Une journée sans lutte (PV Yasushi) - Terminé
Olympus Project :: Avant le jeu :: Gestion du RP :: Souvenirs :: Archive Tsuki 2014/2018 :: Centre ville :: Vieille ville
Page 3 sur 5 • Partagez
Page 3 sur 5 • 
1, 2, 3, 4, 5
Une journée sans lutte (PV Yasushi) - Terminé
par Invité Lun 01 Aoû 2016, 20:15
Rappel du premier message :
C'était un samedi matin, une belle journée ensoleillée d'été et avec une brise assez agréable. La journée d'été parfaite pour Archie alors... Si ce n'était que d'un réveil brutal. Se réveiller collé au plafond n'avait pas été une partie de plaisir. Il fut réveiller vers cinq heures du matin... Suspendu au dessus de son propre lit. Après un bon vingt minutes de crise de panique, il avait fini par retomber sur son matelas qui protesta violemment, mais tint le coup miraculeusement. Il soupira de soulagement s'essuyant son front plein de sueur. Ce n'était pas la première fois qu'il perdait pied comme ça, mais c'était toujours effrayant.
Se levant maladroitement, il se nota à lui-même de dormir attaché à l'avenir avant de prendre une bonne douche. À la sortie, il revêtit un t-shirt avec le logo de X-Men, un short brun et ses mêmes sandales. Pour cette fois-ci, il ne mit pas son sarrau. Ce qui était rare d'ailleurs pour lui, mais il était techniquement en congé et de plus, il ne voulait pas risquer d'avoir trop chaud avec ça en plus.
Il avait convoqué Yasushi à l'infirmerie la veille pour changer ses pansements et voir l'évolution de la guérison de ses blessures. En vérité, il avait aussi d'autres intentions. Il était toujours troublant pour lui de voir un jeune homme aussi sérieux et toujours préoccupé par le travail et autre. Le professeur se jura de lui donner une journée de ''congé''. Une journée sans combats, sans lutte...
Archie espérait vraiment d'avoir une chance de faire décompresser Yasushi ne serait qu'une journée. Qui sait, il pourrait se découvrir un hobby et s'amuser comme les gens de son âge un jour. Du moins, le professeur l'espérait de tout cœur.
Il fut ravi de voir que Yasushi était déjà présent à l'infirmerie et le salua avec un sourire.
''Salut! Comment tu te sens aujourd'hui?'', lui demanda-t-il.
Il fallait aussi espérer que le jeune homme soit réceptif...
C'était un samedi matin, une belle journée ensoleillée d'été et avec une brise assez agréable. La journée d'été parfaite pour Archie alors... Si ce n'était que d'un réveil brutal. Se réveiller collé au plafond n'avait pas été une partie de plaisir. Il fut réveiller vers cinq heures du matin... Suspendu au dessus de son propre lit. Après un bon vingt minutes de crise de panique, il avait fini par retomber sur son matelas qui protesta violemment, mais tint le coup miraculeusement. Il soupira de soulagement s'essuyant son front plein de sueur. Ce n'était pas la première fois qu'il perdait pied comme ça, mais c'était toujours effrayant.
Se levant maladroitement, il se nota à lui-même de dormir attaché à l'avenir avant de prendre une bonne douche. À la sortie, il revêtit un t-shirt avec le logo de X-Men, un short brun et ses mêmes sandales. Pour cette fois-ci, il ne mit pas son sarrau. Ce qui était rare d'ailleurs pour lui, mais il était techniquement en congé et de plus, il ne voulait pas risquer d'avoir trop chaud avec ça en plus.
Il avait convoqué Yasushi à l'infirmerie la veille pour changer ses pansements et voir l'évolution de la guérison de ses blessures. En vérité, il avait aussi d'autres intentions. Il était toujours troublant pour lui de voir un jeune homme aussi sérieux et toujours préoccupé par le travail et autre. Le professeur se jura de lui donner une journée de ''congé''. Une journée sans combats, sans lutte...
Archie espérait vraiment d'avoir une chance de faire décompresser Yasushi ne serait qu'une journée. Qui sait, il pourrait se découvrir un hobby et s'amuser comme les gens de son âge un jour. Du moins, le professeur l'espérait de tout cœur.
Il fut ravi de voir que Yasushi était déjà présent à l'infirmerie et le salua avec un sourire.
''Salut! Comment tu te sens aujourd'hui?'', lui demanda-t-il.
Il fallait aussi espérer que le jeune homme soit réceptif...
Dernière édition par Archie McAlister le Ven 09 Sep 2016, 20:57, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Une journée sans lutte (PV Yasushi) - Terminé
par Invité Jeu 25 Aoû 2016, 22:44
Le jeune homme le suivit jusqu'à la Toyota bleu avec son air morne qui lui était devenu caractéristique. C'était signe qu'il avait encore bien des choses à dire. C'était fou comment Archie prêtait beaucoup plus attention au non-verbal depuis qu'il avait rencontré Yasushi... Il pouvait un peu plus lire en ligne, même si Archie se sentait encore comme un grand maladroit.
Une fois assis et attachés, l'adolescent brisa le silence.
- À votre guise de vouloir avoir confiance en des incompétents. Personnellement, ils m'ont donné l'impression de devoir tout faire moi-même. D'ailleurs, nos pouvoirs ne peuvent-ils pas être utilisés pour aider les autres? Yumiko veut devenir médecin parce que le sien lui en donne la possibilité et le mien m'a sorti de pas mal de mauvais pas. Est-ce trop demandé de savoir à quoi ils servent autre qu'à faire joli?
Archie ferma les yeux un instant pour réfléchir, les mains sur le volant, mais bien stationné et le moteur éteint. Calmement, il répondit.
- Les hommes et les femmes que tu traite d'incompétents sont des humains comme nous, Yasushi. Ils font des erreurs, comme nous et ils sont liés par les mêmes lois. Savait-tu que tu peux donner une contravention à un policier qui commet une infraction. La loi te permet ça. Ils ont également des protocoles à suivre pour obtenir des mandats d'arrêt sinon, ils se mettraient dans l'eau chaude avec une enquête interne sur le dos. Si tu veux un jour devenir détective ou policier, ce seront ces mêmes lois qui te gouverneront et un jeune homme dans ta situation actuelle pourrait te qualifier un jour d'incompétent sans te connaître.
Bien entendu, Archie ne disait pas ça d'un ton sévère ou condescendant. Le but n'était ni de rabaisser ni de décourager Yasushi, mais lui donner quelque chose pour réfléchir. Intérieurement, l'enseignant priait pour pouvoir donner tord à Yasushi. Pas par orgueil, mais pour donner espoir à l'un et conserver le sien. Par dessus tout, il ne voulait pas devoir utiliser de la corruption pour sauver les enfants. C'était peut-être pour une bonne cause, mais pour Archie ce ne serait pas une véritable victoire.
La question de Yasushi par la suite lui avait donné un pincement au coeur. Si Archie pouvait y répondre, il ne serait même pas obligé d'expérimenter sur Mana et les autres pour obtenir ses réponses. Bien entendu, il ne le mentionna pas à Yasushi. S'il apprenait ça, perdrait-il tout respect pour lui?
- Bien franchement, Yasushi... Je n'en sers rien moi-même, dit-il, ouvrant les yeux et observant les passants de la rue en face.
Des gens jeunes, âgés, des hommes et des femmes, des blancs et des gens de couleur. Combien d'entre eux étaient réellement "normaux"? Combien d'entre eux allaient se réveiller un matin avec des facultés qu'ils ne comprennent pas?
- J'aimerais connaître la réponse, moi aussi.
Il repensa à sa propre situation. Un médecin gras, mais généralement normal, malgré ses rudes réveils dans des lits brisés. Du jour au lendemain, sa vie avait été chamboulée et pour un pouvoir qu'il considérait plutôt inutile et nuisible.
Il repensa à Yumiko... La colombe de sa classe, cette femme timide et mystérieuse qui semblait avoir un désir d'aider les autres de par son souhait de devenir médecin.
- Par contre, je sais que ce n'est pas une bonne idée d'user de nos pouvoirs au grand jour...Pas encore. Nous sommes une catégorie de personne à part, maintenant, mais un jour nous pourrions devenir la norme. Pour le moment, Yumiko pourrait attirer l'attention de deux types de personnes en usant de ses pouvoirs comme médecin. L'un va la craindre, la traiter comme une sorcière et pourrait décider de lui faire du mal. L'autre pourrait l'objectifier comme un nouveau messie et créer une nouvelle religion en claquant des doigts. L'un comme l'autre n'aiderait pas Yumiko à vivre une vie épanouie.
Archie l'avait bien vu dans les films et les bandes-dessinées des X-Men... Toute la souffrance que pouvaient apporter les dons, même avec les meilleures intentions.
- Il y a des millénaires, il existait un homme, Jésus Christ. Il a soigné des lépreux, rendu la vue à des aveugles, changer l'eau en vin pendant des noces, marcher sur l'eau... À savoir s'il était vraiment Fils de Dieu ou le premier d'entre nous, là n'est pas le sujet. Autant cet homme avait été aimé par les foules, autant il termina sa vie fouetté avant d'être cloué sur une croix. Les gens craignent et méprisent ce qu'ils ne comprennent pas. C'est à nous de vivre parmi eux et comme eux jusqu'à ce qu'on puisse trouver des réponses. Je consacrerai ma vie à les chercher s'il le faut, Yasushi. Je connais un garçon qui transforme ce qu'il touche en or pur. Doit-il se servir de son don sous prétexte qu'il le possède?
Il se tourna vers Yasushi, attendant patiemment sa réponse et ses réactions.
Une fois assis et attachés, l'adolescent brisa le silence.
- À votre guise de vouloir avoir confiance en des incompétents. Personnellement, ils m'ont donné l'impression de devoir tout faire moi-même. D'ailleurs, nos pouvoirs ne peuvent-ils pas être utilisés pour aider les autres? Yumiko veut devenir médecin parce que le sien lui en donne la possibilité et le mien m'a sorti de pas mal de mauvais pas. Est-ce trop demandé de savoir à quoi ils servent autre qu'à faire joli?
Archie ferma les yeux un instant pour réfléchir, les mains sur le volant, mais bien stationné et le moteur éteint. Calmement, il répondit.
- Les hommes et les femmes que tu traite d'incompétents sont des humains comme nous, Yasushi. Ils font des erreurs, comme nous et ils sont liés par les mêmes lois. Savait-tu que tu peux donner une contravention à un policier qui commet une infraction. La loi te permet ça. Ils ont également des protocoles à suivre pour obtenir des mandats d'arrêt sinon, ils se mettraient dans l'eau chaude avec une enquête interne sur le dos. Si tu veux un jour devenir détective ou policier, ce seront ces mêmes lois qui te gouverneront et un jeune homme dans ta situation actuelle pourrait te qualifier un jour d'incompétent sans te connaître.
Bien entendu, Archie ne disait pas ça d'un ton sévère ou condescendant. Le but n'était ni de rabaisser ni de décourager Yasushi, mais lui donner quelque chose pour réfléchir. Intérieurement, l'enseignant priait pour pouvoir donner tord à Yasushi. Pas par orgueil, mais pour donner espoir à l'un et conserver le sien. Par dessus tout, il ne voulait pas devoir utiliser de la corruption pour sauver les enfants. C'était peut-être pour une bonne cause, mais pour Archie ce ne serait pas une véritable victoire.
La question de Yasushi par la suite lui avait donné un pincement au coeur. Si Archie pouvait y répondre, il ne serait même pas obligé d'expérimenter sur Mana et les autres pour obtenir ses réponses. Bien entendu, il ne le mentionna pas à Yasushi. S'il apprenait ça, perdrait-il tout respect pour lui?
- Bien franchement, Yasushi... Je n'en sers rien moi-même, dit-il, ouvrant les yeux et observant les passants de la rue en face.
Des gens jeunes, âgés, des hommes et des femmes, des blancs et des gens de couleur. Combien d'entre eux étaient réellement "normaux"? Combien d'entre eux allaient se réveiller un matin avec des facultés qu'ils ne comprennent pas?
- J'aimerais connaître la réponse, moi aussi.
Il repensa à sa propre situation. Un médecin gras, mais généralement normal, malgré ses rudes réveils dans des lits brisés. Du jour au lendemain, sa vie avait été chamboulée et pour un pouvoir qu'il considérait plutôt inutile et nuisible.
Il repensa à Yumiko... La colombe de sa classe, cette femme timide et mystérieuse qui semblait avoir un désir d'aider les autres de par son souhait de devenir médecin.
- Par contre, je sais que ce n'est pas une bonne idée d'user de nos pouvoirs au grand jour...Pas encore. Nous sommes une catégorie de personne à part, maintenant, mais un jour nous pourrions devenir la norme. Pour le moment, Yumiko pourrait attirer l'attention de deux types de personnes en usant de ses pouvoirs comme médecin. L'un va la craindre, la traiter comme une sorcière et pourrait décider de lui faire du mal. L'autre pourrait l'objectifier comme un nouveau messie et créer une nouvelle religion en claquant des doigts. L'un comme l'autre n'aiderait pas Yumiko à vivre une vie épanouie.
Archie l'avait bien vu dans les films et les bandes-dessinées des X-Men... Toute la souffrance que pouvaient apporter les dons, même avec les meilleures intentions.
