et je demandai à Yumiko : - Ça... Ça va ? je lui demandai. L'inconnue se dirigea vers Yumiko d'un pas lent, ses valises à la main. Elle s'arrêta devant elle, la regarda et lui sourit timidement : - Bon-bonjour, je suis… ta sœur. Euh... j'ai mal entendu, là. Yumiko et elles étaient donc sœurs ? Je les regardai à nouveau toutes les deux avant de demander timidement à Yumiko : - C... C'est v... vrai ? |
Re: Deux soeurs qui se retrouvent [Pv Narudgi, Shi et Yumi J.]
Mains dans les poches de mon gilet, sacoche équipé, cheveux décoiffé : J'étais prêt à voir Yumiko. Enfin, c'est ce que je pensais en me jugeant rapidement dans le miroir de la chambre. Je sortais de la pièce pour me diriger vers le hall d'entré. Je pensais à plusieurs choses, comme le fait que Miya me parlait exclusivement en Japonais à présent, et que je galérais à comprendre parfois. Perdu dans mes pensées, une personne me bouscula et s'excusa aussi rapidement, avant de partir. Elle avait les cheveux châtains et une tête que j'avais du genre à oublier facilement. Je n'avais rien pu dire. Un peu désorienté par un évènement, mais toujours aussi sûr de moi, je continuais ma route. Je sentais que quelque chose allait se passer, mais je n'arrivais pas à imaginer quoi.
J’eus le droit à une vision courte de ce que j'allais voir dans 10 secondes en arrivant au hall. Yumiko, une fille lui ressemblant beaucoup, et celle qui m'avait percuté pas longtemps avant. Yumiko semblait vraiment mal face à celle qui lui ressemblait... C'était déconcertant et stressant... Sa sœur ? Non... Pas ça...
Je l'ai pensé plusieurs fois mais... Je n'aime pas ces situation où... finalement je ne contrôle rien. Peut-être que je devrais faire usage de mon pouvoir, je ne savais pas. Pour me détendre, j'avais un bout de ficelle que je figeais pour pouvoir le retourner lorsqu'il pendouillait. Contre la volonté de la gravité. C'était amusant.
Je me décidais à avancer vers le groupe. N'osant pas embrasser Yumiko, je levais simplement ma main en sortant mon habituel...
"Y-Yo !"
Cette fois-ci calqué sur mon stress.
J’eus le droit à une vision courte de ce que j'allais voir dans 10 secondes en arrivant au hall. Yumiko, une fille lui ressemblant beaucoup, et celle qui m'avait percuté pas longtemps avant. Yumiko semblait vraiment mal face à celle qui lui ressemblait... C'était déconcertant et stressant... Sa sœur ? Non... Pas ça...
Je l'ai pensé plusieurs fois mais... Je n'aime pas ces situation où... finalement je ne contrôle rien. Peut-être que je devrais faire usage de mon pouvoir, je ne savais pas. Pour me détendre, j'avais un bout de ficelle que je figeais pour pouvoir le retourner lorsqu'il pendouillait. Contre la volonté de la gravité. C'était amusant.
Je me décidais à avancer vers le groupe. N'osant pas embrasser Yumiko, je levais simplement ma main en sortant mon habituel...
"Y-Yo !"
Cette fois-ci calqué sur mon stress.
Re: Deux soeurs qui se retrouvent [Pv Narudgi, Shi et Yumi J.]
Je n'avais pas bougé d'un pouce lorsqu'une personne déboula derrière moi. Je ne voulais pas perdre de vue cette personne que je pensais être ma sœur. Alors, je ne pris pas la peine de tourner la tête vers la jeune fille qui n'était autre que Shi-chan :
- Ah, hum... s... salut...
Je la reconnus par le son de sa voix pour l'avoir rencontrée quelques jours plus tôt. Mais je n'eus pas la force de me tourner vers elle. Pourtant, je savais que j'aurais dû la regarder, lui sourire... Mais je ne le pus. J'étais dans un état de stress incontrôlable, comme après chacun de mes cauchemars (ou presque, mais cela n'est que détail).
Seules mes lèvres répondirent à son salut. Ma voix était bloquée, comme lorsque j'avais bloqué le hurlement qui m'avait brûlé la gorge le jour de ma première rencontre avec ma sœur.
- Ca... Ca va?
Je lui répondis à la négative par un signe de tête. Avais-je, aujourd'hui encore, envie de crier? Avais-je peur que ma voix résonne dans le hall désormais pratiquement vide et que la jeune fille qui me ressemblait me remarque? Mais il n'y eut pas besoin de cela : son regard se fixa sur moi pendant quelques minutes. Puis, elle les ferma avant de les rouvrir pour marcher à pas lents dans notre direction. Non... Non. Non! Elle allait certainement me demander de rentrer à la maison. Livide, je respirais désormais par à-coup. Je ne réfléchis pas au fait qu'elle avait des valises, donc qu'il y avait une possibilité qu'elle reste là. Mais, même si cela avait été le cas, je me serais certainement dit que mes parents voulaient me remplacer par leur fille légitime à leurs yeux. Qu'ils voulaient me remettre en cage et oublier à nouveau mon existence.
Lorsqu'elle fut devant moi, je pus enfin voir ses yeux. Ils étaient comme ceux de notre père : dorés. Alors elle était belle et bien ma sœur, ce qu'elle me confirma en souriant timidement :
- Bon-bonjour, je suis… ta sœur.
- C... C'est v... vrai ?
Je le répondis encore par un signe de tête, mais de façon positive cette fois-ci. Certainement aurais-je dû occulter mes peurs pour lui sourire un peu. Peut-être aurais-je dû la saluer. Mais je n'y parvins pas. Comment aurais-je pu alors que je me sentais en danger? Non pas à cause d'elle, mais par ce qu'elle aurait pu cacher, volontairement ou non. Je me mis donc à chercher des costumes noirs et blancs et des kimonos portés par les domestiques de la maison. Mais, au lieu de ça, je vis Narudgi qui arrivait vers moi. Enfin... vers nous. Il ne m'embrassa pas et nous salua d'un signe de main ponctué par une timide salutation :
"Y-Yo !"
