[Event] My Funny Valentine ! [PV Les inscrits]

La fête des amoureux, la saint-valentin ou juste le 14 février pour les célibataires, bref. Vous l'aurez donc compris aujourd'hui, c'était la St valentin et l'académie avait décidée d'organiser un événement pour l'occasion. Il s'agissait d'une sorte de banquet où tous les élèves de l'académie étaient conviés, ceux en couple comme ceux cherchant l'amour. Il existait une autre catégorie également : les gens comme moi venu simplement pour manger gratos. Non pas que je trouvais l'évent inintéressant ou cette fête stupide, je n'avais simplement pas de valentine pour m'accompagner et je n'en cherchais pas non plus vous comprendrez donc mon intérêt pour ledit banquet.



Il y avait bien Athéna que je pouvais considérer comme ma valentine, mais rien n'était décidé... Je l'avais embrassé une fois et elle m'avait embrassé de façon détournée. Je ne sais pas si c'est suffisant pour la considérer comme  tel... Quoi qu'il en soit j'étais venu ici pour profiter du banquet. À mon arrivée sur place la première chose que je pus noter c'est qu'il y avait énormément de monde. Ce n'est pas vraiment le genre d'endroit que j'affectionnais, mais tant pis, je ferais avec. Parmi la foule, je pus apercevoir certains visages familiers, même si la plupart m'étaient étrangers. Je n'avais pas vraiment envie de parler alors je fis simplement mon chemin jusqu'au banquet, répondant au mieux par un salut si quelqu'un m'adressait la parole.

Je me permis de prendre un chocolat et de le manger en regardant autour de moi. Athéna était là, elle aussi semblait être intéressée par le buffet. Je me mis à rire doucement avant d'arriver derrière elle.

- Bien le bonjour jeune déesse ! Vous cherchez votre valentin ?

Je pris sa main avant de déposer un baiser dessus et de lui faire un clin d'œil

- Ne cherchez plus !  Me voici !

J'étais content de voir la Saphir ici, la fête de la saint-valentin allait peut-être prendre un tournant plus romantique en fin de compte.

14 février ou le 61ème jour de cavale, interpréter le comme vous le voudrez mais garder en tête que j'avais prit la décision de quitter cette école de merde depuis à peu près deux mois. Au début, j'étais enthousiaste à l'idée de démarrer une nouvelle vie, seul bien évidemment mais persuadé que j'avais le monde à mes pieds. Et oui, j'étais peut être un peu trop ambitieux m'enfin c'est pas comme ci je ne l'avais jamais été. J'ai toujours eu cette fâcheuse manie, cette dangereuse manie plutôt, de vouloir tout dominer. Ah je ne parlais pas que de sexe à cette période la, je jouissais devant les cries de détresse, je ne vivais plus que pour ça. J'avais sans doute plus rien à perdre ou plus rien à gagner. Je ne savais plus ou aller, ni à qui me confier. J'enviais les autres de rien comprendre à tout ce qu'il se passait autour d'eux, comme ci la vie qu'ils menaient n'était que la perfection absolue. Je me marrais bien devant tous ces insouciants, enfin, je me marrais surtout en imaginant la détresse dans laquelle ils seront quand tout leur pétera à la gueule.

M'enfin bref, j'me remet encore une fois à parler de toutes ces conneries. Rien qu'en pensant à cette putain des écoles, toutes ces merde s'remette à frapper dans mon cerveau. Ahh quelle tristesse, moi qui pensait pouvoir me la couler douce en venant ici voila que j'me met à penser à tout balancer au autorité. Rien qu'pour casser les couilles à cette institution qu'à rien branler quand tout à commencer. Quoi qu'il en soit, j'ai passé deux mois à me poser les bonnes questions, ou mauvaise, ça dépendra de votre état d'esprit. J'avais donc le choix entre tout balance comme un pauvre saphir ou porter mes cojones comme dirait j'sais plus trop qui. J'avais donc prit la décision de tout faire pour que nous les personnes dotés de don hors du commun puissions vivre comme n'importe lequel habitant de cette planète. Pourquoi devrions nous vivre dans une putain de ville paumé, à l'écart de tout ce que le monde pourrait nous offrir. J'avais le cœur à m'en aller mener ma quête tout seul mais à moi seul j'aurais juste gagner un aller simple vers un laboratoire pour chien, la tête ouverte, braqué par toutes une armée. J’exécuterais mon plan et j'aviserais en conséquence, si je dois écraser cette école pour que l'on puisse tous rentrer chez nous comme ci de rien était, je le ferais. Si je dois faire exploser deviance pour qu'ils nous foutent la paix, je le ferais. Si j'dois faire un gosse à.. Nan je le ferais pas.

On était donc le 14 février, un jour un peu spécial pour tous mais peut être un peu plus pour moi. Ma mère, elle, adorait ce jour. Elle me disait presque tout les ans, qu'en ce jour précis, tout le monde devrait chercher à faire le bien autour de lui. Car pour elle l'amour ça ne se résumait pas forcement qu'entre un homme et une femme. Un simple geste fait avec amour pouvait raviver les esprits même les plus torturé de ce pauvre monde. Et ça pour elle, c'était la plus belle preuve d'amour. Comment voulez vous que je garde les pieds sur terre en descendant d'une mère gentil et généreuse et d'un père froid et égoïste. J'étais peut être un peu fou, pas con, non, mais surement atteint d'un problème psychologique. Je l'savais, enfin, j'avais pas la certitude que j'l'étais mais j'me disait qu'une personne comme moi ne devrait pas existé, alors j'me contentais de cette étiquette la peut être pour me rassurer.

Cette jolie pensée me permit de faire entre guillemet la paix avec le monde en ce jour précis, j'avais prit l'habitude de me transformer en une autre personne même si au final, mon naturel revenait toujours au galop. J'étais sans doute beaucoup plus ouvert que d'habitude, j'essayais de faire le bien autour de moi, à ma manière bien entendu, je m’efforçais de tendre un doigt vers "mon prochain". J'vous avouerais quand même que la profond mépris qui sommeillait dans mon regard à chaque fois que j'entreprenais une bonne chose, n'inspirait toujours pas la confiance. On prenait souvent mes offrandes pour des cadeaux empoisonnés comme ci j'étais du genre à perdre mon temps pour me la jouer vicelard.

