Sauvons Yumiko ! [Pv la team]

Aujourd’hui c’était le grand jour. Celui du départ pour enfin venir en aide Yumiko … Et malgré les petits désagréments qui se sont produits entre temps je me suis préparé en conséquence. J’ai bien préparé ma valise en rassemblant toute mes affaires nécessaires pour le voyage vêtement, nécessaire de toilettes, etc j'avais même pris le bô que Narok m'avais prêté. Et il y avait même un Bonus. Depuis plusieurs jour déjà, je me suis amusé a récupéré toute les plumes d’acier que dont je ne me suis pas servir pour les garder. Ainsi j’ai pu me constituer une réserve assez conséquente (en même temps 20 plumes par jour, ça va vite). Réserve que j’avais mis dans ma valise, emmitoufler dans du tissus pour étouffer le bruit si elle s’entrechoquait et caché dans la doublure de ma valise. En plus n’étant pas constitué de métal elles ne devraient pas faire réagir les détecteurs à l’aéroport. Après avoir reçu le mot d’Archie dans mon casier, je fis une dernière vérification pour sceller ma valise. Pour rejoindre le professeur au point de rendez-vous, équipé de ma valise, mon sac à dos, et de Moon qui était dans sa cage. La pauvre corneille n’aime pas resté enfermé, mais le voyage exige qu’elle reste ainsi …. Je sens qu’elle va me faire la tête mais bon je ne pouvais pas la laisser à l’académie. Ma confiance était limitée en mes camarades …. J’aurais bien put éventuellement la confier à Lloyd qui a un chat mais je me sens plus rassuré de la savoir avec moi. En plus elle pourrait nous être utile pour notre mission !

Je rejoignis Archie qui patientait à l’entrée de l’académie, près de sa voiture. Le pauvre semblait être mille fois plus inquiet et préoccupé que moi.  Je le saluais donc Avec un petit sourire à la fois amical et rassurant.

Voici que commençait le premier jour de notre mission de sauvetage. Archi nous avait donné un lieu de rendez-vous et une date pour le départ, nous devions le rejoindre devant la grille de l’académie afin de prendre sa voiture qui nous emmènerait à l’aéroport ensuite direction un long courrier pour le japon avec peux d’escale. Il m’avait prévenue qu’il voulait nous offrir les billets d’avions, prévenant que des élèves ne devaient pas se tracasser de tels finances surtout en de pareils circonstance, et qu’il était de son devoir de nous aider et de prendre soin de nous. Archi fidèle à lui-même en somme. Même si d’un autre côté j’avais réussi à le convaincre que je dépenserais moi-même le montant de mon billet sans son aide et que je n’avais pas besoin de son aide financière. Je n’avais pas dit son aide tout court, car quand nous avions évoqué le sujet nous étions à l’infirmerie où il me dispensait des cours d’anatomie poussé, principalement structurelle, mais aussi en biologie cellulaire. Le but était de recréer un bras avec mon propre sang, et même si je parvenais dors-et-déjà à créer de la peau, des os, et d’autres tissus essentiels au corps humain, imaginer le bras dans son véritable ensemble et bien mettre toutes les pièces du puzzle au bon endroit, sans en oublié, était bien plus complexe que tout ce que j’avais pu entreprendre. Archie m’était donc indispensable à cette fin au vue de son expérience et de son intellect. Je ne l’avais pas vue au premier abord, il paraissait compétent bien sûr, mais je ne pensais pas qu’il pouvait passer des heures à parler du fonctionnement du bras en passant d’un mécanisme à un autre l’air de rien et en fournissant d’extrême précisons. J’avais l’impression d’être un gamin qui écoutait l’histoire de la vie dans sa version exhaustive. J’arrivais à suivre et à comprendre puisque l’intérêt de mon pouvoir a été de m’instruire presque exclusivement sur le corps humain depuis mon plus jeune âge. Donc j’avais les connaissances suffisantes pour le suivre mais j’admettais volontiers que même ainsi, il me surprenait en me montrant toutes les connaissances qu’il avait accumulées.

En tous cas, pour le moment, je n’avais pas encore réussi à construire un bras parfait. D’un autre côté, mes affaires étaient prêtes depuis le lendemain de succession de rencontre qui avait vu naitre la team de sauvetage, et ce malgré le petit incident avec Lynn’. J’avais récupéré toutes les poches de sang que j’ai pu accumuler depuis mon arrivé à Tsuki. Seulement peu de vêtement en réalité. Un caleçon ou deux, pas de chaussettes, pas de T-shirt, pas de pantalon. Rien d’autre que des caleçons d’urgences. Pourquoi ? Et bien avec mon pouvoir je pouvais me créer tous les tissus que je veux ou presque, donc il m’était inutile de trimbaler une valise vêtements en tout genre. Ensuite, nous pourrions acheter ce qu’il nous manque une fois sur place. Donc en réalité je n’avais pas de valise, simplement un sac à dos avec un ordinateur à l’intérieur pour chercher des informations au besoin, ce qui viendrait certainement, mon portefeuille avec passe port, carte d’identité et d’autres papiers diverses, ainsi que mon billet. Pourquoi ne pas prendre de sang supplémentaire comme à mon habitude, très simple réalité, même si Archie me demandait de ne pas en faire trop et d’éviter le surmenage, je ne l’ai pas écouté, entrainement dans la construction de mon bras pendant mon temps libre.

Sans revenir sur les détails, j’avais réussi quelque chose qui allait me changer la vie dans l’utilisation de mon pouvoir, j’ai réussi, tout à fait par hasard en réalité, à stocker de mon sang dans un cristal. Rien de bien particulier, si ce n’est que j’avais réussi à stoker quelques 675L dans un cristal de la taille d’un petit pendentif. Je le gardais toujours sur moi là où personne ne le trouverais, en tous cas il fallait l’espérer sinon ça signifiait que j’étais presque mort puisqu’il était caché dans mon propre corps, aucune chance de la perdre  comme ça. Enfin bref, une fois mes affaires, enfin mon sac, de prêt, j’avais rejoint les autres devant le portail. J’avais d’abord été surpris, puis assez peu enjoué de devoir faire le trajet à l’aéroport dans un pot de yaourt qui appartenait à Archie. Mais j’avais tus ma pensée et simplement accepté avec reconnaissance, même si elle était feinte. Je n’avais pas sortie un mot depuis que notre rendez-vous devant l’académie, tous semblaient agités, stressés, inquiets, mais pas moi. J’étais assez prêt pour ce voyage, ayant une parfaite idée de ce qu’il nous attendait, voir même que l’un d’entre nous en rentre pas, ou pas dans le même état qu’au départ. Je pensais, et repensais, à ce que nous avions trouvé dans la chambre de Yumiko avec Noa, ses carnets de croquis, ses lettres… surtout sa lettre, qui disait que son père connaissait son état, à savoir encore bien en vie, et qu’il allait faire son possible, pour la récupérer.

Ce qu’il avait finalement fait nous en étions convaincu, et en avions la preuve par sa localisation. Avec les lettres d’ailleurs nous avions pu récupérer l’adresse d’expédition qui était certainement celle de son père au japon, après un passage sur google, il semblait que le père ait fait en sorte de ne pas apparaitre sur les images satellites, nous privant de plan, mais il était certain que le Noa pourrait nous fournir tout ce que nous avons besoin niveau surveillance et me permettrait de faire un plan détaillé des lieux, les bâtiments avec fenêtre en tous cas. Archie lui évidemment nous servirait de médecin, quoi d’autre que cette tâche pouvait mieux convenir à un médecin ? Hayate nous avait appris qu’il savait parler Japonais grosse bonne surprise de celui que je connaissais le moins dans le groupe. Chose à laquelle nous avons remédié en discutant du plan dans l’avion, je pensais pouvoir me repose sur lui en cas de besoin, nous serons les deux boucliers qui protégerons les autres si ça tournait mal, après tout, rien ne nous garantissait que des membres de sécurité de son père ne possède pas de pouvoir, déjà que celui de son père était bien assez problématique. Même si je tentais de trouver des échappatoires et des parades avec le peu que Yumiko m’avait révélé. Il ne fallait pas, le voir, l’entendre, ni le lire. Donc en définitif se battre en aveugle dès qu’il surgirait si nous avions le malheur de le croiser.

Plein de choses en tête, même si Hayate et les autres m’avaient grandement aidé à me vider la tête en discutant du plan avec moi. Il n’y avait qu’une chose qu’il nous fallait décider. Avions un leader en cas d’urgence ? je ne crois pas que nous en avions discuté. Je suppose qu’Archie voudrait prendre ce rôle, à cause de son caractère protecteur envers ses élèves et que ce n’était pas un fardeau à laisser à des enfants. D’ailleur à ce sujet je pense que son comportement m’exaspérerait au point que je lui explose au visage quelque part pendant notre excursion, ne pas être pris au sérieux était quelque chose que je ne supportais pas, surtout qu’avec l’élaboration du plan, je pensais avoir prouvé mon intellect et ma stratégie. Yasushi à l’opposé préférerais plus faire confiance à quelqu’un plutôt que ce voir décideur, Noa lui, peu importe qui serait en tête, acceptera la décision, mais dans tous les cas n’hésitera pas à poser ses idées sur la table avec fermeté. Il ne restait que Hayate, et je ne savais pas trop où le placer, mais je pensais pouvoir convaincre tout le monde que je pouvais et peut-être devais assumer ce rôle. Le voyage fut long et assez inconfortable, mais nous en avions pleinement profité pour nous mettre au point. Bien que pléthore d’autre sujet était à aborder, notamment éthiques et moraux, et je craignais de trop me révéler sur ses sujets.

Durant le trajet en voiture un silence des plus pesant avait régner … Grosse ambiance !!!! Et ce n’était guerre mieux pendant l’attente à l’aéroport de mon côté au vu de nombreux échange qu’il y avait je me contentais de lire dans mon coin… ce fut durant le trajet en avions que les choses commençaient un peu à s’amélioré. En effet nous avions fait le point sur les rôles de chacun d’entre nous. Hayate sera l’interprète, Archie sera le médecin, Narok l’artillerie lourde, Yasushi le guide (a mon avais c’est lui qui s’ connais le mieux pour l’art de la survie et de la cachette en milieu urbain, tandis que moi je suis l’éclaireur, vu que mon pouvoir me permet d’être le plus discret.

Par ailleurs Archie nous fit part de son envie de testé la méthode civilisé. De ce qu’il nous en dit … ça peut ce tenter, au même je sentis comme un poids sur mon épaule. En regardant de quoi il s’agissait je pus voir que Yasushi s’était endormie la tête posée contre moi. En le voyant je ne pus retenir un petit sourire attendri et passa une de ses mèche derrière son oreille. Tout lui tenant la main.

Pour ma part étant celui qui en savait le moins sur le passé de Yumiko je n’avais aucune proposition de plan à faire. Toute fois mon regard était toujours posté sur le reste du groupe leur montrant que même si je ne disais rien ils avaient toute mon attention. Je ressortais malgré tout de mon sac les dessins de Yumiko, ceux de sa cage mais ceux qui m’intéressaient le plus était ceux du jardin. En l’analysant à voix haute j’eus comme une petite idée…

_ Personnellement ce que je peux voir sur les dessins de Yumiko c’est que le jardin est situé dans une cour intérieure à ciel ouvert. C’est un jardin traditionnel japonais je pourrais vous cité certaines plantes mais je ne pense pas que ça va nous aider …. Par contre je vois qu’il y a des fenêtres qui donne sur cette cours ça me donne une petite idée pour vous fournir un plan de la maison.je ne sais pas si vous connaissez mais il existe des colliers pour les chats avec un appareil photo qui s’active a une fréquence régulière. Je pense qu’on peut en mettre un a Moon et lui faire prendre une photo depuis chaque fenêtre et depuis le haut de la maison.

Bon le trajet en avions a été … je ne vais pas vous mentir … extrêmement long malgré le fait qu’on n’ait reparlé d plan une fois de plus …bon il faut dire aussi qu’il y a eu un moment où je me suis assoupis. D’ailleurs si un petit malin s’est amusé à prendre une photo de moi en train de dormir ma vengeance sera terrible. Puis nous arrivâmes enfin à destinations. C’était … comment dire … très différent de ce que je connaissais …bref grâce aux talents linguistiques de Hayate nous avions pu facilement trouver un hôtel. 5 étoiles ! S’il vous plait ! C’était la première fois de ma vie que j’entrais dans un bâtiment de ce genre … bref nous avions donc pris une suite familiale. Archie occupais une chambre seul, Narok étais avais Hayate tandis que j’étais avec Yasushi … ce n’était certainement pas pour me déplaire ! Par contre lorsque je découvrais les locaux qui nous étaient destiné à tous les deux je pense qu’une certaine déception pouvais ce lire dans mon regard … des lits simples … ils ont le droit d’y croire …La première chose que je fis fut donc de réaménager la pièce de façons a pouvoir mettre les deux lit côtes à côtes. Après avoir déballé mes affaires, sortit Moon pour qu’elle puisse faire son petit tour et pris une bonne douche je ne me fit pas prié pour passer une bonne nuit avec Yasushi (dans mes bras… que voulez-vous il m’a manquez) . Le lendemain matin je pus constater sans surprise que Yasushi était le premier à s’être réveiller. Il était assis sur le rebord, toujours avec cette mine sombre qui lui colle à la peau … encore ses cauchemars sans doute …Je m’asseyais derrière lui et l’étreignais au niveau de taille tout en blottissant pas tête dans le creux de son épaule à la fois pour lui dire bonjour et le rassurer. Puis je me rhabillais pour rejoindre les pièces communes et prendre le petit déjeuner … d’ailleurs parlons-en du petit déjeuner ! Autant je ne suis pas particulièrement fine bouche … autant l’odeur du poisson de bon matin … ce n’est vraiment pas mon truc …je me servis en revanche du thé ainsi que du riz et un peu de légumes … donc certains que je ne connaissais pas. Aujourd’hui si j’ai bien compris on va commencer par faire les courses.

Finalement arrivé à l’aéroport. Je n’avais pas trouvé le sommeil, regardant fixement un point perdu quelque part sur le siège d’une autre personne, je glissais parfois en regardant des visages mais je ne leur prêtais pas attention. Je continuais de penser au plan et de prévoir les pires scénarios possibles et de trouver des contre-mesures, des plans de secours et des actions préventives si possible, mais la vérité restait que l’on ne saurait à quoi nous attendre qu’une fois arrivé sur place avec le problème sous le bout de notre nez, mais pour tout ce qui est classique dans une opération de sauvetage en territoire ennemi, je pensais avoir fait le tour.

Une fois au dehors sur le territoire japonais nous avions tout de suite commencée par trouver un lieu où dormir qui ne serait pas trop loin de l’adresse du père de Yumiko. Hayate fut notre atout majeur dans cette entreprise, il s’orienta assez bien et son aisance naturelle dans la langue japonaise nous permettait de trouver toutes les informations dont nous avions besoins. Donc avant même de rentrer dans l’hôtel la demeure familiale était repérée et nous étions passé devant plusieurs magasins auxquels nous reviendrons surement plus tard, mais pour l’instant toute l’équipe était rincée d’être restée plus de 10h assis dans un avions, et même si personnellement je n’avais pas exactement envie de dormir mon corps réclamait un peu de confort.

L’hôtel qu’ils trouvèrent était luxueux, pouvait-il en être autrement pour un 5 étoiles ? Pour autant, de mon point de vue il n’était exceptionnel non plus pour le standing attendu à ce niveau. Connaître les critères d’obtentions des étoiles biaisait mon regard bien évidement. Une chambre nous fut attribuée encore une fois grâce à l’action d’Hayate et nous étions montés rapidement dans notre suite familiale. Une chambre fut attribuée à Archie avec un lit double et personne d’autre pour partager, en même temps il avait voulue payé l’hôtel alors il paraissait normal de lui laisser le plus de confort, et puis son gabarit l’empêcherait de bien dormir sur un lit une place. Uen autre chambre fut pour Noa et Yasushi … Je ne savais pas pourquoi mais je sentais qu’ils allaient bien profiter de leur rapprochement et leur intimité dans cette chambre. Si on m’avait posé la question j’aurais répondue qu’ils étaient en couple ou bien que ça ne saurait tarder, les signes étaient là et ils ne s’en cachaient pas exactement. Et la dernière chambre par défaut nous fut attribuée à Hayate et moi.

Tout en installant ses affaires il avait commencé à me parler de son pouvoir, bien évidement sa démarche conforta mon opinion favorable à son sujet, et nous avions ainsi échangé en large et en travers de ce qu’il pouvait faire avec son pouvoir. Il avait été surpris de quelques questions que je lui avais posées à cause de leur excentricité, mais chaque question avait son but et après la surprise de la question il ne tardait pas à comprendre l’intérêt. Peu après l’heure du repos arriva et nous nous étions tous couché sans demander notre reste malgré le pseudo sommeil dont certain avait profité dans l’avions.

Je dormis assez bien je dois le dire. Mais je m’étais réveillé avant les premières lueurs du jour et n’arrivait pas à me rendormir. Ne voulant pas réveiller Hayate et comme l’heure du petit déjeuné n’était pas non plus dans l’immédiat de sorti de mon sac mon Laptop et chercha à assimilée les plans de la ville. Le gros avantage c’est que depuis la fenêtre de notre logement nous pouvions voir une très grande partie de ce qui était la ville actuellement. Une vision du dessus des méandres de la ville, très utile pour mettre en relation les plans et ce que je pouvais voir de la fenêtre. La « maison » de Yumiko était aussi visible mais bien moins, elle était quelques blocs plus loin et ma vision ne pouvait me permettre de collecter des informations pour le moment. Mais Noa sera extrêmement capable pour cette tâche. Il me faudrait patienter.  Le soleil commençait à se lever pardessus les collines et éclairait les murs de la chambres d’une lueur rouge-orange douce et chaude. Il était encore trop tôt pour se lever sans réveiller tout le monde, même si je commençais à avoir bien faim. Je fini quand même par aller dans la cuisine et prendre la liberté de consulter le frigo. Qu’est-ce qu’il y avait ici ? Des … crevettes. COOL ! Oui bon des crevettes au petit déjeuner ça pourrait en envoyer vomir plus d’un, mais personnellement j’aimais bien les crevettes bien fraiche et bien accompagnée. J’entrepris donc de me faire une sorte de mayonnaise avec de l’huile de tournesol qui était dans un placard, du vinaigre de riz et des épices de comme du safran et du gingembre que je moulue. Le tout avec une pincée de sel et de la sauce soja. Par contre bien empotée que j’étais, j’ai voulu tout faire en même temps et en m’aidant de mon sang pour battre la mayonnaise et la faire monter je hachais le gingembre, c’est quand je me suis tournée pour sortir les crevettes de leur sac que j’avais buté contre la sauce soja et que voulant rattraper le flacon avait ma main manquante dans la panique j’avais lâché les fruits de mer pour empêcher le flacon de se vider entièrement. Résultat des courses, j’avais renversé de la sauce soja sur tout le plan de travail, et l’eau des crevettes au même endroit. Quel abruti ! Pourtant je le sais que je n’ai pas mes deux bras faut vraiment être con ! En colère contre moi-même je nettoyai rapidement avec mon pouvoir en soulevant tout le liquide et en le lâchant dans l’évier. Mais je crois que l’odeur était restée. Je n’en étais pas sûr puisque de toute manière j’avais les crevettes à côté de moi donc ça sentait la crevette quoi qu’il arrive. Je fini rapidement en incorporant le gingembre et le sel puis alla me caller aux bords de la fenêtre sur le petit balcon pour manger mes crevettes en tailleur, le bol de sauce posé dans ma main, le bol de crevette posé sur mon poignet comme un serveur, en caleçon dans l’air matinal… Image improbable. Je fini mes crevettes dans l’auto-exaspération puis retourna me coucher. Je n’avais pas mangé toutes les crevettes bien sûr, il en restait pour tout le monde si chacun en voulait, ce que je doute mais bon.

Au finale quand je me réveillai tout le monde était réveillé et ça donna l’impression que j’étais le dernier levé. Mais bon ce n’est pas comme si ça comptais pour quoi que ce soit. En caleçon toujours, et mon moignon à l’air je pris place à la table en jetant un clin d’œil à Noa.

« Alors, bien ‘’ D O R M I ‘’ ? »

Le sourire en coin, la question était à bon entendeur.