Psy qui croyait prendre (pv luxia)

J'avais reçu il y a quelques temps déjà ce mystérieux mot dans mon casier.

Mademoiselle Kabuto
Bonjour. Je me présente : Éléonore Mac-Agosse. Je souhaite vous rencontrer, afin d'abuser de vos capacités, entre autre. Pourriez vous vous libérez Jeudi de la semaine prochaine, aux alentours de 8H30-9H. Je souhaiterais vous faire part de ma demande devant un gâteau et une boisson chaude.
Le meilleur endroit pour se rencontrer, est, je pense, mon bureau au sein de l'infirmerie. Personne ne pourra nous déranger comme cela.
Amitiés.
Mac-Agosse.

En sois, elle paraît bien anodine. Seulement, J'ai été intriguée que cette Éléonore Mac Agosse se soit renseignée à mon sujet, pour ce genre de chose. Je suis la seule qui doute qu'elle se soit dit "tiens, y'a pas un élève qui sait faire du jardinage dans le coin?" et qu'elle ait fait des recherches en partant de là? Non, peu de chances. Quelqu'un lui a sûrement parlé de moi, et elle s'est renseignée. Dans quelles circonstances? Aucune idée. Si ça se trouve, elle a just entendu mon nom en salle des profs, ou je ne sais quoi. Seulement, je ne suis pas sans ignorer que cette Éléonore n'est autre que la psychologue de Tsuki. Bah oui! Quelqu'un m'envoie un mot, signé, qui indique clairement que l'on sait qui je suis, je ne vais pas rester sans réagir! J'ai une réputation de stalkeuse à tenir! Bref, moi aussi je sais qui elle est, et je viendrai. Je doute d'avoir quoi que ce soit à craindre, même si je doute aussi qu'elle veuille seulement "abuser" de Gaïa. Et puis que j'arrête de penser pour rien, je n'en sais rien, et je verrai bien.

Le jour j du rendez-vous est enfin arrivé. Bon... Je me lève, plus tôt que d'habitude déjà car il n'est pas dans mes usages de fréquemment aller en cours, encore moins de bon matin. Mais bon... Ca n'est pas comme si on m'avait réellement laissé le choix. De ce fait, j'ai pris soin de me coucher plus tôt la veille, histoire d'éviter d'avoir une mine et une attitude désastreuses lors de cette entrevue. Je me regarde devant un miroir. Cheveux; ébouriffés et en bataille, comme à leur habitude. Mèche; toujours là. Je réfléchis à me tenue un court instant. Je prends plus cette lettre comme un rendez-vous que comme une invitation, et apparemment, c'est à moi que l'on va demander service. Je n'ai aucune envie de faire des efforts d'apparence ou quoi que ce soit. Attendez, on me fait me lever tôt pour aller aider quelqu'un que je n'ai jamais rencontré, je vais pas non plus me mettre en costard cravate! Quoique, ironie du sort, ma tenue préférée est constituée d'une chemise et d'une veste qui donnent à elles deux un style tout de même assez stricte... Mais bon... Je me vêtit donc ainsi, mais me contente de juste poser ma veste sur mes épaules, sans enfiler les manches. L'infirmerie se trouve dans les annexes, non loin de la maison saphir, et je vais sûrement la retirer une fois arrivée, alors je suppose que ça n'est pas la peine.

Après avoir pris un maigre petit déjeuner, car je n'ai pas très faim ces derniers temps, je me dirige vers le bureau de Madame Mac Agosse, pensive. Si elle ne m'a réellement appelée que pour ma capacité, je dois faire attention à mon comportement, pour ne pas éveiller de soupçons à son égard et surtout éviter toutes questions. Les psychologues sont dangereux. Comme les adultes en général. Mais encore une fois, je doute d'avoir quoi que ce soit à craindre, et de plus j'ai totalement confiance en mes propres pouvoirs et j'ai moyen de me défendre. Je monte donc les escaliers qui mènent jusqu'à la pièce, les mains dans les poches de mon jean, toujours droite et fière. Je me positionne devant la porte et toque, pile à l'heure. Lorsque la femme vient enfin m'ouvrir, je me contente de lui dire;

"-C'est moi Luxia Kabuto."

"-Enchanté mademoiselle Kabuto. Je suis Éléonore Mac-Agosse."

Wow mais c'est qu'on en apprend des choses!

"-Je vous débarrasse ?"

Me propose t-elle. Je ne porte sur mes épaules que ma chemise et ma veste vulgairement posée, mais il fait à mon avis assez chaud dans la pièce pour que je m'en débarrasse. Je retire donc cette dernière, dévoilant ainsi les manches de ma chemise bouffante qui sont assez rarement à l'air libre, et la pose sur un porte manteau non loin de là.

"-Je m'excuse de vous faire venir sur mon lieu de travail. Je sais que beaucoup de personnes trouvent les psychiatres ne sont là que pour écouter les gens fous. Enfin, c'est comme dire qu'on va au médecin car on est mourant, une aberration de mon point de vue. Enfin, j'ai fait appelle à vous, car j'aurais besoin de votre capacité à faire pousser les plantes, si vous le souhaitez."


Ah ok, elle elle va au médecin. Moi perso je vais chez le médecin mais voilà. Ah pardon ça c'est le boulot de Stefan, je me tais. Bref, moi j'ai jamais spécialement pensé que devoir aller chez un psy signifiait être fou, mais j'ai juste un peu mieux à faire quoi. Surtout à une heure pareille, genre dormir et bouffer (dormer et bouffir, ceux de Skype savent. Pardon pour cette petite intervention inutile.) ou pas bouffer en fait, parce que j'ai pas faim j'ai dit. Plutôt me promener, oui. Mais bref... Voyons ce qu'elle a à me dire.

"-Enfin, j'ai fait appelle à vous, car j'aurais besoin de votre capacité à faire pousser les plantes, si vous le souhaitez."

Je lui explique ou pas que si j'avais eu l'intention de refuser je ne serais pas venue? Bref, la voilà qui continue et m'invite à manger, justement.

"-Le jeune Ker dit que je suis toujours trop pressée, que j'en oublie parfois les bonnes manières. J'aie préparé des gâteaux, si vous souhaitez vous sustenter, ou boire quelque chose. On sera plus à l'aise assise que debout."

Ker... Ker... Ker... AH SI!! Le concours de maîtres du monde en cours de littérature tout ça... Ouais, je vois qui c'est. Je le connais pas vraiment.

"-Ce petit salopiaud me le paieras assez tôt. "

Comment te donner confiance en une psy! Non, sérieusement, j'ignore simplement cette réflexion comme si je ne l'avais pas entendue. Ce n'est pas mon problème et j'aimerais abréger mon passage ici, si possible. Je réponds à sa question précédente.

"-Non merci, je n'ai pas faim. Et puis j'aimerais bien faire vite, pour aller me promener ensuite."

Oui je viens clairement de lui avouer que j'irai pas en cours, et alors?!? Elle va faire quoi hein? Ca la regarde pas. Bref, je tourne dans la pièce et en observe un peu les recoins. Il y a une table couverte d'un drap blanc, que je me permet de partiellement soulever. Dessous sont installés des pots et des graines en tout genres. Elle a donc réellement prévu de jardiner. Je saisis un petit pépin au hasard entre mon pouce et mon index et le soulève comme pour le mettre à la lumière et l'observer, même si en vrai ça ne sert à rien. Je le repose ensuite et me tourne vers l'adulte, désignant d'un signe de main l’installation.

"-Vous savez que j'ai pas besoin de tout ça, hein?"

Un sourire en coin apparaît sur son visage, alors que je conserve un regard imperturbable.

"-Intéressant. Au lieu de me dire que je devrais faire attention à ne pas vous brusquer car vous avez eut certainement des blessures et de traumatismes à cause de votre père botaniste. Il aurait mieux fait de se renseigner sur votre insolence ou votre franc parlée, je ne sais pas exactement et votre pouvoir.

-Hey qui vous a parlé de mon p-?!?"

Je fronce les sourcils et m'arrête au beau milieu de ma phrase. Je lui ai déjà donné un élément potentiel sans le vouloir, je dois faire attention. Ma famille est un sujet que je n'aborde quasiment jamais, et dont je déteste parler. Cependant, mon père en tant que botaniste ne m'a jamais rien fait de mal. Je lui en veux pour autre chose, qui ne la regarde pas le moins du monde! Je ne sais pas qui lui a dit tout ça, mais ça ne me plaît pas du tout du tout! Je me crispe un peu plus et reste plus sur mes gardes que jamais.

"-Je n'aie aucune idée de la façon dont fonctionne votre pouvoir, ni sur votre emploi du temps. Puis si vous voulez sécher d'éventuels cours, il n'est pas dans mes attributs de vous faire la moral ou quoi que cela soit d'autre. Enfin tant que je n'en aie pas reçut l'ordre."

De toute façon je n'avais pas l'intention de l'écouter, si ça avait été le cas. Mais bref, revenons-en au sujet principal de cette entrevue. Elle me tend une liste d'une bonne cinquantaine de plantes. MAIS ELLE ME PREND POUR UN SUPERMARCHÉ OU CA SE PASSE COMMENT?!? Bref, elle doit vouloir tester mes limites ou quelque chose du genre, car il y a en effet une bonne partie des plantes que je ne connais pas. Heureusement, j'ai à ma disposition un outil absolument magique qu'elle ne connait peut-être pas, quoique a m'étonnerait étant donné qu'elle n'a pas l'air si vieille que ça: internet! Je sors donc mon portable et cherche sur google la première plante. Une fois que j'ai grossièrement vu à quoi elle ressemblait, je me met à la faire pousser. Pendant ce temps, elle continue de me parler. Je risque d'en avoir pour un bout de temps, vu combien elle m'en a demandé.

"-Si vous m'en appreniez plus sur vous et votre façon d'user de votre pouvoir. Je ne m’intéresse que peu au fonctionnement des pouvoirs d'habitude. Cela apporte généralement trop d'éléments étrangers. Mais vu que vous n'êtes pas une de mes clientes, je ferais exception aujourd'hui."

Je pousse un petit soupir alors que mes mains scintillantes de vert tiennent d'une part la liste et de l'autre mon portable, et commence tant bien que mal à expliquer:

"-Et bien... Je n'ai aucune idée du pourquoi du comment de mon pouvoir, mais le fait est qu'il marche. Je peux faire pousser à peu près n'importe quoi, à partir du moment que ça ne dépasse pas les deux mètres environ, et plus ou moins vite en fonction de la taille de la plante. Comme vous pouvez le voir, j'ai besoin de grossièrement visualiser ce que je veux faire apparaître et l'endroit où je le veux. Après, ça marche tout seul. Mes mains se mettent à briller et tout le bordel pousse. Et si vous vous demandez, je ne souffre d'aucun contre coup en réalité. Je peux l'utiliser en illimité sans me fatiguer, ce qui est plutôt un avantage pour rendre le genre de service que vous m'avez demandé."

Je ne la regarde pas vraiment en disant tout cela, mes yeux trop occupé à alterner entre l'écran et la table, et les pots se remplissant petit à petit. Pour abréger la tâche, je ne fais pousser que de petits extraits, mais je pense que ça suffira pour le moment.

Elle n'est pas très loin de moi, et observe tout ce que je fais. Ca pourrait très vite devenir oppressant. Le pire, c'est que j'ai à peine fait poussé un cinquième de tout ce qu'elle m'a demandé.

"-Votre famille a dût avoir du mal à vous laisser venir à Tsuki. Avec un tel pouvoir, votre père devait vous envier. Et les autres membres vous jalouser de l'attention que vous portait votre paternel."

Je décide à partir de maintenant d'écouter sans réagir, simple mesure de précaution pour ne pas révéler à nouveau d'informations que je veux garder pour moi. Mais non, mon père m'a laissé partir malgré tout, et je vivais seulement avec lui alors... Il n'y a jamais eu de problèmes de ce genre. Je pense qu'elle va un peu s'imaginer des choses. Elle commence juste à m'agacer, et je ne fait que me crisper sans rien dire. Je dois filtrer tout ce que je dirai, alors le mieux est de parler le moins possible. Au pire il me suffit de partir, mais je n'aime pas abandonner un travail en cours. Je pense être assez intelligente pour pouvoir gérer.

"-Enfin, c'est vrai que vous n'êtes pas ici pour parler, mais parce que je vous ait demandé un service. Désole d'aborder cela, vous êtes libre de ne pas répondre. Après tout, toutes les familles ont leur histoire et personne n'aime qu'on fouille au risque de découvrir des histoires qui ne la regarde pas."

Libre ou pas de le faire n'aurait rien changé. J'agis comme bon me semble, fausse saphir que je suis. Mais sinon je crois qu'on m'a foutue avec un génie, pour qu'elle ait enfin compris! Bref, je progresse toujours, et écoute la suite de son discours.

"-Vous irez vous balader où après ? Je cours souvent dans le coin, mais vous connaissez peut-être un endroit que j'ignore et qui serait agréable à contempler à deux?"

Courir? Je déteste courir. C'est une perte de temps et d'énergie, et on ne gagne rien à rester au sol. Grimper aux arbres, ou même sur un mur, ça c'est cool. Mais peu importe.

"-Par à deux, j'entends mon partenaire de course et moi-même. Il est hors de question de vous faire lever à 5H30 pour courir."

De toute manière est-ce que tu crois vraiment que je me serais levée juste pour ça? Hors de question. Et même si on m'y avait forcée j'aurais trouvé un moyen de me blesser avant pour éviter le supplice. Bref, d'un ton plus froid et prudent encore, je réponds;

"-Je passe pas mal de temps dans les jardins et en forêt. Ce sont des endroits assez sympas. Par contre, je ne cours pas. J'escalade plutôt, à la limite. Mais à mon avis, la forêt reste le meilleur endroit, si vous n'avez pas peur de prendre le bus pour vous y rendre de si tôt."

J'aurais pu ajouter "et si vous n'avez pas peur de tomber sur des pyros psychopathes qui veulent vous incinérer", mais je me suis abstenue. On a bien dit qu'on en disait le moins possible.

"-Vous êtes bien l'opposée d'Ys en manière de promenade. Lui préfère courir pour ne pas perdre de temps et profiter de son parcours le plus possible. Par contre vous semblez aimer tous les deux le fait de grimper ou escalader vos obstacles. Pour ce qui est d'aller dans la forêt en bus, ce même élève vous dirais que c'est une hérésie. Il faut y aller à pieds, comme pour se rendre en ville et en revenir si on est pas trop chargé."

Elle parle beaucoup de ce garçon, je me trompe? D'ailleurs, il me semble avoir fait allusion à ma famille lors d'un cours avec lui. Probablement l'une des seules fois. Mais j'étais agacée par le prof incompétent qui se trouvait là. Bref, en toute franchise, je n'en ai rien à faire. Je viens parfois à pieds, parfois en bus, ça dépend de tout un tas de facteurs. Il n'y a pas de "il faut" comme elle dit, chacun est libre de faire ce qu'il veut. Elle change enfin de sujet.

"-Sinon, vous avez des amis ici ? Font ils comme vous des balades au sein de ..."

Et elle se coupe au beau milieu de sa phrase. Sinon, elle me prend vraiment pour une asociale ou ca se passe comment?!? C'est pas parce que j'aime bien rester seule que je suis une sans-amis, il faut se calmer. Mais elle se rattrape en enchaînant sur quelque chose d'assez surprenant selon moi, et d'après ce que j'ai pu en voir jusqu'à présent.

"-Désolé, je dois faire une piètre psychiatre. Je viens juste de remarquer que mes questions vous mettaient mal à l'aise. Ce n'est guère facile d'être une bonne hôtesse quand tous vos invités pensent que le fait que vous leur parlez, veux dire que vous souhaitez rentrer dans leur tête. "

Primo, il faut savoir qu'il n'est ni dans mes habitudes d'avoir pitié de mentir ou d'être hypocrite. Secondo, il lui en a fallu du temps! Terzo, c'est exactement ce qu'elle veut faire, rentrer dans ma tête. Quarto oui je sais compter en Italien impressionnant hein? En respectant mes principes d'honnêteté, une très bonne idée me vient à l'esprit. Simplement neutre, je lui dis, en imitant un peu son mode d'expression;

"-Il n'est pas dans mes habitudes de tenir ma langue, surtout pas quand je ne vois pas en quoi ça changerait les choses. Alors sérieusement, cessez de prendre ce petit air déprimé et écoutez; vous avez dit vous même que je ne suis pas l'une de vos clientes, et c'est moi qui suis censée vous venir en aide en ce moment. Partant de là, vous n'avez pas à être une psy avec moi, pas vrai? Alors arrêtez de l'être, voulez vous?"

Un petit sourire en coin se dessine sur mon visage. Le faux respect, Rien de mieux pour provoquer. Bien sûr, je sais qu'elle n’arrêtera que si elle m'a vraiment appelée pour les plantes. Mais j'en doute sincèrement. En dehors de ça, elle aussi va maintenant devoir surveiller ses paroles et redoubler de finesse pour pouvoir me faire parler. Je suis persuadée de la véracité de mes propos et c'est maintenant moi qui ai hâte de voir comment elle y réagira, cette fois-ci.

OLALA LUXIA QUI FAIT DE REP DANS LA MÊME JOURNÉE?!? Oui j'étais motivée :p

"-Vous me demandez de ne pas être psychiatre. Cela voudrait dire me nier moi même, enfin jusqu'à ce que j'aie mon diplôme… Voir même avant, car il y a longtemps que je cherche à comprendre les autres. Chose impossible pour moi. Après J’essayais de faire la conversation, de faire connaissance. Vous ne semblez pas vouloir que je vous dérange...Je vais donc me taire et vous regardez faire."

J'aurais pu ressentir une pointe de pitié, un peu d'empathie en entendant ces paroles, mais agacée, je me contente de hausser les épaules et de continuer ma besogne en m'appliquant comme il se doit, tout de même amatrice de travail bien fait. Les noms défilent sous mes yeux, j'apprends en réalité beaucoup en peu de temps, si bien que je commence presque à avoir une petite migraine. Mais ce ne sont pas les effets du pouvoir, je le sais. J'ai déjà fait bien pire de ce dont je me souviens, je n'ai pas à m'en faire. Au fur et à mesure je coche mentalement les noms que j'ai déjà appris, et constate avec plaisir que la liste diminue assez vite, finalement. Plus que deux... Une... Dans une ultime étincelle, une magnifique fleur blanche pousse dans un autre petit pot de terre cuite, ses pétales grands ouverts à la lumière du jour. Je repose la liste sur ma table, range mon téléphone dans ma poche, et me retourne finalement vers la dame.

"-Voilà qui est fait! Je me demande bien ce que vous pourrez faire de tout ça, mais en tout cas vous l'avez! Ah et juste une chose, je ne suis pas certaine que les propriétés de mes plantes soient les mêmes que celles de vraies, alors restez prudente."

Je me dirige à nouveau vers le porte-manteaux pour récupérer ma veste.