Les Maudits (préparation - part 1) [Event]

Les nombreux morts signalés dans les environs se sont tous réveillés. Nous pouvons actuellement parler d’une épidémie de zombies. Outre les délires de science-fiction et les œuvres cinématographiques concernant le sujet, nous invitons tous les individus à s’enfermer chez eux et ne sortir sous aucun prétexte. Veuillez ne pas contacter les services d’urgence et de police dont les lignes sont actuellement surchargées. Contactez régulièrement vos proches par téléphone pour vous informer de leur localisation et de leur état de santé. Nous ne savons actuellement pas comment le phénomène se transmet, s’il s’agit d’une maladie, d’un parasite ou, comme certain extrémistes le disent, une malédiction. Si vous sentez votre état de santé se dégrader, veuillez vous isoler des personnes proches de vous, ainsi, nous parviendrons à enrayer la propagation.

L’académie Tsuki à fermé son portail après avoir vérifié que tous les élèves sont bien revenus. Quelques heures plus tard un groupe de mort-vivants se présentaient à l’immense portail de l’établissement, malheureusement, leur force de poussée ne faiblit pas, ils arriveront tôt ou tard à détruire le portail. Les élèves doivent se préparer à affronter ces créatures, prenez tout ce que vous pouvez pour vous défendre, il est impératif de rester grouper, de ne pas s’éloigner des bâtiments principaux et de ses camarades, les professeurs viendront en renfort pour aider les élèves.
Moi, Mr. Kazamuki, proviseur de cet établissement, autorise à titre exceptionnel tous les élèves et professeurs à utiliser leur pouvoir à des fins offensives et défensives face à ces monstres. Nous ne savons pas comment les battre, alors gardez vos distances et faites attention à vous.

Déroulement de la préparation : Vous posterez à la suite un rp indiquant si vous récupérez une arme vous appartenant ou si vous allez en chercher une dans l’établissement. Par exemple, vous ne possédez pas d’arme, vous pouvez écrire « Après avoir dévalé les escaliers du couloir, je me retrouve face à une armoire, je décide de la fouiller pour y trouver un objet qui me permettra de me défendre [Admin] » n’hésitez pas à mettre ceci entre crochets, je déterminerais aléatoirement ce que vous trouverez dans cette armoire, n’oubliez pas de préciser dans quel bâtiment vous vous trouvez, dans quelle salle, dans quelle cours, cela me permettra de définir quel type d’objet vous pourriez trouver. Seul les inscris au post "story of the sun which never came back" peuvent poster ici. Vous avez jusqu’à ce mardi 23h59 pour poster, au delà, vous participerai au combat à mains nues avec votre seul pouvoir pour vous défendre. Soyez malin et inventif, ceci pourrait vous offrir la victoire. Tout le monde est capable de fabriquer des armes à partir de n’importe quoi. Bonne chance.

J’avais suivi l’affaire d’assez près concernant ces morts mystérieuses mais je n’ai pas réussi à obtenir beaucoup d’informations. Finalement, tout se déroula très rapidement et on se retrouve face à des zombies. Jamais je n’aurais pensé dire ça de toute ma vie, mais cet endroit est vraiment étrange, déjà une académie qui ne regroupe que des gens ayant des pouvoirs, et maintenant des zombies… Je ne sais pas où je suis tombé, mais c’est pas l’heure de penser à ça. On a jusqu’à demain soir pour se préparer et on ne sait pas comment les affronter. A mon avis, d’après les animes que j’ai regardé la dessus et les bouquins que j’ai lu, il faut leur détruire le cerveau, mais rien n’est sûr tant qu’on a pas essayé. J’avais repéré pas mal d’élèves affolé qui couraient dans tous les sens, chose inutile à mon avis. Je retournais rapidement au dortoir des Rubis, mais je n’y trouvais pas grand monde, quelques uns qui se cachaient, d’autres qui pensaient être plus en sécurité ici qu’ailleurs, personnellement, je n’en avais rien à faire. Je passais devant eux sans m’y intéresser dans un premier temps. J’allais directement dans ma chambre où je sortais ma valise de dessous du lit. J’entrais le code à quatre chiffres et enlevais les deux cadenas pour l’ouvrir. Ecartant en vitesse les affaires du dessus, j’ouvrais une poche dont la fermeture est cachée par la doublure du fond du sac. La dedans se trouvaient deux petites mallettes contenant un Glock 17 et un Beretta 92 FS A1, tout deux de calibre 9mm. Je chargeais les quatre chargeurs de chacune des deux armes, attachais mon holster double autour de la taille, rangeais chargeurs et armes dans ce dernier, et cachais le tout sous la veste de l’uniforme. Je ressortais tranquillement de la chambre et repassais dans le foyer. Je demandais aux quelques élèves se trouvant là de bien verrouiller la porte du dortoir de l’intérieur après que je sois sorti, si quelqu’un veut entrer, de lui demander de s’identifier et de l’interroger sur ce qu’il veut.
Une fois dehors je retournais dans le bâtiment principal en direction du réfectoire, connaissant certains élèves, y a pas mal de chance que j’y trouve quelqu’un. Je jetais rapidement un œil sur le portail et la foule qui se trouvait derrière, je me disais bien j’aurais pu en tuer quelques uns en vidant mes chargeurs au travers des barreaux, mais si le portail lâche pendant que je suis devant, s’en est fini de moi. Tout seul, je ne peux rien faire. Il faut se dépêcher, les gonds commencent à se déformer, la grille ne tiendra pas indéfiniment.
Une fois au réfectoire, tout comme je l’avais espéré, j’y trouvais pas mal de monde. C’est un endroit assez reculé du bâtiment principal, facilement défendable, et en plus y a de la nourriture, c’est parfait. Je faisais le tour des tables en demandant si tout allait bien. On ne sait jamais, un problème de santé dans le lot pourrait venir de cette épidémie, et on ne doit pas les laisser nous infecter de l’intérieur.

La science-fiction. Pryam adorait ça. Mais honnêtement ? Il aurait bien voulu que ça en reste, de la fiction. Il fixait la grille de l’établissement par une des fenêtres du premier étage de l’Académie. Mâchoire serrée, le palpitant qui accélérait de minutes en minutes. Une invasion de zombie… à l’approche d’Halloween… ça pouvait sembler cliché mais pourtant c’était bien réel. Le blond avala sa salive avec difficulté. Il était temps pour lui de ressortir un vieil allié à lui.

Il ferma les yeux quelques secondes pour oublier les bruits des gens qui couraient derrière lui dans la panique. Un petit sourire en coin apparut sur son visage. Enfin, pour une fois, il se sentait utile. Etre une torche humaine allait peut-être lui sauver la mise. Tout ce qu’il avait à faire ? Laisse sa colère et fureur l’envahir… et emmener une boîte d’allumettes. Pryam s’arrêta de sourire pour redevenir sérieux, l’air grave. Il tourna les talons et se dirigea vers son dortoir.

Il marcha, regardant les élèves autour de lui qui se regroupaient pour commencer à établir des stratégies. Il croisa des camarades de classe auxquels il ne lança qu’un vague regard. Il était partagé entre un sentiment de peur intense, et une détermination sans faille. Il allait ENFIN être utile. Dernier tournant avant d’arriver chez les émeraudes, chambre 2M. Il ouvrit la porte et se dirigea vers son armoire. Il l’ouvrit lentement, écarta quelques chemises sur des cintres pour découvrir une forme emballée dans des draps blancs, fermés avec de la ficelle.

