[Event] Découverte des lagons de la Nouvelle Calédonie

Plusieurs élèves avaient suivi mon arrivée sur le bateau. Je n'en connaissais pas la plupart mais je reconnu Marco et Misty du cours de Bio, Jane qui n'avait pas son hamster cette fois et enfin Lucy. Cette dernière m'avait fait un coucou avant de rejoindre Marco. J'étais un peu déçu qu'elle ne vienne pas me saluer plus intimement, mais elle semblait connaître le jeune asiatique et voulait visiblement converser avec lui. Bon tampis je resterais seul alors... pour changer de mes habitudes. J'avais tendance à chercher le calme dans l'éloignement des groupes en générales. Mais bien loin d'être asocial je préférais simplement ne pas me mélanger à ceux que je ne connaissais pas et de plus, la vue depuis l'arrière du bateau était très appréciable.

La rive et l'embarcadère s'éloignaient peu à peu et je profitais du paysage les avants bras posé sur le garde-fou qui se trouvait sur toute la face arrière du bateau. Détendue je regardais les îles au loin et la faune sous-marine que j'apercevais à travers l'eau translucide. Un poisson... je crois que c'était un poisson, m'intrigua particulièrement de par sa forme et sa couleur assez improbable. Je me penchai pour mieux observer à travers la houle quand quelqu'un me poussa vers l'eau. Mes bras glissèrent d'abord de la barre, mais le reste de mon corps forçait pour rester dans le bateau. Je m'apprêtais à me retourner pour pourrir l'imbécile qui me faisait une très mauvaise blague, mais ce qui me poussait redoubla de force. Je ne pus tenir plus longtemps et me voyant tomber je saisis la barre de mes deux mains pendant que je passais pardessus bord.


Je me retrouvai le dos claqué contre la coque et les épaules qui menaçaient de sortir de leur articulation à cause de la position très inconfortable. Je m'apprêtais à me tourner pour remonter quand je vis Jane passer devant moi. Les yeux ronds je la voyais tenter de nager après le bateau en criant à l'aide. Puis une autre fille, qui elle voulait probablement aller à son secours puisqu'elle nageait dans sa direction pour la rejoindre. Puis une paire de tongues... suivit par un élève qui se déplaçait sur de la glace... . Ok bon, Mister Freeze semblait avoir les choses en main et pris le temps de faire le tour du bateau sur sa glace. Il cherchait sûrement un accès pour remonter. J'en profitais pour remonter moi aussi, mes épaules commençant à me faire vraiment mal.
 

Je lâchai une main pour me retourner et la raccrocha à la barre. Mes jambes ne m'étant d'aucune utilité puisque la coque lisse et mouillé faisaient invariablement glisser mes chaussure quand je voulais prendre appui, Je ne pus que remonter avec la force de mes bras malgré mes épaules sensibles. Une fois à bord il ne semblait plus y avoir grand monde, Lucy et Marco étaient partis, Misty était en panique ou peu s'en fallait, le tout avec … … Raclaw, j'avais récemment entendue parlé de lui à cause des affiches pour son combat contre Warren. Je voulais aller à la recherche de Lucy mais, les deux filles et Mister freeze, étaient toujours à l'eau. Après une longue hésitation, je leur lançai deux bouées de sauvetage accrochées à une corde le plus loin possible dans leurs directions. Je vis aussi une échelle qui était accrochée sur l'entrée de la cale. Je la décrochai du mur et la plaça sur le bord du bateau. Ils devraient pouvoir remonter avec ça. Je partis à la recherche de Lucy quand je remarquai un sac qui bloquait la porte de la cale. Ils étaient donc partis à l'intérieur ? Je ne voyais pas non plus Marco, ils devaient être ensemble. En tout cas une chose est sur ce n'était pas quelqu'un qui m'avait poussé à la renverse, quelque-chose de mauvais allait nous tomber dessus.

