[EVENT CONTEXTUEL] La fin de Tsuki [Banquet de la Serre]

Suite à ma demande, quelqu'un m'indiquait presque immédiatement où je pouvais trouver de l'eau. Wow ! Je pensais pas qu'on avait autant de choses finalement. C'est parfait, après avoir étanché ma soif et pris deux analgésiques afin de faire passer la douleur, je me repris un peu plus en main. Ma blessure me tirait effroyablement, mais par chance Luna passa me désinfecter tout ça. C'était franchement pas beau à voir, deux lambeaux de chair sanguinolent attachés par des agrafes, ça me répugnait presque.

Ma chance ne s'arrêtait pas là, Chizuru proposait de cautériser les plaies, c'est tout aussi parfait ! Il me fallait trouver une paire de ciseaux, ce qui ne me prit que très peu de temps, et parti la voir alors qu'elle se rendait au dortoir des filles.

Attend ! Je à peu près ce qu'il faut pour t'aider à cautériser les plaies, j'en aurais moi-même besoin d'ailleurs. Reviens me voir dès que tu veux commencer.

En attendant, j'allais chercher les pansements que j'avais trouvé un peu plus tôt à l'infirmerie pour les appliquer sur ma jambe. Une chose de moins à faire.

Ensuite, la prof de tout à l'heure, reprit par Luna puis aidée par Mel ainsi qu'une autre demoiselle dont le pouvoir pourrait être utile en suivant un plan précis, se manifestèrent.
Pour ce qui était d'aller dans les couloirs du bâtiment, c'est un bon retranchement, surtout avec les clés ! Mais sortir d'ici...

Excusez moi mesdemoiselles, je comprend votre envie de sortir d'ici, je commence à m'y sentir un peu piégé aussi, mais même si tout le monde a la possibilité de sortir, où iront nous ? Peut-être caché au début, mais s'ils ont pris position de tout le parc, nous ne serons pas discrets très longtemps vu la troupe à déplacer. Et dehors, nous n'aurons aucun moyen de nous protéger s'ils décident de nous tirer dessus. Je pense que Luna a la bonne idée, il faut tirer profit des nombreux couloirs qui sillonnent le bâtiment.

Le bélier continuait de cogner, je donnais un coup de main pour ramener des meubles à placer devant la porte, c'est toujours un petit plus...

"Si jamais tout le monde fuit ils vont se faire rattraper par tous les autres soldats dehors, il faut soit les convaincre de renoncer soit leur en parler...."

On verra comment ils vont réagir, mais s'ils tentent de sortir, on essayera nous même des les prévenir une dernière fois, après tout ils son grands, s'ils conçoivent que leur plan est bien meilleur, alors il tenteront de le mettre en exécution, et peut-être que c'est nous qui aurons tord.

Je regardais dehors et je pouvais apercevoir des silhouettes de soldats dehors. Elles étaient assez loin mais, elles allaient très vite nous arriver dessus et commencer à nous mitrailler de nouveau... Pas très joyeux tout ça.

C'est pendant que je pensais à tout ceci qu'une voix ce fit entendre derrière moi.

- Heu... Excuse-moi, mais est-ce que t... tu sais geler des chose j... juste en les touchant ? Si oui, t... tu pourrai venir m'aider à m... mettre une couche de glace s... sur la porte ? J... Je pourrai générer du froid s... si tu en a besoin...

Je me tournais alors vers elle et je pus voir qu'il s'agissait de Shi. Elle ne devait pas m'avoir reconnus de suite avec tout ce sang sur moi et avec le stress ambiant que génère cette folie. Je marchais alors vers elle et posais ma main gauche...en même temps l'autre est un peu Hors service, sur son épaule et lui répondis.

-Je m'en occupe, ne gaspille aucunement tes forces pour ça.

Je descendais alors l'escalier pour apercevoir tout les membres de la "résistance" stressé en préparation pour la défense. Certains étaient en train d'amener les blessés en haut alors que d'autres étaient en train de barricader les entrées. Je m'approchais donc de la porte principal et posais ma main dessus après avoir écarté ceux autour d'elle. Je générer de la glace tout autour de celle-ci pour la consolidé puis je me retourné vers ceux derrière moi.

-Faut foutre une armoire où ce que vous voulez derrière, c'est pas de la glace qui va arrêter ces Néo-Nazzis. Que quelqu'un me suive, je vais avoir besoin de quelqu'un qui puisse tenir des plaque de bois ou des table devant les fenêtre pendant que je gèle le bois au mur pour que la fenêtre ne soit plus un point faible.

Avec l'aide d'autres élèves je commençais à geler toutes les fenêtres et portes qui donnaient sur l'extérieur. Puis, je me tournais vers ceux qui m'avaient aidé.

-Merci, je vais à en haut, certaines fenêtre possède un petit espace pour vérifier ce qui se passe dehors alors il faut bien vérifier où ils sont. Ah, si le temps change dehors ne vous inquiétez pas et je vous conseil de garder quelques vestes avec vous au cas où.

Je jetais un tas de vestons qui étaient dans les armoires des élèves.

-Le froid pourrait bien se montrer aujourd'hui.

J'empruntais alors le couloir menant à l'escalier de l'étage quand je tombais sur Luna. Elle s'arrêta vers moi et d'une voix plutôt inquiète elle me demanda si mes blessures avaient étés désinfectées. Je n'eus pas vraiment le temps de répondre qu'elle commença à me soigner. En temps normal ça devrais piquer à mort mais le fait que j'ai calmer la douleur plus tôt avec ma glace quand j'étais dehors avait continué de calmer cette douleur. Une fois fini je la remercia.

-Merci Luna, regarde si d'autres en ont besoin s'il te plait.

Je continuais ensuite mon chemin jusqu'à arriver à l'étage. Je me mis à la fenêtre et je commençais à faire tomber une très lourde et épaisse neige qui allait obliger les soldat à enlever leur casque puis je commençais à descendre la température à 0° autour du bâtiment puis j'allais progressivement continuer.