Pryam tendit les mains pour le saisir, son sourire revenant, ses mains tremblantes d’excitation et de peur. Il défit les liens autour du tissu et ouvrit le mystérieux paquet. Son arc était là, fidèle au poste. Le blond le prit en main, tendit son bras droit et vérifia la tension de la corde, pouce sur le haut de la joue… juste sous son oeil droit. Parfait. Tout ce qu’il espérait, c’est qu’il n’avait pas trop perdu la main. Il n’avait pratiqué que pendant un an après tout, et uniquement dans son jardin en plus de ça. Il avait finalement préféré se concentrer sur la pratique du piano. Mais au moins, il savait s’en servir… plus ou moins.

Il ramassa le carquoi rempli de flèches qui était encore sur les draps précédemment liés et l’attacha sur son dos à l’aide d’une sangle. Ca lui faisait tout drôle. A la base il avait juste emmené son arc à l’académie dans l’idée de reprendre dans un club ou… juste comme ça pour le fun. Finalement, son arc reprenait du service dans un contexte bien différent. Et beaucoup plus sombre.

Le blond tremblait encore et avait perdu son sourire. En fait il n’avait pas vraiment peur pour lui, mais plutôt de voir disparaître les personnes avec lesquelles il avait réussi à créer des liens depuis qu’il était arrivé ici. Il serra le poing sur son arc et le son épaule droite, de telle sorte que la corde le maintienne, il prit aussi une boite d’allumettes dans sa table de nuit et sortit.

Il réfléchissait à la position la plus stratégique à adopter pour pouvoir tirer à distance, faire le ménage quoi. Et l’idée lui vint : le grenier. En hauteur, certes c’était une mauvaise position si les choses tournaient mal et qu’il se retrouvait coincé, mais plutôt bien pour pouvoir préparer une stratégie tangible avant l'assaut. Il se mit à courir. Pryam voulait arriver le plus vite possible dans cet endroit. 2 minutes plus, il grimpa et souleva la trappe qui menait à cette pièce plongée dans la pénombre. Les réjouissances pouvaient commencer.

Ren', c'est bon pour tes armes, c'est convenu depuis ton inscription, seulement tes 5 premiers tirs seront enrayés.

Yuki, c'est bon pour ton couteau mais la lame est émoussée.

Yahiko, tu n'as pas eu beaucoup de chance, tu trouves un ballon de basket et un sabre de Kendo brisé en deux, tu peux peut-être essayer de chercher autre chose ailleurs avant demain soir.

Yuma, Tu as eu beaucoup de chance, tu trouves une batte de baseball dans l'armoire, mais tu pourrais chercher ailleurs des fois que tu veuilles améliorer ce que tu as déjà.

Pryam, c'est bon pour ton arc, mais pour tes 2 premières flèches, la plume coq est détâchée, tu rateras donc ces deux tirs, de plus, toutes les fenêtres du grenier sont condamnées.

Ca ne faisait pas longtemps que j’étais ici, je n’avais rencontrée qu’une seule personne, et pas de ma maison en plus… J’ai failli mourir écrasée et piétinée par une vague d’élèves qui se rendait en cours, et maintenant, on est attaqué par des zombies… Mais où est ce que je suis ?... J’ai envie de retourner à la clinique, au moins là-bas tout ce passait bien, et surtout je risquais pas de me faire bouffer par une de ces abominations. J’étais dans les jardins quand tout ça a commencé. D’abord le jour qui ne se levait plus, j’en ai marre de voir la lune tout le temps depuis cinq jours, et la, y a un groupe de… de zombies qui essayent de faire tomber la grille de l’école. Mais qu’est ce que je fais ici ?!!
J’avais entendue le proviseur donner des recommandations aux élèves et aussi tout ce qu’ils disent à la radio, j’en ai des frissons dans le dos pour être franche, tout ça n’existe que dans les films normalement ! Comment ça peut être réel ? Et surtout, pourquoi on est coincé la sans défense ? Personne n’est venu nous aider, pas de policier, pas de militaire, personne… Tout ça est tellement bizarre.
J’étais revenue dans les couloirs, mais je ne voyais pas Yume, j’allais dans plusieurs salles, dans le hall d’entrée, où on s’était rencontrée, je faisais le même tour des lieux que celui qu’on avait fait ensemble, mais je ne l’a voyait nulle part… Je me sentais seule et désorientée…  Je m’arrêtais en plein milieu du passage et je commençais à réfléchir. Je repensais à tout ce qu’elle m’avait dit il y a pas longtemps. Son pouvoir peut lui permettre de faire bouger les choses autour d’elle, ça ne me donne pas beaucoup d’indices, je sais pas de quelle maison elle est, mais je sais qu’elle m’avait tout de suite parlé du réfectoire, avec un peu de chance elle est là où il y a à manger. Je me rendais tout de suite au réfectoire, mais je m’arrêtais sur le chemin devant un local dont la porte était à moitié ouvert. Je vais faire un tour dedans pour voir si je peux récupérer quelque chose qui me serait utile [Admin].

