[Evénement Spécial Halloween] L'Ultime Banquet d'Halloween Yeah Baby Yeah !!! [Ft. Lézincris"] - Terminé

Bon, d’accord. C’était plus vraiment drôle. C’était quoi encore, ce bail ? Qui essayait encore de nous la mettre à l’envers ? Genre, je m’étais réveillé dans une chambre, alors que j’étais dans le gymnase, puis d’un coup… Trou noir. Un peu comme quand j’consomme de la drogue en fait, sauf que j’étais certain d’avoir rien pris. J’étais encore enfumé, mais j’avais eu la présence d’esprit de sortir de la pièce. Et wesh, ça puait la merde… J’avais vite remarqué qu’il y avait un gros souci : c’était pas Tsuki. Ça avait l’odeur, le goût, la sensation de Tsuki, mais c’était tout sauf Tsuki. C’était trop sale. Trop louche. Et j’aimais pas ça du tout. Vêtements en parfait état, portable présent dans ma poche, mais y avait personne autour de moi. C’était quoi ce délire. Je rentrai bien vite dans ce qui semblait être ma chambre… Avec un écran dedans. J’savais même pas à quoi il servait. Je savais pas vraiment ce qui se tramait. Je comprenais pas. Fallait un peu que j’fasse le point. J’avais bien envie d’explorer… Mais ça pouvait être mauvais. J’voulais pas faire le fou à me la péter avec Encounter cette fois : j’avais vraiment aucune idée d’où je pouvais être, et qui sait s’ils avaient quelque chose pour me niquer mon pouvoir ? Avant d’en savoir plus, je ne ferai pas grand-chose. C’était ce que j’avais décidé.

Quelque chose m’avait échappé : une caméra. Putain, c’était quoi, cette merde… Parce qu’en plus, on était épiés ? Une caméra… C’est alors que l’écran s’alluma derrière moi. Sans image, mais une voix en sortit. Nous demandant de nous rendre au gymnase. Tch… Je n’avais pas vraiment le choix. Il fallait bien que je sorte de cet endroit un jour ou l’autre. Chaud, comme ça puait la merde… Bon. Je retirai au moins ma veste de smoking et mon nœud papillon, déboutonnai le haut de ma chemise et mes manches, et la désenfilai. Cet « univers » étrange ne m’annonçait rien de bon. Des écrans partout, avec des caméras… Merde quoi. À vrai dire, ça ressemblait à un sale cauchemar. Le genre où les trucs te tombent dessus, et où tu t’y attends pas. Sauf que j’avais l’étrange conviction que ce n’était pas un rêve. Parfois, on en prend conscience, même si on ne peut pas l’arrêter. Mais là… C’était pas un rêve. C’était définitivement ce qui me mettait sur mes gardes. Tch… C’était réel, et c’était pas Tsuki. Toutes ces issues condamnées, ces portes verrouillées… La curiosité voulait me faire détourner du gymnase… Mais je verrai après. J’voulais d’abord avoir le plus d’infos sur ce qui se passait.

Le gymnase… Le banquet était toujours présent. Alors c’était… Non, putain c’était quoi ? Une sorte de Tsuki… Transposé ? J’y comprenais de moins en moins. Puis le gymnase en lui-même qui appartenait au même décor que ceux que j’avais découvert juste avant… Ça m’embrouillait. Je reconnus par ailleurs quelques têtes parmi ceux du gymnase. Jïnn, ‘Weiss, Law, Himiko… Pourquoi j’rencontrais toujours cette dernière dans des situations de merde ? Enfin, j’eus pas vraiment le temps d’y réfléchir, car une peluche… Non, deux peluches venaient de faire son apparition. Encore… Autant la première fois, ça m’avait légèrement amusé, autant cette fois… C’était oppressant. Qui se foutait de nos gueules suffisamment pour nous manipuler avec des peluches ? J’étais partagé entre agacement, et oppression. Ou doute. Comment vraiment l’exprimer… Ah, peu importe. La peluche expliqua. S’entretuer pour survivre, c’était donc le plan… Ok. Donc, le but, c’était de niquer l’organisateur du truc avant que lui nous nique. Je le notai dans un coin de ma tête. Ensuite ? Des règles. Six de plus. Quelles étaient les premières déjà… Ah… La violence, les mots grossiers, et… L’encadrant. Les peluches, quoi ? Ou alors… Interférer avec nous… Je rangeai ces règles où je les avais trouvées dans ma tête, avant que mon téléphone ne vibre dans ma poche. Les règles venaient d’y être envoyées. J’en profitai pour noter les trois premières, du moins du mieux que mon esprit pouvait les restituer.

Warren a écrit:« 1- Pas de violence.
2- Pas de gros mots.
3- L’organisateur ne peut pas interagir avec nous, sauf exception. »

Voilà ce que ça avait donné. Plus les six dernières, parfaitement rédigées. C’était donc tout ? Je m’autorisai donc à prendre congé. Rapidement. Je connaissais trop de gens ici. Ils allaient perturber ma concentration. J’allais agir selon mes propres idées. Mais seul… Pour le moment. Je retournai rapidement dans ma chambre, retraversant cet étrange univers qui, je devais avouer, me mettait mal à l’aise. Une fois de retour dans mon propre espace, je reçus de nouveau un sms. Contenant mon camp, et mon rôle. Je l’archivai. Je vérifiai d’abord quelque chose… Oui. Encounter était toujours présent, toujours au maximum de ses capacités. Bon. Je m’allongeai sur mon lit, et me mis à réfléchir intensément aux éléments que j’avais en ma possession. Enfin, c’était bien ce dont j’avais l’intention, mais je fis interrompre par l’écran dans ma chambre. La peluche Raichu…

J’étais alors bien avancé dans mon ébauche de plan, lorsqu’une peluche apparut brusquement au pied de mon lit. Encore. Elle m’avait tirée de ma réflexion. Je lui jetai un regard assez énervé, si bien qu’elle disparut… Puis réapparut. Ses paroles m’évoquèrent le début de la soirée d’il y a… Mais… Combien de temps s’était-il écoulé depuis… ? Eh. Mon regard se perdit un court instant dans le vague, avant de me rappeler que la peluche attendait une réponse. Me grattant la tête, je répondis simplement :



Et elle disparut. Il lui en fallait donc si peu ? Eh bien. Résultat de ma réflexion et de son intervention : il me manquait des choses… Encore trop de choses. Sans compter qu’elle m’avait rappelé le début de ces événements : le banquet de l’amitié. S’entendre avec les autres était une règle… S’amuser aussi. Tordu, quand on sait que certains veulent en assassiner d’autres, n’est-ce pas ? Rudement bien pensé de la part de l’organisateur… Je devais faire autre chose. Je sortis mon téléphone, et allai dans le journal des messages reçus : j’y trouvai le numéro qui m’avait envoyé mon rôle… Que disaient les règles, avant ? L’organisateur ne peut pas interagir avec nous… Cela signifiait donc qu’il n’était pas interdit d’essayer l’inverse. Je ne pouvais pas vraiment me faire punir. Je lui envoyai donc un petit sms.

Warren a écrit:Salut copain ! Génial, ton banquet !

Mais eh, j'me posais quand même une petite question ! Du genre... On est où ? Il est où, Tsuki ? ET SURTOUT, où est le BEST des représentants ? Réponds-moi vite bb <3

Une fois ceci fait, j’appliquai un mot de passe à mon téléphone. Méfiance, et sécurité. Enfin, je sortis de ma chambre, pour ne pas manquer aux règles, et aller me faire « des amis ».

© Eerie Ange's