J'avais prit le pas pour l'école, supposant qu'un nouveau banquet avait été organisé, histoire de nous montré un plus à quelle point cette endroit respire la joie de vivre et l'amour. Mon cul ouais, à part nous monter les uns contres les autres ces banquets de merde n'ont jamais rien fait de bon. Mais c'est la journée de l'amour alors vous voyez faut garder un peu d'enthousiasme, faut être content et avoir un grand kokoro :3 :3 :3..
Et voilà que j'me met à parler comme Caitlyn putain..

On était bien en fête, enfin, ils étaient en fête, je n'associais plus à cette école et encore moins à tous ces microbes. Ils bourdonnaient dans tout les coins comme des petits cafard qui se faufilent dans les moindres recoins pour engendrer encore plus de merde. J'inspira profondément en pénétrant dans la fourmilière, j'espérais ne pas croiser Jinn, ni Warren, ils me demanderaient des explications et j'étais pas encore prêt à tout leur déballer. Le grand aurait chercher à me briser le coup tellement ma haine était prononcé. Et il aurait raison mais bon, quitte à mourir autant en emmener le plus possible avec moi.

Je passais entre les insectes, le buste légèrement gonflé, la tête haute et la clope au bec. J'ignorais peut être les différentes interactions que j'aurais pu avoir sur le chemin. Depuis quand on parle avec les fourmis, c'est stupide de penser ça, réfléchissez. Je continuas mon chemin vers un endroit un peu à l'écart de la foule, quoi quelle était encore à quelques mètre de moi. Je m'adossa contre un mur, jetant un léger coup d’œil à gauche puis à droite. Je sorti un briquet de ma poche pour enfin allumer cette cigarette qui me pendait au lèvres depuis au moins une bonne heure. Suffisait que j'me mette à réfléchir un court instant pour en oublier ce que j'devais faire avant.

Une voix aiguë et familière se tendit à mon oreille, je n'entendis pas vraiment ce quelle avait à dire mais ça semblait être une remarque puérile au vu de la personne à qui appartenait cette voix. Cela importait peu à vrai dire, j'avais juste à répondre quelque chose qui la ferait totalement oublier ce quelle venait de dire pour m'excusez de ne pas l'avoir potentiellement écouté.
Une inspiration de fumé puis je lui dis, en faisant mine d'être perplexe:

« T'es toujours pas morte toi aussi? »

En se levant aujourd'hui, Eloane savait précisément quel jour on était, et la nature semblait elle aussi le savoir. Une temps doux en plein mois de février alors qu'il faisait horriblement froid, des nuages roses en pleine journée qui certes était magnifiques mais ne faisait aussi aucun sens, en bref tout était réuni pour que cette Saint Valentin se passe à merveille pour n'importe quel couple heureux.

En plus à peine avait elle eu le temps de s'installer dans son nouveau dortoir que ses cours était déjà annulés ! Elle se demandais d'ailleurs comment elle allait pouvoir rattrapée 7 ans de retard scolaires mais c'était une autre histoire, la nouvelle la plus intéressante était bien le banquet organisé l'après midi même, et sérieusement, à qui cette nouvelle déplairait elle? Bon il y allait avoir un problème majeur malgré tout, les gens. Evidemment avec des cours annulés il fallait pas espéré qu'elle se retrouve seule.

Mais elle c'était promise de se reprendre en mains alors peut-être que le moment était venu ! Elle ouvrit son placard et fouilla dans ses vêtement, la seule chose qu'elle possédait vraiment en quantité, car après tout c'était la saint valentin, même si elle allait restée seule c'était toujours une excuse pour bien s'habillée. Elle trouva une robe noire, assez habillée pour ne par faire vêtement banal mais pas au point de faire robe de soirée, elle s'arrêtait au milieu de ses cuisses, c'était parfait. Elle l'enfila, se maquilla un peu histoire de se mettre en beauté, s'aspergea de quelques goûtes de parfum et mis une paire d'escarpin noirs histoire d'être en accord avec la robe.

Et c'est donc toute confiante qu'elle arriva sur le lieu de l'événement et le nombre de personnes présentes dépassa...grandement ce que Eloane avait prévu, ce qui ne l'aidait pas vraiment pour la rassurée, sa confiance en pris instantanément un coup surtout en observant le nombre de jeunes filles magnifiques qui retenait son attention et qui lui semblaient bien plus belles qu'elle. Quoi? Après tout elle pouvait bien rêvée ! Ainsi donc elle préféra évitée de se jetée sur le buffet pour ne pas paraître comme une goinfre et ainsi gardé un semblant d'image positive, en espérant que son anxiété et que sa jalousie envers la beauté des autres jeunes femmes et de la facilité déconcertante dont tout le monde semblait pourvue pour sociabilisé ne se sentirait pas trop.

Parmi toutes les possibilités qui s'offraient à nous, l'administration de l'académie avait, une fois de plus, misé sur un banquet. À combien de banquet m'étais-je déjà rendue depuis mon arrivée ici ? À combien de banquet devrais-je encore me rendre ? Tsuki ne faisait vraiment pas dans l'originalité lorsqu'il s'agissait de célébrer un événement. D'ailleurs, n'en avaient-ils pas marre ? Après tout, ces fêtes finissaient toujours par dégénérer on ne sait comment. Mais, soit. Accordons-leur le bénéfice du doute, peut-être que cette fois-ci, le banquet sera une réelle réussite. Ne m'impliquant plus dans la vie de l'établissement, je n'avais pas mon mot à dire de toute façon. Seulement, l'avertissement de leur dernière petite fête me restait encore un peu en travers de la gorge, il valait donc mieux que ce banquet se déroule sans la moindre gène et le moindre incident. Fixant le ciel à travers une vitre, j'observais la couleur rosée des nuages.




En ce 14 février, en cette magnifique journée consacrée à l'amour, nos professeurs avaient, à l'unanimité, décidé de suspendre tous nos cours de l'après-midi. Pour quelles raisons et dans quels buts ? Nous laisser profiter du beau temps ainsi que de notre jeunesse apparemment. Seulement, la Saint-Valentin n'était pas une date qui me tenait particulièrement à cœur. En réalité, je trouvais le concept de cette journée plutôt stupide. M'enfin, si offrir du chocolat et quelques présents pouvait faire plaisir à certaines personnes... Pourquoi pas. Longeant les murs des couloirs à présent vides du dortoir Rubis, je me rendais à la réception d'un pas lent et las. Autant vous dire que je n'étais pas des plus enthousiaste à l'idée de devoir me fondre dans une foule d'élèves tous plus idiots les uns que les autres.