- Il y a des millénaires, il existait un homme, Jésus Christ. Il a soigné des lépreux, rendu la vue à des aveugles, changer l'eau en vin pendant des noces, marcher sur l'eau... À savoir s'il était vraiment Fils de Dieu ou le premier d'entre nous, là n'est pas le sujet. Autant cet homme avait été aimé par les foules, autant il termina sa vie fouetté avant d'être cloué sur une croix. Les gens craignent et méprisent ce qu'ils ne comprennent pas. C'est à nous de vivre parmi eux et comme eux jusqu'à ce qu'on puisse trouver des réponses. Je consacrerai ma vie à les chercher s'il le faut, Yasushi. Je connais un garçon qui transforme ce qu'il touche en or pur. Doit-il se servir de son don sous prétexte qu'il le possède?
Il se tourna vers Yasushi, attendant patiemment sa réponse et ses réactions.
Invité- Invité
Re: Une journée sans lutte (PV Yasushi) - Terminé
par Invité Ven 26 Aoû 2016, 15:52
ft.
Archie MacAlister
Archie MacAlister
Une journée sans lutte
Suite de Nouveau départ
D’une certaine façon, j’eus l’impression que mes mots empêchèrent Archie de prendre la route. Il était vrai que je n’y avais pas été de main morte, mais tout de même, je ne m’étais pas attendu à ça. Mais le pire fut la réponse de l’homme, bien que ce dernier ne parla pas méchamment : il me fit comprendre que les policiers, comme tout autre citoyen, étaient obligés de suivre des règles et des protocoles que je devrais, moi aussi, suivre si je venais à suivre cette vocation. Je voulais bien lui accorder, après réflexion, que je n’aurais pas dû mettre tout le monde dans le même panier. Mais est-ce que cela justifiait le fait qu’ils avaient laissé en liberté un assassin qui se trouvait être juste sous leurs yeux ? Qu’est-ce qui les avait empêchés de le mettre derrière les barreaux plus tôt ? Mon témoignage était-il manquant à ce point ? Bien que j’en doutais, je ne dis rien qui puisse le contredire en m’affirmant que j’étais bien trop immature et ignorant de ces règles pour pouvoir y redire.
Par la suite, il sembla réfléchir à la question qui avait suivi et il avoua ne pas savoir comment y répondre. Il ajouta ensuite qu’il aimerait lui aussi avoir une réponse mais qu’en attendant il était persuadé qu’il ne fallait pas montrer nos pouvoirs au reste du monde parce que nous étions une minorité à en posséder. Reprenant l’exemple de Yumiko, il m’apprit que certains pourraient avoir peur de son pouvoir et que d’autres pourraient la considérer comme ce qu’il disait être « le messie ». Je ne savais pas ce qu’était un messie, mais il avait raison sur un point : mon amie ne serait pas aider par ces deux catégories de personnes. Je voyais cependant une troisième, pleine de gratitude et protectrice envers elle. Me faisais-je trop d’illusion ? Elle qui avait été enfermée pendant 15 ans à cause de son pouvoir, elle avait plus besoin de soutien que de nouveaux problèmes et il semblait qu’elle n’avait pas conscience, tout comme moi avant ça, que nos idéaux pouvait en apporter plus que nous le pensions. N’écoutant que d’une oreille l’autre exemple de l’enseignant, mes pensées pesèrent le pour et le contre concernant les utilisations de nos pouvoirs. Bien que cela semble problématique, j’étais cependant encore persuadé que nous pouvions les utiliser, surtout si cela pouvait aider. Je ne connaissais pas bien les super-héros que Archie affectionnait tant, mais n’avaient-ils pas, eux aussi, des pouvoirs ?! Ne les utilisaient-ils pas ? Fort de ces pensées, j’attendis qu’il ait terminé avant de lui répondre :
- Nous avons des capacités et je suis toujours d’avis que ne pas les utiliser alors que ça peut sauver des gens est mal. C’est comme si on nous avait confié une mission. Et bien que je n’y connaisse pratiquement rien aux « super-héros », je suis persuadé que c’est ce qu’ils pensent, ajoutai-je-en désignant son tee-shirt. Pour ma part, il est hors de question que je laisse quelqu’un dans la merde, quitte à utiliser mon pouvoir alors que je suis caché.
Pour être franc, j’étais plus du genre à foncer dans le tas et user de mes poings que de faire ainsi, mais le concept était là. Je voulais faire comprendre à Archie que malgré sa philosophie et la peur qu’on pouvait donner à autrui, il pouvait parfois être bien plus dur de supporter le poids d’un « j’aurais dû » que celui du « il a peur, mais au moins il a la vie sauve ».
Par la suite, il sembla réfléchir à la question qui avait suivi et il avoua ne pas savoir comment y répondre. Il ajouta ensuite qu’il aimerait lui aussi avoir une réponse mais qu’en attendant il était persuadé qu’il ne fallait pas montrer nos pouvoirs au reste du monde parce que nous étions une minorité à en posséder. Reprenant l’exemple de Yumiko, il m’apprit que certains pourraient avoir peur de son pouvoir et que d’autres pourraient la considérer comme ce qu’il disait être « le messie ». Je ne savais pas ce qu’était un messie, mais il avait raison sur un point : mon amie ne serait pas aider par ces deux catégories de personnes. Je voyais cependant une troisième, pleine de gratitude et protectrice envers elle. Me faisais-je trop d’illusion ? Elle qui avait été enfermée pendant 15 ans à cause de son pouvoir, elle avait plus besoin de soutien que de nouveaux problèmes et il semblait qu’elle n’avait pas conscience, tout comme moi avant ça, que nos idéaux pouvait en apporter plus que nous le pensions. N’écoutant que d’une oreille l’autre exemple de l’enseignant, mes pensées pesèrent le pour et le contre concernant les utilisations de nos pouvoirs. Bien que cela semble problématique, j’étais cependant encore persuadé que nous pouvions les utiliser, surtout si cela pouvait aider. Je ne connaissais pas bien les super-héros que Archie affectionnait tant, mais n’avaient-ils pas, eux aussi, des pouvoirs ?! Ne les utilisaient-ils pas ? Fort de ces pensées, j’attendis qu’il ait terminé avant de lui répondre :
- Nous avons des capacités et je suis toujours d’avis que ne pas les utiliser alors que ça peut sauver des gens est mal. C’est comme si on nous avait confié une mission. Et bien que je n’y connaisse pratiquement rien aux « super-héros », je suis persuadé que c’est ce qu’ils pensent, ajoutai-je-en désignant son tee-shirt. Pour ma part, il est hors de question que je laisse quelqu’un dans la merde, quitte à utiliser mon pouvoir alors que je suis caché.
Pour être franc, j’étais plus du genre à foncer dans le tas et user de mes poings que de faire ainsi, mais le concept était là. Je voulais faire comprendre à Archie que malgré sa philosophie et la peur qu’on pouvait donner à autrui, il pouvait parfois être bien plus dur de supporter le poids d’un « j’aurais dû » que celui du « il a peur, mais au moins il a la vie sauve ».
Invité- Invité
Re: Une journée sans lutte (PV Yasushi) - Terminé
par Invité Ven 26 Aoû 2016, 16:26
Yasushi semblait ouvert et réceptif à ce qu'il lui disait, du moins, il l'était plus que lorsqu'il était monté dans la voiture. Archie gardait espoir que Yasushi allait comprendre un jour. Ça faisait toujours une sensation alien que de se voir lui-même agir en adulte et donner des "leçons". Inconsciemment, Yasushi lui apprenait beaucoup aussi.
- Nous avons des capacités et je suis toujours d'avis que ne pas les utiliser alors que ça peut sauver des gens est mal. C'est comme si on nous avait confié une mission. Et bien que je n'y connaisse pratiquement rien en "super-héros", je suis persuadé que c'est ce qu'ils pensent.
Yasushi lui avait cela en pointant son t-shirt et Archie laissa échapper un rire sincère.
-N'oublie pas que ces héros mènent une double vie, Yasu. La vie n'est pas facile pour eux et comme nous, ils se cachent... Mais je suis d'accord avec ce que tu dis tu sais? Je crois qu'à notre manière, nous sommes tous les deux des grands idéalistes et des grands rêveurs... Mais qui a dit que les rêves ne se réalisaient pas? Tu pourrais avec tes capacités accomplir ce que je ne pourrai jamais. Je te demande, juste d'user de discernement. Un homme sage a dit à Spiderman: Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités.
En prononcant ces paroles, Archie espèrait tout de même ne pas finir comme l'oncle Ben... Il avait bien des choses qu'il voulait encore apporter à son "Peter".
- Et tu sais Yasu, pouvoir ou non, tu es déjà un héros au quotidien.
Démarrant la voiture, il ajouta à son protégé qu'ils allaient commencer par faire arrêter ces malfrats. Même si ce ne serait pas immédiat, ça allait leur donner une piste pour enquêter. Cette fois-ci, ce n'était plus à Yasushi de prendre le fardeau du monde sur ses épaules.
- Nous avons des capacités et je suis toujours d'avis que ne pas les utiliser alors que ça peut sauver des gens est mal. C'est comme si on nous avait confié une mission. Et bien que je n'y connaisse pratiquement rien en "super-héros", je suis persuadé que c'est ce qu'ils pensent.
Yasushi lui avait cela en pointant son t-shirt et Archie laissa échapper un rire sincère.
-N'oublie pas que ces héros mènent une double vie, Yasu. La vie n'est pas facile pour eux et comme nous, ils se cachent... Mais je suis d'accord avec ce que tu dis tu sais? Je crois qu'à notre manière, nous sommes tous les deux des grands idéalistes et des grands rêveurs... Mais qui a dit que les rêves ne se réalisaient pas? Tu pourrais avec tes capacités accomplir ce que je ne pourrai jamais. Je te demande, juste d'user de discernement. Un homme sage a dit à Spiderman: Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités.
En prononcant ces paroles, Archie espèrait tout de même ne pas finir comme l'oncle Ben... Il avait bien des choses qu'il voulait encore apporter à son "Peter".
- Et tu sais Yasu, pouvoir ou non, tu es déjà un héros au quotidien.
Démarrant la voiture, il ajouta à son protégé qu'ils allaient commencer par faire arrêter ces malfrats. Même si ce ne serait pas immédiat, ça allait leur donner une piste pour enquêter. Cette fois-ci, ce n'était plus à Yasushi de prendre le fardeau du monde sur ses épaules.
Invité- Invité
Re: Une journée sans lutte (PV Yasushi) - Terminé
par Invité Ven 26 Aoû 2016, 18:00
ft.
Archie MacAlister
Archie MacAlister
Une journée sans lutte
Suite de Nouveau départ
-N'oublie pas que ces héros mènent une double vie, Yasu. La vie n'est pas facile pour eux et comme nous, ils se cachent... Mais je suis d'accord avec ce que tu dis tu sais? Je crois qu'à notre manière, nous sommes tous les deux des grands idéalistes et des grands rêveurs... Mais qui a dit que les rêves ne se réalisaient pas? Tu pourrais avec tes capacités accomplir ce que je ne pourrai jamais. Je te demande, juste d'user de discernement. Un homme sage a dit à Spiderman: Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités.
Tels furent ses mots après avoir ri sincèrement à ma réplique. Au moins, il n’était pas contre mes idéaux. Personnellement, je ne voyais pas vraiment ce qui pouvait m’arriver de pire que tout ce que j’avais vécu ces 13 dernières années. Même la prison, du peu que j’en savais, me paraissait fort dérisoire par rapport à la rue malgré le manque de liberté. Et la mort ? Eh bien je pensais comment savoir l’appréhender. Certes, je voulais faire attention puisque j’avais des enfants dont je devais prendre soin, mais si je venais à les perdre eux aussi il ne me resterait plus rien. Rien que ça n’allait pas aider Archie à me maintenir. Peut-être était-ce pour ça que cette histoire de marchand d’enfants me mettait dans tous mes états.
Puis le professeur m’annonça qu’au quotidien j’étais déjà un héros. J’avais beaucoup de mal avec cette idée puisque même si j’avais de beaux idéaux je n’avais pas l’impression d’aider grand monde. Mais je ne répondis rien puisque j’étais certain qu’il allait avoir des arguments que je n’avais pas envie d’entendre. Je me contentai donc de regarder par la vitre de la portière le paysage défiler, en silence, jusqu’à ce que nous arrivâmes au poste de police. Garés, nous descendîmes de la voiture et entrâmes dans le bâtiment. Je ne l’aimais pas et étais certain de ne jamais l’apprécier. A l’intérieur, nous nous dirigeâmes vers l’accueil où une jeune femme nous accueillit avec le sourire. Puisqu’elle m’avait déjà rencontré lorsque j’avais donné mon témoignage écrit en compagnie de ma petite amie, elle me salua en prononçant mon prénom avant de nous demander ce qu’il y avait. Détournant le regarde, je fis semblant de prêter mon attention sur des agents tentant désespérément de maîtriser ce qui semblait être un gros dur. Tout en faisant cela, je passai discrètement la carte de visite froissée par son séjour dans ma poche. Le boucan était insupportable et j’avais très envie d’intervenir. Surtout quand le « prisonnier » commença à insulter et menacer. Fort heureusement, ils l’emmenèrent plus loin. Je ramenai donc mon attention sur la conversation toujours en regardant tout autour de moi. Plus je le faisais, plus j’étais certain d’une chose : je ne deviendrais finalement pas policier.
Tels furent ses mots après avoir ri sincèrement à ma réplique. Au moins, il n’était pas contre mes idéaux. Personnellement, je ne voyais pas vraiment ce qui pouvait m’arriver de pire que tout ce que j’avais vécu ces 13 dernières années. Même la prison, du peu que j’en savais, me paraissait fort dérisoire par rapport à la rue malgré le manque de liberté. Et la mort ? Eh bien je pensais comment savoir l’appréhender. Certes, je voulais faire attention puisque j’avais des enfants dont je devais prendre soin, mais si je venais à les perdre eux aussi il ne me resterait plus rien. Rien que ça n’allait pas aider Archie à me maintenir. Peut-être était-ce pour ça que cette histoire de marchand d’enfants me mettait dans tous mes états.
Puis le professeur m’annonça qu’au quotidien j’étais déjà un héros. J’avais beaucoup de mal avec cette idée puisque même si j’avais de beaux idéaux je n’avais pas l’impression d’aider grand monde. Mais je ne répondis rien puisque j’étais certain qu’il allait avoir des arguments que je n’avais pas envie d’entendre. Je me contentai donc de regarder par la vitre de la portière le paysage défiler, en silence, jusqu’à ce que nous arrivâmes au poste de police. Garés, nous descendîmes de la voiture et entrâmes dans le bâtiment. Je ne l’aimais pas et étais certain de ne jamais l’apprécier. A l’intérieur, nous nous dirigeâmes vers l’accueil où une jeune femme nous accueillit avec le sourire. Puisqu’elle m’avait déjà rencontré lorsque j’avais donné mon témoignage écrit en compagnie de ma petite amie, elle me salua en prononçant mon prénom avant de nous demander ce qu’il y avait. Détournant le regarde, je fis semblant de prêter mon attention sur des agents tentant désespérément de maîtriser ce qui semblait être un gros dur. Tout en faisant cela, je passai discrètement la carte de visite froissée par son séjour dans ma poche. Le boucan était insupportable et j’avais très envie d’intervenir. Surtout quand le « prisonnier » commença à insulter et menacer. Fort heureusement, ils l’emmenèrent plus loin. Je ramenai donc mon attention sur la conversation toujours en regardant tout autour de moi. Plus je le faisais, plus j’étais certain d’une chose : je ne deviendrais finalement pas policier.
Invité- Invité
Re: Une journée sans lutte (PV Yasushi) - Terminé
par Invité Ven 26 Aoû 2016, 18:18
Archie avait instinctivement poser sa main sur l'épaule de Yasushi tandis qu'il observait plusieurs policiers tenter de maîtriser un homme aggressif. Fort heureusement, ils parvinrent à l'éloigner et le professeur retira sa main.
"Mon jeune ami ici a entendu des informations assez troublantes sur cet homme, pouvons-nous parler à un policier en privé?"
La jeune femme acquiesca d'une mine patiente et appela dans l'un des bureaux. Après quelques minutes, elle raccrocha.
"L'officer Blake pourrait vous recevoir quelques minutes. C'est là-bas, au fond du couloir.
"Merci, mademoiselle. Yasu, tu peux reprendre la carte et venir avec moi?"
Ils se dirigèrent vers le bureau non pas sans entendre quelques discrètes, mais présentes moqueries du le physique du professeur. Dans son cas, ça lui passait dix pieds par dessus la tête. Il avait un miroir chez lui déjà, ces hommes ne lui apprenait rien.
Cognant à la porte, ils furent accueilli par un homme dans la quarantaine, aux cheveux noirs et avec une moustache. Ses traits étaient plutôt sévères.
"Qu'est-ce que je peux faire pour vous, messieurs?", demanda-t-il.
Sans être malpoli, il avait un côté plutôt sec et imposant. Archie espérait qu'il serait plus à l'écoute qu'il en avait l'air.
Tapotant à nouveau l'épaule du garçon par réflexe, il l'invita à dire ce qu'il avait entendu.
"Mon jeune ami ici a entendu des informations assez troublantes sur cet homme, pouvons-nous parler à un policier en privé?"
La jeune femme acquiesca d'une mine patiente et appela dans l'un des bureaux. Après quelques minutes, elle raccrocha.
"L'officer Blake pourrait vous recevoir quelques minutes. C'est là-bas, au fond du couloir.
"Merci, mademoiselle. Yasu, tu peux reprendre la carte et venir avec moi?"
Ils se dirigèrent vers le bureau non pas sans entendre quelques discrètes, mais présentes moqueries du le physique du professeur. Dans son cas, ça lui passait dix pieds par dessus la tête. Il avait un miroir chez lui déjà, ces hommes ne lui apprenait rien.
Cognant à la porte, ils furent accueilli par un homme dans la quarantaine, aux cheveux noirs et avec une moustache. Ses traits étaient plutôt sévères.
"Qu'est-ce que je peux faire pour vous, messieurs?", demanda-t-il.
Sans être malpoli, il avait un côté plutôt sec et imposant. Archie espérait qu'il serait plus à l'écoute qu'il en avait l'air.
Tapotant à nouveau l'épaule du garçon par réflexe, il l'invita à dire ce qu'il avait entendu.
Invité- Invité
Re: Une journée sans lutte (PV Yasushi) - Terminé
par Invité Ven 26 Aoû 2016, 18:56
ft.
Archie MacAlister
Archie MacAlister
Une journée sans lutte
Suite de Nouveau départ
Après avoir posé sa main sur mon épaule comme pour me retenir de faire une bêtise, Archie demanda à voir un policier en privé non sans m’avoir mis sur le devant de l’attention. Je n’aimais pas ça et je n’étais pas au bout de mes peines. La jeune femme décrocha le combiner d’un téléphone et appela un officier. Je n’entendis pas ce qu’il se disait à l’autre bout du fil mais on sentait que l’interlocuteur n’était pas commode. Pourtant, c’est avec un sourire pareil que celui qu’elle avait affiché à notre arrivée qu’elle nous annonça qu’un certain officier Blake allait nous recevoir. Elle nous indiqua la direction avant qu’Archie me demanda de ranger de la carte et de le suivre. Je le fis à contrecœur jusqu’à arriver devant une porte simple. Pendant le trajet les murmures que j’entendis ne me donnèrent pas une meilleure opinion des forces de l’ordre.
Mon professeur toqua à la porte qui s’ouvrit sur un homme grand et froid, que ce soit par son physique ou son attitude. Le fait est que cela ne s’arrangea pas lorsqu’il nous demanda ce que nous voulions. J’allais attendre que ce soit l’adulte qui prenne la parole jusqu’à ce qu’il me tapote l’épaule pour que je le fasse. Prenant grandement sur moi pour ne pas exploser, je croisai les bras sur ma poitrine pour lui dire cash :
- Des hommes veulent faire entrer des enfants illégalement sur le territoire. Nous avons réussis à vous trouver un nom, ajoutai-je en lui tendant la carte.
J’avais plus ou moins calqué mon ton sur le sien, espérant qu’il se montrerait un peu plus aimable, ce qui était fort peu probable. En tous les cas, il nous proposa de nous assoir en prenant la carte et allant lui-même s’assoir à son bureau. Ne m’approchant pas, je préférai rester près de la porte pour sortir plus rapidement si je sentais que ma rage refaisait surface. Je n’avais aucune envie de donner une excuse pour détériorer ma situation déjà pas très stable. Le policier leva un sourcil en me regardant mais ne chercha pas à insister. Il demanda donc simplement :
- Pouvez-vous me décrire avec le plus de détails possible comment sont les autres hommes ? Un avocat, c’est bien mais je ne peux rien si je ne sais pas à quel genre d’individus il « travaille ».
L’homme en face du dit avocat me tournant le dos au restaurant, je laissai à Archie le soin de faire la description physique. D’autant plus qu’il l’avait vu de près, lui.
Mon professeur toqua à la porte qui s’ouvrit sur un homme grand et froid, que ce soit par son physique ou son attitude. Le fait est que cela ne s’arrangea pas lorsqu’il nous demanda ce que nous voulions. J’allais attendre que ce soit l’adulte qui prenne la parole jusqu’à ce qu’il me tapote l’épaule pour que je le fasse. Prenant grandement sur moi pour ne pas exploser, je croisai les bras sur ma poitrine pour lui dire cash :
- Des hommes veulent faire entrer des enfants illégalement sur le territoire. Nous avons réussis à vous trouver un nom, ajoutai-je en lui tendant la carte.
J’avais plus ou moins calqué mon ton sur le sien, espérant qu’il se montrerait un peu plus aimable, ce qui était fort peu probable. En tous les cas, il nous proposa de nous assoir en prenant la carte et allant lui-même s’assoir à son bureau. Ne m’approchant pas, je préférai rester près de la porte pour sortir plus rapidement si je sentais que ma rage refaisait surface. Je n’avais aucune envie de donner une excuse pour détériorer ma situation déjà pas très stable. Le policier leva un sourcil en me regardant mais ne chercha pas à insister. Il demanda donc simplement :
- Pouvez-vous me décrire avec le plus de détails possible comment sont les autres hommes ? Un avocat, c’est bien mais je ne peux rien si je ne sais pas à quel genre d’individus il « travaille ».
L’homme en face du dit avocat me tournant le dos au restaurant, je laissai à Archie le soin de faire la description physique. D’autant plus qu’il l’avait vu de près, lui.
Invité- Invité
Re: Une journée sans lutte (PV Yasushi) - Terminé
par Invité Ven 26 Aoû 2016, 19:40
Le professeur s'était mis plus en retrait, Yasushi étant celui qui avait entendu la conversation. Il semblait sur le point d'exploser, tandis que l'enseignant se mordait la lèvre inférieure nerveusement.
"Yasu, contrôle toi...", pensait ce dernier et bien que Yasushi fut froid, direct, il ne commit aucun débordement.
Bien entendu, même si la carte de visite était un bon indice, ce fut à Archie de parler pour décrire les individus.
- L'avocat avait de longs cheveux noirs, les yeux noirs, caucasien en apparence. Je ne l'ai pas vu se lever, mais je dirais qu'il doit être de ma taille. L'autre était plus pâle, un blond avec des lunettes. Je leur donne entre 40 et 45 ans.
Archie les décrivit aussi fidèlement que possible, mentionnant que le deuxième homme s'était fait appellé Will par l'avocat.
Il priait que que ces informations suffisent. En prêtant attention au dessus du bureau, il remarqua une plaque. "Ltn. Carter Blake" Cet homme n'était donc pas qu'un simple officier patrouilleur. Il devait posséder les compétences pour se voir attribuer le nom de Lieutenant, même si sa personnalité laissait à désirer.
"Avez-vous ce qu'ils vous faut pour arrêter ces hommes?", demanda Archie avec le plus grand sérieux.
"On mènera une enquête et si on a les preuves de ce que vous avancer, ces deux cons vont moisir derrière les barreaux"
Le lieutenant avait répondu d'un confiant, voire arrogant. Il leur demanda à tous les deux de signer leur déposition et Archie remarqua au passage le lieutenant hausser un sourcil avec une expression mitigé entre la dérision et l'agacement.
Puis il se tourna vers Yasushi.
"En tout cas, sache qu'on a pas l'habitude de foirer nos enquêtes"
Il ajouta également avec une pique de sarcasme envers le professeur et un ton de voix plus bas.
"Même si on s'appelle pas McAlister"
Archie, fronçant légèrement les sourcils, tendit la main au lieutenant, qui la serra. Cela aurait pu paraitre comme un geste respectueux s'il n'y avait pas eu cette tension dans l'air.
"Merci, lieutenant... Yasu, tu viens?"
Il quitta le bureau tandis que le policier leur souhaitait une bonne journée avec un sourire condescendant.
"Yasu, contrôle toi...", pensait ce dernier et bien que Yasushi fut froid, direct, il ne commit aucun débordement.
Bien entendu, même si la carte de visite était un bon indice, ce fut à Archie de parler pour décrire les individus.
- L'avocat avait de longs cheveux noirs, les yeux noirs, caucasien en apparence. Je ne l'ai pas vu se lever, mais je dirais qu'il doit être de ma taille. L'autre était plus pâle, un blond avec des lunettes. Je leur donne entre 40 et 45 ans.
Archie les décrivit aussi fidèlement que possible, mentionnant que le deuxième homme s'était fait appellé Will par l'avocat.
Il priait que que ces informations suffisent. En prêtant attention au dessus du bureau, il remarqua une plaque. "Ltn. Carter Blake" Cet homme n'était donc pas qu'un simple officier patrouilleur. Il devait posséder les compétences pour se voir attribuer le nom de Lieutenant, même si sa personnalité laissait à désirer.
"Avez-vous ce qu'ils vous faut pour arrêter ces hommes?", demanda Archie avec le plus grand sérieux.
"On mènera une enquête et si on a les preuves de ce que vous avancer, ces deux cons vont moisir derrière les barreaux"
Le lieutenant avait répondu d'un confiant, voire arrogant. Il leur demanda à tous les deux de signer leur déposition et Archie remarqua au passage le lieutenant hausser un sourcil avec une expression mitigé entre la dérision et l'agacement.
Puis il se tourna vers Yasushi.
"En tout cas, sache qu'on a pas l'habitude de foirer nos enquêtes"
Il ajouta également avec une pique de sarcasme envers le professeur et un ton de voix plus bas.
"Même si on s'appelle pas McAlister"
Archie, fronçant légèrement les sourcils, tendit la main au lieutenant, qui la serra. Cela aurait pu paraitre comme un geste respectueux s'il n'y avait pas eu cette tension dans l'air.
"Merci, lieutenant... Yasu, tu viens?"
Il quitta le bureau tandis que le policier leur souhaitait une bonne journée avec un sourire condescendant.
Invité- Invité
Re: Une journée sans lutte (PV Yasushi) - Terminé
par Invité Ven 26 Aoû 2016, 21:15
ft.
Archie MacAlister
Archie MacAlister
Une journée sans lutte
Suite de Nouveau départ
Sans aucune difficulté, le professeur fit une description aussi complète que possible des deux hommes, bien que le nom du premier aurait pu suffire. L’officier de police nous fit attendre en notant les informations sur son ordinateur, aussi silencieux qu’une carpe. Il mettait réellement ma patience à rude épreuve et il me sembla qu’Archie le sentit puisqu’il demanda si les informations suffisaient. Pour moi c’était déjà assez pour que je saute dans le premier véhicule à disposition et porter secours à des enfants en danger. Mais il semblait que « mister » Blake ne soit pas de cet avis, préférant « enquêter ». Serrant les poings aussi fort que dans le restaurant, je dus faire preuve d’une grande force d’esprit pour pas éclater ou sortir pour prendre l’air. Enquêter ?! Si l’« enquête » s’avérer aussi foireuse que pour le meurtre de ma mère je me promis d’aller moi-même à la rescousse de ces gosses. D’autant plus que l’homme me paraissait se la péter plus haut que son cul et je devais avouer que j’avais grandement de lui rabattre le caquet. Heureusement, sa demande de signer la déposition qu’il venait d’imprimer m’obligea à ravaler ma colère pour signer. Enfin, comme je n’avais rien, je ne fis qu’une croix. Il dû cependant s’apercevoir de mon état puisqu’il tenta de me dire qu’il n’avait pas l’habitude de fois leurs enquête… même s’il ne s’appelait pas McAlister ? La surprise d’entendre le nom de mon professeur m’empêcha d’émettre une réplique glaciale sur le coup. Je me rattrapai cependant lorsqu’Archie me proposa de partir :
- J’espère que vous serez meilleure que pour résoudre l’affaire Lelph.
Puis, je sortis sans jeter un seul regard autour de moi. Je bouillonnais au point de vouloir planter l’enseignant qui m’avait devancé. Sincèrement, je me promis de retenir toute ma vie du nom de ce mec pour ne pas le louper s’il se foirer et pour ne plus jamais avoir affaire à lui. En nous voyant passer, la jeune femme de l’accueil nous salua chaleureusement. Malheureusement je n’étais pas en état de le lui rendre avec un minimum de convivialité. Je ne lui dis donc rien et sortis. Je me souvenais encore de toutes les informations acquises et je les gravais pour ne jamais les oublier. Je faisais ça à chaque fois que je le jugeais utile, notamment pour les cours ou tout ce que j’apprenais par les livres que j’étais en train de lire. Bien souvent, j’avais épaté les gosses par cette capacité et ils m’avaient enviés au point de vouloir m’imiter. D’une certaine façon j’étais fier de cela puisque je les avais entrainés à travailler leur mémoire.
Dans la voiture, une information me revint. J’avais retrouvé une solution d’attente pour les gosses. J’en fis donc part au professeur à côté de moi :
- Il y a un endroit plus sûr pour les gosses. Je l’avais occulté parce que mon groupe devait y séjourner quand ils sont… mais je pense que le professeur Blackflower ne sera pas contre le fait que d’autres squattent. Faut juste que j’arrive à les convaincre…
- J’espère que vous serez meilleure que pour résoudre l’affaire Lelph.
Puis, je sortis sans jeter un seul regard autour de moi. Je bouillonnais au point de vouloir planter l’enseignant qui m’avait devancé. Sincèrement, je me promis de retenir toute ma vie du nom de ce mec pour ne pas le louper s’il se foirer et pour ne plus jamais avoir affaire à lui. En nous voyant passer, la jeune femme de l’accueil nous salua chaleureusement. Malheureusement je n’étais pas en état de le lui rendre avec un minimum de convivialité. Je ne lui dis donc rien et sortis. Je me souvenais encore de toutes les informations acquises et je les gravais pour ne jamais les oublier. Je faisais ça à chaque fois que je le jugeais utile, notamment pour les cours ou tout ce que j’apprenais par les livres que j’étais en train de lire. Bien souvent, j’avais épaté les gosses par cette capacité et ils m’avaient enviés au point de vouloir m’imiter. D’une certaine façon j’étais fier de cela puisque je les avais entrainés à travailler leur mémoire.
Dans la voiture, une information me revint. J’avais retrouvé une solution d’attente pour les gosses. J’en fis donc part au professeur à côté de moi :
- Il y a un endroit plus sûr pour les gosses. Je l’avais occulté parce que mon groupe devait y séjourner quand ils sont… mais je pense que le professeur Blackflower ne sera pas contre le fait que d’autres squattent. Faut juste que j’arrive à les convaincre…
Invité- Invité
Re: Une journée sans lutte (PV Yasushi) - Terminé
par Invité Sam 27 Aoû 2016, 18:59
Les mains dans les poches de son short, Archie quittait le commissariat en tentant d'avoir l'air le plus naturel possible. Il avait été plutôt pris au dépourvu quand le Lieutenant Blake avait mentionné son nom ainsi. McAlister... Ce nom, l'ombre de son père l'avait suivi même hors d'Écosse, ça lui collait à la peau. Il n'arriva pas à retenir son soupir tandis qu'il rentrait dans sa voiture.
Yasushi l'avait suivi, toujours avec une mine aussi morne. Il avait d'ailleurs envoyé une remarque au Lieutenant Blake, sans doute froide et cinglante, mais Archie n'y avait pas prêté attention sur le coup.
Une fois installé, Yasushi prit la parole.
- Il y a un endroit plus sûr pour les gosses. Je l'avais occulté parce que mon groupe devait y séjourner quand ils sont... mais je pense que le professeur Blackflower ne sera pas contre le fait que d'autres squattent. Faut juste que j'arrive à les convaincre...
Pendant un instant, étant trop concentré sur un autre sujet dans sa tête, Archie resta confus avant que son cerveau fasse le lien. Bon, si Yasushi parlait des enfants Anglais, il n'y avait pas de soucis, mais...
- Tu parles des enfants qui sont nés ici? Ou tu y inclus les autres enfants? Yasushi, crois-moi, je veux les aider autant que toi, mais il ne reste pas moins que garder des enfants étrangers sans papiers est illégal. Ce ne seront pas toujours des enfants, ils peuvent vivre cachés un moment, mais un jour, ils voudront un avenir, des études, un emploi... S'ils se font prendre, ils devront retourner dans leur pays et si quelqu'un découvre que le professeur Blackflower a un rapport là-dedans... Il risque aussi d'avoir des ennuis et toi aussi. Je suis mitigé Yasushi, je veux aider ces enfants, mais je veux aussi t'aider à rester dans la bonne direction.
Il marqua une pause espérant qu'il allait être réceptif pour la suite.
- Il n'y a pas des milliers de solution malheureusement. Ces enfants devront choisir entre retourner dans leurs pays ou... être adoptés. Combien sont-ils?
Archie avait une personne en particulier en tête, mais ça allait étre... délicat.
Yasushi l'avait suivi, toujours avec une mine aussi morne. Il avait d'ailleurs envoyé une remarque au Lieutenant Blake, sans doute froide et cinglante, mais Archie n'y avait pas prêté attention sur le coup.
Une fois installé, Yasushi prit la parole.
- Il y a un endroit plus sûr pour les gosses. Je l'avais occulté parce que mon groupe devait y séjourner quand ils sont... mais je pense que le professeur Blackflower ne sera pas contre le fait que d'autres squattent. Faut juste que j'arrive à les convaincre...
Pendant un instant, étant trop concentré sur un autre sujet dans sa tête, Archie resta confus avant que son cerveau fasse le lien. Bon, si Yasushi parlait des enfants Anglais, il n'y avait pas de soucis, mais...
- Tu parles des enfants qui sont nés ici? Ou tu y inclus les autres enfants? Yasushi, crois-moi, je veux les aider autant que toi, mais il ne reste pas moins que garder des enfants étrangers sans papiers est illégal. Ce ne seront pas toujours des enfants, ils peuvent vivre cachés un moment, mais un jour, ils voudront un avenir, des études, un emploi... S'ils se font prendre, ils devront retourner dans leur pays et si quelqu'un découvre que le professeur Blackflower a un rapport là-dedans... Il risque aussi d'avoir des ennuis et toi aussi. Je suis mitigé Yasushi, je veux aider ces enfants, mais je veux aussi t'aider à rester dans la bonne direction.
Il marqua une pause espérant qu'il allait être réceptif pour la suite.
- Il n'y a pas des milliers de solution malheureusement. Ces enfants devront choisir entre retourner dans leurs pays ou... être adoptés. Combien sont-ils?
Archie avait une personne en particulier en tête, mais ça allait étre... délicat.
Invité- Invité
Re: Une journée sans lutte (PV Yasushi) - Terminé
par Invité Sam 27 Aoû 2016, 22:12
ft.
Archie MacAlister
Archie MacAlister
Une journée sans lutte
Suite de Nouveau départ
Je ne compris pas pourquoi Archie mit autant de temps avant de comprendre ce que je voulais dire. Je restais cependant silencieux, rongeant mon frein pour ne pas lui expliquer de façon cinglante ce que je voulais dire pour éviter à son « pauvre » cerveau de faire une surchauffe. Heureusement, il ne mit trop longtemps non plus avant de me demander si je parlais des enfants nés en Angleterre ou de tous. Sincèrement, bien que je l’écoutais, il m’énervait beaucoup à ressasser ce détail. Bien que j’eus compris ce qu’il voulait dire, il me ramenait à un point que j’avais toujours détesté au fond : répondre à des règles débiles. Et bien qu’il me donne les raisons en long, en large et en travers, ce qu’il me disait, abandonner des gosses qui me prenaient apparemment pour un « héros » n’était certainement quelque chose d’envisageable. Le pire c’est quand il parla d’adoption. Comment pourrait-on faire adopter des enfants qui ne pouvaient pas aller à l’orphelinat et qui voudrait d’enfants qui vivent dans la rue sans penser qu’il s’agissait de voyous ! Mauvais, je lui fis part de ma pensée de la façon suivante :
- Les faire adopter ? Alors qu’ils ne peuvent pas aller dans un orphelinat ? Ou les envoyer dans un pays dont ils ne connaissent pas la langue ?! Vous pouvez m’expliquer professeur ?! Ce n’est absolument pas logique ! Voilà pourquoi je déteste les règles et les lois : la plupart d’entre elles ne sont là que pour sauver les apparences ! Merde quoi ! Ce ne sont que des gosses à qui, justement, je veux offrir une éducation pour qu’ils aient un avenir ! Quel est le mal à ça ! Au lieu de les laisser dans la rue comme c’est le cas depuis des années, mieux vaut une solution comme la mienne et ça, croyez-moi sur parole, je suis prêt à en parler à votre gouvernement de merde !!
Sur ce, me sentant sur le point de faire plus qu’un commentaire déplacé ou une remarque acide agrémentés de gros mots, je sortis de la voiture avec force et précipitation. Je ne m’éloignai cependant que de quelques pas pour être certain que quelqu’un pourrait m’arrêter avant que je ne fasse un tour de force, et me mis à faire les cent pas sans parvenir à me calmer. Des policiers qui passaient par-là me regardèrent, prêt à agir en cas de pépin. Heureusement, je n’en tins pas compte, ce qui me permit de ne pas être vulgaire une seconde fois, ni de m’en prendre à des innocents. Pour être honnête avec moi-même, j’avais une envie folle de partir trouver ce fameux gouvernement pour aller dire le fond de ma pensée et, pourquoi pas, les traîner ici par la peau du trou du fion pour qu’ils voient un peu à quoi ressemble leur belle Angleterre !
- Les faire adopter ? Alors qu’ils ne peuvent pas aller dans un orphelinat ? Ou les envoyer dans un pays dont ils ne connaissent pas la langue ?! Vous pouvez m’expliquer professeur ?! Ce n’est absolument pas logique ! Voilà pourquoi je déteste les règles et les lois : la plupart d’entre elles ne sont là que pour sauver les apparences ! Merde quoi ! Ce ne sont que des gosses à qui, justement, je veux offrir une éducation pour qu’ils aient un avenir ! Quel est le mal à ça ! Au lieu de les laisser dans la rue comme c’est le cas depuis des années, mieux vaut une solution comme la mienne et ça, croyez-moi sur parole, je suis prêt à en parler à votre gouvernement de merde !!
Sur ce, me sentant sur le point de faire plus qu’un commentaire déplacé ou une remarque acide agrémentés de gros mots, je sortis de la voiture avec force et précipitation. Je ne m’éloignai cependant que de quelques pas pour être certain que quelqu’un pourrait m’arrêter avant que je ne fasse un tour de force, et me mis à faire les cent pas sans parvenir à me calmer. Des policiers qui passaient par-là me regardèrent, prêt à agir en cas de pépin. Heureusement, je n’en tins pas compte, ce qui me permit de ne pas être vulgaire une seconde fois, ni de m’en prendre à des innocents. Pour être honnête avec moi-même, j’avais une envie folle de partir trouver ce fameux gouvernement pour aller dire le fond de ma pensée et, pourquoi pas, les traîner ici par la peau du trou du fion pour qu’ils voient un peu à quoi ressemble leur belle Angleterre !