J’avais suivi de près les infos qui paraissaient régulièrement… Mais je ne m’attendais pas à une telle horreur.
Du haut du toit de l’école j’apercevais facilement le groupe de zombies qui forçaient le portail de l’académie.
J’entendais des cris d’élèves désespérés, certains coururent vers le gymnase pour récupérer du matériel…
Moi de mon côté j’avais tout ce qu’il me fallait dans ma chambre, sous mon lit encore dans son étui. Le temps a dû le ronger et il ne devrait plus être aussi efficace qu’avant, mais au moins j’avais ça.
 
Je m’en allais en courant de mon perchoir. Je rejoignais les couloirs menant à l’extérieur pour jauger la situation. Une fois devant je m’arrêtais un court instant et regardais l’état du portail.
 
« Tiens bon, juste encore un petit moment… »
 
Puis je sprintais vers la maison émeraude, et plus précisément les dortoirs pour atteindre ma chambre. Je vis certains élèves courir dans tous les sens, notamment le président du club de musique que j’avais cru apercevoir passer derrière moi vers l’atelier du jardinier…
 
J’en profitais pour vraiment courir dans les couloirs, on nous l’a assez interdit avant que tout cela n’arrive !
J’arrivais en un rien de temps dans ma chambre… Et apparemment certains étaient déjà passés, des armoires vides, les sous-vêtements de Pryam qui trainaient ici et là -et après on dit que c’est moi qui fous le bordel ?!-
 
Passons sur ce détail… Je me précipité à mon lit, sous celui-ci j’avais une longue boite rectangulaire, que j’avais fait ramener de ma maison quelques semaines après mon arriver a Tsuki. Un cadeau de ma famille, me rappelant d’où je suis issue. Je la posais sur mon lit, j’étais accroupi devant, je déverrouillais la boite en entrant le code permettant l’ouverture, a l’intérieur un long objet entouré d’un tissu noir ébène. Je le sortis et défais les liens serrant l’objet en question. Il s’agissait d’un très vieux katana transmis de père en fils dans ma famille…
 
Le katana en question était presque entièrement noir, la seule partie qui ne l’était pas était le tranchant de la lame, émoussée, avec de légers impacts de part et d’autre de la lame. Un gris rappelant que l’arme n’était plus toute jeune. Je l’accrochais à ma ceinture à l’aide d’un cordon permettant de l’accrocher à soi, je le dégainais rapidement pour constater les dégâts sur la lame, je donnais un rapide coup dans le vide avant de le remettre dans son fourreau.
 
« C’est toujours mieux que rien… »
 
Je me précipitais en dehors de la chambre sans rien ranger, de toute façon, qui prendrais le temps de faire de l’ordre dans une situation pareille ? Une fois dans les couloirs j’essayer de réfléchir rapidement, il vaut mieux se regrouper dans ce genre de situation. De plus il y a des élèves avec des pouvoirs intéressants. Je pensais rapidement à la marionnettiste Yuki que j’avais rencontré autre fois dans le grenier. A ce que j’en savais son pouvoir était fort utile, mais ou la trouver d’ailleurs… Sans hésitation…Direction le grenier ! Et si personne ne s’y trouvait je pourrais regarder si je trouvais quelques choses d’utiles dans les malles pleines de bric à brac au cas où.
 