Comme à mon habitude, ma tenue était très soignée. Effectivement, cet événement risquait d'accueillir quelques centaines de personnes, je ne pouvais donc pas négliger mon apparence. Par conséquent, mes cheveux, bouclés d'une manière très naturelle, étaient coiffés en un très joli messy bun et mes yeux, maquillés d'une fine couche de mascara ainsi que d'un léger trait de liner, étaient mis en valeur, ce qui avait pour but d'accentuer mon regard. Ainsi, vêtue d'une élégante petite robe noire, j'arrivais aux abords du jardin avec un peu plus de trente minutes de retard. Et pour être tout à fait honnête avec vous, j'étais plutôt impressionnée par l'ampleur qu'avait pris ce banquet. Il devait bien y avoir plusieurs centaines d'élèves attroupés autour du buffet de la réception et un brouhaha conséquent s'était installé dans ce petit espace vert. Autant vous dire que la migraine n'allait pas tarder à pointer le bout de son nez.

Saint Valentin hein....

...

Qu'est-ce que je déteste cette fête...

Oui je déteste ce jour. Un problème ? Solitude, ennui, tristesse, (rayez la mention inutile.) Y'a que ça que cette fête m'inspire. Pourquoi ? Bah tout d'abord parce que. Ensuite parce que et enfin parce que. OUI D'ACCORD : JE N'AI PAS DE JUSTIFICATION. C'est vrais quoi, pourquoi est-ce que je devrais me justifier ? Être une grosse rageuse c'est suffisant non ? Rhoo allez, juste pour aujourd'hui ! Puis ça restera que dans ma tête hein ? Donc ça ira !

Vous allez me demander "Mais pourquoi tu viens ici, si cette fête ne te plait pas ? Hein ? HEIN ?" Déjà parce que. Ensuite parce que et enf- Ouais déjà fait. Bon en vrai c'est parce qu'on me l'a ordonné. Jugez par vous-même, un ptit message de la part de ma servante :

"C'est la Saint Valentin, tu devrais bouger ton jolie ptit cul et trouver une personne avec qui te caser."

Alors d'abord, je ne pense pas que ce soit une façon de parler à sa maîtresse. Ensuite, je doute qu'elle soit dans son état normal, donc on va dire qu'elle était complètement torchée quand elle m'a envoyé ce message. Comme à chaque saint valentin. La dernière fois Maria m'a sauté dessus et m'a permise de découvrir mon co- OKAY. On va éviter de parler de ce souvenir un peu... Chaud. Bref, à situation exceptionnelle mesure exceptionnelle.

Dooonc. Vêtements décontractés pour aujourd'hui. Ça me changera de ma tenue noire tiens. Je cherche pas à devenir un aimant à regard, mais faut bien se mettre en valeur un peu ! Ah, sans oublier mon béret. Evidemment. 

Donc si j'en crois mes souvenirs, on est censé se retrouver dans les jardins. La dernière fois que j'ai mis les pieds dans les jardins pour un tel événement c'était pour- OK OUBLIONS ÇA ! Il ne s'est rien passé le jour de ma rentrée. Rien. Du. Tout.

Donc je me dirige vers l'emplacement du ... Banquet... Ah. Un banquet. Un autre. Bon, en fait il s'est passé quelque chose au dernier banquet dernier. C'était... Oui voilà. Le banquet où j'ai faillis me faire tuer ! Remarquez donc que je ne suis pas très ouverte à l'idée de rester plantée là pour un banquet ! M'enfin, observons donc un peut l'installation.

Hum... Trois tables, aliments rouges et roses, pour rester dans le thème, je suppose. Le temps est de la partie en plus ! Et Du monde. Oh god tellement de monde. Des tas de visages que je ne reconnais pas. Mais alors pas du tout. Ça me rend nerveuse. Je veux dire, j'ai déjà très peu l'habitude de rester avec deux ou trois personnes, alors plus d'un demi millier ! J'espère qu'il ne se passera rien de trop grave cette fois... Remarquons qu'il y a des surveillants cette fois, comme si on cherchait aussi à éviter la répétition de l'autre banquet. Tiens ? On apprend des erreurs de failles de sécurités ici ? C'est presque rassurant. 

Je cherche désespérément du regard un visage qui pourrait m'être familier. Que dalle, sans espoir. Boooon. Vu que je suis déjà en train de me mêler à la populace, autant essayer de faire des rencontres intéressantes... Oui ok je déteste cette date. M'enfin je vais essayer de faire un effort et mettre ma mauvaise humeur du jour de côté. Puis Maria ne sera pas contente si elle apprend que je fais rien pour. Elle a beau être totalement bourrée quand elle m'a envoyée ce message mais... Elle a bonne mémoire, même sous l'emprise de l'alcool.

Allons. C'est partit. Amusons nous.

Tout avait l'air de se passer plutôt bien... Trop bien même. Enfin, ça commence toujours bien, c'est de la manière dont ça va se terminer qui va être cruciale. Alors que je fixe intensément l'ensemble de la foule, voir s'il n'y a aucun débordement, un flash vient frapper le coin de ma rétine. Une photo ? Par réflexe je dévie mon regard vers la source du flash. Une diversion ? Le journal de l'école ? Un gamin curieux ? Je vois alors... Un gamin, bien jeune qui plus est.

"Bonjour Monsieur, vous voulez votre photo ? Je trouve que je l'ai bien prise"

Elle tourne alors l'appareil photo pour me montrer... Une vision que j'aurais préféré ne pas voir, ou peut-être que c'est une bonne chose en fait. Me remémorant de sales souvenirs, j'en viens à constater que cette photo... Est pratiquement identique à la seule trace que j'ai de mon passé. Cette pose, cette expression, comme la photo du dossier qui m'a été légué par l'ancien Moi à mon réveil... La seule photo que j'ai, celle qui montre ce que j'étais... Ce que je suis en train de redevenir...

Légèrement choqué du fait de ce moment révélateur et de mon état général mental plus que déplorable, je fais quelque pas en arrière avant de tenter tant bien que mal de répondre à l'enfant.

- Je... Nan, tu... Tu peux garder la photo, j'en veux pas, c'est bon.

J'essaie d'afficher un sourire forcé, mais le masque émotionnel que je me suis confectionné dans une la panique et la hâte n'est pas crédible une seule seconde. Qu'est-ce que je suis en train de faire ? Je pourrais même pas dire si ce que je fais est mal ou non, si je m'éloigne de mon but ou non. Ce choc, cependant, vient à me libérer l'esprit pendant un court instant, me sortant de ce rôle futile que j'essaie de me construire et pendant ce bref instant, je ne peux que constater l'étrangeté de la situation actuelle. Alors que le ciel était teinté d'un rose étrange, c'est maintenant que je remarque l'évolution des événements.

