Are we... the same ? [PV Thomas]
Olympus Project :: Avant le jeu :: Gestion du RP :: Souvenirs :: Archive Tsuki 2014/2018 :: Aile Nord :: Toilettes
Page 2 sur 2 • Partagez
Page 2 sur 2 • 1, 2
Are we... the same ? [PV Thomas]
Rappel du premier message :
Are we... the same ?
Une pupille était visible dans l'obscurité, réfléchissant le peu de lumière qui traversait les volets amochés du dortoir. Ton œil se perdait dans le noir, cherchant désespérément un quelconque objet se démarquant du reste. Tu ne savais pas de combien de temps tu étais éveillé, peut-être cinq ou dix minutes, peut-être une heure. Ce n'était pas un cauchemar qui t'avais tiré des bras de Morphée mais bien un rêve, que la plupart qualifieraient sans doute de "joyeux". Même si cette notion t'étais complètement abstraite tu ne pouvais t'empêcher de te sentir apaisé, ce rêve semblait refléter toutes les bonnes ondes encrées au fond de ton être, et savoir que tu étais habité par de telles chose t'apaisais énormément.
Tu te retournais doucement dans ton lit et cachais ta tête sous ta couverture avant de fermer les yeux, les bras serrés contre ta poitrine tu n'attendis pas longtemps avant de sombrer à nouveau dans le sommeil.
Tu te réveillais à nouveau quelques heures plus tard et te levais presque instantanément, la vue encore brouillée par la fatigue. Tes mains maigrichonnes se posèrent sur le premier tissu disponible, tu l'attrapais et le mettais directement sans te poser de questions, ce n'était rien d'autre qu'une simple chemise blanche. Tes mains attrapèrent ensuite un pantalon noir, simple, uni.
Une fois correctement habillé tu sortais de ton dortoir pour te diriger vers la cantine.
Tu avais appris le chemin par coeur, c'était presque par automatisme que tes jambes t'avaient conduites vers le réfectoire, sans que tu aies eu besoin d'y penser, comme si ton corps t'obligeais a t'y rendre.
Tu attrapais fébrilement un plateau et posais ton petit déjeuné dessus avant d'aller t'assoir à une table non loin. La nourriture de l'académie n'était pas mauvaise, mais ton appétit hors normes était inquiétant. Une fois que tu commençais à manger tu étais incapable de t'arrêter, même lorsque ton estomac était rempli tu semblais avoir encore faim. Alors tu te re-servais, encore une fois, encore, encore et encore sans jamais t'arrêter. Jusqu'au moment où la faim disparaissait, tu avais mal au ventre et la nausée mais tu étais pourtant satisfait, satisfait d'enfin ressentir quelque chose.
Mais ton mal-être était trop présent, la nausée te donnais la tête qui tourne et ton ventre donnait l'impression de pouvoir exploser à chaque instant.
Tu te levais alors étrangement calmement et tu marchais jusqu'aux toilettes, une main posée sur le ventre. Ce genre de choses étaient courantes pour toi.
Alors tu mettais fin à tout ça, retournant au point de départ. Les larmes te montaient automatiquement aux yeux mais tu les balayais d'un coup de manche, tout en t'approchant du robinet le plus proche afin de masquer l'horrible goût que tu avais en bouche.
Tu n'avais pas remarqué qu'une éclaboussure d'eau avait partiellement rendue ta manche transparente, laissant entrevoir des bandages blancs immaculés.
Tu te retournais doucement dans ton lit et cachais ta tête sous ta couverture avant de fermer les yeux, les bras serrés contre ta poitrine tu n'attendis pas longtemps avant de sombrer à nouveau dans le sommeil.
Tu te réveillais à nouveau quelques heures plus tard et te levais presque instantanément, la vue encore brouillée par la fatigue. Tes mains maigrichonnes se posèrent sur le premier tissu disponible, tu l'attrapais et le mettais directement sans te poser de questions, ce n'était rien d'autre qu'une simple chemise blanche. Tes mains attrapèrent ensuite un pantalon noir, simple, uni.
Une fois correctement habillé tu sortais de ton dortoir pour te diriger vers la cantine.
Tu avais appris le chemin par coeur, c'était presque par automatisme que tes jambes t'avaient conduites vers le réfectoire, sans que tu aies eu besoin d'y penser, comme si ton corps t'obligeais a t'y rendre.
Tu attrapais fébrilement un plateau et posais ton petit déjeuné dessus avant d'aller t'assoir à une table non loin. La nourriture de l'académie n'était pas mauvaise, mais ton appétit hors normes était inquiétant. Une fois que tu commençais à manger tu étais incapable de t'arrêter, même lorsque ton estomac était rempli tu semblais avoir encore faim. Alors tu te re-servais, encore une fois, encore, encore et encore sans jamais t'arrêter. Jusqu'au moment où la faim disparaissait, tu avais mal au ventre et la nausée mais tu étais pourtant satisfait, satisfait d'enfin ressentir quelque chose.
Mais ton mal-être était trop présent, la nausée te donnais la tête qui tourne et ton ventre donnait l'impression de pouvoir exploser à chaque instant.
Tu te levais alors étrangement calmement et tu marchais jusqu'aux toilettes, une main posée sur le ventre. Ce genre de choses étaient courantes pour toi.
Alors tu mettais fin à tout ça, retournant au point de départ. Les larmes te montaient automatiquement aux yeux mais tu les balayais d'un coup de manche, tout en t'approchant du robinet le plus proche afin de masquer l'horrible goût que tu avais en bouche.
Tu n'avais pas remarqué qu'une éclaboussure d'eau avait partiellement rendue ta manche transparente, laissant entrevoir des bandages blancs immaculés.
Codage par Libella sur Graphiorum
Re: Are we... the same ? [PV Thomas]
" - Euh... Cheslock... C'est très gentil, mais... mais... "
Juin /pan/ Mais quoi te demandais-tu, quel était le problème ? N'était-ce pas normal d'aller à l'infirmerie dans ces circonstances ?
" - JE NE VEUX PAS Y ALLER !!!"
Ces paroles résonnèrent violemment dans ta tête. Demander simplement "pourquoi", être doux pour ne pas envenimer plus la situation, se montrer rassurant, tout cela paraissait logique à appliquer, mais pas pour toi. Au lieu de ça tu rappliquais bêtement comme lui.
Depuis combien de temps n'avais-tu pas eu d'ami, 5... 6 ans ?
" - MAIS TU DOIS, POURQUOI TU NE ME FAIS PAS CONFIANCE ?!! "
Thomas devait y aller, pourquoi refusait-il ?! Tu ne comprenais pas, tu ne comprenais rien. Tu essayais pourtant d'être gentil, de te montrer bienveillant, et lui venait tout gâcher ! Tu le trouvais si égoïste, ne voyait-il pas que ce n'était que pour son bien ? Si c'était ainsi tu n'avais qu'à le laisser, lâcher son bras et t'en aller. C'est vrai, vu qu'il semblait si bien s'en sortir sans toi.
Mais quelque chose t'en empêchais, quelque chose de bien plus puissant que ton esprit perverti t'empêchais de lâcher son maigre bras, que tu tenais avec tant d'ardeur.
Tu ne savais pas si tout cela était normal, quelle était la démarche à suivre dans ce genre de situation, et peut-être qu'en réalité...tout était ta faute ? Tu n'en savais rien, tu ne savais pas quoi faire ou ne pas faire, pourquoi tout était si compliqué ?!
Tout ce que tu souhaitais c'est qu'il aille bien.
Un cri te ramena à la réalité. Tu ne pus empêcher un petit sursaut avant de te retourner complètement vers ce qui semblait avoir crié.
" - Quoi encore ? "
Tu le regardais plus attentivement, la colère commençant à s'en aller. Il semblait vraiment... souffrir. Tu lâchais finalement son bras, essayant de déceler si qui aurait pu lui faire du mal. Mais tu ne voyais rien de bizarre sur son visage ou ses vêtements.
" - Qu'est ce qu'il s'est passé ? C'était bien toi n'est-ce pas ? "
Qui sait, il y avait peut-être d'autres élèves aux alentours.
Mais quelque chose t'interpella, son visage, ses yeux, semblaient légèrement... humides. Avait-il pleuré ? Mais, mais pourquoi ? Étais-tu censée te sentir coupable ? Tout cela était sans doute ta faute non ? Tu n'en savais rien. Mais un picotement significatif apparaissait dans ta poitrine.
Tu levais les yeux vers Thomas et le fixais.
Le calme après la tempête, tu semblais soudain si calme, angélique. Ton regard avait malgré lui quelque chose d'accusateur, qui aurait pu faire culpabiliser la plus innocente des personnes. Il était d'une innocence rare, en particulier venant de toi.
" - C'est moi qui t'ai fait pleurer ? "
Juin /pan/ Mais quoi te demandais-tu, quel était le problème ? N'était-ce pas normal d'aller à l'infirmerie dans ces circonstances ?
