[EVENT - Intrigue] Méandres... (PV les inscrits)

J’étais planté là au milieu de la zone de surveillance assez mal à l’aise en attendant la réponse de l’homme devant moi qui lui paraissait dans le même état de nervosité que moi, mais sans me démonter, je le regardais droit dans les yeux. Celui-ci me regardait avec de gros yeux jugeant mon arguments un peu défaillant, mais quand même crédible au vu des preuves que j’avais apporté avec moi. Mon coeur battait avec un rythme irrégulier et je commençais vraiment à avoir peur de me faire recaler et renvoyer à mon dortoir.

« Bon, c’est d’accord, allez-y, mais je vous ai à l’œil. Dès que c’est fait, vous retournez à votre dortoir. »

Dans mon esprit je criais de joie un court instant sans le laisser transparaître sur mon visage un seul instant, j’avais réussi à convaincre le premier et maintenant j’allais pouvoir aller rejoindre le professeur Chu et c’est à cette partie là que cela allait encore se gâter.

« Merci, oui je traîne pas. »

J’esquissais un sourire en le remerciant et je m’excusais mentalement de lui avoir menti, décidément depuis mon arrivée ici j’embobinais pas mal de personne et ce n’était pourtant pas mon genre mais la curiosité l’emportait toujours face à mon raisonnement. Lentement, je me retournais vers la direction ou Chu était partie et je commençais à avancer lentement réfléchissant à toute allure à ce que j’allais bien pouvoir lui raconter pour qu’elle me garde avec elle ici, et si elle n’acceptait pas, je redoutais déjà ma punition. Le professeur continua de m’observer, je sentais sont regard dans mon dos et puis il lâcha un petit cri avant de détourner le regard et je soupirais de soulagement. Autour, de moi, l’atmosphère commença à se modifier légèrement, j’angoissais un peu plus face à l’idée de découvrir ce qu’ils essayaient tous de cacher ici et apparement je n’étais pas la seule à vouloir le découvrir d’autres élèves pendu à des arbres c’était fais repéré, d’autres dans les buissons comme des autruches c’était fais renvoyer dans leurs chambres.

Je rattrapais facilement le professeur avant d’arriver devant elle l’air un peu penaud et ne sachant pas par quoi commencer pour lui expliquer la situation et surtout qu’est ce que je faisais là.

« Je pourrais te faire envoyer illico presto dans ta chambre, tu n’as rien à faire ici jeune fille… »

Cela ne démarrait pas terrible et je baissais la tête honteuse de mon action et ne sachant pas encore quoi lui dire, les mots se mélangeait dans ma tête et je n’arrivais tout simplement pas à les aligner pour faire une phrase. Oui elle avait le pouvoir de me dénoncer et de me renvoyer à mon dortoir mais ma curiosité l’emporterait une nouvelle fois et je serais revenu probablement comme les autres élèves me cacher pour essayer de voir ce qu’il se passe mais la présence d’un professeur était plus rassurante et j’espérais de tout coeur rester. Je n’allais pas non plus faire une crise et me rouler à terre comme une sale gamine mais l’idée m’avait quand même effleuré l’esprit mais face à cette belle jeune femme je suis sûr que cela serait absolument inutile. 

« Néanmoins… Tu as su utiliser un petit détail de l’environnement et trouver une excuse assez valable pour tromper la vigilance des professeurs… Ce n’est pas si mal pour un début. Ton audace sera récompensée, nous irons voir ce qui se passe dans cette cabane, mais je tiens à ce que tu restes derrière moi au cas où. Je ne sais absolument pas ce qui nous attend et je ne tiens pas à être responsable en cas de blessure sur une élève… »

Je relevais la tête plus curieuse. Je n’en croyais pas mes oreilles je n’avais pas encore ouvert la bouche pas même une seule fois et elle acceptait que je reste avec elle, je souriais contente d’avoir osé de venir et d’être allé voir ce professeur. Cette femme était charismatique et spéciale, elle autorisait une élève à venir avec elle et donc de ce fait enfreignait déjà le règlement à peine arrivé à l’académie, je l’adorais déjà. Le fait qu’elle ne sache nullement ce qui se passe dans cette vieille cabane me donna quelques frissons aussi et j’avais peur de savoir ce que nous allions y trouver à l’intérieur mais je hochais la tête en signe de compréhension bien que je sois tout à fait capable de me débrouiller toutes seules aussi je ne voulais pas la contrarier ni qu’elle change d’avis. Elle n’attendit pas plus de réponses de ma part mon hochement de tête semblant lui convenir elle se retourna et avança doucement et je la suivais aussi calmement que possible et nous nous arrêtions devant la cabane à quelques mètres de l’entrée.

« Au moins tu n’as pas fait comme ces idiots en te cachant dans des arbres qui ne masquent pas grand-chose… Ah oui et je te laisse en charge de mes chaussures, elles m’ont beaucoup coûtée donc s’il leur arrive quoi que ce soit tu passeras un week-end en colle en ma compagnie et tu préféreras mille fois être rentrée sagement à ton dortoir. Quel est ton nom d’ailleurs ? »

Je pouffais légèrement de rire, oui au moins je n’avais pas fait comme tout les autres et puis de toute façon, je n’étais pas vraiment doué pour monter dans les arbres et les bêtes pouvant se retrouver dans les buissons ne m’attiraient particulièrement pas. J’observais les chaussures que je tenais toujours dans mes mains elles étaient superbe et effectivement avait du coûter très chère et je repensais rapidement à mes escarpins noir que j’avais perdus à la soirée et que je regrettais.
Préférant les ranger j’attrapais mon sac pendu sur une de mes épaules et je les mettais à l’intérieur pour ne pas les abîmer car passer un week-end en colle ne m’attirait pas du tout, et encore cela ne serait rien les heures de colle c’est juste le fait de rester enfermer qui me rendrait folle. Une fois les chaussures rangées, je pouvais enfin répondre à sa question.

« Je m’appelle Shaerina, et effectivement je ne tiens pas à passer un week-end de colle avec vous et je suis sure que vous non plus »

Les élèves cacher autour de nous commençaient à se faire repérer et je me faisais clairement petite pour ne pas me faire renvoyer à mon tour aussi. Chu posa sa main sur la porte et appuya sur celle-ci qui s’ouvrit doucement dans un long grincement digne d’un film d’horreur et elle finie par l’ouvrir avec un coup d’épaule. La cabane était noire et on n’y voyait absolument rien, chu passa la porte et je la suivis sans trop me poser de questions elle me fis un signe pour éclairer la pièce et je ne me fis pas prier étant donné que je ne supportais pas d’être dans le noir. Elle referma la porte et j’avançais de quelque pas en regardant autour de moi et avant de poser un autre pied devant moi je sentis le vide en dessous de celui-ci alors je reculais en observant par terre à l’aide de ma lampe. Chu arriva prêt de moi et nous observions le trou juste devant nous. Les lattes du plancher était casser et laissais apparaitre un énorme trou qui n’avais pas l’air si profond que ça mais bon parfois les apparences sont trompeuse.

« C’est curieux le sol au fond semble être en béton comme s’il y avait un édifice construit par l’homme en dessus. Un bunker peut-être ? Un abri antiatomique ? Éclaire la cabane, le jardinier a probablement une échelle pour aller élaguer ses arbres fruitiers. »

Je regardais en me penchant un peu plus et je discernais effectivement comme du béton au sol et je levais un sourcil intrigué que pouvait il y avoir en dessous, c’était curieux. Je m’exécutais à la recherche d’une échelle et je la trouvais contre un mur dans le fond de celle-ci prêt d’un abri et je l’éclairais avec ma lampe pour que Chu puisse la voir. Elle alla droit sur elle pour essayer de la déloger mais des craquements plutôt inquiétant se firent entendre, n’étant pas tellement rassuré et dans le souci qu’il lui arrive quelque chose je me dirigeais vers elle et tout en éclairant je l’aidais à déloger l’échelle. Celle-ci finit par se déloger dans un craquement plutôt inquiétant mais rien ne céda. Nous amenions l’échelle jusqu’au trou difficilement, je posais ma lampe par terre pour qu’elle éclaire tant bien que mal et j’aidais Chu à hisser l’échelle dans cette profondeur ou nous n’y voyons rien du tout.