Seulement maintenant ?! Mais quel abruti fini sérieux. Certains adultes se regroupent, quelque chose se trame. Lançant un dernier regard au gamin, je décide de me diriger vers les surveillant qui ont l'air d'être au courant de quelque chose. Mais avant même que je ne puisse les atteindre, un parfum étrange vient à "s'attaquer" à nous. Certains élèves commence à avoir un comportement particulièrement étrange au moment ou cette odeur vient à mes narines. Instinctivement, mon bras vient couvrir ma bouche et mon nez, tentant tant bien que mal de comprendre la situation. À partir de ce moment, j'accélère le pas essayant de conserver mon calme vers les surveillants. Pendant ce temps, les élèves commencent à... Je vais même pas finir mes pensées, peu importe ce que cette merde leur fait, aujourd'hui je suis carrément pas d'humeur alors ce gaz peut aller se faire foutre.

Un fois arrivé au bon endroit... Eh bien je suppose que je vais gentiment leur demander ce qu'il se passe. Tout en gardant mon bras comme protection contre le gaz je me met à exécuter mon devoir personnel.

- Vous avez une quelconque information sur cet espèce de nuage ? Une idée de la marche à suivre ?

Bon... Le ton inquisiteur mis à part, je crois bien que c'était suffisamment calme et gentil, du moins comparé à l'urgence ambiguë de la situation actuelle.

Résumé des actions:

Sérieux?! Les caractéristiques animales prennent cher?! Des interactions pacifiques?! Mais on est bien d'accord que 240kg d'amour sous forme tigré c'est la mort féline?!
J'avais vraiment pas fait attention aux nuages jusque là, c'est un peu le cadet de mes soucis. Y'a une immonde odeur de fraise qui traîne... J'étais persuadé que ça provenait du buffet mais je commence à me poser des questions depuis que je vois le ciel me tomber sur la tête. Qu'est-ce qu'il se putain de passe?

Que celui qui fait ça s'arrête tout de suite!

Argh, c'est immonde! Ça m'arrache la truffe cette odeur, un véritable supplice! Puis y'a un truc encore plus étrange, elle est comme synthétique. C'est pas naturel du tout. Nan, y'a une connerie dans l'air! Vite! Y'a pas un diamant dans le coin?! Ha Ulli! Trop loin! Et là juste à côté du buffet! Neith!

Neith! Neith respire pas ce truc! C'est...

Oulah, je... Je commence à défaillir moi. J'arrache mon débardeur, le déchirant en une longue lanière pour me le nouer sur la truffe mais trop tard! J'me sens déjà partir, bien trop joyeux tout d'un coup. J'arrive même pas à me l'attacher que je flotte déjà sur un petit nuage (rose justement). Je suis somnolent tout à coup. Pourvu que ce soit juste mes insomnies...
Je m'effondre à moitié, bousculant quelques élèves alors que je tente de me précipiter vers le buffet. Je m'écrase contre une table qui craque méchamment sous mon poids, pour me relever tout content, mais complètement dans les vapes. Un petit gars dans la foule, complètement retourné par ce qu'il vient de voir m'adresse la parole.

Ça va monsieur? Je... J'ai ramassé votre débardeur!

Haha, t'es sympa toi. Tiens, tu me le garde?... Faut que j'aille prévenir Neith... Haha...

Puis là je me met à ronronner bêtement. Je sais pas vraiment pourquoi mais je suis bien là! Qu'est-ce que je dois faire déjà? Je passe la main dans les cheveux du gosse qui est venu me voir. Waaaaah... C'est bizarre vraiment. J'ai l'impression de nager dans le flou un peu. Ha oui c'est vrai il faut prévenir Neith. La prévenir de quoi? Heuuuu...
J'avance lentement pour aller à sa rencontre, l'air beaucoup trop heureux.

Recap:

De tout part, les oreilles sensibles d’Hideki étaient envahies de discussions parasites : il entendait beaucoup de filles, principalement parce que leurs voix aigües et insupportables se détachaient du vrombissement épais de la foule. En partant d’une estimation totalement hasardeuse, Hideki se disait qu’il devait bien y avoir cinq cent personnes. À l’évocation de ce chiffre, le jeune aveugle hoqueta : cela faisait tant de monde ! Il devait au moins y avoir la moitié de l’Académie présente dans un tout petit coin des Jardins ! Le jeune homme était beaucoup moins étonné par le bruit, tiens donc… par-delà le vrombissement tempétueux, Hideki entendait quelques notes d’une musique douce : il devait y avoir des haut-parleurs non loin.

Hideki avait bien compris que c’était une fête organisée en l’honneur de la Saint-Valentin, mais il ne savait toujours pas ce qu’il se passait. Y’avait-il un… banquet ? Son cœur ne fit qu’un bond dans sa poitrine, le temps sembla s’arrêter. Le… le dernier banquet… ce terrible désastre… même des mois après, ce souvenir horrible restait gravé dans sa mémoire. Que s’était-il vraiment passé ce jour-là ? Hideki ne le saurait peut-être jamais : les élèves n’en avaient plus jamais parlé. Tout ce que le jeune garçon savait, c’était qu’une forme innommable, qui dépassait l’entendement, s’était déchaînée… une force telle que les arbres avaient été déracinés ! Le pauvre aveugle avait été projeté en l’air, frappé par quelque chose pour s’éclater contre un arbre. Résultat ? Des côtes cassées, et une souffrance qui le hanta pendant de nombreuses semaines. Il se rappelait encore d’avoir été secouru par des élèves qui avaient l’étrange capacité de… voler. Cette sensation de grâce, de fendre l’air puis, les ténèbres qui le submergeaient…

Hideki était légèrement inquiet : et si le même événement se reproduisait ? Il se rappelait que trop bien de la panique générale, cette ambiance horrifique, cette impression de ne jamais s’en sortir… et tout était plus tragique pour Hideki ! Le jeune garçon donnerait tout pour ne plus jamais refaire face à une telle horreur ! Alors… si il devait s’enfuir, c’était le bon moment. Or, le destin en décida autrement. Ue main froide et squelettique saisit doucement son bras, avec une lenteur et une douceur plutôt remarquable. Le cœur d’Hideki se mit à battre la chamade : et si… ? Non, ça ne pouvait pas être lui… il n’aurait pas été si doux, et sa main n’était pas si menue…

« Hideki… ? »

Cette voix, Hideki la reconnaitrait entre mille. Même si Hideki aurait préféré que ce soir Lacerta près de lui, la compagnie de Sally n’était tout de même pas de refus. C’était une fille vraiment… spéciale. C’était bien la seule que l’aveugle réussissait à supporter ! Il la supportait car elle était différente : elle était brisée, et bizarrement, Hideki avait l’impression qu’ils s’aidaient mutuellement. Comme s’ils comptaient l’un pour l’autre… C’était une bonne amie pour le jeune garçon.

