[EVENT] Le banquet d'une nouvelle année

Célestia balançait doucement ses jambes dans l'eau en regardant ce bien piètre spectacle. Qui avait eu la bonne idée d'organiser une aussi mauvaise séance ? La bleue se demandait aussi à quel moment toute cette fête avait bien pu dégénérer... Tout avait bien commencé, pourtant. Elle avait même osé espérer un court instant que rien ne se passerait et que cela serait un banquet normal, finalement, que, dans cette académie, tout n'était pas destiné tourner au désastre... Mais il fallait croire que cela lui collait à la peau comme une véritable sangsue. Enfin, certains diront que cela fait son charme...

Maintenant que la brune le disait... Ils étaient où, les morts ? La situation était tellement dangereuse, il y aurait dû avoir quelques pertes humaines. Mais la bleue avait beau regarder autour d'elle, il n'y avait que des blessés et des intacts, comme elle et son interlocutrice, dont elle ne parvenait pas à mettre de nom dessus. Peut-être avait-il sombré au fin fond de sa mémoire, comme beaucoup de choses. La bleue haussa les épaules et répondit, après avoir regardé autour d'elle :

C'est vrai... C'est étonnant qu'il n'y ai pas eu de morts, avec tout ce raffut. Les banquets sont vraiment maudits, ici... finit-elle en soupirant, plus pour elle-même qu'autre chose.

Peu après, la personne incontrôlable fut arrêtée de façon très... comment dire... Grosbill ? Godmod ? Clichée ? Violente ? Oh, elle n'avait pas les mots pour décrire cette arrestation pour le moins singulière. En un sens, elle trouvait cela absurde et ridiculement gore. Tant de sang versé juste pour arrêter un pauvre type en train de faire sa crise... N'y avait-il dont pas d'autre moyen de l'arrêter que cela ? Surtout que le type qui avait arrêté l'autre après, il s'y croyait vraiment, et alla ensuite s'occuper des blessés. Elle avait pitié. Croyait-il que son action l’élèverait au rang de héro ? Se croyait-il vraiment classe, en faisant ça ? Oh, bien sûr, aux yeux des autres, il était un héro, une personne dite badass. Mais aux yeux de Célestia, c'était juste un pauvre type en manque d'attention. Non pas qu'elle le blâmait d'avoir arrêté le type et essayer de soigner les autres, c'était tout à fait louable, mais... Non. Franchement. Elle n'adhérait pas à la méthode.

En tout cas, tout était maintenant fini. Chacun se débrouillait pour aider les blessés et les transporter en lieu sûr pour y recevoir les soins nécessaires. Néanmoins, cette fin avait un étrange arrière-goût... Déception ? Lassitude ? Elle-même ne saurait le dire, tant tout ceci l'avait épuisée. Et elle n'était pas la seule à partager cette pensée, la brune était aussi de cet avis. La bleue sortit ses jambes hors de l'eau.

Moi aussi... Je l'ai trouvé particulièrement décevante et assez clichée. Il ne manquerait plus que l'on ai payé, comme tu l'a dit ! répondit-elle, amusée.

Célestia attendit que la jeune femme au cheveux bruns aie terminé de s'essuyer pour prendre la serviette et faire de même. Elle rendit son signe de main à la brune avec un petit sourire avant que cette dernière ne s'éloigne. La bleue s'en alla ensuite, direction le dortoir des Saphirs, ignorant les personnes se trouvant autour d'elle, enjambant les obstacles se trouvant sur son chemin, quelle que soit leur nature. Cela lui ferait une autre aventure à rajouter à son journal, bien qu'elle ai été quelque peu décevante et catastrophique.


Mais elle s'était bien amusée à voir ces petites choses bouger dans tous les sens et s'affoler pour si peu, et ça, c'est l'essentiel.

Les victimes s'accumulaient, la déchirure dans mon dos s'agrandissait au fur et à mesure des mouvements de mes rubans ….. Je n'en pouvais plus je ne faisais même plus attention à mes sensations si ce n'est qu'à un moment j'avais senti mes rubans se heurter a quelque chose de dur …. Qu'est-ce que s'était ? Un rocher ? Kupo … C'est toi ? Hayate ?