L’échelle une fois posée émit un bruit métallique, je vérifiais que celle-ci était stable en essayant de la bouger et je voyais bien que nous ne tiendrons pas vraiment sur ce vieux truc. Alors je me dirigeais vers l’établi où j’attrapais une sorte de corde, des yeux je cherchais de quoi l’attacher et ne trouvant rien je supposais que l’établi supporterait sûrement le poids alors j’enroulais la corde autour d’un pied en serrant un maximum avant de faire la même chose avec l’échelle. Fier de mon idée je regardais Chu en souriant.

« Bien ! Moi je dis Allons y ! »

Sans lui laisser le temps de protester je prenais ma lampe dans une main et je commençais à descendre comme je pouvais à l’échelle en faisant attention sur chaque barreau. L’échelle était vieille et rouillée, nous n’étions pas assez prudentes.

Finalement, ma distraction n'aura jamais abouti. A peine avais-je fini de la mettre en place que je me fis prendre dans un faisceau de lumière. Et dire que la mystérieuse migraine qui m'avait prise s'était estompée peu à peu et qu'elle venait à peine de me laisser tranquille. Je soupirai légèrement.

" Mais que fais-tu là? Allez, sors d’ici s’il te plait, l’appela-t-il en lui faisant signe de la main de s’approcher. "

Je me tournai vers cette personne en plissant légèrement les yeux et en plaçant une main en visière sur mon front. La lampe était puissante et la lumière vive me dérangeait un peu m'empêchant de regarder droit devant moi.

" Je ne veux pas te disputer, mais on garde l’endroit pour une bonne raison. Il y a eu un effondrement et on ne veut pas que les élèves se fassent mal. "

Je ne répondis pas immédiatement. En premier lieu, je me décalai de quelques centimètres sur le côté pour ne plus être aveuglée avant de soupirer légèrement. L'homme qui se tenait devant moi était sans aucun doute l'un des Diamants qui montaient la garde devant la cabane. Je faillis m'excuser et promettre de partir mais il y avait quelque chose qui ne collait pas vraiment. S'il ne s'agissait que d'un simple trou de le plancher, était-ce vraiment nécessaire de surveiller les alentours avec tant de minutie. Il aurait peut-être suffit de simplement mettre des panneaux ou des bandeaux de sécurités. Et puis, je gardais encore l’écho de la voix qui me disait qu'il se passait quelque chose d'anormal ici bien que cette dernière n'était plus qu'un souvenir. Je ne remettais pas en doute la parole de l'homme, il n'avait aucune raison de me mentir comme la plupart des gens qui je rencontrais si ce n'étais pas tous, je pensais juste qu'il choisissait les informations qu'il me donnait et ne me disait pas ce qui aurait été le plus intéressant de cette histoire.

Je sursautai en l'entendant poursuivre, sortant ainsi de mes pensées.

" Comment t’appelles-tu et de quelle maison es-tu? "

Je déglutis légèrement en sentant mes mains se crisper sous la tension nerveuse que je ressentais. Sans bouger, je vis deux ondes se déplacer côte-à-côte avant d'entrer dans la cabane. Je fixai ce point sans rien dire me demandant ce qu'il pouvait bien s'y passer. Après quelques secondes de silence, je décidai que j'en avais trop vu ou pas assez. Je pris une grande inspiration avant de relever complètement la tête et de fixer le Diamant. Il ne m'en avait jamais fallu pas beaucoup pour trouver de la motivation. En ce moment, la curiosité seule avait suffit. Il n'avait pas l'air en colère, que se soit par son attitude ou par ses ondes cérébrales qui paraissaient assez stables, par rapport à celle d'une autre personne un peu plus loin qui s'agitait toutes les minutes. C'était déjà une bonne chose. S'il n'était pas en colère, il était ouvert à la discussion et à l'écoute.

" Je m'appelle Enil Yume, Monsieur, de la maison Émeraude. S'il vous plaît ne me demandez pas de retourner dans ma chambre maintenant. A la base, je ne savais même pas que vous surveilliez cette cabane mais il a eut cette voix qui m'a dit dans ma tête. Vous dites qu'il y a eut un effondrement et je vous crois mais c'est vraiment une raison pour que cinq membres du personnel reste ici à surveiller ? Vous auriez pu condamner l'accès ou alors détruire la cabane. Et peut-être que vous l'avez fait, je n'en sais rien à vrai dire. Mais, quoi qu'il en soit, vous vous sentez quand même dans l'obligation de rester pour surveiller le tout alors c'est qu'il doit bien y avoir autre chose. Quelque chose que vous ne voulez pas que des élèves voient, je me trompe ? Si j'ai raison, c'est quelque chose qui ne peut être déplacé soit par impossibilité soit par manque de moyen. "

Je fis une pause d'un souffle afin de lui laisser le temps d'enregistrer tout ce que je disais. Je ne parlais pas d'un ton insultant ou malvenue, simplement d'une voix claire et calme. Je repris après avoir balayer rapidement la zone du regard par réflexe.

" Si vous me renvoyez dans mon dortoir maintenant, je ne trouverai jamais le sommeil avec toutes ces questions sans réponse qui vont tourner dans ma tête ! Et puis, je suis persuadée qu'à un moment ou à un autre, quelqu'un va découvrir ce qu'il y a dans cette cabane. Vous ne préféreriez pas que se soit vous ou quelqu'un qui pourra venir vous raconter ce qu'il a trouvé ? Moi, je peux le faire. S'il vous plaît, Monsieur, ne me demandez pas de partir, pas maintenant ! Je ne veux pas forcément rester toute la nuit, seulement le temps de trouver les réponses qui me manquent ! Je suis sûre que vous aussi vous aimeriez savoir."

Je ne bougeais pas d'un millimètre en attendant de voir une quelconque réaction chez la personne ou alors d'entendre sa réponse.
Dans ma tête, je revoyais encore mon père essayait de convaincre plusieurs patients de suivre tel traitement ou telle opération et, malgré la dangerosité de chacune de ses propositions, il avait presque toujours obtenu gain de cause. Il m'avait appris certaines choses car, pour lui, un médecin qui ne sait pas forcer la main de ses patients pour leurs biens, évidemment,n'est pas digne de les soigner.

" Regarder l'interlocuteur dans les yeux, rester droite, parler d'une voix qui trahissait le moins possible ses émotions, refouler toute montée d'adrénaline peu importe les circonstances, que tu sois dans un avion en plein crash ou menacée par une personne atteinte mentalement, ne montre jamais que tu as peur ou que tu es stressée. Ne pas avoir de tique gestuel durant ta parole et ton écoute, ..."

Pour une fille qui, comme moi, était particulièrement sensible à la montée d'émotions, je savais qu'il fallait vraiment que je me concentre dans ce genre de moment. Même si je n'aurais jamais cru que je devrais utiliser cette méthode pour accéder à une vielle bâtisse de bois sec et qui s'écroulait à tout va.

Alors que je vérifiais mentalement que je n'avais rien oublié pour convaincre quelqu'un, je vis quelque chose s'élever dans les airs. Je plissai les yeux une seconde avant de les cligner. Je rêvais ou bien il s'agissait d'un thermos ?! Ce n'était pas censé voler ce truc-là ! Je n'eus pas le temps de faire ne serait-ce qu'un commentaire, que le liquide que contenait la bouteille aspergea tous les Diamants présents aux alentours. J'écarquillai les yeux sous la surprise, brisant complètement ma concentration et mon visage neutre par la même occasion.