« Salut Sally. »

Hideki lui adressa un sourire tendre. Une douce odeur de fraise parvenait à eux. Ça sentait vraiment bon… l’esprit d’Hideki s’adoucit. Cette amie si spéciale et intéressante, ce temps si doux, cette ambiance de fête et cette odeur ! Hideki avait le cœur en joie. La jeune fille le lâcha, mais il fallut très peu de temps au jeune homme pour la rattraper. Il la prit par le bras.

« Tu es là depuis quelques secondes, et tu veux déjà partir ? Je suis si repoussant que ça ? »

Il émit un petit rire, qui dévoila ses jolies dents blanches. Les dernières fois qu’Hideki s’était senti aussi bien et aussi apaisé, c’était avec Lui… mais d’où venait cette soudaine joie de vivre ? Hideki se rapprocha de sa jeune amie, et lâcha son bras. Ses joues trouvèrent une couleur plus rose alors qu’il demandait d’un air perdu.

« Est-ce que tu peux m’expliquer ce qu’il se passe, ici ? »

RÉSUMÉ ::

Bon au moins tout avait l'air de bien se passer. Neith avait gardé un œil furtif sur Noa, mais elle avait rapidement été démasquée. Elle se contenta donc de faire la sentinelle près du buffet. Bien entendu c'était un endroit stratégique, telle une voleuse née, elle faisait disparaitre les chocolats qui se présentait à sa portée en un clin d’œil ! Elle avait besoin de calmer sa frustration d'avoir à se faire chier à surveiller tous ces gosses en sachant pertinemment que si quelque chose tournait mal il y avait peu chances qu'elle puisse y faire grand chose. Elle n'était pas armée contre les tentacules et les Hadoken ! Son regard vagabondait de visage en visage essayant de reconnaître des têtes connues, mais ce qui attira le plus son attention, c'était ces nuages roses qui flottaient au-dessus de leur tête. Une idée bizarre de l'administration ? Un coup d’œil vers ses collègues surveillant lui confirma que ce n'était pas au programme. Allons bon ça sent le sapin tout ça ...

Soudain elle entendit son nom dans son dos, Stormka était en train de lui crier quelque chose.

Neith! Neith respire pas ce truc! C'est...


Le respirer ? Il parlait de ce nuage rose ? Sans se poser de question elle lui fit immédiatement confiance et s'improvisa un masque de fortune avec des serviettes en papier et des mouchoirs. C'était pas la grande classe, mas vu la réaction de Stormka qui venait littéralement de déchirer ses vêtements ça devait être grave. Ou alors ils allaient tous les deux passer pour des cons, l'un à moitié à "poil" et l'autre avec une semi couche-culotte sur le visage.

Cependant le comportement de son collègue chassa ses hésitations. Prit d'une sorte de frénésie il s'écroula littéralement sur le buffet. Elle balaya la place du regard pour se rendre compte qu'il n'était pas le seul à se comporter étrangement. Plusieurs élèves s'étaient mis à poursuivre leurs camarades en tendant les bras, bordel ça par encore en couille cette histoire. Elle se précipita au secours du tigre qui venait de se relever. Elle ne vit qu'il n'était pas dans son état normal à cause de son faciès animal difficile à décrypter. Une fois à sa portée elle s'adressa à lui d'un air inquiet, la voix étouffée par son masque de fortune.


"Qu'est-ce qu'il se passe Stormka, tout va bien ?"

Résumé:

.

J'étais sur mon arbre, les yeux fixés dans le vague, grignotant distraitement ce que j'avais raflé sur la table, perdue dans mes pensées, jusqu'à ce qu'une petite boule de poils vienne me distraire. Combien de temps j'étais restée comme ça à observer la fête qui se déroulait non loin de moi ? Je n'en avait aucune idée. J'avais vu quelques surveillants lancer des regards suspicieux vers mes deux camarades à quelques mètres, où fixer la foule avec un regard inquisiteur. Ils ne prenaient pas la sécurité à la légère ce coup-ci. Est-ce-que ça suffirait ? Je n'en avait aucune espèce d'idée. Je me fis vaguement la réflexion que des nuages roses étaient un peu étranges, mais après tout, on était à Tsuki non ? Cela ne m'étonnais pas plus que cela.

Ce fut quand j'aperçus Haru que je compris que quelque chose n'allait pas. déjà, parce qu'elle gesticulais dans tous les sens, puis parce que Kaname arrivait avec un air totalement paniqué. D'ailleurs, elle ne m'avais à priori pas vraiment vu, trop concentrée à essayer de calmer sa petite peluche. Elle appela un autre élève à l'aide en lui lançant un caillou dessus. C'est... Une méthode comme une autre avec ce bruit. Je sentais que l'atmosphère avait changée. D'une fête plutôt paisible, on était passé à une espèce de panique mêlé à une grande incompréhension que je partageais. Il se passait quoi encore ? Je restais encore quelques secondes sur mon perchoir histoire d'essayer de comprendre. Certaines personnes semblaient amorphe, cherchant des câlins à la manière de zombies. D'autres semblaient soit surprises, soit effrayés par ce comportement totalement irrationnel. Certaines personnes montraient le ciel du doigt et je levais la tête. Je rêve où les nuages sont descendus ?!? Je reportais mon regard sur la foule. J'aperçus certains adultes tenter de se protéger la bouche et le nez comme il le pouvait. C'est à ce moment que je remarquais l'odeur de fraise qui flottait dans l'air. Je fis rapidement le rapprochement entre les zombies en manque de câlins, l'odeur, et ceux qui se protégeaient.

Je sautais au bas de mon perchoir, et tapota l'épaule de Kaname qui galérait légèrement avec Haru qui voulait elle aussi des câlins, mais manifestement bien plus que d'habitude. Je lançais, d'une voix assez forte pour que les personnes random passant à proximité puissent m'entendre aussi. Et puis vu le bruit, j'avais pas vraiment le choix

-Il y a un truc dans l'air ! Essayez de pas respirer ça !