" - JE NE VEUX PAS Y ALLER !!!"
Ces paroles résonnèrent violemment dans ta tête. Demander simplement "pourquoi", être doux pour ne pas envenimer plus la situation, se montrer rassurant, tout cela paraissait logique à appliquer, mais pas pour toi. Au lieu de ça tu rappliquais bêtement comme lui.
Depuis combien de temps n'avais-tu pas eu d'ami, 5... 6 ans ?
" - MAIS TU DOIS, POURQUOI TU NE ME FAIS PAS CONFIANCE ?!! "
Thomas devait y aller, pourquoi refusait-il ?! Tu ne comprenais pas, tu ne comprenais rien. Tu essayais pourtant d'être gentil, de te montrer bienveillant, et lui venait tout gâcher ! Tu le trouvais si égoïste, ne voyait-il pas que ce n'était que pour son bien ? Si c'était ainsi tu n'avais qu'à le laisser, lâcher son bras et t'en aller. C'est vrai, vu qu'il semblait si bien s'en sortir sans toi.
Mais quelque chose t'en empêchais, quelque chose de bien plus puissant que ton esprit perverti t'empêchais de lâcher son maigre bras, que tu tenais avec tant d'ardeur.
Tu ne savais pas si tout cela était normal, quelle était la démarche à suivre dans ce genre de situation, et peut-être qu'en réalité...tout était ta faute ? Tu n'en savais rien, tu ne savais pas quoi faire ou ne pas faire, pourquoi tout était si compliqué ?!
Tout ce que tu souhaitais c'est qu'il aille bien.
Un cri te ramena à la réalité. Tu ne pus empêcher un petit sursaut avant de te retourner complètement vers ce qui semblait avoir crié.
" - Quoi encore ? "
Tu le regardais plus attentivement, la colère commençant à s'en aller. Il semblait vraiment... souffrir. Tu lâchais finalement son bras, essayant de déceler si qui aurait pu lui faire du mal. Mais tu ne voyais rien de bizarre sur son visage ou ses vêtements.
" - Qu'est ce qu'il s'est passé ? C'était bien toi n'est-ce pas ? "
Qui sait, il y avait peut-être d'autres élèves aux alentours.
Mais quelque chose t'interpella, son visage, ses yeux, semblaient légèrement... humides. Avait-il pleuré ? Mais, mais pourquoi ? Étais-tu censée te sentir coupable ? Tout cela était sans doute ta faute non ? Tu n'en savais rien. Mais un picotement significatif apparaissait dans ta poitrine.
Tu levais les yeux vers Thomas et le fixais.
Le calme après la tempête, tu semblais soudain si calme, angélique. Ton regard avait malgré lui quelque chose d'accusateur, qui aurait pu faire culpabiliser la plus innocente des personnes. Il était d'une innocence rare, en particulier venant de toi.
" - C'est moi qui t'ai fait pleurer ? "
Re: Are we... the same ? [PV Thomas]
" - MAIS TU DOIS, POURQUOI TU NE ME FAIS PAS CONFIANCE ?!! "
Répondit Cheslock, sur un ton dont je ne savais pas si il était plein de reproches, de colère ou d'autorité. Peut-être les trois? Je voulais lui dire, je voulais lui expliquer pourquoi je souhaitais rester caché, au maximum, pourquoi on ne devait pas me voir... Mais c'était trop dur, il n'aurait pas compris. Peu importe les efforts que j'y mettais, de toute façon, même à Sam' je ne trouvais pas la force de parler. C'est parce que j'étais, définitivement et indéniablement, faible. Je devais me l'admettre, je ne pourrais jamais rejoindre les autres. Et pourquoi? Parce que c'est la vie.
De toute façon, je me mis à hurler avant de pouvoir trouver quelconque justification valable à mon refus.
" - Quoi encore ? "
Il me lâcha, et ma seconde main vint rejoindre la première à mon cou. Je ne savais pas non plus pourquoi je faisais ça, mais au moins j'avais l'impression de protéger, au moins un peu, la plaie.
" - Qu'est ce qu'il s'est passé ? C'était bien toi n'est-ce pas ? "
J'aurais aimé approuver pour confirmer ses soupçons, mais la douleur était telle que je ne me trouvais pas capable de vraiment former de phrase. Au milieu de quelques gémissements, j'essayai tout de même d'articuler un petit
"-O...Oui..."