[TRAP CARD ACTIVED !]

c'était littéralement le bordel , tout commencait a ressembler a une guerre plutôt qu'autre chose . un type se ramenas et expliquas :

-"- Pour tous ceux qui ont des armes, si vous ne savez pas vous en servir. Vérifiez bien sur le côté droit de l'arme si le curseur du sélecteur est bien sur une autre position que le petit verrou ici présent. Ensuite, du même côté, vous tirez sur la poignée horizontale qui dépasse, si c'est tout mou, alors larme est déjà armée, il suffit d'appuyer sur la détente, si c'est dure et que ça fait un claquement en arrivant le plus possible vers soi, alors c'est que vous venez de l'armer, il suffira d'appuyer sur la détente. En présence des autres, comme ici, on met toujours le sélecteur de l'arme sur le verrou et jamais son doigt sur la queue de détente. Pour bien placer son arme, c'est contre le pectoraux en dessous de l'os qui rejoins votre clavicule, jamais dans le creux de l'épaule. Pour viser, vous placez votre oeil dans la direction des organes de visée, à savoir le creux qu'il y a sur le dos de l'arme, ici près de vous, en alignement avec le bout de plastique qui remonte ici au dessus du canon. Le premier tir surprend toujours, n'ayez pas peur d'appuyer, ça ne va pas vous manger. Tous ceux qui ont des armes d'épaules comme celle-là, montez en haut et positionnez vous au fenêtre, n'hésitez pas à hurler entre vous ce que vous voyez, c'est toujours utile .Pour les armes de poing du même genre que la mienne. Vous vous mettez bras tendus vers l'avant, mais pas à fond, vous relevez légèrement vos coudes, ça supprimera en grande partie le recul. Le buste un peu penché en avant, les jambes écartées mais pas trop. Les organes de visée s'alignent comme pour les armes d'épaules. Deux conseils. En premier, pas la peine de vider vos balles, les tirer une par une les économisera et vous permettra de vous concentrer ainsi que de reprendre votre visée, et en plus ça fera des économies, on a pas grand chose... Et en deuxième, ne tirez que si vous voyez le blanc des yeux de ces types, ça va augmenter vos chance de toucher. C'est tout.

ensuite il repartit et de plus en lus d'élèves courait pour soigner qui pouvait l'être . quelques minutes plus tard , il revint avec des armes et précisas certains truc . écoutant ce qu'il avait dit , je prit une arme de poing , je voulais rester en bas et me battre . après , il y eu un bruit sourd frappant la porte . les soldats enfonçaient celle-ci et tout le monde l'avait comprit , ensuite , il y eu un peu tout le monde qui se mirent a parler pour exposer leurs plans . il y eu aussi d'autres indications mais j’étais prit a penser plutôt qu'autres chose .

soudain , kate se blottit contre moi . je devait être le seul qu'elle connaissait , c'était normal , elle avait peur . elle me chuchotas ensuite quelque chose :

-« Je… Je pourrais faire sortir les blessés par une fenêtre, mon pouvoir me permet de me transformer en animal d'un élément dont l'air… Je peux donc contrôler une petite parcelle d'air et la rendre assez solide pour que qu'une dizaine de personnes passe je dirais… »


je trouvait l'idée intéressante , je la prit dans mes bras et l'emmenas a celui qui semblait tout décider (hrp c'est ren au cas ou) et je lui expliquas tout a propos de l’idée de kate . je la laissa avec lui puis je me dirigea vers la porte , il fallait les ralentir non ? alors j’avais une idée , en espérant que sa marche . je me concentras et utilisa mon pouvoir .

ils avaient besoin du bélier pour enfoncer la porte non ? et si il disparaissait ? je me mit a suivre le rythme des fracas et me concentras en comptant les secondes.

*boum ...1 ,2,3 ... boum ... 1,2... maintenant!*

j’ouvris mon portail de l'autre coter de la porte , ce qui eu pour effets de "gober" le bélier a l'intérieur idée celui-ci , je refermas alors le portail , plus aucun bruits se fit entendre , personne ne devait comprendre . je m'exprimas alors a voit haute :

-"je les ais ralentis pour un bon moments , il faut se dépêcher !"

Je sentis une main se poser sur mon épaule. C'était celle du... Ah, je n'avais pas reconnu Yahiko ! En même temps, il était tellement méconnaissable avec tout ce sang...

- Je m'en occupe, ne gaspille aucunement tes forces pour ça.

Je n'eus pas le temps de répliquer qu'il était déjà partit au rez-de-chaussé. Je descendit l'escalier en direction du rez-de-chaussée car pour le moment je n'avais rien à faire à l'étage. Il y avait déjà de l'agitation, mais il y en eu encore plus lorsque Yahiko dit :

- Faut foutre une armoire où ce que vous voulez derrière, c'est pas de la glace qui va arrêter ces Néo-Nazzis. Que quelqu'un me suive, je vais avoir besoin de quelqu'un qui puisse tenir des plaque de bois ou des table devant les fenêtre pendant que je gèle le bois au mur pour que la fenêtre ne soit plus un point faible.

Sans plus attendre, je me dirigeai vers un meuble qui me semblait assez lourd et épais et demandai de l'aide aux personnes autour de moi pour le soulever. Avec l'aide de ces personnes, je réussi à le poser contre la porte. Mais sûr il faudrait autre chose pour la bloquer... Ma timidité s'en allant, je dis d'une voix forte pour que tout le monde m'entende :

- J'aurai besoin de personnes qui m'aident à renforcer la porte ! Avec des meubles, des planches, des barres de fer, tout ce que vous voulez, mais il faut absolument la renforcer sinon les soldats vont entrer !

Puis soudain la température baissa. Ce n'était pas prévu... Et puis c'était bizarre, on était en été... Bien que les fenêtre ai été gelées, je pouvais voir... euh... qu'il... neigeait ? En plein été ? Il y avait deux solutions : soit la météo avait complètement perdu la tête, soit quelqu'un utilisait son pouvoir pour déstabiliser les soldats...
Je trouvai que c'était le moment d'attaquer, mais il faut mieux les laisser se piéger dans la neige...

J'étais assez contente d'avoir pu me rendre utile. Nettoyer les blessures n'était pas grand chose mais c'est tout ce que je pouvais faire. Pour ma part, je boitait toujours mais je n'avançais pas trop lentement. Le fait de m'appuyer sur ma jambe blessée me faisait à peine plus mal que lorsqu'elle est au repos, je pense que je pourrais courir si besoin. Mlle Denarbonne insista de nouveau sur la création de groupes et invita Ren' et moi à prendre l'initiative comme nous sommes les représentants des Maisons. J'eus au passage une pensée pour Elisan qui je pense se trouvais à l'autre banquet. J'espère qu'ils avaient eux aussi réussi à se planquer !

Certains proposèrent de glacer la porte pour ralentir nos ennemis. En combinant certains pouvoirs, on devrait pouvoir y arriver c'est vrai. Mais c'est un matériau dur mais très cassant, je ne sais pas si c'est une bonne idée. Yahiko appuya ce que je pensais en proposant d’amener des armoires plutôt que de geler, soutenu par Shi. Je ne me sentais pas capable de porter des meubles mais pourquoi pas barricader les fenêtres du premier étage, comme celles du rez-de-chaussée sont déjà condamnées. Je montai et retrouvai Yahiko, perché près d'une fenêtre.

La température baissa subitement, les fenêtres commencèrent à geler légèrement.Il devait faire tomber de la neige pour ralentir les soldats. Discrètement, je regardai ce qu'il se passait dehors pour la première fois depuis que j'étais aux dortoirs. Il y avait maintenant des véhicules garés n'importe comment dans les jardins en fleur de l'Académie. Il y avait des soldats partout, ils portaient tous une armure qui rendrait presque impossible le fait de les tuer à distance. C'était une bonne idée de leur donner un peu froid, ils ne devaient pas s'y attendre ! Le bruit du bélier cessa soudain. En regardant je vis qu'il avait totalement disparu. C'est une bonne nouvelle, même si je pense qu'ils en ont pris tout un stock au cas-où.

J'avais maintenant envie de me rendre utile. Réfléchissons, nous sommes barricadés dans les dortoirs et nous attendons patiemment que les soldats défoncent la porte. Nous n'avons presque aucune idée de ce qu'il se passe dehors ni de comment nous échapper. Si j'allais dehors en reconnaissance, que j'observais leurs positions, nous trouverons peut-être un moyen de nous échapper. Mais Yahiko avait créé une vraie tempête, je n'étais pas assez entraînée pour voler dans un truc pareil. Pas grave, j'avais un autre plan. Je retournai au rez-de-chaussée et interpella les autres.

"Je vais au dortoir Saphir, que deux ou trois personnes me suivent. Prenez de quoi nous défendre ou nous soigner."

Ren' avait déniché pas mal d'armes à feu et il était temps de s'en servir. Je partis sans attendre avec ma carabine et mon petit matériel médical. Si j'ai bien compris le plan, nous allons maintenant nous cacher en attendant que des secours arrivent. Je ne sais pas qui exactement va venir nous aider ni comment cette personne avait été mise au courant... Il allait falloir que je fasse confiance à ce que l'on m'avait dit. Je savais que les dortoirs communiquaient et ce peu importe l'étage. Mais passer par le rez-de-chaussée nous exposeraient à des tirs ennemis, mieux valait passer par le haut.

Je montai au deuxième étage avec les quelques personnes qui me suivaient. Nous étions à l'étage des chambres des filles. J'allai tout au bout jusque devant une porte sombre que personne n'avait probablement remarquée. Je sorti mon trousseau de clés et l'ouvrit. Un nuage de poussière se dégagea lorsque j'ouvris la porte et je ne pu m'empêcher de tousser. Nous nous trouvions dans un couloir donc les travaux semblaient arrêtés depuis un bon moment. Il était très sombre et les murs étaient blanc-jaunes. En face se trouvait la porte qui nous mènerait au dortoir Saphir.

Plongée dans mes songes, quelqu'un ose éclater ma petite bulle. C'est Chizuru. Depuis cet incident, nous nous sommes même plus regardés dans les yeux et je n'ai osé l'approché depuis ce que j'ai appris. Je ne veux même pas m'en souvenir. Elle s'approche délicatement vers moi pour entamer une tirade.

« Yumie ?...Mlle Denarbonne, la prof' d'histoire, elle a un plan pour échapper aux soldats. Ce serait de faire des petits groupes, et d'aller se cacher, si possible de se tirer de cette école le plus vite possible. Luna, la représentante de ta maison, elle a aussi proposé de mélanger les maisons dans les groupes, mais c'est pas le plus important. Ce que je voulais dire c'est que tu ferais mieux de descendre, c'est pour ça que je suis ici, je voulais être sûre que personne ne reste dans les dortoirs, les soldats sont en train d'essayer de défoncer la porte, ça va devenir dangereux par ici.... »

Je me relève, la fixant avec neutralité. Je ne sais plus quoi penser sincèrement. En fait, j'ai peur. J'ai peur toute seule. Sa simple présence me rassure étrangement mais je suppose que c'est la présence d'une personne qui me fait du bien. Je me rend compte que, même en ne faisant pas attention à ses dires, je pense aller les rejoindre parce qu'il est impossible de supporter moralement cet événement. Le plan est idéal, et seule, ce n'est pas possible de faire cela, surtout pour une petite fille comme moi. Je suis qu'une idiote égoïste et égocentrique.