Je plaçais mon bras devant ma bouche et mon nez, protection sûrement peu efficace, mais je n'avais pas d'autre idée. Je restais à proximité, pour aider Kaname si besoin, continuant à observer les alentours, pour voir comment évoluait la situation. Je jetais un œil aux deux autres dans leur arbre. Ils avaient pas une idée eux ?

Résumé:

_ Y’a une place pour une grosse bouffe ? Je ne voudrais pas mettre en péril ton… Régime permanent…


Il était content aujourd'hui, donc oui, assurément. Il tapotait sa branche épaisse pour que Noa pose ses fesses à ses côtés afin de profiter du banquet. Comme ça, s'il l'avait à côté de lui, pas de tentatives de drogues ni d'arc électrique tombé du camion. Puis c'était toujours plus drôle de bouffer à plusieurs. Avec donc un franc sourire sans montrer ses dents, le Junalkin l'invitait d'un geste de la main.

Ouais bien sûr. Viens à mes côtés vieux frère. C'est l'occasion de profiter un peu. Par contre, ils ont peut-être pas dû voir assez grands. C'est noir de monde, c'est assez infâme.  

Finissait-il en mangeant une fraise. Sa joue légèrement gonflée d'un côté le restait un léger temps avant qu'il ne salue Gwendoline, cette brave petite. Cela faisait un moment qu'il n'avait pas échangé avec elle. En même temps, y'a trop de monde dans ce patelin. Il y avait Ulli aussi, qu'il saluait de loin. Par contre, quelle plaie de s'y retrouver avec le Hado radar. Non pas que retrouver les auras familières soient anormalement long, mais bon, c'est comme chercher un petit bout de polystyrène dans un tas d'autres petits bouts de polystyrènes. Au moins, ça lui fera un bon exercice pour trier tout ça. Ah oui sinon, le coup des nuages roses...Boarf, une bête fantasy crée par un pouvoir. Il dégageait une certaine aura ce nuage, surement à quelqu'un ici présent, il ne s'attardait pas vraiment à faire le lien pour l'instant.

- Bonjour Noa ... !


Notre protagoniste se contentait de regarder Noa en mâchant doucement sa propre fraise. C'était son crush ? Sa nana ? Sa waifu ? Une cousine ? En tout cas , elle devait être bien pétée de tune pour porter un accoutrement pareil. Jïnn lui n'était qu'en uniforme, comme d'habitude, la veste en moins pour juste garder la chemise avec deux boutons d'ouverts. N'étant pas non plus la cible du dialogue de Lya, il se contentait d'un bref signe de tête en respect, pour les salutations. Il regardait le ciel, tranquillement, regardant les nuages qui semblaient l'apaiser.

Il plissait les yeux un court instant avant d'effectivement voir que les nuages descendaient petit à petit. Tu parles d'une galère si ça descend encore plus. Le truc ressemble plus à de la brume compact qu'à un nuage. Il observait donc la foule et sa réaction générale face au banquet. Cependant, des nuances arrivèrent bien vite dans son hado-radar. De l'affolement ? Bah quoi ? Il a quoi ce nuage ? Lui il voulait croquer dedans, pour changer. L'idée lui paraissait alléchante avant qu'un regroupement momentané de diamant ne lui mette une puce à l'oreille. Ainsi, optimisant son aura, car elle était précieuse, il ne renforçait que sa vue et ses oreilles. Qu'est-ce qu'ils pouvaient bien baragouiner ? Puis surtout, pourquoi des T-W ? En tout cas, il écouterait attentivement, omettant un peu tout ce qui se passe autour. Une fois les informations acquises, l'odeur de fraise lui atteignait les oreilles mais...C'était pas déjà sa propre barquette ? Il reniflait légèrement sa barquette puis l'air ambiant. Ah oui en effet, ça sentait la fraise et....

Qui veut un Free Hug par ici ? Oh Noa ! Viens par là viens Frère !

Si Noa n'était pas sur la branche à ce moment là, alors il descendrait de l'arbre pour venir lui faire un boooooooooon gros câlin. Il lui tapotait amicalement le dos avant de regarder le nuage d'un air taquin. Il avait envie de jouer. C'est pour ça qu'en se décollant de son "partenaire" temporaire, il se décalait d'un pas ou deux sur la droite -en se posant au sol si besoin au préalable- pour ensuite élargir sa posture d'un brin. Ses jambes se plaçaient alors à sa largeur d'épaules pour se fléchir légèrement, abaissant sa hauteur d'une demi-douzaine de centimètres. Sa main gauche se tendait vers le nuage avant que ses cheveux ne s'hérissent en restant noir. Il canalisait son énergie dans son index et son pouce. Ces derniers devinrent alors bleutés, pendant que quelques "éclairs" crépitant d'aura de la même couleur se fasse entendre autour de lui, surtout proche de sa main, là où la majorité de son énergie était canalisée. Le tout allait partir très vite, mais il fallait être prudent.

Je vais t'envoyer au 7ème ciel, Pinky ! Ah oui, écartez vous un peu, ça va décoiffer.

Il balançait alors dans un mouvement sec du doigt une pichenette largement surnaturelle qui à sa seule force compressait l'air pour s'en servir comme un canon afin de créer une bourrasque légèrement en diagonale à un angle de 45°. Ainsi, le nuage serait repoussé vers le haut et vers l'avant de sa posture, de quoi l'éloigner en lui faisant prendre de la hauteur. En espérant que le vent naturel fasse son travail. Il avait la condition physique et les capacités de résister au recul de sa propre attaque, bien ancré dans le sol. Par contre, il se pourrait que les gens aux alentours tombent sur les fesses à cause du vent violent ou juste à cause de la surprise. Il venait de passer un court instant en x50 histoire de l'envoyer bien loin ce petit nuage tout rose.
Il soufflait alors sur son index, l'air content de son entreprise. Si aucun changement n'opérait, alors il devrait y aller un peu plus fort, comme un chat frustré de ne pas avoir une pelote de laine qui roule après un coup de patte. Oh tiens, il y avait une framboise dans la barquette qui tenait dans sa main gauche. Il la mettait en bouche avant de faire un léger bruit :

Lelolelolelolelolelo Vuele pewtit nuwage ew dewcouvee deunouvau aurizon !

Il jouait avec sa langue....et la cerise en question. La barquette était vide, il la posait par terre.