Avait-il les mêmes craintes que moi? Avait-il les mêmes pensées que moi? Je ne pouvais pas le savoir. Alors, quand il fut à mes côtés, je pris sa main et posai à nouveau mon regard sur ma petite sœur. Puis, d'une voix à peine audible et tremblante, je lui demandai :
- T-tu es seule?
Je n'aurais peut-être pas dû commencer à lui parler ainsi, mais la peur qu'on vienne me chercher ne me laissait pas le choix. Alors, en attendant sa réponse, je priais en serrant très fort la main de mon petit ami.
- Ah, hum... s... salut...
Je la reconnus par le son de sa voix pour l'avoir rencontrée quelques jours plus tôt. Mais je n'eus pas la force de me tourner vers elle. Pourtant, je savais que j'aurais dû la regarder, lui sourire... Mais je ne le pus. J'étais dans un état de stress incontrôlable, comme après chacun de mes cauchemars (ou presque, mais cela n'est que détail).
Seules mes lèvres répondirent à son salut. Ma voix était bloquée, comme lorsque j'avais bloqué le hurlement qui m'avait brûlé la gorge le jour de ma première rencontre avec ma sœur.
- Ca... Ca va?
Je lui répondis à la négative par un signe de tête. Avais-je, aujourd'hui encore, envie de crier? Avais-je peur que ma voix résonne dans le hall désormais pratiquement vide et que la jeune fille qui me ressemblait me remarque? Mais il n'y eut pas besoin de cela : son regard se fixa sur moi pendant quelques minutes. Puis, elle les ferma avant de les rouvrir pour marcher à pas lents dans notre direction. Non... Non. Non! Elle allait certainement me demander de rentrer à la maison. Livide, je respirais désormais par à-coup. Je ne réfléchis pas au fait qu'elle avait des valises, donc qu'il y avait une possibilité qu'elle reste là. Mais, même si cela avait été le cas, je me serais certainement dit que mes parents voulaient me remplacer par leur fille légitime à leurs yeux. Qu'ils voulaient me remettre en cage et oublier à nouveau mon existence.
Lorsqu'elle fut devant moi, je pus enfin voir ses yeux. Ils étaient comme ceux de notre père : dorés. Alors elle était belle et bien ma sœur, ce qu'elle me confirma en souriant timidement :
- Bon-bonjour, je suis… ta sœur.
- C... C'est v... vrai ?
Je le répondis encore par un signe de tête, mais de façon positive cette fois-ci. Certainement aurais-je dû occulter mes peurs pour lui sourire un peu. Peut-être aurais-je dû la saluer. Mais je n'y parvins pas. Comment aurais-je pu alors que je me sentais en danger? Non pas à cause d'elle, mais par ce qu'elle aurait pu cacher, volontairement ou non. Je me mis donc à chercher des costumes noirs et blancs et des kimonos portés par les domestiques de la maison. Mais, au lieu de ça, je vis Narudgi qui arrivait vers moi. Enfin... vers nous. Il ne m'embrassa pas et nous salua d'un signe de main ponctué par une timide salutation :
"Y-Yo !"
Avait-il les mêmes craintes que moi? Avait-il les mêmes pensées que moi? Je ne pouvais pas le savoir. Alors, quand il fut à mes côtés, je pris sa main et posai à nouveau mon regard sur ma petite sœur. Puis, d'une voix à peine audible et tremblante, je lui demandai :
- T-tu es seule?
Je n'aurais peut-être pas dû commencer à lui parler ainsi, mais la peur qu'on vienne me chercher ne me laissait pas le choix. Alors, en attendant sa réponse, je priais en serrant très fort la main de mon petit ami.
Re: Deux soeurs qui se retrouvent [Pv Narudgi, Shi et Yumi J.]
J’étais heureuse de voir que ma sœur avait réussi à se faire au moins une amie. Cette jeune fille brune qui était à ses côtés semblait s’inquiéter pour elle et m’inspirait confiance, sans pour autant que je la connaisse. Elle avait l’air vraiment gentille et bienveillante. Mais je n’arrivais pas à décrocher mon regard de ma sœur plus de deux minutes. Après tant d’années où j’avais vécu dans l’ignorance de l’existence de ma soeur, je n’avais plus envie de perdre une seule seconde auprès d’elle. Mais je voyais que ça n’allait pas. C’était prévisible, je me présentai devant elle, représentant un souvenir de la maison où elle a été enfermée toute son enfance. Je n’aurai peut-être pas dû venir maintenant, dans cet endroit où tant de gens pouvaient nous regarder. Je ne voulais pas la stresser, mais… C’était trop tard. Et inévitable ? Je pense que peu importe le moment, j’aurais été une cause de stress. J’aurais probablement dû lui dire autre chose que « Je suis ta sœur » pour commencer. Mais, sur le moment, rien ne m’était venu.
-C’… C’est v… vrai ?
Devant l’étonnement de la brune, je réalisai pleinement ce que mon arrivée pouvait provoquer. Des questions. Des tas de questions dans la tête de ma sœur. J'étais prête à répondre à chaque interrogation, chacune de ses questions. Je m’attendais aussi à ce qu’elle me reproche des tas de choses. Je voulais que tout se passe bien, je voulais… Je voulais tant de choses. Mais surtout pas l’effrayer. En la voyant regarder dans tout le hall, je devinai ce qu’elle cherchait. Des gens de la maison. Il était évident que me voir débarquer à l’improviste laissait présager quelque chose de mauvais. Pensait-elle que j’étais un émissaire ? Si seulement elle savait que mon rêve, depuis son départ, avait été de la rencontrer…
Un garçon aux cheveux gris et noirs arriva et se greffa au groupe. Il avait l’air, lui aussi, stressé par la situation. Mais contrairement à l’amie qui était arrivée plus tôt, lui avait compris qui j’étais alors qu’il n’avait rien entendu de la discussion. Sûrement étaient-ils plus proches ?
