I'll be Back [PV - Himiko]
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I'll be Back [PV - Himiko]
Le regard perdu à travers le hublot, je regardais la ville grouiller, juste sous les nuages. Je me sentais si puissant, perché dans les hauteurs : aaah… l’avion. L’avion, enfin, voyager en avion était une action qui me procurait d’étranges sentiments. En effet, j’étais à chaque fois balancé entre la peur du crash, et l’admiration. L’admiration de quoi, vous me direz ? Bah… bah je sais pas trop. Nique-toi, au pire, qui t’a dit que j’étais doué pour exprimer mes sentiments d’abord ?
Je restais silencieux, tout le long du voyage. Cela n’était pas dans mon habitude, j’étais plutôt quelqu’un de joyeux et de social, mais là, je n’avais ps envie de discuter avec ces sales tronches. Tout ce que je voulais, c’était revoir l’Académie. Ce sentiment si obsédant me hantait si fort, si fort… depuis plusieurs jours déjà, je n’en dormais plus. N’étais si heureux d’y retourner, si heureux même que je me demandais pourquoi j’avais quitté l’académie, il y a presque un an de cela…
Sûrement le mal du pays. Oui, c’était ça. Le Colorado et son joli petit cul m’avait manqué. Ma bande de copains, ma famille… tant de personnes trop chères à mon cœur pour que je puisse vivre sans elles. Bien évidemment, quand j’étais rentré à la maison, je n’avais rien dit de mon séjour à Thouhills, aussi court qu’il soit. C’était avant tout un lieu secret, seule une poignée de gens dans le monde connaissait son existence ! Mes amis ne faisaient pas partie de cette poignée de gens… et même si je leur racontais que là-bas, alors que j’étais perdu dans les toilettes des filles, j’avais vu une gamine se transformer en renard à neuf queues… eh bah… personne ne m’aurait cru, tiens !
Alors que j’atterrissais en Angleterre, une vague d’excitation me secoua, et me quitta seulement lorsque je fus couché dans un petit hôtel de Londres. Je n’avais pas pu, dans l’état actuel, reprendre le train pour me rendre à Thouhills directement… déjà parce que j’étais hors-horaire, et tout simplement, que je voulais une pause. Oui, je voulais me poser un peu, quelque part. J’avais la tête si lourde, si lourd… tout mes sentiments bouillonnaient en moi, ça me donnait la gerbe. Comme tout les soirs, le Capitaine s’assit au bord de mon lit, et guetta. Il me regardait m’endormir, puis dormir. Putain, c’est peut-être pour ça que je dors plus…
Lorsque j’étais réveillé le lendemain, je refaisais mes valises, puis je sautais dans un train. Thouhills, Cornouailles. Une petite ville à l’aspect charmant, que je n’avais pas eu le temps de découvrir plus que ça. Je me rappelle que, lors de mon année à Tsuki, j’avais participé au voyage scolaire… en Nouvelle-Calédonie, ma gueule ! Si c’est pas la classe, ça… c’était l’une des rares choses que j’avais pu révéler à mes amis… ce n’était pas dans nos écoles paumées du Colorado que l’on allait bénéficier d’un enseignement pareil… enfin…
Dans le train, je fus pris d’un tout autre sentiment : la nostalgie. Je repartais de chez moi pour la seconde fois : et pour la seconde fois, j’abandonnais mon père et ma mère à leur triste vie. Je suis leur fils unique, je suis ce qu’on pourrait appeler leur « petit rayon de soleil », n’est-ce pas… je me demandais comment ils avaient fait pour me laisser partir, seulement ! La décision n’avait pas été chose facile… mon brusque retour, lors de l’année dernière, les refroidissait quelque peu, en fait… mais finalement, ils m’avaient laissé voler de mes propres ailes, et je leur en serais éternellement reconnaissant.
« Tu vas chialer ?
- Pitié ta gueule. »
Lorsque le train arriva à destination, j’étais presque en train de pioncer. Je me relevais, puis je me traînais hors du train. Nous étions tout proches de la ville, il me suffisait de me bouger un peu le fion et je serais arrivé. Putain, j’avais la dalle ! Je n’arrivais pas à croire que j’avais oublié de manger, ce matin ! Je fouillais dans mon sac, grognon, à la recherche d’un en-cas à me mettre sous la dent. Rien, à part une vulgaire bouteille d’eau. Je serais prêt à bouffer le plastique : mon estomac tenait, à l’heure actuelle, un orchestre à lui tout seul.
Nous commençâmes à marcher, silencieux. Pas moyen de parler. J’étais si excité, de voir cette ville si proche, puis au final… être à ses pieds. J’avais traversé un bout de la forêt pour me rendre à Thouhills, puisqu’elle était cernée d’arbres. Ça, c’est le plus con ! Qui foutait une ville au plein milieu d’une forêt !? Bref. J’étais arrivé près du cimetière, d’ailleurs. Je ne m’y attardais pas, cet endroit me foutait la trouille. De plus, je dus traverser tout le quartier résidentiel, et sous une chaleur insupportable ! J’avais conservé un vieux plan de la ville, du coup j’arrivais à peu près à me repérer… cette ambiance à l’anglaise était très dépaysante.
Nous arrivâmes près de l’académie. Je la voyais se découper sur le ciel, face à nous, flamboyante et gigantesque ! Mon cœur s’emballa franchement, et un sourire niais se dessina sur mon visage. L’académie, putain ça me fait du bien ! Je me sens de nouveau… Émeraude. Je commençais à avancer, d’un pas franc et heureux, puis je me mis à traverser un parc. Le parc public, je le reconnaissais entre mille ! Putain, il y avait plein de gens… j’avais pas l’air con avec toutes mes valises… putain, une cigarette.
Je m’asseyais sur un banc, et je posais mes valides à côté de moi, au sol. Je fouillais dans l’une d’elles, et j’en sortais un paquet de cigarettes ramené tout droit d’Amérique. Ça faisait une éternité que je n’avais pas fumé ! Je portais la cigarette à mes lèvres, après l’avoir allumée.
Il est bon de faire remarquer qu’avec mes valises de sale touriste, mon superbe « man spreading » et mes habits estivaux dignes d’un touriste, je ne passais pas inaperçu.
« Richie, tu sais que ce n'est pas bon de fumer, à ton âge ? »
Je le stoppais brutalement, avec un signe distinctif de la main.
« T'es pas mon père.
- Tu te rends compte que tu parles tout seul aux yeux des gens, là ? Et là, il y a foule !
- Je sais. » Je bougonnais légèrement.
Je restais silencieux, tout le long du voyage. Cela n’était pas dans mon habitude, j’étais plutôt quelqu’un de joyeux et de social, mais là, je n’avais ps envie de discuter avec ces sales tronches. Tout ce que je voulais, c’était revoir l’Académie. Ce sentiment si obsédant me hantait si fort, si fort… depuis plusieurs jours déjà, je n’en dormais plus. N’étais si heureux d’y retourner, si heureux même que je me demandais pourquoi j’avais quitté l’académie, il y a presque un an de cela…
Sûrement le mal du pays. Oui, c’était ça. Le Colorado et son joli petit cul m’avait manqué. Ma bande de copains, ma famille… tant de personnes trop chères à mon cœur pour que je puisse vivre sans elles. Bien évidemment, quand j’étais rentré à la maison, je n’avais rien dit de mon séjour à Thouhills, aussi court qu’il soit. C’était avant tout un lieu secret, seule une poignée de gens dans le monde connaissait son existence ! Mes amis ne faisaient pas partie de cette poignée de gens… et même si je leur racontais que là-bas, alors que j’étais perdu dans les toilettes des filles, j’avais vu une gamine se transformer en renard à neuf queues… eh bah… personne ne m’aurait cru, tiens !
Alors que j’atterrissais en Angleterre, une vague d’excitation me secoua, et me quitta seulement lorsque je fus couché dans un petit hôtel de Londres. Je n’avais pas pu, dans l’état actuel, reprendre le train pour me rendre à Thouhills directement… déjà parce que j’étais hors-horaire, et tout simplement, que je voulais une pause. Oui, je voulais me poser un peu, quelque part. J’avais la tête si lourde, si lourd… tout mes sentiments bouillonnaient en moi, ça me donnait la gerbe. Comme tout les soirs, le Capitaine s’assit au bord de mon lit, et guetta. Il me regardait m’endormir, puis dormir. Putain, c’est peut-être pour ça que je dors plus…
Lorsque j’étais réveillé le lendemain, je refaisais mes valises, puis je sautais dans un train. Thouhills, Cornouailles. Une petite ville à l’aspect charmant, que je n’avais pas eu le temps de découvrir plus que ça. Je me rappelle que, lors de mon année à Tsuki, j’avais participé au voyage scolaire… en Nouvelle-Calédonie, ma gueule ! Si c’est pas la classe, ça… c’était l’une des rares choses que j’avais pu révéler à mes amis… ce n’était pas dans nos écoles paumées du Colorado que l’on allait bénéficier d’un enseignement pareil… enfin…
Dans le train, je fus pris d’un tout autre sentiment : la nostalgie. Je repartais de chez moi pour la seconde fois : et pour la seconde fois, j’abandonnais mon père et ma mère à leur triste vie. Je suis leur fils unique, je suis ce qu’on pourrait appeler leur « petit rayon de soleil », n’est-ce pas… je me demandais comment ils avaient fait pour me laisser partir, seulement ! La décision n’avait pas été chose facile… mon brusque retour, lors de l’année dernière, les refroidissait quelque peu, en fait… mais finalement, ils m’avaient laissé voler de mes propres ailes, et je leur en serais éternellement reconnaissant.
« Tu vas chialer ?
- Pitié ta gueule. »
Lorsque le train arriva à destination, j’étais presque en train de pioncer. Je me relevais, puis je me traînais hors du train. Nous étions tout proches de la ville, il me suffisait de me bouger un peu le fion et je serais arrivé. Putain, j’avais la dalle ! Je n’arrivais pas à croire que j’avais oublié de manger, ce matin ! Je fouillais dans mon sac, grognon, à la recherche d’un en-cas à me mettre sous la dent. Rien, à part une vulgaire bouteille d’eau. Je serais prêt à bouffer le plastique : mon estomac tenait, à l’heure actuelle, un orchestre à lui tout seul.
Nous commençâmes à marcher, silencieux. Pas moyen de parler. J’étais si excité, de voir cette ville si proche, puis au final… être à ses pieds. J’avais traversé un bout de la forêt pour me rendre à Thouhills, puisqu’elle était cernée d’arbres. Ça, c’est le plus con ! Qui foutait une ville au plein milieu d’une forêt !? Bref. J’étais arrivé près du cimetière, d’ailleurs. Je ne m’y attardais pas, cet endroit me foutait la trouille. De plus, je dus traverser tout le quartier résidentiel, et sous une chaleur insupportable ! J’avais conservé un vieux plan de la ville, du coup j’arrivais à peu près à me repérer… cette ambiance à l’anglaise était très dépaysante.
Nous arrivâmes près de l’académie. Je la voyais se découper sur le ciel, face à nous, flamboyante et gigantesque ! Mon cœur s’emballa franchement, et un sourire niais se dessina sur mon visage. L’académie, putain ça me fait du bien ! Je me sens de nouveau… Émeraude. Je commençais à avancer, d’un pas franc et heureux, puis je me mis à traverser un parc. Le parc public, je le reconnaissais entre mille ! Putain, il y avait plein de gens… j’avais pas l’air con avec toutes mes valises… putain, une cigarette.
Je m’asseyais sur un banc, et je posais mes valides à côté de moi, au sol. Je fouillais dans l’une d’elles, et j’en sortais un paquet de cigarettes ramené tout droit d’Amérique. Ça faisait une éternité que je n’avais pas fumé ! Je portais la cigarette à mes lèvres, après l’avoir allumée.
Il est bon de faire remarquer qu’avec mes valises de sale touriste, mon superbe « man spreading » et mes habits estivaux dignes d’un touriste, je ne passais pas inaperçu.
« Richie, tu sais que ce n'est pas bon de fumer, à ton âge ? »
Je le stoppais brutalement, avec un signe distinctif de la main.
« T'es pas mon père.
- Tu te rends compte que tu parles tout seul aux yeux des gens, là ? Et là, il y a foule !
- Je sais. » Je bougonnais légèrement.
Re: I'll be Back [PV - Himiko]
La météo annonçait une très belle journée. Le ciel était d'un bleu éclatant, il n'y avait pas un seul nuage à l'horizon, les températures étaient agréables : l'occasion parfaite pour une balade en forêt. Pourtant, allongée sur mon lit, je ne daignais bouger. Le banquet d'anniversaire m'avait épuisé, les événements s'étaient enchaînées et sous prétexte que prendre une position de spectatrice était un comportement inadmissible, j'avais reçu un blâme pour manquement au devoir de citoyen. Citoyen tu parles... Je ne comprenais définitivement pas les haut placés de l'académie. Il n'y avait rien d'intelligent à foncer la tête baissée. Qu'y avait-il de si génial à jouer les super-héros ? Pour quelles raisons serais-je venue à leur secours ? Il n'y en avait aucune, ils s'étaient mis dans le pétrin tout seul. Tout était de leur faute, je n'avais pas à me mêler de leurs histoires. Cette mascarade n'était pas de mon ressort.
Sous un soleil de plomb, je longeais les rues du quartier, croisant quelques élèves de l'académie avant d'arriver à destination. Comme je pouvais m'y attendre, le parc était plein à craquer. L'été était une très belle saison après tout, les gens aimaient sortir et profiter du beau temps à cette période de l'année. Me faufilant à travers la foule à la recherche d'un coin tranquille, je finis par m'installer sous un arbre, à l'abri du soleil brûlant. Assise sur une grande nappe de couleur bleu et blanche, j'attrapai un sandwich ainsi qu'une bouteille d'eau avant de refermer le panier que je transportais un peu plus tôt avec moi. Le parc était particulièrement animé à cette heure de la journée, des amateurs jouaient de la musique tandis qu'hommes et femmes dansaient en rythme autour d'enfants s'amusant tout autant. Prenant une bouchée de mon casse-croûte, j'observais la scène avec amusement.
Il devait être deux voir trois heures de l'après-midi lorsque la fatigue eut raison de moi. Je n'avais pas fermé l’œil de la nuit, bien trop occupée à fouiner un peu partout dans l'académie. Mon sommeil fut paisible, les brises de vent sous cette chaleur accablante caressaient ma peau avec douceur. Ma respiration avait ralenti, mon pouls aussi. Je n'entendais plus les bruits ambiants, les cris des enfants ni même les conversations des uns et des autres. Plus rien n'avait d'importance une fois endormie et personne n'avait intérêt à perturber mon sommeil. Je pouvais être extrêmement désagréable au réveil et pourtant, des crissements de roues m'extirpèrent de mon début de rêve. Je grognais face à ce réveil brutal, agacée par le bruit des roues sur le sol caillouteux du parc. Les yeux clos, la tête lourde, je pris une grande inspiration avant d'expirer avec lassitude. Des brides de conversation parvenaient à mes oreilles.
• • • • •
« Il faut croire que les temps sont durs... »
• • • • •
Je me redresse vivement, finalement décidée à aller faire un tour. J'enfile un short en jean dans lequel je rentre un jolie haut blanc avant de m'attacher les cheveux en une queue de cheval. Quoi de mieux qu'un pique-nique pour se changer les idées. Après avoir chaussé une paire de sandales camel, je prends le chemin du réfectoire afin de me faire préparer un panier repas. Le parc public m'attend.
Sous un soleil de plomb, je longeais les rues du quartier, croisant quelques élèves de l'académie avant d'arriver à destination. Comme je pouvais m'y attendre, le parc était plein à craquer. L'été était une très belle saison après tout, les gens aimaient sortir et profiter du beau temps à cette période de l'année. Me faufilant à travers la foule à la recherche d'un coin tranquille, je finis par m'installer sous un arbre, à l'abri du soleil brûlant. Assise sur une grande nappe de couleur bleu et blanche, j'attrapai un sandwich ainsi qu'une bouteille d'eau avant de refermer le panier que je transportais un peu plus tôt avec moi. Le parc était particulièrement animé à cette heure de la journée, des amateurs jouaient de la musique tandis qu'hommes et femmes dansaient en rythme autour d'enfants s'amusant tout autant. Prenant une bouchée de mon casse-croûte, j'observais la scène avec amusement.
Il devait être deux voir trois heures de l'après-midi lorsque la fatigue eut raison de moi. Je n'avais pas fermé l’œil de la nuit, bien trop occupée à fouiner un peu partout dans l'académie. Mon sommeil fut paisible, les brises de vent sous cette chaleur accablante caressaient ma peau avec douceur. Ma respiration avait ralenti, mon pouls aussi. Je n'entendais plus les bruits ambiants, les cris des enfants ni même les conversations des uns et des autres. Plus rien n'avait d'importance une fois endormie et personne n'avait intérêt à perturber mon sommeil. Je pouvais être extrêmement désagréable au réveil et pourtant, des crissements de roues m'extirpèrent de mon début de rêve. Je grognais face à ce réveil brutal, agacée par le bruit des roues sur le sol caillouteux du parc. Les yeux clos, la tête lourde, je pris une grande inspiration avant d'expirer avec lassitude. Des brides de conversation parvenaient à mes oreilles.
Je me redresse lentement, réadaptant mes yeux à la lumière du soleil avant de m'étirer longuement. Prise d'une quinte de toux, je tourne la tête vers une personne qui semble fumer une cigarette. De grosses valises entourent le jeune homme qui est assis sur un banc, à seulement quelques pas de moi. Un touriste ?
• • • • •
– T'es pas mon père.
– . . .
– Je sais.
– Fumer à ton âge ne fait que diminuer ton espérance de vie.
Tu devrais arrêter avant qu'il ne soit trop tard... Touriste ? fis-je d'une voix encore un peu endormie.
– . . .
– Je sais.
– Fumer à ton âge ne fait que diminuer ton espérance de vie.
Tu devrais arrêter avant qu'il ne soit trop tard... Touriste ? fis-je d'une voix encore un peu endormie.
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Je baille sans oublier de mettre ma main devant la bouche avant de fixer le jeune homme sans trop insister pour autant. Attrapant une nouvelle bouteille dans le panier, je bois une gorgée d'eau afin de me réhydrater. Les températures ont encore grimpé d'un cran. Un peu de pluie ne nous ferait pas de mal.
#8181F7
Re: I'll be Back [PV - Himiko]
« Fumer à ton âge ne fait que diminuer ton espérance de vie. Tu devrais arrêter avant qu'il ne soit trop tard... Touriste ? »
Je sursautais : quelqu’un m’avait parlé. Malgré tout les bruits ambiants, j’avais réussi à décerner cette voix, qui s’adressait à moi. Sans même me retourner, je devinais une fille : elle avait une voix très douce, mais plutôt ferme. Hm, j’aime ça. Était-ce une adulte stricte et légèrement vieille peau, qui se prenait pour ma mère, ou était-ce l’approche désespérée d’une jeune fille brûlant d’envie de me parler ? Je souriais. Dans les deux cas, la discussion pourrait être drôle.
Je me tournais, en essayant de conserver un air assez imposant, bien que lorsque je découvrais enfin qui m’adressait la parole, je fondais. C’était une jeune fille, assez petite, et putain ! Qu’est-ce qu’elle était belle ! Elle avait un visage adorable et fin presque… angélique… de grands yeux ambrés, des cheveux longs, délicatement attachés en queue de cheval… la coiffure que je préférais, chez les filles, c’était bien les deux tresses collées. Je trouvais ça ravissant. Si cette fille aurait eu ces deux tresses, je crois bien que je serais mort de chaud ! Sa tenue était très seyante et très séduisante : elle portait un short ainsi qu’un haut blanc. En fait, elle était habillée très simplement, mais ça faisait son effet. Elle ne me laissait pas vraiment indifférente, oui.
Alors que mes joues prenaient une teinte légèrement plus rose, j’essayais tant bien que mal de me ressaisir putain Richie, tu ressembles à rien quand tu rougis, alors tu te calmes ! C’est ce que j’essayais de faire. En fait, ce n’était pas tellement rougir, mais c’est juste que les filles de mon village, au fin fond du Colorado sont loin d’être des bombes comme celle-là. Je ne dénigre pas les filles de là-bas, hum… mais c’est juste que la différence est plutôt remarquable. Je jetais un dernier coup d’œil à cette fille : elle était assise sous l’arbre, juste derrière moi, sur une étrange nappe bleue et blanche. Vu son panier et sa bouteille d’eau, elle avait du pique-niquer ici. Oh putain. De l’eau ! De la bouffe !
Je me relevais de mon banc, en abandonnant complètement mes valides, puis je me rapprochais d’elle, conservant un air déterminé et arrogant au fond des yeux : j’aimais mon côté « mauvais garçon ». Bon, je savais que je jouais assez mal la comédie, mas si ce n’était pas une pute prétentieuse, elle allait peut-être sourire ? En fait j’en sais rien. En fait je m’en fous. À un peu moins de deux mètres d’elle, je m’arrêtais, puis posais fermement mes poings sur mes hanches, puis je lui adressais enfin la parole. Plus j’y pensais, plus ses paroles me rappelaient celles du Capitaine…
« Vous comptez tous m’emmerder aujourd’hui ? J’ai commencé à fumer à… 13 ans, je crois. » Je me rapprochais encore d’elle. « Je suis pas un touriste. Dis… tu te faisais un pique-nique ? »
Je me rapprochais encore, et je m’asseyais sur sa nappe, dans l’indifférence la plus totale.
« Tu me passes un peu d’eau ? Je meurs de soif. Et y’a moyen que tu me passes aussi à manger ? Je crève de faim. »
Si elle disait non… ce serait le temps d’user de mes pouvoirs magiques~
Je sursautais : quelqu’un m’avait parlé. Malgré tout les bruits ambiants, j’avais réussi à décerner cette voix, qui s’adressait à moi. Sans même me retourner, je devinais une fille : elle avait une voix très douce, mais plutôt ferme. Hm, j’aime ça. Était-ce une adulte stricte et légèrement vieille peau, qui se prenait pour ma mère, ou était-ce l’approche désespérée d’une jeune fille brûlant d’envie de me parler ? Je souriais. Dans les deux cas, la discussion pourrait être drôle.
Je me tournais, en essayant de conserver un air assez imposant, bien que lorsque je découvrais enfin qui m’adressait la parole, je fondais. C’était une jeune fille, assez petite, et putain ! Qu’est-ce qu’elle était belle ! Elle avait un visage adorable et fin presque… angélique… de grands yeux ambrés, des cheveux longs, délicatement attachés en queue de cheval… la coiffure que je préférais, chez les filles, c’était bien les deux tresses collées. Je trouvais ça ravissant. Si cette fille aurait eu ces deux tresses, je crois bien que je serais mort de chaud ! Sa tenue était très seyante et très séduisante : elle portait un short ainsi qu’un haut blanc. En fait, elle était habillée très simplement, mais ça faisait son effet. Elle ne me laissait pas vraiment indifférente, oui.
Alors que mes joues prenaient une teinte légèrement plus rose, j’essayais tant bien que mal de me ressaisir putain Richie, tu ressembles à rien quand tu rougis, alors tu te calmes ! C’est ce que j’essayais de faire. En fait, ce n’était pas tellement rougir, mais c’est juste que les filles de mon village, au fin fond du Colorado sont loin d’être des bombes comme celle-là. Je ne dénigre pas les filles de là-bas, hum… mais c’est juste que la différence est plutôt remarquable. Je jetais un dernier coup d’œil à cette fille : elle était assise sous l’arbre, juste derrière moi, sur une étrange nappe bleue et blanche. Vu son panier et sa bouteille d’eau, elle avait du pique-niquer ici. Oh putain. De l’eau ! De la bouffe !
Je me relevais de mon banc, en abandonnant complètement mes valides, puis je me rapprochais d’elle, conservant un air déterminé et arrogant au fond des yeux : j’aimais mon côté « mauvais garçon ». Bon, je savais que je jouais assez mal la comédie, mas si ce n’était pas une pute prétentieuse, elle allait peut-être sourire ? En fait j’en sais rien. En fait je m’en fous. À un peu moins de deux mètres d’elle, je m’arrêtais, puis posais fermement mes poings sur mes hanches, puis je lui adressais enfin la parole. Plus j’y pensais, plus ses paroles me rappelaient celles du Capitaine…
« Vous comptez tous m’emmerder aujourd’hui ? J’ai commencé à fumer à… 13 ans, je crois. » Je me rapprochais encore d’elle. « Je suis pas un touriste. Dis… tu te faisais un pique-nique ? »
Je me rapprochais encore, et je m’asseyais sur sa nappe, dans l’indifférence la plus totale.
« Tu me passes un peu d’eau ? Je meurs de soif. Et y’a moyen que tu me passes aussi à manger ? Je crève de faim. »
Si elle disait non… ce serait le temps d’user de mes pouvoirs magiques~
Re: I'll be Back [PV - Himiko]
Au son de ma voix, la première réaction du touriste fut de sursauter. Il ne s'attendait très certainement pas à une remarque pareille, surtout venant d'une inconnue croisé par pur hasard dans un parc bondé de monde. L'homme, aux cheveux d'un roux assez foncé, se tourna lentement vers moi, d'un air plutôt imposant. L'avais-je agacé ? Il fallait dire que mon approche n'avait peut-être pas été des plus délicates. Ses yeux, d'un vert tout juste magnifique, m'observèrent un très long moment alors je fis de même. Le garçon possédait un visage assez fin, un teint clair et portait des lunettes qui encadraient d'incroyables yeux vert émeraude. Il devait bien avoir une tête de plus que moi et était vêtu d'habits estivaux. Je devais l'avouer, il était plutôt pas mal dans son genre. Je dirais même franchement mignon. Et c'est à ce moment-là que les joues du jeune homme se teintèrent de rose. Je n'avais pas fait la remarque à haute voix pourtant.
Néanmoins, je souris face à sa réaction. Peut-être que je lui fais de l'effet qui sait ! Après s'être ressaisi, le rouquin abandonne ses valises pour se diriger vers moi d'un air déterminé. Arrogant ? Un vrai bad boy ! Un rire franc s'échappe alors de mes lèvres tandis qu'il se rapproche dangereusement. Il finit par s'arrêter à deux ou trois mètres de moi avant d'entamer la discussion. Il a un joli timbre de voix.
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– Vous comptez tous m’emmerder aujourd’hui ? J’ai commencé à fumer à… 13 ans, je crois. dit-il en s'approchant d'avantage. Je suis pas un touriste. Dis… tu te faisais un pique-nique ? continue-il sans me laisser le temps de répondre.
– C'est exact, comme tu peux le voir...
– Tu me passes un peu d’eau ? Je meurs de soif. Et y’a moyen que tu me passes aussi à manger ? Je crève de faim.
– Et qu'est-ce que j'y gagne ? Il me reste bien un ou deux sandwiches ainsi que de l'eau mais... Pourquoi est-ce que je t'aiderais ? fis-je un brin amusée, un sourire narquois aux lèvres.
– C'est exact, comme tu peux le voir...
– Tu me passes un peu d’eau ? Je meurs de soif. Et y’a moyen que tu me passes aussi à manger ? Je crève de faim.
– Et qu'est-ce que j'y gagne ? Il me reste bien un ou deux sandwiches ainsi que de l'eau mais... Pourquoi est-ce que je t'aiderais ? fis-je un brin amusée, un sourire narquois aux lèvres.
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Une fois assis, je m'approche à mon tour de lui jusqu'à ce que nos deux visages ne soient plus qu'à quelques centimètres l'un de l'autre. Les yeux dans les yeux, je ne le quitte pas du regard. Le sien est hypnotisant mais je me mords la lèvre en essayant de rester la plus sérieuse possible. Je garde mes remarques pour moi en ce qui concerne ses yeux et lui souris. Un sourire indescriptible, à la fois doux et provocateur. Il peut probablement sentir mon souffle sur sa peau puisque je sens le sien sur la mienne. Qui de nous deux détournera le regard le premier ?
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« Alors ? Tu ne dis rien ? Tu sais pour me convaincre il faut être... Convainquant ? Et si tu ne dis rien... Ce n'est pas convainquant du tout. Tu ne vas tout de même pas abandonner, si ? Ça serait vraiment dommage... » chuchotais-je.
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#8181F7
Re: I'll be Back [PV - Himiko]
« Et qu'est-ce que j'y gagne ? Il me reste bien un ou deux sandwiches ainsi que de l'eau mais... Pourquoi est-ce que je t'aiderais ? »
Roh, la meuf quoi… pourquoi s’emmerdait-elle à faire son être supérieur juste parce qu’elle possédait quelque chose que je recherchais ? Pitié… et même si tu me refusais l’accès au St-Graal, moi, Richie, second du nom, je réussirais à te subtiliser un sandwich, et ta bouteille d’eau. Petite, tu sais tellement pas à quel point c’est cool des pouvoirs. D’ailleurs, est-ce que elle était « normale », ou alors elle avait des pouvoirs comme moi ? Est-ce qu’elle était à l’Académie Tsuki ? Peut-être…
Assis tranquillement sur la nappe, je la toisais du regard sans dire un mot de plus. Je ne savais pas encore répondre : est-ce que j’usais de mes pouvoirs maintenant, ou alors je sortais une petite catchphrase bien sortie ? Je préférais attendre, et je ne fus pas déçu. Doucement, la jeune fille se rapprochait de moi, elle se rapprochait, elle se rapprochait… oh, c’est beaucoup trop proche là !
Son visage était à seulement quelques centimètres de moi ! Je rougissais un peu, puis je plongeais son regard dans le sien. Ses yeux dorés étaient si… hypnotisant. Elle se mordillait doucement la lèvre, et je ne pus m’empêcher d’hausser les sourcils d’un air franchement intéressé. Elle m’adressait un sourire très doux, mais loin d’être innocent…
« Alors ? Tu ne dis rien ? Tu sais pour me convaincre il faut être... Convainquant ? Et si tu ne dis rien... Ce n'est pas convainquant du tout. Tu ne vas tout de même pas abandonner, si ? Ça serait vraiment dommage... »
Je souriais doucement, et je jetais un regard par-dessus l’épaule d’Himiko. Le capitaine était pas loin : d’un coup d’œil appuyé, nous nous mettions d’accord. Il aurait à faire ce que je voulais qu’il fasse, et je crois bien qu’il n’avait pas le choix. Je piégerais cette petite, et on verra bien comment elle réagira… le seul problème, c’est que si elle était « normale », elle risquait d’être légèrement effrayée. Bah, au pire, je m’en fous. Ça ne va pas me tuer. Je la repoussais doucement mais fermement en conservant un air très sérieux.
« Je peux te montrer un tour de magie ? »
Sans attendre sa réponse, je plaçais mes deux index sur mes tempes, et je fermais les yeux. Je fronçais brillamment les sourcils, en prenant un air très concentré et fermé. Télékinésie… télékinésie… oui, c’était cela. J’imitais complètement un de ces gars complètement éclatés qui se disaient capable de bouger les objets à distance. Peut-être que cette gamine y croirait. Alors que je conservais cet air concentré, sérieux et renfermé, le capitaine se rapprochait du panier de la jeune fille et l’ouvrais dans un grincement inquiétant.
J’accentuais ma fausse concentration en massant intensément mes tempes avec mes doigts. Le capitaine sortait l’un des sandwiches restants de la jeune fille, puis le faisais flotter dans les airs quelques instants, avant de le poser à mes pieds. Prenant un air satisfait, j’abandonnais ma position, puis je prenais le sandwich entre mes mains.
« C’était pas si compliqué, finalement. »
Roh, la meuf quoi… pourquoi s’emmerdait-elle à faire son être supérieur juste parce qu’elle possédait quelque chose que je recherchais ? Pitié… et même si tu me refusais l’accès au St-Graal, moi, Richie, second du nom, je réussirais à te subtiliser un sandwich, et ta bouteille d’eau. Petite, tu sais tellement pas à quel point c’est cool des pouvoirs. D’ailleurs, est-ce que elle était « normale », ou alors elle avait des pouvoirs comme moi ? Est-ce qu’elle était à l’Académie Tsuki ? Peut-être…
Assis tranquillement sur la nappe, je la toisais du regard sans dire un mot de plus. Je ne savais pas encore répondre : est-ce que j’usais de mes pouvoirs maintenant, ou alors je sortais une petite catchphrase bien sortie ? Je préférais attendre, et je ne fus pas déçu. Doucement, la jeune fille se rapprochait de moi, elle se rapprochait, elle se rapprochait… oh, c’est beaucoup trop proche là !
Son visage était à seulement quelques centimètres de moi ! Je rougissais un peu, puis je plongeais son regard dans le sien. Ses yeux dorés étaient si… hypnotisant. Elle se mordillait doucement la lèvre, et je ne pus m’empêcher d’hausser les sourcils d’un air franchement intéressé. Elle m’adressait un sourire très doux, mais loin d’être innocent…
« Alors ? Tu ne dis rien ? Tu sais pour me convaincre il faut être... Convainquant ? Et si tu ne dis rien... Ce n'est pas convainquant du tout. Tu ne vas tout de même pas abandonner, si ? Ça serait vraiment dommage... »
Je souriais doucement, et je jetais un regard par-dessus l’épaule d’Himiko. Le capitaine était pas loin : d’un coup d’œil appuyé, nous nous mettions d’accord. Il aurait à faire ce que je voulais qu’il fasse, et je crois bien qu’il n’avait pas le choix. Je piégerais cette petite, et on verra bien comment elle réagira… le seul problème, c’est que si elle était « normale », elle risquait d’être légèrement effrayée. Bah, au pire, je m’en fous. Ça ne va pas me tuer. Je la repoussais doucement mais fermement en conservant un air très sérieux.
« Je peux te montrer un tour de magie ? »
Sans attendre sa réponse, je plaçais mes deux index sur mes tempes, et je fermais les yeux. Je fronçais brillamment les sourcils, en prenant un air très concentré et fermé. Télékinésie… télékinésie… oui, c’était cela. J’imitais complètement un de ces gars complètement éclatés qui se disaient capable de bouger les objets à distance. Peut-être que cette gamine y croirait. Alors que je conservais cet air concentré, sérieux et renfermé, le capitaine se rapprochait du panier de la jeune fille et l’ouvrais dans un grincement inquiétant.
J’accentuais ma fausse concentration en massant intensément mes tempes avec mes doigts. Le capitaine sortait l’un des sandwiches restants de la jeune fille, puis le faisais flotter dans les airs quelques instants, avant de le poser à mes pieds. Prenant un air satisfait, j’abandonnais ma position, puis je prenais le sandwich entre mes mains.
« C’était pas si compliqué, finalement. »
Re: I'll be Back [PV - Himiko]
Le jeune homme se mit à rougir tandis que mon visage ne se trouvait plus qu'à quelques centimètres seulement du sien. Il n'était pas insensible à mon charme et je le voyais bien. Pourtant, après m'avoir adressé un timide sourire, il me repoussa. Ce geste, bien que normal après tout, m'agaça mais je ne le montrais point. Je n'avais réussi à capter son attention qu'un très court instant et je n'aimais pas ça. Je soupirais en haussant les épaules, il était bien trop attiré par la nourriture présente dans mon panier. Les hommes et la bouffe, toute une histoire d'amour. Mais je ne m'avouais pas vaincue pour autant. Il n'était pas question de lui céder quoi que ce soit sans m'être "battue" un minimum. Rien ne m'empêchait de l'aider, je le savais mieux que quiconque et en temps normal, je l'aurai fait sans rien demander en retour. Ou presque ? Mais cette situation était plutôt plaisante. Je dirais même amusante.
Interdite, je restais silencieuse un court instant. À croire ce que je venais de voir, ce jeune homme n'était pas un simple touriste. Pourquoi n'y avais-je pas pensé plus tôt ? Je riais intérieurement, amusé par mon manque d'observation. Il fallait dire que son regard était si... Captivant, hypnotisant. J'aurais dû le voir venir à des kilomètres, à l'instant même où ses doigts se sont posés sur ses tempes. Je ne saurai dire si son pouvoir était de la télékinésie, mais une chose est sûre, il était inconscient. Faire une démonstration de ses capacités dans un lieu public ? Les élèves de Tsuki étaient censés rester discret. Mais j'aimais son audace, les règles étaient faites pour être brisées après tout. Et puisqu'il ne savait rien de mes propres capacités, je décidais d'entrer dans son jeu. Il découvrira bien assez tôt mes liens avec l'académie. Peut-être lui en ferai-je une surprise ? Les surprises font toujours plaisir.
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« Je peux te montrer un tour de magie ? »
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Je prends un air dubitatif et m'attends à ce qu'il foire complètement son coup. Il se concentre, appuie ses deux index contre ses tempes puis ferme les yeux en fronçant les sourcils. Son sérieux me fait sourire. Est-ce qu'il croit vraiment m’impressionner en faisant ça ? Que tente-t-il de faire exactement ? Alors que je me questionne sur sa santé mentale, un grincement se fait entendre derrière moi. Je tourne la tête en direction du panier avant de découvrir un sandwich qui lévite dans les airs. Ce dernier se pose juste devant le jeune homme.
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« C’était pas si compliqué, finalement. »
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Interdite, je restais silencieuse un court instant. À croire ce que je venais de voir, ce jeune homme n'était pas un simple touriste. Pourquoi n'y avais-je pas pensé plus tôt ? Je riais intérieurement, amusé par mon manque d'observation. Il fallait dire que son regard était si... Captivant, hypnotisant. J'aurais dû le voir venir à des kilomètres, à l'instant même où ses doigts se sont posés sur ses tempes. Je ne saurai dire si son pouvoir était de la télékinésie, mais une chose est sûre, il était inconscient. Faire une démonstration de ses capacités dans un lieu public ? Les élèves de Tsuki étaient censés rester discret. Mais j'aimais son audace, les règles étaient faites pour être brisées après tout. Et puisqu'il ne savait rien de mes propres capacités, je décidais d'entrer dans son jeu. Il découvrira bien assez tôt mes liens avec l'académie. Peut-être lui en ferai-je une surprise ? Les surprises font toujours plaisir.
Tout en faisant mine d'être impressionnée, je lui souris de manière naturelle. Femme de parole, je lui lance la bouteille d'eau que j'ai entamé. Je glisse ensuite ma main dans le panier pour en sortir le dernier sandwich et le dépose aux pieds du jeune homme. Un seul ne suffira pas pour combler sa faim.
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« Impressionnant... Tel un magicien qui se respecte, je suppose que tu ne révéleras pas le secret de ce tour ? Désolé c'est la dernière que j'ai, tu vas devoir faire avec. À moins que...? » fis-je, un sourire narquois aux lèvres.
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#8181F7
Re: I'll be Back [PV - Himiko]
Doucement, la jeune fille me souriait d’un air réellement impressionnée. C’était loin d’être la réaction à laquelle je m’attendais, à vrai dire ! En effet, je pensais qu’elle allait hurler à la mort, paniquer, me traiter de sorcier, et prendre ses jambes à son cou, mais elle n’en fit rien. Je trouvais cela vraiment étrange ! Si quelqu’un m’avait fait ce petit tour, ça aurait été ma réaction, en tout cas. Personne n’est prêt à voir un tour de magie dans de telles conditions, et cette fille n’aurait pas pu s’y attendre… enfin. Elle me lançait sa bouteille d’eau, que j’attrapais au vol d’une manière plutôt gracieuse, puis je recevais un deuxième sandwich.
« Impressionnant... Tel un magicien qui se respecte, je suppose que tu ne révéleras pas le secret de ce tour ? Désolé c'est la dernière que j'ai, tu vas devoir faire avec. À moins que...? »
Je me mettais à rire doucement : évidemment que non, je ne lui dirais rien de mes pouvoirs. Je pense que les élèves de l’Académie n’étaient pas autorisés à divulguer leurs secrets au monde extérieur : c’était un peu comme un vœu de silence. Pendant une seule seconde, j’imaginais l’hypothèse que cette fille faisait aussi partie de l’Académie, mais je trouvais ça impossible. Il fallait que la seule personne à laquelle je parle sur le trajet soit une élève de Tsuki, ça c’était fort ! Mais après tout, sa réaction était plutôt intrigante… non, je me faisais des films. J’écartais cette idée de ma tête.
« Maintenant que je t’ai impressionnée avec mon tour de magie… » Je penchais la tête de côté, le sourire aux lèvres. « Tu crois que je pourrais obtenir ton prénom et ton numéro de téléphone ? »
Je tentais le tout pour le tout : ça ne me tuerait pas, et j’avais l’impression qu’elle avait un peu d’humour. Honnêtement, le numéro de téléphone c’était pour le côté comique de la scène, mais si elle me le donnait vraiment, je serais fou de joie… peut-être que l’on pourrait se revoir, je sais pas. Je me fais peut-être encore des films, mais bon… c’est pas vraiment un problème, je n’ai pas l’habitude d’avoir honte. Je lui adressais un sourire complice et empli de bonne malice : j’attendais sa réponse avec une impatience plutôt malsaine, mais c’est vrai que cette rencontre était fort amusante. Elle n’était pas coincée, je ne l’étais pas, pourquoi pas ?
« Impressionnant... Tel un magicien qui se respecte, je suppose que tu ne révéleras pas le secret de ce tour ? Désolé c'est la dernière que j'ai, tu vas devoir faire avec. À moins que...? »
Je me mettais à rire doucement : évidemment que non, je ne lui dirais rien de mes pouvoirs. Je pense que les élèves de l’Académie n’étaient pas autorisés à divulguer leurs secrets au monde extérieur : c’était un peu comme un vœu de silence. Pendant une seule seconde, j’imaginais l’hypothèse que cette fille faisait aussi partie de l’Académie, mais je trouvais ça impossible. Il fallait que la seule personne à laquelle je parle sur le trajet soit une élève de Tsuki, ça c’était fort ! Mais après tout, sa réaction était plutôt intrigante… non, je me faisais des films. J’écartais cette idée de ma tête.
« Maintenant que je t’ai impressionnée avec mon tour de magie… » Je penchais la tête de côté, le sourire aux lèvres. « Tu crois que je pourrais obtenir ton prénom et ton numéro de téléphone ? »
Je tentais le tout pour le tout : ça ne me tuerait pas, et j’avais l’impression qu’elle avait un peu d’humour. Honnêtement, le numéro de téléphone c’était pour le côté comique de la scène, mais si elle me le donnait vraiment, je serais fou de joie… peut-être que l’on pourrait se revoir, je sais pas. Je me fais peut-être encore des films, mais bon… c’est pas vraiment un problème, je n’ai pas l’habitude d’avoir honte. Je lui adressais un sourire complice et empli de bonne malice : j’attendais sa réponse avec une impatience plutôt malsaine, mais c’est vrai que cette rencontre était fort amusante. Elle n’était pas coincée, je ne l’étais pas, pourquoi pas ?
Re: I'll be Back [PV - Himiko]
Le jeune homme semblait satisfait et en réalité, je pouvais comprendre sa situation. Voyager le ventre vide n'était pas une sensation très agréable, notamment lorsque le voyage en question se trouve être particulièrement long. Je ne savais rien de lui ni de l'endroit d'où il venait mais je sentais que son trajet n'avait pas été de tout repos. Demander les restes d'une parfaite étrangère était pour le moins osé. N'avait-il pas peur d'être empoisonné ? Et s'il était tombé sur une personne malintentionnée ? Je souriais face à mes propres remarques. Ce n'était pas un enfant, une personne banale se serait certes méfier mais ce n'était pas son cas. Il devait être confiant. Pourquoi ne le serait-il pas ? Ce n'était pas une personne ordinaire après tout. Et il n'était pas tombé sur une personne ordinaire non plus.
Un large sourire aux lèvres, le jeune homme me pose une question à laquelle je ne m'attends pas vraiment. Néanmoins, elle me fait sourire. Je décide donc de répondre en détournant légèrement la question.
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– Maintenant que je t’ai impressionnée avec mon tour de magie… Tu crois que je pourrais obtenir ton prénom et ton numéro de téléphone ? me dit-il en penchant légèrement sa tête.
– Mon prénom ainsi que mon numéro hein...? dis-je en portant brievement mon regard vers le ciel. Tu sais j'aime beaucoup la couleur de tes yeux ! Ton regard est... Hypnotisant. fis-je en m'approchant à nouveau de son visage. Et rien que pour ça, je ne vais pas dire non ! Je t'emprunte ton téléphone.
– Mon prénom ainsi que mon numéro hein...? dis-je en portant brievement mon regard vers le ciel. Tu sais j'aime beaucoup la couleur de tes yeux ! Ton regard est... Hypnotisant. fis-je en m'approchant à nouveau de son visage. Et rien que pour ça, je ne vais pas dire non ! Je t'emprunte ton téléphone.
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Je glisse ma main dans sa poche pour récupérer son téléphone avant de le lui faire déverrouiller. Pour cela, j'attrape sa main et lui fais taper son mot de passe. L'écran déverrouillé, j'entre dans la partie de ses contacts, hésite un moment puis finis par en créer un nouveau. Je tape mon numéro comme convenu mais au lieu de lui donner mon prénom,
j'entre un surnom -à toi de voir- affectueux. Et c'est ainsi que je lui rends son téléphone, un sourire à la fois narquois et joueur aux lèvres. Je n'aime pas céder les choses trop facilement.
j'entre un surnom -à toi de voir- affectueux. Et c'est ainsi que je lui rends son téléphone, un sourire à la fois narquois et joueur aux lèvres. Je n'aime pas céder les choses trop facilement.
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« Céder les choses facilement ? Ce n'est pas mon genre. C'est beaucoup plus drôle lorsqu'on garde une part de mystère tu ne crois pas ? C'est pourquoi, pour le moment tu peux m'appeler comme tu le sentiras. Tant que c'est mignon moi ça me va ! Et toi ? Comment devrais-je t'appeler ? » chuchotais-je à son oreille, sur un ton relativement doux. On sent toutefois une pointe de défi dans ma voix.
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En reculant, mes lèvres frôlent très légèrement sa joue. Ou bien est-ce une simple impression ? Je plonge à nouveau mon regard dans le sien tout en affichant une expression tout à fait innocente.
#8181F7
Re: I'll be Back [PV - Himiko]
I'll be back
Do you want a piece of my heart ?
« Mon prénom ainsi que mon numéro hein...? » Elle regardait le ciel. « Tu sais j'aime beaucoup la couleur de tes yeux ! Ton regard est... Hypnotisant. » Essayait-elle de me perdre, là ? En tout cas, elle s’était encore approchée de moi, et l’envie de feinter un baiser était vraiment tentante. Ou vraiment l’embrasser… non on, pas de ça maintenant. « Et rien que pour ça, je ne vais pas dire non ! Je t'emprunte ton téléphone. »
La jeune fille, dont je ne connaissais toujours pas le nom et c’était plutôt brise-couilles, glissait sa main dans ma poche. Hey, mais qu’est-ce qu’elle fait là !? Elle en tirait mon téléphone, sans la moindre gêne : hey… plutôt directe. De toute façon, j’ai eu l’occasion de le remarquer avant. Après m’avoir enlevé mon téléphone, elle me prenait la main. Qu’est-ce qu’elle veut me faire… ah, me faire taper mon mot de passe. Sans me faire prier, j’entrais mon mot de passe, puis je la laissais faire. Elle entrait son numéro de téléphone, à mon plus grand plaisir. Enfin, je reprenais mon téléphone, et je m’empressais de jeter un œil à son contact.
« Céder les choses facilement ? Ce n'est pas mon genre. C'est beaucoup plus drôle lorsqu'on garde une part de mystère tu ne crois pas ? C'est pourquoi, pour le moment tu peux m'appeler comme tu le sentiras. Tant que c'est mignon moi ça me va ! Et toi ? Comment devrais-je t'appeler ? »
Au début, je ne comprenais pas ce qu’elle tentait de me dire. Je prêtais un peu plus au nom qu’elle avait pu entrer, et tout s’éclaircit… ah, elle se la jouait donc comme ça ? « Baby », je vois. Elle désirait avoir une place spéciale dans mon cœur ? Elle qui disait qu’elle n’aimait pas céder les choses facilement, elle venait tout juste de brûler quelques étapes… oh buddy. Elle était vraiment attirante, une grande séductrice… pour ce si beau regard, je crois que je me laisserais agréablement tomber dans le piège. Alors qu’elle reculait, ses lèvres effleurèrent ma joue : cela se passa si vite que j’étais moi-même incertain que cela s’était vraiment produit, ou alors que c’était simplement l’une de ses mèches de cheveux. Mais non, ils étaient attachés ! C’était de trop…
Je lui prenais doucement le menton entre deux doigts puis je rapprochais son visage du mien. Je plissais un peu les yeux, mimant le commencement d’un baiser. Alors que nos lèvres étaient sur le point de se toucher, je reculais et la poussais doucement dans l’herbe, sur sa nappe de pique-nique. Je me mettais à genoux près d’elle, en face, de sorte à ce que mon visage soit au-dessus du sien. Si elle voulait jouer à ce jeu-là, moi aussi !
« Moi, je n’aime pas trop les surnoms. Alors tu m’appelleras Richie, baby. » J’appuyais joyeusement mon pouce entre mes pectoraux, comme pour me désigner, en arborant un sourire fier et plein de charisme. « Moi, Richie, deuxième du nom… » Je reculais, sans pouvoir m’empêcher de rire. Je me trouvais ridicule. « Qu’est-ce que je dois faire pour obtenir ton prénom, quand même ? Ton petit surnom me va bien, mais en public, ce n’est pas approprié. »
Je lui adressais un clin d’œil plein de malice.
La jeune fille, dont je ne connaissais toujours pas le nom et c’était plutôt brise-couilles, glissait sa main dans ma poche. Hey, mais qu’est-ce qu’elle fait là !? Elle en tirait mon téléphone, sans la moindre gêne : hey… plutôt directe. De toute façon, j’ai eu l’occasion de le remarquer avant. Après m’avoir enlevé mon téléphone, elle me prenait la main. Qu’est-ce qu’elle veut me faire… ah, me faire taper mon mot de passe. Sans me faire prier, j’entrais mon mot de passe, puis je la laissais faire. Elle entrait son numéro de téléphone, à mon plus grand plaisir. Enfin, je reprenais mon téléphone, et je m’empressais de jeter un œil à son contact.
« Céder les choses facilement ? Ce n'est pas mon genre. C'est beaucoup plus drôle lorsqu'on garde une part de mystère tu ne crois pas ? C'est pourquoi, pour le moment tu peux m'appeler comme tu le sentiras. Tant que c'est mignon moi ça me va ! Et toi ? Comment devrais-je t'appeler ? »
Au début, je ne comprenais pas ce qu’elle tentait de me dire. Je prêtais un peu plus au nom qu’elle avait pu entrer, et tout s’éclaircit… ah, elle se la jouait donc comme ça ? « Baby », je vois. Elle désirait avoir une place spéciale dans mon cœur ? Elle qui disait qu’elle n’aimait pas céder les choses facilement, elle venait tout juste de brûler quelques étapes… oh buddy. Elle était vraiment attirante, une grande séductrice… pour ce si beau regard, je crois que je me laisserais agréablement tomber dans le piège. Alors qu’elle reculait, ses lèvres effleurèrent ma joue : cela se passa si vite que j’étais moi-même incertain que cela s’était vraiment produit, ou alors que c’était simplement l’une de ses mèches de cheveux. Mais non, ils étaient attachés ! C’était de trop…
Je lui prenais doucement le menton entre deux doigts puis je rapprochais son visage du mien. Je plissais un peu les yeux, mimant le commencement d’un baiser. Alors que nos lèvres étaient sur le point de se toucher, je reculais et la poussais doucement dans l’herbe, sur sa nappe de pique-nique. Je me mettais à genoux près d’elle, en face, de sorte à ce que mon visage soit au-dessus du sien. Si elle voulait jouer à ce jeu-là, moi aussi !
« Moi, je n’aime pas trop les surnoms. Alors tu m’appelleras Richie, baby. » J’appuyais joyeusement mon pouce entre mes pectoraux, comme pour me désigner, en arborant un sourire fier et plein de charisme. « Moi, Richie, deuxième du nom… » Je reculais, sans pouvoir m’empêcher de rire. Je me trouvais ridicule. « Qu’est-ce que je dois faire pour obtenir ton prénom, quand même ? Ton petit surnom me va bien, mais en public, ce n’est pas approprié. »
Je lui adressais un clin d’œil plein de malice.
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