Résumé:

Et bien, il semblerait que les gens soient définitivement un peu débiles, dans cette académie. Personne ne faisait vraiment gaffe au fameux nuage rose ou c'était l'imagination de la bleue ? Elle haussa les épaules. Ce n'était finalement pas si grave ? Soudain, une personne semblant l'avoir remarquée, au vu de la voix virile qui s'élevait. Un peu étonnée, Célestia tourna sa tête vers la personne d'où venait la voix. Elle eut la surprise de voir une tête familière ; cependant, même si elle lui était familière, elle ne se rappelait pas vraiment où elle avait pu le voir, ni même son nom d'ailleurs. Et pourtant... Où l'avait-elle vu ? Surtout qu'étrangement, elle l'associait à des événements dramatiques lointains et pourtant si proches, si frais, comme s'ils étaient arrivés hier...

Eh bien... Il semblerait que non... Je ne veux pas t'offenser, mais s'est-on déjà vus quelque part ?

Elle avait vu tellement de visages qu'il lui était quelque peu impossible de se souvenir de tous, en particulier des plus anciens ; surtout si ces derniers ont disparu un long moment de la surface de la terre. Peu après, une nouvelle venue arriva et elle, la bleue la reconnu tout de suite : il s'agissait de la demoiselle du précédent banquet, avec qui elle avait eu une discussion avant d'être interrompues. La jeune femme lui adressa un rapide "Salut", histoire d'être vue et de ne pas faire l'impolie. Et, en levant une énième fois les yeux vers le ciel pour surveiller les étranges nuages, elle le remarqua.

Le ciel était-il en train de tomber ou étais-ce juste une illusion ? En tout cas, les nuages étaient beaucoup plus bas que tout à l'heure, et même que la normale. La jeune femme cligna plusieurs fois des yeux pour être sûre que ce qu'elle voyait n'était pas juste le fruit de son imagination. Un coup d'oeil vers les diamants affolés lui indiqua que ça ne sentait très clairement pas bon pour eux. Enfin... C'est sûr que ça ne sentais pas bon, vu l'odeur de clope régnant dans l'air ; fumer tue, tu sais ? Pour ne pas paraître impolie, la bleue ne fit rien, mais lorsqu'elle remarqua que certaines personnes s'étaient soudainement excitées avant de réclamer... des câlins ? Elle haussa un sourcil, curieuse. Mais qu'est-ce qu'il se passait, ici ? Elle entendit quelqu'un hurler quelque chose, mais elle n'était pas assez proche pour entendre.

Mais qu'est-ce qu'il se passe, ici ? rouspéta-t-elle pour elle-même avant de regarder autour d'elle. Bon, je propose qu'on s'éloigne d'ici, il commence à y avoir beaucoup de personne atteintes et on risque de se faire broyer les côtes.

Et soudainement, un énorme coup de vent vint faire perdre l'équilibre de la bleue, qui se rattrapa de justesse. Elle se remis de son choc bien vite, et chercha le coupable ; il allait l'entendre.

Résumé foireux d'une rep foireuse:

_ Ouais bien sûr. Viens à mes côtés vieux frère. C'est l'occasion de profiter un peu. Par contre, ils ont peut-être pas dû voir assez grands. C'est noir de monde, c'est assez infâme.

Telle fut la réponse de mon amie. Ainsi donc j’acceptais avec grand plaisir son invitation à prendre place à ses côtés. Je me servais donc de quelques tentacules pour grimper avec agilité à l’arbre afin de m’assoir à mon tour sur cette même branche.

_ Ouais j’avoue. Je ne suis pas agoraphobe, mais la foule, c’est vraiment chiant.

Ainsi donc nous parlions de choses et d’autres tout en mangeant les victuailles que nous avions chapardez au buffet. Je lui proposais de temps en temps de taper un peu dans ma réserve parce que le pauvre, il me faisait pitié avec sa barquette de fraise.

Il en fut ainsi jusqu’à ce que je me fasse héler par une voix délicieusement familière.

- Bonjour Noa ... !

J’abaissais mon regard au sol pour découvrir non sans un certain plaisir une Lya vêtu sur son 31. Je lui répondais donc malicieusement.

_ Vous ici chère amie ? Quelle surprise !

J’aurais bien envie d’inviter Lya à nous rejoindre, mais cela me paraissais déplacé vis-à-vis de Jinn, je ne voudrais surtout pas qu’il tienne la chandelle. Un regard interrogateur dans sa direction ne me fit remarquer aucun signe d’opposition. Je n’allais pas vulgairement saisir la jeune femme par la taille pour la porter comme une charge jusqu’aux branches ça me paraissais manquer tellement de classe et être en extrême désaccord avec cette personne. C’est pourquoi j’optais donc pour une autre solution.
Deux tentacules sortirent de mon dos et s’enroulèrent chacun sur l’extrémité de l’autre en descendant vers le sol de manière à former comme une balançoire.

_ Ne restez pas ici, rejoignez-nous donc.

Je la laissais donc prendre place sur la nacelle pour ensuite la hisser jusqu’à nous et l’inviter à prendre place sur la branche à côté de moi. Lorsqu’elle fut bien installée, je retirais la rose qui était dans mes cheveux pour la lui offrir en ajoutant.

_ Il parait qu’il est d’usage d’offrir ce genre de chose aujourd’hui… Je suppose que la foule vous à empêcher de profiter du buffet, prenez donc dans ma réserve personnel.

Ainsi donc mon tentacule aux écailles garnis de victuaille se déplaça jusqu’à la portée de la jeune femme.

_ Alors dites-moi… Qu’est-ce qui flatterai votre palais ?

J’ai peut-être l’air d’en faire des tonnes, mais en réalité si je me comporte ainsi ce n’est certainement pas pour m’attirer ses faveurs ou quelque chose dans le genre. Je pense que ma camarade s’en doutait d’ailleurs. (ce n’est pas comme si j’y avais déjà eu droit de toute façon). Non en vérité ça m’amusais plus qu’autre chose. Cela se voyait bien à lueur de malice qui brillait dans mon regard. Pour l’occasion j’avais tout simplement décidé de me comporter en gentleman bien élevé histoire de changer de l’habituel Noa bourru.

Bref je parlais donc de chose et d’autre en tout genre avec mes deux compères, tachant au maximum d’éviter à Jinn de devoir tenir la chandelle. Jusqu’à ce qu’il semble un peu ailleurs. Je n’y prêtais pas plus attention supposant que la fête doit le déprimer et préféra me concentrer sur Lya. Grave erreur. C’est là que deux bras virils aux muscles hypertrophiés vinrent m’enlacer vigoureusement.