" Vous voyez ! Ce n'est pas normal ça ! Heu... tenez un mouchoir..."

Je sortis un paquet de mouchoir de ma sacoche avant de le tendre à l'homme devant moi. J'espérais quand même qu'il me laisserait rester. je n'avais pas menti, avec tout ça je ne pourrais jamais m'endormir sans connaitre le fin mot de l'histoire.

J'entendis, plus que je ne vis d'autres gens se faire prendre, puis renvoyer sans ménagement à leurs dortoirs : quelqu'un qui s'était manifestement fait piqué, un autre plaqué au sol, au vu du bruit sourd que j'avais entendu, et d'autres découverts de façons plus ou moins diverses. Je me déplaçais doucement, au fur et à mesure des mouvements des Diamants. Le but étant d'être d'un côté où il n'y avait pas ou peu de Diamants. Je vérifiais silencieusement que mes cheveux étaient bien camouflés dans mon capuchon, me transformant ainsi en une ombre noire. Mon visage était camouflé dans l'ombre de ma capuche, me rendant totalement incognito. Je m'approchais du côté de la porte le plus discrètement possible. J’aperçus une prof et une autre élève parlementer :

-Au moins tu n’as pas fait comme ces idiots en te cachant dans des arbres qui ne masquent pas grand-chose… Ah oui et je te laisse en charge de mes chaussures, elles m’ont beaucoup coûtée donc s’il leur arrive quoi que ce soit tu passeras un week-end en colle en ma compagnie et tu préféreras mille fois être rentrée sagement à ton dortoir. Quel est ton nom d’ailleurs ?

-Je m’appelle Shaerina, et effectivement je ne tiens pas à passer un week-end de colle avec vous et je suis sure que vous non plus

Je fronçais les sourcils. Pas sympa de dire que ceux qui étaient dans les arbres étaient idiots. D'autres détails retinrent mon attention : D'un côté Enil qui tentait d'argumenter avec... l'infirmier ? Je croyais qu'il n'était pas bien, certaines rumeurs prétendaient qu'il avait failli mourir. Je ne pensais pas le revoir de sitôt. De l'autre, un thermos qui flottait dans les airs. Le bouchon se dévissa, et le liquide contenu vint asperger tous les Diamants. Un grincement retins mon attention. Shaerina et la prof rentraient dans la cabane. C'était ma chance ! Juste avant qu'elle ne se referme je me tentais de me couler dans l’entrebâillement. Je comptais attendre un peu dans l'ombre qu'elles me repèrent avant de m'annoncer. J'ignorais totalement ce que j'allais trouver dans cette cabane

Lancé de dés:

Malheureusement, le nerveux me repéra. Retour à la case départ. Je n'écoutais pas vraiment ce qu'il me disait, me contentant de répondre à ses éventuelles questions. Je fis par contre attention à garder mon visage dans ma capuche, et refusais de l'enlever. Je l'en empêcherais même, si il tentais de me l'enlever de force. J'étais prête à faire sortir la lame de faucheuse pour l'appuyer discrètement sur son ventre, sans intention de lui faire mal, mais juste pour qu'il me laisse partir tranquille. Je finis par faire demi-tour vers mon dortoir. Une fois hors de vue, je bifurquais une nouvelle fois en direction de la cabane. J'avais déjà repéré un peu les lieux, je fis donc un détour par derrière afin de m'approcher une nouvelle fois mais du côté le moins surveillé. Je restais donc assez loin, pour ne pas attirer l'attention, attendant la suite des évènements, et une autre diversion qui pourrait me permettre de tenter ma chance une nouvelle fois. En dernier lieux, j'étais prête à tenter de passer en force, mais cela n'était que le dernière solution, on n'en était pas encore là. C'était vraiment le dernier recours

Grâce à des coups de chance à répétition, je ne suis toujours pas découverte. Ils y en a d’autres par contre qui ont eu moins de chance. Les profs et surveillants qui sont au taquet ont délogé un garçon d’un buisson, et d’autres gens qui arrivaient en mode je siffle pour passer tranquille. Une diamant passe tranquille et réussi à entrer dans la cabane. Le chat qui a une meilleure ouïe que moi, me rapporte qu'il y a un trou dans le sol de la cabane. Le trou est en béton et en abri anti-atomique. ”Quoi? Tu as du mal comprendre ! Chut, continue d'écouter s'il te plaît.” [ceci est un miaulement assez bas] Les deux personnes prennent une échelle. Cette action me semble importante à surveiller mais je dois pense à ma propre entrée dans la cabane. Courir vite et sauter dans le trou est suicidaire, la seule solution me semble être de créer une diversion. La réflexion des autres doit en être au même point, puisque les diamants se retrouvent arrosé par je ne sais quoi. L'élève doit être Invisible ou un truc du genre. Ah, dans la cabane ils ont installé l'échelle, plus ou moins solidement. Une fille​, autour de mon âge, descend. Mon attention est détournée encore une fois par un long discours d’une jeune fille qui tente de convaincre un diamant par sa rhétorique. Bonne chance à elle, les adultes ont l'air vachement fermé.
Du coin de l'oeil, je crois voir une lumière, sûrement une lampe de poche. Je me concentre pour essayer de voir la cabane. Soudain, une lumière un peu plus vive, un feu, sur le chemin. Mais ?!? D'où il y  a un feu ici ? Y a rien à brûler et rien pour faire démarrer un feu! Je fixe le feu pendant quelques minutes. Je finis par remarquer que quelqu'un fait pousser une plante dans le feu. On se demande grâce à qui elle est dans l'event celle la. La diversion est intéressante et risque d’attirer du monde par ici.
Je vais attirer une autre sorte de monde par ici. Un miaulement pour avertir Bulle de mon idée et je siffle dans mon sifflet à ultrasons. [Lancement de dés pour voir combien de chiens arrivent. Puis édite]
7 chiens répondent à mon appel, ils sont exités et se dirigent là d'où vient le sifflet, donc vers moi. J'aboie et ce bruit se mélange à celui des autres aboiements. Je leur explique que si ils vont jouer avec les adultes, ils auront sûrement à manger, et que les adultes ont treeees envie de jouer. Les chiens y vont, ils sont pour la plupart errant et veulent juste manger et de l'amour. J'en repaire deux seulement qui ont l'air ​énervés [lancé d'un dés de 6 IRL]. Je descends de mon arbre. Je suis un peu dissimulée par la pénombre.
En récapitulatif, je suis descendue, les 7 chiens vont sauter sur les diamants, 2 risquent d'être dangereux.

Alors que tu étais parfaitement dissimulé dans les buisson tu commençais à sortir des picotements ci et là au niveau de tes bras et tes jambes. Ces picotements étaient si intenses que tu fus obligé de bondir hors de ta cachette afin de pouvoir te gratter convenablement. Tu ne comprenais pas pourquoi d'un coup cela te grattait autant, tu ne semblais pourtant pas avoir entendu de moustique.

«  Les buissons d’herbe à puce font de très mauvaises cachettes. »

Tu te retournais vers ton interlocutrice, surpris. Mais tu étais surtout confus. Était-ce une blague ? Comment avais-tu pu ne pas remarquer que c'était pas un buisson comme les autres ? Sans doute la faible luminosité et le stress, oui on allait remettre la faute sur ça. Tu te forçais à regarder ton interlocutrice, tu ne devais pas faire mauvaise figure devant un adulte, surtout dans ces conditions.

« C'est bien ce que je disais. Et si tu rentrais chez toi, petit, pour te mettre de la pommade ? Je vais t'en prêter. »

Son ton était calme et doux, comme une mère parlerait à son enfant. Malheureusement pour elle cela n'évoquait rien pour toi. Mais tu t'efforçais de paraître compréhensif, tu ne devais pas éveiller plus de soupçons. Et tu hochais la tête tout en commençant à aller vers le bâtiment rubis, bien sagement. Tu ne pouvais pas t'empêcher de te gratter constamment, ce qui te ralentissait malgré toi.
Puis tu te retournais une fois que ce que tu supposais être une professeure fut hors de vue. Tu rebroussais alors chemin et t'accroupissais à la hâte derrière un arbre, assez éloigné de la cabane. Tu te grattais inlassablement, tout en essayant d'écouter les bruits alentours. Tu semblais entendre des cris et des bruits de pas désordonnés, mais tu n'osais pas jeter un coup d'œil de peur que l'on te remarque à nouveau. Alors tu te contentais d'attendre derrière cet arbre, attendant un miracle sans doute.

Ma vue s'adapte petit à petit à l'obscurité de la nuit me permettant de voir les alentours. J'arrive à reconnaître quelques surveillants comme Mr MacAllister et Mlle Anna. Je peux entendre des surveillants entrain de disputer des élèves sans doute. Nous sommes autant ? Je ne serais donc pas la seule à avoir entendu cette voix, très intéressant. Je continu d'observer et plein de diversions ont été commise durant la soirée : une douche de thé sur les surveillants, quel gâchis un délicieux thé ne doit pas finir verser sur autre chose qu'une tasse ; une petit feu de buisson, j'espère que le vent n'amènera pas la fumée ici ; une attaque de chien, si ils me font repérer ils vont me le payer je ne sais comment mais bon. Malgré tout avec tout ça ils risquent d'être plus vigilant je dois faire quelque chose. Je dois absolument voir à l'intérieur de cette cabane comme ça je pourrais enfin avoir confiance en quelque chose. J'ai une idée je vais dessiner la route que je vais prendre ou plutôt la fausse route. Je commence à dessiner un parcours en laissant un message "Aux élèves intéressé suivez ce chemin par là se cache un passage qui vous mènera à la cabane" Je roule le papier en boule et le lance juste devant les surveillants. Je remarque alors un autre élève entrain de se cacher derrière mon arbre. Mince est-ce qu'il m'a vu ? Je vais essayer de lui faire peur :

"Hé tu es sur mon territoire alors en échange tu vas m'écouter. Alors voilà ce que tu dois faire : Ne révèle pas ce que j'ai fais et aussi de me suivre surtout si tu veux venir dans la cabane"

J'ai sûrement l'air autoritaire et bizarre mais en vrai je doute et je suis bizarre, j'assume entièrement ma personnalité haute en couleur (j'ai entendu ça quelque part j'espère que ce n'est pas méchant). Je reste en haut et surveille pour voir quoi faire ensuite.

Chaque pas que je faisais me rapprochait de la cabane, j’avais l’impression d’avoir déjà réussi à échapper aux diamants, et l'excitation qui montait en moi, au fur et à mesure que l’intensité du vent de ma course augmentait, me donnait tant sourire, que je ne fis plus attention à mon environnement.

Au moment de reprendre une respiration, quelque chose me percuta, non m’attrapa au niveau de la taille, avant de me plaquer au sol avec brutalité. Cela avait interrompu ma course sans que j’en comprenne la cause, j'étais à terre, tentant de respirer avec difficulté, ma vue était quelque peu trouble, et mes sens un peu chambouler. Je sentais pourtant un poids sur moi, assez grand… Sans doute la cause de cette fin de course. Le poids qui était présent se retira doucement, avant de complètement disparaître. Cependant, une lumière aveuglante venant de ce poids relevé éblouissait mon visage, ajoutant plus de difficulté à ma vision d'appréhender qui s’était. Je sentais une douleur venir à l’épaule en restant à terre dans cette position, alors sans m’éterniser par terre, je me relevai, avant de regarder enfin ce poids responsable de tout cela.

C’était une femme, blonde, visage parfait, regard intense… Banal en somme. Mon sang ne fit qu’un tour lorsque je la vis debout, me regardant, comme si elle était contente de m’avoir intercepté. La garce ! Si j’osais lui apprendre lui bonne manière… Jouons-la un plus sur la rhétorique cette fois-ci. Tandis que j’allais prendre la parole, celle-ci me coupa l’herbe sous le pied.

- Je crois que les dortoirs sont dans la direction opposée. Tu ferais mieux de faire demi-tour.

En entendant cette idiote, j’esquissai un sourire, avant de le regarder dans les yeux, et de prendre un visage ferme et décidé. Cependant, elle se tourna sur notre droite, et cria :

- Bien tenté, les garçons ! À présent, vous pouvez aller vous reposer dans vos lits !

À qui dit-ell… Daft ? Cette ordure putride qui fait son “NIIIIINNNNNJA” depuis un téléphone ? Que fait-il ici lui ? La garderie est fermée, et les mômes dorment à cette heure-là gamin.
Peu importe, il n’allait en rien me gêner cette fois-ci. J’allais m’assurer de faire comprendre à ce diamant qui j'étais. Je ne l’ai jamais croisé, alors c’est le moment de jouer avec cela. Entre ma taille, et la peau de mon visage à l’allure vieilli par ses cicatrices, cet exercice pourrait se relever enfantin.

- Dites, je ne veux surtout pas vous interrompre dans votre série de victoire d'interruption des étudiant, mais… VOUS VOUS FOUTEZ DE MOI ?! Il ne vous est pas venue à l'esprit que l’ombre que vous voyiez courir n’était pas un élève ?!
.
Je regardais alors vers la cabane, et ses alentours, ajoutant quelques mimiques pour parfaire tout cela.

- Tsss… Superbe ! Magnifique ! J’ai perdu la trace de cet élève maintenant, je ne vous remercie pas ! Soupir... Bien. Maintenant, je n’ai qu’à utiliser mon pouvoir pour le retrouver. Cela va me coûter cher encore.

À genoux, je me concentrais longuement, paume plaquée contre le sol. Je ne savais même pas moi-même ce que je faisais, mais l'intérêt n’étaient que dans les apparences, alors tout allait bien. Je prenais tantôt un visage concentré, tantôt un visage interpeller, jusqu’à enfin arrêter la comédie.

- Je te tiens ! Je l’ai retrouvé, occupez-vous de cet élève derrière, je m’en vais cueillir l’autre qui se cache, grâce à mon écholocation via la terre, je sais exactement où il est.
Et plaquez le, lui aussi pendant qu’on y est, autant en faire profiter tout le monde, non ? Sur ce.

Je repris alors ma course vers la cabane, sans faire attention aux réactions de la petite blonde, ni ne réfléchissais à ses intentions, c’était all-in, alors rien ne va plus.

Hors de question de regarder derrière. Cette cabane m’obsède !

en marchant pas à pas ... ça devenait chiant à force mais bon...
Je m'enfonce dans se jardin... C'EST LONG !!!! à chaque fois que j'essaie d'aller en profondeur de ce jardin, je me sens comme ... ennuyer genre vraiment ennuyer. et de toute faço...

- Bien tenté, les garçons ! À présent, vous pouvez aller vous reposer dans vos lits !

Ho Putain !!! il y avait des profs !! ho! il y a Quiet, je le fais un signe de la main pour dire "salut"
tient Quiet répond

- Dites, je ne veux surtout pas vous interrompre dans votre série de victoire d'interruption des étudiant, mais… VOUS VOUS FOUTEZ DE MOI ?! Il ne vous est pas venue à l'esprit que l’ombre que vous voyiez courir n’était pas un élève ?!