Rapidement, une deuxième fille tomba à l'eau comme moi, je reconnus rapidement son visage, Ayumi, Saphir, dortoir 3f si je m'abuse

"Deux jeunes filles à la meeeeeer! "

Elle essaya de déployer quelque chose qui se situait sur son dos, c'était ces ailes, mais sans réussite. Cependant, elle restait tout de même derrière sont dos, et gonflées petits à petits, ce qui semblait ralentir sa course. Nous essayons à présent tout deux d'avancer au rythme du bateau. Sur notre chemin, l'eau se transforma rapidement en glace, je releva alors la tête et vit Yahiko, un saphir lui aussi.

"Que l'une d'entre-vous attrape ma main, je vais essayer de vous rapprocher jusqu'à la coque du bateau où nous devrions pouvoir remonter sans embûche"

Etant la plus proche, je pris alors ça main et me leva sur la zone de glace qu'il avait créer, et pris ensuite la main de Ayumi pour l'aider elle aussi.

Rapidement, les hommes d'équipages nous ont remarquer, ils stoppèrent alors le bateau, et sortirent le matériels nécessaires pour nous remonter. Au bout de quelques minutes, nous réussissons tant bien que mal à revenir sur le bateau. Un membre de l'équipage nous conseilla alors d'essayer de trouver de quoi ce sécher et se réchauffer. Je voulais me diriger alors à cette recherche, mais celui ci dit quelque chose qui titillai ma curiosité (et qui m'inquiétait)

"Et ça recommence… Je savais que je n’aurais pas dû revenir sur ce bateau ! Surtout pour eux… Elle en a après eux, c’est évident ! Et c’est qui qui risque de prendre plus cher ? Ceux qui ont rien demandé, bien sûr ! Elle va tous nous tuer et ça passera pour un simple naufrage… Hors de question que ça se passe comme la dernière fois !"

Cet réflexion me faisait peur, mais je devais en savoir plus.

"Comment ça?! Qu'est ce qui recommence? Qui va nous tuer et pourquoi?!"

Cependant, ni le membre de l'équipage ni ces collègues ne semblait vouloir alors répondre à mes questions, ceux si grognait et m'ignorer..

"Ouuuuhou!! Monsieur!! Veuillez me répondre!!"

Aucune réponse, alors, au bout de longues minutes, je me mis en travers de son chemin, l’empêchant de travailler ni d’accéder à son équipements.

" Répondez moi, et je bougerai, mais pour l'instant hors de question!!"

Marco était quelqu'un de naturellement curieux, mais il fallait reconnaître qu'il était dans la vie réelle, pas dans un jeu vidéo et il n'avait qu'une seule vie.

-Je suis autant curieuse que toi alors je te suis! Pas question de te laisser y aller seul!, lui avait lancé Lucy.

...Ça le rassurait de ne pas s'engouffrer dans la cale tout seul. Weiss choisi aussi silencieusement de les accompagner. Comme pour se rassurer, Marco s'imaginait à la tête d'un trio d'aventurier. Guerrier, Mage, Prêtre... L'équipe classique de RPG. Restait à savoir qui était qui... Bon okay, c'était une pensée totalement ridicule, surtout pour quelqu'un qui se disait plus tôt que ce n'était pas un jeu.

Weiss se sépara de son sac à dos pour garder la porte ouverte. Geste intelligent pour n'importe qui ayant vu au moins un film d'horreur dans sa vie.

- Désolée ! lança-t-elle avec un sourire d’excuse. J’ai regardé trop de films, je sais.

- Haha, non, personnellement, je trouve que c'est une bonne idée, répondit Marco.

Si ses gants lui avaient permis de plier ses doigts, il aurait fait le geste du pouce en l'air.

C'est ainsi que le trio d'émeraudes, supposément les courageux et les forts d'esprits, suivirent le rire dans la cale. Plus ils avançaient, plus il faisait noir et le rire résonnait toujours de manière inquiétante. Pourquoi n'y avait-il pas de lumière? N'y avait-il pas des membres d'équipage qui pourraient se trouver là. Marco aimait de moins en moins ça.

Ayant une idée, il s'arrêta un bref instant et fouilla dans son sac à dos pour y sortir son appareil photo.

- Quand je pensais prendre des photos de vacances, ce n'est pas ce que j'imaginais...

Il posa l'appareil sur le sol, le temps de remettre son sac sur ses épaules et le ramassa. Il tenait maladroitement l'appareil photo dans les paumes de ses mains gantées. Maladroitement, il tenta de prendre une photo en appuyant sur le bouton avec son menton.

Le flash éclairait le couloir un bref instant.

- Si on trouve quoi que ce soit de louche, on aura au moins des preuves, dit-il.

Ils arrivèrent à une pièce, complètement sombre et y entrèrent. Grave erreur. La porte se referma brusquement derrière le trio et Marco manqua presque d'échapper son appareil photo lorsqu'il sursauta. Tremblant, il prit une photo de la pièce. Rester calme... Surtout rester calme...

Lucy tenta d'ouvrir la porte, mais sans succès.

Marco tenta de prendre de bonnes respirations, ressemblant surtout à des souffles saccadés en fait. Une odeur lui parvint au nez, il n'arrivait pas à savoir ce que c'était exactement, mais il n'aimait pas ça du tout. Il tenta de retenir son souffle.

-Est-ce que vous sentez ça, vous aussi?

Marco, toujours en retenant son souffle, avait acquiescer, mais Lucy ne pouvait sans doute pas le voir ou presque pas dans l'obscurité.

Après un moment, sa tentative de retenir son souffle s'avéra pas mal inutile, puisque tôt ou tard, il avait besoin d'air, il reprit son souffle, malgré l'odeur persistante.

-Marco! Weiss! Je crois bien que j'ai trouvé quelque chose d'intéressant ici qui pourrait nous aider!

Priant pour pas que l'odeur dans la cale soit un poison mortel, Marco suivit la voix de Lucy et prit une photo. Le flash l'éclaira, elle et un vieux journal.

- Qu'est-ce que c'est que ça?, souffla Marco.

La curiosité l'emportait encore et il s'intéressa au vieux journal.

Une fois qu'elle eut repris son souffle, Misty entendit des pas se rapprocher d'elle. Quelqu'un lui tendit une main qu'elle saisit volontiers.

- Ça va? Pas de blessure a signaler? Dit une voix masculine.

Misty se releva avec un peu de peine, et jeta un regard au nouveau venu. Elle ne l'avait jamais vu avant, il devait sûrement appartenir à une autre maison. Il fallait dire qu'à part quelque Saphirs, et les élèves qu'elle avait connu pendant les cours, elle ne socialisait pas beaucoup avec les autres pensionnaires de l'Académie. Elle s'empressa de lui répondre.

- Oui, merci ça va. Toi aussi tu as failli te faire éjecter du bateau? J'ai.. J'ai entendu des bruits de plongeon, je crois que certains sont tombés.

Quelques mètres plus loin, elle vit Narok en train de jeter des bouées de sauvetages. Cela confirmait ce qu'elle pensait. Elle avait beau se repasser sa chute en tête, elle n'avait vu personne la pousser, et cela était une force bien trop puissante pour être le vent. Et surtout, autant de personnes en même temps... Si un groupe de malfrats avaient agis pour pousser tous les élèves à l'eau, on les aurait remarqués. Cependant, elle était quelqu'un de rationnel, elle conclut donc que cela devait être une farce de très mauvais goût.

Finalement, les trois naufragés furent repêchés assez vite. Misty comptait aller les voir, pour savoir si ils avaient vu quelque chose, mais un bruit l'arrêta. Une plainte résonna sur le pont, suivit par des bruits de pas rapide, ceux de quelqu'un en fuite. Le sang de Misty ne fit qu'un tour.

- J'en suis sur que c'est le c*n qui nous as poussé, dit-elle, la mâchoire serrée.

De son sac elle sortit son carnet, et se mit à dessiner à l’intérieur frénétiquement. Le vent souffla, et un berger allemand apparut auprès d'elle, la langue pendante. Misty le caressa tendrement, et se mit en marche.

- C'est juste histoire d’impressionner un peu, dit-elle à qui voudrait bien l'écouter.

Suivit du chien, à qui elle ordonna de montrer les cros, elle décida d'essayer de faire le tour pour prendre à revers l’auteur des bruits de pas. Le bateau n'était pas immense non plus, il ne pouvait pas disparaître.

Peu de temps après l'équipage fit stopper le bateau et commença à porter secours aux 3 élèves dans l'eau. Mais je ne restai pas pour observer le sauvetage, bien au contraire. La situation me préoccupait beaucoup, une force non identifiée nous avait presque tous poussée dans l'eau, ou tout du moins hors du bateau. Aucune idée de qui ou quoi est ce que c'était, et ceci formait le point le plus inquiétant du problème. Ne pas savoir contre quoi est-ce que l'on bataille ne donne jamais rien de bon.


J'entendis un grognement contrarié. De toute évidence, le fait que nous n'étions pas tous passer par-dessus bord ne plaisait pas à quelqu'un ! Et je voulais en savoir plus. Je pris en chasse ce qui courait pour prendre la fuite. Les bruits de course émis par le sol me donnaient une bonne trace à suivre, parfois je n'entendais plus rien... mais en faisant le silence et en fuyant ma proximité avec de fins filaments de sang, je parvenais à faire fuir ma cible de nouveau et la chasse reprenait.


Mais je me retrouvai bientôt crapahutant à travers notre embarcation, concentré sur mon objectif et ne prêtant aucune espèce d'attention aux personnes que je bousculais ou que je dérangeais. Je passais même parfois par des hublots, pourtant, malgré mes efforts, je finis par perdre la trace de ma cible. Je semblais seul et même en cherchant méticuleusement, je ne parvenais pas à relancer la poursuite ou bien à débusquer l'auteur de nos troubles. Je fulminais intérieurement et je ne savais pas bien ou j'avais atterri dans ma course effrénée. Mais je patientai à ma position, peut-être que la fuyarde ne faisait que se cacher, après tout elle m'était invisible. La seule certitude que j'avais est que la voie que j'ai entendue était féminine, et qu'il me fallait trouver cette personne, ou revenir le plus vite possible vers Lucy. Je commençais à être inquiet, vraiment inquiet.

« Montre toi ! »

À peine s'était t'il rendu. Compte de la chute des deux jeune fille que Yahiko suata. Ason tour pour aller à à leur aide alors qu'un autre élève leur lançait une bouée de sauvetage. Bien sûr les cris ne tardèrent pas à àlarmer les hommes de l'équipage qui en quelUes instants et ordres à voix haute d'un bout à l'autre du bateau stoppèrent ce dernier et firent remonter les adolescents à bord. À ce moment là Raclaw qui était reste agenouillé près de la jeune fille de tout à l'heure capta des bribes de conversation mais rien de concret.

Apparemment les hommes d'équipage étaient inquiet et refuslat de le dire à la jeune fille qui leur demandait pourquoi. Il voulut se rapprocher mais à ce moment là il entendit des bruits de pas précipiter. Immédiatement il se releva et écouta pour deviner d'où venait les pas. Au bout de quelques secondes il identifia la source. Il releba doucement la jeune fille par terre été s'élança à la poursuite de ces pas précipiter suspect. Si c'était leur agresseur ça allait mal aller pour lui. Et en plus ce voyage s'annonçait plein de mauvaises surprises. Près de lui passa un berger allemand qui prit une autre direction sûrement pour faire le tour. Tandis que lui  aurait dans la même direction que l'élève qui avait jeté la bouée il bouscula plusieurs personnes mais continua à courir.

-Si je te choppé espèce de salud je te cramé jus'au os après t'avoir interrogé  pendant plusieurs heures.

Sa colere  grandissante il ne vit pas sa main s'enflammer alors qu'il courait.

Merde, merde, merde. Elle l’avait senti venir, en plus, à des kilomètres. Pourquoi était-elle descendue dans cette cale, déjà ? Surtout qu’elle n’avait plus son sac, maintenant. C’était là qu’une caisse à outils lui aurait été utile... Raah.

Un instant, Weiss envisagea de crocheter la serrure avec un bout de métal quelconque ou d’enfoncer la porte à coups de pied. Puis elle reprit ses esprits, sans doute en partie grâce au sang-froid de ses deux camarades. Cette situation la rendait paranoïaque, comme s’il se passait quoi que ce soit de dangereux. Pourtant, à y regarder objectivement, leur position était tout au plus ennuyeuse. Ils étaient trois élèves trop curieux à s’être aventurés dans une partie du navire qui n’aurait pas dû se trouver libre d’accès, et il suffirait que quelqu’un note leur absence pour que le bateau soit fouillé. Ils risquaient tout au plus un savon.

Une remarque de Lucy sur l’odeur la sortit de ses pensées. Par réflexe, elle tira sur son tee-shirt pour recouvrir son nez.


- En effet... Avec la chance qu’on a, c’est ici qu’ils conservent des produits bizarres.


Elle tâtonna autour de l’encadrement de la porte dans l’espoir de trouver un interrupteur. Lucy s’était déjà mis en tête de fouiller la pièce – une espèce de bureau en désordre, avait-il semblé avant que la seule source de lumière ne disparaisse – ce qui était passablement malpoli. Ceci dit, on pouvait comprendre qu’elle voulût chercher une distraction, et Weiss avait davantage envie de suivre son exemple que de lui faire la morale. Quant à Marco dont le premier réflexe avait été de photographier des preuves, il avait visiblement regardé encore plus de films qu’elle...

Lucy avait manifestement fait une trouvaille, dont l’annonce fut suivie par un éclair de lumière. D’accord... C’était seulement Marco qui s’éclairait avec le flash de son appareil photo. Pas idiot. Weiss avait entraperçu l’interrupteur recherché au cours du bref instant et put enfin l’actionner. Une lumière rassurante emplit la pièce. Bien. A présent qu’elle n’avait plus d’autres choix que de se morfondre dans un coin du bureau ou de se plonger dans la passionnante vie privée de parfaits inconnus, elle enjamba le foutoir et se pencha par-dessus l’épaule de ses camarades pour jeter un œil au journal de bord qu’avait trouvé Lucy.

En lisant le récit, Marco regrettait aussitôt d'avoir jeté un coup d’œil à ce livre de bord. Oui, il avait vu beaucoup trop de films d'horreur. Ça lui rappelait la Cabine Dans Les Bois... Un objet choisi parmi tant d'autres et qui allait sceller leur destin à tout jamais... Il secoua la tête un peu pour se calmer. Bon un récit de naufrage... Une fillette ayant fait un pacte avec le diable... Ce n'était rien pour rassurer, mais il fallait sortir d'ici au plus vite. L'air devenait de plus en plus lourd et des gouttes se formaient sur les murs. Il ne fallait pas traîner là plus longtemps.

Cependant, il grimaça par rapport à la bouche d'aération. Weiss et Lucy auraient une chance de s'en sortir par là sûrement, mais en raison de son surplus de poids, Marco risquerait surtout de rester coincé et mourir étouffé. À cette pensée, il frissonna et un côté superstitieux lui dit de prendre un peu de sel. Ce qu'il fit, en mettant un dans sa poche, de peine et de misère.

Pouvait-on cependant faire confiance aux notes du journal de bord? La première chose que cela lui évoquait était un piège, aussi évident que des lettres de néons. Mais... Avaient-ils le choix? Ils étaient d'une manière déjà pris dedans. Marco jeta un regard à ses deux camarades de maison, sentant une vague de culpabilité. Et si elles mourraient par sa faute? Il ne voulait pas y penser... Il ne fallait pas y penser maintenant!

Il remit son appareil photo dans son sac à dos pour le protéger avant de prendre un élan. Puis, il fonça sur la porte, tentant d'utiliser son poids pour la forcer. Le premier coup, cela ne fit rien, mais il continua.

BAM

BAM

BAM

Le seul bruit était celui assourdissant de son corps heurtant la porte. Si Marco s'en sortait, il allait avoir des bleus sur tout le corps, il le sentait, mais il ne pouvait pas abandonner. Pour lui, la meilleure décision était de forcer la porte.

Après un moment, il s'adressa à Weiss et Lucy.

''Si...Si ça prends trop de temps, fuyez... Okay?''

Il reprit sa charge acharnée contre la porte, priant pour qu'elle cède tôt ou tard.

Je restais les là, les bras croisés, attendant une explication de l'homme qui se lamentait, quel malhonnête homme de ne rien dire alors que nous semblons être en danger! J'attendais, encore et encore, je tapais du pied et soufflais pour montrer mon ennuie, je regardais à côté de moi, Ayumi, elle aussi attendait une réponse.

<< Tic tac, l'horloge tourne... On perd du temps. Allez, dites-nous tout, monsieur.. >>

Avec la dernière remarque de ma camarade, l'homme craqua et dit alors.

<< Vous… Vous ne devriez pas exister ! Elle est l’une des vôtres et elle vous traque ! C’est vous qu’elle veut tuer ! Elle fait sombrer tous les bateaux qui ont à leur bord des erreurs de la nature comme vous ! Mais là… Je ne l’ai jamais entendu de mes propres oreilles… C’était son rire à l’embarquement ! Elle est plus motivée que jamais ! Moi je vous le dis, trouvez-vous du métal bien coupant parce que là… >>Il s’arrêta afin d'examiner le ciel et repris.<< Il n’y a pas qu’elle qui va venir vous trouver ! >>

Avant de pouvoirs répondre quoique ce soit, l'homme nous poussa et rejoignit son équipage en courant.

J'était surprise, une des notre? Cela ne pouvait pas être une élève au moins?! Non impossible, elle fait sombrer des bateaux, elle est donc sur cette île depuis longtemps? Malheureusement notre temps semble précieux et nous ne savons rien sur "Elle". Est-elle visible? Est-elle humaine? Est-elle sur le bateau ou dans l'eau? Je ne savais pas, mais tant pis, pas de temps pour y penser. L'homme avait dit qu'il fallait quelque chose de coupant, j'attrapa alors mon couteau de poche et le plaqua contre ma poitrine. Certes il était petit, mais il était particulièrement léger et tranchant, il vaut mieux sa que rien.
Je commença peut à peut à trembler, je perdais mes moyens, je ne pouvais pas rester là sans bouger inutilement. Ma vision devenait de plus en plus trouble, entre le stress et les larmes... Vite, il fallait absolument prévenir les autres.
Je courra en dans le bateau et je vit un une élève, j'avais du mal à l'identifier, elle était blonde, c'était une saphir je crois et elle semblait troublée et perdu. Alors que je tremblait, et que ma vue était toujours aussi trouble je lui dit.

<< Nous sommes en danger! Vite! Va prévenir les autres !!! ..... Et trouves toi de quoi te défendre s'il te plait !!!

J'essaya de me calmer, difficilement. J’inspirais et expirais, tout en serrant mon couteau sur ma poitrine.

Et bien finalement elle s'était montrée. Enfin c'est vite dit puisqu'un grand coup atterrie sur la tête et comme l'endroit était assez exiguë, je fini par me prendre les pieds dans un truc et finalement tomber sur la main courante. Un flash blanc dû au choc suivit d'un néant noir.

Je reprenais conscience doucement... Un mal de crâne me troublais la vue. Je portant ma main à l'arrière de ma tête là ou mon crâne avait rencontré la barre en métal. Une joli bosse faisait son apparition, et me repelais son existence avec chaque battement de cœur. Fort heureusement pour moi les hématomes ne sont qu'une accumulation de sang et des tissus inflammés. Je réduisit donc l’inflammation et acculturation de sang avec ma main, tout en me redressant. La lumière tressauta. Soit j'avais de sérieux soucis de vision, soit... la lumière qui pendait du plafond jetais une nappe de lumière dans la plus part de la pièce, mais elle menaçait de définitivement lâcher à chaque balancement. Au moins j’étais toujours sur le bateau, mais dans la cale. Je cherchais à en savoir plus sur le lieu de ma captivité en observant les alentours.

Déjà la mauvais nouvelle était qu'il n'y avait aucune porte de visible, ni aucun Hublot pour nous permettre de sortir. Je ils y avait plusieurs casier fixés aux murs qui m'intriguaient. Mais la chose que me rassura moins était de savoir que je n'était pas seul dans cette pièce. Mon regard s’arrêta finalement sur Raclaw à coté de moi. Le jeune Saphir n'avais pas encore repris connaissance, et c'était tant mieux ? Il était de notoriété publique qu'il avait la fâcheuse tendance à tout cramé avant de se poser trop de questions. Et dans notre situation ce ne serait pas une bonne idée de faire brûler le bateau surtout que la sortie ne nous était pas encore apparue. Et puisque je ne voyais pas d'aération, l’asphyxie me tentait moyen.

Je me releva prudemment pas encore trop sur de mes sens, et me rapprocha de Raclaw. Je lui donna quelques coups de pieds dans la jambe pour le faire réagir. Après quelques tentative je fini pas entendre un râle de sa part, il en devrais plus être trop long à reprendre conscience maintenant. Ceci fait, je partie « A LA RECHERCHE D'INDICES » Je ne savais pas trop ce que j'allais trouvé mais si je pouvais obtenir des indices sur comment sortir d'ici, se serait un bon début. Je me dirigea donc vers les casiers afin de les fouiller un à un. Le premiers ne contenais que des papiers et de vieille coupure de journaux trop détériorée pour être lisible. Les casiers suivants ne contenais rien d'intéressant non plus. Mais arrivé à la moitié et le moral qui commençait à baisser, je fit enfin une découverte. Enfin, un bien grand mot puisque le coffre qui se trouvait entre mes mains refusait de s’ouvrir. Mais je ne perdais pas espoir et commençais à crocheter la vieille serrure avec mon sang. Très old fashion, le coffre et la serrure se trouvaient très simples. La serrure ne me posa pas de difficulté particulière et je parvient à faire tourner le mécanisme rapidement. Il ne me restait plus qu'a observer son contenue ! Je commença à l'ouvrir... .

Un grans bruit venant d'un des casier que je n’avais pas encore ausculté me fit sursauter et par réflexe je fermais la boit que j’avais à peine entre ouverte. Comme un enfant surpris par son père qui entre dans la pièce pendant qu'il fouillait. Rapidement je plaça le coffret dans mon sac à dos et m’approcha du casier.

Bien ridicule devant ce casier je ne savais pas si s'était une poersonne qui allait en sortir, ou un animal peut-être ? Se bateau détenais bien des surprise alors pourquoi pas ? Il était aussi possible que se soit notre assaillante. Prudemment, je me rapprocha du la porte, créant une épée courte et une large targe tout deux en acier. Je jouais de ma lame pour tenter de faire levier sur la porte discrètement.

Okay. Une petite fille démoniaque, des mystérieux naufrages et un pacte avec le diable, l’apothéose du fun. Weiss eut l’impression que l’atmosphère se chargeait de plomb. Comme si la prise de conscience que ce qui se passait ici n’était définitivement pas normal, ne l’avait jamais été, l’avait insensiblement faite basculer dans une autre dimension.

Sans se consulter, les trois adolescents se servirent parmi les pots de sel. Que ce produit servît à quelque chose dans une étendue composée d’autant d’eau salée paraissait improbable, mais l’homme du journal en savait plus qu’elle, autant lui faire confiance sur ce point. Oh, putain, est-ce que notre situation est aussi désespérée ? Est-ce qu’on a à ce point peur de se faire attaquer par des fantômes ou des monstres fous furieux, est-ce qu’on risque à ce point de se faire attaquer, pour que des conseils d’exorciste au rabais nous apparaissent comme un dernier recours ?

C’est là qu’ils remarquèrent que l’odeur, de désagréable, devenait étouffante. L’air était tellement chargé de ces vapeurs inquiétantes que des gouttes se formaient sur les murs. En resserrant son tee-shirt autour de son nez et de sa bouche, elle jeta par réflexe un œil au plafond pour chercher leur provenance, sans succès. Il devenait urgent de trouver une solution. Les secours ne viendraient probablement pas à temps : il était à supposer que les autres élèves, à l’extérieur, connussent les mêmes difficultés qu’eux. De toute façon, Weiss ne se voyait pas hurler à pleins poumons le peu d’air pur qu’il lui restait pour appeler à l’aide.

La bouche d’aération, évidemment. Quelle qu’elle fût, cette personne méritait une statue en cookies à son effigie pour l’idée brillante d’une sortie de secours. Weiss rangea d’un geste ferme le pot dans sa poche et s’agenouilla. La froideur de ses mouvements la surprenait. Alors que l’air vicié empoissait ses poumons, que la panique la prenait à la gorge, que l’adrénaline pulsait dans ses veines, elle s’était rarement sentie aussi alerte. D’un calme olympien. Elle avait vraiment un problème avec la notion de danger...

Avant de passer dans le conduit, Edelweiss se tourna une dernière fois vers ses camarades d’infortune. Ils ne la suivaient pas... ? Il lui suffit de poser son regard sur Marco pour comprendre. Et merde. Pour autant, elle ne se releva pas pour les aider à enfoncer la porte. Malgré tout le respect que lui inspira Lucy par ses beaux discours, elle y préféra l’efficacité. Les coups que les jeunes gens pourraient assener à la porte, s’ils n’étaient pas suffisants pour la faire céder immédiatement, baisseraient rapidement en intensité, du fait de l’empoisonnement de l’air – non content de leur faire tourner un peu la tête, le produit qu’il contenait se révélerait probablement mortel, pour poursuivre sur la route du fun – et ça, la présence de Weiss n’y changerait rien. Marco et Lucy auraient plus de chances de survie si elle sortait, trouvait de l’aide et enfonçait la porte de l’extérieur.

Son côté dictateur l’encourageant par nature à penser que ses plans étaient les meilleurs, elle n’y réfléchit pas davantage. Devait-elle conseiller aux deux jeunes gens d’économiser leurs efforts et donc leur souffle pendant qu’elle cherchait de l’aide ? Non, elle n’était pas sûre de revenir à temps.


- J’crois qu’il vaut mieux prendre un appui et donner des coups de pied dans une porte pour l’enfoncer, se contenta-t-elle de lancer à Marco. Sinon tu risques de te déboîter une épaule ou une merde du genre. Bon courage.


Sur ces paroles débordantes d’ondes positives, Weiss passa par la bouche d’aération.

Raclaw sentit juste un violent coup que le haut de son crâne et après il sombra dans l'inconscience. Il ne perxut rien avany de sentir des coups au niveau de ses jambes. Il grogna et ouvrit difficilement les yeux il se trouvait dans une pièce inconnu et il y avait non loin narok qui était près d'un casier.

Il se leva et fit deux trois étirements avant de sortir son couteau de l'armée et de commencer a surveiller la pièce. Il décida de commencer à chercher des indices et en se dirigeant entendit un bruit venant d'un casier et sursauta en brandissant le couteaux dans la direction de ce dernier et en se rapprochant sur ses gardes