Premier contact [PV Aïky - Terminé]

Un après midi classique. Je me ballade dans les couloirs en veillant à ne pas me perdre, et essaie de me familiariser avec ce nouveau foyer. J'observes les gens autours de moi, regarde derrière leurs yeux, analyse leurs tons de voix brouillé par celui des autres. Je guette qui ont des comportements dominant, et qui sont plus docile. Ceux qui se sentent bien, et ceux qui se semblent seul. Si ça ne tenait qu'à moi, j'irais voir ces dernier. Mais je ne les connais pas, je ne sais pas si ils sont effectivement seul, où si ils attendent quelqu'un. Et puis, je ne suis pas un héros. Si je m'engages à soutenir quelqu'un et ne pas le laisser seul... Pourquoi je ne ferais pas la même chose pour tout les autres ?

Jouer aux élèves cool et sociable est contraire à mes principes et à mon caractère. Je suis fais pour être discret et dans le coin d'une pièce. Pas entouré et rire à gorge déployé. Il est trop tôt pour que je change comme ça. Beaucoup trop tôt... Mais bon. On verra bien. Peut-être que l'Académie me décoincera, peu importe tant que cela ne me dérange pas.

Je décide alors de faire un tours aux casier. Sans vraiment de raisons. Juste pour constater si mes affaires sont toujours en ordre, si il y a des choses à tiré, des améliorations à faire. Ou même des lettres qui me seraient parvenus.

Je me poste alors face au casier. Je tries mes affaires, les réorganises. Je m'occupe comme je le peux, en soit.

Les plus grands en dessous... Les plus petits par dessus... Je n'aime pas ce genre de tâches, mais je trouve paradoxalement si plaisant d'organiser les choses. Une fois finis, je referme la porte de mon casier, que je refermes bien sûr à clé...

Et un déferlement auditif s'abat près de moi, me faisant sursauter et pivoter aussitôt vers l'origine du chaos. J'y constate alors une jeune fille, à genoux au sol, à ramasser une belle panoplie de livres. On dirait un vieux cliché de film de romance. Mais bon, je ne vais pas la laisser là, encore moins en constatant dans ses gestes précipité, ses joues rosé et ses yeux excités. L'évidente gêne qu'elle ressent et honte qu'elle porte. Je me dirige alors aussitôt vers elle

" Ca va ? "

Dis-je soucieux et empatissant. Désormais à genoux face à elle, je l'aide à réunir ses livres. J'ajoute calmement, essayant de la détendre :

" Tu devrais faire plus attention, la prochaine fois c'est ton corps qui pourrait chuter "  

Je lui adresse un léger sourire tendre. En espérant que cela suffise à faire fuir la pression qu'elle ressent. Lorsque ses yeux se déposerons sur mon visage, je n'attendrais pas un seul instant pour pénétrer mon regard dans le sien, plissant subtilement les yeux d'intrigue. Que pourraient bien me dévoilé ses yeux ?

Je scrutes sans gêne le visage de la jeune femme et ce qui est écrit dans ses yeux... De la crainte ? Quelque chose la perturbe, je ne peux savoir quoi, mais ses yeux me le crient. Il me faudrait des longues minutes pour lire correctement quelqu'un, des minutes que je n'ai pas. Encore moins avec une inconnue, qui risquerait de me juger ou pire, se demander si j'ai toute ma tête.

" Merci ... beaucoup ... "

Me murmura t-elle timidement, discrètement. Je lui répond alors :

" Non ne me remercie pas. C'est normal. Essaie juste de faire un peu plus attention. A tes livres comme à toi même. "

Une fois les livres réunis. Nous nous relevons ensemble. Là je la vois resserrer ses livres contre elle, et la crainte dans ses yeux s'amplifie. Même si je l'aimerais, je ne m'approche pas. On ne se connait pas encore, et elle à visiblement peur de quelque chose. De moi peut-être ? Non, lorsqu'elle me regarde cette crainte prend une subtilité plus "légère". Elle me concerne indirectement. Ne pouvant m'approcher sous risque de l'effrayé d'avantage pour une raison que j'ignore encore, je lui demande le plus bienveillant possible :

" Est-ce que ça va ? "

Je me gratte l'arrière de la tête nerveusement. J'aimerais lui dire beaucoup de choses. Lui dire qu'elle peut me parler de ce qui ne va pas, qu'elle peut me trouver si elle à besoin d'aide. Mais on ne se connait pas, il y a cette barrière froide entre-nous qui dicte ses lois. Et en même temps... En même temps je suis sensé être un gugu passe partout qui reste tout seul dans un coin à observer ce qui se passe. Je n'ai jamais chercher à être le type sympas qui aide tout le monde. Alors pourquoi je le fais ? Pourquoi je désire changé cette crainte dans ses yeux en une lueur de joie et d'estime de soi ? Pourquoi je me plonge inconsciemment en quête d'être une valeur sûr pour les autres élèves ?

Ce n'est pas moi ça. Moi je ne mêle pas des histoires des autres sauf si on me le demande. Je reste dans un coins et je n'y bouge pas. Je ne parle pas et je laisse toujours pensé que je suis indifférent ou insensible. Alors encore une fois, pourquoi là j'ai si envie de l'aider, ou d'aider qui que ce soit qui en aurait le besoin ? Parce que ça me rassure de voire que je ne suis pas le seul type paumé ? Pour ne pas être celui qu'on doit aider ? Pour obtenir un sourire ? J'en sais rien. Et je ne devrais pas me prendre la tête avec ça. Pas maintenant, alors que cette charmante jeune femme se présente devant moi et craint quelque chose qui, je n'en suis pas sûr, mais semble indirectement me concerné.

- Non ne me remercie pas. C'est normal. Essaie juste de faire un peu plus attention. A tes livres comme à toi même.

Sa sollicitude à mon égard... sa voix douce ... pourquoi prenait-il du temps pour s'inquiéter pour moi ? C'était la première fois que je le voyais mais déjà je sentais une ... certaine impatiente dans sa voix comme s'il se retenait de quelque chose...
Pourtant, à bien des égards, je n'avais pas de raison d'être ainsi tendue, sur mes gardes comme je l'étais.

- Est-ce que ça va ?

Il fallait que je me calme ... il n'allait pas me sauter dessus tout de même. Je souris timidement en évitant cependant son regard jetant un regard à ma pile de livre.

- Ou... oui... excuse-moi tu .. m'as surprise !

Je posa mes livres dans mon casier avant de m'occuper de faire un peu de tri , évitant de les laisser par terre. Je me tournais un peu vers le jeune homme ma crainte un peu calmée laissant ma curiosité reprendre le dessus.

- Tu es... nouveau ?

Son visage m'était totalement inconnu et malgré que je sois déjà à Tsuki depuis plusieurs mois , je ne l'avais encore jamais croisé.

La jeune femme semble distraite par des pensées qui me sont inconnus. Je suis curieux, mais pas envahissant. Ainsi je reste à ma place, afin de lui laisser respectueusement l'espace nécessaire pour qu'elle soit libre de respiré un air dont je ne suis pas mêlé.

" Ou... oui... excuse-moi tu .. m'as surprise ! "


Surprise ? Désormais nous sommes surpris de recevoir de l'aide ? Pas étonnant que ce monde soit au plus bas. Si même maintenant l'entre-aide que nous devons tous faire preuve est si rare qu'il provoque des surprises....

" Oh, excuse moi alors. Je ne voulais pas te faire peur. "

J'observe alors la jeune fille ranger ses affaires dans son casier. Me concentrant sur son visage avec respect, mais d'une dévorante curiosité. J'analysé chaque traits, chaque millimètres de ses lèvres et de ses sourcils qui, mêlé au regard trahirait certaines émotions. Elle se tourna alors légèrement vers moi, je n'eut nullement l'indécence de profité de nos nouvelles position pour scruter sont corps en détails. Le corps n'est qu'une enveloppe inintéressante sauf pour ceux qui ne pensent qu'avec autre choses. Le visage et les yeux, eux, sont en revanche si important et précieux. Ils nous dévoilent tout d'une personne à quiconque sait observé. Restant alors très respectueux dans la direction de mes yeux. Je resta droit, mais ma timidité reviens petit à petit. Je n'ai nullement l'habitude de ce genre de contact... Enfaîte je n'ai pas l'habitude d'un quelconque contact sociale. Mais elle me libère de mes pensées avec une innocente question :

" Tu es... nouveau ? "

Pas besoin de réfléchir, c'est une question simple qui engage une conversation et invite à faire connaissance. Peut-être un signe qu'elle reprend confiance ?

" En effet, je suis arrivé hier. Les gens ont l'air de pensé que je suis un peu paumé, mais lorsqu'on ne nous apprends pas autant que les autres... On s'adapte avec ce qu'on a. "

J'émet alors un léger ricanement qui témoigne du ridicule de ma situation. Et qui cache une certaine frustration.

" Et toi ? Pour ramener autant de livre tu as l'air de t'y connaître un peu. Je doute alors que tu sois nouvelles... Je peux savoir comment tu t'appelles ? "

... Je viens vraiment de demander le prénom d'une fille seul à seul et face à face ? Ça doit bien être la première fois durant mes dix sept-ans. Et je détourne alors les yeux de gêne et de timidité. Je sens mon corps se tétanisé sous la situation. Je marche dans un terrain que je n'ai jamais expérimenté et analysé, et je déteste ça. Je déteste m'aventurer là où je ne vois pas les pieds. Et si mon corps et mon esprit n'était pas autant endurcis par mon passé. Je serait très certainement entrain d'avoir la tête recouverte de rougeur.

La jeune femme semble avoir diverses idées, peut-être me les transmettra t-elle ?

Cependant, lorsque je lui transmet ma supposition. Ses joues se colorent de nouveau d'un voile rosé. Est-elle aussi timide ? Cela la rendrait presque attirante... Um, Revan, tu viens à peine d'arriver. Ce genre de pensées doivent être bannis. Mais elle semble soudainement déterminé. Elle relève la tête et se tourne soudainement vers moi. Je la regarde alors de nouveaux au fond de ses yeux, elle est visiblement décidé

" Je suis ici depuis septembre , l'année dernière et ... je m’appelle Aiky . Aiky Hito . Et toi, comment t'appelles tu ? "

J'avais vue juste. Mais ça n'avait que peu d'importance. Qu'elle soit nouvelle ou non ne change pas qui elle est au fond. C'est avec surprise que je constate qu'elle se penche en avant en guise de salut... Un salut japonais. Vient-elle du Japon ? Si c'est le cas... Nan, je ne peux pas dire qu'elle à de la chance, puis que la vie au japon est tout de même quelque chose d'assez dur comparé au monde tout beau tout rose que nous montre les animes. Je ne peux qu'être déstabilisé face à cette surprise, et me masser la nuque nerveusement. Mais d'un autre côté, la culture japonaise à des valeurs admirable. Et par conséquent, je ne peux que ressentir un respect renforcé. J'allais répondre, mais je constate qu'elle est plus nerveuse qu'elle ne le laisse paraître. Ses mains trembles, mais elle les caches dans ses manches. Je finis par lui sourire, et lui répondre en m'inclinant légèrement la main sur le cœur, comme le ferait un émissaire au moyen-âge :

" Je me nomme Revan, Revan Crow. "

Puis je lui tend généreusement ma main droite ayant siéger contre mon cœur. Ce n'est pas dans la culture japonaise de serrer la main de quelqu'un, a vraie dire tout contact physique là-bas est assez tabous. Mais... J'espère au moins qu'elle y verra là un respect mutuel de nos cultures, et de la curiosité que l'un peut porté sur celle de l'autre. Je lui souris alors, et lui annonce d'un air plus assuré :

" Enchanté, Aïky ! "

- Je me nomme Revan, Revan Crow.

ça sonne anglais comme nom de famille ... ça veut dire corbeau ? Plutôt adéquate avec sa chevelure noire.
Je me redresse et le vois poser sa main sur son cœur pour me saluer à son tour. Ce geste lui donne un air de preux chevalier ... et vu sa manière de venir m'aider c'est encore plus probant avec son petit sourire en coin.

Mais chose surprenante, il me tends la main. J'ai une seconde ou je regarde sa main sans vraiment comprendre ce qu'il attends de moi. Puis je me souviens que dans certains pays occidentaux c'est en se serrant la main qu'il se disent bonjour.
J'hésite quelques secondes , encore un peu angoissé quand à mes griffes ... mais son sourire et son regard doux calme légèrement mes craintes.

Je viens donc timidement glisser ma main dans la sienne pour la serrer doucement, essayant de respirer calmement pour ne surtout pas activer mon pouvoir.
Imaginer les conséquences de cela me fait frémir mais je ne lâche pas tout de suite sa main, sa chaleur se diffusant doucement dans ma paume. Le contact était ... plaisant ... réconfortant . Je plongeais mon regard dans le sien ... m'y perdant un peu, appréciant de voir que je maitriser mes pulsions et que mes ongles restaient immobiles. Je n'avais pas eu de contact aussi proche depuis ... la bibliothèque avec Natsume.

- Enchanté, Aïky !

Je lui souris en retour et lui répondit d'une voix douce

- Enchanté, Revan

Mon prénom sonnait de manière étrange dans sa bouche ... Je ne serais dire si c'était agréable ou non. Seulement que j'avais toujours ma main dans la sienne.

Elle regarde ma main d'un air incertain. Elle ne semble pas sûr de la signification de cette "requête", elle me lance quelques regard hésitant. Que je renvois avec un air compatissant et des regards bienveillant. J'attendais patiemment, ne comptant pas du tout la brusquer ou la forcer. Elle semble tout aussi bien que moi ne pas avoir l'habitude de ce genre de situation. Son mal-être est difficilement cacher, elle doit être fragile et sensible... Ce qui bien évidemment, fait grimper mon désir de protéger.

Elle approche alors timidement sa main. Le contact de ses doigts frôlant ma peau ne me laissent pas indifférent, ce n'est pas comme si j'avais l'habitude. Enfin, si, à l'époque entre mec. Mais sentir une main aussi douce que frêle se lié à la notre et nous serrer timidement... C'est touchant. Perturbant, mais touchant.

Je lui serre alors légèrement sa main, avec douceur. Assez fort pour lui donner confiance, mais en veillant à ne pas forcer pour qu'elle ne se sente pas piéger. Qu'elle garde en tête qu'elle est libre de tout mouvement, et que si elle n'est vraiment pas à l'aise, qu'elle se retire simplement. Sa main est un peu froide, ou bien est-ce la mienne qui est un peu chaude ? Qu'importe. Cet étrange contact ramène l'union de nos yeux, l'analyse de l'autre.

Nous nous fixons alors quelques instant, son air adorable donnerait à n'importe qui l'envie de veiller sur elle. Mais il y a toujours cette légère crainte en elle, qui semble cependant s'estompé progressivement suite à notre contact.

Mais il est temps de le rompre, il ne fallait pas perdre de vue, qu'il ne s'agissait que d'un salut. Ma main se retire donc en frôlant doucement la sienne. Pour finalement revenir vers moi. Je mes alors mes mains dans les poches de ma veste, assez gêner et déstabilisé par la situation. Je finis par rompre le silence, je pense que c'est le bon moment pour énoncer ce dont je me retenais d'émettre :

" Si jamais tu as besoin de quoi que ce soit Aïky, n'hésite pas. Tu pourras toujours mettre une lettre dans mon casier, ou me trouver ici ou encore dans le jardin. Je ne suis jamais très loin de ceux qui ont besoin. Alors si tu as un problème ou si tu as besoin de discuter de quoi que ce soit... N'ait pas peur de m'approcher "

Je lui souris sincèrement suite à mes mots. Qu'elle le veuille ou non, peu importe la noir réputation que j'ai ou que j'aurais suite à mon entré. Je garderais un oeil sur elle. Dans l'ombre d'une pièce ou sur la branche d'un arbre.

Comme un corbeau.

Son regard désormais plus brumeux, plus ailleurs. Je remarque aussitôt que suite à mes mots Aïky s'est laissé porté par ses pensées. Je plisse alors légèrement mes yeux afin de percer ce voile mystérieux. Et plus les secondes passent, plus elle semble apeurer pour des raisons que j'ignore. Ses yeux se soustraits, et pour quiconque sait voir, des larmes sont percevable. Caché au fond d'elle. Elle semble éprouver une profonde douleur et cela me poigne, d'empathie et de colère. Je ne la connais pas, mais ce que témoigne l'expression changeante de son visage me laisse pensé qu'elle à traversé de mauvaises épreuves. Comment peut-on faire du mal à un être aussi innocent ?

Elle à peur, je le sens. De moi ? D'autre choses? Je l'ignore. Je ne peux insister, mais je ne peux pas non plus rester là et faire mine de ne rien percevoir. Les reflets de ses yeux hurlent sa détresse. Détresse dont je suis impuissant. Mais d'un autre côté... Je ne suis pas un héros. Et je ne mérite peut-être pas de pouvoir lui tendre ma main. Ou même de forgé une amitié. Je dois redescendre sur terre et cesser de me laissé porter par de la naïveté. Je dois faire le nécessaire, mais pas devenir un bisounours non plus. Sans mes barrière, je ne serais plus si droit.

Elle se cache derrière un sourire, et ramène une mèche de cheveux derrière son oreille. Sa voix à peine élevé, vacille avant de prendre de l'assurance. Une preuve supplémentaire de son apparent mal-être. Mais je n'insiste pas. Je la fixe, en espérant qu'elle comprenne qu'elle m'a déjà laissé deviné ses éventuels problèmes. Et qu'ainsi, elle comprenne également que je ne la juge pas, que je compatis et la comprend. Et sans prétention, sûrement mieux que d'autres.

" Merci Revan ... c'est gentil ! "

...
Pourquoi. Pourquoi dans ce bas monde chaque geste un temps soit peu bienveillant, sont qualifié de "gentil". Mais le temps passe encore, et ses yeux commencent presque à briller. Je dois donc rester serein et me montrer rassurant. Calmement, je la corrige alors d'un ton très affirmé, mais assez velouteux pour ne pas du tout imposer mon avis. Couplé bien sûr avec mon calme naturel, et peut-être d'une certaine sagesse ?

" Non Aïky. Ce n'est pas gentil, c'est juste normal. C'est quelque chose que nous devrions tous faire. Me remercier pour ça n'est pas nécessaire, je n'ai rien fait d'autres qu'une promesse. Ce serait comme remercier un éboueur de récolter tes poubelles, ce serait "étrange" non ? "


Elle se cache désormais en réorganisant ses affaires. Je l'observe, mais très vite elle enchaîne :

Est ce que ... quelqu'un t'a déjà fait faire un tour de l'académie ? C'est vraiment immense ici et même moi ... je me perds encore souvent dans ce dédale de couloir.  (Je fais une petite pause et ris doucement) Si tu as le temps et l'envie , je peux te servir de guide ?


Je souris alors à ces mots. Chercherait elle à prolongé le contact ? Ce serait me tendre l'occasion d'obtenir plusieurs éléments. Passer du temps avec quelqu'un, apprendre à me familiariser avec les lieux, apprendre à la connaître. Et qui sait, m'en faire une amie ?

" Et bien... Non. Je me suis débrouillé comme j'ai pu. [Marque une pause en grattant l'arrière de sa tête. Avant de reprendre] Comme je te l'ai dis, il semblerait que j'ai bien moins d'informations que les autres élèves. Et cette différence m'a fait fuir dans l'individualité. Donc... [lui sourit] Ce serait un plaisir de t'avoir comme guide ! "

" D'accord ! Veux tu que nous y allions maintenant ? Ou peut-être ... un autre jour quand tu seras plus disponible ? "

Evidemment que je souhaite passer du temps avec elle maintenant. Elle est sympas et ça me permettra de faire plus ample connaissances. Je n'ai pas besoin de me perdre dans des pensées pour répondre simplement :

" Et bien... Si cela ne te dérange pas. Oui, faire une visite maintenant ne me dérange pas ! "

J'attend patiemment qu'elle ouvre la marche de cette visite improvisé. J'espère également en savoir plus sur ce personnage, qui me semble somme toute intéressant. Je ne sais pas pourquoi je blablatte dans ma tête alors qu'il me suffit de lui sourire avant de partir. D'autant plus qu'aucune pensée ne me vient. Du coup on va parler de ses goûts. Vue son violon et ses livres elle doit aimer lire et la musique, logique. Donc elle devrait avoir une âme d'artiste, comme moi. Et... Bah c'est tout. Que pourrais-je bien dire en me basant sur son physique ? Les gens, bien que tous semblable, peuvent parfois se montrer surprenant. Donc qui sait si derrière son aspect doux elle n'a pas de l'attirance pour des choses qui le sont un peu moins ? Du piment bien fort par exemple. Même si du coup elle est plus susceptible de prendre une grosse glace ou une bonne crêpe à la japonaise, en vue de ses origines. M'enfin, on verra bien. Quoi d'autres... Ah, oui, ça m'étonne qu'elle soit d'origine japonaise. Dans le sens où les japonais blond... Bah ça n'existe pas, ou alors c'est très rare. C'est aussi pour ça que les japonnais sont autant gaga des cheveux blond ou des cheveux de d'autres couleurs. Là-bas ils sont tous brun ! Elle à sûrement un parent d'un autre origine. Boaf, en soit, est-ce si important ? Tant qu'elle est cool et que je m'entend bien avec elle. Ou qui sait, développer une forte amitié ? Ce serait sûrement ma première amie... Ce serait vraiment sympas. Moi qui craignait rester dans un coin à observer, au final, je me rend compte qu'il y a des visiblement  superbe à rencontré. A voir ce que l'avenir à Tsuki me réservera.

Je reste planter là, mains dans les poches de mon uniforme scolaire, à regarder Aïky le sourire aux lèvres. Espérant faire d'elle une bonne amie.

HRP:

Aïky m'offre un sourire attendrissant, qui me mit plus à l'aise. Pendant qu'elle vérifie son casier, je me surprends à sondé cette jeune fille. Avant qu'elle ne me réveille avec un signe de tête, m'indiquant de la suivre. Enchanté par la tournure de cette rencontre, je m'avance à ses côtés et écoute chacun de ses dires.

" Il y a un panneau d'affichage ici qui t'indique les cours ou tu peux t'inscrire. C'est assez varié, passant de la littérature, la psychologie ou même les cours de sport. Je te conseille d'ailleurs les cours de psychologie avec le professeur Selkis ! Elle est passionnée par ce qu'elle fait et ça se ressent sur ses cours ! Elle cherche à faire participer les élèves et à les faire réfléchir par eux même ! "

Je dépose mes yeux dans les siens lors de ses explications, faisant souvent des hochements de tête pour prouver mon écoute complète de sa jolie voix. Lorsqu'elle me décrit les cours de psychologie, je ne peux m'empêcher de dessiner un sourire ravis. La psychologie et le comportement ont toujours été des sujets qui me passionnent et dont je pense avoir toujours été naturellement disposé à exceller dans ces domaines. Enfin, si on oublie les études classiques qui freinait mes possibilités tant j'y portais peu d'intérêt. Sans pour autant être débile et illettré non plus. C'est d'ailleurs ce que je me méprise le plus dans la scolarisation. Chacun de nous à des passions et des compétences. Mais nous sommes limité par des barrières imposé. Nous pourrions tous exceller dans des domaines, nous pourrions tous exceller dans ce qui nous passionne. Mais la société et les systèmes en décide autrement. La France s'indigne en criant le taux de chômage et s'amusent à critiquer les chômeurs. Mais je pense que nous aurions bien moins de soucis de ce genre si chacun était formait dans ce qu'il lui plait. Parce que ce n'est pas une équation qui t'apprendras à piloter un avion, ni un bac. C'est une formation, et c'est universel.

" J'ignorais qu'il y avait des cours en psychologie. Cela m'intéresse beaucoup ! Et puis, si ça te plait, on pourrait s'y retrouver à chaque fois

Lui dis-je avec un sourire chaleureux. Oui, ça ne me dérangerais nullement de la revoir. Bien au contraire, elle sera sûrement ma première amie. Et je sens dans son regard que nous pouvons être proche, sans forcément parler de sentiments ou quoi. Mais être soudé. Après tout... Je l'ai aidé, et elle m'aide en retour. Et malgré ce qu'on à pu vivre, on est là et nous sourires brillent sous les rayons solaires révélant une poussière pigmentant le tout. Cela lui donne d'ailleurs beaucoup de charme, sa timidité grisâtre qui laisse place à un sourire rayonnant et dont les cheveux blonds luisent en harmonie avec le soleil. Oui, ça lui va parfaitement.

Elle m'indique ensuite divers endroits, qu'ils soient plus ou moins banaux. C'est alors qu'elle ouvre le sourire au lèvres, des portes un peu plus large. Qui dévoilent une grande salle qu'elle semble particulièrement affecté. Une salle de musique. Je regarde alors un peu partout, tandis qu'elle me dit :

" Il n'y a pas beaucoup de monde qui vient ici en général. D'ailleurs ... tu joues d'un instrument de musique ? "

Et j'y réponds :

" M'non, je n'en joue pas. Mais ça ne veut pas pour autant dire que cela ne m'intéresse pas. Le violon et le piano sont deux instruments que j'affectionne, tout comme la corde-muse ou la flûte. La voix, aussi. Après j'énonce seulement le peu qui me passe par la tête, mais globalement... Oui, j'aime la musique. Mais mes goûts sont assez particulier. Ce n'est pas les genres de musiques que tout le monde connait. Ce qui me transporte et dans quoi je me reconnais, ce sont des genre plus subtiles et méconnus. Le genre de sons qu'on met dans des films ou des animes pour comparer grossièrement. "

- J'ignorais qu'il y avait des cours en psychologie. Cela m'intéresse beaucoup ! Et puis, si ça te plait, on pourrait s'y retrouver à chaque fois
Je rougis un peu mais acquiesce. Il pourrait être un bon camarade. Et mon interrogation sur la psychologie semble trouver une réponse puisqu'en effet il aime cette matière. Mais mes craintes sont aussi fondées ... il comprends aisément les gens et si ce que j'ai vu dans son regard plus tôt est juste, il lit aussi facilement à travers les personnes... et de ça je dois me méfier. Mais nous continuons à avancer et je laisse un peu mes craintes de coté, surtout en constatant qu'il observe les alentours avec curiosité sans trop s'attarder sur moi.

Puis dans la salle de musique , il réponds à ma question

- M'non, je n'en joue pas. Mais ça ne veut pas pour autant dire que cela ne m'intéresse pas. Le violon et le piano sont deux instruments que j'affectionne, tout comme la corde-muse ou la flûte. La voix, aussi. Après j'énonce seulement le peu qui me passe par la tête, mais globalement... Oui, j'aime la musique. Mais mes goûts sont assez particulier. Ce n'est pas les genres de musiques que tout le monde connait. Ce qui me transporte et dans quoi je me reconnais, ce sont des genre plus subtiles et méconnus. Le genre de sons qu'on met dans des films ou des animes pour comparer grossièrement.

Un peu mélomane donc... Intéressant. J'ai envie de rebondir sur ça , de lui dire que je joue du violon , même si mon étui l'atteste déjà assez pour moi ... mais ... je reste silencieuse, l'écoutant parler , apaisé par sa voix. Je laisse mon regard glisser sur la collection des vieux instruments , glissant mes doigts contre la vitrine poussiéreuse d'un violoncelle, laissant la trace de mes ongles contre le verre froid et gris. J'ai envie de jouer du violon ... malgré sa présence... malgré le fait que je préfére jouer seul. Transmettre mes mots, mes pensées à travers les notes de mon violon. Mais je soupire faiblement et revient près de Revan

- On continue ?

Je ne lui laisse pas le temps d'accepter ou de refuser que je suis déjà entrain de m'avancer vers la grande porte pour sortir, faisant grincer cette dernière quand je la tire.

Revan me suit sans protester et nous marchons plusieurs minutes pour nous diriger vers l'aile suivante : L'aile Est
Je ne connais que certains endroits de cette aile, principalement la bibliothèque. Mais auparavant, le salle du personnel et le bureau du Directeur devant lequel nous passons rapidement.
Puis la bibliothèque ou je l'invite à me suivre silencieusement, la bibliothécaire nous épiant comme un vautour , prête à faire son fameux "SHHHHHHHHHHHHHHHHHHHT" au moindre bruit. Je retiens un rire en plaquant ma main sur ma bouche , m'avançant vers les tables à coté des rayons remplis de livres.

" On continue ? "

Me prononce t-elle avant d'apparaître dix mètres plus loin lorsque mes yeux se redirige en sa direction. Elle ne prend plus compte de mon avis maintenant ? Aurais-je fais quelque chose de mal...?

Je soupire, et cours la rejoindre :

" Hey ! Attend ! "

Lançais-je avant de me retrouver de nouveau à ses côtés.
Elle m’emmène alors à la Bibliothèque, dont j'observe chaque recoins. Je salut la bibliothécaire d'un signe de tête, mais ses yeux plissé et mauvais me laissent pensé qu'elle me voit comme un perturbateur potentiel. Je roule des yeux pour finalement les déposer sur d'autres lieux. Cela semble faire rire Aîky, et je ne peux que sourire. Je préfère voir cette Aîky, plutôt que celle qui se renfermait dans sa honte.

" Où va t-on maintenant ? "