J’arrivais au niveau des marches menant au grenier, je les montais plus calmement, la course m’avait quelques peu épuisé, courir à pleine vitesse de longues minutes… Je n’étais pas vraiment habitué… Je les gravis et finis dans le grenier ou certains élèves avait déjà « élu domicile »…

Aisha, coup de chance, tu trouves des produits chimiques servant à faire le ménage.

Yahiko, pas mal de chance cette fois - ci,  tu récupère une bêche, laissant à contre coeur la tronçonneuse dépourvue d'essence qui traînait la et dont la chaîne semblait partiellement brisée.

Yume, tu te rendras compte lors de ta confrontation avec les créatures que toutes les articulations de tes poupées sont en mauvaise état, de ce fait, il sera plus difficile de les manier ainsi que déployer certaines de leurs armes.

Tsubasa, ta lame étant déjà émoussée, tu auras une autre mauvaise surprise durant ton combat...

A votre avis, qui sont réellement les maudits ?...

Quelques minutes après j'arrivais au réfectoire avec mes bidons de produits ménagers. Je repérais directement Yume qui était bien là où je pensais la trouver !! Je lui sautais dessus, tellement contente de voir quelqu'un que je connaissais, enfin la seule personne que je connais ici pour le moment... Je lui racontais que j'avais trouvé ces produits mais que je savais pas quoi en faire... Et puis, comme un éclair me traversa l'esprit que mes yeux passèrent sur les pictogramme dessinés sur les bidons. Je fonçais directement en cuisine pour trouver des bouteilles en verre, des récipients en verre, en fait tout ce qui pouvait contenir du liquide et se briser à l'impact, et pouvant aussi se fermer, c'est pas mal ça. Je mélangeais tous les produits ensemble, n'importe comment, avec toutes sortes d'autres produits avec des pictogrammes corrosif ou toxique que je trouvais dans la cuisine. Le mélange dégageait des vapeurs qui me faisaient tousser et même avoir la tête qui tourne. Je plaquais une main sur mon visage pour m'empêcher de respirer ça et je mettais le tout dans les objets en verre que j'avais trouvée. Je fermais bien mes récipients et voilà mes petites inventions de prêtes ! Je sais pas ce que ça va faire mais autant de truc toxique et corrosif, ça va surement pas faire du bien aux bestioles devant le portail... J'allais montrer mes créations à Yume en étant toute fière, c'est peut-être une des choses les plus compliquées que j'ai inventé !
Avec d'autres idées en tête je repartais de suite en cuisine dans l'espoir de trouver un couteau et un balais. [Admin]

Tranquillement allongée sur les toits de l'académie, j'observais le ciel sombre. Alors qu'en bas tout le monde s'agitait, je restais là à ne rien faire. Je ne voyais pas de raison de paniquer, ce n'étaient que des cadavres après tout. Et ils ne bougeaient pas, ils étaient morts quoi. Le seul "soucis" est qu’ils semblent s'entasser devant l'académie. Alors forcément, toutes la ville nous pointe du doigt. Comme si nous étions des vampires, franchement...

Pourtant, malgré le peu de danger apparent tout le monde avait maintenant la ferme interdiction de quitter l'académie. Je n'avais même pas pris la peine de savoir pourquoi, cela m'intéressait peu. Ce ciel était déjà si intéressant à observer ! Et j'avais pour habitude d'accepter les décisions des personnes au-dessus de moi sans contester.