Ho Putain ! Le mec fait genre, il est prof regarder moi se JEU D'ACTEUR !!!!
J'applaudis devant cette art tout à fait... Sublime . il enchaine avec:

- Tsss… Superbe ! Magnifique ! J’ai perdu la trace de cet élève maintenant, je ne vous remercie pas ! Soupir... Bien. Maintenant, je n’ai qu’à utiliser mon pouvoir pour le retrouver. Cela va me coûter cher encore.


- Je te tiens ! Je l’ai retrouvé, occupez-vous de cet élève derrière, je m’en vais cueillir l’autre qui se cache, grâce à mon écholocation via la terre, je sais exactement où il est.
Et plaquez le, lui aussi pendant qu’on y est, autant en faire profiter tout le monde, non ? Sur ce.

Ahaahahahahahahah je n'en peux PLUS !!! quels Jeu d'acteur Quiet ^^
je retourne après vers la dame et lui dit

Et vous voulez réveillé les autres, ou c'est comment?
et puis je pense que si on allait se reposer dans nos lits, je pense qu'il y aura ... peut être et certainement des personnes... des camarades de chambres qui sait ... qui auront des cernes, voilà pourquoi je me suis levée et puis bon jeu le mec qui vient de courir vient de faire un jeu de théâtre MAGNIFIQUE ... Wait ? vous êtes pas censé l'attrapé ? ne vous en
faites pas je vous attends j'aurai pris le temps de faire un café...


Ho et puis pour une disparition... Autant le faire
J'ai quoi ? 5 minute ? Et elle a un téléphone ... Mmmm Dans sa poche... comment si prendre fourbe-ment ???
Je m'approche de l'adulte et ajoute

et puis vu que vous êtes là j'aimerai bien visitez le jardin, j'ai récemment intégrer cette établissement et j'aimerai connaître un peu plus sur ce palais . quoi ? nan bon bah .....

je me rapproche encore plus de la profs et je dis avant de toucher le téléphone sans laisser mon interlocuteur répondre.

"A plus" avec un air amusé

puis je touche ce téléphone et je disparaît dans le téléphone avec un flash
donc voyons voir ... Hooo plein de petit contact dont des professeurs ... faisons en sorte de savoir chacun de leurs position .... bon... j'en n'ai trouver pas beaucoup ... voyons voir côté réseaux il y a des téléphones à proximité ?
OUI !!! bon maintenant connaître leurs position ...

30 sec après

c'était ... Facile ... pour vous résumez j'ai réussi à avoir leurs position enfin je ne sais même pas si c'est le bon nombre ... il faudra voir si tous les profs ont leurs téléphones

Enfin bref, je n'ai cas éviter les positions ... On va jouer la discrétion alors j'enregistre les positions dans mon téléphones et je me dirige donc via les réseaux vers un point d'accès comme ... un..... un .... GENRE !!! un téléphone comme ça par terre .... voyons voir ça position ... ah ouai à l'arrière de la cabane ......
et derrière un buisson... ça me facilite la tache ... là pas besoin de flash
je réapparaît il avait l'air d'être ... MERDE j'ai pas vérif si il était proche d'un position d'un profs QUEL CON JE SUIS !!!!
j'entends

- Si c’est pas Thelma et Louise ! Vous êtes au courant qu’on est pas dans un film de James Bond ?! Passer par derrière, ça marche pas, alors toi, Barbie, va t’acheter une canne si tu sais pas te tenir debout et toi, la truie, va maigrir !


. . .
C'était gratuit

- Bon, si on considère que c’est la mode d’aller à la cabane dans le jardin… Y’en a d’autres petits génies qui se cachent? Faites pas chier et la conséquence sera pas trop dure…


Je reste discret en mode NINJA !!! et puis je devrais utilisé la bague en fer pointue pour comba...ttre ... MERDE JE L'AI OUBLIER DANS MA CHAMBRE !!! JE SUIS CON !!!

bon je verrai... Je cache le téléphone inconnu pour avoir un moyen pour m'échapper.

Qui aurait cru que faire le tour de la cabane et passer par derrière aurait été une mauvaise idée ? Probablement n’importe quelle personne étant moins naïve que moi, mais pour mieux me justifier, on va dire qu’il est tard et que je suis fatiguée… Bien-sûr ! Il est 21h, Tori, et toi tu t’endors aux petites heures du matin, habituellement. Ben, dans ce cas, on va dire que j’ai utilisé plusieurs fois mon pouvoir aujourd’hui et que ça m’a fatigué… Changer entre les ombres et la lumière, peut-être que ça épuise d’avantage… Ou pas… Au fait, est-ce que j’ai utilisé les ombres aujourd’hui ? Je sais pl… Ah si ! Dans la cabane… Bon, en fait, je suis à court d’arguments ou pas tout à fait, parce que je pourrais dire que deux minutes de lumière c’est épuisant, mais assez rejeté la faute sur autre chose, revenons-en aux faits.

J’ai donc stupidement cru que passer par-derrière serait la meilleure solution, jusqu’à ce que j’arrête de faire attention à l’endroit où je mettais les pieds pour me concentrer plutôt sur les allées et venues… Puis, vint la branche. Le stupide bâton dépassant du sol et me faisant m’écraser comme un Spitfire ayant été touché en plein vol par un avion allemand, mais en moins grandiose et en plus pathétique. Au moment où j’étouffe un cri de surprise, je comprends que c’est foutu pour Marco et moi. Comme de fait, on se retrouve éclairés comme si on venait de s’enfuir de prison et la voix la moins sympathique du monde rapplique…

- Si c’est pas Thelma et Louise ! Vous êtes au courant qu’on est pas dans un film de James Bond ?! Passer par derrière, ça marche pas, alors toi, Barbie, va t’acheter une canne si tu sais pas te tenir debout et toi, la truie, va maigrir !

. . . Pour la peine, j’ai envie de rester étalée par terre, mais Marco me tend la main pour m’aider à me relever, donc je préfère la prendre plutôt que de rester au sol à faire ma rebelle. Cependant, ce surveillant, j’ai l’intention de lui montrer que je n’abandonnerai pas. Pendant que je balaie mes pantalons du revers de la main pour ôter la terre et les brins d’herbe collés dessus, il se passe quelque chose que je manque, mais j’ai le temps d’apercevoir un objet volant non-identifié de petite taille s’en aller. Cela a visiblement distrait le surveillant, mais avant que j’ai pu demander de quoi il s’agissait, une autre distraction survient et Marco… pète carrément un plomb…

- ON NOUS ATTAQUES! UN TYPE DE DEVIANCE!!!

Encore ? Je crois qu’il va falloir qu’on parle de Déviance tous les deux, mais pour l’instant, c’est la distraction parfaite. J’attrape la main de mon compagnon et l’entraine avec moi en direction de la cabane, mais en prenant subtilement le temps de contourner le surveillant.

- MERDE, JE LE RECONNAIS !!! Viens, Marco, faut pas rester là, il est dangereux !

Oui, c’était un mensonge. Merci de ton sacrifice, élève portant un masque… En plus, des chiens débarquent. Il ne faut surtout pas me demander d’où ils sortent, je n’en ai pas la moindre idée, mais c’est un avantage. En dépassant le surveillant déjà préoccupé par l’élève, je lance :

- OH NON !!! Déviance a envoyé des chiens, en plus !

Je mériterais peut-être un oscar…


[HRP : C’est pas un post MJ ^^]

Quelqu’un avait hurlé des mots incompréhensibles. Putain, mais il pouvait pas fermer sa gueule !? Il avait toujours pas compris qu’on était tous en infiltration !? Putain, je lui latterais les couilles à ce gros sac ! Putain, faut que je me calme. Je prenais réellement cette mission trop à cœur, et cela risquait de me nuire. Si je ne parvenais pas à atteindre cette cabane, je m’en voudrais à mort, ah ça oui… je ne saurais jamais ce que cachaient ces surveillants si je n’usais pas de ma ruse, et de ma tactique, et, à bon escient.