-Y-Yo !
Ma sœur lui prit doucement la main. C’était donc son petit-ami, ce qui expliquait pourquoi il en savait plus. Il allait falloir que je lui parle, à lui aussi, pour prouver mes bonnes intentions. Et puis, pourquoi pas en apprendre plus sur lui, s’il sortait avec elle.
-T-tu es seule ?
Alors que j’avais prévu cette question, elle me fit un effet étrange. Le fait qu’elle soit prononcée, peut-être. Sans vraiment savoir pourquoi, ma gorge et mon estomac se serrèrent. Elle était traumatisée. Elle avait un copain, des amis. Et moi ? Moi, j’arrivais au pire moment pour elle, juste quand elle vit normalement. J’avais envie de la prendre dans mes bras, mais c’était trop tôt pour elle. En voyant sa main serrer plus fort celle du garçon aux cheveux gris, j’eus comme un espèce de choc qui me rappela que je devais répondre. Je me grattai la tête en réfléchissant le plus rapidement possible à la réponse la plus rassurante que je pourrais donner.
-Oui, complètement. Je suis venue seule et… J’ai été convoquée, en fait, je… Je vais rester ici.
En entendant les mots sortir de ma bouche, je me maudissais. Evidemment, ce n’était pas ce qu’il aurait fallu répondre. J’aurais dû… Je ne sais pas. J’aurais dû avoir l’air plus rassurante, plus douce. De quoi avais-je l’air ? A vrai dire, la seule chose qui m’importait était d’inspirer confiance à ma sœur, et je doutais fortement d’avoir atteint mon but. Tant pis… Je n’avais plus qu’à observer l’effet de mes mots sur le petit groupe. Et si elle n’avait pas confiance, j’espérais au moins rassurer son petit-ami. Ils avaient l’air profondément liés, et s’il était une personne importante pour elle, alors il fallait qu’il voie que je ne leur voulais que du bien… Je n’avais plus qu’à espérer.
-C’… C’est v… vrai ?
Devant l’étonnement de la brune, je réalisai pleinement ce que mon arrivée pouvait provoquer. Des questions. Des tas de questions dans la tête de ma sœur. J'étais prête à répondre à chaque interrogation, chacune de ses questions. Je m’attendais aussi à ce qu’elle me reproche des tas de choses. Je voulais que tout se passe bien, je voulais… Je voulais tant de choses. Mais surtout pas l’effrayer. En la voyant regarder dans tout le hall, je devinai ce qu’elle cherchait. Des gens de la maison. Il était évident que me voir débarquer à l’improviste laissait présager quelque chose de mauvais. Pensait-elle que j’étais un émissaire ? Si seulement elle savait que mon rêve, depuis son départ, avait été de la rencontrer…
Un garçon aux cheveux gris et noirs arriva et se greffa au groupe. Il avait l’air, lui aussi, stressé par la situation. Mais contrairement à l’amie qui était arrivée plus tôt, lui avait compris qui j’étais alors qu’il n’avait rien entendu de la discussion. Sûrement étaient-ils plus proches ?
-Y-Yo !
Ma sœur lui prit doucement la main. C’était donc son petit-ami, ce qui expliquait pourquoi il en savait plus. Il allait falloir que je lui parle, à lui aussi, pour prouver mes bonnes intentions. Et puis, pourquoi pas en apprendre plus sur lui, s’il sortait avec elle.
-T-tu es seule ?
Alors que j’avais prévu cette question, elle me fit un effet étrange. Le fait qu’elle soit prononcée, peut-être. Sans vraiment savoir pourquoi, ma gorge et mon estomac se serrèrent. Elle était traumatisée. Elle avait un copain, des amis. Et moi ? Moi, j’arrivais au pire moment pour elle, juste quand elle vit normalement. J’avais envie de la prendre dans mes bras, mais c’était trop tôt pour elle. En voyant sa main serrer plus fort celle du garçon aux cheveux gris, j’eus comme un espèce de choc qui me rappela que je devais répondre. Je me grattai la tête en réfléchissant le plus rapidement possible à la réponse la plus rassurante que je pourrais donner.
-Oui, complètement. Je suis venue seule et… J’ai été convoquée, en fait, je… Je vais rester ici.
En entendant les mots sortir de ma bouche, je me maudissais. Evidemment, ce n’était pas ce qu’il aurait fallu répondre. J’aurais dû… Je ne sais pas. J’aurais dû avoir l’air plus rassurante, plus douce. De quoi avais-je l’air ? A vrai dire, la seule chose qui m’importait était d’inspirer confiance à ma sœur, et je doutais fortement d’avoir atteint mon but. Tant pis… Je n’avais plus qu’à observer l’effet de mes mots sur le petit groupe. Et si elle n’avait pas confiance, j’espérais au moins rassurer son petit-ami. Ils avaient l’air profondément liés, et s’il était une personne importante pour elle, alors il fallait qu’il voie que je ne leur voulais que du bien… Je n’avais plus qu’à espérer.
Re: Deux soeurs qui se retrouvent [Pv Narudgi, Shi et Yumi J.]
Deux sœurs qui se retrouvent
Le garçon que j'avais bousculé arriva et dit timidement : - Y-Yo ! Je le vit prendre doucement la main de Yumiko. C'était peut-être son petit ami... La chance... Je doit dire que je suis un peu jalouse... Mais je le cachai. Yumiko regardai autour d'elle. Je me demandai ce qu'elle cherchait... Elle finit par dire : - T-tu es seule ? Mais c'était quoi, cette question ? Avait-elle un frère ? Ou une autre sœur ? Ou ses parents étaient avec sa "sœur", qui étaient venue la ramener chez elle ? - Oui, complètement. Je suis venue seule et… J’ai été convoquée, en fait, je… Je vais rester ici, répondit l'inconnue. À mon avis, cette réponse n'allait pas trop plaire à Yumiko, vu comment elle a réagi quand elle l'a vu... Mais peut-être qu'elle allait bien le prendre... Je me demandait bien comment s'appelait sa "sœur" et de quelle maison elle était.. Voyant que personne ne le lui demandai, je décidai de ma lancer, au risque de m'attirer les foudres de Yumiko... - Hum... D... Dis, tu fais parti d... de quelle maison ? Je n'avais pas osé lui demander comment elle s'appelait. J'avais peur d'avoir une mauvaise surprise... |
Re: Deux soeurs qui se retrouvent [Pv Narudgi, Shi et Yumi J.]
Après mon début étrange, elle posait une question qui me mit la puce à l'oreille, en plus de me serrer fort ma main.
"T-tu es seule ?"
Qu'est-ce que cela voulait dire ? Seule ? Je commençai sérieusement à croire que c'était sa sœur - si ça se trouve, elle venait de le dire avant mon arrivé - et il ne me fallut pas longtemps avant de m’inquiéter de sa réponse. Et si elle devait répartir ? Inconsciemment, je serrais plus fort la main de Yumiko aussi. En fronçant légèrement les sourcils. J'étais prêt à me battre s'il le fallait.
De plus, Yumiko tutoyait cette fille. Me rendant plus vigilent encore.
"Oui, complètement. Je suis venue seule et… J’ai été convoquée, en fait, je… Je vais rester ici."
Donc... Je n'ai pas à m'en faire ? J’observais la réaction de ma petite amie. Mais avant qu'elle ne puisse dire quoique ce soit, la brune qui m'avait bousculé demandait :
"Hum... D... Dis, tu fais parti d... de quelle maison ?"
C'est le stress qui lui fait débiter la première idée qu'il lui vient à l'esprit ? Ou elle est vraiment...?
À ce moment, elle aurait dû laisser Yumiko parler ; là c'était un peu étrange, vu que c'est ce que l'on demande en situation normal. Justement on est PAS en situation normal. Je ne suis pas du genre à m'énerver mais...
Je la toisais du regard en soupirant, et en constatant d'un air inquiet la réaction des deux... Sœurs, vraisemblablement ?
"T-tu es seule ?"
Qu'est-ce que cela voulait dire ? Seule ? Je commençai sérieusement à croire que c'était sa sœur - si ça se trouve, elle venait de le dire avant mon arrivé - et il ne me fallut pas longtemps avant de m’inquiéter de sa réponse. Et si elle devait répartir ? Inconsciemment, je serrais plus fort la main de Yumiko aussi. En fronçant légèrement les sourcils. J'étais prêt à me battre s'il le fallait.
De plus, Yumiko tutoyait cette fille. Me rendant plus vigilent encore.
"Oui, complètement. Je suis venue seule et… J’ai été convoquée, en fait, je… Je vais rester ici."
Donc... Je n'ai pas à m'en faire ? J’observais la réaction de ma petite amie. Mais avant qu'elle ne puisse dire quoique ce soit, la brune qui m'avait bousculé demandait :
"Hum... D... Dis, tu fais parti d... de quelle maison ?"
C'est le stress qui lui fait débiter la première idée qu'il lui vient à l'esprit ? Ou elle est vraiment...?
À ce moment, elle aurait dû laisser Yumiko parler ; là c'était un peu étrange, vu que c'est ce que l'on demande en situation normal. Justement on est PAS en situation normal. Je ne suis pas du genre à m'énerver mais...
Je la toisais du regard en soupirant, et en constatant d'un air inquiet la réaction des deux... Sœurs, vraisemblablement ?
Re: Deux soeurs qui se retrouvent [Pv Narudgi, Shi et Yumi J.]
Je ne savais pas si Narudgi avait réalisé ce qu'il se passait en ce moment même. Mais, lorsqu'il serra ma main comme je serrais la sienne je sus qu'il me soutenait. Cela me donna le courage d'attendre la réponse de ma petite soeur qui me sembla peinée. N'avait-elle pas appris à me détester comme mes parents? Plus le temps passait, plus son comportement vis-à-vis de moi était étrange. Je l'observai alors qu'elle semblait réfléchir en se grattant la tête. De la gêne? De la honte? Ou avait-elle simplement du mal à savoir comment m'annoncer les choses? J'étais méfiante et apeurée. Mais, en même temps, j'avais de l'empathie pour cette jeune fille qui semblait nerveuse devant moi, une moins que rien.
-Oui, complètement. Je suis venue seule et… J’ai été convoquée, en fait, je… Je vais rester ici.
Telle fut sa réponse. Seule... Elle était seule. Personne n'était venu me chercher. Et... elle allait... rester ici? Une nouvelle élève? Mes yeux se posèrent sur ses valises tandis que mon esprit se rappelait enfin de se détail. Oui, cela devenait évident. Un doute vint flasher mon esprit, mais je secouai la tête pour le faire partir. Non! Elle était seule. Il était donc impossible qu'on me remplace par sa présence. Et tant de personnes m'avaient certifié que personne ne laisserai faire ça! En gardant les yeux fermés, je me mis à regarder les souvenirs de leurs visages pour me donner plus de courage. Cela me permis de me détendre un peu. Puis, quand j'ouvris les yeux, Shi-chan posa une question à Yumiko :
"Hum... D... Dis, tu fais parti d... de quelle maison ?"