Je devais retrouver mon calme. Par tous les moyens. Je devais arrêter de m'humilier et de me rendre encore et toujours plus pathétique. Légèrement tremblotant, je retirai mes mains, dévoilant une entaille rouge vive, plus encore qu'auparavant, et tentai de me redresser pour le regarder en face. Mais une fois de plus, impossible. Je fixai le sol, trop effrayé d'affronter le regard de celui que j'espérais encore pouvoir appeler mon ami.
" - C'est moi qui t'ai fait pleurer ? "
Un instant de silence. Suivi d'un autre, qui s'allongea et s'étendit toujours un peu plus. Je ne savais pas quoi répondre. En fait, je ne savais pas moi même totalement pourquoi. Cette dernière larme était un mélange de trop de choses, de fatigue, de douleur, de désespoir, d'inquiétude... Mais je ne pouvais pas dire que c'était de sa faute à lui, non. Tout ce qu'il essayait de faire, c'était de m'aider, et je ne pouvais que lui être reconnaissant. Ainsi, au bout de ce temps d'attente, je balbutiai:
"-Non, ne t'inquiètes pas, c'est rien... Mais... Ne me force pas à y aller, s'il te plaît..."
Répondit Cheslock, sur un ton dont je ne savais pas si il était plein de reproches, de colère ou d'autorité. Peut-être les trois? Je voulais lui dire, je voulais lui expliquer pourquoi je souhaitais rester caché, au maximum, pourquoi on ne devait pas me voir... Mais c'était trop dur, il n'aurait pas compris. Peu importe les efforts que j'y mettais, de toute façon, même à Sam' je ne trouvais pas la force de parler. C'est parce que j'étais, définitivement et indéniablement, faible. Je devais me l'admettre, je ne pourrais jamais rejoindre les autres. Et pourquoi? Parce que c'est la vie.
De toute façon, je me mis à hurler avant de pouvoir trouver quelconque justification valable à mon refus.
" - Quoi encore ? "
Il me lâcha, et ma seconde main vint rejoindre la première à mon cou. Je ne savais pas non plus pourquoi je faisais ça, mais au moins j'avais l'impression de protéger, au moins un peu, la plaie.
" - Qu'est ce qu'il s'est passé ? C'était bien toi n'est-ce pas ? "
J'aurais aimé approuver pour confirmer ses soupçons, mais la douleur était telle que je ne me trouvais pas capable de vraiment former de phrase. Au milieu de quelques gémissements, j'essayai tout de même d'articuler un petit
"-O...Oui..."
Je devais retrouver mon calme. Par tous les moyens. Je devais arrêter de m'humilier et de me rendre encore et toujours plus pathétique. Légèrement tremblotant, je retirai mes mains, dévoilant une entaille rouge vive, plus encore qu'auparavant, et tentai de me redresser pour le regarder en face. Mais une fois de plus, impossible. Je fixai le sol, trop effrayé d'affronter le regard de celui que j'espérais encore pouvoir appeler mon ami.
" - C'est moi qui t'ai fait pleurer ? "
Un instant de silence. Suivi d'un autre, qui s'allongea et s'étendit toujours un peu plus. Je ne savais pas quoi répondre. En fait, je ne savais pas moi même totalement pourquoi. Cette dernière larme était un mélange de trop de choses, de fatigue, de douleur, de désespoir, d'inquiétude... Mais je ne pouvais pas dire que c'était de sa faute à lui, non. Tout ce qu'il essayait de faire, c'était de m'aider, et je ne pouvais que lui être reconnaissant. Ainsi, au bout de ce temps d'attente, je balbutiai:
"-Non, ne t'inquiètes pas, c'est rien... Mais... Ne me force pas à y aller, s'il te plaît..."
Page 2 sur 2 • 1, 2
Sujets similaires
» Remerciement (Pv Thomas)
» Tu ne peux rien me cacher [PV Thomas William]
» My pain is constant and sharp [PV - Thomas Williams]
» Thomas Williams, je dois être plus parfait. [Finished]
» Educ Civique - Atelier n°1 :: La vie Sociale [Thomas ; Liam ; Gwendoline ; Nysphri ; Jinn]
» Tu ne peux rien me cacher [PV Thomas William]
» My pain is constant and sharp [PV - Thomas Williams]
» Thomas Williams, je dois être plus parfait. [Finished]
» Educ Civique - Atelier n°1 :: La vie Sociale [Thomas ; Liam ; Gwendoline ; Nysphri ; Jinn]
Olympus Project :: Avant le jeu :: Gestion du RP :: Souvenirs :: Archive Tsuki 2014/2018 :: Aile Nord :: Toilettes
Page 2 sur 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum