Edelweiss [terminé]

♦ Traits de caractère : Ennui. Si Weiss se force à être joyeuse et énergique devant les autres, si elle se montre généreuse, confiante et bien dans sa peau, ce n'est pas une armure pour se protéger d'une blessure passée. Ce n'est pas pour pouvoir dire qu'en parallèle, elle pleure le soir dans son lit. C'est tout simplement parce qu'elle déteste l'abandon. Weiss trouve la vie plate, sans saveur, elle n'est jamais enthousiaste dans ce qu'elle fait et va rarement au bout de ses projets. Elle n'aime pas grand-chose, mais elle se haïrait elle-même si elle se laissait aller à la dépression. Alors elle sourit, sourit constamment jusqu'à se convaincre de son propre bonheur.

Misanthropie. Weiss n'aime pas l'humanité, lui trouve des défauts à la pelle, que sa perspicacité lui confirme dans ses rapports aux autres. Cela ne l'empêche pas de s'attacher aux gens, mais globalement, elle est convaincue que le bien n'existe qu'en tant que forme détournée du mal, et sourit doucement devant les illusions des autres. Weiss ne s'aime pas elle-même, et méprise ces défauts qu'elle est incapable d'éviter. Mais elle n'essaye pas non plus de se changer. Puisque la nature humaine est immuable, pourquoi se fatiguer ? Alors, fataliste, elle se plie à ses règles : si quelqu'un a besoin d'aide, elle va à son secours, tant pis si c'est pour soulager sa bonne conscience. Si elle apprécie quelqu'un, elle reste avec lui, tant pis si c'est pour des raisons d'intérêt. Elle a renoncé à être quelqu'un de bien. Elle sait bien que le caractère gentil et généreux qu'elle affiche n'est de la poudre, aux yeux des autres comme aux siens. En réalité, elle est égoïste et égocentrique. Elle essaye de se montrer honnête, sans pour autant se fatiguer. Après tout, ce que les autres voient d'elle n'est déjà que de la fausseté.

Indifférence. Weiss ne s'implique pas beaucoup dans ce qu'elle fait. Elle peut montrer un certain courage dans le feu de l'action, mais ne fait pas preuve de beaucoup de volonté. Même ce qui peut passer pour des qualités aux yeux des autres, comme son absence de possessivité, de susceptibilité ou de jalousie, est au final le reflet de cette profonde négligence. Elle n'est même pas capable de s'impliquer assez dans ses relations avec les autres pour les ressentir. Paradoxalement, elle déteste ne rien faire. Regarder un film l'ennuie, lire l'horripile, et simplement écouter de la musique lui semble l'activité la plus infructueuse qui soit. Ancrée dans le vrai monde, elle ne voit pas l'intérêt de se réfugier dans des rêveries. Ainsi elle se noie, étouffée entre un imaginaire qui l'ennuie et une réalité qui la dégoûte.

Despotisme. Weiss voudrait tout contrôler. Elle voudrait avoir toujours raison, tout comprendre et que tout se passe selon ses désirs. Elle déteste se dire que tout n'est pas facile et qu'elle doit faire des efforts. De plus, elle voudrait pouvoir tout classer de manière objective : les gens, les attitudes, les situations. Que tout soit noir et blanc, que tout soit net. Une certaine rationalité qui la fait peiner à accepter les pouvoirs présents à l'Académie : elle qui avait toujours levé les yeux au ciel au sujet des histoires de fantômes et de paranormal, comment aurait-elle pu se tromper ? Car reconnaître ses erreurs est sans doute une des choses les plus difficiles pour elle, entre sa volonté de catégoriser et une mauvaise foi qui perdure malgré sa lucidité. Consciente de ses défauts, elle aimerait bien se débarrasser de cette tendance que tout cela entraîne, à savoir un jugement hâtif des autres.

Instabilité. Weiss est prête à tout pour échapper à son ennui, ne serait-ce qu'un instant. Inconsciemment et avec un certain masochisme, elle se montre joueuse et cherche les problèmes. Désobéir aux règles est rarement un problème pour elle. Elle peut se mettre en colère d'un coup. Et puis elle s'attache aux mauvaises personnes, en toute conscience, presque par réflexe. Elle se proclame indépendante, et sans pouvoir s'en empêcher elle recherche une dépendance mentale, elle recherche la souffrance pour se sentir vivante. Cela rend son rapport aux autres assez compliqué. Elle les méprise ou les déteste, mais a besoin d'eux.
♦ Aime : Courir, les maths, le dubstep, les sensations fortes.
♦ Déteste : Les bien pensants, la solitude.
♦ Autre : Pour l'admin qui lira ma fiche ~ J'ai hésité à placer Weiss dans la maison Rubis plutôt qu'Emeraude, parce que sa personnalité a deux aspects, et que le « véritable » correspond davantage à la maison Rubis. On m'a conseillée Emeraude parce qu'il y a moins de membres, du coup, à vous de voir si ça correspond.