Très vite je sentais une insupportable douleur provenant de l'abdomen Machinalement je me positionnais sur le dos malgré l'entaille se recroquevillant sur moi-même, comme si mon corps cherchait à empêcher quelque chose d'en sortir et ce jusqu'à ce que ma cicatrice se rouvre laissant s'échapper une énorme quantité de sang dans un geyser j'ignorais qu'il pouvait m'en rester autant ….



Forcément, par une sorte de réflexe ou que sais-je comme autre réaction corporel étrange mon corps de cambra sous l'action du sang qui s'échappa violemment de moi tout en m'arrachant un cri de douleurs tout aussi puissant que celui de la perte de contrôle de mon pouvoir, si ce n'est pire.



_ HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !



Ce fut le coup fatal une fin qui se présentait enfin très vite je sombrais dans l'inconscience tandis que mes rubans s'évaporaient et mon cadavre gisait au sol baignant dans ce qui devait très certainement être son sang …. Ne sentant même plus qu'une autre lame perforait mes poumons (la carte de Liam) ou que certains organe repoussaient.



Le silence le plus total … les ténèbres …. Le froid …. Le repos éternel ?

Résumons la situation. Paralysée par la peur, j'étais incapable de m'éloigner du danger. Je pensais être assez loin, mais malheureusement ça n'était pas le cas.

Par un hasard tout à fait fortuit (Oui, tout à fait.), un jeune homme passant par là m'a sauvée. Parlons-en justement. La situation en elle-même était bizarre. Bien que je soit légèrement maigre, il a pu me porter sans aucune gêne. Je me sentais d'ailleurs très légère à ce moment. Beaucoup plus légère que d'habitude.

"- Tout va bien jeune fille, ne t'inquiète pas je vais aller affronter ce type." A-t-'il dit avant de me poser dans une zone sécurisée. C'était à la fois rassurant et ... Curieux. Je me dois de le remercier. Un jour, si j'arrive à trouver son nom. Sans lui, je serais sans doute morte. Donc bon.

Après ça, il s'était retourné se jeter dans l’œil du cyclone. Il me semble l'avoir vu jeter des objets mais je n'ai pas vu s'il a fait mouche. Ce n'était pas dans mes objectifs on va dire. Ma sécurité avant.

Voilà le topos. Qu'en est-il de maintenant ? Je suis en sécurité, assise en seiza sur le sol (Pourquoi en seiza ? Parce que j'ai envie. è_é), complètement épuisée. Assez loin du chaos pour pouvoir me calmer un peu, mais assez proche pour voir que ça s'est finalement terminé.

L'homme aux rubans semble inconscient, il ne représente plus un danger. Pour lui même, et pour les autres surtout. Et les autres ? Il y a-t-il des blessés ? Des inconscients ? Il faudrait les aider, les chercher, et...

« QUE TOUS CEUX QUI SONT BLESSE ET CONSCIENT SE FASSE VOIR QUE JE VOUS SOIGNE. QUE TOUS CEUX QUI PEUVENT SE DEPLACER CHERCHENT DES BLESSES QUI SERAIENT INCONSCIENT LE POINTE DU DOIGT QUE LE VOIS.»

Un sursaut de ma part plus tard, je m'exécute. Range ta méfiance et tes craintes, c'est vraiment pas le moment. Tout est fini. Il n'y a plus rien à craindre.

Comme pour m'en convaincre, je tapote ma propre tête. Il y a encore mon béret ! . Avec tout ce chahut, le béret n'est pas tombé. Même lorsque mon sauveur m'a portée, il ne s'est pas envolé. Je n'ai pas vraiment d'explication pour ça. J'ai sans doute agrippé mon précieux, par réflexe. Un véritable petit miracle.

En chemin, je commence à sentir quelques blessures. Plus d'adrénaline pour oublier la douleur ? Enfin bref. Rien de grave, juste des égratignures sur le bras. Des petites blessures qui laissent s'échapper un peu de sang. Très peu. On désinfectera plus tard. J'ai connu pire. Frôler la mort est déjà une situation qui est objectivement pire.

Pour ce premier jour dans cet académie, je pourrais dire à Morphée que j'ai frôlé la mort. Allons aider à l'infirmerie, ils auront sans doute besoin de mains d’œuvres. Puis il y aura du désinfectant là bas. Une pierre deux coups ?

Fatigante cette journée. Épuisante même...