Des bruits de tuiles me tirèrent soudain de ma rêverie. De longs cheveux rouges virevoltaient quelque part d'autre sur le toit. C'était Elisan, sans aucun doute... mais qu'est-ce qu'elle faisait ici ? Je n'avais jamais vu personne, c'est d'ailleurs l'une des premières fois que je viens sur le toit. Elle courrait vers d'autres bâtiments, comme si elle comptait sauter sur celui d'à côté. Mais elle est folle, c'est dangereux !

Par réflexe je me levai d'un bon en tendant la main dans sa direction. C'est alors que, j'entendis de curieux bruits. Des sortes de... grognements. Ma tête tourna lentement, en direction du portail de l'académie. Je compris aussitôt pourquoi elle s'enfuyait à l'instant. Des cris de désespoir me parvinrent et automatiquement, je me mis à courir.

Pas le temps de ramasser quoi que ce soit pour me protéger, et je n'en avait pas le moyen d'ailleurs. J'étais maintenant transformée en chat, et je courrais avec agilité sur les tuiles de l'académie. Je partis sans réfléchir sur les traces d'Elisan, avec comme seul moyen de défense mon pouvoir. Peut-être que je pourrais passer inaperçue devant ces créatures en me transformant en quelque chose de petit...

Le soir un silence pesant avait précédé l'attaque.
Comme si tout le monde retenait son souffle. Ou alors était est-ce parce que les élèves n'étaient pas a la bibliothèque a cette heure là et qu'Arthur y était seul. Depuis quelques jours déjà il régnait un temps lourd, et l'absence de soleil n'arrangeait pas les choses. Pourtant, nombres d'élèves avaient fait comme si de rien était, comme s'il y avait la vie de tout les jours. Il y avait aussi ces rumeurs. Des gens seraient morts en ville, des cadavre auraient été retrouvé près de Tsuki, puis se serait en quelques sorte fait la malle. On ne croyait pas si bien dire de part cette expression pour le moins inattendue dans un texte censé être effrayant. Mais je digresse. Comme je le disait, le garçon était passé a la bibliothèque de l'académie, faire quelques recherches sur les évènements. Une éclipse était-elle prévue ? De toute façon, une éclipse ne durait jamais aussi longtemps... normalement, la lune ne s'arrêtant jamais en plein milieu du chemin. Et pourtant elle restait là, haute dans le ciel. On la voyait très bien depuis les fenêtres de la bibliothèque.

Seul a une table, Arthur soupira. Ses recherches étaient restées infructueuses. Il s'était lancé dans les rayon fantastique et science fiction, quoique avec tout ce qu'il y avait a Tsuki comme élève possédants des pouvoir, ces livres devenaient réalistes. Il y avait plein d'histoire sur des pleines lunes, loup garou et autres sorcières, ainsi que des histoire sur des cadavres en mouvements ou qui disparaissaient, mais rien qui n'indiquait quoi que se soit sur un mélange des deux. Le garçon, pour surpasser le silence qui régnait dans la pièce, avait mis des écouteurs et écoutait de la musique. Des morceaux de violon inventés ou reprenant des soundtracks. C'était reposant. Il replaça le livre sur la pile de ceux qu'il avait emprunté, et en pris un autre. Il tapota six fois sur sa couverture. Ces événements le rendait nerveux.... et il n'était pas au bout de ses surprises. Alors qu'il s'apprêtait a ouvrir son livre, un acoup se fit entendre dans son écouteur, ce qui le fit sursauter. Et un autre. Il les retira et c’est alors qu'il les entendit. Des grognement qui venaient percer le silence du soir. De plus en plus forts et agressifs. Arthur se leva directement. Quelque chose clochait, quelque chose clochait terriblement. Il entendait des coup et des sons métalliques. Il y avait quelque chose au portail.