Invité- Invité
Re: Une journée sans lutte (PV Yasushi) - Terminé
par Invité Dim 28 Aoû 2016, 23:33
L'élève avait finalement exploser, comme une canette de soda sous pression, en répandant sa colère. Archie se doutait qu'il valait mieux ne rien rajouter sur les paroles acides de Yasushi sous peine d'envenimer les choses.
- Les faire adopter ? Alors qu’ils ne peuvent pas aller dans un orphelinat ? Ou les envoyer dans un pays dont ils ne connaissent pas la langue ?! Vous pouvez m’expliquer professeur ?! Ce n’est absolument pas logique ! Voilà pourquoi je déteste les règles et les lois : la plupart d’entre elles ne sont là que pour sauver les apparences ! Merde quoi ! Ce ne sont que des gosses à qui, justement, je veux offrir une éducation pour qu’ils aient un avenir ! Quel est le mal à ça ! Au lieu de les laisser dans la rue comme c’est le cas depuis des années, mieux vaut une solution comme la mienne et ça, croyez-moi sur parole, je suis prêt à en parler à votre gouvernement de merde !
Puis, l'adolescent en colère quitta la voiture, claquant la porte derrière lui. Prenant une bonne inspiration, Archie se passa la main sur le visage.
- Bon sens, Yasu... Je n'y piges rien non plus à ces histoires d'adultes...
Les règles existaient pour une raison, mais il les trouvait lui-même parfois injustes et incompréhensibles. Mais aller "combattre" le gouvernement pour ça? Même son pouvoir en tant que McAlister ne se rendrait pas jusque là. Le garçon était resté non loin, à faire les cents pas. C'était déjà un signe qu'il voulait rester et possiblement être rattrapé, mais Archie resta dans la voiture pour le laisser se calmer un peu.
C'est en voyant le Lieutenant Blake sortir du commissariat pour fumer qu'il décida de s'extirper de sa voiture. Il avait certaines choses à lui dire...
La cigarette à la bouche et briquet à la main, l'homme l'observa avec un sourire en coin.
"Je vous en offre une?", demanda-t-il.
"Sans façon, merci", avait répondu Archie en se placant à côté de lui, observant Yasushi de loin.
Le lieutenant prit une bouffée avant de prendre la parole.
" Ce jeune est trop vieux pour être votre fils, c'est qui pour vous?"
" Un ami. Quelqu'un qui a besoin d'aide", avait répondu Archie d'un ton neutre.
"Archibald Junior McAlister... Philantrope réputé avec un attachement particulier pour les enfants malades et démunis. On raconte des tas de choses sur vous, mais votre père reste muet comme une carpe à votre sujet. Ce doit être dur... Avoir une lignée historique et avoir la mauvaise fortune d'épouser une femme infertile qui n'a donné... que vous. Triste fin pour une grande lignée"
Archie fronça légèrement les sourcils.
"...On raconte des tas de choses on dirait. On dit de vous aussi que vous êtes un salopard de la pire espèce."
"Haha, on vous as bien informé... Être la déception de votre paternel, ça doit pas être facile. Est-ce pour ça que vous êtes ici et non en Écosse?"
"Je suis ici parce que j'ai mes propres raisons...Je veux juste savoir... Allez-vous arrêter ces types ou non?"
"...Si ce serait rien que de moi, j'aurais déjà régler le cas à ces deux trous du cul. Mais les ordres viennent d'en haut, vous savez ce que c'est... Si vous croyez faire mieux... Essayez-vous"
Sans rajouter quoi que ce soit, le professeur se dirigea vers Yasushi. Ce dernier semblait s'être momentanément arrêter de faire les cent pas.
- T'es tu un peu calmé, Yasu?, tenta-t-il prudemment avant de dire le fond de sa pensée.
- Tu crois que j'aime ces règles? Cette charte créer par un groupe "d'élite" régissant les droits du petit peuple? Pourtant il faut des règles... Sinon ce serait l'anarchie. Écoutes-moi bien, Yasu, je n'ai jamais eu l'intention d'envoyer des enfants dans un orphelinat ni de les renvoyer dans leurs pays. Je t'expose les faits et les lois. ...Je connais des gens, des contacts fiables. Ils ne demandaient pas mieux que d'avoir des enfants sans en avoir la possibilité. Je veux les contacter et leur proposer d'élever ces enfants comme les leurs. Ils ne manqueront ni d'amour ni de leurs nécessités. Et si jamais... Si jamais cela ne fonctionne pas, je m'engage à m'occuper d'eux moi-même. Mais cela ne doit pas venir que de moi ou mes contacts...Ça doit venir de toi et de ces enfants. Nous les adultes, on doit avoir l'air d'une bande de clowns inutiles pour vous. Je viens te demander à toi, et à ces enfants de donner une nouvelle chance. Laissez-nous vous aider"
Il attendit la réaction de l'élève à ses propos, ne pouvant qu'espérer.
- Les faire adopter ? Alors qu’ils ne peuvent pas aller dans un orphelinat ? Ou les envoyer dans un pays dont ils ne connaissent pas la langue ?! Vous pouvez m’expliquer professeur ?! Ce n’est absolument pas logique ! Voilà pourquoi je déteste les règles et les lois : la plupart d’entre elles ne sont là que pour sauver les apparences ! Merde quoi ! Ce ne sont que des gosses à qui, justement, je veux offrir une éducation pour qu’ils aient un avenir ! Quel est le mal à ça ! Au lieu de les laisser dans la rue comme c’est le cas depuis des années, mieux vaut une solution comme la mienne et ça, croyez-moi sur parole, je suis prêt à en parler à votre gouvernement de merde !
Puis, l'adolescent en colère quitta la voiture, claquant la porte derrière lui. Prenant une bonne inspiration, Archie se passa la main sur le visage.
- Bon sens, Yasu... Je n'y piges rien non plus à ces histoires d'adultes...
Les règles existaient pour une raison, mais il les trouvait lui-même parfois injustes et incompréhensibles. Mais aller "combattre" le gouvernement pour ça? Même son pouvoir en tant que McAlister ne se rendrait pas jusque là. Le garçon était resté non loin, à faire les cents pas. C'était déjà un signe qu'il voulait rester et possiblement être rattrapé, mais Archie resta dans la voiture pour le laisser se calmer un peu.
C'est en voyant le Lieutenant Blake sortir du commissariat pour fumer qu'il décida de s'extirper de sa voiture. Il avait certaines choses à lui dire...
La cigarette à la bouche et briquet à la main, l'homme l'observa avec un sourire en coin.
"Je vous en offre une?", demanda-t-il.
"Sans façon, merci", avait répondu Archie en se placant à côté de lui, observant Yasushi de loin.
Le lieutenant prit une bouffée avant de prendre la parole.
" Ce jeune est trop vieux pour être votre fils, c'est qui pour vous?"
" Un ami. Quelqu'un qui a besoin d'aide", avait répondu Archie d'un ton neutre.
"Archibald Junior McAlister... Philantrope réputé avec un attachement particulier pour les enfants malades et démunis. On raconte des tas de choses sur vous, mais votre père reste muet comme une carpe à votre sujet. Ce doit être dur... Avoir une lignée historique et avoir la mauvaise fortune d'épouser une femme infertile qui n'a donné... que vous. Triste fin pour une grande lignée"
Archie fronça légèrement les sourcils.
"...On raconte des tas de choses on dirait. On dit de vous aussi que vous êtes un salopard de la pire espèce."
"Haha, on vous as bien informé... Être la déception de votre paternel, ça doit pas être facile. Est-ce pour ça que vous êtes ici et non en Écosse?"
"Je suis ici parce que j'ai mes propres raisons...Je veux juste savoir... Allez-vous arrêter ces types ou non?"
"...Si ce serait rien que de moi, j'aurais déjà régler le cas à ces deux trous du cul. Mais les ordres viennent d'en haut, vous savez ce que c'est... Si vous croyez faire mieux... Essayez-vous"
Sans rajouter quoi que ce soit, le professeur se dirigea vers Yasushi. Ce dernier semblait s'être momentanément arrêter de faire les cent pas.
- T'es tu un peu calmé, Yasu?, tenta-t-il prudemment avant de dire le fond de sa pensée.
- Tu crois que j'aime ces règles? Cette charte créer par un groupe "d'élite" régissant les droits du petit peuple? Pourtant il faut des règles... Sinon ce serait l'anarchie. Écoutes-moi bien, Yasu, je n'ai jamais eu l'intention d'envoyer des enfants dans un orphelinat ni de les renvoyer dans leurs pays. Je t'expose les faits et les lois. ...Je connais des gens, des contacts fiables. Ils ne demandaient pas mieux que d'avoir des enfants sans en avoir la possibilité. Je veux les contacter et leur proposer d'élever ces enfants comme les leurs. Ils ne manqueront ni d'amour ni de leurs nécessités. Et si jamais... Si jamais cela ne fonctionne pas, je m'engage à m'occuper d'eux moi-même. Mais cela ne doit pas venir que de moi ou mes contacts...Ça doit venir de toi et de ces enfants. Nous les adultes, on doit avoir l'air d'une bande de clowns inutiles pour vous. Je viens te demander à toi, et à ces enfants de donner une nouvelle chance. Laissez-nous vous aider"
Il attendit la réaction de l'élève à ses propos, ne pouvant qu'espérer.
Invité- Invité
Re: Une journée sans lutte (PV Yasushi) - Terminé
par Invité Lun 29 Aoû 2016, 02:59
ft.
Archie MacAlister
Archie MacAlister
Une journée sans lutte
Suite de Nouveau départ
Ruminant ce qu’il s’était passé en tournant en rond –quoi qu’il s’agisse plus de marcher partout sans vraiment m’éloigner de la voiture-, je ne vis pas les actions d’Archie. Pour être totalement honnête, je n’entendis même pas la portière claquer quand il sortit du véhicule pour aller voir l’officier qui nous avait reçus un peu plus tôt. Pendant qu’ils discutaient derrière mon dos, je me mis à ressentir une pointe de culpabilité qui grandissait lentement. Me maudissant et maugréant pensivement, je m’appuyai sur la voiture, les bras à nouveau croisés sur ma poitrine et tête basse. Je n’arrivais pas à oublier ma colère à l’encontre du gouvernement qui grandissait à mesure que passaient les années, ni à arrêter de penser pour trouver une solution. J’avais beau lire des règles de droit et réfléchir depuis des jours, je n’arrivais pas à concilier mon projet avec la loi. Mais quoi avaient donc pensé ces abrutis en refusant les enfants « étrangers » sur le territoire ? D’autant plus que rien ne pouvaient qu’ils le soient : ils parlaient très bien anglais, connaissaient autant la vie en Angleterre que la vie dans la rue le leur avait permis… Comment auraient-ils pu avoir des papiers légaux dans leur situation ? Comment le gouvernement pouvait-il me mettre en tort si rien ne prouvait qu’ils ne venaient pas de parents Anglais ?
Fort de cette pensée quand Archie revint, je l’écoutai en le regardant droit dans les yeux.
- Tu crois que j'aime ces règles? Cette charte créer par un groupe "d'élite" régissant les droits du petit peuple? Pourtant il faut des règles... Sinon ce serait l'anarchie. Écoutes-moi bien, Yasu, je n'ai jamais eu l'intention d'envoyer des enfants dans un orphelinat ni de les renvoyer dans leurs pays. Je t'expose les faits et les lois. ...Je connais des gens, des contacts fiables. Ils ne demandaient pas mieux que d'avoir des enfants sans en avoir la possibilité. Je veux les contacter et leur proposer d'élever ces enfants comme les leurs. Ils ne manqueront ni d'amour ni de leurs nécessités. Et si jamais... Si jamais cela ne fonctionne pas, je m'engage à m'occuper d'eux moi-même. Mais cela ne doit pas venir que de moi ou mes contacts...Ça doit venir de toi et de ces enfants. Nous les adultes, on doit avoir l'air d'une bande de clowns inutiles pour vous. Je viens te demander à toi, et à ces enfants de donner une nouvelle chance. Laissez-nous vous aider.
- Dites-moi, lui répondis-je après avoir laissé passer quelques secondes pour bien assimiler ses paroles, comment pourrait-on différencier des orphelins anglais des « étrangers » si aucun d’entre eux n’ont de papiers d’identité et que tous savent parfaitement parler anglais ? Autant vous le dire tout de suite : je m’en veux de m’être énervé, vous ne le méritez pas et je n’ai rien contre votre idée. Mais, bien que vous vouliez m’aider, je veux faire ce projet quitte à profiter des failles de ce système à la con. Cela signifie, continuais-je après lui avoir laissé de temps de comprendre mes dires, que s’il n’y a pas moyen de les différencier je ne ferais pas la différence en les prenant sous mon aile. Puis, je vous le redis, le fait qu’ils veuillent être aidés ou non ne tient pas qu’à moi.
J’attendis encore un peu, quitte à l’écouter me répondre. Puis, quand il eut finis, je terminai :
- Professeur, je vous ai dit que certains de ces gosses sont des fugueurs ?
Fort de cette pensée quand Archie revint, je l’écoutai en le regardant droit dans les yeux.
- Tu crois que j'aime ces règles? Cette charte créer par un groupe "d'élite" régissant les droits du petit peuple? Pourtant il faut des règles... Sinon ce serait l'anarchie. Écoutes-moi bien, Yasu, je n'ai jamais eu l'intention d'envoyer des enfants dans un orphelinat ni de les renvoyer dans leurs pays. Je t'expose les faits et les lois. ...Je connais des gens, des contacts fiables. Ils ne demandaient pas mieux que d'avoir des enfants sans en avoir la possibilité. Je veux les contacter et leur proposer d'élever ces enfants comme les leurs. Ils ne manqueront ni d'amour ni de leurs nécessités. Et si jamais... Si jamais cela ne fonctionne pas, je m'engage à m'occuper d'eux moi-même. Mais cela ne doit pas venir que de moi ou mes contacts...Ça doit venir de toi et de ces enfants. Nous les adultes, on doit avoir l'air d'une bande de clowns inutiles pour vous. Je viens te demander à toi, et à ces enfants de donner une nouvelle chance. Laissez-nous vous aider.
- Dites-moi, lui répondis-je après avoir laissé passer quelques secondes pour bien assimiler ses paroles, comment pourrait-on différencier des orphelins anglais des « étrangers » si aucun d’entre eux n’ont de papiers d’identité et que tous savent parfaitement parler anglais ? Autant vous le dire tout de suite : je m’en veux de m’être énervé, vous ne le méritez pas et je n’ai rien contre votre idée. Mais, bien que vous vouliez m’aider, je veux faire ce projet quitte à profiter des failles de ce système à la con. Cela signifie, continuais-je après lui avoir laissé de temps de comprendre mes dires, que s’il n’y a pas moyen de les différencier je ne ferais pas la différence en les prenant sous mon aile. Puis, je vous le redis, le fait qu’ils veuillent être aidés ou non ne tient pas qu’à moi.
J’attendis encore un peu, quitte à l’écouter me répondre. Puis, quand il eut finis, je terminai :
- Professeur, je vous ai dit que certains de ces gosses sont des fugueurs ?
Invité- Invité
Re: Une journée sans lutte (PV Yasushi) - Terminé
par Invité Lun 29 Aoû 2016, 18:59
Yasushi semblait plus calme. Toujours en colère, mais assez maîtrisé pour écouter ce qu'il avait à dire sans en rajouter par dessus.
- Dites-moi, lui répondit-il après avoir laissé passer quelques secondes pour bien assimiler ses paroles, comment pourrait-on différencier des orphelins anglais des « étrangers » si aucun d’entre eux n’ont de papiers d’identité et que tous savent parfaitement parler anglais ? Autant vous le dire tout de suite : je m’en veux de m’être énervé, vous ne le méritez pas et je n’ai rien contre votre idée. Mais, bien que vous vouliez m’aider, je veux faire ce projet quitte à profiter des failles de ce système à la con. Cela signifie, continua Yasushi, que s’il n’y a pas moyen de les différencier je ne ferais pas la différence en les prenant sous mon aile. Puis, je vous le redis, le fait qu’ils veuillent être aidés ou non ne tient pas qu’à moi.
Archie acquiesça à ses dernières paroles.
- Tu le sais qui viennent de parents étrangers et ils le savent, sinon tu n'aurais pas évoquer les immigrants illégaux dans le groupe. Si tu dis que certains d'entre eux ne connaissent ni leurs parents, ni leur héritage, le gouvernement ne le saurais pas plus qu'eux. Il leur faut cependant des documents pour qu'ils aient une identité. Quites à dire que leurs parents sont morts et qu'ils ont perdu leurs papiers... Mais il faut agir et dans les règles. Ça ne donne rien de se battre contre un pays entier. Ils auront pour dire que le monde ne tourne pas autour de toi et de ces enfants, ils ne changeront pas leurs lois pour vous accomoder. Sinon autant faire le même traitement de faveur à tout le monde. Tu comprends, Yasu?
Sur le coup, l'adolescent ne répondit pas à la question, mais en posa une autre.
- Professeur, je vous ai dit que certains de ces gosses sont des fugueurs ?
Archie soupira... Il fallait s'y attendre un peu.
- Ça t'ennuie qu'on parle à l'intérieur?, demanda-t-il en indiquant la voiture d'un signe de tête.
L'officier de police, bien qu'il ne pouvait pas les entendre, les observait toujours tandis qu'il fumait et semblait parler avec d'autres collègues venus le rejoindre. Archie n'avait pas trop envie que Yasu entende des bribes de "rumeurs" en restant sur les lieux.
Une fois dans la voiture, Archie poursuivit la conversation en démarrant la voiture pour quitter le commissariat.
- Ces fugueurs viennent de familles abusives? C'est quelque chose d'absolument certain?
- Dites-moi, lui répondit-il après avoir laissé passer quelques secondes pour bien assimiler ses paroles, comment pourrait-on différencier des orphelins anglais des « étrangers » si aucun d’entre eux n’ont de papiers d’identité et que tous savent parfaitement parler anglais ? Autant vous le dire tout de suite : je m’en veux de m’être énervé, vous ne le méritez pas et je n’ai rien contre votre idée. Mais, bien que vous vouliez m’aider, je veux faire ce projet quitte à profiter des failles de ce système à la con. Cela signifie, continua Yasushi, que s’il n’y a pas moyen de les différencier je ne ferais pas la différence en les prenant sous mon aile. Puis, je vous le redis, le fait qu’ils veuillent être aidés ou non ne tient pas qu’à moi.
Archie acquiesça à ses dernières paroles.
- Tu le sais qui viennent de parents étrangers et ils le savent, sinon tu n'aurais pas évoquer les immigrants illégaux dans le groupe. Si tu dis que certains d'entre eux ne connaissent ni leurs parents, ni leur héritage, le gouvernement ne le saurais pas plus qu'eux. Il leur faut cependant des documents pour qu'ils aient une identité. Quites à dire que leurs parents sont morts et qu'ils ont perdu leurs papiers... Mais il faut agir et dans les règles. Ça ne donne rien de se battre contre un pays entier. Ils auront pour dire que le monde ne tourne pas autour de toi et de ces enfants, ils ne changeront pas leurs lois pour vous accomoder. Sinon autant faire le même traitement de faveur à tout le monde. Tu comprends, Yasu?
Sur le coup, l'adolescent ne répondit pas à la question, mais en posa une autre.
- Professeur, je vous ai dit que certains de ces gosses sont des fugueurs ?
Archie soupira... Il fallait s'y attendre un peu.
- Ça t'ennuie qu'on parle à l'intérieur?, demanda-t-il en indiquant la voiture d'un signe de tête.
L'officier de police, bien qu'il ne pouvait pas les entendre, les observait toujours tandis qu'il fumait et semblait parler avec d'autres collègues venus le rejoindre. Archie n'avait pas trop envie que Yasu entende des bribes de "rumeurs" en restant sur les lieux.
Une fois dans la voiture, Archie poursuivit la conversation en démarrant la voiture pour quitter le commissariat.
- Ces fugueurs viennent de familles abusives? C'est quelque chose d'absolument certain?
Invité- Invité
Re: Une journée sans lutte (PV Yasushi) - Terminé
par Invité Lun 29 Aoû 2016, 22:43
ft.
Archie MacAlister
Archie MacAlister
Une journée sans lutte
Suite de Nouveau départ
Avant de commencer à parler, le professeur acquiesça à mes dires. Cela me soulageait un peu, mais j’étais tout de même anxieux de savoir ce qu’il pensait de ça et, surtout, si c’était possible.
- Tu le sais qui viennent de parents étrangers et ils le savent, sinon tu n'aurais pas évoqué les immigrants illégaux dans le groupe. Si tu dis que certains d'entre eux ne connaissent ni leurs parents, ni leur héritage, le gouvernement ne le saurais pas plus qu'eux. Il leur faut cependant des documents pour qu'ils aient une identité. Quittes à dire que leurs parents sont morts et qu'ils ont perdu leurs papiers... Mais il faut agir et dans les règles. Ça ne donne rien de se battre contre un pays entier. Ils auront pour dire que le monde ne tourne pas autour de toi et de ces enfants, ils ne changeront pas leurs lois pour vous accommoder. Sinon autant faire le même traitement de faveur à tout le monde. Tu comprends, Yasu?
Malheureusement, oui, je comprenais et c’était encore plus chiant. Peut-être fusse pour cela que je ne lui répondis pas, préférant lui poser ma question. Sur le coup, Archie parut désespéré. Je m’en voulais un peu de le mettre dans des états qui étaient au point qu’il soupire. Mais, finalement, peut-être que ce n’était pas totalement à cause de ça puisqu’il me proposa de continuer dans le voiture. Jetant un coup d’œil en direction du poste, je compris que c’était peut-être à cause des policiers qui pouvaient nous entendre si jamais je revenais à péter un plomb. J’obtempérai donc sans problème. Puis, une fois que nous fûmes installés, il me demanda si les gosses venaient tous de familles abusives. Je réfléchis un instant avant de lui répondre en regardant devant moi :
- Je doute que s’ils n’avaient pas vécu pire ils soient restés avec la Brute. Après, je peux certifier que pour certains c’était le cas à cause des blessures qu’ils avaient avant de rejoindre totalement les rues. Croyez-moi, mieux vaut vivre dans une famille avec laquelle on a quelques désaccords qu’être avec cet assassin.
Je disais cela, mais je n’étais même pas certain de faire partie initialement d’une famille abusive. Quoi que rester avec un assassin qui voulait faire de moi son héritier était peut-être une forme d’abus. Je n’en savais strictement rien.
Passant à l’autre problème, qui finalement concernait tous ces gosses, je me sentais déjà moins certain de quoi répondre. Certes, je comprenais ce que voulais dire Archie, mais ça m’énervait de devoir les laisser à des… des « familles ». Oui, je faisais confiance à mon professeur, mais j’avais encore du mal avec ce concept à cause de mon propre passé et, en plus de cela, je ne savais pas comment ils allaient réagie à ça. Petit à petit, je me sentis horrible. C’est donc après avoir soupiré bruyamment que je dis enfin :
- Si vous voulez on peut aller les voir pour leur demander ce qu’ils veulent. Ils seront plus à même de vous répondre que moi vu que je ne les connais pas aussi bien que mon groupe.
Non, je ne pouvais pas décider à leur place. C’était à eux de choisir ce qu’ils voulaient et je me devais d’accepter leurs choix. Je n’étais pas d’accord de les laisser entre les mains d’autres personnes, mais je n’avais pas le droit d’occulter leurs envies.
- Tu le sais qui viennent de parents étrangers et ils le savent, sinon tu n'aurais pas évoqué les immigrants illégaux dans le groupe. Si tu dis que certains d'entre eux ne connaissent ni leurs parents, ni leur héritage, le gouvernement ne le saurais pas plus qu'eux. Il leur faut cependant des documents pour qu'ils aient une identité. Quittes à dire que leurs parents sont morts et qu'ils ont perdu leurs papiers... Mais il faut agir et dans les règles. Ça ne donne rien de se battre contre un pays entier. Ils auront pour dire que le monde ne tourne pas autour de toi et de ces enfants, ils ne changeront pas leurs lois pour vous accommoder. Sinon autant faire le même traitement de faveur à tout le monde. Tu comprends, Yasu?
Malheureusement, oui, je comprenais et c’était encore plus chiant. Peut-être fusse pour cela que je ne lui répondis pas, préférant lui poser ma question. Sur le coup, Archie parut désespéré. Je m’en voulais un peu de le mettre dans des états qui étaient au point qu’il soupire. Mais, finalement, peut-être que ce n’était pas totalement à cause de ça puisqu’il me proposa de continuer dans le voiture. Jetant un coup d’œil en direction du poste, je compris que c’était peut-être à cause des policiers qui pouvaient nous entendre si jamais je revenais à péter un plomb. J’obtempérai donc sans problème. Puis, une fois que nous fûmes installés, il me demanda si les gosses venaient tous de familles abusives. Je réfléchis un instant avant de lui répondre en regardant devant moi :
- Je doute que s’ils n’avaient pas vécu pire ils soient restés avec la Brute. Après, je peux certifier que pour certains c’était le cas à cause des blessures qu’ils avaient avant de rejoindre totalement les rues. Croyez-moi, mieux vaut vivre dans une famille avec laquelle on a quelques désaccords qu’être avec cet assassin.
Je disais cela, mais je n’étais même pas certain de faire partie initialement d’une famille abusive. Quoi que rester avec un assassin qui voulait faire de moi son héritier était peut-être une forme d’abus. Je n’en savais strictement rien.
Passant à l’autre problème, qui finalement concernait tous ces gosses, je me sentais déjà moins certain de quoi répondre. Certes, je comprenais ce que voulais dire Archie, mais ça m’énervait de devoir les laisser à des… des « familles ». Oui, je faisais confiance à mon professeur, mais j’avais encore du mal avec ce concept à cause de mon propre passé et, en plus de cela, je ne savais pas comment ils allaient réagie à ça. Petit à petit, je me sentis horrible. C’est donc après avoir soupiré bruyamment que je dis enfin :
- Si vous voulez on peut aller les voir pour leur demander ce qu’ils veulent. Ils seront plus à même de vous répondre que moi vu que je ne les connais pas aussi bien que mon groupe.
Non, je ne pouvais pas décider à leur place. C’était à eux de choisir ce qu’ils voulaient et je me devais d’accepter leurs choix. Je n’étais pas d’accord de les laisser entre les mains d’autres personnes, mais je n’avais pas le droit d’occulter leurs envies.
Invité- Invité
Re: Une journée sans lutte (PV Yasushi) - Terminé
par Invité Mar 30 Aoû 2016, 08:03
Archie conduisait tandis qu'ils parlaient, sans trop savoir encore où il allait. La jauge à essence montrait qu'elle était assez pleine, donc pas d'inquiétudes de ce côté. Il était tout de même nerveux. À bien y penser, il avait pris une initiative totalement irréfléchie, mais il n'avait pas l'intention de revenir sur ses paroles. Hors de question de laisser tomber Yasushi et ces enfants.
Ce dernier lui répondit à sa précédente question.
- Je doute que s’ils n’avaient pas vécu pire ils soient restés avec la Brute. Après, je peux certifier que pour certains c’était le cas à cause des blessures qu’ils avaient avant de rejoindre totalement les rues. Croyez-moi, mieux vaut vivre dans une famille avec laquelle on a quelques désaccords qu’être avec cet assassin.
Archie ne pouvait qu'être d'accord. Sans trop le réaliser, il avait resserrer ses mains sur le volan. L'idée même de mettre des enfants au monde pour leur faire du mal ensuite était quelque chose de trop effroyable et vide de sens pour le professeur. Il fut vite ramené à la conversation par Yasushi.
- Si vous voulez on peut aller les voir pour leur demander ce qu’ils veulent. Ils seront plus à même de vous répondre que moi vu que je ne les connais pas aussi bien que mon groupe.
Archie fut à nouveau pris d'un sentiment de nervosité. Comment allait-ils réagir? Allaient-ils comprendre leur situation?
- Très bien... Allons les voir. Crois-tu...qu'ils ont manger? Je pourrais leur ammener de la pizza.
Ces enfants n'avaient pas eu la chance de se payer un beau resto de sushi et ne devaient pas avoir vraiment de repas réguliers. Archie ne savait pas trop comment ils faisaient pour se nourrir et il ne voulait pas le savoir. Il voulait seulement une chose. Que tout s'arrête... Ou plutôt qu'ils commencent à vivre au lieu de survivre.
Ce dernier lui répondit à sa précédente question.
- Je doute que s’ils n’avaient pas vécu pire ils soient restés avec la Brute. Après, je peux certifier que pour certains c’était le cas à cause des blessures qu’ils avaient avant de rejoindre totalement les rues. Croyez-moi, mieux vaut vivre dans une famille avec laquelle on a quelques désaccords qu’être avec cet assassin.
Archie ne pouvait qu'être d'accord. Sans trop le réaliser, il avait resserrer ses mains sur le volan. L'idée même de mettre des enfants au monde pour leur faire du mal ensuite était quelque chose de trop effroyable et vide de sens pour le professeur. Il fut vite ramené à la conversation par Yasushi.
- Si vous voulez on peut aller les voir pour leur demander ce qu’ils veulent. Ils seront plus à même de vous répondre que moi vu que je ne les connais pas aussi bien que mon groupe.
Archie fut à nouveau pris d'un sentiment de nervosité. Comment allait-ils réagir? Allaient-ils comprendre leur situation?
- Très bien... Allons les voir. Crois-tu...qu'ils ont manger? Je pourrais leur ammener de la pizza.
Ces enfants n'avaient pas eu la chance de se payer un beau resto de sushi et ne devaient pas avoir vraiment de repas réguliers. Archie ne savait pas trop comment ils faisaient pour se nourrir et il ne voulait pas le savoir. Il voulait seulement une chose. Que tout s'arrête... Ou plutôt qu'ils commencent à vivre au lieu de survivre.
Invité- Invité
Re: Une journée sans lutte (PV Yasushi) - Terminé
par Invité Mar 30 Aoû 2016, 18:41
ft.
Archie MacAlister
Archie MacAlister
Une journée sans lutte
Suite de Nouveau départ
Bien que je sois en train de regarder la route qui défilait sous mes yeux, je sentis que Archie se tendis à ma proposition. Et alors qu’il acceptait cette dernière et me demandait s’ils avaient mangé, je me posais la question du pourquoi il se tendait ainsi. Pour ma part, malgré mon flegme apparent je me sentais mitigé. Comment allais-je réagir en les voyant ? J’étais à peu près certain de ne pas faire de crise de larmes, mais je ne savais pas du tout ce que j’allais faire ou penser. Pour ne plus m’attarder sur mes inquiétudes, je réfléchis de façon à pouvoir répondre à Archie. Ce à quoi je ne fis pas attention c’est que je parlai à voix haute :
- Quand nous étions allé les voir la dernière fois ils étaient sensé être encore chez Berth… Mais s’ils ont encore leurs façon de faire ça m’étonnerait qu’ils y soient encore, même pour se nourrir… Personnellement, répondis-je finalement après être resté quelques minutes silencieux, j’irais bien demander à Berth ce qu’il en est et, pourquoi pas, lui demander si elle peut préparer un encas sympas s’ils en ont besoin. J’aiderais en salle s’il y a besoin : j’ai l’habitude.
Comme il s’agissait de mon travail les jours de pluie pendant lesquels les égouts étaient inondés, j’étais tout à fait capable de m’en sortir. De plus, bien que j’en ai gouté à aucun, elle m’avait appris à reconnaître les alcools et les servir. Cela me donna envie de changer de boulot mais je ne savais pas si ce serait possible. En tous les cas, ce serait bien mieux que de rester un nettoyeur sous-payé… Avant de faire quoi que ce soit, je me promis d’en parler à mon professeur, voire peut-être au clown, pour qu’ils puissent me conseiller.
En attendant, je me demandais si Archie allait accepter mon idée. Après tout, je changeais totalement ses plans et personnellement je n’aimais pas quand on me faisait des coups pareils. Enfin, de ce que j’en savais mieux valait se fier à Berth plutôt que les gaver et les rendre malade. Quand on est quasiment mort de faim on a deux solutions : soit on perd l’appétit, soit on mange à s’en péter le bide au risque de se rendre malade. Je le savais par expérience.
- Quand nous étions allé les voir la dernière fois ils étaient sensé être encore chez Berth… Mais s’ils ont encore leurs façon de faire ça m’étonnerait qu’ils y soient encore, même pour se nourrir… Personnellement, répondis-je finalement après être resté quelques minutes silencieux, j’irais bien demander à Berth ce qu’il en est et, pourquoi pas, lui demander si elle peut préparer un encas sympas s’ils en ont besoin. J’aiderais en salle s’il y a besoin : j’ai l’habitude.
Comme il s’agissait de mon travail les jours de pluie pendant lesquels les égouts étaient inondés, j’étais tout à fait capable de m’en sortir. De plus, bien que j’en ai gouté à aucun, elle m’avait appris à reconnaître les alcools et les servir. Cela me donna envie de changer de boulot mais je ne savais pas si ce serait possible. En tous les cas, ce serait bien mieux que de rester un nettoyeur sous-payé… Avant de faire quoi que ce soit, je me promis d’en parler à mon professeur, voire peut-être au clown, pour qu’ils puissent me conseiller.
En attendant, je me demandais si Archie allait accepter mon idée. Après tout, je changeais totalement ses plans et personnellement je n’aimais pas quand on me faisait des coups pareils. Enfin, de ce que j’en savais mieux valait se fier à Berth plutôt que les gaver et les rendre malade. Quand on est quasiment mort de faim on a deux solutions : soit on perd l’appétit, soit on mange à s’en péter le bide au risque de se rendre malade. Je le savais par expérience.
Invité- Invité
Re: Une journée sans lutte (PV Yasushi) - Terminé
par Invité Jeu 01 Sep 2016, 00:27
Sans vraiment le regarder, laissant ses yeux vers la route qui défilait, Yasushi lui répondit.
- Quand nous étions allé les voir la dernière fois ils étaient sensé être encore chez Berth… Mais s’ils ont encore leurs façon de faire ça m’étonnerait qu’ils y soient encore, même pour se nourrir… Personnellement, répondit-il finalement après être resté quelques minutes silencieux, j’irais bien demander à Berth ce qu’il en est et, pourquoi pas, lui demander si elle peut préparer un encas sympas s’ils en ont besoin. J’aiderais en salle s’il y a besoin : j’ai l’habitude.
Archie acquiesca sans un mot. Ça ne lui dérangeais pas plus que ça. Il fallait seulement se préparer mentalement à les rencontrer et espérer pour une bonne réaction. Ils n'étaient pas tous aussi vieux que Yasushi ni aussi compréhensifs dû à leur jeunes âges et leur incompréhensions du monde qui les entouraient.
''C'est comme tu veux, Yasushi. J'avoue que rien ne bat un repas fait maison. Tu voudras bien leur expliquer la situation d'abord? Mieux vaut que ça vienne de ta bouche plutôt que de celle d'un adulte étranger. Bien entendu, tu ne seras pas le seul à parler''
Il espérait que Yasushi soit plus rassuré qu'il ne l'était. Ce n'était pas un mauvais stress à bien y penser. Ça ressemblait un peu au tract, à un désir de bien faire. Archie se souvenait bien du chemin pour aller à l'auberge, remerciant sa bonne mémoire. L'enseignant fit stationner sa voiture et coupa le moteur et se tourna vers l'adolescent.
''Nous y voilà... Prêt, Yasu?''
- Quand nous étions allé les voir la dernière fois ils étaient sensé être encore chez Berth… Mais s’ils ont encore leurs façon de faire ça m’étonnerait qu’ils y soient encore, même pour se nourrir… Personnellement, répondit-il finalement après être resté quelques minutes silencieux, j’irais bien demander à Berth ce qu’il en est et, pourquoi pas, lui demander si elle peut préparer un encas sympas s’ils en ont besoin. J’aiderais en salle s’il y a besoin : j’ai l’habitude.
Archie acquiesca sans un mot. Ça ne lui dérangeais pas plus que ça. Il fallait seulement se préparer mentalement à les rencontrer et espérer pour une bonne réaction. Ils n'étaient pas tous aussi vieux que Yasushi ni aussi compréhensifs dû à leur jeunes âges et leur incompréhensions du monde qui les entouraient.
''C'est comme tu veux, Yasushi. J'avoue que rien ne bat un repas fait maison. Tu voudras bien leur expliquer la situation d'abord? Mieux vaut que ça vienne de ta bouche plutôt que de celle d'un adulte étranger. Bien entendu, tu ne seras pas le seul à parler''
Il espérait que Yasushi soit plus rassuré qu'il ne l'était. Ce n'était pas un mauvais stress à bien y penser. Ça ressemblait un peu au tract, à un désir de bien faire. Archie se souvenait bien du chemin pour aller à l'auberge, remerciant sa bonne mémoire. L'enseignant fit stationner sa voiture et coupa le moteur et se tourna vers l'adolescent.
''Nous y voilà... Prêt, Yasu?''
Invité- Invité
Re: Une journée sans lutte (PV Yasushi) - Terminé
par Invité Jeu 01 Sep 2016, 04:39
ft.
Archie MacAlister
Archie MacAlister
Une journée sans lutte
Suite de Nouveau départ
Archie accepta ma proposition sans aucun problème. Il ajouta même une remarque en ma faveur. Loin de me surprendre, je fus bien content qu’il le fasse bien que la nervosité me gagnai chaque seconde un peu plus. Ce ne fut pas mieux quand il me demanda de parler de tout cela aux gosses. D’une certaine façon, il avait raison en prétendant que si cela venait de moi ils seraient plus réceptifs, mais je ne pensais pas devoir leur faire front aussi tôt. En cela, je voulais retarder cette entrevue le plus possible. Malheureusement, nous eûmes tôt fait d’arriver à l’auberge.
''Nous y voilà... Prêt, Yasu?''
Non, je ne l’étais pas. Mais avais-je le choix ? Descendant de la voiture sans prononcer un mot, je pensai à mille et une façons de répondre à l’accueil que me réservait Berth. J’ouvris cependant la marche pour être le premier à entrer. Autant dire que le bruit qu’on entendait dès le pas de la porte nous renseigna sur le monde qu’il y avait à l’intérieur : beaucoup. C’était rare, mais cela était agréable pour la femme qui tenait la boutique. Pour le moment, elle était au bar en train de souffler un peu. Lorsqu’elle nous vit entrer, elle arbora un magnifique sourire derrière lequel je vis une lueur de « vengeance » qui m’était destinée. Mais elle ne fit rien de plus que nous saluer et me demander ce que je faisais là. Son ton, bien entendu était assez parlant sur sa question, mais comme je n’avais pas vraiment l’intention de faire d’histoires, je lui répondis en expliquant ce qu’il se passait et ce que nous souhaitions faire assez brièvement. Puis, quand ce fut fait, je lui demandais :
- Ils sont venus ici manger il y a peu, ou penses-tu pouvoir leur faire un petit quelque chose à manger pendant que je m’occuperais de la salle ?
- Il est vrai qu’ils ne sont pas revenus depuis que ça s’est calmé… répondit-elle, pensivement. Très bien, occupes-toi de la salle. Tu te rappelles de comment je fonctionne ?
