[EVENT CONTEXTUEL] La fin de Tsuki [Banquet de la Serre]

C'est vrai que le comportement de nos assaillants me paraissait bien trop calme, mais je ne m'attendais aucunement à un explosif... Vraiment à tout sauf à ça, mais ça prouve aussi que cette porte été bien protégée finalement. Et cela dépassait même ce que je suis en train de penser puisqu'avec tout le bordel que nous avions mis derrière en plus de la glace de Yahiko pour la bloquer, elle ne fit qu'éclater en s'entrouvrir. Je faisais un petit coup de coude à Chizuru juste à côté de moi pour lui faire comprendre que c'est maintenant qu'il faut commencer à chauffer les couvertures le plus possible. Je me relevais alors que je pouvais apercevoir des types détenant des boucliers enfoncer la barricade pour passer. Il ne leur fallut que trois essais pour en venir à bout et tous rentrer à une vitesse fulgurante en enjambant les meubles. Je m'étais relevé, cachant Chizuru derrière moi, les mains enveloppant les câbles électriques qui conduisaient jusqu'au réseau mural. J'avais eu le temps de me charger et je sentais mes nerfs et mes muscles se contracter à mesure que l'électricité déferlait en moi, le plus désagréable avec mon pouvoir, c'est la sensation que produisent les nerfs optiques sous cette tension. Mon cerveau était agité d'une folie sanguinaire, ne sachant plus si retrouver à cause de toute cette énergie transportant des informations qu'il est incapable de déchiffrer. Je le sais très bien, plus j'utiliserais mon pouvoir plus je deviendrais fou car mon cerveau ne le supporte pas.

Affichant un sourire exposant toutes mes dents, prêt à me déchirer les joues, je relâchais tout ce que je venais d'accumuler sous forme d'une impulsion. Deux arcs électrique se formèrent dû à l'amorçage sur les parties métalliques de l'équipement de ces soldats là. Je vis mes éclairs ricocher entre les types, à la même manière que les bobines Tesla. Je ne m'attendais pas à un tel effet, mais cela ne m'arrêtais pas, je me vidais entièrement. Des étincelles, des chocs, d'autres petits éclairs étaient visibles sur les corps convulsés, ce spectacle, je ne pouvais que m'en délecter avec un plaisir sans fin.

Une fois toute cette énergie épuisée, je lâchais les câbles, haletant suite à mon effort, les muscles encore bloqués à cause du courant, ça faisait un petit peu mal, mais ça va, je supporte.
Pendant que je regardais leurs éléments métalliques rougis par le passage de l'électricité, entre deux respirations, je passais le mot à Yahiko et Shi de les geler et ce fut une réussite. On pouvait les voir figés dans une position de convulsion les empêchant de bouger d'un millimètre, encore sous l'effet de l'électricité qui devait dérouter leur sens.

Parfait ! Yahiko, Shi, lancez l'eau froide sur les couvertures, on s'en va... On se retrouve où vous savez.

Après s'être exécutés, un panache de vapeur engloba la pièce, s'échappant par l'extérieur, ça les aidera surement un peu à fondre, mais avec ce qu'ils viennent de subir, il va leur falloir un petit moment pour s'en remettre... Je profitais de cet instant pour ouvrir la porte à côté de nous, y faire passer Chizuru et refermer à clé derrière moi. Une fois ressorti de ce couloir sombre que je parcourais pour la première fois, je passais par le rez-de-chaussée du dortoir saphir pour monter au deuxième étage

Une fois dans le réseau électrique de l'Académie, je me suis dirigé vers les dortoirs, j'utilisais les câbles électriques comme des autoroutes me permettant de rejoindre les bâtiments.
Je me demandais si Sidney était sortie, pour me rejoindre, et comment elle allait s'en sortir... J'essayais d’apercevoir une autre source d'influx électrique, différente de celle qui composait les circuits électriques que j'étais en train de traverser. Je cherchais ici des influx nerveux, ils étaient représentés différemment, Ils avaient une intensité moins élevée mais ils étaient répétitifs.

Tout ce que je voyais pour l'instant, ce n'était que le flux continue dans lequel j'étais, et ses divers chemins et croisements, mais parmi tout ça, il devait bien y avoir quelque chose... Je revenais en arrière, mais rien, rien à faire, je ne trouvais pas les influx de Sidney... Peut-être avait-elle décidé de rester au gymnase après tout... J'ai reprit le chemin des dortoirs, la meilleure solution n'était pas d'arriver en plein milieu des dortoirs, mais d'aller à un endroit où il n'y avait actuellement personne, je me suis alors rendu vers le dortoir Saphir, qui semblait être le plus vide.
J'ai reprit ma forme humaine en sortant d'une prise, j'avais utilisé cette petite technique récemment trouvé deux fois dans la soirée... Alors que j'avais dû l'utiliser au total quelque chose comme cinq fois depuis que je suis capable de le faire, ça n'était pas quelque chose d'incroyable, mais je n'avais pas l'habitude de le faire. Bien j'étais dans le dortoir Saphir, il n'y avait strictement personne autour de moi... Mauvais... C'était mauvais...

J'ai gardé la vision des mouvements électriques, pour essayer de trouver quelqu'un, peut-être un regroupement de personne, ailleurs dans le bâtiment... Mais le réseau électrique était assez imposant et m'empêchait de voir au loin, mais par contre, je voyais en effet des mouvements différents, des influx assez faible montrant qu'il y avait quelqu'un, dont le système nerveux semblait sombrer... Je me suis décidé à aller voir, courant à travers le dortoir Saphir pour rejoindre cette personne. Il n'y avait aucun soldat sur le chemin, j'ai été rapidement à destination.

La personne, gisant sur le sol, à moitié dans les vappes, n'était autre que Sidney... Merde, elle m'avait suivi, merde, merde merde... Je lui avais proposé de me suivre... C'était ma faute si elle était dans cette état...

Elle semblait gelée, elle n'avait probablement plus assez de force pour marcher seul, putain... Je suis vraiment trop con... J'aurais dû y aller seul... Pourquoi je lui ai demandé de me suivre... Putain, quel idiot...
Bon il fallait que je fasse quelque chose pour la réchauffer...
Etant donné ma forme immatérielle, le froid n'avait pas d'emprise sur moi... J'ai alors retiré ma chemise, pour la lui enfiler, cela n'était pas grand chose, mais une chemise manche longue lui permettrait de se réchauffer un peu...
Bon malgré cela, il fallait qu'on avance... Mais elle était vraiment dans l'incapacité de bouger... Je n'avais pas d'autre choix, il fallait que le porte... Intérieurement, je savais que ça n'allait pas lui plaire, mais, j'avais pas le choix, je me suis baissé vers elle, lâchant un rapide.

"Bon... Désolé Sid', mais j'ai pas le choix..."

Après ça, je l'ai soulevée pour la caler tranquillement sur mon dos... Le mouvement rapide des électrons qui me composaient... Ils pouvaient la réchauffer... Une légère perte d'énergie, ça se soldait toujours par une hausse de température, je jouais là-dessus pour qu'elle se réveille rapidement... Bien, on était paré.

Il fallait maintenant qu'on avance, pour trouver d'autres personnes... Ils étaient là, quelque part, forcément... Je ne voyais toujours que le réseau électrique, je ne savais absolument pas vers où me diriger... Je me suis lancé doucement, à travers les couloirs, en espérant croiser d'autres signaux nerveux dans mon champ de vision, montrant la présence de quelqu'un... Pourquoi ? Pourquoi je ne voyais personne....

"Putain, il doit bien rester quelqu'un ici ! Les seuls élèves ne peuvent pas être qu'au gymnase... Putain !"

J'avais l'impression que tout ce que j'entreprenais pour qu'on s'en sorte était voué à l'échec, tout... Je commençais légèrement à perdre espoir... Tout en déambulant dans les couloirs... Il fallait qu'il y ai quelqu'un... Il devait y avoir quelqu'un...

Peu après, il y eu dans mon champ de vision une révélation, un groupement de gens... Vite, je me dirigeai par là-bas le plus rapidement possible, enfin aussi rapidement que me le permettait la personne sur mon dos, on allait y arriver... Des gens, là-bas, vite...

Il ne fallait pas que ça soit des soldats... Tout sauf des soldats... S'il vous plaît...

Tandis qu'on avançait vers l'endroit où mes yeux m'indiquaient qu'il pouvait avoir des personnes... J'entendis au loin un bruit d'explosion... Merde, cela venait de l'endroit où j'avais repéré un mouvement irrégulier important, que s'était-il passé ? Je pressai le pas comme je le pouvais, pour éviter de brusquer Sid' toujours à moitié dans les vapes sur mon dos... Les soldats avaient réussi à rentrer ici, c'était peut-être la raison de cette explosion...

En s'approchant, j'ai vu au loin un groupe d'élève monter précipitamment au deuxième étage du dortoir. Il y avait des élèves ici ! Bien ! Mais si il était en train de fuir, c'est que... Les soldats étaient rentrés ? Je me mis à courir pour les rejoindre... J'étais un peu derrière eux, ils ne m'avaient surement pas encore remarqué...

On était maintenant au deuxième étage, avec d'autres élèves, j'ai dans un premier temps cherché un coin à l'abri pour poser Sid', il fallait maintenant que je reste avec elle, au moins le temps qu'elle soit capable de bouger à nouveau. Après ça, j'irai discuter avec les gens ici pour connaître leur situation, même si j'avais peur d'avoir la réponse...

Je me dépêche d’exécuter les ordres donnés par Ren, chauffant les couvertures au sol le plus que je peux sans les calciner. Les images de l'opération sont encore bien présentes dans mon cerveau, je sens que je vais garder ça dans ma tête un bon bout de temps encore. Heureusement je n'ai pas du participer plus que ça. Je suis étourdie par les éclairs électriques qui jaillissent dans la pièce, électrocutant les soldats qui finissent par être gelés, merci Yahiko et Shi. Je regarde Shi lancer de l'eau froide sur les couvertures, provoquant ainsi une forte vapeur que me donne chaud et m'étouffe un peu.

J'enfouis mon visage dans le col de ma robe, y cherchant un peu d'air frais tandis que Ren me fait sortir. Cette vapeur aura eu le mérite de me faire oublier un peu le froid qui règne au rez-de-chaussée.

Nous nous dirigeons vers le deuxième étage, tandis que je frictionne mes bras pour essayer d'oublier le froid ambiant.

Les soldats sont parti désormais, et nous avons le temps de faire ce qu'il faut pour s'en sortir. Hors de question pour moi de rester ici, mais sortir ne serait-il pas trop risqué ? J'aimerais pouvoir sortir sans risque, mais comment ? Peut-être qu'en sortant par derrière j'aurais une chance de pouvoir rejoindre le bâtiment principal de l'Académie. Je n'en sais rien, puis je ne peux me permettre de penser uniquement à moi.

Tant que je suis au deuxième étage, je me décide de partir à la recherche de Yumie. Est-ce qu'elle va bien ? Je pense que j'ai besoin de le savoir. Je ne voudrais pas qu'il lui soit arrivé quelque chose de mal. Je cherche donc dans la foule, espérant apercevoir celle que je recherche.

Cependant je ne compte pas m'éterniser, je ne sais pas ce que je vais faire mais je ne resterais sûrement pas sans rien faire ici.

J'avais réussi de quoi soigner les blessés restants. Tandis que je désinfectai leurs plaies, la voix du garçon blond s'éleva :

- S'il vous plaît ! A tous ! Je pense avoir établi un plan sur la base de l'opinion de tout un chacun, permettant d'avoir un avantage certain sur ces types la dehors. A partir de tout de suite maintenant, on se sépare en deux groupes. Le premier, qui sera composé du Grand Méchant Loup, de Kamihate, de Mlle Denarbonne, de Asch, de Sasuke et de Kate; vous m'emmenez tous les blessés au 2e étage, Luna les guidera jusqu'au dortoir des Saphirs. Pour l'instant, je garde avec moi Luna, et Mel que l'on va soigner avec Chizuru. Avec moi, il y aura encore Shi et Yahiko, je vous réserve un rôle bien spécial avec Chizuru. Feu, eau, glace pour résumer.
Donc en récapitulatif, les costauds vous donnez un coup de main à monter tous le monde au 2e étage, vous attendez Luna qu'elle vous montre le chemin. Les atouts niveau pouvoir, vous restez avec moi. Ceux qui montent, n'oubliez rien, il reste des carabines et des armes de poing, pensez à prendre ce qu'on a trouvé en fouillant, on garde le minimum en bas. L'intérêt de ce que l'on va faire c'est les surprendre pour cogner fort. Avec un peu de chance, on aura environ dix secondes pour rejoindre le couloir dont je prend les clés de Luna. Si ça marche, on les sème et on se planque, le temps qu'ils nous trouvent ainsi que l'accès, on aura de quoi se préparer encore et remettre tout le monde d'aplomb. Pensez à bien refermer les portes à clés derrière vous.

Je rougis. Il m'incluait dans son plan ? Mais, euh... je ne saurai vraiment pas quoi faire... Je pense qu'il faut mieux voir ce qu'il attends de moi, je pense... Je me dirigeai vers lui et attendis. Un groupe montai déjà au deuxième étage avec les blessés. J'aurai tellement voulu les aider... mais ce n'était pas le moment de jouer sa gamine capricieuse. Il fallait vraiment que l'on sorte de ce pétrin.

- Yahiko et Shi, tenez vous prêt dans l'escalier qui monte vers le premier étage. Shi, il faudrait que tu lances de l'eau en grande quantité à deux reprises. La première sera pour que Yahiko puisse geler très rapidement le bas des escaliers lorsque ces types rentreront. La deuxième fois, il faudra que tu en balances une grande quantité sur du feu. Je vais voir ce que Chizuru peut faire, mais si c'est le cas et que tu lances de l'eau froide sur les flammes, la vapeur pourra nous camoufler quand on partira.

Hein ?
Il donna d'autre ordres, mais qui ne me concernaient pas. Bon, pour avoir de l'eau, il me fallait mon esprit de l'eau... Je me mis devant une table libre puis ouvris mon sac. J'en sortis une bouteille d'eau ainsi qu'un verre en plastique. Je remplis le verre, puis une fois fait, me mordis le pouce jusqu'au sang. Je le plongeai dans l'eau et, quelques secondes plus tard, mon esprit de l'eau, Siung, apparu. C'était un espèce de petit triton avec une queue de serpent à la place des pieds et des jambes, pour faire une description rapide. Ce dernier râla, et je m'excusai :

- Oui, je sais que tu n'aime pas être invoqué dans un verre d'eau, mais on vraiment pas le temps... Il faudra que tu fasse tout ce que je te dis, d'accord ? Et reste sage, s'il te plait.

Siung acquieça à sa façon. Puis le blond revint en posant des couvertures par terre et en disant :

- La porte est toujours là, parfait. Yahiko, Shi, j'espère qu'on a pas été trop long. Grand Méchant Loup, tu accompagnes Luna et Mel chez les Saphirs. Chizuru je vais avoir besoin de toi, on va se mettre derrière l'escalier, juste à côté il y a une grosse porte en bois, dès que ça chauffe, on se barre par là. Yahiko et Shi vous partirez par en haut.
Le plan, c'est, on les piège dans les glace, faut leur balancer le maximum de flotte sur la tronche quand ils entrent, une fois fait, Chizuru, tu chauffes les couvertures par terre devant nous et devant les escaliers, ainsi, Yahiko et Shi, faut que vous balanciez de l'eau très froide sur les couvertures pour faire un épais nuage de vapeur qui va nous permettre de nous barrer sans se faire voir. Pour les empêcher d'avancer le temps que vous balanciez de l'eau sur eux, je vais essayer de les électrocuter.

Je n'eus pas vraiment de dire quoi que ce soit car une explosion se fit entendre. Oh mon dieu, il avait utilisé des explosifs... On avait plus le temps. J'ordonnai à Siung de balancer de l'eau dans l'entrée ainsi que dans l'escalier, ce que fis ce dernier. À peine avait-il fait ça que les soldats étaient entrés. Et à peine ils étaient entrée qu'ils furent pris de convulsion. C'était horrible à voir. Le pire, ce fut quand Yahiko les gela, les laissant figé dans leur position. Puis j'ordonnai immédiatement à Siung d'éteindre le feu avec de l'eau très froide.

Un épais nuage de vapeur s'éleva. je me couvris mes voix respiratoires tout en protégeant Siung. C'était peut-être un esprit, mais bon... Yahiko, moi ainsi que les deux autres qui composaient notre groupe réussîmes à monter jusqu'au deuxième étage. J'en profitai pour laisser Siung retourner dans son monde tandis que je reprennai mon souffle, adossée au mur. Tout cela m'avais épuisée...

pour l'instant , il n'y avait rien a faire a part attendre . j’étais toujours contre le mur avant que j'entende toute sortes de bruits . ensuite je vît de la vapeur dans les escaliers . leurs plans avait fonctionner apparemment . je les vit monter en courant et je les laissa faire . j’étais deux fois plus concentrer sur la tache qui m'avait était donner . je devait juste les ralentir ? je pouvait les tuer , c'était mieux pour tout le monde . je me mit a attendre l'ennemi. puis je me dit qu'il fallait peut-etre partir et qu'il nous cherchent un peu . je me leva et me dirigea vers les dortoirs ou il y avaient les autres . tout semblait en différent ...

(hrp Réponse courte déso)

Partant dans la chambre des valides, je prise une grande inspiration. Je me sentais encore fatiguée de ma transformation. Une fois que j'eus rejoint la salle, je m'asseyas par terre. Je ne savais pas quoi faire. J'avais déjà soigné comme je pouvais les quatre que j'avais emmené. Vérifiant que je n'étais pas visible par la fenêtre, je retira mon chapeau et le posa à côté de moi. Je posa ma tête contre mes genoux, me recroquevillant doucement. Je me mise alors à penser. A tout et à rien en même temps. Ma respiration restant calme en continue jusqu'à ce que j’entende une explosion.

Mon souffle se coupa. Ils avaient utilisés des explosifs?!? Je murmuras un ''bon sang'' apeuré. Que faire si quelqu'un finissait blessé ? Que faire si les soldats atteignaient les blessés ? Je ne peux en plus retourner avec eux, il faut que les autres nous trouvent vite si ils avaient besoin de renforts pour se battre ! Mais, dans une bataille, à quoi je servirais ? Si je prends ma forme feu, je brûlerais tout ! Celle électrique, je risquerais d'électrocuter quiconque me toucherait ! L'air ne servirait à rien et la glace donnerait juste froid à tout le monde. Peut-être pourrait-elle geler un bras ? Je me mise à trembloter puis je secouas la tête, il fallait que je sois courageuse, comme tout ceux ici. Car si on a trop peur pour se battre, on sera des poids lourds et les blessés se feront capturer ou tuer. Il ne faut actuellement pas penser à soit, mais aux autres. Faisant un exercice de respiration, je me forçais à me calmer et à reprendre des forces. Je devais reprendre mon état d'esprit de quand je soignais. Rester calme pour ne pas aider à la panique et rester courageuse malgré les difficultés.

{HRP : Ce message pourrait s'intituler ''ne pas savoir quoi dire mais parler quand même''}

Kamihate me surprit lorsqu'il parla d'avaler des lits et des armoires plutôt que des extincteurs, je restai bouche bée en le voyant faire.

Juste après qu'eurent lieu les explosions il partit vers la porte, je pensais qu'il allait rester entre les deux dortoirs à attendre les autres.

J’aperçus Kate dans la chambre des blessés graves, elle était pleine de tâches de sang et les scénario les plus catastrophes se bousculèrent dans mon esprit, je déboulais dans la chambre paniqué,
"Kate ! Tu vas bien ?!"

Elle me rassura légèrement en me disant que ce n'était pas le sien mais elle était apeurée et je tentais de la calmer en m’accroupissant face à elle, souriant, et lui caressant la tête sans y faire attention,
"Hé, ça va aller, t'inquiètes pas, tu as fait du bon boulot !"

Après avoir terminer avec Kate je jetai un coup d’œil par prudence vers là où je pensais que Kamihate se trouvait, la porte était ouverte, il était quand même pas aller rejoindre les autres ?! Et je me dit qu'il n'avait peut être mal compris quelque chose.
J'allais jusqu'à la porte pour voir si il était là, aucunes traces de lui, il y a quelque chose qui cloche...

Je fit quelques pas en arrière m'attendant au pire, la pression me mettait les nerfs à vif et je ne voulais pas qu’on perde quelqu'un d'autre... J’appelais la première personne dans mon champ de vison,
"Kris ! Avec moi !"

Je n'attendis pas sa réponse et partit en courant pour tenter de rejoindre un des endroits possible où pouvait se trouver Kamihate, j'empruntais les escaliers en courant et le vit pas loin des autres qui couraient vers nous, il avait l'air d'attendre, je couru vers lui et lui prit le bras en lui criant presque dessus,
"Qu'est-ce que tu fais ?! Tu veux mourir ?! "

Je lui tirais le bras pour l'emmener avec moi en essayant de parler plus doucement
"Ils ne savent pas où on est, garde tes pièges pour quand ils nous trouveront, c'est trop dangereux, si jamais ils réagissent avant que tu leur envoi les lits et le reste tu vas te faire trouer !"

Je le tirai avec plus de force pour le ramener en haut et je parlais à nouveau fort avec une voix mêlée d'inquiétude et de colère,
"On a besoin de toi là-bas !"

Ren et les autres arrivaient à notre hauteur au même moment, j'espérais qu'il arriverait à le convaincre de remonter...

Les soldats avaient enfin réussit à ouvrir la porte, Faust visait déjà la porte et alors qu'ils avancèrent ils furent surpris par le blond qui leur lança de l'électricité, puis ce dernier hurla à d'autres élèves de lancer de l'eau froide sur les couvertures ? Pourquoi ? Oui il n'avait pas écouté leur petite conversation, bien que leur petit plan avait « fonctionné », les soldats étaient toujours vivants, ils avaient juste fait ça pour fuir. D'ailleurs ils étaient déjà partit, ils étaient rapides pour ça visiblement. Le saphir gravit lui aussi rapidement les escaliers car sa vision se retrouvait diminuer à cause de toute cette fumée, de ce qu'il avait vu, il était sûrement le dernier. Une fois en haut, il préféra attendre que les soldats soient désavantagés par le qu'ils soient en contre-bas, ainsi il pouvait... les pousser ? Ou faire quelque chose, peu importe car oui, il comptait se battre, son corps le suppliait presque de le faire et pour une fois, son cerveau n'était pas en contradiction avec son enveloppe charnelle.

Il pouvait essayer n'importe quoi, le seul problème c'était l'espace mais il n'y réfléchit pas bien plus longtemps à ça, il était dans son monde si bien qu'il pouvait y avoir quelqu'un à côté de lui autre que ses cibles qu'il ne le remarquerait pas ni ne l'entendrait. Il trouvait vraiment dommage qu'ils aient enfumé l'endroit, mais en même temps ça lui permettait d'avoir un avantage donc au final ce n'était pas bien grave. D'après lui, il pouvait gérer ces soldas sauf peut-être pour les armes qu'ils avaient mais il ne craignait pas, au pire que pouvait-il se passer ? Pas grand chose non ?

A force d'attendre Sasuke commençeais a perdre patience a force de faire le Poto. En plus a force d'avir couru en long en large et en travers du dortoirs pour soigner, barricader, chercher des vivres etc il avait les jambes en compote. Sans parler de la fatigue émotionnels. C'est pourquoi il décida de s'assoir a même le sol comme l'avait fait la kitsune pour se reposer un peu. Malheureusement il n'aurait peut être pas du, baisser sa vigilance. Il eu tout d'abord un bruit d'explosions ce qui déclenchait une légère panique chez certaines personnes . Ce devais sans doute être les soldats qui faisaient sauté la porte !  Sasuke tenta de les rassurer et de les calmer mais il commença a s'inquiété également pour ceux qui était resté en bas afin de tendre une embuscade aux soldats.

Pour couronner le tout Kamihate partit en direction. des escalier, sans que Sasuke n'eu pas le temps de le retenir. et Enfin Asch ce lança a sa poursuite et le ramena de force en haussant un peu trop la voix. Pourvu que les soldats ne l'entendent pas !

_ Pas si fort ! il peuvent vous entendrent !

certes la colère de Asch était compréhensible mais bon voila quoi. puis les autres élèves arrivèrent enfin au dortoir saphir il était temps ! a en juger par leurs mines satisfaite, le piège a du marché ! En revanche la question qui se pose est ont-il réussis a se soigner ? a en juger par leur démarche a l'exeption des deux filles porter par le loup garous oui ... tant mieux !

le jeune garçons eu une petite idée de piège qu'il pourraient tendre aux soldat qui s'approcherais de la porte. dès que tout le monde serais rentré il fermerai la porte et une fois que les soldats passerais a proximité. il pourrait faire passer ses vecteurs sous la porte pour leur coupé les jambes comme une faux. L'inconvénient et que cela révèlereais sa positions alors il ne serais a utiliser qu'en dernier recours mais il fit quand même  pars de son idée aux autres.

C'était merveilleux à quel point cela avait fonctionné, jamais je ne pensais que ce plan allait se dérouler sans aucun accrocs, et pourtant c'était le cas !!

Accompagné de Chizuru, je montais les escaliers du dortoir saphir à toute vitesse, tentant de faire le moins de bruit possible.

Une fois en haut, je pouvais voir que tout le monde avait été réparti dans des chambres, très bien, très très bien. J'aperçus Kris et Mel dans le couloir, et passais près d'eux, rendant au passage les clés du couloir du bas à Kris. Je ne voyais pas encore Yahiko et Shi, ils ont réussis à remonter j'espère ?...

Mais quelque chose attira mon attention. Ces deux là dans le couloir... Des passagers clandestins !... Voyons qu'est ce que nous pouvons faire d'eux. Les donner en pâture aux soldats ? Les dépouiller de leur biens et les violer pour satisfaire notre appétit sexuel exacerbé après autant de semaines de survie acharnée dans les terres désolées ? Rien de tout cela.

Maester ? Surveillant Maester et Mlle Sidney ?! D'où vous sortez ? Vous étiez déjà ici avant qu'on débarque ou quoi ?...

C'était pas prévu, mais bon, pourquoi pas, ça changera rien après tout...

Peu après je parti m'enfermer dans le noir dans une chambre, à côté de la fenêtre, regardant par un espace entre le rideau et le mur ce qu'il se passe dehors. Je ne me sentais pas bien, ma tête déraille, je le sais bien, il faut que je sois seul. Dans mon état je suis capable de retourner les affronter seul rien que pour voir leur s'étaler sur les murs et mes fringues peu importe les risques que j'encours. Mon cerveau se grille petit à petit, il faut bien que j'en paye les conséquences après tout...

Un garçon vint me voir et me donna une arme à feu avec un chargeur, c'était celui de la dernière fois, celui qui se tenait devant la porte sans vraiment de raison puisque je ne le vis que tendre le bras.
Peu de temps après le garçon aux cheveux blancs m'appela pour aller chercher quelqu'un mais à peine il partit que la blonde que j'avais amené ici se tint à coté de moi. Je n'avais surement pas du la remarquée et je la regardais avec un air surpris.

« Qu’est-ce qu’il se passe en bas ?! J’espère que leur plan va fonctionner… » dit elle en chuchotant.

Ne savant pas trop quoi faire je dis la première phrase qui me vint :

- Pas de soucis à se faire, ils y arriveront surement et dans le pire des cas on est là... non ?

Je repris mon air sérieux et Ren' arriva en courant, au passage il me donna les clés.
Je me retournai alors vers la blonde.

- Moi c'est Kris au faite et tu vois, je t'avais dis quoi ? lui disais-je avec un grand sourire.

Puis il continua dans un couloir, je pouvais pas très bien voir à cause de sa veste mais je cru apercevoir deux silhouettes de personnes que je n'avais pas encore vu puis il alla dans une chambre seul après avoir discuté avec eux.
En me remémorant les derniers instants je vis qu'il manquait certains personnes, je me dirigeai alors vers la porte de Ren'.
Là, je toquais et entrais sans attendre de réponse. Après un petit silence, dans le noir où mes yeux brillaient, je lui dis avec une voix inquiète et plutôt sec :

- Dis moi... Il manquait des personnes lorsque tu es revenus...

Là non plus je n'attendais pas de réponse particulière.

- Si vous faites quoi que se soit préviens moi, je vais rester près des escaliers a les attendre, j’improviserai d'ici là. Je ne pense pas que j'aurai beaucoup de difficulté à me débrouiller.

La même chose se produisit et une fois finis je sortis et allai de nouveau m'installer contre le mur près des escaliers.

J'avais réussi à ramener Kamihate sans qu'il oppose de résistance, on est tous retournés au deuxième étage des dortoirs saphirs, on allait sûrement être tranquille pour quelques dizaines de minutes mais il ne fallait pas baisser notre garde.
Ren' alla se mettre dans une chambre, seul, je ne m'en occupai pas tout de suite et m'adressai à tout le monde en parlant juste assez fort pour me faire entendre mais pas trop pour ne pas révéler notre position,
"Bien joué à tous ! Le déplacement des blessés c'est fait sans encombre, et on va sûrement être tranquille plusieurs dizaines de minutes.
Reposez-vous, vous l'avez mérité ! Mais essayez de ne pas vous endormir, il faudra être réactifs quand il nous trouverons.
Prenez aussi le temps de manger un peu et de boire, il doit y avoir de quoi dans les chambres.
Il en faudrait aussi pour surveiller les différents passage jusqu'au dortoirs."

Je poussais un soupir de soulagement, on avait enfin un peu de repos...

Je me dirigeas vers la chambre où Ren' était entré pour lui demander comment s'était passé le piège, kris en sortit et je m'engoufrais dans la pièce avant qu'il ferme la porte, je m'adossai contre un mur,
"Alors comment ça s'est passé ?"

asch me ramena au dortoir, il semblait m'engueuler. Je ne comprenais pas trop pourquoi, je ne m'étais pas vraiment éloigné du dortoir pourtant. Enfin bon ... Enfin bon ... Je suivis donc son "ordre" , resté là et se planquer, après tout, suivre les ordres était l'une des seules choses que j'arrivais à faire plus ou moins correctement.

Il avait anéanti toute mon extase, toute adrénaline disparue, laissant place a l'attente, l'angoisse de savoir s'ils nous trouveront ou pas, enfin ... C'est quasiment sûr qu'ils nous trouveront, mais comment réagir à ce moment-là ? Serait-ce eux qui nous prendront par surprise cette fois-ci ? Vont-ils faire un carnage ? C'est quasiment sûr qu'ils nous trouveront, mais comment réagir à ce moment-là ? Je ne vois pas le futur, je ne peux que l'envisager.

Marre de toutes ses questions, je partis dans une chambre libre et vide en quête de lit et une fois trouver, je m'allongea sur ce dernier. Je ne me servis pas de la couverture , j'était juste poser dessus, les bras le long du corps et j'essayé de me détendre .

Le temps passait ... De mon point de vue, comme pour beaucoup d'autres élèves, le temps passait lentement, chaque seconde semblait en valoir dix, chaque minute semblait être une heure ... Pourtant, tout ceci s'était passé très vite, le débarquement, les tirs, les "sièges" ... Tout ça, était vraiment passé très vite ...

Tout ce que je pouvais faire pour l'instant, c'était regagner des forces pour plus tard ...

(HRP: voici a quoi ressemble un de mes "portail" , tout le monde sauras a quoi sa ressemble comme sa x") :

Assise sur le sol, je me mise à me demander pourquoi ces gens nous attaquaient. Ils devaient bien avoir une raison ? Est-ce juste parce que l'on a des pouvoirs ? Veulent-ils tous nous tuer ou exploiter ? Je me recroquevillas sur moi-même après avoir rassuré Asch sur mon état. Non, ce n'était pas mon propre sang sur mes vêtements. En ayant marre de rester dans mes pensées et à essayer de comprendre alors que je ne sais rien, je prise la trousse de secours que l'on m'avait passé et j'allas soigner une personne que j'avais déjà soigné il y a un moment je crois. (Yahiko)

Ensuite, prenant du fil et les aiguilles me servant normalement pour faire des peluches dans ma chambre, j'allas voir une personne ayant une joue à recoudre (Mel). Je la fis s'assoir et recousue doucement la joue essayant de ne pas faire mal à ma patiente. Heureusement, étant habitué à coudre, je n'eus pas de soucis. Par contre, je pense pas que cela ait été agréable, surtout quand j'ai dût désinfecter. Aussi, personne n'a d'anesthésiant partielle ou même totale. Même si anesthésié quelqu'un pour recoudre une joue, ce serait brutale quand même…

Je soupira et me remise à chercher du matériel médical et de la nourriture, vu que les morceaux de t-shirt, c'est bien mais moins que de vrais pansements. Et, j'en profita pour prendre mon sac de bonbons et en manger un tout petit peu avant de donner le reste à des blessés qui avaient besoin de se ressourcer. J'avoue que j'aurais aimé en garder pour moi, mais ils en ont bien plus besoin que moi. Et puis, j'ai mangé avant d'arriver, donc je devrais tenir un peu plus longtemps, non?

(Demande de recherche de matériel médical et nourriture)

Après avoir rameutée tout les blessés, j'en profite pour me reposer de ces efforts maintenant que je suis en sûreté. Je suis cependant angoissée à l'idée que Chizuru ne revienne pas. Tout semble bien se passer. Je n'imagine pas ce qui doit se passer dehors, c'est effrayant. Je dois m'estimer heureuse de m'être uniquement coupée l'index toute seule, tandis que d'autres sont au bord de la mort. Honnêtement, seule, je serai déjà morte. Être avec des personnes que je connais est tellement plus rassurant, et le fait que les gens s'inquiète pour moi, me remonte le moral. Et surtout, je suis contente d'être en bon terme avec mon amante malgré les nombreux événements passés. C'est alors que je me mets à songer à ma cousine.