Puis vint l'appel. Les consignes. Le directeur qu'il n'avait encore jamais croisé disons le, prévenait les élèves que des cadavres s'attaquaient a la porte et que chacun allait devoir se battre pour sa survie, pouvant exceptionnellement user de ses pouvoirs contre autrui. Bon on pouvait pas les appeler être vivant, bien que se fussent des morts vivant. Ça comptait ? Arthur s'agaça et se dirigea vers la porte, le livre toujours sous le bras. Ce n'était vraiment pas le moment de faire de l'esprit et de s'attarder sur des détails vraiment. Quant a son livre, et bien... peut-être qu'il allait pouvoir l'utiliser en projectile, après tout c'était un gros livre. Mais il ne servirait qu'une seule fois, et peut-être qu'on lui fera payer a l'arrivée. Il n'avait pas d'arme, mais était certain qu'il y en avait quelque part. Il songea d'abord a aller dans le gymnase, trouver quelque chose qui conviendrait, mais l'endroit était trop éloigné. Il courut dans les couloirs – on avait le droit exceptionnellement aussi non – et passa devant la salle de musique. Non, il n'allait rien y avoir d’intéressant dans cette salle. Et pendant qu'il perdait du temps a réfléchir, les bruit se faisait de plus en plus forts. Le cœur battant il continua, se répétant incessamment son chiffre dans la tête « 6,6,6,6... », comme si ça allait changer quelque chose. Il trouva une porte qui semblait mener a un placard, qui contenait aussi des batteries de secours en cas de panne. L'électricité n'avait pas été coupée. Mais il songea que prendre l'une des lampes de poche posées a côté serait pas mal aussi. Les zombies craignaient ils la lumière ? S'il ne sortait que la nuit il devait y avoir une raison. Il trouva aussi [ADMIN] et l'emporta aussi, jugeant cela utile.

En sortant, il avait réfléchit a un endroit qui pourrait être bien comme cachette moins accessible : le grenier. Il allait donc s'y hâter, emportant son « butin » avec lui ; Cette cachette, en plus de pouvoir être sure, devait être prisée. N'importe qui se dirait qu'aller en hauteur était bien. Il était donc sur a.. disons 96.5% qu'au moins une personne s'y trouverais... pour ne pas dire 99.9%... Il grimpa les escalier doucement. Se presser n'était pas de rigueur. Il valait mieux ne pas aller trop vite plutôt que de tomber dans les pommes a cause d'une mauvaise chute dans des escaliers. Il ouvrit la porte et vit directement qu'il avait raison. Plusieurs personnes étaient déjà réfugiées ici, mais il n'en reconnu pas. En fait, avec l'urgence de la situation il n'avait pas prit le temps de regarder attentivement. Il savait juste qu'il y en avait cinq.. plus lui... ça faisait six. Bon présage. Mais en espérant qu'aucun d'eux ne soit prit d'envie sanguinaire. Il ne perdit pas de temps en formalité et entra en adressant qu'un signe de tête a l'assemblée. Ils semblaient tous avoir trouvé une arme, et il semblait y avoir d'autre choses dans ce grenier. Malheureusement, les fenêtres étant condamnées on allait pas pouvoir s'en servir de projectiles par exemple. A moins que l'on ne prenne l'initiative d'essayer de retirer ce qui condamnait les fenêtres...

Au loin, alors que les élèves se préparaient, la clameur des zombies ne cessait pas. On savait que tôt ou tard ils finiraient pas entrer en trouvant une faille, ou en détruisant le grillage. La nuit ou le lendemain, allait être bien longs...

Aisha, tu trouves une serpillère et un éminceur, bien joué.

Age, gros coup de chance, tu déniches un Tantô qui rouillait dans un coffre.

Ayumi, tu ne le sais pas encore, mais cette pelle est fragile à l'endroit où le manche en bois maintient la partie métallique, combien de coups pourras tu donner avec ?...

Arthur, la lampe que tu as trouvé n'a plus que la moitié de ses piles, attention à ne pas finir dans le noir... Tu as également récupéré une paire de ciseaux, bonne chance à toi.