Alors que j’observais la cabane d’un regard plutôt discret et furtif, j’eus le temps d’apercevoir une enseignante y pénétrer, accompagnée d’une jeune fille plus petite. Une élève ? Putain ! Mais en plus, elle a fait ami-ami avec les Diamants !? Elle a sucé, ou quoi ? Non, je pense pas… mais quand  même. Réussir à entrer sans aucune prise de tête, c’était… impressionnant. C’est bien les filles ça ! Elles réussissent tout, comme ça. Et moi, comme je suis roux, je pense qu’aucun des Diamants m’aurait laissé passer… discrimination, je vous le dis.

Le plus intéressant… ma ruse avec le thermos. J’avais brillamment réussi ! Lorsque le thermos avait flotté dans les airs, et que j’avais vu tout les profs se tourner vers l’objet volant non identifié, j’avais tout de suite su que ça allait fonctionner du tonnerre. Je ne m’étais pas trompé ! Après l’habile manipulation du capitaine, presque tout les Diamants avaient été aspergés de thé, encore tiède. Ce que je trouvais dommage, c’est qu’il n’avait pas été bien chaud, voire même brûlant… c’est vrai quoi ! Ça aurait été marrant de les voir crier à la mort comme des gros porcs, prétextant qu’ils souffraient. Et en plus, ça m’aurait laissé encore plus de temps pour avancer en discrétion.

« Ce jardin est hanté! Ce jardin est hanté par un clown maléfique! »

Migraine… exactement la même que la précédente ! Ce même mal de tête, mais un détail avait changé… la phrase. Lorsque j’étais dans le foyer Émeraude, j’avais pu nettement entendre une voix inconnue et sourde me dire et me répéter qu’il y avait quelque chose d’anormal dans les jardins. C’était notamment grâce à cette phrase que j’avais enfin décidé à bouger mon gros cul des fauteuils et d’aller voir de quoi il en retournait. Je ne pouvais pas être déçu, puisque j’étais tombé sur tout ce merdier ! Mais là, la phrase me donnait des frissons… un clown maléfique… je me tournais vers le capitaine. N’entendait-il donc pas la phrase !? Il semblait s’en battre royalement. Si nous étions repérés, on était fichus… comment on avait pu percevoir le capitaine !? C’était impossible ! Je me mis à trembler et à chanceler légèrement. Je me rapprochais, en allant de buisson à buisson, d’arbre à arbre.

« … cette voix n’était qu’une information parmi d’autres dans l’esprit de mon collègue. Il a tendance à exagérer les choses… Comme pour son histoire de clown maléfique, d’après ce que je comprends dans ma tête. »

Je m’arrêtais soudainement. Putain, je commençais à transpirer ! Doucement, j’essuyais les gouttes de sueur perlant de mon front du revers de ma main, puis je prêtais attention à la conversation. C’était un gros homme… une meule de foins, je dirais. C’était un Diamant, sans aucun doute. Il semblait discuter avec une jeune fille, qui n’était sûrement pas un Diamant. Putain, il venait de parler du clown maléfique ! Putain, ça voulait dire que tout le monde allait être au courant !? Oh merde merde merde… c’est pas bon pour moi. Néanmoins, encore une qui a réussi avec la diplomatie ! Et encore une femme ! Putain. Voilà qu’il lui autorisait le passage. Je déteste ça. J’avais envie de tout foutre en l’air.

Alors que je pensais à un moyen de me rapprocher encore de la cabane, je fus interrompu par des jappements et des aboiements fort bruyants. Des… des chiens ! Oh non, je détestais ça ! Ils étaient… si nombreux, une vraie horde ! Celui qui avait utilisé les chiens pour se rapprocher de la cabane était un putain de génie, soit dit en passant… mais ça ne me plaisait guère… je détestais les chiens ! J’en avais même un peu peur. Je fermais les yeux, les mains plaquées contre les oreilles. J’attendais simplement qu’ils passent.

« H-Hey vous là-bas! Retournez tout de suite à votre dortoir! C’est vous qui avez envoyé le clown?! RÉPONDEZ MOI!!! »

Putain ! Je jetais un coup d’œil entre les feuillages : non, il ne s’adressait pas à moi… alors que je contemplais le petit nerveux s’égosiller et taper du pied, je vis les chiens se ruer sur lui… putain, c’était ma chance ! Si je l’aidais, et que j’éloignais tout les chiens d’ici, peut-être qu’il me laisserait passer, en signe de gratitude… j’en savais rien, mais je pouvais bien essayer. Soudain, je vis un buisson s’enflammer, tout près de moi. C’était vraiment le bordel ici ! Je sortais soudainement de ma cachette, et je me jetais dans la lumière des lampes.

« Je vais vous sauver Monsieur ! »

Ah, jouer les bons samaritains… je brandissais mes bras vers le pauvre nerveux attaqué, et je proférais des cris dignes d’un shonen, comme si je dirigeais un flux d’énergie et de pouvoir vers lui. Le capitaine, filant des coups de pieds de-ci de-là, réussit à repousser les chiens sans aucun souci. Lorsque ceux-ci furent loin du pauvre Diamant nerveux, je poussais un soupir de soulagement feint, et je posais un genou à terre, l’air faussement épuisé. J’aimais faire des mises en scène, et faire croire que tout cela venait de moi. Le nerveux était en sécurité, grâce à bibi. Allez, il pouvait bien me faire une fleur maintenant, non !? Par souci de détail, et voulant créer de nouveau un sentiment de panique, le capitaine saisissait doucement un chien par la peau du cou, en le faisant flotter juste au-dessus du sol.

Bon. Reprenons. Je m'étais faite interpellée plutôt violemment par le prof nerveux dont je ne savais toujours pas le nom, et qui resterait donc le nerveux :

- H-Hey vous là-bas ! Retournez tout de suite à votre dortoir ! C’est vous qui avez envoyé le clown?! RÉPONDEZ MOI !!!

-Quel clown ?

Je le regardais avec des grands yeux ahuris. Je n'avais pas vu de clown ici depuis le début ! La migraine me repris et je portais vivement la main à ma tête. Je fus "sauvée" par l'arrivée de chiens et la réaction du prof :

- Non ! Allez ouste sale bête !

Je ne demandais pas mon reste et partis sans dire un mot de plus. Je me dépêchais de disparaître de leur champ de vision. Je fis mon petit détour pour m'approcher un peu de la cabane, assez loin.

HRP:

Au bout d'un petit moment, je vis des objets voler dans les airs. Ils allèrent se coller sur l'un des Diamant. J'attendis qu'il ai terminé et en profitais pour analyser la situation. 5 Diamants. Le nerveux venais d'être "sauvé" des chiens par un mec qui faisait un cinéma pas possible mais avec celui là ça pourrait passer sans blagues. L'aimant avait l'air d'être occupé avec un autre mec qui rentrait dans les portables normal et deux autres élèves surpris derrière la cabane. La blonde regardais deux chiens en train de vomir, l'infirmier discutais avec Enil et "trois yeux" cherchait comment éteindre un feu dans un buisson. J'estimais la distance qui me séparait de la cabane et donc des Diamants. Une quarantaine de mètres. Il était temps d'ajouter ma touche à tout ce bazar. J'étais cachée derrière un arbre et à cet endroit il y avait quelques arbres assez rapprochés. Puisque c'était la mode de grimper dans les arbres, si je les forçait à venir ils penseraient que je suis camouflée dans l'un d'eux et perdraient du temps à me chercher. Il me fallait un truc qu'on ne pouvait pas laisser passer. Les attaquer semblait une bonne idée. D'ici je ne pourrais pas me louper. Je viserais intentionnellement à côté bien sûr. Il fallait que je prévois ma fuite. J'avisais les racines sortantes. Parfait pour ne pas laisser de traces. Je sortis une nouvelle fois mon arc et une hampe. Je choisis mentalement ma cible. Desolé le nerveux ce sera une nouvelle fois pour toi ! Je jetais plusieurs coups d'oeil pour bien le localiser. Il serait celui qui réagirais le plus fort et donc attirerait immanquablement les autres. Dos à l'arbre j'encochais ma flèche. Puis en un éclair je me mis à découvert et tirais. Puis m'enfuis. J'utilisais les racines pour m'éloigner puis une fois de nouveau camouflée je rangeais mon arc et remis ma capuche sans m'arrêter de courir. A moins de regarder dans ma direction ils ne devaient avoir rien vu je n'avais mis qu'environ 4 secondes à tirer. En restant un minimum dans l'ombre je fonçais en direction de la cabane dont, à moins de me faire prendre, j'allais ouvrir la porte et la claquer derrière moi.

HRP : Désolée pour le gros paragraphe mais je suis sur mon téléphone et je galère un peu ^^

Chu descendit prudemment le long de l’échelle avant d’entendre un craquement et de constater que l’élève qui la suivait venait de briser un des barreaux de l’échelle en posant son pied dessus. Soudainement, la professeure se rappela d’une chose… Shaerina… où avait-elle déjà entendu ce nom ?

- OH, mais attend ! C’est toi Miss blabla, dans la pénombre je ne t’avais pas reconnue ! Pas trop courbaturée par l’entrainement de l’autre jour ?

Chu sauta sur le sol en béton et pointa sa torche en direction du tunnel sombre et inquiétant. Elle laissa l’élève descendre en vérifiant qu’il n’y aurait pas trop de casse. Une fois les deux femmes au sol, elles commencèrent à inspecter le tunnel en marchant doucement, impossible de savoir à l’avance ce qui pouvait les attendre, le lieu était-il piégé ? Chu vérifia que le magma qu’elle avait stocké plus près dans le sol répondait toujours à son appel, s’était bien le cas. Cette présence bouillonnante dangereuse et fascinante à la fois la rassurait énormément.

Les deux femmes débouchèrent devant une grande porte en acier complément verrouillée, sur la gauche. Le professeur posa ses deux mains pour en tester la solidité et surtout savoir de quel métal il pouvait s’agir…

- Zut de l’acier c’est bien notre veine… Ma lave ne pourra pas l’endommager le point de fusion est beaucoup trop haut. Et on pouvoir à toi ne nous seras pas forcement utile a moins de se servir de ta dague pour l’insérer dans l’interstice de ta porte et commencer à l’écarter…

Il s’agissait d’un réel problème auquel elle était confrontée et seule elle ne pourrait pas y parvenir. L’alternative était d’avoir de l’aide, si gras double avait été présent la porte aurait ensuite fondu comme neige au soleil, mais ça n’avait pas l’air d’être le cas… Devait-elle ressortir à l’extérieur et faire son petit marché d’élève apte à l’aider ?

Des bruits de pas résonnèrent derrière eux, Chu fit volte-face et se prépara à provoquer une petite éruption dans le tunnel… Et comme par enchantement c’est un arbuste sur patte qui fit son apparition l’air penaud.

-Bon... Est-ce que quelqu'un à la moindre idée de ce que tout ça veut dire ?

Cette voix… Chu la reconnaitrait entre mille derrière ce masque en feuillage grotesque…

- Schtroumpfette ! Tu as réussi à passer toute seule ? Bien jouée ! Ce qui se passe c’est une énorme porte en acier trempé probablement et nous allons devoir avoir besoin d’eux coup de main pour l’ouvrir, mon pouvoir n’est pas encore assez puissant pour endommager la porte.

Elle se retourna en direction de la porte et commença à réfléchir Luxia pourrait-elle avec son pouvoir faire bouger tout ça ? La porte devait faire au bas mot plusieurs tonnes…

- Bon je vous laisse ici toutes les deux je vais remonter voir s’il y a un élève ou deux qui pourrait peut-être utile dans cette situation, ah par contre petit conseil, allez-y mollo avec vos pouvoirs, on ne sait pas ce qui nous attend derrière cette porte ou ce qui est resté enfermé… Mais si vous avez des idées, n’hésitez pas !

Chu remonta le tunnel en courant puis grimpa habilement à l’échelle, elle remonta au niveau du planché et rouvrir la porte légèrement entrouverte, dehors c’était le chaos le plus total, quel bordel ! Elle aperçut une étudiante qui courrait en douce vers la cabane, derrière elle se trouvait l’infirmer en proie aux chiens, ils semblaient affectueux et envahissant rien de dangereux donc.

Elle laissa passer passée la jeune fille et contourna la cabane discrètement alertée pas les bruits. Et aperçue l’un des surveillants en train d’agresser un curieux élève avec un masque. De l’autre côté elle voyait gros double en train de se faire attaquer par un chien, même si elle aimait mener la vie dure à certains élèves, elle ne pouvait pas les laisser se blesser comme ça.

Visiblement gras-double était accompagnée d’une jolie petite blonde, tiens donc, était-elle intéressée par son don ou par sa personne ? Impossible de le savoir, pour le moment elle apporterait son aide. Elle s’avança ers le malheureux étudiant et fit appel à une portion de sa lave qui fit irruption à travers de multiples failles dans le sol, elle concentra le tout en une unique boule de lave et la projeta à grande vitesse sur l’étudiant, comme Marco se trouvait a plus de 10 mètres d’elle, la lave se refroidis aussitôt et devint aussi dure que de la roche, puis percuta le chien sur le flan de plein fouet.

- Gras double debout et en vitesse j’ai besoin de toi là-dessous !

Debout à côté de mon arbre, j'observais les chiens qui attaquaient les diamants. Ma diversion fonctionne à merveille, les chiens attaquent les diamants et en neutralisent même certains. Une fille vient également d’obtenir un droit de passage par un diamant, Archie. Intéressant, je pourrais me servir de ça je pense.

Ce jardin est hanté ! Ce jardin est hanté par un clown maléfique

Une migraine, la même que précédemment, m'assaille. Un clown maléfique ? Et pourquoi pas...

”ON NOUS ATTAQUE! UN TYPE DE DÉVIANCE”

Ouais, pourquoi pas un type de déviance.Je continue d’observer les chiens, deux d’entre eux après avoir lécher une diamant s’en allèrent vomir leurs tripes et boyaux dans un buisson. Ha, les pauvres, c'est de ma faute si ils ...meurent. Et puis, c'est quoi déviance ? Ça doit être dangereux pour que la personne qui hurle hurle comme ça. La migraine se calme. Un diamant crit et soudain, les objets métalliques sont attirés vers lui. Mes objets à moi, sont dans une poche fermée, et je suis un peu loin du diamant. J'ouvre la poche dans le but de mettre tous ça en sécurité. Mon sifflet est attiré. Je me dépêche de ranger mon téléphone dans le sac dans l’arbre. J'espère que c'est hors de portée. Dommage pour mon sifflet, il faudra que j’en trouve un nouveau, mais bon, il n'avait pas de valeur sentimentale. Il faut que je prenne une décision​ sinon je vais finir par être repérée ainsi exposée en bas de mon arbre. Luxia, oui je t'ai reconnu, on l'a connait la technique, se dirige vers la cabane. Je dois la suivre, y aller aussi. Je vais tenter le tout pour le tout. Bulle ? En position près de la cabane. Je m’avance d'un pas sûr vers la cabane, prête à négocier si je me fais arrêtée. Je passe près d'Archie et entends :- Au risque de passer pour l'ignare de service, qui est déviance ?. Intéressant, je ralentis légèrement pour entendre la réponse.