Ah...Il semblerait que Tori n'apprécie pas. Qu'est-ce que cela pouvait bien faire ? Jïnn haussait les épaules, totalement nonchalant. En plus ça reprenait sa p'tite remarque à Yasushi. Sa présence comme un fardeau ? Il aurait pu en rire de cette réflexion totalement dénuée de sens. Si c'était ça la façon de gérer une petite crise, alors lors du véritable champ de bataille, ils mourront. La bêtise humaine n'a pas de limite. Des milliers voir des millions d'aura s'éteignaient à chaque instants et des milliers voir des millions d'autres naissaient. Relativiser sur la mort...C'était crucial. On ose en plus se plaindre de son inaction ? Où va le monde....à sa perte.
Il soupirait alors, mettant ses mains dans ses poches. Elle ne méritait même pas un revers patriarcale du respect. Cela serait inutile. Il se contentait de lui tourner le dos, lui manquant aveuglément de respect avant de dire :

-N'oublie pas les couloirs. C'est sa faute s'il finit comme ça et celle des deux autres. Les seuls fardeaux présents, c'est votre débilité et votre manque de jugeote. Cela me conforte dans mes idées. Sur ce...Continue d'être niaise.

Pendant que Narok se servait de sa sphère pour soigner les gens de cet incident, Jïnn entamait sa marche vers son dortoir. Il trouvait tout cela pitoyable. Il allait pas prendre la peine d'aller voir marco pour lui dire pardon ou autre chose de réconfortant ou pour s'humilier. Après tout, c'était la faute de Lynn' d'avoir dévier son tir. D'ailleurs, en parlant de la rubis, il comblait la distance manquante à ce qu'elle l'entende sans pour autant être proche, et lui disait :

-On se revoit sur un vrai champ de bataille Lynn'.

Après ça, il reprenait son trajet initial. Il n'avait rien de plus à ajouter ou à faire. Bilan des courses : deux chaos, et trois pommes. Heureusement que la providence a fait en sorte qu'on évite une catastrophe de plus grande ampleur. Sa torture...des tas d'autres élèves auraient pu la connaître voir mourir pendant. Il y a encore un long chemin à faire si on veut protéger Tsuki, si on ne peut même pas se protéger soi même d'une personne qui lutte pour reprendre le contrôle.

Arg... Ça devient franchement compliqué là. Bien sur, comme si la situation n'était pas déjà assez compliquée Luxia ne me répond même pas. L'idée qu'elle subisse le même sort que le surveillant le terrifie. A vrai dire, elle pourrait même subir quelque chose d'encore pire... Mon dieu. Je dois absolument la trouver. Mais malgré toutes ces belles paroles, plus j'avance et moins j'arrive à avancer. Une fois au pied des escaliers, je ne peux même plus avancer. Je suis fatigué, frigorifié, j'ai mal au ventre... J'en peux plus, mais je dois continuer. Luxia doit être dans un état encre pire que le mien. Je me répète cette phrase pour essayer de gravir les marches... Il faut que je trouve de l'aide. Ça me révolte contre moi même d'abandonner comme ça, mais c'est probablement la décision la plus sage... Je retourne donc dans les couloirs. Prit d'une soudaine ferveur, je réussit à me remettre debout, et à avancer sur quelques mètres, mais je peine à faire plus...

C'est alors que je sens qu'on me soutient. Mon bras est enroulé autour d'un épaule sans que je ne puisse agir. Je reconnait d'un bref regard la chevelure flamboyante de Stef. Plus courageux qu'il n'en a l'air... Peut être est-ce véritablement un adulte après tout. Simplement un peu spécial. Je soupire de satisfaction en me reposant sur son épaule, tandis qu'il prend la parole :

"-Qu'est ce que tu fais? Il faut que tu ailles te reposer à l'infirmerie! Est-ce que tu veux que je t'y amène?"

A l'infirmerie ? Je dois vraiment aller à l'infirmerie ? C'est vrai que ça semble être une bonne idée... Du repos... Mais d'abord...

"Non attends... Luxia est en haut, bien plus en danger que moi... Vas d'abord la sauver elle.. S'il te plait..."

Je n'ai même pas le temps de voir ce que décide de faire le rouquin que je m'évanouit sans demander mon reste, d'un seul coup. Enfin, je me suis plus endormi... C'était un peu spécial. En tout cas, je ne saurais rien de ce qui se passera plus tard dans le bâtiments. Tout ce que j'apprendrai, c'est que Luxia est saine et sauve. Le lendemain, aux alentours de midi, je me réveillerai dans l'infirmerie, déjà plus en forme. Ma tête ne tournera plus, je ne serai plus aussi fébrile. Ma douleur au ventre s’estompera au fil de la semaine, et je ne garderai finalement aucune séquelle psychologique de cet accident. Simplement un sentiment d'amertume, envers moi même et ma faiblesse, mais aussi envers l'académie, que ne nous maîtrise visiblement pas aussi bien que je ne le pensais.

Le monde continuait de se mouvoir autours de moi et ainsi assise au sol je commençais à voir mes forces m’abandonne petit à petit, ma blessure à l’épaule me faisais de plus en plus mal maintenant que l’adrénaline était redescendu.
J’observais le monde autours de moi, au loin Narok tentait de se débattre pour cesser le pouvoir du garçon qui avait ainsi dire ruiner le banquet. La jeune fille qui m’avait aider à porter le maladroit de la bibliothèque était toujours la prêt de nous observant les corps gisant vers nous à moitié conscient voir pas du tout pour certains. Je voyais sont hésitation comme la mienne auparavant à l’idée de leurs porter secours mais dans l’état actuel rien n’était possible de faire quoi que se soit sans matériel à disposition.
Et puis je la voyais partir quand même vers le groupe et surement je me disais qu’elle avait surement eu une idée; je tournais ma tête vers le jeune homme que j’avais forcer à s’assoir il était la toujours conscient et n’avais as bouger d’un pouce à mon plus grand soulagement.

La jeune fille revenait vers nous avec un bout de tissu dans les mains et se dirigeait vers le garçon alors je me permis de fermer les yeux sachant que au moins il ne tenterait rien de stupide si elle n’est pas loin ou du moins j’osais l’espérer. Les yeux fermer j’écoutais les alentours tout semblait se calmer de plus en plus et cela aussi c’était un sacré soulagement. Soudain je sentis quelque chose appuyer contre ma blessure qui me faisais souffrir d’autant plus, quelqu’un compressais la blessure afin d’arrêter un minimum le sang de couler. J’ouvrais les yeux et tournais la tête à la rencontre des yeux de la jeune fille qui soignait le gars juste avant moi, surprise par tant de gentillesse je me laissais faire ne disant rien et je ravalais la douleur en me disant qu’il y avait pire que moi ici comme blesser et que je ne pouvais pas me permettre de montrer que j’avais mal devant les autres.

« QUE TOUS CEUX QUI SONT BLESSE ET CONSCIENT SE FASSE VOIR QUE JE VOUS SOIGNE. QUE TOUS CEUX QUI PEUVENT SE DEPLACER CHERCHENT DES BLESSES QUI SERAIENT INCONSCIENT LE POINTE DU DOIGT QUE LE VOIS »

Je reconnaissais la voix venant d’un peu plus loin, c’était celle de Narok il avait déjà fais énormément et voulais encore soigner des gens c’était clairement stupide il allait s’épuiser. La jeune fille nous pointa du doigts un instant et je priais pour que personne ne vienne me voir, je voulais me débrouiller toute seule. Et puis elle en profita pour partir me laissant seule à nouveau avec mon maladroit. Celui ci bougeait sur sa chaise pour trouver une position et je le regardais du coin de l’oeil ne voulant pas tourner la tête vers lui, il n’était pas l’heure de socialiser et je n’en avais plus envie.

« Dis-moi, maintenant que je t’ai sauvé la vie, et qu'apparemment, même si j’en doute fort, tu as pris un coup inutile pour moi, je souhaiterais au moins connaître ton nom. »

Je ne prenais pas la tête de tourner la tête vers lui, je n’avais la courage de répondre sa réflexion était absolument stupide, aurais je du simplement le laisser prendre un deuxième coups alors qu’il était déjà bien mal en point ? La prochaine fois je saurais que ça réponse est oui. Il m’avait sauver la vie et je lui avait rendu la monnaie de sa pièce ne pouvait il pas se contenter de cela ?
Je réfléchissais un instant c’est vrai que nous nous étions jamais présenter tout les deux mais l’heure n’était pas au bonne manière et je n’avais pas l’intention d’être bien élevé pour aujourd’hui. Je refermais les yeux lui faisant comprendre que je ne répondrais rien.
J’entendais le garçon surement se lever et je priais pour qu’il ne veuille pas retourner tuer l’autre élève qui avait causer ce désastre.

« Et sache que m’a question de… De… De tout a… »

J’ouvrais les yeux, il c’était couper en pleins milieu de sa phrase plutôt bizarrement. Il était à présent devant moi et portais une main à sa tête. Je réfléchissais rapidement peut être qu’il avait pris un choc à celle-ci et cela ne présageais rien de bon en général. Je n’avais pas le temps de me lever lorsqu’il commença à tituber mes muscles était engourdi et celui-ci tomba au sol une nouvelle fois. Je soupirais c’était décidément une chaine sans fin depuis mon arrivé ici. Je me résignais à me lever du mieux que je pouvais maison corps c’était refroidi et la blessure se faisais ressentir dans tout mes nerfs. Je fis signe à deux adultes qui était non loin de la pour qu’il puisse emmener le garçon avec eux. Ils l’installèrent sur un plan dur et partirent en direction de l’infirmerie, je ne bougeais pas je ne les accompagnais pas je le regardais simplement partir.

Tout le monde commençais à être évacuer et je partais direction mon dortoir me tenant le bras pour ne pas trop le faire bouger et ne pas me faire  souffrir d’avantage. Arrivé à celui-ci je montais dans ma chambre et me contemplais dans le miroir mon allure n’avait plus rien de classe ni plus rien de bien ma robe était foutue. Je me retournais pour voir mon dos comme je pouvais et je restais bloquer sur la longue et épaisse blessure qui couvrait la moitié de celui-ci, c’était bien pire que ce que je pensais et même si je ne voulais pas je ne pouvais pas me soigner moi même. Résigné je repartais chemin inverse, retrouvant le chemin de l’infirmerie ou je mettrais les pieds pour la deuxième fois déjà depuis mon arrivé. Cette blessure laisserait surement une horrible marque si elle était soigner en traditionnelle mais nous ne pouvions rien alors je me résignais à entrer dans la salle et à chercher un endroit ou attendre mon tours sans déranger personne et peut importe le temps que ça prendrais il y avait plus urgent. Je m’installais sur une petite chaise d’appoint dans un coin de la pièce et attendais les mains sur les genoux. J’avais froid, j’étais épuiser et j’avais vraiment hâte de rentrer.

Kupo sembla hésitant, peu décidé, mais tout de même soulagé de l'arrivée du professeur. Pour toute réponse, il dit simplement après un soupir:

"-Non attends... Luxia est en haut, bien plus en danger que moi... Vas d'abord la sauver elle.. S'il te plait..."

Le gamin regarda le garçon avec une pointe d'interrogation, incertain de comprendre. Qui était Luxia? Il n'en avait pas la moindre idée. Cependant, il voyait bien que le jeune homme s'inquiétait pour elle. Mais le fait que d'un coup tout son poids retomba sur les bras du professeur l'inquiéta plus que tout le reste.

"-Kupo? Kupo tu es là? Tu m'entends? Kupo?"

Pas de réponse. L'émeraude semblait avoir perdu connaissance. Heureusement, il était assez léger pour que le diamant réussisse à le porter sans trop de difficulté. Ne prenant pas en compte sa demande, il s'empressa d'aller l'allonger sur un lit d'infirmerie, en espérant qu'il se rétablisse vite.

C'est seulement après qu'il retourna dans l'aile diamant, pour voir de quoi Kupo avait bien pu parler. Il inspecta plusieurs pièces les unes après les autres du plus rapidement qu'il eut pu sans pour autant négliger quoi que ce soit, avant de finalement trouver, exactement à l'endroit où l'arbre avait poussé, une jeune fille inerte sur le sol. Il se demanda un instant si elle avait un rapport avec tout ça, puis ne perdit pas plus de temps avant de l'emmener elle aussi à l'infirmerie.

Ces mésaventures terminées, l'irlandais rentra simplement chez-lui, pas plus inquiet que ça, même plutôt optimiste et persuadé que tout s'arrangerait très vite.

Fin du rp pour Stef'

Oh mais? Serait-ce une deuxième réponse en une? OUI, J'AI LA FLEMME DE FAIRE UN AUTRE MESSAGE, DU COUP DE REP EN UNE!