Une affaire Rondement menée [PV Nyx, Misana, Célestia]

Il fait beau, en ce jour. Tout le monde était sorti profiter du beau temps. Après tout, ce n'est pas tout les jours que le soleil est aussi radieux et le ciel aussi bleu. Enfin, la théorie, ou la logique, voudrait que tout le monde soit sortit des dortoirs ou des appartements pour aller profiter un peu du temps. Peut-être serait-il gâché demain par une probable arrivée de pluie, d'après la météo. Enfin, la météo se trompe souvent, non ? Célestia, elle n'avait pas tellement envie de sortir. Elle était bien, emmitouflée dans sa couverture, en pyjama... Enfin, sous sa couverture blanche. De loin, on pouvait voir une espèce de bosse sur un lit. Célestia était bien, elle n'avait pas envie de bouger. C'est tout chaud. Et moelleux. J'ai pas envie de bouger. Soit. Mais la jeune fille aux cheveux bleus savait pertinemment qu'elle devrait bouger à un moment ou à un autre. En effet elle avait rendez-vous avec un certain.. comment il s'appelait déjà ? Célestia avait oublié, et en ce moment elle avait un peu la flemme de s'en souvenir.

Elle se souvint alors de sa rencontre avec le jeune homme blond. Un certain... Staz, il lui semble. Ce dernier était venu l'aborder. Il lui avait proposé un marché bien étrange. La jeune femme aux cheveux turquoise, d'abord surprise, puis dubitative, avait dans un premier temps refusé. Il y avait de quoi, le jeune homme, qu'elle connaissait à peine, lui proposait d'être la "compagne" de quelqu'un d'autre qu'elle ne connaissait pas du tout. Mais à force, Célestia avait fini par céder, mais à plusieurs condition : premièrement, le jeune Staz devait être son esclave et obéir au moindre de ses désirs, sans discuter ; ensuite, elle voulait un traitement de faveur de la part de l'inconnu. La jeune fille doutait de l'obtenir, mais qui ne tente rien n'a rien. Surtout qu'apparemment, cet homme inconnu n'est autre qu'un Rubis... Célestia avait soupiré à cet idée. Les Rubis ne changeront donc jamais... Mais le fait été que Célestia avait obtenu de Staz, apparemment lui aussi un Rubis, avait accepté de devenir son esclave. Célestia en avait été amusée. Un Rubis qui s'abaisse devant une Saphir. Nous aurons tout vu. Enfin, le jeune Staz avait eu de la chance de tomber sur une personne comme Célestia, qui n'était pas aussi sadique qu'on voudrait le croire. Si c'était tombé sur un certain quelqu'un... Mais ce certain quelqu'un est, heureusement, un homme, donc très peu de chance que Staz soit parti l'aborder.

Célestia se souvint alors du nom de l'inconnu qu'elle devait aller voir. Le "chef" de la maison Rubis. Renne. La bleue sourit à cette idée. Quelqu'un qui s'appelait Renne ? Les parents avait du vraiment être en panne d'inspiration. Bizarre que ce drôle de prénom aie été accepté... Célestia finit par se lever. Elle ne savait pas trop quand elle avait rendez-vous, surtout qu'elle ne l'avais, il lui semble, jamais vu. Pourtant c'était le "patron" d'une maison, non ? Célestia se dirigea vers son armoire, l'ouvrit fouilla à l'intérieur et y sortit un paquet de bonbons et quelques biscuits. La jeune femme faisait toujours ce genre de réserve dans son placard. Comme ça, en cas de petit creux, elle avait ce qu'il fallait. Elle mangea un ou deux biscuit avant de mettre les bonbons dans sa poche. Puis elle enfila l'uniforme et sortit de son dortoir.

Célestia était devant la maison Rubis. Elle ne savait pas trop quoi faire. Elle ne savait pas à quoi ressemblait ce Renne. Du coup, elle attendait en plein milieu de l'allée, en essayant de trouver ce fameux type. Mais vu qu'elle ne savait pas à quoi il ressemblait, c'était un peu compliqué. Elle se dirigea donc vers le mur du dortoir Rubis le plus proche et s'y adossa. Elle regardait autour d'elle. Que devait-elle faire, à présent ? Attendre ? C'était sûrement la meilleure des solutions, après tout... Intérieurement, elle espérait que Renne savait à quoi elle ressemblait. Sinon, ils allaient se louper à coup sûr.

C’était stupide, inconsidéré…  La jeune fille aux cheveux rouges arpentait le couloir d’un air rageur. Qu’est-ce qui lui avait pris d’accepter la proposition douteuse de ce type ? Bon, elle avait voulu rendre service à un camarade pour s’intégrer, après tout, elle n’était pas là depuis longtemps et ne connaissait pas grand monde mais… Ne jamais accepter quelque chose sans savoir et sans avoir compris, c’était pourtant une règle simple !

Misana avait compris trop tard de quoi il était réellement question mais était bien trop fière pour retourner voir ce garçon et lui dire de ne pas compter sur elle et puis… elle avait croisé ce fameux Ren plus tôt dans la journée et il lui avait plu.

Elle n’était pas tombée sous le charme ou un coup de foudre mais l’avait trouvé tout simplement attirant et il serait agréable de passer du temps en sa compagnie. Sans oublier qu’ainsi elle pourrait faire payer plus tard à ce vil menteur ses fourberies.
Elle avait bien quelques idées à lui faire subir à ce rubis sans scrupule mais elle attendait l’idée du siècle avant de lui en parler. Ce qui était sûr, c’est qu’elle comptait bien lui en faire baver. Après tout, il s’était porté garant comme son esclave et avait eu le malheur de ne pas fixer de date de fin.

C’est pourquoi elle se rendait au lieu de rendez-vous d’un pas énergique, son uniforme, raccourci et débarrassé de ce maudit tour de cou qui l’obligeait à fermer complètement sa chemise, sur le dos. Elle le reconnut rapidement alors qu’il attendait, nonchalamment installé contre un mur, et elle s’avança sans vraiment remarquer l’autre jeune fille qui attendait au milieu du couloir.
Misana passa une main stressée dans ses cheveux avant de se poster devant le jeune homme.

« Tu es Ren… »

La jeune fille ne dit pas un mot de plus, son regard azur allant se planter dans celui du jeune homme. Normalement elle ne se trompait pas mais mieux valait-il être prudent. Au moins, tout cela ne l’engageait à rien pour l’instant. Si tout cela ne lui plaisait pas ou partait en vrille, elle s’en irait, point à la ligne.