La beauté s'achète ... Mais pas dans mon cas~ [LIBRE]

Sawamura, un homme lève tôt, c'est bien une habitude pour lui. Aucune obligation, rien, juste un automatisme faisant qu'il ne se réveille que très tôt le matin, le jour où il se réveillera à 8h sera un jour magique. Depuis tout jeune, il se lève à cette heure, ça na pas changé pour lui. Dans son ancienne maison, c'était un problème. Lorsqu'il se levait tôt, il n'avait rien à faire, il ne pouvait donc qu'attendre, en s'ennuyant, que le temps passe. Maintenant, dans cette école et surtout dans cette maison, la maison émeraude, il est libre de faire ce qu'il veut lorsqu'il se lève. En général, il prépare le déjeuner pour lui et les autres puis avise. Lorsqu'il se lève, il ne gêne pas les autres occupants de la chambre puisque pour l'instant, il n'a pas encore d'occupant. Il est le seul occupant de la chambre 3M et en est donc par défaut, le responsable. La responsabilité du lieu n'est pas un problème pour Eijun, ce qui le gêne, c'est surtout d'être seul. En venant ici, il s'attendait à avoir des colocataires, mais non. Au final, même s'il trouvait des défauts à cette solitude, il y avait aussi des bons côtés. Il était sûr de ne pas être dérangé pendant le sommeil, sûr de ne pas être avec une personne désagréable ou autre. Et au petit-déjeuner, il retrouvait parfois ceux des autres chambres, alors au final, il n'était pas si seul que ça. Et lorsqu'il disparaissait certains jours pour travailler au restaurant, personne ne se faisait de souci. Est-ce bien ou non ? Un peu des deux, car ce dire que personne ne pense à lui, ça c'est triste, enfin bon, faire la cuisine au resto et gagner de l'argent, ça le rendait hyper content.

Ce samedi matin, qui était donc le samedi de sa première semaine, il décida de prendre son petit déjeuné en extérieur. D'abord, il commença par se laver. Lorsque se fut fait, il fut temps de se laver. Il utilisa un jean foncé qui était dans son armoire, il était au-dessus de la pile et fut alors choisit par défaut. Ensuite, il prit un tee-shirt blanc qui se trouvait lui aussi au dessus de la pile et partit en direction de la cuisine avec sa veste grise à capuche blanche à la main. Il la posa contre une chaise le temps de préparer son déjeuné. Il mit la nourriture dans son panier et ajouta une grande bouteille d'eau fraiche. Il faut dire, l'eau fraiche, c'est bien meilleur, du moins, c'est ce que pense Sawamura.

Sawamura prit son panier et sa veste. Il sortit de la maison Émeraude, cherchant un lieu où se poser pour manger. Il n'avait pas encore choisi le lieu où il pourrait se poser. Il pensa en premier lieu allait dans les jardins, mais il avait déjà passé pas mal de temps-là bas et choisit alors de se diriger vers le terrain d'entraînement, pourquoi cela ? Tout simplement parce qu'il peut se poser sur un banc et rêvasser à l'air libre. Il aime aussi regarder les événements sportifs qui s'y organisent, même si à cette heure, un samedi, il ne devrait pas y avoir grand chose. Une fois sur les lieux, ce fut confirmé, il n'y avait qu'une fille, qui au passage, était déjà là lorsque Sawamura arriva. Eijun commença à sortir sa préparation du panier et sa bouteille d'eau. À peine, la bouteille sortit, une fille se précipita vers lui et lui demanda.

Salut ! Est-ce que je pourrais boire un peu de ton eau s'il te plait ?

Sawamura la regarda avec attention, elle était jolie, mais elle semblait cependant en mauvais état. Elle était très fatiguée, ça se voyait. Sawamura prit alors la bouteille dans sa main et au moment de lui tendre afin de lui laisser boire, elle tomba d'un coup. Eijun, par réflexe, laissa tomber la bouteille sur le banc, qui tomba alors de 5cm et rattrapa la miss. Il la regarda, espérant qu'elle aille bien et repris la bouteille avec sa main gauche.

Ca va ? Tu n'as rien ? Tu peux te joindre à moi si tu as soif ou même si tu as faim. Je m'appelle Eijun, Sawamura Eijun, si tu as besoin de quelque chose, dis-moi !

Des licornes roses. Des éléphants roses. Un ciel rose ... J'étais au paradis ? Déjà ? Comme quoi il n'y a pas que fumer qui tue ! LE SPORT TUE !

Ca va ?

Cette voix semblait si loin ... J'essayais de suivre l'écho quand une lumière blanche m'aveugla.
Un visage couvrit le soleil qui me tuait les yeux.

Tu n'as rien ? Tu peux te joindre à moi si tu as soif ou même si tu as faim. Je m'appelle Eijun, Sawamura Eijun, si tu as besoin de quelque chose, dis-moi !

Ah bah ça c'était une présentation rapide !

Cléa... Cléa Témew

Je reprenais doucement mes esprits quand je me suis rendue compte qu'il me tenait dans ses bras.

Qu'est-ce qu'il s'est passé ?, demandais-je d'une voix faible.

Je jettais un oeil à la bouteille d'eau... Ah oui ça me revient. L'eau. J'avais du trop tirer sur mon corps et il s'était vengé. Je pouvais pas lui en vouloir, je l'aimais trop pour ça! Mon attention se reporta sur mon sauveur. Il m'avait rattrapé en plein vol, bien joué ! Et il avait des yeux verts. *Ohhhh j'adore les yeux verts. Bon sang calme toi et lève toi !*
Je souris à Eijun et je me relevais en m'appuyant doucement sur lui. Mes jambes n'étaient pas d'accord alors j'animais le banc juste à coté pour qu'il s'approche. Une fois derrière moi, je me suis assise.

T'as parlé de manger ... Non ?

Je tapotais sur le banc à coté de moi, le sourire aux lèvres. Tout les gens qui me proposent de la nourriture sont mes amis.

Alors voilà son nom, la jolie demoiselle s'appelait alors Cléa Témew. Elle n'était pas familière à Sawamura, ce fut bien la première fois qu'il la vit. Il n'était cependant pas mécontent de la rencontré et espérait pouvoir faire connaissance avec elle et devenir l'un de ses amis, qui sait, ce serait peut-être le cas ou alors tout le contraire, ce que serait bien plus triste, mais bon, on ne peut forcer personne. Pour l'instant, les personnes parlant avec Sawamura étaient très peu nombreuses, alors forcément, à chaque rencontres, il espérait un bon déroulement. Cette fois ci, sa commencée bizarrement, mais ça pouvait se conclure sur une fin heureuse. Du moins, c'est ce qu'il pensait, sauf si son caractère était semblable à un cochon, auquel cas, il repartirait bredouille.

Cléa était encore dans les bras de Sawamura, il se faisait du soucie pour elle, était-elle malade ? Ou était-ce juste un petit coup de fatigue ? Il espérait que ce soit le deuxième choix. Cléa se mit à le regarder droit dans les yeux, ce qui eut pour effet de rendre les joues d'Eijun toute rouge. Le banc se déplaça ensuite tout seul vers eux. S'était bizarre, mais comme il avait déjà vu de l'eau apparaître à base de rien, ce n'était pas si grave que ça. Il commençait à s'habituer à cette école et ces pouvoirs, c'était bon signe. La Miss, qui semblait d'un coup plus joyeuse se mit à parler une seconde fois.

T'as parlé de manger ... Non ? Ses paroles firent accompagné d'un signe montrant le désirs de le voir s'asseoir à côté pour voir ce qu'il avait.

Sawamura s'assit alors à côté d'elle, lui tendant la bouteille pour qu'elle puisse se réhydrater et sortit les différentes chose qu'il avait mit dans son panier. Il y avait la de quoi se faire un bon déjeuner. De la brioche à la confiture et aux croissants, il avait pensé à tout, tout pour revenir sans avoir finit et devoir conserver pour les jours suivants, mais avec l'aide de Cléa, il allait peut-être pouvoir finir certaines choses. Il étala alors le large choix sur un tissu qu'il avait prit soin de mettre par dessus le reste dans le panier.

Tu peux prendre tout ce qui te fait plaisir! Il faut bien un remontant après ce qui t'es arrivée. Il souriait, la joie s'était emparée de lui.

La jolie Miss regardait les croissants que Sawamura venait de sortir du panier. Elle était hyper contente, un sourire abordait son visage et ne la quittait plus.

Tu sais pas à quel point je manque de croissants ! Je viens de Paris, j'en mangeais tout le temps avant ! Et maintenant ? Nada ! Tu me sauves deux fois la vie en moins d'une heure, c'est quoi ton secret ?

Elle mangeait son croissant avec joie. Sawamura était heureux lui aussi. Il parlait avec une jolie fille, qui en plus de ça le remercier pour la nourriture qu'il offrait, ainsi que son aide qu'il lui apporte. Ce fut le meilleur début de journée depuis son arrivée dans l'académie. Même si la fille n'allait pas bien au début, elle avait l'air d'avoir complétement récupérée et pour preuve, elle mangeait avec joie, sans se soucier de ce qu'il venait de lui arriver. Elle n'avait même pas l'air de s'en souvenir, c'est bien une preuve, ça. Après l'avoir regardé un long moment, Sawamura détourna son regard d'elle et prit un croissant lui aussi qu'il mangea de la manière la plus propre possible. Lorsqu'il reposa ses yeux sur elle, il vit qu'elle en mit partout. Elle était si heureuse d'en manger qu'elle ne faisait pas attention à cela. Sur les jambes, autour de la bouche, Sawamura ne lui dit rien, il était bien trop joyeux de voir sa nourriture aimée pour lui parler de ça et puis, c'était assez mignon dans l'ensemble, alors ça lui faisait plaisir de voir cela.

Alors Eijun, tu viens d'où ? C'est quoi ta petite histoire ? Demanda-t-elle. Elle semblait attentionnée envers Sawamura. Pour une fois qu'il semblait attirer l'attention de quelqu'un ici, il n'allait pas refuser de répondre aux questions.

D'où je viens ? Il se mit à sourire et continua à parler en gardant son même sourire. Je viens du Québec, au Canada. Comme mon visage, la montre, je n'ai pas un visage typais asiatique, même si mon nom lui l'est. Dans ma famille d'origine, je m'appelais Pierre, mais lorsque j'ai été adopté par les Sawamura, qui étaient d'origine Japonaise, j'ai pris leurs noms et ils m'ont donné un autre prénom. Je leurs en suis très reconnaissant. J'ai commencé la cuisine dès l'âge de 5 ans quand je suis arrivé chez eux. Et puis, quand on a déménagé, j'ai eux la possibilité de rejoindre cette école. Maintenant, je fais partit du club de cuisine et je travaille dans un restaurant en tant que cuisinier pour gagner de l'argent. Tout en la regardant et en souriant. Tu sais tout de moi maintenant ! Ce que je veux faire, ce qu'il met arrivé, tout ça. Et toi, alors, parle-moi de toi ! À part faire du sport plus que ton corps supporte. Il ajouta en rigolant et tirant la langue. Et une carrière de mannequin, qu'est-ce que tu fais d'autre ?

D'où je viens ? Il se mit à sourire et continua à parler en gardant son même sourire. Je viens du Québec, au Canada. Comme mon visage, la montre, je n'ai pas un visage typais asiatique, même si mon nom lui l'est. Dans ma famille d'origine, je m'appelais Pierre, mais lorsque j'ai été adopté par les Sawamura, qui étaient d'origine Japonaise, j'ai pris leurs noms et ils m'ont donné un autre prénom. Je leurs en suis très reconnaissant. J'ai commencé la cuisine dès l'âge de 5 ans quand je suis arrivé chez eux. Et puis, quand on a déménagé, j'ai eux la possibilité de rejoindre cette école. Maintenant, je fais partit du club de cuisine et je travaille dans un restaurant en tant que cuisinier pour gagner de l'argent. Tout en la regardant et en souriant. Tu sais tout de moi maintenant ! Ce que je veux faire, ce qu'il met arrivé, tout ça. Et toi, alors, parle-moi de toi ! À part faire du sport plus que ton corps supporte. Il ajouta en rigolant et tirant la langue. Et une carrière de mannequin, qu'est-ce que tu fais d'autre ?

La première chose que je remarquais, c'est qu'il était très souriant. Et bien tant mieux parce que je le suis aussi.
Je souris a son compliment.

Hahah ! Moi mannequin ? Non je risque d'écraser la concurrence bien trop facilement ! Il n'y a pas assez de challenge ! Je lui fis un clin d'oeil. Mon père a fait de moi la future pdg de son entreprise mais pour l'instant je prend du bon temps ici pour pouvoir m'exprimer librement - je montrais le banc du doigt- J'imagine que ton "talent" a un rapport avec la cuisine ? Tu m'as dis que je savais tout de toi maintenant mais non ! Je ne connais pas ton super pouvoir de super héros qui sauve la vie des filles en détresse ! Mais en tout cas, je sens que toi et moi on va devenir trèèèès bon amis parce que la cuisine et mon estomac c'est une vraie histoire d'amour !

Je pris une serviette et je m'essuyais un peu. Maintenant que ma bouche s'était calmée, je pouvais me clamer.
Une fois essuyée, je dépliais une autre serviette sur mes genoux pour ne pas les re-salir et je pris un autre croissant, nature cettte fois-ci.

En tout cas ... Ces croissants c'est une tuerie !

A chaque bouchées me revenait un souvenir de Paris et je fermais les yeux de bonheur pour profiter de chaque instants. C'est fou quand même ! Il suffit d'un croissant, d'un banc, soleil et de la bonne compagnie pour se trouver au paradis.

Mais chaque bonne chose à une fin et je me lève après avoir bien mangé, salue Eijun et rentre pour aller me coucher parce que le sport, c'est fatiguant !