Je me suis calmée depuis. Je suis plutôt curieuse de savoir qui elle peut-être. Et finalement, j'aime beaucoup aider les gens. Cela apporte une très grande satisfaction personnelle et me prouve que j'ai une raison de vivre. Je veux me montrer plus forte, et être un modèle pour elle. Même si j'ai un goût amer dans la bouche. La façon dont mon père me l'a présentée et imposée, le fait de savoir que c'est la favorite de ma grand-mère me laisse appréhender sa venue. J'aurai que Omna m’apprécie, et ma mère aussi. J'aurai aimé qu'elle soit autrement, qu'elle est soit vivable, supportable. Malheureusement, nous n'avons pas toujours ce que l'on souhaite dans la vie. Nous sommes victimes de notre destin, nous devons l'accepter. C'est ce que je suis en train de digérer, mais mon pouvoir ne facilite pas les choses. Je ne sais pas qui je suis, où je vais, qu'elle est mon future, mais je tente tant bien que mal de faire de mon mieux et de ne pas baisser les bras. Or, là, nous sommes attaqués par des hommes qui veulent notre mort, aléa de la vie un peu trop brutale pour moi. Malgré ma peur, je sais que tout se finira très bien, car je sais que je vivrai une fin heureuse. Je veux me le garantir. Ou presque, tout dépend si je le mérite mais là, j'ai le droit d'avoir la vie sauve. Ce n'est pas pour rien que je me suis réveillée d'un coma.

Après ma courte sieste, je remarque que l'ambiance s'est apaisée. Mais pas mon esprit. Je me relève, tapote ma jupe, et part directement à la recherche de Chizuru. J'avance d'un pas lent jusqu'à ce que je pense voir la personne que je recherche. Un très large sourire illumine sur mon visage. Je dois rester silencieuse, certaines personnes se reposent, et vaut mieux être discret. Je m'avance d'un pas pressé jusqu'à courir et lui sauter au cou.

« Chizuu' ! Tu es sauve ! » Je chuchote ma joie immense.

Je me détache finalement d'elle, pensant que ma réaction est un peu déplacée. Je rougis légèrement, détournant le regard, la larme à l’œil.

« Désolé, mais je suis tellement contente de te revoir. »

C'est la personne que je connais le mieux et qui me met le plus à l'aise ici. Après, je n'ai pas remarqué la présence de certaines personnes que je risque de reconnaître. La situation me rend décidément sensible, je n'ai pas la larme sensible habituellement.

Je n'ai pas à rechercher très longtemps : Cela fait à peine 30 secondes que je suis en quête de trouver Yumie, que je la vois qui fonce vers moi et me saute au coup. Cette effusion d'affection n'est pas habituelle mais je trouve ça bizarre, mais ça ne me dérange pas. Loin de la, même. Je trouve ça assez mignon, et ça me fait rire légèrement, tandis que je maintiens l'étreinte quelques seconde de plus. Se retrouver à l'étreindre elle, c'est très différent que Raclaw, mais ce n'est pas plus mal. C'est plus doux, plus chaleureux, peut-être parce qu'elle est une fille ? Je n'en sais rien mais de toute façon cela n'a aucune importance.

"Chizuu' ! Tu es sauve !" me murmure-t-elle.

Je souris, je ne comprends pas pourquoi cela la met autant en joie, mais tout ceci est loin de me déplaire.

"Hum oui, je risque d'être traumatisée à vie parce que j'ai vu quelqu'un se faire retirer une balle, mais oui, je suis bel et bien vivante, et entière" je lui réponds, chuchotant également, amusée.

Elle brise l'étreinte et s'excuse de cette "effusion", expliquant qu'elle est heureuse de me revoir. Je la rassure en lui disant qu'il n'y a pas de problème, que moi aussi je suis heureuse de la revoir. Qui plus est, c'est la vérité. Je suis assez tentée de lier une fois encore nos lèvres, mais je résiste : Ce serait peut-être trop, trop tôt, et il n'y a pas si longtemps nous nous évitions mutuellement alors....je me contente de sourire en replaçant une mèche de mes cheveux derrière mon oreille.

Peut-être n'est-elle pas au courant que les soldats sont pour l'instant gelés ? Je décide de la tenir au courant des derniers évènements.

"Je sais pas si tu sais, enfin, Ren', le représentant des Rubis, il a électrocuté les soldats et Yahiko et Shi se sont occupés de les geler alors....je pense qu'on est tranquille pour un moment, d'autant plus qu'on s'est arrangés pour qu'ils ne nous voient pas monter. Par contre je ne sais pas combien de temps ce semblant de tranquillité va durer."

Devrais-je lui dire que je compte m'enfuir d'ici ? Je ne sais pas, après tout je ne suis encore sûre de rien. Par contre ce dont je suis sûre à l'instant même c'est que j'ai besoin d'une veste, parce que je me pèle, et peut-être aussi de trouver de quoi grignoter ; j'ai beaucoup usé de mon pouvoir d'un coup, et ça creuse ! Après toute ces angoisses et toute cette violence, je suis heureuse de pouvoir de nouveau avoir des préoccupations aussi futiles, même si j'ai conscience que ce n'est pas pour longtemps.