_ Qui veut un Free Hug par ici ? Oh Noa ! Viens par là viens Frère !

Mais qu’est-ce qui lui prend ? Il est con ou quoi ? Putain il est train de me gâcher mon affaire avec Lya là. Bon en vrai, si la jeune femme n’était pas là ce n'est pas impossible que j’aurais pas profité de la situation, mais là, il me casse mon effet wesh ! Tu saoules Jinn.

Je suivais la scène du nuage rose du regard sans trop comprendre ce qui se passait et remarquant que d’autres personnes étaient touchées par cet élan d’euphorie… Notamment Stormka … D’autre personne en revanche avec pris l’initiative de se couvris les vois respiratoires avec du tissu. Je sortais donc un mouchoir en papier propre pour faire de même et en proposa un à Lya.

_ je crois qu’on devrait peut-être filer un coup de main aux gens.

Je quittais donc mon perchoir accompagné de la jeune bourgeoise à l’aide de mes tentacules (qui ont eu le temps d’être débarrassé des diverses gourmandises), pour ensuite me diriger vers Jinn qui baragouinait, je ne sais quoi en mastiquant encore des fruits rouges.

_ Lelolelolelolelolelo Vuele pewtit nuwage ew dewcouvee deunouvau aurizon !

Je posais mes mains sur les épaules à Jinn en lui parlant sérieusement droit dans les yeux.

_ Bro même si ça me fait plaisir de te voir à nouveau aussi Joyeux ressaisi toi t’es pas donc ton état normal !

Je me mettais donc à réfléchir… donc si je comprends bien il à quelque chose dans l’air qui a drogué certaines personnes pour les rendre euphoriques. Pour l’instant ils sont comme ça, mais si ça se trouve, il va y avoir des effets secondaires qui peuvent les rendre agressifs plus tard par exemple non ? Bon quoiqu’il en soit, je crois que dans tous les cas les personnes affectées seront plus faciles à prendre en charge et contenir en cas de débordement si elles sont toutes rassemblés aux mêmes endroits… Bon, je vais avoir besoin de tous mes tentacules, je crois bien. C’est pourquoi je retirais ma chemise et le veston afin d’être torse nu pour ne plus être gêné pour l’usage de mon pouvoir.

_ Tiens moi ça s’il te plait…


J’avais confié mes vêtements à Lya. Parce que bon là ça me ferais vraiment chier si je les abîmes pour ses conneries. Parce que bon là ça me ferais vraiment chier si je les abîme pour ses conneries. Je commençais donc par Stormka. Vu le poids de sa carcasse, il m’avait au moins Fallu quatre tentacules pour le soulever et le trainer jusqu’à Jinn.

_ Tiens fait donc un câlin à Stormka…

Ainsi je m’attelais donc à rassembler toutes les personnes euphoriques vers Jinn et Stormka au moins comme ça, ça les occuperont de se faire des câlin entre eux. Tachant de manipuler les gens avec délicatesse, et ce, malgré mes écailles en exécutant des gestes lents pour qu’ils ne soient pas perçus comme agressifs.

résumé:

- Je n'attendais que vous, cher mortel !

La remarque de la jeune femme me fit sourire. Je ne sais pas si elle disait ça simplement en réponse à mon sous-entendu ou si elle le pensait vraiment, quoi qu'il en soit j'étais content. Je me mis à sourire de façon taquine avant de dire :

- Ah oui ? Vous m'en voyez flatté. Je vais finir par croire que la déesse de la sagesse s'est éprise de l'humble mortel que je suis.

Un petit sourire mutin étirait mes lèvres, mais ce dernier disparu bien vite. Les choses avaient pas mal bougées pendant que j'étais occupé à jouer les dragueurs avec Athéna : Des nuages roses jonchaient le ciel, ces derniers commençait d'ailleurs à descendre vers nous. Une odeur de fraise semblait se répandre, difficile à dire si c'est lié à l'apparition des nuages ou non en tout cas cette histoire ne sent pas bon .... euh 'fin si mais ...... rah laissez tombez.

L'odeur vint à mes narines, mais je la trouve plutôt faible. Je n'ai jamais eu un odorat très développé, au contraire. Athéna me donne un coup de coude pour attirer mon attention avant de me dire

- Évitons de respirer, au cas où...

Hm... j'étais plutôt perplexe vis-à-vis de la situation, je ne comprenais pas pourquoi cette méfiance... d'un côté des nuages roses qui descendent et une odeur de fraise c'est louche, mais bon on est à Tsuki à un évènement spécial saint valentin... Je trouvais ça plutôt normal non ... ? Quoi qu'il en soit je décidais de faire confiance à Athéna et un rapide coup d'œil autour de nous me permis de comprendre qu'elle n'était pas la seule à être méfiante vis-à-vis de l'odeur. Je sortis donc un mouchoir d'une de mes poches et me mis à respirer dedans. En balayant les environs du regard, j'aperçois d'autres élèves qui cherche à éviter l'odeur, mais également certains élèves qui semble chercher des câlins ?! Un effet secondaire lié aux récents évènements ou simplement l'euphorie de la saint-valentin ? Aucune idée. Je sens une main se serrer dans la mienne et me retourne pour constater qu'il s'agit d'Athéna. La jeune femme semble sur ses gardes, elle me dit



- Eh bien...je ne pensais qu'un évènement de la Saint-Valentin pouvait être aussi animé.

Je suis bien d'accord, j'acquiesce donc en silence et continue d'observer. Certaines élèves se servent de leur pouvoir, soit pour tenter de se débarrasser des nuages, soit pour s'occuper des élèves qui cherchent des câlins. Pour ma part mon pouvoir ne sert pas à grand chose, je n'ai pas suffisamment de cristal pour aider à un tel niveau.. et d'un autre côté, je n'ai pas envie de me mêler de ça. Je tourne la tête vers ma partenaire.

- On fait quoi ? On attend de voir comment ça évolue ?

Je lui propose l'idée qui me semble la plus judicieuse, je connais son pouvoir et je sais qu'il est aussi inefficace que le mien dans cette situation. Je commence à marcher doucement pour éviter les demandeurs de câlins et laisser les élèves motivés s'en charger.

- Je suis content de te voir en tout cas, j'aurais aimé que l'ambiance soit plus romantique mais bon, on fera avec.

Pour une fois, je ne dis pas plaisanterie, je dis simplement le fond de ma pensée. J'ignorais ce que nous réservait la suite des évènements, mais pour l'instant, je n'aimais pas la tournure des choses.

Résumé: