[Événement Nouvelle-Calédonie] Initiation à la spéléologie [Pv les incrits]

Rappel du premier message :

La Nouvelle-Caldédonie ! Savez-vous que la Nouvelle-Calédonie est un endroit très réputé pour ses activités spéléologiques . Non ? Bon moi oui parce que quand je ne passe pas mon temps à faire un associable sur des barbecues, ou chasser les bruits étranges la nuit, j'ai le nez dans un livre pour étudier ! Et puis le voyage en avions était long et le guide touristique dans le vide-poche avait de belle images de tortue ! Sur un fond de film cliché avec des " Philippe je sais où tu te cache... etc. ". Bref ! Il était dit que les roches très calcaires de l'île étaient extrêmement propices à la formation de galerie et de grottes sous la surface dû à l'action de l'eau et de l'érosion. Ce voyage tout fraises payées ou presque par notre richissime académie nous donnait accès à plein de nouvelle possibilité. Elle nous avait aussi Offert une sortie pour explorer les lagons que je ne suis pas prêt d'oublier !

Mais cette fois-ci l’encadrement de Tsuki nous avait organisé une sortie pour l'initiation à la spéléologie avec deux guides expérimentés natifs de la région. De ce que j'avais entendu dire, une grande partie de l’île avait un caractère sacré pour le peuple Calédonien et était donc interdit à la populace comme nous autres touristes d'une académie anglaise. Après mon enquête sur notre futur lieu de sortie, oui parque les déplacements pour voir deux pauvres chauves-souries se grimper dessus dans le froids et l'humidité, le lieu qui nous occuperait était en instance de décision pour le passage de ses terres en lieu sacré. Le sujet semblait faire polémique au sein de la population entre ceux qui conservaient les idéaux de leurs ancêtres et leurs croyances, et ceux qui préféraient l'argent des touristes. Parce que comme le lieu était encore balancé entre deux statuts, il nous était normalement impossible de venir, mais l’influence de l'académie semblait avoir des ramifications inattendues, tel un poulpe qui glissait ses tentacules dans les endroits les plus étroits... .

Il en demeurait que les inscriptions c'étaient faites la veille un peu à la criée puisque tout le monde s'était jeté dessus comme des charognards. Je ne pensais pas qu'un domaine d'activité comme celui-ci aurait attiré tant de monde en si peu de temps. À croire que quand c'est tous frais payés les choses devienne plus intéressantes ! Mais c'était une bonne chose que les effectifs se soient remplis si vite, puisque c'était le lendemain matin, ce matin, que la sortie avait lieu.

Pour ma part j’étais patiemment perché dans un cocotier sur le chemin qui sortait du village pour aller vers la capitale. L’académie avait pris ses précautions et avait demandé aux deux guides de nous retrouver plus loin que la sortie du village pour qu’aucun jet de flamme, élevé volant ou autre pokémon ne surgissent sous leurs yeux. Il était … environ 9h quand les deux guides arrivèrent et que les élèves ne les rejoignent. Je sautai de mon arbre, une Noa de coco percée en guise de cocktail. J'en avais plusieurs autres que j'avais de calées dans mon sac à dos histoire d'en grignoter sur le trajet. Trajet qui commença avec juste un « Suivez nous, nous allons vous emmener à l'entrée de la grotte nous ferons nos explications là-bas. ».

Après plusieurs dizaines de minutes de crapahutage en forêt sur des pentes raides, ou encore des passages étroits à flanc de falaise, nous arrivions près d'une paroi rocheuse, mais pas de grotte étrangement... . Tout sûrs d'eux, les bonshommes qui servaient de guide ne semblaient pas comprendre qu'il ni n'avait rien ici et qu'ils n'étaient sur les bons adolescents à arnaquer. Laissant le bénéfice du doute j'écoutais patiemment son discours.

« Très bien ! Donc nous allons maintenant commencer par les explications d'usages et les règles de sécurité. Tout d'abord j'espère que tout le monde ici est à l'aise dans les endroits étroits, sombres, et humides... »

Se rendant visiblement compte de ce qu'il venait de sous-entendre il en avait perdu son speech et c'est son camarade qui repris. Lui ne semblait pas être content d’être ici et nous parla plus clairement.

« Je vais partir du principe que tout le monde ici n'y connaît rien ! Vous êtes sur un lieu qui va vous être probablement inconfortable et qui dans tous les cas restera dangereux. Alors pour commencer vous allez tous prendre un casque avec une lampe, que vous ne retirerez sous aucun prétexte. »


Il ouvrit le large sac à dos de son collègue et en sortit un objet style casque de chantier retravaillé, avec une lampe d'attacher sur le devant. J’étais sûr que la lampe pouvait partir si on tirait un peu dessus... .

« N’abîmez pas vos casques ! Dans ses grottes il n'y a pas de lumière qui passe. Les courants d'air quasi inexistant rendent le lieu extrêmement humide, et il y fait toujours aussi froid toute l'année, soit environ 10 C°. L'érosion de la roche et l'humidité rendent toutes les parois extrêmement glissantes. Alors prenez bien garde où vous mettez les pieds et surtout ! Surtout ne vous éloignez pas ! La grotte renferme plusieurs dangers qui vous seront mortels si vous ne prenez pas garde et que vous chuter. »

« Vous allez vous mettre par 3 ou 4, et surtout restez toujours à portée de bras de vos camarades, ne les laissé jamais s'éloigner. Je ne veux pas avoir à revenir vous chercher pendant des heures. »

Il échangea un regard avec son collègue qui nous avait raté son discours d'introduction. Ils avaient eux aussi leur casque et avaient enfilé une espèce de combinaison de prisonnier tout orange. Enfin, orange si la multitude de crasses et de boue ne les recouvraient pas presque entièrement. Celui qui avait repris les choses en main poussa un long soupir avant de reporter son attention sur nous.

« Allez dépêchez-vous de faire vos groupes, et toi laisse ta noix de coco t'aura besoin de tes mains!! »

Très bruyamment j’aspirais le lait avec ma paille pour être sûr qu'il n'y en ait plus et la jeta plus loin, avant de me tourner pour voir qui n'était pas encore en groupe.

Deux garçons étaient adossés à l'arbre, un peu à l'écart des autres élèves. Le roux, amical, s'approcha de Ying, le tapa doucement dans le dos, et le rassura. Il l’intégra facilement au groupe, comme il savait lui-même si bien le faire, le côté théâtral, polie, et rêveur en moins. Le De Ray hocha la tête, signifiant par la même occasion qu'il avait compris. Si seulement il n'avait pas si peur du noir...Il fallait juste que sa lampe ne lâche pas. Un autre garçon arriva pour compléter le groupe. Il était plutôt imposant dans son genre, et était roux également. Ying sursauta, ne l'ayant pas vu venir. Il aborda le jeune homme encore adossés à l'arbre, et lui tendit un casque.

Ce fut à ce moment là que les guides prirent les choses en mains, visiblement agacés de la lenteur des élèves. Ils élevèrent la voix, et nous pointèrent du doigt: on devait entrer dans la grotte. Ying soupira. Il espérait avoir un peu plus de temps avant d'y pénétrer, histoire d'aborder la grotte un peu plus sereinement, ce qu'on ne lui accorda pas. Comme si les guides se souciait de cela, pensa Ying. De toute façon, on ne m'a jamais réellement donner de choix.

Avant d'entrer dans la grotte, un dénommé Erik se présenta, prévenant qu'il attirait à lui toute la malchance des autres. Ying l'observa attentivement, ne comprenant pas comment Erik pouvait être si calme. Mais cela pouvait-être une façade, Ying en avait bien conscience. Le garçon amical se présenta à son tour. Richie qu'il s'appelait.

-Arcadius, Ying pour les proches, se présenta-t-il à son tour.

Puis, le groupe descendit dans la grotte. Ce n'était pas si terrible que cela, pensa Ying. Ce n'était pas aussi terrifiant que la cave de la maison -ou plutôt du château- qui était remplit d'araignées. Erik émit l'étrange souhait qu'on soit proche de lui, pour éviter toute accident. Ying haussa un sourcil, ne comprenant pas. S'il attirait la malchance des autres à lui, et qu'il fallait être proche de ce dernier pour cela...Les autres seraient forcément touchés par cette malchance, non? S'il y a un éboulement, ce ne sera pas seulement Erik, mais tout le monde qui sera en mauvaise posture! Et comment pouvait-on être si...Il y avait quelque chose qui dérangeait Ying dans son comportement. Quelque chose qui avait dû mal à passer.

-Mais vous, Erik, vous risquez d'avoir un accident, non? Je crains fort que cela ne soit pas envisageable.

Plus ils descendaient, plus il faisait sombre et humide. Il y avait beaucoup de pente, et Ying se demandait pourquoi il n'avait pas encore glissé. Richie s'exclama, et Ying eut un sourire fade. Lui aussi, il aurait aimé faire l'acteur, mais sa peur des coins sombres prenait petit à petit le dessus. Puis, comme pour se donner du courage, il récita un extrait de Macbeth de Shakespeare:

-Les sœurs du Destin se tenant par la main, parcourant les terres et les mers, ainsi tournent, tournent, trois fois pour le tien, trois fois pour le mien, et trois fois encore pour faire neuf. Paix ! le charme est accompli.

Les groupes s'étaient formés... enfin la plupart, certains se connaissaient déjà, ça facilitait donc leur choix... quand ils ne voulaient pas tout simplement partir de l'endroit à cause d'un manque d'intérêt pour l'activité... ou simplement un manque de courage. Les guides allaient s'enfoncer dans la grotte avant de lancer des casques en direction de ceux qui n'en avait pas encore récupérer, Faust en intercepta donc un qui volait vers sa position avant de le placer sur sa tête après avoir préalablement attaché ses cheveux négligemment en queue de cheval basse avec un ruban qui traînait dans la poche de son jean.

Il avait remarqué que ces responsables étaient particulièrement nerveux... ils faisaient beaucoup de bruit pour pas grand et étaient inexplicablement extrêmement pressé. Ils avaient finit par former les groupes eux même voyant que la chose tardait à se mettre en place. Et c'est ainsi que le saphir faigué avait finit avec une fille aux cheveux douteux et un autre type, il n'avait pas encore d'opinion sur eux, n'ayant pas encore ouvert la bouche Faust pouvait difficilement se faire un avis tranché. Mais cela ne tarda pas, le deuxième homme du groupe ayant prit les devant pour s'adresser à lui d'une manière plutôt amicale... quoiqu'un peu... réticente ? Ce n'était pas la première fois que le saphir aux cheveux noir remarquait ça, mais d'habitude il n'y faisait tout simplement pas plus attention que ça, mais cette fois il en était venu à se demandait s'il paraissait menaçant, pas que ça le dérangeait mais il trouva ce genre de réaction plutôt... étrange pour ainsi dire. Après le discours du dénommé Jinn, il rangea son téléphone dans la poche arrière de son jean.

"C'est plutôt compréhensible qu'elle soit réticente à prendre la parole, elle ne connaît sûrement personne, n'est pas seule dans ce cas et nous n'avons pas tous la capacité d'approcher d'autres personnes sans trop se poser de question. Enfin bref, Faust, de même."

Il fit un mouvement de tête en se présentant tout en arborant un très léger sourire, qui était plus présent pour le rendre à Jinn que par gentillesse. Tout en continuant d'avancer, Faust s'était dit qu'il aurait pu amener au moins un couteau... ou au moins quelque chose d'utile en cas de glissade, il doutait que ses doigts même avec son pouvoir allait lui permettre de se rattraper mais haussa simplement les épaules en secouant la tête négativement d'un air résigné. Les guides avaient parlés d'une température plutôt basse pendant la descente, ce qui fit remarquer au saphir que bien que le jean restreignait quelque peu ses mouvement en cas d'urgence, son choix de le porter ainsi qu'un T-shirt à longues manches avait été plutôt judicieux bien que totalement fortuit.

Il avait entamé sa marche vers les tréfonds, le chemin était ce qu'il était, c'est-à-dire absent, c'était bien loin des routes de la ville mais c'était pas insurmontable non plus, le saphir avançait d'un prudent avant d'allumer la lampe sous la contrainte de l'obscurité. Il était resté assez proche du groupe, ne voulant pas entendre le responsable derrière son groupe plus que de raison. Jusqu'ici, il ne trouvait pas l'expérience immanquable loin de là, il trouvait cette activité assez similaire à la grimpette en montagne... mais dans le sens inverse.

C'est qui lui ? Sa tête là, j'ai déjà du le voir quelque part ce mec. Réfléchis réfléchis Law ! Allez ! Non, aucune idée, on verra bien. En tout cas il est plutôt mignon et il veut être avec nous, surement parce qu'il a du voir mon charisme et ma carrure naturelle de mâle viril. Il me salua d'un geste de la tête avec de me tendre sa main, holalala, ça va trop vite entre nous là les copains, non pas que ça me dérange, loin de là même j'ai envie de dire. Hey mais en vrai pourquoi je me prends la tête si au final..Roh je suis vraiment un garçon débile hein ! Vous avez pas le droit de confirmer je précise.

« Salut ! Si on est amenés à être ensemble… Warren ! »

Warren. Wa-rren. Je pris sa main avec conviction et détermination comme si toute ma vie, tout ce que j'aimais, tout les gens qui m'aimaient ( aka la terre entière ), tout ça, étaient en jeu. Un moment crucial dans ma vie de jeune mâle viril plein de potentiel, tenant le casque que l'on nous avait donner dans mon autre main. Bon il vaut mieux que je range mon téléphone et mes écouteurs, non ? On est là pour de la sociabilisation après tout il me semble alors c'est la moindre des choses que rester connecter avec mes nouveaux meilleurs amis de tout les temps. Je lâchais la main de mon futur mari, prenant mon téléphone et mes écouteurs afin de mettre les deux petits outils bien profond dans ma poche. Après avoir réaliser cette action des plus charismatiques, me regard se détourna à nouveau vers Warren, je connais son nom alors c'est la moindre des choses que je suis le dise mon nom les enfants, on appelle ça la politesse !

Law ! Un plaisir de faire ta connaissance !

Oh, la folle enfile son petit casque avec une lenteur déconcertante. Moi je vais même pas mettre mon casque car je suis un malade dans ma tête faut arrêter de croire et tout, au pire j'meurs y a quoi, je respawn, mais bien sur ça marche tu crois ils font comment dans les jeux toi. Et elle se dirige vers l'entrée de la grotte. Juste avant de la suivre je pris un petit sourire tout en me tournant vers Warren, le regardant droit dans les yeux.

Si ça part en couille on s'enfuit sans elle !

Je pris mon Kinder Bueno que j'avais prévu en cas de petit faim, l'ouvrant et en tirant une barre, la croquant directement dans le plus grand des calmes. Je vins tendre l'autre barre de chocolat vers Warren, il a peut-être faim et c'est le meilleur moyen de se faire des amis non ? La bouffe ! Et je vais avoir besoin d'un mec sur qui compter dans la grotte car l'autre n'a pas l'air dans l'optique entraide solidarité et tout le bordel j'aime les zétanunidéamériq. Tsonga sort de se corps !!

On partage ?

Je mis mon bras autour de son cou tout en me dirigeant vers l'autre moche. Je fais ça mais peut-être que en vrai c'est une grosse racaille et qu'il va me casser la gueule super violemment et je vais pas être bien. Pas grave, je serai mort pour ma patrie, pour le peuple ! Bref ! Nous voilà avec le truc, parfait elle y va en première, comme ça si il y a un piège elle va mourir avant nous et on pourra partir. C'est étroit ici dis donc, j'ai presque l'impression d’être dans...Ouais bon on va éviter je pense. Putain mais elle peut nous attendre un peu là, ou alors on va pas vite ? Car elle marche lentement..Bref. Je me rappelle quand j'ai...AAAAAH !! Son pied a dérapé ! Le caca ! Elle est toujours debout c'est bien dommage, j'aurai aimé la voir faire BOUM PAR TERRE ! Je m'approche d'elle afin de poser mes mains sur ses épaules et évidemment me foutre totalement de sa gueule.

T'es nulle ! Espèce de sale m..

Quel moment intense, j'ai à peine eu le temps d'appuyer mes mains sur ses épaules et je dérape comme une crotte. Je tombe au ralenti, j'ai l'impression de voir le temps au ralenti. J'imagine déjà Warren sauter pour me rattraper au péril de sa vie. Et bah non rien de tout ça, mon magnifique corps s'éclate au sol. Je reste au sol, le ventre contre le sol dans le plus grand des calmes, c'est bon je fais le mort, laisser moi ici, au revoir. Je sens Philippe qui cogne contre mon épaule quand il sort sa tête de mon t-shirt, imbécile on va te cramer ! Il rangea aussi rapidement sa tête dans mon T-shirt et arrêta de bouger, il doit croire que je fais le mort car j'ai vu une menace alors il le fait aussi ! Il est tellement intelligent, je l'aime.

Ah putain… Les vapes. Les vapes violentes. Je faisais bien semblant d’avoir bonne mine et tout mais en vrai, j’étais dans le mal… J’voulais dormir, j’vous jure. Le pire, c’était le bruit environnant… Le bruit des discussions autour de moi me berce plus qu’autre chose. C’est pour ça que je dors souvent en cours d’ailleurs. Le mec devant moi avait l’air d’avoir bien plus la pêche que moi en tout cas, vu comment il m’a écrasé la main alors que je ne faisais que la tendre nonchalamment… J’ai même pas eu la force de me plaindre, c’est dire. Une fois qu’il se fut présenté –il s’appelait Law, tiens, ça me disait un truc-, ce fut au tour de Weiss de m’adresser la parole. Oh là là… Qu’est-ce que c’était que ce bail de phrase compliquée pour rien… J’avais même pas tout compris. Mais j’allais faire comme si : lui sourire devrait suffire.

Oh mais… Derrière… Ce type aux cheveux rouges, barbu à qui il manque… PUTAIN, MYO A PERDU UN DEMI-MAJEUR ? Mais qu’il est con. Ca fait un bail que je l’avais pas vu, ce crétin. A vrai dire, je l’avais un peu perdu de vue, à cause de… Sales histoires, que j’devais régler moi-même. Je ne pouvais pas l’impliquer. N’empêche qu’il devait être seumé, il n’était même pas venu me voir… Alors qu’il n’était pas loin. Tss… Allez, on va lui faire un cadeau. En attendant notre tour de partir, je m’approchai furtivement de lui, et lui frappai doucement la nuque. Et je repartis aussi vite, juste le temps de faire un clin d’œil. Deux personnes avec Encounter ici ne seront pas de trop…

Bon, on dirait que ça se calme au niveau des discussions un peu… J’entendais vaguement les moniteurs en train de gueuler, mais je ne les écoutais pas… Trop fatigué pour ça. Une ellipse plus tard, alors que les vapes se faisaient un peu plus profondes, j’avais mon casque sur la tête, Law devant moi qui me donnait les instructions en cas d’attaque zombie, et moi qui lui secouait la tête toujours en souriant. Putain, qu’est-ce que j’ai pris hier soir… J’ai d’ces moments d’absence, c’est hard… Les groupes avaient commencé à se diriger dans l’un des couloirs, on devait être les troisièmes… Je voyais Weiss devant, qui avait failli se casser la gueule, et Law qui faisait de même… J’allais les suivre, en dépit de mon absence mentale… Lorsque… Oh, c’était quoi ce passage ?

Encore un moment d’absence ? Euh… OH BORDEL, OU EST-CE QUE JE SUIS ? POURQUOI IL FAIT TOUT NOIR ? WOH ? QU’EST-CE QUI SE PASSE ? Y A PLUS PERSONNE ?

Lucy m’avait rejoint rapidement après m'avoir rassuré sur son avancée dans le passage étroit. Elle n'était pas grosse, aux antipodes même de ce mot. Mais il était toujours possible de se coincer le pied et de tomber, même si je ne m'inquiétais pas, il était toujours plus sûr de vérifier. Quand elle fut à côté de moi, Noa ne tarda pas à nous rattraper à son tour. Ce dernier faisait des ombres chinoises sur une des parois à l'aide de sa lampe. Il se débrouillait pas mal en plus !

-Totalement! J'ai hâte de poursuivre!

Lucy qui m'avait répondu, me souriait avec un bonheur semblable au mien. Juste être heureux d'être là et de pouvoir profiter de cette expérience.

_ Génial !

Elle se rapprocha de Noa et commença à faire comme lui des ombres avec ses mains. Je suppose qu'il était plus content de son occupation actuelle avec sa lampe et ses mains que d'être dans la grotte. Quoi qui, peut être trouvait-il le tout « Génial » ? En tout cas, je restais assez admiratif devant leur ombre chinoise, et même si Lucy n'égalait pas Noa, pour moi, elle se débrouillait aussi très bien ! Les ombres chinoises et leurs arcanes me restaient totalement étrangers. Je n'avais réussi qu'à faire la base de la base, le lapin et le chien, et encore, il était loin de la perfection.

-Bon, nous devons continuer, je crois que le premier groupe à commencé sa descente!

Lucy nous fit sortir de notre rêverie et nous proposa d'entamer la descente. Elle me prit par les hanches et me poussa gentiment pour que je prenne la direction de la pente. Me laissant faire et jetant un regard à Noa derrière moi, je repris vite le regard vers ce qui se trouvait sous mes pieds puisque le sol inégale et glissant était un vrai piège pour ceux qui ne prenait pas garde. Je suppose que certains allaient se faire mal aux chevilles ou se faire peur à manquer de se casser un truc. Pendant que nous descendions Lucy vient se placer à côté de moi et jetait des regards en arrière à Noa notre compagnon. Loin de moi l'idée de lui faire tenir la chandelle et de le mettre à l'écart part la proximité entre Lucy et moi, je ralentis un peu pour me placer entre lui et Lucy. Cette dernière semblait tout autant absorbée par ses pas que moi quelques instants plus tôt. Dirigeant mon attention vers le jeune homme, je tentai de commencer une conversation.

« Alors c'est ta première spéléooooo »

« HOOOOOOOOOOOO ! »

J'avais était coupé dans ma progression et dans les mots par une grosse secousse. Le tremblement me laissait les jambes incertaines et la grotte faisait un bruit des plus inquiétant. Jetant des regards devant nous, avec la lumière du premier guide, j’apercevais une ouverture devant lui. Un regard en arrière m’apprit que tout le monde avait dû pénétrer dans la grotte après un rapide examen du nombre de lumières présentes. Mais en parlant de lumière, mes pires inquiétudes se trouvèrent concrétisées quand je vis la lumière de l'extérieur qui filtrait péniblement par l'ouverture, disparaître avec un bruit de roche qui casse et des pierres tombantes, le tout faisait un bruit horrible. Horrible à cause de la force que des sons, mais surtout à cause de la signification de ceux-ci. La grotte s’effondrait, la sortie était bloquée, et l'éboulement ne semblait pas perdre en intensité.

Je voyais les lumières de ceux qui nous suivaient s'agiter. En stress, mais le visage calme et sérieux, je plaçai ma main dans le dos de Noa pour l'inciter à avancer tout en parlant du fort que je pouvais pour surpasser le bruit qui se perdait en écho assourdissant dans tout le boyau ou nous nous trouvions.

« Il faut qu'on descende ! Vite ! Courez ! COUREZ !!!

Je ne suis pas sûr, tout se passa assez vite à partir de là. Mais je ne crois pas avoir eu besoin de le pousser pour qu'ils coure comme si leur vie en dépendait, après tout elle en dépendait belle et bien. Je ne jetai pas non plus un regard en arrière pour savoir comment s'en sortaient les autres. Dans tous les cas, pouvoirs ou pas, nous ne pouvions rien faire contre ça. Courant comme des dératés, nous étions passées devant le premier guide qui attendait devant la sortie du boyau. Il ne semblait pas autant paniqué que nous, et en tout cas, il avait le courage d'attendre que tout le monde passe pour passer à son tour. C'était brave, ou vraiment stupide. Et avec l'image qu'il nous avait donnée plus tôt, j'avais tendance à pencher pour l'un plus que pour l'autre.

La sortie du boyau était aussi étroite que l'entré et je laissais passer Lucy et Noa avant d’emprunter le passage moi-même. Il fallait se glisser entre les deux parois très serrées, mais au lieu d'avoir un long passage à faire de profil, cette fois-ci, un pas ou deux nous suffirent à artérite dans un immense salle. En quelques secondes après que Noa, Lucy et moi soyons passées, nous fûmes rejoints par le reste des élèves. Un nuage de poussière lourde et humide pénétra dans la salle à la suite du dernier quand l'éboulement s’arrêta, nous coupant toutes sorties. Je commençai par m'informer de l'état de tout le monde.

« Tout le monde est passé ? »

Un rapide examen et les réponses qui me furent données m'apprirent qu'il manquait les guides. Enfin, ils ne nous manqueraient pas ces deux personnages, mais ça voulait dire qu'il était sous les tonnes de roches qui étaient tombées. J'avais quand même de la peine pour eux. Mais plus encore, il manquait Warren... . Revenant à notre situation précaire, je jetai un regard à la salle.


Elle était énorme, et ma lumière éclairait difficilement toutes les parois. Ceci à cause des grand piliers de pierres qui descendait du plafond et tombaient jusqu'au sol. Il y avait nombres de stalactites qui pendaient également dans les hauteurs de la grotte. Ils tremblaient encore à cause des secousses qui avait sévi il y a peu. J’espérai que personne n'allait crier. Un autre coup d’œil me montra un passage sur notre gauche à quelques mètres, une autre se trouvait juste en face à une 30aine de pas, accompagné d'une deuxième à côté d'elle qui semblait partir dans une direction différente. La seule autre sortie visible, était celle par laquelle nous étions entrée. Mais il n'y avait aucune chance de passer par là. Il y avait aussi une grande cascade qui coulait plus loin dans la salle. La force de l'eau faisait beaucoup de bruit, mais ça allait quand même, la salle absorbait bien le bruit à cause de la forme de son plafond... Dangereux quand même.

Je m’approchai du passage à notre gauche, je sentais de l’humidité, en jetant une petite pierre qui se trouvait à mes pieds, j'entendis un plouf. Et des reflets de l'eau causés par l'éclairage de ma lampe, dansais au rythme des vaguelettes qu'avaient entraîné la pierre. Il ne vaudrait sûrement mieux pas passer par là. Je reviens près du groupe me dirigeant vers Lucy et posa une main rassurante sur son épaule. Je m'adressai ensuite à tout le monde.

« On n'a pas le choix, il va falloir trouver une autre sortie quelques parts. »

Hrp:

Après qu'on soit tous en bas, on progressait tranquillement. J'avais un sourire admiratif dans ces grottes rocheuses...Il fallait qu'il s'en aille vite à la suite d'une secousse. Les deux guides, je les perdais de vue. On avait plus de temps ! Fallait se bouger ! Je courais, totalement dépendant de mon instinct de survie, je criais un "BOUGEZ VOUS" pour que tout le monde se bouge le cul à dégager de ce merdier ! Fallait forcément qu'un truc comme ça arrive. Bordel de merde !

Dans ma tête y'avais aussi la petite voix de l'euphorie qui me disait "RUN BITCH RUUUUUUUUUUUUUUUUN". On avait qu'une seule possibilité, aller tout droit, sortie de merde ! Pourquoi j'peux pas être un flemmard hein ? En plus j'ai même pas mon sac avec la bouffe, la flotte et les soins. A croire que tout était fait exprès. Salopards de guides va... On était arriver dans un endroit qui allait sans doute pas tarder à s'effondrer. Quatre voies possibles...Calme toi et réfléchit. J'ai pas envie de crever comme un chien ici, et les personnes autour de moi non plus. Tu parles d'une chiasse...

Narok avait analysé une voie à sa gauche, impraticable. Tant mieux, ça permettrait de possiblement augmenter les effectifs de chacun de nos groupes. Quatre personne dans trois groupes, enfin, si je compte bien. Au pire, j'ai la flemme de compter on verra sur le tas. C'était un bon plan. Je connaissais pas leur pouvoir et on avait pas le temps pour ces conneries. J'allais vers la sortie du milieu en face de nous. Je lançais moi aussi un cailloux pour entendre si ça allait loin. Apparemment ce chemin continuait, je saurai pas dire jusqu'où...Puis, je pense aussi ressentir de l'air par cette issue... Cependant, s'y plonger sans plan ni même une cohésion de groupe serait risquée voir mortelle.

Des pierres bien pointues sur le plafond...une cascade...C'est quoi ce scénario façon The Descent ? Je revenais prêt du groupe, en attendant de voir si on avait une tête pensante de génie. J'vous jure que si je croise un Golum sortit du deo sex maquina de je sais pas quoi je pète un câble et je le bats à mort ce con... Au lieu de m'exciter comme un idiot, il faudrait mieux que je me calme. Sensei dirait : "Garde le sang chaud mais la tête froide"...Ouai...Impossible mais bref... Je restais aux côtés de Faust, il avait l'air d'être calme...je crois. Je regardais pas trop si certains étaient en dépression ou en rage extrême ou bien en position latérale de spéléologie. Je regardais Narok et les autres...Il nous fallait un plan, et vite...

Le chemin du milieu a l'air de continuer. Mais il va falloir qu'on prépare un plan, et être organisé. Comment on va s'y prendre ? Si quelqu'un a une bonne idée, c'est le moment je pense...

Des tas de théories du complot ou des plans bizarres germaient dans ma tête...Si vraiment on était dans la merde, j'allais en proposer un ou deux, même si ce sera loin d'être une bonne idée venant de ma part... Mon visage suant affichait le mixte entre la réflexion, le stresse et une certaine colère...Une tête pas belle à voir je pense. Je paraissais pas trop impulsif non plus, faudrait pas qu'on perde des gars à cause d'une panique générale....

Je remarquais que Lucy m’avais accompagné dans mon jeu d’ombres chinoises alors histoire de fanfaronné un peu je lui montrai ma silhouette d’extraterrestre que j’avais appris en regardant faire a la télé elle était super simple à faire.  J’expliquais a la fille aux cheveux rouge … rose bon une couleur quelque part entre les deux…

Moi : _ Pour faire un E.T. Tu croise des bras comme ça, tes mains doivent être dos à dos, ensuite avec chaque main  tu fais un rond, comme le puits dans pierre feuille ciseaux, et pour faire le mouvement des yeux tu mets tes index au milieu du puits et tada !  

Bon trêve d’amusement il fallait continuer notre chemin. Comme le fit remarquer Lucy.

Lucy : _ -Bon, nous devons continuer, je crois que le premier groupe à commencer sa descente!

Suite à cela nous descendîmes tous les trois dans la grotte. Je manquais plusieurs fois de tomber a cause du sol glissant un peu plus et je descendais le truc sur le cul en mode toboggan, et vu comme le sol était inégale je pense que je n’aurais pas pu m’assoir pendant un moment. Bref a bout d’un moment, Narok tenta d’entamer d’engager la conversation

« Alors c'est ta première spéléooooo HOOOOOOOOOOOO ! »

Malheureusement il fut coupé par une secousse sismique qui se propagea dans tout la galerie, nous nous dépêchions d’atteindre la sortit du tunnel  pour finir dans une salle ou presque toute la classe nous avait rejoint je dis bien presque par ce que au finale il s’est avéré qu’il manquait les guides  et un des élèves.
Trois voix s’offraient à nous. L’une menait a un cour d’eau et les deux autres nous ignorions tous quel pouvait être leur nature. Et bien sûr pour couronné le tous des stalagmites de calcaire pendait du plafond et menaçait de nous transformé en passoir en a tout moment.

Jinn intervenu : _ Le chemin du milieu a l'air de continuer. Mais il va falloir qu'on prépare un plan, et être organisé. Comment on va s'y prendre ? Si quelqu'un a une bonne idée, c'est le moment je pense...

Pour ma part je trouvais un crâne humain a mes pieds. Je le pris dans ma main et plongea mon regard dans ces orbites.

Moi : _ Comment ils disent déjà … « être ou ne pas être telle est la question » ? (je me mis à prendre une voix théâtrale) « chemin de gauche ou de droite tel est la question ! » (Jeta le crâne derrière moi et reprenant une voix normal.) Dites ça vous paraît pas bizarre cette histoire ? On dirait que tout est fait exprès. Je veux dire, deux mecs, loin d’être agréable pour des guides touristiques, nous emmène dans des grottes en nous demandant de laisser nos affaire à l’entré et qui disparaissent après un tremblement de terre. Sachant que la Nouvelle Calédonie n’est pas connus pour sa forte activité sismique, ça me parait gros tout ça quand même… Enfin bon …Il n’y en aurait pas parmi nous qui aurait un pouvoir et des pouvoirs qui puissent être associé pour nous sortir de ce guet-apens par hasard ? Moi je peux me changer en nué de corneilles. Et tant qu’on y est histoire de ne pas avoir de mauvaise surprise, personne n’est claustrophobe, épileptique, spasmophilique ou autre truc dans le genre ?

L'avancée s'était jusqu'à un certain point sans trop de problème, bien que les parois étaient glissantes et que le saphir avait manqué de glissé une fois, il avait réussit sa progression. Mais ce moment de calme ne dura pas, évidemment, toute activité qui entrait en contact avec cette académie avait de grandes chances de ne pas se passer comme elle le devait, Faust en avait l'habitude depuis le temps. Et ce qui confirma ses pensées était une secousse plutôt conséquente, bien entendu, elle n'arriva pas seule puisqu'elle fut rapidement suivit d'un effondrement... le saphir aux cheveux longs s'était donc retrouvé à courir pour éviter de finir en bouillie, s'enfoncer dans en terrain inconnu où on ne voit pas plus loin que le bout de son nez... ce devait être une idée de génie n'est-ce pas ? Enfin ce n'était pas comme s'ils avaient tellement eu le choix à vrai dire.

Pendant que certains, n'écoutant que leur courage... ou le côté extrêmement bruyant de leur personnalité... s'étaient mis à hurler des instructions, ils pensaient beaucoup trop à sauver la peau des autres... ça ne pouvait mener qu'au remord de ne pas avoir pu sauver tout le monde, un sentiment bien inutile en sommes pour le saphir. Ils s'étaient finalement arrêtés face à plusieurs cavités, un choix multiples. Il y avait cependant plusieurs problèmes, certains allaient sûrement s'affoler... un classique, la décision la plus judicieuse était sûrement de faire plusieurs groupes et de d'explorer chaque cavités pour au final faire demi tour une fois un chemin praticable trouvé, pour quoi un chemin praticable ? Faust ne s'attendait tout simplement pas à trouver une sortie d'un claquement de doigt, il fallait donc ratisser large, chercher un chemin qui monte plutôt que l'inverse.

L'un des autres problème que le saphir redoutait, était que certains perdent du temps en réflexion inutile, pour lui l'heure était bien plus à l'action, n'étant pas en sécurité tant qu'ils n'avaient pas une bonne raison de se croire dans cette situation. Jinn avait émit l'idée d'avancer vers le chemin du milieu et ce, juste avant qu'un autre type commence à raconter sa vie... un monologue long... le saphir ne prit pas la peine d'écouter ce qu'il disait, il racontait probablement tout ce qui lui passait par la tête, pas le plus intéressant en sommes. Cependant la personne qui suivit avait déjà plus d'intérêt, bien qu'un peu défaitiste, il avait été e seul à agir en montrant littéralement la mort venue du plafond. Il était grand temps pour Faust de faire de même, rester ici n'allait rien apporter, quelqu'un avait visiblement déjà succombé donc perdre du temps n'était pas la meilleure des options.

"Il a raison, quitte a mourir autant le faire en essayant d'être productif..."

Il avait parlé en avançant le chemin qu'avait suggéré Jinn, il n'avait rien à perdre après tout. Il n'avait cependant pas spécifié de le suivre, il n'en avait cure. Le saphir n'avait pas spécialement peur de mourir, il s'en fichait même alors avoir un groupe ou non lui était également complètement égal et son mauvais pressentiment n'allait pas l'aider. Bien qu'il ne le montrait pas, sa paranoïa avait refait surface, il n'imaginait pas un complot loin de là, en vérité le fait que ce genre de chose n'arrive pas plus souvent dans ce type d'activité l'étonnait, cependant les événements qu'il avait vécu directement ou non dans l'académie le laissait penser qu'être coincé sous terre n'allait pas être le seul soucis quand bien même il essayait de rationaliser en se disant que non les créatures venant des entrailles de la Terre, ça n'était pas crédible... et même si c'était le cas, il n'était pas sans défense.

Faust avait entendu du bruit venant de derrière lui pendant sa réflexion, il lui semblait que Jinn l'avait suivit, grand bien lui fasse mais être en groupe ne signifiait pas être en sécurité... seulement plus de mort en même temps.

Quelqu'un tapa l'épaule de Ying, alors que ce dernier récitait, à qui voulait l'entendre, une réplique de la pièce de théâtre Macbeth de Shakespeare. Il lui ordonna presque de se taire, lui faisait comprendre que cela le dérangé. Intimidé par le grand jeune homme roux, le seul qui ne s'était pas présenté, il se tut instantanément. Il avait la même prestance que sa grand-mère, la dame de Ray; celle qui intimait à l'obéissance. Il déglutit: il sentait qu'il ne fallait pas le contrarier. Sinon, il ne pourrait pas savoir ce qui lui arriverait.

Puis, le sol se mit à trembler, entrainant vers lui des rochers, bouchant petit à petit l'entrée. On entendait les roches tomber sur terre dans un grand "boom" et se cogner entre elles et se briser à grand fracas. Les gens criaient et hurlaient, courant pour sauver leurs vie. Terrifié, Ying s'immobilisa. Il n'eut même pas la force de crier de peur. Jamais il n'aurait du venir! pensa-t-il alors. Erik le prit alors par la main, courant vers l'avant. Trop bousculé par l'évènement catastrophique, il le suivit tout aussi rapidement, tel un automate.

Enfin, ils arrivèrent à ce qui semblait à une grande salle. Comme une cave. Une grande cave. Devant eux, il y avait plusieurs chemins. Lequel prendre? C'était la question que tous se posait. On discutait de comment s'en sortir, de se qu'il fallait faire, du meilleur chemin à prendre, de...mourir? Ying frissonna. La personne devait-être suicidaire, pensa-t-il, pour penser à une chose aussi sombre. Le jeune de Ray sourit à la citation "être ou ne pas être, tel est la question". Il connaissait le monologue d'Hamelet dans la pièce du même nom, écrite également par Shakespeare.

— Être, ou ne pas être, telle est la question. Y a-t-il plus de noblesse d'âme à subir la fronde et les flèches de la fortune outrageante, ou bien à s'armer contre une mer de douleurs et à l'arrêter par une révolte ? Mourir... dormir, rien de plus ;... et dire que par ce sommeil nous mettons fin aux maux du cœur et aux mille tortures naturelles qui sont le legs de la chair : c'est là une terminaison qu'on doit souhaiter avec ferveur. Mourir... dormir, dormir ! peut-être rêver ! Oui, là est l'embarras. Car quels rêves peut-il nous venir dans ce sommeil de la mort, quand nous sommes débarrassés de l'étreinte de cette vie ? Voilà qui doit nous arrêter. C'est cette réflexion-là qui nous vaut la calamité d'une si longue existence. Qui, en effet, voudrait supporter les flagellations et les dédains du monde, l'injure de l'oppresseur, l'humiliation de la pauvreté, les angoisses de l'amour méprisé, les lenteurs de la loi, l'insolence du pouvoir et les rebuffades que le mérite résigné reçoit des créatures indignes, s'il pouvait en être quitte avec un simple poinçon ? Qui voudrait porter ces fardeaux, geindre et suer sous une vie accablante, si la crainte de quelque chose après la mort, de cette région inexplorée, d'où nul voyageur ne revient, ne troublait la volonté, et ne nous faisait supporter les maux que nous avons par peur de nous lancer dans ceux que nous ne connaissons pas ? Ainsi la conscience fait de nous tous des lâches ; ainsi les couleurs natives de la résolution blêmissent sous les pâles reflets de la pensée ; ainsi les entreprises les plus énergiques et les plus importantes se détournent de leur cours, à cette idée, et perdent le nom d'action...récita Ying doucement à voix basse, à qui voulait bien l'entendre.

Puis, le grand roux intimidant prit Erik avec lui et demanda à ce que seulement une seule personne le suive. Ce dernier aimait sans doute la solitude, chose que Ying n'apprécie pas. Ying se tourna alors vers Richie, l'interrogeant:

— On plonge en enfer ensemble?