Les MJ, il faut un lancé de dés ? Comme ça je lance direct mon discours s'il faut ?

Ce jardin est hanté ! Ce jardin est hanté par un clown maléfique !

Je sursautai à l'entente de cette nouvelle phrase. Cela s'était passé exactement comme avec la précédente m'ayant guidée jusque ici. La même migraine me prenait et j'avais l'impression que les mots se gravaient dans ma tête en se cognant contre celle-ci de plus en plus fort. Je grimaçai légèrement de douleur avant de me reprendre et de regarder rapidement autour de moi. Aucune trace d'un quelconque clown maléfique ou non ? Était-ce ce clown qui avait renversé du thé ? A quoi ressemblait un clown maléfique ? Avaient-ils des gros nez rouges et des grandes chaussures ? Étaient-ils drôles ? Parce que la farce du thé déversé sur les Diamants présents n'avait pas l'air de créer d'énormes crises de fou rires...

Je me reconcentrai sur l'homme qui se tenait devant moi. Ce dernier accepta mon mouchoir. Heureusement. J'aurais très mal pris le fait qu'il refuse mon aide.

" Merci… Je ne sais pas qui joue à quoi ici, mais ce n’est pas la soirée pour les mauvaises blagues. ...Je suis Archie, l’infirmier de l’école et professeur de biologie. Écoutes moi Enil, toi et les autres avez juste été victimes du pouvoir de Darius… Comme en ce moment. Cette migraine est l'agrégat de pensées qui nous envahissent et cette voix n’était qu’une information parmis d’autres dans l’esprit de mon collègue. Il a tendance à exagérer les choses… Comme pour son histoire de clown maléfique, d’après ce que je comprends dans ma tête."

Ah, il s'agissait donc d'un professeur ! Et de biologie en plus. J'aimais bien la biologie. Mon père avait souvent évoqué ce sujet. D'après lui, c'était essentiel pour le médecin qu'il voyait qu'il voulait que je sois. Hum... Il était également l'infirmier d'après ce qu'il disait. Je notai mentalement son nom dans un coin de ma mémoire avant de réaliser qu'il venait de me dire qu'il n'y avait aucun clown maléfique et que les phrases ne venaient que d'une personne un peu trop nerveuse ! J'avais une vague idée  sur l'emplacement de la personne en question vu les ondes qui commençaient un peu à s'agiter d'un côte. Enfin je le pensais jusqu'à entrevoir également des signaux troublés vers l'arrière de la cabane. Mais que se passait-il ?

"Je comprends ta curiosité, même moi je veux savoir ce qu’il se passe. J’aimerais te répondre sur ce qui se trouve dans la cabane. Personne ne le sait, si tu crois quoi que ce soit dans ce que je te dis, crois-moi là-dessus."

Il semblait hésiter. Je le vis prendre une grande inspiration et retins la mienne, espérant avoir réussi à le convaincre.

"Okay, Enil, cours jusqu’à l’intérieur de la cabane, mais à une condition! Tu m’attends là-bas. La sécurité passe avant et je ne te laisserai pas t’y aventurer seule. Vas-y! "

Je le remerciai vivement en souriant à Monsieur Archie. Je comprenais que la sécurité des élèves lui importait alors je n'essayai pas de négocier sa condition. En plus, je savais que je risquai de perdre mon droit de passage. Je lui obéis et, après avoir rabaissé ma capuche sur ma tête, je me mis à courir vers la cabane.

Pourtant j'avais à peine atteint ses environs que je sentis une pression contre mon poignet droit. Je m'arrêtai quelques secondes devant l'entrée de la cabane puis baissait la tête vers mon bracelet désormais découvert puisque j'avais remonté la manche de ma veste. Pourquoi avais-je le sentiment que quelque chose n'allait pas bien se passer en ma faveur ?

HRP/lancer dés de 10:

Je sentis le crochet qui retenait la lame captive du morceau de cuir céder avant que la lame de métal ne se dévoile. Mais... Qu'est-ce qu'il se passait ? J'avais beau essayer de la replacer correctement dans le bracelet, rien à faire. Elle était comme attirée par l'extérieur. Je soupirai nerveusement en sentant une autre pression contre ma peau. Cette fois-ci c'était quelque chose qui essayait de sortir de ma sacoche. Je l'ouvris doucement, espérant presque voir un écureuil en sortir. Je ne vis pourtant qu'une dizaine de vis, une pince à cheveux et un rouleau de fil de fer s'en échapper pour se diriger vers l'arrière de la cabane. Il y avait un aimant géant là-bas ou quoi ? Bien... Je n'allais pas prendre le risque d'aller récupérer mes affaires de métal, surtout qu'il n'y avait rien de précieux. Je devais aller dans la cabane et attendre le professeur. Je remontai un peu mon bracelet pour que la lame soit cachée le plus possible par la manche de veste. Le résultat n'était pas génial mais hors de question de me faire prendre mon bracelet et encore moins de faire demi-tour ! Quand j'eus fini de faire la maximum, je me remis en route.

Beaucoup de choses bougeaient. Deux retinrent particulièrement mon attention. Le premier, une sorte de végétal géant entra dans la cabane. J'avais dû cligner des yeux plusieurs fois pour être sûre mais oui, j'avais bien vu une plante marcher comme un être humain, perdre des objets de la même manière que moi et entrer dans la cabane. Un esprit de la forêt ? Le second fut une dame qui sortait de la cabane. Je croyais bien qu'elle m'avait vu mais elle ne m'avait pas arrêtée.

Alors que cette dame ne revenait pas, j'entrai dans le cabanon et découvris le trou dont m'avait parlé l'infirmier. D'ailleurs, était-ce lui que j'entendais bougonner contre quelqu'un ? Et c'était mon imagination ou bien y avait-il une odeur de brûlé ? J'allais me risquer à jeter un coup d'œil dehors quand je perçus deux signaux. Ça venait du trou. En m'approchant, j'y trouvai une échelle et effectivement deux personnes. Une jeune fille et cet étranger esprit. L'esprit avait un signal un peu plus faible, sûrement à cause de cette masse qui le recouvrait.

" Il y a déjà du monde. Vous en savez peut-être plus que moi ? Heu... Bonsoir au passage... "

Je descendis doucement l'échelle ayant quand même la certitude qu'elle n'était pas en très bonne état et une certaine gêne au niveau du bras droit, j'avais l'impression d'y avoir un plâtre qui l'empêchait de bouger correctement sans oublier que j'avais vraiment peur que quelqu'un voit ce qui était caché. D'ailleurs l'une des marches était cassée et, comme je ne le remarquai qu'au moment de poser mon pied dessus, j'atteris directement sur le sol. Hum... J'étais retombée sur mes jambes vu la faible hauteur mais je n'étais pas sûre que mes genoux aient apprécié l'expérience. Certaine en réalité. J'ignorais la douleur, de toute façon ce n'était pas le moment de me plaindre et je n'en avais pas l'envie. Je voulais simplement comprendre ce qu'il se passait ici. Je relevai légèrement ma capuche et dévisageai les deux personnes en face de moi puis remarquai la porte derrière elle.

" Vous aussi vous avez réussi à passer d'après ce que je vois... Mais vous n'arrivez pas à ouvrir la porte, c'est ça ? Vous avez besoin d'aide ? "

Je leur souris comme pour prouver ma bonne foi. Je ne voulais pas paraître moqueuse et je me demandai ce que cachai cette porte. Même si je me demandai aussi quand est-ce que monsieur Archie allait venir. Et s'il ne venait pas ? Techniquement, il avait dit qu'il ne voulait pas que j'y aille seule mais si ces personnes étaient avec moi, je ne désobéirai en rien !

HRP: