[Event] La fin de Tsuki [Tête de marteau]

J’avais beau être contente d’avoir rejoint Appia, je n’en étais pas moins inquiète pour Lily, dont je n’avais pas de nouvelles. Un déclic me rappela alors que j’avais une oreillette pour communiquer avec les autres. Je lançai alors à l’intention de mes équipières :

« Les filles ? J’ai retrouvé Appia. Qu’en est-il de votre coté ? Vous êtes ensemble ? S’il y a besoin d’aide j'arrive tout de suite, maintenant qu’elle aussi est à l’abri. »

Ma voix tremblait à peine. Je voulais faire la fille forte, mais en réalité, j’étais terrifiée à l’idée de perdre d’autres personnes de mon entourage. Et je ne pouvais pas sauver tout le monde en même temps. C’était pourquoi j’avais demandé à Sawako de s’occuper de Lily.

Une fois ceci fait, je remarquai qu’Appian avait découvert une sorte de passage secret, une petite porte en bois. Elle s’avança et tourna la poignée : la porte s’ouvrit sur des escaliers étroits qui descendaient dangereusement dans le noir. Cela ne m’inspirait pas vraiment confiance… Mais nous devions fouiller chaque recoin du bâtiment pour retrouver tous les élèves. Je souris d’une façon qui se voulait rassurante à Appia, et, lui prenant la main,l’entrainai vers ces ténèbres effrayants et mystérieux.

Je ramassai les ciseaux que Lily avait brandis précédemment... Et grimaçai de dégoût. Ils étaient pleins de sang séché et dégageaient une odeur de pourriture. Rien que de les tenir, ou même les voir, me répugnait. Je me tournais vers l'inconscient.
Je n'avais pas vraiment le choix, c'était ma seule option. Je devais oublier que ces ciseaux étaient remplis d'un liquide aussi dégouttant qu'était le sang.
Je me rapprochais donc du jeune homme, la paire de ces petites lames coupantes et pointues à la main, et j'entrepris mon travail. Je détachais chacun des liens de l'élève, un a un, non sans mal, y allant petit à petit. Ce n'était pas une tâche aisée, mais j'avais fini au bout de une dizaine de minutes.
Le corps était maintenant étendu au sol. J'allais l’amener vers le centre de la pièce, avant de me souvenir du conseil de mon père : ne jamais transporter un blessé, cela peut aggraver sa blessure, allant jusqu'à handicaper à vie. Ok, il n'en avait pas vraiment, mais on ne savait jamais ! Peut-être en avait-t-il que je n'avais jamais remarqué, après tout.
Je me penchai à nouveau vers lui, lui pris la main et lui demandai d'ouvrir les yeux s' il m'entendait, comme je l'avais appris. Pourvu qu'il ouvre les yeux... Il fallait qu'il se dépêche, Lily était peut-être en grave danger.
Mais était-il seulement possible de sauver les deux ?

« Les filles ? J’ai retrouvé Appia. Qu’en est-il de votre coté ? Vous êtes ensemble ? S’il y a besoin d’aide j'arrive tout de suite, maintenant qu’elle aussi est à l’abri, lança Mel dans l'oreillette.
-N-non, répondit-je, je ne l'a retrouvais pas alors j'ai détacher l'autre... Lily, tu m'entends? Tout va bien? Ou es-tu qu'on vienne te chercher? »

Comment avais-je pu ne pas y penser plus tôt?

- Et.. et moi Shi... Mais, euh, on est obligée de se séparer ?

Et bien, heureusement que je demande son avis cette fois. J'admets que j'ai été incorrecte jusqu'à présent, c'est pourquoi je ne peux pas simplement la forcer à suivre mon choix, je vais donc arrêter cette suite de séparations :

- Dans ce cas, prenons d'abord le chemin allant tout droit. Il n'y a probablement pas assez d'espace pour laisser place à de nombreux et inutiles couloirs. Ce devrait donc être assez rapide...

Je m'avanças alors vers le couloir en prenant légèrement la main de Shi, pour éviter de la perdre, sait on jamais. Je ne savais évidemment pas ce qui se trouvait derrière ces chemins mais il valait peut-être mieux rester ensemble après tout... Non pas que je doute de mes aptitudes mais plutôt que je ne connais rien de ma "partenaire".

Le regard du présumé professeur croisa alors le mien.
Et soudain il se remit à agir, il déposa les deux jeunes garçons au sol, et peu à peu, je fus rassurée. Il retira alors sa veste, sans que je comprenne réellement pourquoi. Peut être ne voulait-il pas la salir ou quelque chose comme ça, de toute façon je n'avais aucune envie d'y penser. A cet instant, je n'avais plus qu'une espérance, que ceci se termine le plus vite possible.

- Nous sommes nous déjà rencontrés ?... Demanda le fou qui me tenait toujours captive.

Mais l'homme face à lui resta impassible. Quand il fut proche, je me pris sa veste en pleine figure. La surprise m'empêcha de la rejeter, le scientifique m'empêchait de l'éviter. De plus, un étrange cercle lumineux attira mon attention, mais l'instant d'après le tissu assombrit mon univers.
Alors que je saisissais le vêtement, j'entendis un bruit effroyable, puis un affaissement, et soudain l'emprise qu'avait le scientifique sur mon bras se relâcha, et un frisson me fit suspendre mon mouvement, je pensais avoir deviné ce qu'il venait de se passer. Mais soudain, une main s'appuya sur mon front, et une autre dans mon dos, bloquant ainsi tout mouvement qui m'aurait permis de retirer cette veste qui, je l'avais compris, avait servi à me cacher la scène. Décidément, ce professeur était bien plus gentil que je ne l'aurais été.

- N'ai pas peur, Me souffla-t-il, c'est moi. Je t'emmène dehors le temps que je récupère les deux étudiants que j'ai laissé dans le couloir.

Je le suivais donc, retirant la veste dès que possible pour enfin pouvoir voir où je mettais les pieds. Tout ça m'avait chamboulée, je n'étais clairement pas dans mon état normal, rien que repensait à tout ce qu'il venait de se produire... j'en frissonnais ! C'était atroce. Le professeur revint, reprit sa veste et l'enfila, comme s'il n'était pas blessé à l'épaule. Là où j'avais vu le cercle lumineux.

- Je peux t'emmener aussi à la camionnette si tu veux. Il y a déjà Asami là-bas et j'emmène ces deux là avec.

Je baissais les yeux. Il pense que je suis faible, et que je dois partir. Et il avait raison dans un sens. Je m'étais montrée ridiculement apeurée. Il m'avait vu comme jamais personne ne m'avait vu, comme jamais plus personne ne me verrais. Je pris une grande inspiration et rejetais mes pensées sombres à plus tard, plantant un regard le plus déterminé dans celui de l'homme qui venait de me sauver. J'avais étrangement pleinement confiance en lui.

- Non, je ne suis pas une fillette, je peux encore me battre et je suis là pour sauver mes camarades, pas pour aller me cacher sans n'avoir rien accomplie, et je ne reviendrais pas sur ma décision.

Oui. Je ne me rendais pas encore, j'avais été ébranlée par beaucoup de chose, mais j'étais bien plus forte que tout ça.

- Les filles, je vais bien, le professeur m'est venu en aide, je vais essayer de vous rejoindre dès que j'aurais fini ici. Dis-je froidement dans l'oreillette, ignorant totalement les paroles précédentes des mes deux "alliées".

Oui, Sawako avait certainement envisagée qu'elle ne pourrait pas me venir en aide, qu'il valait mieux réveiller un garçon qui pourrait le faire, oui Mel avait préférée retrouver la petite Appia, et laisser aux soins de Sawako le fardeau de me sortir de mon pétrin. Mais quand bien même, je ne savais pas tout ça. De mon point de vu elles m'avaient simplement abandonnée à mon sort, aux griffes de cet affreux scientifique. Est ce que je leurs en voulais ? J'étais folle de rage. Mais pour l'instant, je ne pouvais pas me permettre de laisser cette colère exploser. Et bien qu'elles venaient de perdre ma confiance, j'étais leur alliée, temporaire, mais tout de même de leur côté.
Puis de nouveau mon regard se posa sur le professeur, sur la blessure qu'il dissimulait sous sa veste. Je pris une légère inspiration et tentais un sourire malgré la situation.

- Vous êtes blessé non ? Vous avez besoin d'aide ?

Je lui étais redevable. Je ne l'avouerais jamais à personne, et ce sentiment d'attachement me brisait le cœur, mais je lui devais bien un peu d'inquiétude au moins.

- Dans ce cas, prenons d'abord le chemin allant tout droit. Il n'y a probablement pas assez d'espace pour laisser place à de nombreux et inutiles couloirs. Ce devrait donc être assez rapide...

Shi était soulagée. Au moins, elles n'allaient pas se séparer. Bon, juste la question de la rapidité lui paraissait pas vraiment réaliste, mais voilà. Aura pris la main de la jeune fille brune avant de s'élancer dans le couloir sombre. Shi la suivi sans vraiment se poser de question. Elle espérait que tout irait bien du début à la fin... Sauf que voilà, Shi savait pertinemment que le monsieur Destin ne voudrait pas que cela soit aussi simple. M'enfin, Shi espérait... et espérait encore...
Oui bon sauf qu'elle n'aurai pas vraiment dû. Sauf que voilà, Shi aurait peut-être dû penser que des gens méchants et sadiques viendrait pour les récupérer. Je dis ça parce que deux silhouettes s'avançaient progressivement vers les deux jeunes filles. Shi commença à trembler. Elle était carrément terrifiée. Cela ne lui ressemblerait pas du tout. D'habitude, elle se serait débrouillée pour devenir invisible et aurait attendu que le danger passe. mais voilà, elle était accompagnée, et pour arranger le tout l'endroit où elle se trouvait lui faisait atrocement peur. Elle voulait sortir de cet endroit...
Shi s'arrêta et se cacha derrière Aura, se servant d'elle un peu comme d'un bouclier humain. Pas très sympa, mais bon. Shi chuchota :

- Et... Et maintenant, on... on fait quoi ?

- Et... Et maintenant, on... on fait quoi ?

En disant ça, Shi semblait effrayée et se cacha derrière moi. Normalement, ce devrait être assez vexant mais honnêtement, ça m'arrange plutôt... Ce genre de situation m'était un peu plus favorable que ce que je pensais; surtout s'il s'agit d'un endroit un peu plus sombre si possible. Mais en attendant, il fallait d'abord essayer de rassurer la brunette et de ne pas se faire de conclusion hâtive; je lui chuchotas donc:

- Ça devrait être facilement gérable si ils ne sont que deux. Mais avant de se précipiter, il faut d'abord vérifier si ce sont des ennemis ou des alliés.

Ça pourrait bien être les membres dont nous nous sommes séparé plus tôt... ou pas. C'est pourquoi je m'avanças prudemment en prenant le soin de tenir éloignée Shi. Pour l'instant, même si l'ont m'atteignait, je n'aurais probablement rien. Je fis quand même grandement attention à ce qui se trouvait devant moi.

Pourquoi ne pas avoir retroussé chemin et prendre le tournant? Parce que si il s'agit de scientifiques, je saurais enfin que nous nous trouvons vers l'endroit où s'est enfuit le type à lunettes qui était dans notre 'chambre'.

En réponse, une expression de surprise envahit ses traits, il fit glisser sa veste pour me montrer son épaule. Celle que j'avais imaginé blessé en voyant le tissu de la chemise déchiré. J'avais tiré une conclusion hâtive, l'homme n'était même pas égratigné. Je ne pus tout de même pas retenir ce petit air rassuré qui prit place sur mon visage. Malgré tout, il possédait une étrange marque, mais au moins n'était-elle pas récente.

- Je n'ai rien du tout, me confirma-t-il, comme tu peux le constater par toi-même. Ne t'en fais pas pour moi, tu feras juste attention à ne pas glisser sur le sang dans le couloir.

J'hochais alors de la tête. Puis, je m'avançais de quelques pas, avant de me stopper et de lui lancer :

- Faites attention à vous professeur.

Puis, sans m'éterniser je m’élançais vers le bâtiment. Comme l'avait dit l'homme que je venais de quitter, il y avait du sang un peu partout dans le couloir. Mais pas de corps.
Je ne devais pas y penser. Je fermais mon esprit à la moindre pensées qui serait susceptible de me faire dévier de mon but. Je devais me concentrer, retrouver les autres... les autres... aurais-je la force de me retrouver face à elles sans m'énerver ? Sans me sentir trahie ? Je le devais. La meilleure solution était de rester froide. C'était tout ce que je serais capable de faire si je devais ne pas m'énerver.
J'arrivais alors au couloir de départ, celui où nous nous étions séparé, Mel, Appia et Sawako, moi. J'hésitai un instant. Je ne pouvais pas rejoindre Sawako dans la salle d'où le scientifique m'avait sortit, je n'en avais ni la force, ni l'envie.
Je pris donc sur moi et malgré tous les risques que cela comportait, me mis face à la dernière porte, celle que personne n'avait encore ouvert. Je pris une grande inspiration. Et je la poussais pour entrer dans la salle inconnue.

Bon. D'après ce qu'elle venait de nous dire, Lily allait bien. Vu son ton froid elle nous en voudrait sûrement, mais il fallait qu'elle comprenne que Mel et moi n'avions pas vraiment le choix, et puis l'important était qu'elle soit encore en vie, et sans dommage... Non ?
Je ne pensais pas qu'elle nous ferait une crise, surtout vu la situation. Enfin, elle nous ignorerait... Et ce serait tout. Enfin, j’espérais, je n'avais pas très envie de me faire crier dessus.
Je me sentais tout de même mal vis à vis de tout cela... Oh, et puis mince ! Elle était encore en vie, non ? Je n'avais pas à regretter ce que j'avais fait. Au contraire, je me serais encore perdue dans ces grands couloirs sombres, et le garçon serait mort de ses blessures.
Je me penchait à nouveau sur ce dernier. Sa respiration était saccadé, mais bel est bien là. Il était toujours vivant, sans l'ombre d'un doute. Mais pour combien de temps ? J'eus soudainement une idée. Je posai ma main sur mon oreillette et me mis à parler dedans.

« Ahem... Monsieur... Chikara, c'est cela ? Excusez moi de vous déranger mais... Je pense avoir trouvé un survivant, mais il est inconscient et j'ai peur de le blesser si je le bouge... Et puis il est trop lourd pour moi... Pourriez vous venir si vous êtes disponible ? »

Je me mordais la lèvre, embêtée. J’espérais vraiment ne pas le déranger, mais j'avais besoin de son aide, ou de celui de la femme qui nous avait fait venir dans cette aventure.
Je jetais un coup d’œil aux deux autres cadavres. Les deux élèves morts de cette académie. J'aurais aimé qu'on les prenne aussi, pour au moins donner leurs corps aux familles... Mais cela n'était sûrement pas envisageable, nous n'étions pas assez nombreux.

Appia et moi nous avançâmes donc dans le noir. Ces escaliers me semblaient sans fin. Mais peut-être était-ce l’angoisse de ce que je pourrais y trouver en arrivant, qui déformait ma notion du temps ? D’une main, je gardais la petite près de moi. De l’autre, je m’agrippais au mur, comme l’absence de rambarde était évidente. Les marches étaient cabossées et paraissaient abimées, si bien que je manquais de tomber à chacun de mes pas. Petit à petit, mes yeux commencèrent à s’habituer à la pénombre, mais une seconde d’inattention me fit louper une marche et dévaler le reste des escaliers plus rapidement que tout ce que j’aurais pu espérer. Par chances, nous étions déjà presque arrivées et j’avais lâché la main d’Appia pour ne pas l’entrainer dans ma chute. Je me relevai donc péniblement, chuchotant :

« Merde… Forcément, c’est le bon moment pour ne pas faire gaffe à ce que je fais… »

Observant donc ce qui nous entourait, je finis par distinguer deux silhouettes. Mon cœur se mit à taper contre ma poitrine et je leur lançai, d’un air à la fois méfiant et menaçant :

« Qui est là ? »

Dans tous les cas, à cause de moi, ils avaient déjà dû nous remarquer, alors ce n'était plus la peine de se faire discrètes.
Je reculai à peine et me positionnai devant Appia, comme pour la cacher ou lui servir de bouclier. Si ils avaient eux aussi des pouvoirs ou ce genre de choses, comme le type qui avait survécu au scalpel de Lily, et qu’ils pouvaient voir dans le noir, nous étions en mauvaise posture. En très mauvaise posture.

Les silhouettes s’avancèrent doucement, mais ne semblaient pas menaçantes. Il s’agissait en réalité de Shi et Aura. Quand je le compris, je poussai un soupir de soulagement :

« C’est vous… Je  suis rassurée…

Après un sourire Appia, je réfléchis quelques secondes. La première chose qui me vint à l’esprit fut faire le point avec elles, histoire de ne pas tourner en rond.

« On vient la salle en haut de ces escaliers. Il y a Ren et Maester là-bas, ils vont bien mais on ne sait pas comment les transporter. Les filles ont fouillé une autre salle, où y ont trouvé trois élèves. Asch semblait aller bien, mais les autres… (je me mordis la lèvre inférieure, ne pouvant finir ma phrase) Il reste encore une pièce à examiner là-haut. Et de votre coté ? »

Après qu’elles nous aient expliqué leur situation, je lançais à l’intention de Lily et Sawako restées à l’étage :

« Bon, on est avec les élèves qu’on a détachées tout à l’heure, elles vont bien. Que se passe-t-il pour vous ?  L’une de vous a-t-elle besoin d’un coup de main ? On peut aussi aller voir la troisième salle. »

Après tout, on était maintenant quatre. On ne pouvait rester les bras croisés à attendre que les choses se fassent toutes seules alors que tous les élèves n’avaient pas été secourus !

Ok alors, j'en étais où dans mon bordel moi ? Attendez que je réfléchisse un petit peu... si je me gourre pas j'en étais aux connards qu'avaient envahit le cul de sac, ouais j'crois que c'est ça ou alors je suis trop loin ? …RAH CH'AIS PLUS ! ELLES SONT OÙ MES PUTAINS DE FICHES !? … … Voilà ! C'est bon, j'crois que je suis à la page donc si je me gourre pas, j'en étais au fait que j'avais foncé dans le tas comme une débile sans plus avoir aucun contrôle de ma magnifique personne ce qui m'avait valut une grande et merveilleuse... capture, bah ouais mais fallait pas s'attendre à aut' chose aussi, je me battais contre des Terminators... qui m'avaient d'ailleurs hyper bien terminé la face... j'en aurai presque honte si j'étais encore dans ce temps là mais bref, je perds du temps là ! On rentrer dans le vif du sujet et vous pouvez tej' la vaseline, ici on est des vrais et on y va franco ! Doooooonc, je passe les détails du voyage parce que bah... j'étais un petit peu endormis donc faites pas chier, je sais pas d'où, ni pourquoi ils m'avaient pas abattu sur place... même si ça aurait été moins con de leur part en fait, on laisse pas un tigre en cage... surtout si la porte est grande ouverte... merde je spoil ! Bon... je vais reprendre depuis le début.

Ok, quand je m'étais réveillée j'étais dans le coltard de l'in-fi-ni, à un point que même moi je pouvais pas comprendre... que je comprends toujours pas en vérité mais bref j'arrivais à peine à ouvrir les yeux, ça m'avait pris un bon moment avant de pouvoir les ouvrir complètement et à les garder ouvert surtout. J'avais observé un peu autour de moi pour sortir un « Bon j'ai fais quoi encore... j'avais dis que je buvais plus putain ! », ouais réaction classique pour moi puisque j'avais aucun et je dis bien AUCUN souvenir de ce qui s'tait passé avant que je pète un plomb et que je fonce au casse-pipe, je sais pas pourquoi c'tait comme si mon cerveau c'tait barré parce qu'il en avait eu marre de sa proprio, c'possible, peut-être, ch'ai pas, c'pas important. J'm'étais pas encore rendue compte que j'tais complètement à poil, ni que y'avait un mec à poil derrière mon cul... et j'avais pas non plus réalisé que j'étais suspendue au-dessus du sol... 'fin pas jusqu'à ce que mes pieds veuillent toucher le sol... sol qui était un mètre plus bas... Je m'étais pas débattue, naaaan pas encore je devais bien me situer avant et pendant que je faisais ça devinez qui j'ai vu en plein milieu de tout ce bordel pour attirer toute l'attention ? Bah ouais, c'tait Lili qu'était flex sans aucune forme de pression et pendant que je la regardais, je remarquais un truc qu'allait pas... je me sentais assez faible en fait et j'avais l'impression que ma tête était vide... mais vide dans le sens où d'habitude y'a toujours des p'tits murmures à la con que j'avais appris à ignorer, j'avais l'impression que même si je le voulais, je pourrais pas me débattre en fait. Bon pour être honnête, j'ignorais pas totalement les murmures, juste que je répondais que très rarement, si c'tait vraiment trop fort j'le f'sais mais sinon j'laissais couler c'tait pas un gros problème sauf que là... rien, rien du tout. Quoi ma réaction ? Bah elle était normale ma réaction, z'avez qu'à constater !

"...Lili ? ...Lili ? Réponds... c'est pas drôle... Lili ? C'est pas le moment de jouer là, j'te vois t'es d'vant moi !"

J'vous avez dis que c'tait normal, bon ensuite j'avais essayé pleins de trucs, je commençais à m'affoler, je lui avait dis de détruire sa cage mais que dalle, de la traverser ? Même résultat... bah je m'affolais encore plus comme une conne, savez respiration saccadée, le cœur qui batte cinquante mille fois trop vite la routine quoi. 'fin bon la suite était pas trop trop glorieuse non plus hein, le drama inutile... je dis rien de plus... J'avais commencé à me débattre avec j'sais pas quelle force et...

"LILI ! LILI ME LAISSE PAS EN PLAN ! VIENS, BOUGE UNE MAIN N'IMPORTE QUOI FAIS UN TRUC ! J'T'ENTENDS PLUS ! LILI !"

Je sais c'tait pathétique... les larmes aussi l'étaient... je veux entendre aucun commentaire à propos de ça pigé ? Mais... ça m'inquiétais vraiment, trop peut-être mais j'voulais pas la perdre dans un endroit pareil... oui bon je sais, tout ce que j'ai montre plus que je fais pas trop attention à ce qu'y'a autour mais vous avez compris.

Je ne me souvenais plus de ce qui c'était passé… à part… du pourquoi j'étais là. Piqûres, tests et autres expériences en tout genre… Ma tête était lourde, comme mes autres membres mais surtout, je ne pouvais bouger. Il y avait tant de sangle me retenant à cette « table » que je ne pouvais bouger un petit doigt qui plus est… j'étais nu…
Et quelques minutes après mon réveil, j'entendis la porte s'ouvrir, lentement. Une angoisse comme jamais de savoir si oui ou non, c'était les scientifiques me rendit encore plus mal que je ne l'étais déjà.

Au final, ce n'était qu'une jeune fille, sûrement une étudiante de l'académie. Son jeune âge et sa tenue n'allait juste pas à un scientifique. Aux alentours, je vis d'autres étudiants, eux aussi attachés et sûrement inconscient. Enfin bref, après tout ceci, je tentais de me débattre mais la lourdeur de mes bras était tellement grande que j'arrivais à peine à bouger et que ça me demandais un effort inimaginable.

C'était comme si… je me retrouvais presque paralyser, une sensation vraiment horrible mais, cette sensation et me retrouver bloqué ne m'aida clairement pas. La colère de ne rien pouvoir faire et la confusion fit que mon pouvoir s'enclencha de lui-même, l'esprit, lui, n'avait pas bouger mais je sentais que… s'était comme si il était aspiré à prendre ma place.
Ma transformation se fit, le loup était là, à regarder fixement la jeune fille après avoir regardé les alentours.

Je vais me reposer, j'en peux plus. Ne fais pas de conne… avant que je ne finissais ma pensée, je m'étais déjà « endormi ».

Maintenant, ce qui pouvait bien se passer ne pouvait être, à mon plus grand regret, que du ressort du loup.

Je restais au chevet de l'inconscient. Lorsque le professeur vint, je pus ainsi lui laisser le relais, et sortis de la pièce.
Bon, ou aller maintenant...
Je balayais le couloir du regard. Il devait me rester encore quelques minutes, alors la réponse s'imposa d'elle même : la dernière salle non vérifiée.
Je me trouvais ainsi face à elle en quelques minutes. J'hésitais à l'ouvrir, cette imposante porte métallique était pour moi comme un monstre, une sorte de boss d'un jeu vidéo. Non. Ce n'était que la porte de passage vers ce monstre.
Je ne devais plus avoir peur. C'était avec une main légèrement tremblante que je l'ouvrais.

***

Le spectacle que j'y voyais était horrible. Lily était déjà rentrée, mais je n'eus pas le temps d'être soulagée de la voir indemne que je m'affolais déjà. Deux personnes étaient nues, je tentais de détourner mon regard d'eux, rougissant sans véritable raison. Lynn hurlait le prénom de Lily et l'a suppliais de la sortir de là. Kris était, quand à lui, se transforma subitement en loup. Que faire ?

Je me demandais si les autres filles allaient aussi venir... J’espérais cela de tout cœur. Ensemble, nous devrions pouvoir y arriver.

Un frisson d'anxiété me parcouru alors que j'entrais dans la salle. Ce n'était pas mieux que la première mais au moins n'y avait-il pas de scientifique. Mais avant même que je puissse vérifier les alentours, une voix m'interpella. Du moins je le pensais, je ne connaissais pas d'autres Lily. Mais il y avait quelque chose d'étrange, je ne comprenais pas ce qu'elle me disait, du moins le sens de ses paroles, et je ne pensait pas qu'elle me connaissait.
Je me rapprochai tout de même, sans prendre le temps d'observer la salle, le gars qui était suspendu nu avec la fille murmura quelque chose avec une apparence de loup avant de s'endormir. Génial.
Je me rapprochai de la fille, son regard était fixé sur une cage derrière moi et il me semblait que quelqu'un reposait dedans... Une fille. Peut être était ce la Lily a laquelle elle parlait ? Mais c'est alors que la porte grinça de nouveau. Cette fois je fis volte-face pour dévisager le nouvel arrivant, priant pour que ce ne soit pas l'un de ces stupides scientifiques. Non, c'était Sawako. Je dus retenir le dégoût qui voulu envahir mes traits à sa vue, me contentant de lui lancer un regard froid comme la glace, je lui désignais la personne inconsciente sanglée au mur d'en face.

- Trouve un moyen de la détacher et essaie de la réveiller si c'est possible. Dis-je sans aucune émotion.

Je luttais contre mon propre caractère pour ne pas éclater, pour ne pas lui cracher mon venin à la figure. Bon dieu, mais pourquoi était-elle venue dans cette salle !? Elle aurait du rejoindre Appia et Mel ! S'il y a bien quelque chose que je savais, c'est que je ne lui faisais pas confiance pour assurer mes arrières.
Puis je me tournais de nouveau vers la fille suspendue.

- Calmes toi, lui soufflais-je avec douceur, je vais te décrocher.

Je mis un peu de temps, mais finalement je parvins à trouver le nécessaire pour m'occuper d'elle dans cette salle qui ressemblait un peu trop à une salle de torture. Je décrochais donc la première personne, la jeune fille parfaitement consciente. Je me doutais qu'elle préférerait rejoindre la Lily enfermée dans la cage et la laissais pour aller m'occuper de l'animal, qui était encore un homme quelques secondes avant. Je saisis de quoi couper, et entamai le découpage de ces sangles qui le retenaient.
Je ne savais même pas qui ils étaient, mais je dois bien vous avouer que leurs problèmes de nudités était le dernier de mes soucis. Ce n'était pas une situation où je pouvais me permettre de me montrer gênée.
Je dus retenir l'homme alors que je venais à bout des dernière sangles, et malgré mes maigres forces je le soutins pour ne pas qu'il s'écrase par terre. Quelle idée de s'endormir ainsi !

La porte s’ouvrit à nouveau je n’ose pas ouvrir les yeux, mes colocataires n’étais pas dans le meilleur de leurs état. En plus de ça on puer, ça fait combien de temps que je suis là ? Combien de temps que je n’ai pas vue le soleil ? Depuis combien de temps j’avais dormis, tout est flou dans ma tête.

Je suis exténué, puis les souvenirs reviennent petit à petit. Ce don est bien la pire chose qui me soit arrivé dans ma baltringue de vie, je ne pouvais rien y faire ma tête était remplie que de ça. Rien que les pensées s’amuser à m’éplucher, tout connaître de moi et me parler de mon pouvoir. Me dire que je l’ai ai aidé, que grâce à moi ils vont découvrir la vérité. Dans un souffle j’essaye d’enlever ce foutue mal de crâne, ouvrent légèrement les yeux je vis quelqu’un s’approcher de moi.

« -M’approche pas bordel, TU M’ENTENDS ME TOUCHE PAS ! DEGAGE »

Je hurle de toute mes forces, la peur comme la panique, mais la liberté a un prix et je n’ai aucunement envie de me faire poursuivre le restent de mes jours par ces psychopathes. J’ai des spasmes, je préférer en effet crever dans ce trou que de vivre dans l’inquiétude à me faire attraper une nouvelle fois. Je n’ai pas envie, non j’en peux plus, je suis épuiser. Je suffoque, je me rappelle encore des piqures des mauvaises blague de ces maboules. Les larmes aux yeux je crier de toute mes forces, à bout de toute ces horreurs.

« -Ils vont revenir et TOUS nous tuer ! Cassez-vous et laisser moi ici, allez-vous en avant que je vous rende chacun malade mentale! »

Je n’arrive plus à respirer comme il faut, pourquoi tant de crime sur nous ? Pourquoi tant de haine sur les gens différent, qu’avions nous fait ? Les larmes coulées à flot, je les supplie de me laisser ici les menaces, puis  leurs jure qu’ils vont vivre leurs pire cauchemar si il me détache. Mes yeux me brûlent, que peut-il bien m’arriver ? J’en ai marre…

Baissent la tête avouer comme vaincue, je n’ai plus aucune force et pleurer ne fait que augmenter ma fatigue.

« Ils vont tous nous achever, vous n’avez pas vue dans le regard de ce soldat, vous ne connaissez pas toute l’envergure. Moi non plus… Mais rien que voir ce que j’ai vécu dans sa tête me fait comprendre, que nous sommes tous foutue. On va tous crever, alors autant me laisser la… »

Je relève la tête, essayent de la garder haute, croisent le regard de la jeune fille qui semble rien comprendre. Je la gratifier d’un sourire mesquin, comme je sais si bien le faire la regardent de haut :


Et la je tombe dans les pommes...