A côté de moi, je sentis Narudgi se tendre. La réaction de mon amie lui était-elle déplacée? Ne connaissant pas la réponse à cette question, je me mis à caresser à avec douceur le dos de sa main à l'aide de mon pouce et je le regardai en souriant gentiment.
Ne laissant pas ma soeur le temps de répondre, je prononçais d'une voix timide mais moins tendue, toujours en souriant et en la regardant :
- M-merci... de ne pas être v-venue me chercher p-pour me faire r-rentrer à la... la maison.
Dieu que j'avais du mal avec cette appellation en parlant de ma prison ! J'aurais peut-être dû faire les présentations, mais je ne m'en sentais pas capable. J'aurais aussi dû l'appeler "onee-chan"... mais je ne savais pas si elle l'accepterai. Et moi, l'accepterais-je? Au final, je ne savais pas comment elle me considérait réellement. A sa manière de ma parler, elle ne semblait pas me détester...
-Oui, complètement. Je suis venue seule et… J’ai été convoquée, en fait, je… Je vais rester ici.
Telle fut sa réponse. Seule... Elle était seule. Personne n'était venu me chercher. Et... elle allait... rester ici? Une nouvelle élève? Mes yeux se posèrent sur ses valises tandis que mon esprit se rappelait enfin de se détail. Oui, cela devenait évident. Un doute vint flasher mon esprit, mais je secouai la tête pour le faire partir. Non! Elle était seule. Il était donc impossible qu'on me remplace par sa présence. Et tant de personnes m'avaient certifié que personne ne laisserai faire ça! En gardant les yeux fermés, je me mis à regarder les souvenirs de leurs visages pour me donner plus de courage. Cela me permis de me détendre un peu. Puis, quand j'ouvris les yeux, Shi-chan posa une question à Yumiko :
"Hum... D... Dis, tu fais parti d... de quelle maison ?"
A côté de moi, je sentis Narudgi se tendre. La réaction de mon amie lui était-elle déplacée? Ne connaissant pas la réponse à cette question, je me mis à caresser à avec douceur le dos de sa main à l'aide de mon pouce et je le regardai en souriant gentiment.
Ne laissant pas ma soeur le temps de répondre, je prononçais d'une voix timide mais moins tendue, toujours en souriant et en la regardant :
- M-merci... de ne pas être v-venue me chercher p-pour me faire r-rentrer à la... la maison.
Dieu que j'avais du mal avec cette appellation en parlant de ma prison ! J'aurais peut-être dû faire les présentations, mais je ne m'en sentais pas capable. J'aurais aussi dû l'appeler "onee-chan"... mais je ne savais pas si elle l'accepterai. Et moi, l'accepterais-je? Au final, je ne savais pas comment elle me considérait réellement. A sa manière de ma parler, elle ne semblait pas me détester...
Re: Deux soeurs qui se retrouvent [Pv Narudgi, Shi et Yumi J.]
J’observais la réaction de ma sœur. Etait-elle pleinement soulagée de mon aveu ? Non, certainement pas. Je restais toujours une sorte d’étrangère à ses yeux, et surtout, une accroche à son passé dans cette cage. En imaginant ce moment, j’étais loin de songer que je ferais autant de… de mal ? Cependant, j’étais heureuse qu’elle ait un copain. Ce garçon aux cheveux gris avait l’air vraiment prévenant, et surtout, il semblait être un véritable soutien pour elle. A dire vrai, je la trouvais merveilleuse même avant d’apprendre à la connaître. Elle avait survécu à une séquestration, réussi à sociabiliser, avoir un copain… C’était presque miraculeux, pour une fille qui n’avait jamais eu de relation sociale avec des gens de son âge !
Des tas de choses semblaient se passer dans son esprit. La mettre en confiance allait être une tâche longue, mais j’y arriverai. Son copain était lui-aussi méfiant, évidemment. Il était donc profondément amoureux. Et ça me plaisait. C’était sûrement ce dont elle avait besoin.
-Hum... D... Dis, tu fais parti d... de quelle maison ?
La question de la brunette me coupa dans mes pensées. Quelle maison ? Je n’en avais aucune idée… Je n’avais même pas connaissance de l’existence des différentes maisons. J’aurais dû attendre avant de gêner ma sœur, non ? J’aurais dû faire comme si je ne l’avais pas vu, cela lui aurait évité tous ces tracas. Mais… Je l’aurais regretté. Peut-être que je ne l’aurais jamais recroisée ? Peut-être aurais-je pu la prévenir par une lettre ?
Alors que je m’apprêtais à répondre, ma sœur dit :
-M-merci... de ne pas être v-venue me chercher p-pour me faire r-rentrer à la... la maison.
Pourquoi l’aurais-je ramenée en ce lieu ? Je savais ce qu’elle avait vécu, je savais quel traumatisme cela avait été pour elle. Jamais je n’aurais fait ça ! Devrais-je lui dire ? Mais elle risquait de prendre peur. J’avais envie de la serrer dans mes bras en lui disant que je ne voulais que son bien. Mais cela aussi pourrait l’inquiéter. Il était probablement trop tôt pour un rapprochement physique ? Et elle donnait la main à son copain, je ne pouvais pas faire barrage entre eux… Ou alors, c’était peut-être le bon moment ? Tous ces questionnements me firent monter les larmes aux yeux. Je n’avais jamais vécu une situation si stressante. Je…
Pouvais-je la prendre dans mes bras ? Elle n’allait pas me détester si je le faisais. Si ?
Finalement, je décidai de répondre d’abord à la jeune brune, et de voir si je la prendrais dans mes bras pendant le temps où je répondrai.
-Je… Je ne sais pas encore à quelle maison j’appartiens. Je… Je viens d’arriver.
Le faire ou pas ? Je regardais ma sœur, des picotements dans l’estomac et le cœur battant à toute vitesse. Mon cerveau était embrouillé, mes jambes avaient du mal à me soutenir et j’avais une boule dans la gorge. Elle pourrait me repousser. Je ne le prendrais pas mal si elle le faisait. Mais… Et elle, le prendrait-elle mal ?
Dans un élan de courage inattendu, je montai à sa hauteur et l’enlaça timidement. J’avais envie de pleurer, de toute façon, et c’était la seule façon qu’elle ne le remarque pas. Le cœur battant, tremblante, je lui parlai tout bas et le de la manière la plus douce possible.
-Il est hors de question que tu retournes là-bas, je te le promets.
J’avais peur d’avoir fait le mauvais choix. Et son copain, de quel œil verrait-il mon élan de tendresse ?
Des tas de choses semblaient se passer dans son esprit. La mettre en confiance allait être une tâche longue, mais j’y arriverai. Son copain était lui-aussi méfiant, évidemment. Il était donc profondément amoureux. Et ça me plaisait. C’était sûrement ce dont elle avait besoin.
-Hum... D... Dis, tu fais parti d... de quelle maison ?
La question de la brunette me coupa dans mes pensées. Quelle maison ? Je n’en avais aucune idée… Je n’avais même pas connaissance de l’existence des différentes maisons. J’aurais dû attendre avant de gêner ma sœur, non ? J’aurais dû faire comme si je ne l’avais pas vu, cela lui aurait évité tous ces tracas. Mais… Je l’aurais regretté. Peut-être que je ne l’aurais jamais recroisée ? Peut-être aurais-je pu la prévenir par une lettre ?
Alors que je m’apprêtais à répondre, ma sœur dit :
-M-merci... de ne pas être v-venue me chercher p-pour me faire r-rentrer à la... la maison.
Pourquoi l’aurais-je ramenée en ce lieu ? Je savais ce qu’elle avait vécu, je savais quel traumatisme cela avait été pour elle. Jamais je n’aurais fait ça ! Devrais-je lui dire ? Mais elle risquait de prendre peur. J’avais envie de la serrer dans mes bras en lui disant que je ne voulais que son bien. Mais cela aussi pourrait l’inquiéter. Il était probablement trop tôt pour un rapprochement physique ? Et elle donnait la main à son copain, je ne pouvais pas faire barrage entre eux… Ou alors, c’était peut-être le bon moment ? Tous ces questionnements me firent monter les larmes aux yeux. Je n’avais jamais vécu une situation si stressante. Je…
Pouvais-je la prendre dans mes bras ? Elle n’allait pas me détester si je le faisais. Si ?
Finalement, je décidai de répondre d’abord à la jeune brune, et de voir si je la prendrais dans mes bras pendant le temps où je répondrai.
-Je… Je ne sais pas encore à quelle maison j’appartiens. Je… Je viens d’arriver.
Le faire ou pas ? Je regardais ma sœur, des picotements dans l’estomac et le cœur battant à toute vitesse. Mon cerveau était embrouillé, mes jambes avaient du mal à me soutenir et j’avais une boule dans la gorge. Elle pourrait me repousser. Je ne le prendrais pas mal si elle le faisait. Mais… Et elle, le prendrait-elle mal ?
Dans un élan de courage inattendu, je montai à sa hauteur et l’enlaça timidement. J’avais envie de pleurer, de toute façon, et c’était la seule façon qu’elle ne le remarque pas. Le cœur battant, tremblante, je lui parlai tout bas et le de la manière la plus douce possible.
-Il est hors de question que tu retournes là-bas, je te le promets.
J’avais peur d’avoir fait le mauvais choix. Et son copain, de quel œil verrait-il mon élan de tendresse ?
Re: Deux soeurs qui se retrouvent [Pv Narudgi, Shi et Yumi J.]
Deux sœurs qui se retrouvent
- M-merci... de ne pas être v-venue me chercher p-pour me faire r-rentrer à la... la maison, dit Yumiko alors que sa sœur allait parler; Sérieusement, il va falloir qu'on m'explique toute cette histoire, je suis complètement perdue... Mais je n'osai le demander. Le garçon semblait être au courant de quelque chose, alors que moi j'étais totalement étrangère à cette histoire. Et puis, vu comment le garçon m'a regardée, je ferai mieux de ne plus rien dire et de regarder la suite des évènements... - Je… Je ne sais pas encore à quelle maison j’appartiens. Je… Je viens d’arriver. Je ne relevai pas. Puis elle dit à Yumiko : - Il est hors de question que tu retournes là-bas, je te le promets. Je me cachai derrière Yumiko et l'autre garçon. Je n'avais pas envie de me faire remarquer une fois de plus. Et surtout, j'aimerai que l'on m'explique cette histoire, parce que je ne comprenais plus rien... |
Re: Deux soeurs qui se retrouvent [Pv Narudgi, Shi et Yumi J.]
"M-merci... de ne pas être v-venue me chercher p-pour me faire r-rentrer à la... la maison."
Elle reste ici ? Tout va bien ? Par pitié, faites que ce soit vrai. Je ne veux pas avoir à utiliser mon pouvoir pour protéger Yumiko. Cette fille qui semblait être de sa famille répondit à la question de la bousculeuse, qui était bien entendu évidente.
"Il est hors de question que tu retournes là-bas, je te le promets."
Parfait. Elle a dit exactement ce que je voulais entendre ; de plus, j'aurais probablement sorti la même phrase à sa place. À mesure que le silence s'installait, je tentai une approche.
"Si tout va bien maintenant, et si on se présentait un peu, que je puisse confirmer ce que je pense de la situation..."
J'utilisais trop de "p". Comme pour montrer ma... Peur ? C'est peut-être un tic. Faut pas que j'oublie de vérifier la théorie plus tard.
J'ouvrais le bal pour inciter les autres à faire de même.
"Je suis Narudgi, j'ai 15 ans, j'aime Yumiko, et pleins de choses !"