C'est alors que je me lève, plantant mon regard froid et austère dans ceux de Chizuru avant de lâcher finalement ma pochette et de grimacer, empêchant les larmes de couler à flot. Puis, je tombe pitoyablement sur moi même, me recroquevillant, cachant ma tête pour ne pas qu'elle me voit pleurer. Je gémis, retenant le plus possible de pousser des cris d'une infinie tristesse.

« Pardonnez-moi, t-tous. C'est entièrement de ma faute. »

Cela ne s'adresse pas qu'à Chizuru où les survivants. Mais à tout le monde monde, au monde entier. Je m'excuse pour mon égoïsme et mon immaturité qui dépasse l'entendement, je m'excuse près de ma cousine qui n'a rien demandé, je m'excuse au près des rêveurs que j'ai pu traumatisé et je m'excuse finalement au près de Chizuru. J'ai tout pour être une emo décidément, mais je m'en veux tellement.

« Je pensais pouvoir me débrouiller seule, je me sentais esseulée alors que des personnes se faisaient tirer, attaquer, égorger ... »

Je n'arrive plus à respirer à cause de mes narines bouchées et l'énorme nœud qui noue ma gorge. Cependant, je ne dois pas m'abattre sur mon sort.

« Mais ... »

Je renifle. Je ne dois pas rester comme cela, je n'avancerai pas sinon, au contraire, je ne fais que perdre du temps, handicaper. Nous nous en sortirons ensemble, et tous ces élèves n'ayant rien demandés doivent survivre. Il ne mérite pas une telle attaque, je ne dois que blâmer ces foutus hommes noirs qui mitraillent de pauvres enfants. C'est à eux que je dois en vouloir, et je vais venger tout ces morts. Cependant, repensant au plan de cette satanée prof' n'est pas mauvais. Nous ne pouvons rien, pour le peu que j'ai vu, nous sommes rien. Ce ne sont pas des gosses comme nous qui pouvons abattre de tels monstres. C'est pour quoi, je vais suivre Chizuru. Parce que je la considère malgré tout comme quelqu'un de proche, et je ne voudrais surtout pas la voir mourir. Ni personne d'autres, quiconque.

Je relève alors mon visage pathétique avec un large sourire rempli d'espoir.

« Je vais vous suivre. Cette idée est correcte, et je veux que tout le monde s'en sorte. »

La puberté, c'est difficile.

Silencieusement, Chizuru observe Yumie se lever et la fixer d'un air neutre. Elle est mal à l'aise, ne sachant pas quoi dire pour lever ce silence qui s'est abattu sur elles deux. Son malaise ne fait qu'augmenter lorsque la Saphir plante un regard glacial dans le sien, elle se sent en trop et commence à regretter d'avoir dérangé la jeune fille. Mais elle ne s'attendait pas à ce qui finit par arriver, à savoir Yumie qui se laisse écrouler au sol, gémissant, pleurant. Ni à qu'elle s'excuse d'ailleurs, mais s'excuser de quoi ? Doucement, la pyromancienne s'abaisse à son niveau, cherchant à la rassurer sans vraiment oser tenter quelconque contact physique. Finalement, elle se risque à poser sa main sur l'épaule de la jeune fille.

"Yumie....rien n'est de ta faute ok ? Ce n'est pas ta faute si une bande de néo-nazis à la con sont venus nous attaquer, comment tu pourrais y être pour quelque chose ? L'important c'est qu'à ma connaissance on a pas qu'un mort, pas plus, et que les blessés ont de bonnes chances de s'en sortir. Maintenant il faut qu'on trouve un moyen d'échapper à ce merdier tu comprends ? Suis moi...si on coopère tous, on peut s'en sortir,"

Dit Chizuru d'une voix douce. Elle espère que Yumie ne la renverra pas bouler, surtout après ce qu'il s'est passé la dernière fois, elle est heureuse d'enfin lui reparler, et elle ne veut pas retomber dans l'ignorance totale. Elle est heureuse de voir Yumie remonter la tête avec un sourire, et de l'entendre confirmer qu'elle viendra avec eux. Chizuru voudrait s'excuser de tout le tord qu'elle a bien pu lui causer, mais elle n'ose pas, alors elle se contente de sourire et de se relever. Elle sort de la chambre, et elle s'apprête à demander à Yumie de faire de même mais...elle revient à l'intérieur avant de parler une nouvelle fois.

"Est-ce que tu aurais quelque chose qui pourrait être utile ici ? De la bouffe, de l'eau, de quoi soigner..."

Demande-t-elle à la jeune fille se trouvant en face d'elle. En ce moment, le matériel est plus important à avoir, parce qu'un rien peut faire beaucoup. Une petite bouteille d'eau, une compresse stérile, un peu d'alcool, un paquet de gâteau, ce genre de petite choses futiles peuvent faire une vraie différence dans ce genre de situations. Et elle est déterminée à s'en sortir alors la moindre chose qu'elle pourra prendre, elle la prendra. On ne plaisante plus maintenant, la situation est grave et il faut commencer à agir, au lieu de rester à se plaindre et paniquer. Chizuru a beau avoir peur, elle garde la tête froide. Tout finira bien, elle se le promet.

Le temps qu'il me réponde un autre gars aux cheveux blancs était allé geler la porte, j'espère que c'est une bonne idée... la glace c'est solide mais ça se brise rapidement....

Quelqu'un s'approcha de nous en tenant une des filles improvisée infirmière dans les bras, il expliqua à Ren le pouvoir de Kate. Cela me semblait pas mal mais ce n'était pas trop risqué pour elle ?
"C'est une bonne idée mais c'est trop risqué, si on fait sortir des gens à travers une fenêtre ils vont s'en apercevoir... Mais on pourra s'en servir plus tard"

Ren' réagit à son tour juste avant que la fille blonde de la serre l'emmène en lui tenant le bras. J'en profita pour jetter un coup d’œil autour de moi, la prof que j'avais sauvé essayait d’emmener d'autres gens avec elle... Putain, on peut pas déplacer tout le monde.... Trop risqué, pas assez discret....

Je regarda à nouveau la fille qui était devant moi en lui demandant plus de précisions sur son pouvoir et les risques pour elle. Elle m'expliqua qu'elle pouvait plus ou moins contrôler les éléments avec deux ou trois détails en plus mais le fait qu'elle puisse nous aider à transporter des gens par exemple allait vraiment nous être utile.
Elle ajouta qu'elle pouvait déplacer deux personnes, soit un aller-retour sans être très fatiguée, mais à partir de six, trois allers-retours, elle commencera à vraiment l'être et entre huit et dix ,quatre allers retours et un aller,, elle perdrait connaissance et reprendrait forme humaine.
Je baissai la tête vers elle en souriant,
"C'est très gentil de te proposer, je garde ça à l'esprit mais garde tes forces pour le moment"

Cela me fit penser que l'on avait besoin de connaître le pouvoir des autres, ça nous aiderait à réfléchir et à préparer des plans. J'élevais à nouveau la voix,
"Il faudrait que tout le monde fasse part de son pouvoir ! Pour qu'on puisse réagir en connaissant les pouvoirs de tout le monde et les exploiter au bon moment! "

Miracle l'élève en questions en question a finalement former un barrage de glace comme l'avais proposer Sasuke, et fit de même pour les fenêtres. Mieux encore un autre élève nous a débarrasser du problème du bélier. voulais qui vas grandement nous aider. après que l'homme aux yeux vairrons eu finis d'aider a barricader toute les issus Asch lui tendit du fil et une aiguille.

" Tiens prend ça, il faut trouver quelqu'un qui sait s'en servir, si jamais il n'y a personne ramène le moi, merci"

_ Bouge pas je vais te recoude mais attention sa vas faire mal. "

Sasuke lui tendit une serviette que Asch devais mettre dans la bouche pour ne pas se mordre la langue.
Sasuke commençeais par désinfecter la plaie situer derrière le bars, Zone que asch ne pouvait soigner lui même, avec de l'alcool et un tissus propre. Puis une fois la plaie désinfecté, Sasuke entreprit de le recoudre . Malheureusement il n'y avait pas de quoi anesthésié alors le jeune homme essaya de faire le plus vite possible pour que son camarade n'est pas a souffrir trop longtemps. Mais il ne ne le fit pas a la vas vite non plus, le travaille devais être bienfait. Il passait le fil de chaque coté la plaie, le resserra pour fermer la blessure, et fit un fouble noeuds a chaque fois pour que le liens reste solide. La blessure était petite et ne nécessitais que quelque points. Et donc se vite finis. (enfin pour Sasuke, pour Asch sa devais certainement paraître une éternité)

Une fois l'albinos soigner il demanda de faire un resencement des pouvoir de chaque pouvoir pressant. Sasuke se présenta.

_ Sasuke Hichiro, je peux faire apparaître quatre vecteurs sur n'importe quel partit de mon corps. Il sont long de deux mètres cinquante et peuvent tranché n'importe quoi.

Puis il retourna a ses occupations, une fois les issus barricader il entreprit de monter les blesser a l'étage comme convenus. en chemin il croisa Yahiko qui expliquais qu'il allait faire et mit des veste a a disposition. Sasuke n'en prix pas, ce devais être en priorité les personnes affaiblie qui devais en profiter.
Le changement de température ne tarda pas a se faire sentir, Le jeune homme n'avais pas mentit, il sa caille !

Beaucoup de personnes bougèrent, certaines renforçaient la porte, l'un gela la porte ainsi que certaines vitres. Pas mal se réunissait autour de l'homme qui nous avait expliqué le fonctionnement d'une arme à feu, d'autres parlaient entre eux. D'ailleurs l'un d'eux demanda à ce que l'on lui dit notre pouvoir, pour ma part le simple fait que je me montrai à lui a du lui faire comprendre le mien.
Après avoir récupéré un peu je vis du coin de l’œil une petite fille blonde qui vint au rez-de-chaussée. Elle demanda si des personnes voulaient l'accompagner jusqu'au dortoir des saphirs. Elle prit une carabine et repartit aussitôt. Je me levai et me dirigeai vers sa direction aussi vite que je pus, sans vraiment faire de bruits. Elle continua à avancer et on arriva jusqu'au deuxième étage, puis elle alla jusqu'au fond où elle ouvrit une porte poussiéreuse, elle en toussa.
A ce moment je mis ma main sur son épaule en faisant attention aux griffes et affichant un grand sourire.

- Que fait une jeune femme dans un endroit pareil ?

Je n'avais aucune idée de pourquoi elle voulait pour aller aussi loin alors que les autres se préparaient en bas pour la venu des ennemies. Puis au final, j'étais beau curieux, je préférais le voir par moi-même et n'attendais alors pas de réponse particulière, c'était surtout pour montrer ma présence au cas où elle ne m'avait pas remarqué.

- Je peux entrer à l'intérieur, j'y vois aussi bien que le jour si tu le souhaites. Sinon je peux tout aussi bien rester ici, je suis sur qu'il y a pas mal de choses intéressantes à voir dans les chambres. disais-je en essayant de la faire sourire un peu.

A mon avis, pour l'instant, les choses se passent pas trop mal, la porte tiens bon, ils ont arrêtés de cogner pour une raison qui m'est totalement inconnue, peut-être que c'est mauvais signe, je n'en ai pas la moindre idée. La température venait de chuter brutalement, je préférais aller chercher la veste de l'uniforme de l'académie dans mon armoire pour être sûr d'avoir un vêtement à ma taille. Une fois de retour dans l'entrée, Mel me prit à part pour me montrer un soldat écarté du groupe, enfin quand je dis écarté, il n'était pas aussi collé à la porte que les autres quoi. J'avais bien une idée mais comme les fenêtres viennent d'être gelées, ça tombe à l'eau.

« Ren. Je vais avoir besoin de ton aide. Tu peux encore te servir d’une arme ?
Si je ne peux pas vous aider à protéger les autres, je peux au moins savoir ce que ces nazis ont derrière la tête ! Et pour ça il me suffit d’un contact. Mais il va falloir que tu me couvres, sinon je ne m’en sortirais pas. »

Je réfléchissais, prenant tous les détails en compte et un grand problème s'imposait face à son plan en négligeant totalement le fait que c'est extrêmement dangereux.

Je suis désolé, mais ça ne va pas être possible, j'avais pensé à ce que tu passe le bras par une fenêtre du rez de chaussée, une étant suffisamment proche de la porte pour que tu puisses en toucher un du groupe, pendant que je fais diversion de l'autre côté de la porte, mais tout est gelé, les fenêtres sont condamnées, et il n'y a pas d'autre issue sauf par les autres dortoirs dont les portes sont vraiment éloignées du groupe d'assaut, en plus je ne sais pas comment y aller d'ici sans ressortir... Par contre, j'ai une autre idée, s'ils parviennent à rentrer, on fera à peu près la même chose, j'attirerais leur attention d'un côté pendant que tu attrapes le dernier de la troupe quand ils se tournent vers moi, tu pourras savoir tout ce que tu veux comme ça.

Une fois ceci fait, nous retournions dans le hall d'entrée, ce que je venais de dire m'avait fais penser à quelque chose. Je parcourais le lieu du regard et cherchait Luna, pas moyen de la voir, je ne sais pas où elle est, surement parti quelque part dans les étages.
J'apercevais Asch dans le lot et parti le voir de suite.

Tout va bien pour toi ? Il faudrait emmener le plus de monde au deuxième étage, dans le dortoir des filles, je vais rester qu'avec quelques personnes ici, Yahiko et Mel déjà, après ce sera en fonction de qui voudra bien défendre l'entrée. Au niveau de la protection de la porte, je pense que c'est bon pour l'instant, ils n'ont plus l'air de marteler, je ne sais pas pourquoi mais c'est tant mieux, profitons en. Et pour ce qui est de mon pouvoir... Je m'approchais d'une prise électrique pour placer mes doigts dessus. De mon autre main, je visais un barreau métallique qui servait à renforcer la porte. Un arc électrique traversa la distance qui me séparait de l'objet en question. Voilà, je peux manipuler l'électricité, l'amplifier, et pleins d'autres choses du moment que j'ai une source d'alimentation.

Oui, Luna, j'ai failli oublier. Je sortais mon portable et tentais de l'appeler. J'espère qu'elle va décrocher, c'est vraiment important.

Sacré merdier en ce moment mais, grâce au pouvoir d'un mec on est tranquille pour un petit moment. J'avais regardé les hommes partir en véhicules tandis que les autres étaient choqués de la neige en été... C'est vraiment des pros ? Ils devraient pas être choqués si ils savaient qu'on à des pouvoirs. Enfin, quelque chose me dit que c'est la première tentative d'une organisation qui veut nous capturer pour nos pouvoirs... Les blouses blanches... je pense pas, le dirlo non plus... ça veut donc dire qu'une nouvelle pièce et sur l'échiquier ? Et de quel pays ils viennent ? L'armée Anglaise laisse des commandos comme ça sur leur territoire ? Putain de capitaliste bougez vous merde !

Je commençais alors à me lever et à utiliser un récipient quelconque trouvé dans les chambres pour jeter de l'eau dans les escaliers avant de faire geler l'eau. J'avais laissé un seul escalier sans eau. Une fois l'eau glacé je descendais la température pour que l'eau ne glace plus et je préparé mon terrain piégé en plaçant de l'eau dans tout les couloirs du bas et dans le dernier escalier. Terrain en place, il reste plus qu'à prévenir tout le monde !

Je descendais alors dans la salle principale pour prévenir ce groupe là.

-HEP PEOPLE ! J'ai une annonce à faire! Je viens de geler tout les escaliers sauf un qui se trouve à droite. Ceux qui reste en bas, dès que vous voyez que c'est chaud lapin vous courez en haut et je m'occupe de geler le sol des couloirs et les escaliers. On va les faire danser un peu sur ma patinoire !

J'avais fait en sorte que les soldats ne puissent m'entendre, de plus avec la tempête le bruit devait être très chiant. J'allais ensuite voir Asch pour lui dire que je suis Iceman. Enfin je partis avertir le groupe des blessés et le groupe où se trouve Luna. Une fois tout ça dis je retournais dans la salle principale avec une bassine d'eau que je posais sur la table avant de regarder Ren'.

-Avant que je gêle tu t'amusera un peu d'accord ?

Yahiko vint me trouver (pas très compliqué comme j'étais assez lente) et me prévint que je seul escalier non gelé était celui que je vins d'emprunter. Il repartit ensuite et je continuai de marcher. Une main se posa soudain sur mon épaule, je dû me retenir de sursauter. Je me retournai et vit qu'une personne m'avait suivi, un jeune individu de sexe masculin. Enfin il était sacrément bizarre pour un humain, on aurait dit qu'il avait été croisé avec je ne sais quel animal doté de poils de de griffes... Il devait avoir un pouvoir en lien avec la transformation, un peu comme moi. Il devait être un élève de l'Académie parce qu'il me souriait d'une manière non hostile.

"Que fait une jeune femme dans un endroit pareil ?" me demanda-t-il.

Ah oui, nous nous trouvions dans le couloir en travaux. La plupart des gens de l'Académie ignoraient totalement l'existence de ce genre de lieu, j'imagine qu'il devait être assez surpris de se trouver là. C'est vrai que les dortoirs ne communiquaient habituellement pas, et ils n'étaient jamais censés communiquer d'ailleurs. Maison bon nous sommes en situation critique !

"Je peux entrer à l'intérieur, j'y vois aussi bien que le jour si tu le souhaites. Sinon je peux tout aussi bien rester ici, je suis sur qu'il y a pas mal de choses intéressantes à voir dans les chambres. " continua-t-il.

Aah mais voilà, il avait dû se transformer en loup ou en quelque chose du genre. Moi aussi j'aimais bien me transformer en loup, sauf que je garde ma vue d'humaine. Il était gentil de se proposer mais j'allais devoir aller dans le dortoir Saphir, c'était mon objectif. Et puis une fois la porte au bout ouverte, nous aurons à nouveau de la lumière. Je lui donnai la clé en lui disant qu'il pouvait m'aider en ouvrant le bout du couloir. Je le suivis dans le noir. J'entendis les verrous tourner et la lumière vint dans le couloir en travaux.

Nous nous trouvions dans les couloirs bleus de la maison saphir. Je me sentais bien ici, je n'avais même pas envie de retourner chez les Rubis. Les couloirs étaient étroits, juste assez pour que nous puissions passer à deux. A chaque fenêtre pendaient de lourds rideaux presque opaques. Si nous les fermons, il y aura suffisamment de lumière à l'intérieur pour y voir quelque chose. Je passai la porte en compagnie de mon compagnon de fortune et en profita pour répondre à sa question précédente.

"Cet endroit est idéal pour se défendre, c'est beaucoup trop dangereux de faire rester tout le monde juste en face de la porte que les soldats défoncent."

Je continuai d'avancer (pas très vite bien sûr comme je boitait toujours) et reprit la parole.

"Si tu veux m'aider, tu peux fermer tous les rideaux que tu trouveras à cet étage. Je m'occupe d'ouvrir les portes."

L'aide de cette nouvelle connaissance allait me faire gagner beaucoup de temps, c'était vraiment une bonne chose que quelqu'un m'ait suivi. J'ouvris les portes des chambres une à une en passant devant sans même prendre la peine de rentrer dedans. J'arrivai enfin au bout du couloir, devant la numéro 1. C'était ma chambre. Je rentrai dedans en frissonnant parce qu'il commençait à faire très froid à cet étage - ça devait être encore pire au rez-de chaussée à cause de la tempête de neige. J'ouvris mon armoire et enfila rapidement un pull en laine, une jupe chaude qui ressemblait à un kilt et des baskets. Je n'avais même pas eu besoin d 'enlever ma robe finalement, elle était tellement en lambeaux que tirer un peu dessus avait suffit à la faire tomber totalement.

Comme j'avais perdu beaucoup de sang, il valait mieux que je reste au chaud je ne veux pas m'épuiser trop vite pour rien. Ma blessure m'empêchait d'enfiler quelque chose de serré comme un short, et je n'imaginais même pas tenter de mettre un pantalon ! Je récupérai ensuite mon téléphone portable pile au moment où je reçu un appel de Ren'. Tout en l'écoutant, je mis dans un sac à dos tout ce que j'avais ramené (désinfectant + lambeaux), une lampe de poche, une bouteille d'eau ainsi que ma peluche préférée. Je hochai la tête en acquiesçant au téléphone, il avait une bonne idée et j'étais totalement d'accord avec lui.

"Hmm, oui d'accord."
...
"J'ai ouvert les portes de toutes les chambres, un demi-loup est en train de fermer les rideaux."
...
"J'arrive."

En sortant de ma chambre, je retombai sur l'autre garçon. Je lui dit que je m'appelais Luna et qu'il pouvait rester là s'il le voulait parce que j'allais revenir avec d'autres personnes. Il y avait plein de choses à faire mais par quoi commencer, c'était la la question la plus compliquée. Sans plus tarder je me mis en direction du hall Rubis en me hâtant et en serrant les dents à cause de la douleur qui ne s'estompait pas. J'avais pris ma carabine comme béquille comme avant et j'avais aussi pris mon sac à dos, ça me rassurait d'avoir quelques affaires à portée de main.

HRP : Ren', si ça t'arrange dans ton post on peut dire que je suis arrivée.

Tandis que je venais de prévenir mon camarade de mon idée, il me prit dans ses bras et m'emmena vers Ren'. Et me laissa avec lui tandis qu'il allait faire quelque chose après avoir répété ce que j'avais dis. Je vis quelqu'un allé geler la porte tandis que on me prévint que c'était trop risqué vu que c'était quand même vachement visible. Puis, il me demanda des précisions sur mon pouvoir. Je me mise donc à lui expliquer de manière vague. Je ne souhaitais pas expliquer exactement… Puis, on me disa que c'était gentil de me proposer mais que il fallait que je garde mes forces pour l'instant. Puis la personne me parlant demanda à tous de dire son pouvoir. Après que quelques personnes l'ai dit, je me décida à tout dire à voix haute :

« Mon pouvoir me permet de me transformer en renard avec un élément qui se transforme en bouclier qui a pour apparence le pelage. J'ai actuellement quatre éléments, le feu et la glace qui prennent juste la place du pelage. Et l'air et l'électricité. Eux, ils sont forcés de se condenser à leur maximum pour former le bouclier. Ce qui fait que autour de moi, l'air se condense me permettant de ''marcher dessus'' pour monter ou descendre dans l'air. Mais aussi, en concentrant pas mal d'énergie, je devrais pourvoir former une petite plateforme d'air au dessus de moi. Par contre, si j'utilise mon pouvoir trop longtemps, je peux perdre connaissance ce qui le désactive et si un projectile me touche malgré le bouclier, je reprends inconsciemment forme humaine. »

Prenant une grande inspiration après avoir dit tout cela, je partis avec la trousse de secours qui m'avait été donné et je partis soigner des gens. Puis, j'entendis que tous les escaliers sauf un avait été gelé. Avec toute l'activité autour de moi, j'avais presque la tête qui tourne. Je demanda alors où je devais aller, en haut pour continuer à essayer de soigner ou en bas pour essayer de me battre ?