- Tu me prends pour qui ?
- Je te connais mon gaillard. Si jamais tu ne me fais pas de petit papier je te jure que je vais te chercher jusqu’à ton école pour te demander de me les faire.
Elle savait que j’avais une mémoire assez bonne et que je m’étais par le passé permis de me passer de ses petits papier… D’autant plus que je ne savais pas écrire et que, ça, elle ne l’avait jamais su. Je souris donc gentiment et acquiesçai avant qu’elle ne parte en cuisine. En me dirigeant derrière le bar pour me laver les mains, je fis à Archie :
- Je vous prierez de me laisser faire. Si j’ai besoin d’aide je vous le ferais savoir.
Je ne voulais pas être méchant, mais je savais que si quelqu’un mettait son nez dans mes activités comme celle-là, je perdais mon rythme et cela avait le don de bien m’énerver. Pour me faire pardonner de mon ton assez dur, je lui offris une boisson que je payai de ma poche avant de faire un tour de la salle. J’eus l’impression d’arriver pile au bon moment pour mettre la main à la pâte. Ce n’était pas pour me déplaire, pour une fois, puisque cela me permit de ne pas penser à l’épreuve que je pensais insurmontable qui m’attendais par la suite. Me passant de papier pour faire les commandes, je les fis dès que j’eus un moment de libre. Mon manège dura le temps que Berth passa à cuisiner. Je me sentais à l’aise dans ce que je faisais, discutant de temps à autres avec les habitués, étant chaleureux avec les nouvelles têtes. Mon sentiment d’avoir trouvé un travail fait pour moi se confirmait de plus en plus. J’avais même l’impression de canaliser ainsi mes mauvais sentiments. Est-ce que ce serait l’avis de mes professeurs ? Fallait-il des études pour cela ? Je n’en étais pas certain. En tous les cas, en plus de mon projet, c’était vraiment ce que je voulais faire. Dire qu’autrefois je rechignais à la tâche…
''Nous y voilà... Prêt, Yasu?''
Non, je ne l’étais pas. Mais avais-je le choix ? Descendant de la voiture sans prononcer un mot, je pensai à mille et une façons de répondre à l’accueil que me réservait Berth. J’ouvris cependant la marche pour être le premier à entrer. Autant dire que le bruit qu’on entendait dès le pas de la porte nous renseigna sur le monde qu’il y avait à l’intérieur : beaucoup. C’était rare, mais cela était agréable pour la femme qui tenait la boutique. Pour le moment, elle était au bar en train de souffler un peu. Lorsqu’elle nous vit entrer, elle arbora un magnifique sourire derrière lequel je vis une lueur de « vengeance » qui m’était destinée. Mais elle ne fit rien de plus que nous saluer et me demander ce que je faisais là. Son ton, bien entendu était assez parlant sur sa question, mais comme je n’avais pas vraiment l’intention de faire d’histoires, je lui répondis en expliquant ce qu’il se passait et ce que nous souhaitions faire assez brièvement. Puis, quand ce fut fait, je lui demandais :
- Ils sont venus ici manger il y a peu, ou penses-tu pouvoir leur faire un petit quelque chose à manger pendant que je m’occuperais de la salle ?
- Il est vrai qu’ils ne sont pas revenus depuis que ça s’est calmé… répondit-elle, pensivement. Très bien, occupes-toi de la salle. Tu te rappelles de comment je fonctionne ?
- Tu me prends pour qui ?
- Je te connais mon gaillard. Si jamais tu ne me fais pas de petit papier je te jure que je vais te chercher jusqu’à ton école pour te demander de me les faire.
Elle savait que j’avais une mémoire assez bonne et que je m’étais par le passé permis de me passer de ses petits papier… D’autant plus que je ne savais pas écrire et que, ça, elle ne l’avait jamais su. Je souris donc gentiment et acquiesçai avant qu’elle ne parte en cuisine. En me dirigeant derrière le bar pour me laver les mains, je fis à Archie :
- Je vous prierez de me laisser faire. Si j’ai besoin d’aide je vous le ferais savoir.
Je ne voulais pas être méchant, mais je savais que si quelqu’un mettait son nez dans mes activités comme celle-là, je perdais mon rythme et cela avait le don de bien m’énerver. Pour me faire pardonner de mon ton assez dur, je lui offris une boisson que je payai de ma poche avant de faire un tour de la salle. J’eus l’impression d’arriver pile au bon moment pour mettre la main à la pâte. Ce n’était pas pour me déplaire, pour une fois, puisque cela me permit de ne pas penser à l’épreuve que je pensais insurmontable qui m’attendais par la suite. Me passant de papier pour faire les commandes, je les fis dès que j’eus un moment de libre. Mon manège dura le temps que Berth passa à cuisiner. Je me sentais à l’aise dans ce que je faisais, discutant de temps à autres avec les habitués, étant chaleureux avec les nouvelles têtes. Mon sentiment d’avoir trouvé un travail fait pour moi se confirmait de plus en plus. J’avais même l’impression de canaliser ainsi mes mauvais sentiments. Est-ce que ce serait l’avis de mes professeurs ? Fallait-il des études pour cela ? Je n’en étais pas certain. En tous les cas, en plus de mon projet, c’était vraiment ce que je voulais faire. Dire qu’autrefois je rechignais à la tâche…
Invité- Invité
Re: Une journée sans lutte (PV Yasushi) - Terminé
par Invité Sam 03 Sep 2016, 18:15
La salle était pleine ce jour là et sur le coup Archie se demandait comment la dame arrivait à bien gérer. Il resta en retrait, accoté contre le mur, préférant éviter le comptoir. Le tabouret ne l'aurait sans doute pas apprécier. Sur le coup, le professeur voulait laisser Yasushi s'entretenir avec Berth avant de le voir commencer à aider cette dernière. Peu désireux d'être le seul à ne rien faire, Archie s'était dirigé vers eux.
Alors que Yasushi se lavait les mains, il s'adressa à l'enseignant.
- Je vous prierez de me laisser faire. Si j’ai besoin d’aide je vous le ferais savoir.
Archie acquiesca avec un sourire décidant de respecter son espace. Alors qu'il observait le jeune homme travailler, il remarqua.
"Il travaille bien"
Il n'osait pas demander à la gérante de l'engager directement, mais il observa tout de même sa réaction.
Comme pour faire la petite conversation, il reprit.
"Vous avez un bel établissement. Ça fait longtemps que vous gérer l'endroit?"
C'était à la fois une manière de passer le temps tout en observant Yasu et un possible moyen d'apprendre des choses. Elle connaissait Yasushi mieux que lui. Peut-être avait-elle des choses à lui apprendre?
Alors que Yasushi se lavait les mains, il s'adressa à l'enseignant.
- Je vous prierez de me laisser faire. Si j’ai besoin d’aide je vous le ferais savoir.
Archie acquiesca avec un sourire décidant de respecter son espace. Alors qu'il observait le jeune homme travailler, il remarqua.
"Il travaille bien"
Il n'osait pas demander à la gérante de l'engager directement, mais il observa tout de même sa réaction.
Comme pour faire la petite conversation, il reprit.
"Vous avez un bel établissement. Ça fait longtemps que vous gérer l'endroit?"
C'était à la fois une manière de passer le temps tout en observant Yasu et un possible moyen d'apprendre des choses. Elle connaissait Yasushi mieux que lui. Peut-être avait-elle des choses à lui apprendre?
Invité- Invité
Re: Une journée sans lutte (PV Yasushi) - Terminé
par Invité Dim 04 Sep 2016, 02:24
ft.
Archie MacAlister
Archie MacAlister
Une journée sans lutte
Suite de Nouveau départ
Le repas que Berth prépara pour les gosses fut plus rapidement fait que je le pensais. Cependant, elle me demanda de continuer encore un peu le temps qu’elle nous donne un moyen de transporter le tout correctement. Pendant ce temps, pendant que je n’entendais rien de ce qui se passait au bar, Archie fit remarquer à ma protectrice que je travaillais bien. Elle ne répondit pas tout de suite, préférant observer le professeur avant de lui sourire :
- Il n’a pas toujours été comme ça. Il était assez dissident plus jeune.
Elle savait que si elle avait dit cela en ma présence, bien que j’en sois totalement conscient, je n’aurais pas apprécié. Heureusement, j'étais occupé avec un client qui n’était autre que le médecin qui m’avait soigné un jour où La Brute avait voulu me planter avec un couteau moisi devant cet établissement. Puis, elle eut le droit à un compliment sur son établissement. Ce dernier la fit sourire encore plus alors qu’elle mettait la nourriture dans des sacs :
- Je vous remercie. J’ai monté cette affaire avec mon défunt mari il y a plusieurs dizaines d’années. Depuis la mort de ce dernier je gère seule, sauf quand les garnements viennent me donner un coup de main de temps en temps. Yasushi étant le plus familiarisé avec ce travail, je le verrais bien travailler, mais je ne peux malheureusement pas l’embaucher, si tel est votre souhait. Il faut que cet endroit reste son foyer, et non un lieu de travail.
Je revins sur cette dernière phrase qui me fit sourire. Alors comme ça Archie était d’accord avec cette idée ? C’était parfait ! Je n’avais même pas eu besoin de lui poser la question que j’avais ma réponse en plus. Maintenant, je devais savoir comme on faisait pour trouver un travail dans ce genre de milieux quand on avait déjà un emploi. Je savais qu’il y avait des papiers à faire mais comme la dernière fois j’étais un pauvre analphabète, c’était Berth qui me les avait faits et c’était un miracle qu’on m’embauche.
Pendant qu’elle nous donnait des assiettes et cuillères jetables, je lui fis les derniers papiers demandés de mémoire, comme si on venait de me les demander. Je mis sur le côté les commandes déjà terminées et accrochai au tableau celles qu’on venait de me demander. Ma protectrice soupira, certainement jalouse de ma mémoire qui paraissait sans faille avant de nous laisser partir. Je la saluai donc avec un sourire et un signe de main avant de sortir en m’étirant. J’attendis que mon professeur me rejoigne avant de commencer à avancer. Puis, un peu plus loin, je lui dis :
- Il semblerait que nous ayons eu la même idée.
- Il n’a pas toujours été comme ça. Il était assez dissident plus jeune.
Elle savait que si elle avait dit cela en ma présence, bien que j’en sois totalement conscient, je n’aurais pas apprécié. Heureusement, j'étais occupé avec un client qui n’était autre que le médecin qui m’avait soigné un jour où La Brute avait voulu me planter avec un couteau moisi devant cet établissement. Puis, elle eut le droit à un compliment sur son établissement. Ce dernier la fit sourire encore plus alors qu’elle mettait la nourriture dans des sacs :
- Je vous remercie. J’ai monté cette affaire avec mon défunt mari il y a plusieurs dizaines d’années. Depuis la mort de ce dernier je gère seule, sauf quand les garnements viennent me donner un coup de main de temps en temps. Yasushi étant le plus familiarisé avec ce travail, je le verrais bien travailler, mais je ne peux malheureusement pas l’embaucher, si tel est votre souhait. Il faut que cet endroit reste son foyer, et non un lieu de travail.
Je revins sur cette dernière phrase qui me fit sourire. Alors comme ça Archie était d’accord avec cette idée ? C’était parfait ! Je n’avais même pas eu besoin de lui poser la question que j’avais ma réponse en plus. Maintenant, je devais savoir comme on faisait pour trouver un travail dans ce genre de milieux quand on avait déjà un emploi. Je savais qu’il y avait des papiers à faire mais comme la dernière fois j’étais un pauvre analphabète, c’était Berth qui me les avait faits et c’était un miracle qu’on m’embauche.
Pendant qu’elle nous donnait des assiettes et cuillères jetables, je lui fis les derniers papiers demandés de mémoire, comme si on venait de me les demander. Je mis sur le côté les commandes déjà terminées et accrochai au tableau celles qu’on venait de me demander. Ma protectrice soupira, certainement jalouse de ma mémoire qui paraissait sans faille avant de nous laisser partir. Je la saluai donc avec un sourire et un signe de main avant de sortir en m’étirant. J’attendis que mon professeur me rejoigne avant de commencer à avancer. Puis, un peu plus loin, je lui dis :
- Il semblerait que nous ayons eu la même idée.
Invité- Invité
Page 3 sur 5 • 1, 2, 3, 4, 5
Sujets similaires» Un trio proche sans se connaître [Pv Yasushi, Yumiko et Yumi J. - FIN]
» Quelqu'un a vu Yumiko? [Pv Yasushi] - Terminé
» Quand le ventre scelle une rencontre [PV Yasushi] [Terminé]
» Seirma Sans Ms. [ Terminé ]
» Intrigue N°1 - Une nuit sans sommeil (PV Asura-Blitz-Loys) - Terminé
» Quelqu'un a vu Yumiko? [Pv Yasushi] - Terminé
» Quand le ventre scelle une rencontre [PV Yasushi] [Terminé]
» Seirma Sans Ms. [ Terminé ]
» Intrigue N°1 - Une nuit sans sommeil (PV Asura-Blitz-Loys) - Terminé
Olympus Project :: Avant le jeu :: Gestion du RP :: Souvenirs :: Archive Tsuki 2014/2018 :: Centre ville :: Vieille ville
Page 3 sur 5
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum|
|
|