Je regardais celle-ci qui avait l'air soulagée, et le fus aussi en conséquence. Je lui souriais.
Elle reste ici ? Tout va bien ? Par pitié, faites que ce soit vrai. Je ne veux pas avoir à utiliser mon pouvoir pour protéger Yumiko. Cette fille qui semblait être de sa famille répondit à la question de la bousculeuse, qui était bien entendu évidente.
"Il est hors de question que tu retournes là-bas, je te le promets."
Parfait. Elle a dit exactement ce que je voulais entendre ; de plus, j'aurais probablement sorti la même phrase à sa place. À mesure que le silence s'installait, je tentai une approche.
"Si tout va bien maintenant, et si on se présentait un peu, que je puisse confirmer ce que je pense de la situation..."
J'utilisais trop de "p". Comme pour montrer ma... Peur ? C'est peut-être un tic. Faut pas que j'oublie de vérifier la théorie plus tard.
J'ouvrais le bal pour inciter les autres à faire de même.
"Je suis Narudgi, j'ai 15 ans, j'aime Yumiko, et pleins de choses !"
Je regardais celle-ci qui avait l'air soulagée, et le fus aussi en conséquence. Je lui souriais.
Re: Deux soeurs qui se retrouvent [Pv Narudgi, Shi et Yumi J.]
Yumi sembla surprise par mes remerciements. Cela m'étonna. Puis, comme si elle ne savais pas comment réagir face à ma façon d'interagir. Elle parut donc se donner du temps en répondant à Shi-chan avant d'hésiter à nouveau. Mon amie ne répondit pas. Était-ce lié à la réaction de Narudgi? Je ne savais pas et je n'avais aucun moyen de connaître cette réponse à ce moment-là. Puis, ma petite soeur s'avança et me prit dans ses bras. Je ne m'y attendais pas. Et les mots qu'elle prononça résonnèrent comme une libération :
"Il est hors de question que tu retournes là-bas, je te le promets."
Un poids fut ôté de mes épaules dès cet instant. Les bras de ma soeur étaient chaux et doux. Pourtant, ce fut à moi d'hésiter. Cette hésitation à la serrer à mon tour dans mes bras se vit dans ces derniers, tremblants. Finalement, les larmes aux yeux, je serrais vivement le corps de Yumi et fourrais mon visage dans le creux de son épaule pour lui murmurer :
- Onee-sama... Arigato gozaimasu. Arigato...
Puis, je dé-serrai mon étreinte pour la regarder avec un sourire plein de joie et de soulagement. Je n'avais désormais plus aucune raison d'avoir peur, ni de la considérer autrement comme un membre important de ma famille. Mon petit copain profita de ce moment de silence pour prendre la parole :
"Si tout va bien maintenant, et si on se présentait un peu, que je puisse confirmer ce que je pense de la situation..."
Mince, je l'avait beaucoup inquiété. Je m'en voulais... Mais, d'un autre côté, j'étais certaine que c'était parce qu'il tenait à moi. Avec tous ces cauchemars que j'avais fait, il était normal que sa réaction soit celle-ci. Mais, si je n'avais pas été là, tout aurait été mieux, non?
"Je suis Narudgi, j'ai 15 ans, j'aime Yumiko, et pleins de choses !"
Le sourire qu'il me fit alors provoqua en moi du soulagement parce qu'il m'aimait au point de ne pas citer les autres choses qu'il aimait, me mettant ainsi en première position, mais aussi de la honte par rapport à mes pensées que j'avais eu juste avant cela. Comment avais-je pu être aussi bête, même pendant quelques secondes? Sans rien laisser paraître de ma honte, je lui rendit son sourire avec beaucoup de joie et d'amour, tout en serrant la main de ma soeur. Ensuite, je me tournai vers Shi-chan et lui souris aussi, comme pour l'encourager à se présenter.
"Il est hors de question que tu retournes là-bas, je te le promets."
Un poids fut ôté de mes épaules dès cet instant. Les bras de ma soeur étaient chaux et doux. Pourtant, ce fut à moi d'hésiter. Cette hésitation à la serrer à mon tour dans mes bras se vit dans ces derniers, tremblants. Finalement, les larmes aux yeux, je serrais vivement le corps de Yumi et fourrais mon visage dans le creux de son épaule pour lui murmurer :
- Onee-sama... Arigato gozaimasu. Arigato...
Puis, je dé-serrai mon étreinte pour la regarder avec un sourire plein de joie et de soulagement. Je n'avais désormais plus aucune raison d'avoir peur, ni de la considérer autrement comme un membre important de ma famille. Mon petit copain profita de ce moment de silence pour prendre la parole :
"Si tout va bien maintenant, et si on se présentait un peu, que je puisse confirmer ce que je pense de la situation..."
Mince, je l'avait beaucoup inquiété. Je m'en voulais... Mais, d'un autre côté, j'étais certaine que c'était parce qu'il tenait à moi. Avec tous ces cauchemars que j'avais fait, il était normal que sa réaction soit celle-ci. Mais, si je n'avais pas été là, tout aurait été mieux, non?
"Je suis Narudgi, j'ai 15 ans, j'aime Yumiko, et pleins de choses !"
Le sourire qu'il me fit alors provoqua en moi du soulagement parce qu'il m'aimait au point de ne pas citer les autres choses qu'il aimait, me mettant ainsi en première position, mais aussi de la honte par rapport à mes pensées que j'avais eu juste avant cela. Comment avais-je pu être aussi bête, même pendant quelques secondes? Sans rien laisser paraître de ma honte, je lui rendit son sourire avec beaucoup de joie et d'amour, tout en serrant la main de ma soeur. Ensuite, je me tournai vers Shi-chan et lui souris aussi, comme pour l'encourager à se présenter.
Re: Deux soeurs qui se retrouvent [Pv Narudgi, Shi et Yumi J.]