Elle me passa la clé et me suivit le long du chemin jusqu'à la porte où je l'ouvris, la lumière de l'extérieur se montra alors.

"Cet endroit est idéal pour se défendre, c'est beaucoup trop dangereux de faire rester tout le monde juste en face de la porte que les soldats défoncent."

Et continua tout en marchant.

"Si tu veux m'aider, tu peux fermer tous les rideaux que tu trouveras à cet étage. Je m'occupe d'ouvrir les portes."

Sans dire quoi que se soit, je me mis à exécuter la demande, ça n'allait pas prendre énormément de temps. A mon retour, je ne la vis plus, je me suis donc mis à regarder dans chaque chambre qui était ouverte afin de voir si elle étant dans l'une d'elle. J'arrivai à celle du fond et la vis ce changer, pour ne pas la déranger je fermais la porte mais la laissa entrebâillée pour lorsqu'elle voudrait sortir. En attendant celle-ci je m'appuyai contre les fenêtres et le mur et vis que mon souffle commençait à formait un petit nuage de vapeur du à la température qui commençait à baisser. Je fis le lien avec la personne d'avant qui gelait un peu tout.

Peut de temps après elle ressortit en me donnant son nom, Luna, je fis de même et lui dis alors de m'appeler Kris, elle me dit que si je voulais rester je pouvais et qu'elle allait revenir avec plusieurs personnes. Pour ma part je n'avais alors pas vraiment l'intention de bouger et restais donc à l'endroit où j'étais. Sauf quand la regardant marcher je vis qu'elle avait du mal à tenir droit et qu'au final sa carabine était devenu une béquille. En la voyant ainsi je ne pouvais qu'aller lui proposer mon aide. Je pris alors le bras du coté où elle titubait, pris la carabine et l'enroula autour de mon coup.

- Si tu souhaites de l'aide n'hésite pas à me demander, je peux même te porter si c'est trop dur, je ne mords pas en général. lui disais-je avec un petit rire.

Plusieurs personnes m'aidaient à renforcer les barricades de la porte. Il y avait beaucoup d'agitation, mais pour le moment je m'en fichait pas mal. Le bélier avait sûrement disparu, et les soldats ne tentaient rien pour l'instant. Mais je savais qu'ils n'allaient pas tarder à répliquer... Et puis, j'espérai avoir bientôt fini mon travail de renforcement de barricades, car je commençai sérieusement à avoir froid... Saleté de tempête de neige, va.

Une fois cela fini, j'entendis Yahiko crier :

- HEP PEOPLE ! J'ai une annonce à faire! Je viens de geler tout les escaliers sauf un qui se trouve à droite. Ceux qui reste en bas, dès que vous voyez que c'est chaud lapin vous courez en haut et je m'occupe de geler le sol des couloirs et les escaliers. On va les faire danser un peu sur ma patinoire !

Il avait dû utiliser de l'eau pour ça... Ainsi que son pouvoir... Il aurait pu me demander pour l'eau, j'avais largement ce qu'il fallait... Enfin, bref.

Bon. Je n'avait plus beaucoup de possibilité pour aller chercher de quoi me réchauffer, mais tant pis. Je me dirigeai vers cette escalier en me tenant le bras, le froid ayant ravivé la douleur. Je fini pas trouver une veste qui m'avait l'air assez chaude. Je l'enfilai et redescendis. J'avais froid au jambes, mais je n'avais pas de quoi me les réchauffer. tant pis. Si seulement je pouvais aller rejoindre ma chambre pour y trouver de quoi me réchauffer les jambes...

Plus tôt, le garçon aux cheveux blancs et aux yeux bleus avait demandé nos pouvoirs. Je ne voulais pas vraiment en parler, car, en plus d'être complexe, il était dangereux, mais je supposai que je n'avais pas vraiment le choix. Ce n'était pas le moment de garder son pouvoir pour soit, vraiment pas. Je m'approchai de lui et entendis par la même occasion toute sortes de pouvoirs différents : l'un faisait sortir de tranchants vecteurs, le blond qui nous avait expliquer le fonctionnement des armes à feu (que je trouvai très compliqué) manipulait l'électricité, Yahiko était 'Iceman", ce qu'on avait tous remarqué, une fille que je ne connaissait pas pouvait, pour faire bref, se transformer en animal élémentaire...
Il y avait autant de pouvoirs que de personnes. Puis ce fut à mon tour. Je pris une grande inspiration et dit :

- M... Mon pouvoir est très compliqué mais... pour faire simple, je peux invoquer des esprits élémentaires... J'en ai six, un de l'eau, un du feu, un de glace, un des ténèbres et deux autres qui n... n'ont pas encore vraiment d'éléments... Et... bien qu'ils n'ait pas tous d... des pouvoirs, ils... ils peuvent être utile... Après... Je... Je crois que mon pouvoir n... n'aura pas vraiment d... d'utilité dans le cas p... présent...

Pendant que je disais cela, je rougissais et détournai le regard. C'était la première fois que j'exposai mon pouvoir devant tant de monde... Seuls quelques personnes dans toute l'académie connaissait mon pouvoir, et maintenant, c'est toute l'académie qui allait peut-être le connaître... J'avais peur des conséquence que cela pourrai avoir, en sachant qu'il était vraiment dangereux... Et que, si jamais je ne le contrôlai plus, les conséquences serai sûrement désastreuses...

Je chassai ses pensées de ma tête et, pour m'occuper, partit chercher de quoi soigner d'éventuels blessés si il en restai ou si ils y en a de nouveaux.

[Demande d'un lancé de dé pour recherche de matériel médical]