Ma sœur desserra doucement son étreinte et me regarda, souriante. Elle était absolument rayonnante quand un sourire se dessinait sur son visage ! Ses cheveux blonds, ses yeux bleus, sa peau claire… Elle était absolument magnifique. Je comprenais très bien pourquoi ce garçon aux cheveux gris était tombé amoureux d’elle : en plus d’être éblouissante, elle avait l’air vraiment gentille. A cet instant, je détestais encore un peu plus mes parents de m’avoir caché l’existence de ma sœur.
Un silence s’était installé alors que je contemplai ma sœur. Le seul garçon du groupe brisa ce silence.
- Si tout va bien maintenant, et si on se présentait un peu, que je puisse confirmer ce que je pense de la situation... Je suis Narudgi, j'ai 15 ans, j'aime Yumiko, et pleins de choses !
Mais, c’est qu’il était merveilleux ce jeune-là ! Enfin, jeune… façon de parler. Il avait l’air plus vieux que moi. Ce qui était fou, c’était de penser que ce garçon avait rencontré ma sœur avant moi. Mais tant pis, chaque famille avait ses petits défauts !
Ils se regardèrent tous les deux. Si j’avais eu un appareil photo, j’aurais capturé cet instant. L’amour qui émanait d’eux me rendait heureuse. Sûrement car c’était du bonheur de ma sœur dont il était question.
Il y eut à nouveau un petit silence, et je décidai de me présenter à mon tour.
- Je suis Yumi, j’ai 14 ans ! Je n’ai pas eu tellement de temps libre jusqu’à maintenant, donc je peux simplement dire que j’aime aider les autres, être avec mes amis… Et ma sœur.
Je souris à ma sœur, puis à son copain, et enfin à la petite brune, cachée derrière eux. J’avais été tellement choquée et obnubilée par la rencontre avec ma sœur que j’en avais oublié les bonnes manières face à elle. La pauvre…
- Je suis enchantée de vous rencontrer, tous les trois.
Et je les regardai tour à tour, en attendant que quelqu’un d’autre prenne la parole. Heureuse. J’étais profondément heureuse.
Un silence s’était installé alors que je contemplai ma sœur. Le seul garçon du groupe brisa ce silence.
- Si tout va bien maintenant, et si on se présentait un peu, que je puisse confirmer ce que je pense de la situation... Je suis Narudgi, j'ai 15 ans, j'aime Yumiko, et pleins de choses !
Mais, c’est qu’il était merveilleux ce jeune-là ! Enfin, jeune… façon de parler. Il avait l’air plus vieux que moi. Ce qui était fou, c’était de penser que ce garçon avait rencontré ma sœur avant moi. Mais tant pis, chaque famille avait ses petits défauts !
Ils se regardèrent tous les deux. Si j’avais eu un appareil photo, j’aurais capturé cet instant. L’amour qui émanait d’eux me rendait heureuse. Sûrement car c’était du bonheur de ma sœur dont il était question.
Il y eut à nouveau un petit silence, et je décidai de me présenter à mon tour.
- Je suis Yumi, j’ai 14 ans ! Je n’ai pas eu tellement de temps libre jusqu’à maintenant, donc je peux simplement dire que j’aime aider les autres, être avec mes amis… Et ma sœur.
Je souris à ma sœur, puis à son copain, et enfin à la petite brune, cachée derrière eux. J’avais été tellement choquée et obnubilée par la rencontre avec ma sœur que j’en avais oublié les bonnes manières face à elle. La pauvre…
- Je suis enchantée de vous rencontrer, tous les trois.
Et je les regardai tour à tour, en attendant que quelqu’un d’autre prenne la parole. Heureuse. J’étais profondément heureuse.
Re: Deux soeurs qui se retrouvent [Pv Narudgi, Shi et Yumi J.]
Deux sœurs qui se retrouvent
Yumiko et Yumi s'enlacèrent, visiblement heureuses et soulagées, mêmes si Yumiko avait un peu hésité à serrer sa sœur dans les bras. Un sentiment étrange m'envahis alors. Je ne savais pas vraiment ce que c'était. De la jalousie ? De l'envie ? Ou... un autre sentiment ? C'était peut-être un mélange de sentiment aussi... Puis ce sentiment laissa sa place à un autre, la tristesse. Avais une famille aussi ? Des sœurs ou des frères que je n'ai peut-être jamais vu, comme Yumiko ? Mes parents m'avait-ils aussi caché l'existence d'un/d'une potentiel(le) frère/sœur ? Si oui, ou était-il/elle actuellement ? Et surtout, la question cruciale qui resterait sûrement sans réponse : avais-je eu une vie avant celle que je connais ? Et surtout, à quoi ressemblait-elle ? Je soupirai discrètement et chassai ces questions de mon esprit. Ce n'était VRAIMENT pas le moment de se poser de telles questions... Un voix me tira de mes pensées : - Si tout va bien maintenant, et si on se présentait un peu, que je puisse confirmer ce que je pense de la situation... Je suis Narudgi, j'ai 15 ans, j'aime Yumiko, et pleins de choses ! C'était le garçon qui avait parlé. Attendez... C'était le petit copain de Yumiko ?! Je rougis légèrement. Je ne savais pas pourquoi, mais cela me mettais mal à l'aise... Puis la sœur de Yumiko se présenta : - Je suis Yumi, j’ai 14 ans ! Je n’ai pas eu tellement de temps libre jusqu’à maintenant, donc je peux simplement dire que j’aime aider les autres, être avec mes amis… Et ma sœur. Elle nous sourit à tout les trois avant de dire qu'elle était heureuse de nous rencontrer tout les trois. Puis ce fut à mon tour de me présenter : - Je euh... J... Je m'appelle Shi et, euh... j... j'ai 14 ans... et je fais parti d... de la maison Émeraude...
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